Boulogne-sur-Mer
Boulogne-sur-Mer est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Boulonnais.
Pour les articles homonymes, voir Boulogne.
Ne doit pas être confondu avec Boulogne Sur Mer (Argentine).
Boulogne-sur-Mer | |||||
Vue générale : le phare, le beffroi et la mer. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Boulogne-sur-Mer (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Boulonnais (siège) |
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Maire Mandat |
Frédéric Cuvillier (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 62200 | ||||
Code commune | 62160 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boulonnais | ||||
Population municipale |
40 664 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 4 829 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
84 811 hab. (2017[1]) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 43′ 35″ nord, 1° 36′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 110 m |
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Superficie | 8,42 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Boulogne-sur-Mer (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Boulogne-sur-Mer-1 et Boulogne-sur-Mer-2 (bureau centralisateur) |
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Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-boulogne-sur-mer.fr | ||||
Avec 40 664 habitants intra-muros au dernier recensement en 2018, la ville est la troisième du département par sa population derrière Calais et Arras (deuxième jusqu'en 2016) et première par sa densité de population[2]. Boulogne-sur-Mer est également le centre d'une agglomération d'environ 132 000 habitants, soit la 61e aire urbaine la plus peuplée du pays[3].
Située au bord de la Manche, face aux côtes anglaises, la ville est connue pour être le premier port de pêche de France, pour avoir été un important port de liaison avec l'Angleterre jusqu'à la fin du XXe siècle (place aujourd'hui occupée par Calais) et pour ses 2 000 ans d'histoire mouvementés, principalement marqués par les désirs de conquête de Jules César et Napoléon Ier.
Classée « station de tourisme »[4], celle qu'on appelle couramment la « capitale de la Côte d'Opale » est l'une des principales destinations touristiques de la région[5] grâce à son riche patrimoine historique, à sa plage et celles des stations balnéaires voisines ainsi qu'au centre national de la mer Nausicaá, l'un des sites touristiques les plus visités au nord de Paris, considéré comme « le plus grand aquarium d'Europe » depuis sa dernière extension de 2018.
Géographie
Localisation
Boulogne-sur-Mer se situe dans le nord de la France, sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche et à l'embouchure de la Liane, à environ 30 km au sud-ouest de Calais[6], 100 km à l'ouest de Lille[7] et 215 km au nord de Paris[8] à vol d'oiseau.
Du fait de son éloignement avec Lille et Arras (respectivement capitales régionale et départementale), Boulogne et son arrondissement possèdent des services particuliers[Lesquels ?] n'existant pas dans les autres villes de même taille de la région[9].
La position de la ville dans le Pas-de-Calais a justifié l'installation d'un marégraphe côtier numérique (HT 200), installé à l'extrémité de la darse Sarraz-Bournet dans le port, dans l'ex-usine Comilog[Note 1].
Appartenant historiquement à la Picardie, Boulogne-sur-Mer est rattachée au département du Pas-de-Calais, puis à la région Nord-Pas-de-Calais au XXe siècle et, depuis 2016, à la région Hauts-de-France.
Périphérie
Boulogne-sur-Mer et sa banlieue forment la communauté d'agglomération du Boulonnais (CAB) qui s'étend sur 22 communes. De plus, Boulogne-sur-Mer exerce une influence importante sur tout le territoire du Boulonnais qui regroupe 74 communes proches de Boulogne-sur-Mer, dans lequel est incluse la CAB. Ce territoire appartient en quasi-totalité au parc naturel régional des caps et marais d'Opale, à l'exception de ses cinq communes les plus urbaines (dont Boulogne-sur-Mer). L'espace maritime boulonnais fait quant à lui partie du parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale.
Considérée comme la « capitale de la Côte d'Opale »[10],[11], la ville bénéficie par sa situation géographique de la proximité avec quelques sites naturels remarquables (comme le cap Gris-Nez, point du littoral français le plus proche de l'Angleterre) et quelques stations balnéaires parmi les plus attractives de la région (Wimereux, Wissant, Hardelot-Plage ou Le Touquet-Paris-Plage[12]).
À l'intérieur des terres, le paysage, majoritairement rural, à dominante agricole, offre un décor de bocage (plus ou moins relictuel) et d'habitat dispersé (contrairement à une grande partie du Nord-Pas-de-Calais).
Boulogne-sur-Mer est limitrophe des communes suivantes :
La commune de Saint-Martin-Boulogne, limitrophe à l'est, constitue un véritable prolongement de Boulogne-sur-Mer en accueillant, à proximité de la limite entre les deux communes, de nombreux établissements scolaires, culturels, médicaux, sportifs et de loisirs souvent considérés par la population locale comme étant à Boulogne plutôt qu'à Saint-Martin. La fusion des deux communes a d'ailleurs fait l'objet de discussions à plusieurs reprises[13],[14].
Réseau routier
L'automobile reste le moyen de transport individuel privilégié par les Boulonnais, le vélo n'étant que peu utilisé, pour partie en raison du relief de la ville et pour partie par insuffisance d'aménagements adaptés[15]. L'agglomération connaît aux heures de pointe des phénomènes de circulation difficile. Le , la ville et l'association Rivages Propres essaient d'inverser la tendance avec le Cycleco, service de vélos en libre-service qui propose 34 vélos (dont 8 électriques) à louer[16].
Boulogne-sur-Mer est reliée à l'autoroute A16, qui lie la région parisienne à la frontière avec la Belgique via Beauvais, Amiens, Abbeville, Calais et Dunkerque. Plusieurs sorties de l'A16 desservent Boulogne-sur-Mer : la sortie no 29 dessert Boulogne-Sud et le port, les sorties no 30 et no 31 desservent Boulogne-Est et la sortie no 32 dessert Boulogne-Nord et permet de rejoindre la plage.
La ville est également sur le trajet de plusieurs routes départementales et nationales, dont la route nationale 42, voie express permettant de rejoindre rapidement Saint-Omer et l'autoroute A26 (qui part vers Reims et Troyes).
Le tableau suivant présente les grands liens routiers autour de Boulogne-sur-Mer et les distances vers les grandes villes proches.
Ville | Distance à vol d'oiseau | Voie routière | Distance automobile | Temps de parcours automobile |
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Calais | 30 km[6] | A16 | 35 km | 30 minutes |
Dunkerque | 65 km[17] | A16 | 75 km | 50 minutes |
Abbeville | 70 km[18] | A16 | 80 km | 50 minutes |
Arras | 95 km[19] | RN42 - A26 | 115 km | 1 h 15 |
Lille | 100 km[7] | A16 - A25 RN42 | 140 km 115 km | 1 h 25 1 h 30 |
Amiens | 105 km[20] | A16 | 125 km | 1 h 15 |
Bruges | 125 km[21] | A16 - A18 | 145 km | 1 h 30 |
Rouen | 150 km[22] | A16 - A28 | 180 km | 1 h 40 |
Londres | 150 km[21] | A16 - Tunnel - M20 | 200 km | |
Saint-Quentin | 155 km[23] | RN42 - A26 | 180 km | 1 h 45 |
Bruxelles | 195 km[21] | A16 - A18 - A10 | 230 km | 2 h 10 |
Paris | 215 km[8] | A16 | 260 km | 2 h 35 |
Reims | 240 km[24] | RN42 - A26 | 275 km | 2 h 30 |
Transports en commun
Les lignes de bus du réseau Marinéo (anciennement TCRB) assurent les déplacements dans l'agglomération et vers les autres communes du Boulonnais. La ville est également desservie par les bus du réseau Oscar (département du Pas-de-Calais). Elle dispose d'une gare routière, historiquement située place de France dans le centre-ville, et déplacée à 200 m de là, boulevard Daunou, en 2017.
Liée à plusieurs grandes villes d'Europe grâce à la société Megabus entre 2012 et 2015[25], la ville est desservie depuis le par la ligne Dunkerque-Paris de FlixBus[26].
Durant la période estivale, un petit train routier touristique relie la plage à la ville fortifiée, en passant par le centre-ville.
Réseau ferroviaire
La gare de Boulogne-Ville, située dans le sud de la commune, est la gare principale de Boulogne. Elle permet de rejoindre Paris, Lille, Amiens ou encore Calais-Fréthun (qui assure les liaisons vers Londres) mais également des localités proches en TER Hauts-de-France.
La gare de Boulogne-Tintelleries, située dans le centre-ville, est desservie par des TER entre Boulogne-Ville et Calais.
Boulogne abritait deux autres gares ferroviaires, les gares de Boulogne-Maritime et de Boulogne-Aéroglisseurs, fermées dans les années 1990.
Transport maritime
Jusqu'à la fin du XXe siècle, le port de Boulogne-sur-Mer était bien développé pour le transport de passagers vers l'Angleterre et proposait de nombreuses traversées de la Manche en ferry vers Douvres et Folkestone. La construction du tunnel sous la Manche et la croissance du port de Calais ont entraîné la baisse du trafic du port de Boulogne et la fermeture progressive des lignes orchestrées par les différents opérateurs transmanche, qui ont préféré consacrer leurs efforts sur la ligne Calais-Douvres[27], jusqu'au départ de la dernière compagnie en 2010[28].
Le trafic fluvial reste néanmoins dense, avec des bateaux de pêche et de loisir, et ceux des douanes maritimes.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche est l'aéroport du Touquet-Côte d'Opale, à environ 20 km. Les aéroports plus importants de la région sont ceux de Lille-Lesquin (à 130 km) et de Beauvais (à 180 km). Il existe également un aérodrome situé au Portel, dans la banlieue sud de Boulogne-sur-Mer.
Autres voies de communication
La ville est le point de départ ou d'arrivée de deux routes cyclables européennes majeures : la LF1[29] jusqu'au Helder aux Pays-Bas, et l'Euroroute R1[30], commune avec la route précédente jusqu'à La Haye, et qui bifurque ensuite à l'est pour rejoindre l'Allemagne, la Pologne et les pays baltes jusqu'à Saint-Pétersbourg. L'EuroVelo 4 qui relie la Bretagne à l'Ukraine, passe également par Boulogne.
Hydrographie
La ville est bordée à l'ouest par la Manche. La commune ne dispose que d'une seule plage située dans le nord-ouest, le reste du bord de mer étant occupé par les installations portuaires. Longtemps classée parmi les moins propres de la région[31] (notamment à cause de sa localisation, à côté du port et de la Liane, récupérant ainsi toutes les sources potentielles de pollution de la ville, du port et de la pluie[32]), la qualité des eaux de baignade affiche depuis 2020 une « bonne qualité »[33] selon l'Agence Régionale de la Santé[34] et l'Agence de l'eau. Les investissements réalisés dans les années 2010, symbolisés par la création d'un bassin de rétention de 13 000 m3 place de France, semblent porter leurs fruits.
Boulogne-sur-Mer est traversée par la Liane, fleuve côtier de 36,7 km de long, qui se jette dans la Manche à Boulogne. Son embouchure a favorisé les installations portuaires. La Liane est canalisée et artificialisée à l'approche de l'estuaire. La digue Carnot protège le port.
Géologie
La superficie de la commune est de 842 hectares.
Le territoire se situe géologiquement au cœur de la boutonnière du Boulonnais, qui se prolonge sous l'eau jusque dans le Kent, au-delà des côtes anglaises voisines. Les terrains sont du Jurassique supérieur (Tithonien). Boulogne-sur-Mer est connue en paléontologie pour ses étoiles de mer : Astropecten lorioli.
La plage est sableuse, mais la ville s'inscrit en limite sud d'une façade rocheuse (pointe de la Crèche).
Topographie
Dans cette région plutôt plate, les reliefs sont assez variables à Boulogne-sur-Mer, avec de nombreuses pentes dans la ville, dont certaines avoisinent ou dépassent les 10 %. L'altitude varie de 0 mètre dans le nord-ouest (au niveau de la plage) à 110 mètres au niveau de la pointe Est de la ville (centre hospitalier) vers le mont Lambert. Le quartier du Chemin Vert se situe sur une colline à 70-80 mètres d'altitude. La vieille ville est sur une autre colline, à environ 60 mètres d'altitude[35], ce qui lui vaut le surnom de Haute ville, en opposition à la Basse ville qui comprend le centre-ville et les quartiers près du port et de la plage.
Risque sismique
Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[36], comme dans la majorité du Pas-de-Calais. Une faille sismogène existe néanmoins en Belgique, parallèle à la frontière franco-belge. Dans l'Histoire, plusieurs tremblements de terre importants semblent avoir eu un épicentre dans le pas de Calais, entre la France et l'Angleterre. Parmi eux, le tremblement de terre du 6 avril 1580 a touché Boulogne-sur-Mer et Calais ainsi qu'un petit tsunami qui aurait mis en difficulté des navires en mer, mais dans cette région qui a subi de nombreuses guerres, il reste peu de témoignages précis de cette époque. Plus récemment, le , un petit tsunami a également touché le port de Boulogne-sur-Mer[37], évalué de degré 3 par le BRGM[38], c'est-à-dire d'une intensité assez forte, pouvant causer des inondations des côtes en pente douce, l'endommagement de constructions légères près des côtes ou encore l'inversion des cours d'eau dans les estuaires jusqu'à une certaine distance en amont.
Climat
La ville côtière est sous un climat océanique marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés frais. Les jours de gelée et de neige sont peu nombreux : il se peut qu'il ne neige pas plusieurs années de suite et il se peut que les températures ne descendent pas dans le négatif certains hivers. Boulogne-sur-Mer connaît néanmoins d'importantes périodes d'enneigement comme durant l'hiver 2012-2013[39] et d'importantes canicules estivales comme en 2003.
Le temps est variable à cause des vents, très fréquents et parfois violents, qui influencent le climat en fonction de leur direction. Les vents dominants venant du sud-ouest et de l'ouest (façade maritime) apportent un air relativement pur et poussent les nuages vers l'arrière-littoral, ce qui permet notamment à Boulogne d'être l'une des villes plus ensoleillées du nord de la France avec plus de 1 650 heures de soleil par an[40]. Il existe également des vents froids en provenance du nord ou de l'est. Les précipitations se répartissent tout au long de l'année, avec un maximum en automne et en hiver.
Le changement climatique est visible, les jours de pluie ont doublé entre 1955 et 2016[41], mais le risque de submersion marine est moindre par rapport à Calais et Dunkerque de par l'altitude.
La ville dispose depuis 1947 une station météorologique située à 73 m d'altitude sur une falaise du quartier Saint-Pierre. Face à la mer, les résultats enregistrés par cette station sont donc directement impactés par cette influence océanique.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,9 | 2,7 | 4,6 | 6,3 | 9,5 | 12,1 | 14,4 | 14,9 | 13 | 10 | 6,3 | 3,5 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 4,8 | 7 | 9,2 | 12,4 | 14,9 | 17,2 | 17,7 | 15,6 | 12,4 | 8,4 | 5,5 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,8 | 6,9 | 9,3 | 12 | 15,4 | 17,7 | 20,1 | 20,5 | 18,3 | 14,8 | 10,5 | 7,5 | 13,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 12.1987 |
−13,6 01.1956 |
−7,8 07.1971 |
−2 14.1966 |
1,6 07.1997 |
4 02.1962 |
8 04.1965 |
9 31.1956 |
5,8 22.1979 |
−1 29.1947 |
−5,6 30.1978 |
−9,6 29.1996 |
−13,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15 15.1975 |
18,9 26.2019 |
22,7 30.2017 |
26 16.1949 |
31,2 27.2005 |
33,3 29.2019 |
37,9 31.2020 |
34,8 11.2003 |
31,5 13.2016 |
27,2 01.1985 |
19,1 01.2015 |
17,2 10.1978 |
37,9 2020 |
Précipitations (mm) | 67,9 | 46,7 | 53,3 | 51,4 | 55,8 | 50,7 | 53,5 | 50,9 | 68,8 | 94,5 | 97 | 87,4 | 777,9 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 13 | 9,5 | 10,3 | 9,4 | 9,3 | 8,5 | 8,3 | 7,9 | 10,2 | 12,7 | 13,3 | 12,9 | 125,3 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 4,7 | 3 | 3,8 | 3,5 | 3,8 | 3,6 | 3,8 | 3,2 | 4,4 | 6 | 6,8 | 6,2 | 52,7 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1,5 | 1,1 | 1,3 | 1,3 | 1,4 | 1,3 | 1,5 | 1,5 | 2,2 | 3,2 | 3,1 | 3 | 22,3 |
Nombre de jours avec neige | 2,3 | 3,5 | 1,3 | 0,7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,5 | 2,1 | 10,5 |
Nombre de jours avec grêle | 0,9 | 0,7 | 0,7 | 0,6 | 0,3 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 0,6 | 0,9 | 1 | 5,8 |
Nombre de jours d'orage | 0,6 | 0,5 | 0,4 | 0,6 | 2 | 1,7 | 2,5 | 2 | 1,6 | 2 | 1,5 | 0,7 | 16 |
Nombre de jours avec brouillard | 3,5 | 3,7 | 5,5 | 4 | 3,9 | 3,8 | 3,6 | 2,6 | 1,6 | 1,5 | 2 | 4 | 39,8 |
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Boulogne-sur-Mer | 1 684 | 778 | 10 | 16 | 40 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Urbanisme
Typologie
Boulogne-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[42],[43],[44]. Elle appartient à l'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[45] et 84 811 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[46],[47].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[48],[49].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[50]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[51],[52].
Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Boulonnais est approuvé en septembre 2013[53]. Un plan local d'urbanisme (PLU) intercommunal, intégrant un programme local de l'habitat (PLH), a également été présenté en 2015, dont la version corrigée a été adoptée en 2016[54].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (69,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,6 %), prairies (8,2 %), eaux maritimes (3,2 %), terres arables (1,5 %), zones humides côtières (1,3 %)[55].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[56].
Morphologie urbaine
La ville se divise en neuf quartiers, tous différents par leur histoire, par le niveau social de leurs habitants, par la nature et l'architecture de leurs bâtiments, etc.
L'architecture de Boulogne-sur-Mer se caractérise par son important contraste selon les quartiers entre les bâtiments typiques en pierre et en marbre du Boulonnais (qui se distinguent des bâtiments à briques rouges typiques du Nord de la France) juxtaposés aux bâtiments modernes (dont la construction est notamment due aux dégâts causés par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale)[57].
Centre-ville
C'est le quartier central de Boulogne. Il s'agit d'un quartier qui regroupe un grand nombre de bâtiments historiques et administratifs ainsi que de nombreux logements, commerces, banques, églises, équipements culturels et de loisirs, rues piétonnes et places.
Vieille ville
Le Vieux Boulogne est un lieu chargé d'histoire où se trouvent la basilique Notre-Dame, le château-musée, le beffroi, le palais impérial mais également l'hôtel de ville et le palais de justice. Paradoxalement, ce quartier important est le plus petit et le moins peuplé de la ville.
Il conserve encore de nombreuses rues pavées et d'anciens bâtiments occupés aujourd'hui par une population relativement aisée. La vieille ville est entourée de remparts, érigés au XIIIe siècle, très appréciés par les promeneurs[58].
Gambetta-Sainte-Beuve
Le quartier Gambetta-Sainte-Beuve se situe au nord-ouest, sur le bord de mer. Il se compose des rues proches de la plage et de la rive Est du port. Quartier touristique, surtout l'été, on y trouve peu de commerces mais de nombreux restaurants et cafés.
L'axe majeur du quartier, constitué par le boulevard Gambetta et le boulevard Sainte-Beuve (qui ont donné leurs noms au quartier), longe la mer et les quais du port sur 3 km. Le boulevard Sainte-Beuve est considéré comme l'une des avenues les plus « chics » de la ville[59].
Le quartier abrite la chambre de commerce et d'industrie et le centre Nausicaá.
Capécure
Capécure se situe dans le sud-ouest de la ville, entre les zones industrielles d'Outreau au sud et le port de Boulogne au nord.
Il est divisé depuis les années 1950 en deux secteurs : la zone industrielle et économique (très peu habitée, qui abrite de nombreuses entreprises, en particulier dans la filière halieutique, qui font de Capécure le premier transformateur européen des produits de la mer[60]) et le secteur de Damrémont (petit quartier situé sur les rives de la Liane, à vocation résidentielle et sportive, qui abrite le palais des sports Damrémont, principal complexe sportif de la ville, et les clubs d'aviron et de canoë).
Quartier dynamique jusqu'à sa destruction lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune souhaite lui redonner vie en y construisant des logements et des équipements de loisirs[61]. Un casino y est notamment construit en 2008, en remplacement de celui qui se trouvait jadis à l'emplacement actuel de Nausicaá.
Le Dernier Sou
Le Dernier Sou est situé dans l'Est de Boulogne. Quartier principalement résidentiel, il est très dynamique en période scolaire de par la présence de nombreux établissements (écoles, collèges, lycées) au sein et à proximité du quartier. On y trouve beaucoup de commerces de proximité et de petits restaurants.
Le Chemin Vert
Né dans les années 1950 dans le nord de la commune, notamment pour accueillir les habitants des quartiers détruits pendant la Seconde Guerre mondiale[62], le Chemin Vert est aujourd'hui un quartier défavorisé de Boulogne, classé zone urbaine sensible[63]. Depuis 2004, différents projets d'aménagement urbain visent à rénover les bâtiments du quartier pour changer son visage et améliorer sa réputation[64]. Le quartier est connu pour avoir vu naître et grandir le footballeur Franck Ribéry.
Saint-Pierre
Perché sur une falaise dominant la mer, cet ancien quartier de marins et de pêcheurs abritait près d'un tiers de la population au début du siècle dernier[65]. Il a dû être reconstruit après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, il se compose de ruelles avec des maisons mitoyennes et abrite le calvaire des marins et le sémaphore de Boulogne.
Beaurepaire
Quartier populaire situé au nord-est de la ville, il est, en majorité, composé de maisons mitoyennes et de logements collectifs.
Bréquerecque
Le quartier Bréquerecque est le quartier sud de la ville. Quartier assez dynamique, on y trouve de nombreux logements et commerces ainsi que le centre hospitalier et la gare de Boulogne-Ville. C'est le quartier le plus peuplé et le plus étendu de la ville.
- La rue Thiers, dans le centre-ville.
- La place Dalton, dans le centre-ville.
- La rue de Lille, dans la vieille ville.
- Le boulevard Beaucerf, dans le quartier Bréquerecque.
- La place d'Argentine, dans le quartier du Chemin Vert.
- Promenade le long de la plage.
Logement
En 2014, le nombre total de logements dans la commune est de 22 873[66]. Parmi ces logements, 87,1 % sont des résidences principales, 1,4 % sont des résidences secondaires et 11,5 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour 27,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 72,1 % des appartements[67].
Projets d'aménagement
Les principaux projets d'aménagement terminés ou en cours de réalisation sont les suivants
- depuis 2004 : rénovation urbaine du quartier du Chemin Vert (250 millions € sur environ 20 ans dans le cadre du programme de l'ANRU) ;
- dans les années 2010 : projet « Axe Liane »[61] : importants travaux le long du fleuve (aménagement des berges, création d'un écoquartier pour remplacer les friches industrielles derrière la gare principale, construction d'un nouveau stade nautique destiné au canoë et à l'aviron, construction de nouveaux logements, commerces et établissements, etc). L'Axe Liane englobe également les projets cités ci-après. Aujourd'hui, certains éléments de ce projet ont du mal à voir le jour, faute d'investisseurs[68] ;
- 2015-2018 : projet « Terrasses de la Falaise » (40 millions €) : construction sur un terrain à très fort dénivelé entre les quartiers Gambetta-Sainte-Beuve et Saint-Pierre de 176 logements, de quelques commerces et d'un parking de plus de 1 000 places destiné à mieux desservir le port, la plage et Nausicaá[69] ;
- 2015-2018 : projet « Nausicaá IV » (100 millions €) : extension du centre national de la mer, qui devrait devenir « le plus grand aquarium d'Europe »[70] ;
- 2016-2019 : aménagement du port de Boulogne et du quartier Capécure (investissement de 33 millions €) : modernisation de la gare de marée et des installations portuaires, aménagement de l'ancienne gare maritime, réfection de la voirie, agrandissement du port de plaisance et construction d'une marina, etc[71].
La ville était candidate en 2003 à l'implantation d’une antenne du musée du Louvre, mais le gouvernement a préféré la construire à Lens afin de « tenter d'apporter un attrait touristique à une agglomération en grave crise économique »[72].
Toponymie
Origine du nom
À l'époque romaine, la ville et le port ont d'abord été nommés Gesoriacum sous l'empereur Claude, puis « Bononia » ou « Bolonia » par dissimilation à partir du IIIe siècle, probablement dérivé du gaulois bona (= fondation, ville), racine également à l'origine de la ville italienne de Bologne[73]. Selon toute vraisemblance, Boulogne peut être identifiée à « Portus Itius », le port nommé par Jules César dans sa conquête des Gaules[74] ; cette hypothèse a été développée, entre autres, par Camille Jullian[75]. Pendant la Révolution française, la ville fut appelée Port-de-l'Union[76].
Son nom flamand, Bonen[77], reflète[Selon qui ?] l'ancien nom Bononia.
Noms dérivés de celui de Boulogne
Boulogne-sur-Mer a donné son nom à la région naturelle du Boulonnais, qui regroupe plusieurs communes proches de Boulogne-sur-Mer. Les habitants de la ville et de cette région sont aujourd'hui appelés les Boulonnais.
Boulogne-Billancourt, ville de région parisienne, doit son nom à Boulogne-sur-Mer. En effet, Boulogne-la-Petite, créée en 1330 pour proposer des pèlerinages mariaux plus près de Paris que ceux très populaires du Boulonnais, est devenue en 1790 Boulogne-sur-Seine, puis en 1926 Boulogne-Billancourt.
Boulogne-sur-Mer est souvent appelée simplement Boulogne par la population locale et sur certains panneaux signalétiques. Le nom défini par le code officiel géographique, Boulogne-sur-Mer, est surtout utilisé de façon administrative ainsi qu'à l'échelle nationale pour la distinguer de Boulogne-Billancourt.
Une ville d'Argentine de la banlieue nord de Buenos Aires porte le nom de Boulogne Sur Mer, ainsi qu'une rue du quartier de Balvanera de Buenos Aires[78], en hommage à la ville française où mourut en exil, en 1850, le général José de San Martín, héros de l'indépendance argentine.
Histoire
Premières occupations humaines et Antiquité
Après une probable occupation préhistorique, le site est habité par les Morins, peuple celte.
Boulogne est dès l'Antiquité l'une des villes les plus importantes du nord de la Gaule. Elle est desservie par d'importantes voies de communication, comme la via Agrippa de l'Océan vers Rome (passant par l'actuelle région parisienne et Lyon, alors capitale de la Gaule).
Le site de l'actuelle ville de Boulogne serait celui qui a été choisi par Jules César, en 55 av. J.-C.[79], pour préparer sa flotte à envahir la Bretagne (actuelle Grande-Bretagne), expédition décrite dans la Guerre des Gaules[80]. César aurait pu installer son camp à l'emplacement actuel de la vieille ville. Des vestiges pouvant être ceux d'un quartier général romain y ont été identifiés par des archéologues en 1980.
Certains historiens pensent que l'actuelle basse-ville a pu être Portus Itius, le port cité par Jules César comme lieu d'embarquement de son armée sur les galères lancées vers les côtes du Kent pour tenter de conquérir l'Angleterre. Une autre hypothèse est que ce point d'embarquement des troupes romaines pourrait être une plage aujourd'hui ensablée située à douze miles au nord de Boulogne, sur le site actuel de Wissant (identifiée dans la chanson de Roland sous son nom saxon Wit-sand « sable blanc »). Les modifications importantes du littoral dans ce secteur (remblaiement) ont recouvert les sites portuaires de l'époque.
C'est à Boulogne que les Romains, sous l'ordre même de Caligula selon Suétone (Vie de Caligula, chap. XLVI), construisent vers 39 une tour « d'une hauteur prodigieuse... à l'instar du Pharos » en vue d'une campagne contre les Celtes du pays de Galles, les Silures. Cette construction témoigne de l'importance que les Romains attachaient à ce site portuaire. Boulogne resta célèbre jusqu'au Moyen Âge pour ce phare romain, la tour d'Ordre, placé sur la haute falaise près de la plage, qui consistait en une tour de maçonnerie avec des étages se rétrécissant et au sommet de laquelle brûlait un feu.
En 43, la flotte militaire de l'empereur Claude, la Classis Britannica, dont les casernements sont installés au nord de la ville fortifiée (à l'emplacement actuel du parking de l'Enclos de l’Évêché)[81], conquiert définitivement et entièrement l'ile de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne).
Boulogne est d'abord nommée en latin Gesoriacum sous l'empereur Claude, puis Bononia ou Bolonia (nom d'origine celtique) vers le IIIe siècle ; l'étymologie de ce nom fait l'objet d'une hypothèse[82].
À la fin du IIIe siècle, le préfet Carausius, d'origine ménapienne, commandant de la flotte de Gesoriacum s'allie aux Francs, fait sécession de l'empire et prend le contrôle de la Bretagne et du Nord de la Gaule. Le nouveau tétrarque, Constance Chlore, ne parvient à reprendre la ville de Gesoriacum qu'après bien des difficultés en 294, et il lui faudra encore deux ans pour éliminer de Gaule le reste des troupes révoltées et préparer une invasion de la Bretagne. Sa flotte part de Gesoriacum en 296 divisée en deux groupes, l'un dirigé par Constance en personne, l'autre par son préfet du prétoire, Julius Asclepiodotus. Un brouillard épais contraint la flotte de Constance Chlore à revenir en Gaule, mais permet à la flotte d'Asclepiodotus de débarquer sans être repéré et de reconquérir la Bretagne.
Au Ve ou VIe siècle, Zosime les mentionne comme germaniques[83], ce qui indiquerait un apport local de populations franques, de parler germanique, installés soit comme fédérés entre 250 et 350 par les Romains, soit au moment des grandes invasions du Ve siècle.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Boulogne est le siège du comté de Boulogne. Un de ses comtes, Eustache II as grenons (« aux belles moustaches »), envahit l'Angleterre avec Guillaume le Conquérant. Il est le mari de sainte Ide et le père de Godefroy de Bouillon. Un autre, Étienne de Blois, est roi d'Angleterre au XIIe siècle. Alphonse de Portugal, mari de la comtesse de Boulogne Matilde II, est roi de Portugal. Baudouin de Boulogne, comte de Boulogne, frère de Godefroy de Bouillon, est le premier roi chrétien de Jérusalem.
Le , Isabelle de France, fille de Philippe le Bel, épouse le roi Édouard II d'Angleterre dans l'église abbatiale située en haute ville.
Au XIVe siècle, des architectes originaires de Boulogne s'illustrent en Allemagne : Henri Arter, né à Boulogne en 1321, a été maître des œuvres de sa ville natale en 1350. Mort en 1381, on lui attribue les plans de la cathédrale d'Ulm. Il aurait également travaillé à la cathédrale de Prague avec Pierre Arter, probablement son fils. Pierre Arter aurait succédé à Mathieu d'Arras ou à son successeur comme maître d'œuvre de la dite cathédrale qu'il termina en 1386, de même que le château de Karlstein également commencé par Mathieu d'Arras[84].
En 1477, le roi Louis XI échange le comté de Boulogne et la jugerie de Lauraguais[85],[86].
Époque moderne
Boulogne est attaquée à trois reprises par les Anglais depuis l'enclave de Calais pendant la première moitié du XVIe siècle. Le 26 juillet 1544, la Tour d'Ordre romaine est détruite. Boulogne tombe en septembre 1544 et est presque aussitôt ré-assiégée en octobre par les troupes du dauphin de France (futur Henri II) dont l'avant-garde est commandée par Blaise de Monluc. Mais l'indiscipline des mercenaires ruine l'assaut. Le traité d'Ardres (juin 1546) prévoit la restitution de la ville à la France, mais reste sans effet. Il faut attendre le siège mené par Henri II (en 1549 et 1550) et le traité d'Outreau, signé le (rachat de 400 000 écus d'or), pour que la ville redevienne française. Ronsard y fait allusion dans son Hymne d'Henri II :
- « Et sans en faire bruit, par merveilleux effortz,
- Tu avois ja conquis de Boulongne les forts,
- Et par armes contraint cette arrogance Angloise
- A te vendre Boulongne et la faire Françoise. »
- (v. 1581-1584)
En 1662, alors que Louis XIV vient d'acheter au roi d'Angleterre la place forte de Dunkerque, enlevée quatre ans plus tôt aux Espagnols par la coalition franco-britannique, les Boulonnais, bourgeois et paysans, se révoltent contre le roi de France, en raison de la pression fiscale accrue et des réquisitions pour le financement des guerres incessantes.
La révolte des Lustucru est soutenue en sous-main par les agents du roi d'Espagne, avec qui la guerre reprend en 1667, et dont la frontière se trouve à une vingtaine de kilomètres de l'entrée de Boulogne. En effet, jusqu'à 1678 (paix de Nimègue), la frontière passe encore entre Longueville et Escœuilles. Le pouvoir central exerce alors une répression féroce sur la région : de nombreux habitants des campagnes sont massacrés. Trois mille survivants, qui n'ont pu s'enfuir de l'autre côté de la frontière, sont envoyés aux galères.
Au XVIIIe siècle, Boulogne est un port de pêche en décadence (hareng à l'automne et maquereau au printemps), qui voit la montée en puissance de la contrebande entre l'Angleterre et la France[87]. Cette fraude, appelée smogglage, concerne surtout des produits courants (thé, tissus) ou des alcools (eaux-de-vie, vins, genièvre), surtaxés en Angleterre. Encouragé par les autorités françaises, ce trafic atteint des sommets dans les années 1780, avec près de 6 millions de livres de rapport annuel, contre 500 000 livres pour toutes les pêches[88].
Durant ce siècle, les corsaires boulonnais sont très actifs, notamment pendant la guerre de Succession d'Espagne (1744-1748) et de Sept Ans. Ils font de nombreuses prises et annoncent les grands succès durant la Révolution française et l'Empire, emmenés par le fameux baron Bucaille (Jacques-Oudart Fourmentin).
Après guerre, la pêche industrielle se développe fortement, avec des chalutiers très présents en Atlantique du Nord-Est, jusqu'au nord et à l'ouest des îles britanniques[89].
Époque contemporaine
Le , vente à l'encan[90] de la cathédrale, du palais épiscopal et des dépendances pour la somme de 510 000 francs. Tout est démoli pierre à pierre par les adjudicateurs. Le , la première vaccination contre la variole en France est effectuée sur trois petites filles de la rue des Pipots : Mlles Beugny, Hédouin et Spitalier.
C'est autour de Boulogne que Napoléon Ier assemble entre 1803 et 1805 l'armée des côtes de l'Océan ou « Grande Armée » ; la deuxième distribution de la Légion d'honneur a lieu au camp de Boulogne, le .
Boulogne-sur-Mer bénéficie de grands travaux portuaires, comme l'aménagement d'un bassin circulaire sur la rive ouest dans le but d'accueillir la flotte qui devait assurer la maîtrise du détroit (on connaît cette structure sous le nom de bassin Napoléon) et la construction de deux ponts au-dessus de la Liane pour relier Capécure à Boulogne. Cet ensemble de structure passe pour être à l'origine de la prospérité de Boulogne au XIXe siècle. L'idée d'un débarquement en Angleterre fut abandonnée en août 1805, Napoléon préféra envoyer son Armée soutenir la campagne d'Allemagne (victoire de la bataille d'Austerlitz).
Puis le XIXe siècle est marqué par différents projets d'aménagement qui accompagnent la croissance de la ville et le développement du tourisme balnéaire :
- en 1825 est inauguré le Palais de Neptune[91], premier établissement marquant le début d'un essor rapide de la vogue des bains de mer ;
- la ligne de chemin de fer Paris - Amiens - Boulogne est achevée en 1848, (le maire Alexandre Adam joue un rôle central dans cette réalisation) et celle Boulogne - Calais (qui traverse le coteau de la haute-ville par les tunnels de la Hauteville et d'Odre) est mise en service en 1867 par la Compagnie des chemins de fer du Nord ;
- le 19 juin 1863, un casino municipal, à orientation très mondaine et pourvu d'équipements d'hydrothérapie en sous-sols, est inauguré ;
- un réseau de tramway fonctionne de 1881 à 1897, avec une ligne hippomobile à voie normale, puis, jusqu'en 1951, deux lignes de tramways électriques[92].
- Le tramway dans la Grand Rue (centre-ville).
- Le tramway de Boulogne à son terminus de Hardelot, avant 1914.
- Le tramway dans la rue Thiers (centre-ville).
- Un tramway sur le quai Gambetta.
- Le tramway dans le quartier du Dernier Sou.
L'Amphitrite (en), bateau britannique de 200 tonnes, fait naufrage le sur la côte de Boulogne-sur-Mer en transportant 108 condamnées à la déportation en Australie, 12 enfants et 13 hommes d'équipage (bilan : 133 morts, 3 survivants).
En 1894, Boulogne-sur-mer réunit 150 médecins au premier congrès international des bains de mer et d'hydrologie, autrement dit de thalassothérapie[93]. La ville fait figure de pionnière avec Dieppe et Trouville dans l'usage des bains de mer, pour améliorer la santé dans un premier temps[94].
Le port est dirigé à la fin du 19e siècle par Jean Sanson[95], ingénieur des Ponts et Chaussées qui fut aussi directeur du port de Calais. L'écluse "Sanson" porte encore son nom aujourd'hui[96].
Boulogne devient le premier port de pêche français et une station balnéaire très attractive, grâce notamment aux bains de mer, directement importés d'Angleterre. Jusqu'en 1885, Boulogne est la ville la plus peuplée du département et l'une des villes les plus peuplées de la région (deuxième derrière Lille jusqu'en 1850). On compte, en 1854, 5 000 Anglais (et jusqu'à 15 000 en été) sur plus de 30 000 habitants.
Début avril 1903, près de 800 émigrants embarquent à Boulogne-sur-Mer à destination des États-Unis[97].
En 1905 a lieu à Boulogne le premier congrès mondial d'espéranto, en présence de Louis-Lazare Zamenhof, l'initiateur de l'espéranto, avec 688 participants de 20 pays[98].
L'application du décret du 29 décembre 1905, prévoyant que soit établi un inventaire des biens des églises (Querelle des inventaires dans le cadre de la loi de séparation des Églises et de l'État) donne lieu à des affrontements à Boulogne : à la cathédrale, les fonctionnaires chargés de cette action le 22 janvier 1906 sont reçus à coups de pierres[99].
Le , le capitaine Ferber, pionnier de l'aviation, se tue lors d'un meeting aérien.
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville se trouve assez loin du front pour être épargnée mais les populations souffrent et en conservent des séquelles visibles sur le monument aux Morts. La ville sert de cantonnement des alliés, en particulier des Britanniques, mais aussi de zone de repos et de soins[100]. Demeure aussi un dépôt de munitions immergées en mer non loin du port. Pendant le conflit, des camps travailleurs chinois venus travailler en France (notamment du corps de travailleurs chinois britannique) sont installés autour de la ville[101]. C'est à Boulogne que les Américains, menés par John Pershing, débarquent en France dans la liesse populaire le , deux mois après leur entrée officielle en guerre. Tout au long de la guerre, sera installé à Boulogne un important hôpital militaire. Le cimetière de britannique situé le long du Cimetière de l'Est comporte plus de 5000 tombes de soldats du Commonwealth décédés dans cet hôpital.
En grande rivalité depuis toujours avec Calais, le 28 juin 1925, Boulogne-sur-Mer est déclarée premier port français pour le transport de passagers. Le cap des 600 000 voyageurs est espéré pour la fin de l'année[102].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est assiégée en mai 1940 par les Allemands pour empêcher le transit de soldats et de matériel entre la France et l'Angleterre.
Le 17 décembre 1940, les juifs de Boulogne-sur-Mer, juifs de familles de vieille souche française, et de Béthune sont internés dans un camp à Troyes[103].
Par la suite, les Boulonnais furent très actifs contre l'occupant allemand : dès septembre 1941, intervenaient les premiers sabotages par ce qui allait devenir le front national de la résistance de Boulogne, créé par Roger Thierry, Eugène Blamangin et Émile Popelier, qui regroupera jusqu'à quatre cents résistants encadrés par Firmin Blondeel et Louis Fourrier[104]. Les Allemands comme les Alliés épargnent la ville fortifiée et ses monuments, ainsi que les maisons bourgeoises de l'ancien rivage. Cela n'empêche pas la ville d'être violemment bombardée entre 1943 et 1944, en particulier les quartiers Capécure et Saint-Pierre qui sont presque entièrement rasés, ce qui explique l'architecture typique de l'après-guerre qui caractérise aujourd'hui ces quartiers.
Dans la nuit du 5 au , jour du débarquement, se tient au large de Boulogne l'opération de diversion Glimmer où les bombardiers britanniques Lancaster ont laissé tomber des paillettes suivant un motif progressif afin de créer l'illusion d'une grande flotte sur les écrans des radars côtiers allemands. Boulogne, tenue par une garnison de 10 000 Allemands commandée par Ferdinand Heim, est libérée entre le 17 et le au cours de l'opération Wellhit[105],[106] par des Canadiens qui ont surpris les Allemands en arrivant au cœur de la citadelle par un souterrain secret[107].
À la fin de la guerre, Boulogne est déclarée détruite à 85 %, il s'agit de l'une des villes de France qui a connu le plus de bombardements aériens[108]. De fin 1940 à 1944, les Boulonnais dormaient le plus souvent dans des caves[109]. Le réalisateur Alain Resnais évoque ce traumatisme dans son film Muriel ou le Temps d'un retour.
Début du XXIe siècle et déclin économique
Les dernières décennies sont marquées par le déclin de l'une des villes les plus dynamiques du pays jusque-là. La population, l'activité touristique et les revenus des habitants baissent, le taux de chômage et le taux de pauvreté augmentent et le port de Boulogne, poumon économique de la ville, souffre de la concurrence[110].
De nombreuses entreprises ferment. Celle qui a le plus marqué est celle des hauts fourneaux de la Comilog en 2003. Elle fabriquait du ferromanganèse et était l'un des sites de production les plus importants du monde[111]. Le site produisait de nombreux emplois directs et indirects pour les Boulonnais et près de 58 % de l'activité portuaire de Boulogne était directement liée à son activité[112]. Les causes de la fermeture sont multiples : hausse du prix de la matière première, concurrence internationale, baisse de la demande[113], problèmes écologiques (le port et la plage de Boulogne ont longtemps été classés parmi les plus pollués de France, à cause du mercure notamment), etc. La fermeture de la Comilog, annoncée comme une « catastrophe pour la ville » par le maire de Boulogne[113], a eu en effet d'importantes conséquences[114] : outre le licenciement des employés, le trafic du port de commerce est réduit de 60 %, ce qui fait passer le port de Boulogne à la vingtième place des ports de commerce français ; la communauté d'agglomération du Boulonnais est également privée de plusieurs millions d'euros de taxe professionnelle.
La forte baisse du trafic du port du commerce (causée par ces fermetures) et du trafic des voyageurs vers l'Angleterre (due à la concurrence face au port de Calais et à l'ouverture du tunnel sous la Manche) remettent en cause l'importance du port de Boulogne. Indirectement, l'arrêt progressif du transmanche prive Boulogne de nombreux emplois, d'une importante visibilité nationale et internationale et des nombreux touristes anglais qui passaient par le Boulonnais auparavant. Le port souffre également du déclin de la filière halieutique. L'avenir du port fait aujourd'hui l'objet de débats politiques. D'un côté, ceux qui veulent que le port se tourne exclusivement sur la pêche et la plaisance et d'autres préférant une diversification des activités. En 2007, la CCI de Boulogne, gestionnaire du port, soutenue par la région, semble avoir gain de cause. Un hub port destiné aux escales BGV et aux marchandises[115] remplacent la moitié des 40 ha de la friche Comilog, le reste est utilisé pour des entreprises halieutiques. Mais l'activité transmanche étant interrompue depuis 2010, le hub port, construit en 2009 pour 46 millions d'euros, n'a quasiment jamais été utilisé[116]. En 2014, Dominique Dupilet, président du conseil départemental du Pas-de-Calais, et Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne et secrétaire d'État, dénoncent la CCI Côte d'Opale comme responsable de l'abandon du port de Boulogne en privilégiant Calais pour tous ses projets[117],[118].
Parallèlement, de nombreux commerces en ville ferment, dont certains réputés et appréciés comme les Galeries Lafayette, le Furet du Nord et Chapitre (livres et multimédia)[119],[120]. Cette situation répandue en France relance le débat sur le stationnement, la piétonnisation du centre-ville[121], le coût des loyers pour les commerçants et l'impact des grands centres commerciaux en périphérie et du commerce en ligne sur les petits commerces en ville[122],[123]. Le taux de vacance commerciale reste néanmoins inférieur à la moyenne nationale[124]. L'arrêt du transmanche et la baisse du nombre d'activités en ville entraînent une importante baisse du tourisme. En 2013, 60 % des touristes qui viennent à Boulogne le font pour se rendre à Nausicaá[125].
D'après une étude de la DIRECCTE parue en avril 2015, le Boulonnais est l'une des zones de la région et du pays les plus en déclin depuis les années 1960. La croissance économique est l'une des plus faibles et devrait le rester jusque 2030 selon la DIRECCTE et l'INSEE. C'est également la seule zone au sein du Nord-Pas-de-Calais à ne pas avoir tiré profit de la reprise économique dans les années 2000. Depuis la crise de 2008, l’activité économique a encore reculé de 8,6 % (4,5 % au niveau régional)[126].
La situation économique de la ville est longuement abordée dans le film Chante ton bac d'abord sorti en 2014.
Politique et administration
Boulogne-sur-Mer est le siège de la communauté d'agglomération du Boulonnais et du regroupement de trois structures intercommunales appelé Pays Boulonnais.
Le territoire de la commune est divisé en plusieurs parties, chacune rattachée à un canton : d'abord en deux de 1868 à 1984, puis en trois jusqu'en 1991, puis en quatre jusqu'en 2014. Aujourd'hui, à la suite du redécoupage cantonal visant à réduire le nombre de cantons, la ville est divisé en deux :
- le nord de la ville (quartiers Gambetta, Saint-Pierre, Chemin-Vert, Beaurepaire et une partie du centre-ville et du Dernier-Sou) abritant 23 904 habitants en 2012 (soit 56 % de la population de la ville) appartient au canton de Boulogne-sur-Mer-1 ;
- le sud de la ville (quartiers Capécure, Bréquerecque, Vieille-ville et l'autre partie du centre-ville et du Dernier-Sou) abritant 18 881 habitants en 2012 (soit 44 % de la population de la ville) appartient au canton de Boulogne-sur-Mer-2.
Tendances politiques et résultats
Comme de nombreuses villes de la région, Boulogne-sur-Mer est une ville de gauche, privilégiant les candidats de gauche aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections régionales, législatives et cantonales.
Parmi les personnalités politiques importantes ayant exercé à Boulogne-sur-Mer peuvent être citées Guy Lengagne, maire de Boulogne de 1977 à 1989 et de 1996 à 2002 et ministre de la Mer de 1983 à 1986, Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne depuis 2002, député et ministre des Transports et de l'Économie maritime entre 2012 et 2014, et Jack Lang, plusieurs fois ministre et député à Boulogne-Nord (6e circonscription du Pas-de-Calais) de 2002 à 2012.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 80,99 % | Jacques Chirac | RPR | 19,01 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 70,59 % [127] |
2007 | 46,67 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 53,33 % | Ségolène Royal | PS | 78,28 % [128] |
2012 | 61,83 % | François Hollande | PS | 38,17 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 76,87 % [129] |
2017 | 55,02 % | Emmanuel Macron | EM | 44,98 % | Marine Le Pen | FN | 69,74 % [130] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 56,04 % | Guy Lengagne | DVG | 43,96 % | Jean-Pierre Pont | UMP | 56,84 % [131] |
2007 | 67,80 % | Frédéric Cuvillier | PS | 32,20 % | Annick Valla | UMP | 59,26 % [132] |
2012 | 57,43 % | Frédéric Cuvillier élu au premier tour |
PS | 18,55 % | Laurent Feutry | NC | 54,31 % [133] |
2017 | 59,75 % | Jean-Pierre Pont | LREM | 40,25 % | Antoine Golliot | FN | 39,98 % [134] |
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 37,15 % | Henri Weber | PS | 12,07 % | Carl Lang | FN | 36,47 % [135] |
2009 | 26,77 % | Gilles Pargneaux | PS | 16,42 % | Dominique Riquet | UMP | 33,64 % [136] |
2014 | 33,44 % | Marine Le Pen | FN | 18,77 % | Gilles Pargneaux | UG | 38,25 % [137] |
2019 | 32,78 % | Jordan Bardella | RN | 17,88 % | Nathalie Loiseau | LREM | 47,42 % [138] |
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 57,14 % | Daniel Percheron | PS | 25,09 % | Jean-Paul Delevoye | UMP | 58,10 % [139] |
2010 | 59,46 % | Daniel Percheron | PS | 20,63 % | Valérie Létard | MAJ | 43,55 % [140] |
2015 | 62,08 % | Xavier Bertrand | LR | 37,92 % | Marine Le Pen | FN | 56,54 % [141] |
2021 | % | % | % [142] | ||||
Élections cantonales | |||||||
Boulogne-sur-Mer est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Boulogne-sur-Mer-Nord-Est, Boulogne-sur-Mer-Nord-Ouest, Boulogne-sur-Mer-Sud et Le Portel. | |||||||
Élections départementales | |||||||
Boulogne-sur-Mer est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Boulogne-sur-Mer-1 et Boulogne-sur-Mer-2. | |||||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 47,72 % (51,04 %) | 52,28 % (48,96 %) | 62,76 % [149] | ||||
2000 | 71,56 % (73,21 %) | 28,44 % (26,79 %) | 27,37 % [150] | ||||
2005 | 35,48 % (45,33 %) | 64,52 % (54,67 %) | 63,55 % [151] |
Administration municipale
Le conseil municipal élu en 2014 est constitué des groupes suivants[réf. nécessaire]:
Groupe | Parti | Tête de liste | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|---|
J'aime Boulogne | PS | Frédéric Cuvillier | 34 | majorité | ||
Boulogne-sur-Mer Bleu-Marine | FN | Antoine Golliot | 6 | opposition | ||
Boulogne, c'est vous | LR | Philippe Rousseaux | 2 | opposition | ||
Nouvelle énergie pour Boulogne | Multipartisme | Richard Honvault | 1 | opposition |
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Boulogne-sur-Mer dispose d'un palais de justice datant de 1852 situé dans sa vieille ville. De style néoclassique, il présente une façade ordonnée, d'ordre dorique au premier niveau, ionique au second. Au fronton, la loi est appuyée sur la Justice, entourée de quatre autres allégories, figurant le Commerce, l'Industrie, l'Artisanat et les Arts. Les grandes niches du premier étage abritent des statues de Charlemagne et de Napoléon Ier[164].
Aujourd'hui, il fait office de tribunal de grande instance[165] et de tribunal pour enfants pour un territoire assez vaste, regroupant le Boulonnais mais aussi le Calaisis et le sud de la Côte d'Opale[166].
La ville abrite aussi le site judiciaire des Tintelleries, rue Faidherbe dans le centre-ville, qui joue le rôle de tribunal d'instance, de tribunal de commerce et de conseil de prud'hommes. Ce lieu se situe depuis 1957 sur le terrain d'un couvent et d'une église (l'église Saint-Alphonse de Liguori) détruits lors de la Seconde Guerre mondiale[167].
Boulogne-sur-Mer relève également de la cour d'appel de Douai, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[166].
Police et criminalité
Le taux de violence à Boulogne-sur-Mer est de 4,39 faits pour 1 000 habitants, ce qui est inférieur à la moyenne nationale, qui se monte à 5,93 faits pour 1 000 habitants[168]. Par ailleurs, d'après les statistiques de police de la commune, on estimait à environ 6 029 le nombre de crimes et de délits pour l'année 2013[réf. souhaitée].
En 2012, les quartiers de Beaurepaire et du Chemin Vert sont placés en zone de sécurité prioritaire par les ministères de l'Intérieur et de la Justice[169].
Politique environnementale
Comme beaucoup de grandes villes, Boulogne-sur-Mer a intégré les préoccupations environnementales dans ses réflexions. Outre la création d'un écoquartier prévu en remplacement des friches industrielles derrière la gare de Boulogne-Ville, de nombreux projets axés sur le « développement durable » sont en cours de développement : diminution de la consommation d'énergie dans les logements, développement des pistes cyclables et des transports en commun, développement de l'éclairage basse consommation, développement des espaces verts, mise en place de containers enterrés pour la collecte, etc[170].
La centrale nucléaire la plus proche est celle de Gravelines, située à environ 60 km de Boulogne[171]. Des éoliennes sont par ailleurs installées sur le port.
La CAB assure l’alimentation en eau potable et l'assainissement avec une station d'épuration à Boulogne d'une capacité de 200 000 équivalent-habitants[172]. Veolia assure l’entretien des équipements[172]. La CAB a également la compétence en matière de gestion des déchets. Les ordures sont transportées au centre de stockage de déchets ultimes de Dannes (équipé d’une récupération de biogaz) ou au centre de tri de Saint-Martin-Boulogne[173].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Deux-Ponts[174],[175] | Allemagne | depuis | ||
Folkestone[174],[176] | Royaume-Uni | depuis | ||
La Plata[174] | Argentine | depuis | ||
Safi[174] | Maroc | depuis |
En 1957, la rue de Boston a été rebaptisée rue de Folkestone pour rendre hommage à la ville jumelle (50° 43′ 38″ N, 1° 36′ 00″ E )[177].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[178],[Note 5]
En 2018, la commune comptait 40 664 habitants[Note 6], en diminution de 4,4 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Au dernier recensement de 2018, la commune est la 2e ville la plus peuplée du département, la 11e de la région Hauts-de-France et la 166e du pays.
La population de Boulogne-sur-Mer atteint son maximum dans la première moitié du XXe siècle (entre 50 000 et 55 000 habitants), puis est fortement touchée par la seconde Guerre mondiale et ne retrouva jamais sa population d'antan.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,5 % ; 15 à 29 ans = 24,4 % ; 30 à 44 ans = 20 % ; 45 à 59 ans = 18,9 % ; plus de 60 ans = 14,2 %) ;
- 54 % de femmes (0 à 14 ans = 17,8 % ; 15 à 29 ans = 23,4 % ; 30 à 44 ans = 18,2 % ; 45 à 59 ans = 18,3 % ; plus de 60 ans = 22,3 %).
Origine de la population
L'analyse des patronymes de la région, francisés au cours des siècles, montre que les Boulonnais sont essentiellement d'origine scandinave, flamande, picarde ou anglaise[réf. nécessaire].
En 2012, on compte 1 572 immigrés à Boulogne[182], soit 3,7 % de la population de la commune, ce qui est inférieur à la moyenne nationale (8,8 %).
Enseignement
Les établissements scolaires de Boulogne-sur-Mer dépendent de l'académie de Lille et les écoles primaires dépendent de l'inspection académique du Pas-de-Calais. Pour le calendrier des vacances scolaires, Boulogne est en zone B.
Enseignement primaire et secondaire
La ville est équipée de plusieurs écoles maternelles, primaires, ainsi que des collèges (Daunou, Langevin, Angellier, Haffreingue, Godefroy-de-Bouillon…).
Lycées
- Lycée public polyvalent Mariette :
- Situé dans le quartier Beaurepaire, le lycée est, avec un effectif de plus de 2 000 élèves, le plus grand de Boulogne et l'un des plus grands de la région. Il est équipé d'un internat.
- Formations proposées : 2e générale ; Premières et terminales ES, L, S (SVT), STMG et ST2S ; BTS Gestion et Commerce ; CPGE littéraires (hypokhâgne-khâgne) et scientifiques (MPSI-MP).
- Lycée public polyvalent Edouard-Branly :
- Il est situé dans le quartier Bréquerecque.
- Formations proposées : 2e générale et technologique ; Premières et terminales ES, S (SVT-SI), STL et STI ; de nombreux BTS (industrie, automatisme, énergie, bâtiment...).
- Lycée public polyvalent Giraux-Sannier :
- Le lycée est situé dans l'est de Boulogne, à la frontière entre le quartier de Bréquerecque et la commune de Saint-Martin-Boulogne.
- Formations proposées : 2e générale, 2e professionnelle Gestion Administration ; premières et terminales ES, S (SVT) et STG ; Enseignement supérieur Comptabilité et Gestion.
- Lycée privé général catholique Nazareth-Haffreingue :
- Situé dans le quartier du Dernier Sou, le lycée est né en 2008 de la fusion des lycées Haffreingue-Chanlaire et Nazareth. Il est régulièrement classé parmi les meilleurs lycées de la région[183],[184],[185].
- Formations proposées : 2e générale ; premières et terminales ES, L et S (SVT, et SI en partenariat avec le lycée Saint-Joseph).
- Lycée privé technique et professionnel Saint-Joseph :
- Le lycée est situé à la frontière entre le quartier du Dernier Sou et la commune de Saint-Martin-Boulogne. Il est connu pour sa réplique miniature des 24 Heures du Mans, organisée chaque année depuis 2003.
- Formations proposées : 2e générale et technologique ; Premières et terminales S (SI), STI, ST2S et STG ; Baccalauréat professionnel ; BTS (ATI, IRIS, CRSA…).
- Lycée public professionnel Jean-Charles-Cazin :
- Le lycée se situe dans le centre-ville. Il est l'un des plus anciens lycées professionnels (anciennement nommées « écoles pratiques ») de France[186].
- Formations proposées : 2e professionnelle ; CAP en commerce, vente, restauration, etc. ; Bac Pro commerce, vente, vêtements, accueil et accompagnement à la personne, etc.
- Lycée public professionnel maritime de Boulogne - Le Portel :
- Construit en 1959, le lycée se situe entre le quartier de Capécure et la commune du Portel.
- Formations proposées : CAP Matelot ; Baccalauréat professionnel Conduite et Gestion des Entreprises Maritimes, Électromécanicien Marine, Nautisme, Capitainerie, Mécanique, etc[187].
Universités
Les centres universitaires Saint-Louis, Le Musée (tous deux dans le centre de Boulogne) et Capécure (dans le quartier du même nom) accueillent une partie de l'université du Littoral Côte d'Opale (ULCO), 3 500 étudiants y sont inscrits[188]. L'université est répartie entre cette ville, Calais, Dunkerque et Saint-Omer pour un total de 11 000 étudiants.
Plusieurs formations sont proposées à Boulogne :
Des formations dans la filière halieutique et le monde marin sont proposées sur le site de Capécure, qui abrite aussi un institut universitaire de technologie (IUT).
Boulogne abrite plusieurs sites de recherche pour l'ULCO et des services pour les étudiants (logement, restauration, associations et manifestations étudiantes…).
Le Centre de formation aux métiers de la santé, situé à côté du centre hospitalier, propose une formation en soins infirmiers (IFSI), d'aide-soignants (IFAS) et en dentaire ainsi que l'enseignement, en partenariat avec l'université Lille-II, de la première année de médecine (suspendu pour la rentrée 2017, avant une possible reprise avec l'université d'Amiens[189]).
Université d'été
L'Université d'été de Boulogne-sur-Mer est une association avec pour but de faire découvrir à des étudiants étrangers la région de Boulogne-sur-Mer, sa culture et ses traditions, la mise en relation avec les habitants, l'accueil et l'animation.
Autres équipements
Un réseau de trois médiathèques est également ouvert au public.
Festivités
- Festival de la Côte d'Opale en juillet
- Festival Poulpaphone en octobre : électro, rock, rap, métal, reggae...
- Fête de la mer : rassemblement de navires et vieux gréements tous les deux ans, en juillet
- Camp de Boulogne : reconstitutions de batailles napoléoniennes en été
- Défilé de la Saint-Nicolas début décembre en centre-ville avec feux d'artifice sur le port.
- Nuit de la Promenade guidée (Ville fortifiée)
- Fête du hareng en automne
- La gainée, marathon culinaire sur le port de pêche (mai-juin)
- La route du Poisson, manifestation sportive d'attelage équestre en septembre
- L'Enduropale, course de motos organisé début février dans les dunes du Touquet. Chaque année, plus de 2 000 motos partent du quartier Bréquerecque à Boulogne en direction du Touquet[190].
- Festival BD de Boulogne-sur-Mer.
- La Cavalcade d'Été dans les rues du centre-ville, le 15 août.
- Prestations et parades des deux géants locaux, Batisse et Zabelle
- Spectacle « son et lumière » L'étonnante histoire de Boulogne-sur-Mer, avec 250 figurants et 700 costumes, qui raconte l'histoire de la ville de l'époque romaine à aujourd'hui.
- Festival Max de Zik contre la violence
- Intramurock
- La revue patoisante
- La Fête de la Musique dans les rues du centre-ville, le 21 juin
- La Fête du sport, sur les berges de la Liane, entre fin août et mi-septembre
- Les Guénels en décembre
- Nos Quartiers d'Été durant les vacances estivales, permettant aux personnes ne pouvant partir en vacances de profiter d'animations organisées par le tissu associatif boulonnais et gérées par l'association Développement Social Urbain (DSU)
Santé
Boulogne-sur-Mer dispose de deux établissements de santé, qui s'ajoutent aux différents cabinets médicaux de la ville :
Le centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer (CHB), aussi appelé centre hospitalier Duchenne du nom du docteur Guillaume Duchenne de Boulogne, est un établissement de santé public d'une capacité de 1 080 lits et places. Il rassemble 2 030 salariés et 180 médecins. Le CHB dispose d'un service d'accueil des urgences (43 229 passages par an), d'un SMUR, d'une UHCD et assure le secours médicalisé en mer[191]. Il s'agit du premier hôpital de la Côte d'Opale[192].
Ce centre hospitalier dispose également d'un plateau technique important, d'une unité de chirurgie ambulatoire, d'une unité de soins intensifs de cardiologie, d'une unité de soins intensifs de néonatalogie, d'un service de réanimation polyvalente, d'un centre de la mémoire, d'une unité neurovasculaire et permet la prise en charge de la douleur chronique rebelle et de l'obésité.
Le Centre médical chirurgical obstétrical Côte d'Opale (CMCO) de Saint-Martin-Boulogne, situé à 800 mètres de la frontière avec la ville de Boulogne, est un établissement hospitalier privé qui dispose de 246 lits et places d'hospitalisation répartis en chirurgie, médecine, gynécologie-obstétrique et cardiologie. Sur le site se trouvent également un laboratoire d'analyses médicales, les services de radiologie et de kinésithérapie ainsi que les cabinets de consultations privées des médecins[193].
Sports
La ville compte de nombreux équipements sportifs : des salles de sports, des courts de tennis, des stades[194], la piscine de Nausicaá, le complexe piscine-patinoire Hélicéa, les centres d'aviron et de canoë, etc. De nombreuses activités sont proposées sur la plage de Boulogne (voile, plongée, char à voile, kitesurf…)[195]. La ville bénéficie aussi d'équipements dans les communes environnantes : parcours de golf à Wimereux et Hardelot, centres équestres à La Capelle et Hardelot, complexes multi-sports à Saint-Martin et Outreau, etc.
Le club de football professionnel de Boulogne, l'Union sportive Boulogne Côte d'Opale (USBCO), est relégué en Ligue 2 en 2010 après avoir appartenu à l'élite du football français, puis en National (3e division) en 2012[196]. Le club dispute ses matchs à domicile au stade de la Libération (15 034 places), situé dans le quartier du Dernier Sou.
Scénario similaire pour l'équipe de basket-ball, le Stade olympique maritime boulonnais (SOMB), qui descend de la Pro A à la Pro B en 2015, puis en Nationale 1 en 2017[197]. Elle dispute ses matchs à domicile au palais des sports Damrémont (2 000 places), située sur la rive ouest de la Liane. Fait remarquable, l'ESSM, équipe basée dans la commune voisine du Portel, évolue également à haut niveau. Faute de salle homologuée par la fédération, les deux équipes disputaient d'ailleurs leurs matchs dans la même salle entre 2007 et 2015 avant l'ouverture du Chaudron.
Boulogne a aussi des équipes de « haut niveau » très reconnues en sports maritimes, en aviron et en canoë[198]. Ces clubs forment de nombreux champions de France et médaillés olympiques.
Comme d'autres villes du Pas-de-Calais, Boulogne-sur-Mer a fait office de base arrière pour les Jeux olympiques de Londres 2012 où de nombreuses délégations sportives françaises et étrangères sont venus pour peaufiner leur préparation avant les Jeux[199]. Un nouveau stade nautique a été inauguré pour l'occasion et est aujourd'hui utilisé par les sportifs de haut niveau du territoire[200].
Les reliefs du Boulonnais attirent les cyclistes. La ville accueille souvent les Quatre Jours de Dunkerque et a accueilli le Tour de France en 1949, 1994, 2001 et 2012[201] ainsi que les championnats de France de cyclisme sur route en 2005 et 2011.
Boulogne, sur son circuit spécifique, a organisé la Coupe des Voiturettes entre 1906 et 1924, ainsi que le Grand Prix automobile de Boulogne et la Coupe Georges Boillot sans discontinuer de 1921 à 1928.
Médias locaux
L'émetteur situé au sommet du mont Lambert permet la réception de la télévision et de la radio.
Apparue en 2017, BFM Grand Littoral (anciennement Grand Littoral TV) est la seule chaîne de télévision locale disponible sur la TNT (auparavant, Opal'TV s'est arrêté en 2014, et la chaîne régionale Wéo ne couvre pas le territoire). Boulogne reçoit l'une des 24 antennes régionales de France 3, France 3 Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu'une édition locale France 3 Côte d'Opale.
Sur le plan radiophonique, la ville est couverte par de nombreuses stations locales comme Radio 6 (92,0 MHz), Transat FM (98,5 MHz), Delta FM (100,7 MHz), Contact (90,4 MHz), La radio de la mer (105,0 MHz), mais aussi des déclinaisons régionales d'acteurs nationaux comme Virgin Radio Côte d'Opale (91,5 MHz) ou NRJ Nord Littoral (102,2 MHz). En 2014, Europe 1, RFM et Fun Radio sont les radios les plus écoutées par les Boulonnais[202].
Concernant la presse écrite, l'hebdomadaire La Semaine dans le Boulonnais est le principal journal du Boulonnais. Le quotidien La Voix du Nord est également présent avec une édition spéciale Boulogne-sur-Mer. Le mensuel Touz'azimuts est consacré aux événements et aux loisirs dans le Boulonnais. Il y a également des publications internes, comme « Boulogne-sur-Mer le Mag » (ou « BMag ») par la mairie et « Agglorama » par la communauté d'agglomération.
Cultes
Catholique
La fonction religieuse ancienne de la ville relève du fait qu'elle était le siège d'un ancien évêché (d'où la présence d'une cathédrale), tête du diocèse de Boulogne-sur-Mer ayant existé entre 1566 et 1801 (année pendant laquelle il est dissous pour être intégré en totalité au diocèse d'Arras). Le diocèse de Boulogne correspondait a un territoire s'étendant jusqu'à Étaples, Montreuil, Hesdin, Saint-Pol-sur-Ternoise et Calais.
L'histoire religieuse de Boulogne est aussi marquée par sainte Ide, mère de Godefroy de Bouillon, qui fut nommée patronne de Boulogne et de son comté par le roi Louis XI en avril 1478.
De plus, un pèlerinage à la Vierge de Boulogne existe depuis le Moyen Âge. Par le passé, ce pèlerinage était très connu dans les autres régions de France. À tel point que les habitants de l'Île-de-France, afin de pouvoir lui rendre hommage, créèrent un pèlerinage secondaire dans la forêt du Rouvre (dont un vestige est le Bois de Boulogne) qui allait favoriser la fondation de « Boulogne-la-Petite » appelée de nos jours Boulogne-Billancourt. Dans les années 1930, cette dévotion fut ranimée par le transport d'une statue placée dans une remorque automobile à laquelle on fit faire le tour de la France.
Les lieux suivants se trouvent donc sur le doyenné du Boulonnais, lui-même faisant partie du diocèse d'Arras :
- Basilique Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception, Parvis Notre-Dame (ancienne cathédrale) ;
- Église Saint-François-de-Sales, rue de Bréquerecque ;
- Église Saint-Louis, rue Félix-Adam ;
- Église Saint-Michel, place Saint-Michel ;
- Église Saint-Nicolas, place Dalton ;
- Église Saint-Patrick, rue du Chemin-Vert ;
- Église Saint-Pierre, rue du Camp-de-Droite ;
- Église Saint-Vincent-de-Paul, place d'Estienne-d'Orves ;
- Église Saint-Jean-Baptiste, rue Gustave Flaubert ;
- Chapelle du Saint-Sang ou Notre-Dame du Saint-Sang, 55 avenue John-Kennedy[203] ;
- Les Annonciades, place de la Résistance ;
- Chapelle de l'hôpital de jour, rue de la paix ;
- Chapelle du groupe scolaire Haffreingue- Nazareth, rue De Gaulle ;
- Chapelle des Rédemptoristes, rue Faidherbe ;
- Chapelle et calvaire des marins, rue de la Tour d'Odre.
Protestants
- temple protestant, rue basse des Tintelleries ;
- Église baptiste, rue du Bras-d'Or ;
- Évangélique centre chrétien, allée de l'Alma ;
- Église adventiste, rue du Colonel l'Espérance ;
- Église évangélique, rue Émile-Cazin ;
- Église réformée, avenue John-Kennedy ;
Israélite
- Synagogue, rue Charles Butor.
Musulman
- Mosquée de Boulogne-sur-Mer, route de Calais (Saint-Martin-Boulogne).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 12 931 €, ce qui est inférieur à la moyenne nationale (18 355 €) et à celle du Pas-de-Calais (15 383 €)[66]. Les disparités entre quartiers sont par ailleurs assez importantes :
Quartier | Revenu moyen (INSEE 2010) |
---|---|
Gambetta-Sainte-Beuve | 19 754 € |
Vieille Ville | 17 546 € |
Dernier Sou | 17 006 € |
Bréquerecque | 16 367 € |
Saint-Pierre | 15 119 € |
Centre-ville | 14 995 € |
Beaurepaire | 14 587 € |
Capécure | 14 002 € |
Chemin Vert | 11 308 € |
Emploi
Avec un port et des entreprises en difficultés, le chômage n'a cessé d'augmenter. La commune a aujourd'hui l'un des taux de chômage les plus importants de France, celui-ci s'élevant à plus de 20 %[66],[Note 7]. Le bassin boulonnais, avec un taux de chômage longtemps resté inférieur au taux régional, a également bien augmenté ces dernières années (s'élevant à 14 % en 2014[204]).
Répartition des emplois par secteur d'activité économique
Agriculture | Industrie | Construction | Commerces, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Boulogne-sur-Mer | 2,4 % | 12,2 % | 3,7 % | 45,2 % | 36,5 % | |
Moyenne nationale | 3,0 % | 14,1 % | 6,9 % | 45,1 % | 30,9 % | |
Sources des données : INSEE[205],[206] |
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Boulogne-sur-Mer | 0,5 % | 5,3 % | 11,9 % | 25,1 % | 31,0 % | 26,2 % |
Moyenne nationale | 1,9 % | 6,1 % | 16,2 % | 25,0 % | 28,6 % | 22,2 % |
Sources des données : INSEE[207],[208] |
Le port
Le port de Boulogne-sur-Mer fait partie des trois grands ports maritimes des Hauts-de-France avec ceux de Calais et de Dunkerque. Il est devenu un « port régional » en 2007, dans le cadre de la décentralisation.
Les bateaux immatriculés dans la commune ont pour code « BL », selon la liste des quartiers maritimes.
Port de pêche
Avec 33 628 tonnes de poissons pêchés en 2016, Boulogne reste le premier port de pêche français[209], devant le port breton de Lorient (deuxième avec presque 27 000 tonnes par an), malgré une importante baisse ces dernières années (43 952 en 2006 et 36 096 en 2012)[210]. De plus, les activités des entreprises halieutiques de Capécure permettent au port de Boulogne de recueillir chaque année 380 000 tonnes de produits de la mer et d'être le premier transformateur européen des produits de la mer[60]. Boulogne est aussi le siège d’Aquimer[211], seul pôle de compétitivité national consacré à la filière de la pêche et à la valorisation des produits de la mer.
Port transmanche
La position géographique de Boulogne en a fait un grand port de liaison avec l'Angleterre. Au XIIIe siècle, la première liaison commerciale avec l'Angleterre fut créée à Boulogne[27]. Dès le XVIIIe siècle, de nombreux transports de voyageurs à travers la Manche sont lancés à Boulogne si bien que, jusque dans les années 1990, Boulogne était le deuxième port de voyageurs en France[27],[212],[213]. Mais l'ouverture du tunnel sous la Manche et le développement du port de Calais à la fin du XXe siècle causent la baisse du trafic du port et le départ des différentes compagnies (notamment SeaLink en 1992 et P&O en 1993[214]), préférant consacrer leurs efforts sur la ligne Calais-Douvres[27]. Le port de Boulogne a encore assuré pendant quelques années le passage d'un flux significatif de passagers vers l’Angleterre (entre 500 000 et 1 million de passagers chaque année jusqu'en 2008[215],[216]) jusqu'à l'arrêt des activités transmanche en septembre 2010[28], malgré l'installation d'un nouveau terminal destiné au transmanche en 2009[217]. Mais l'espoir que la liaison renaisse subsiste[218].
Port de commerce
Classé dixième port de commerce métropolitain en 1960[219], neuvième en 1990[212], la fermeture des hauts-fourneaux de la Comilog en 2004 met un coup de frein au volume d'activité du port de commerce. En effet, près de 58 % de l'activité portuaire de Boulogne était directement liée à l'activité industrielle de la Comilog[112]. Le port de commerce de Boulogne-sur-Mer passe alors à la 20e place du classement en 2005. En 2010, le trafic commercial global du port s'élève à 1 755 164 tonnes.
Port de plaisance
Avec 470 anneaux répartis en trois bassins, le port de plaisance de Boulogne peut accueillir tous les bateaux de plaisance, y compris les voiliers jusqu'à vingt-cinq mètres[220]. Chaque année, le port reçoit environ 3 500 bateaux-visiteurs. La rive du port, située entre la plage et le centre-ville, est aménagée pour les promeneurs et les touristes, et bénéficie d'une forte fréquentation, liée surtout au succès de Nausicaá.
Le port dispose également d'une activité de chantiers navals, la Socarenam[221].
Commerces et services
Le centre hospitalier de Boulogne est le premier employeur du territoire du SCOT en 2010[222], avec plus de 2 000 employés. L'administration et les établissements publics constituent également un pôle d'emploi (équipements scolaires, DDTM, chambres, université, agence d'urbanisme…).
La ville compte de nombreux commerces, bars et restaurants, dans les différents quartiers de Boulogne. À cela s'ajoutent les supermarchés, supérettes et centres commerciaux. Plusieurs centres commerciaux sont installés en ville et en périphérie :
- le centre commercial de la Côte d'Opale, situé en périphérie Est, dans la commune de Saint-Martin-Boulogne, est le principal centre commercial du Boulonnais ;
- le centre commercial de la Liane est situé en limite du centre-ville ;
- le centre commercial Leclerc est situé en périphérie sud, dans la commune d'Outreau.
Monnaie locale
Le , Boulogne-sur-Mer lance sa monnaie locale, le Bou'Sol[223]. Sa circulation prend fin le 30 novembre 2020[224].
Tourisme
L'agglomération de Boulogne-sur-Mer est la principale destination touristique de la région Nord-Pas-de-Calais après la métropole lilloise[5]. Sa situation géographique lui permet d'accueillir de nombreux Français, Belges et Anglais. Si la disparition des liaisons maritimes avec l'Angleterre a fortement perturbé l'activité touristique de Boulogne, le succès de Nausicaá depuis 1991 a limité les pertes.
Nausicaá, le centre de découverte de l'environnement marin constitué de l'un des plus grands aquariums publics d'Europe, est le premier site touristique de la région Nord-Pas-de-Calais, deuxième au nord de Paris après le Parc Astérix[225] et quatorzième sur l'ensemble des sites non culturels de France[226].
En tant que ville côtière, Boulogne attire également de nombreux vacanciers sur sa plage, même si celles des communes voisines (Wimereux, Ambleteuse, Wissant, Hardelot, Équihen et Le Portel) sont souvent plus appréciées. La richesse du patrimoine attire aussi de nombreux touristes.
La digue Carnot, qui s'avance dans la mer sur près de 3 km, est un lieu privilégié des touristes et des pêcheurs de loisir. Elle abrite le « Phare de Boulogne », seul phare classé « phare en mer » de la région. À la suite de nombreux accidents, cette digue a menacé de fermer à plusieurs reprises.
Depuis le , Boulogne-sur-Mer est classée « station de tourisme »[4]. La commune bénéficie également de la dénomination de « commune touristique » depuis un arrêté préfectoral datant du [227].
Industries et recherche
Boulogne dispose d'un réseau dense de PME et de PMI. Certaines entreprises sont leaders dans leurs spécialités[228] comme l'usine de crayons Conté (BiC), le centre d'appels Armatis et l'entreprise d'aliments pour animaux Continentale Nutrition.
Près du port, de nombreuses entreprises sont spécialisées dans la filière halieutique[228] (Findus, Alfesca, Marine Harvest, Scamer, Copromer, Tradimar, Océan Délices, etc). Il existe également plusieurs centres de recherche consacrés à la mer (notamment Ifremer et le pôle de compétitivité Aquimer).
Les communes voisines abritent également des industries, principalement sous forme de parcs d'activités[229], avec encore certaines entreprises leaders dans leurs spécialités[228] comme le fabricant de cosmétiques Alkos, le fabricant de lessives écologiques Ecover, le fabricant d'alternateurs automobiles Valeo, la Société boulonnaise d'électronique (SBE) et la Société d'impression du Boulonnais (SIB).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques classés de la ville fortifiée
La ville fortifiée (aussi appelée vieille ville ou haute-ville) est construite à l'emplacement d'un camp romain qui devint la ville gallo-romaine de Gesoriacum, une des bases de la « Classis Britannica ». Réalisées par Philippe Hurepel de Clermont, fils du roi de France Philippe Auguste, les fortifications qui l'entourent et le château (aujourd'hui musée) constituent l'un des ensembles architecturaux médiévaux les mieux conservés en France. Les soubassements de ces remparts sont ceux des remparts gallo-romains.
Aujourd'hui quartier de Boulogne-sur-Mer, la ville fortifiée conserve les dimensions et le tracé historique des voies orthogonales (cardo, decumanus, forum), derniers vestiges du castrum. Elle abrite de nombreux monuments historiques :
- Beffroi : inscription aux monuments historiques par arrêté du , inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005. Il s'agissait à l'origine du donjon du premier château connu des comtes de Boulogne, attribué à Renaud de Dammartin (fin XIIe siècle). Ses salles accueillent un musée lapidaire (vitrail de Godefroy de Bouillon, boulets de pierre et de fonte, puits…)[230] ;
- basilique Notre-Dame de l'Immaculée Conception : classement par arrêté du . Elle est construite par l'abbé Benoît-Agathon Haffreingue entre 1827 et 1866 sur l'emplacement de la cathédrale rasée en 1798. Son dôme, haut de 101 m, se voit à des kilomètres à la ronde. Le visiteur peut y découvrir le splendide autel Torlonia, chef-d'œuvre de la mosaïque italienne, réalisé dans les ateliers du Vatican. D'un poids de 16 tonnes, il est composé de 147 sortes de marbre et de pierres ornementales. De nombreuses œuvres d'Eugène Delaplanche y sont aussi présentées (statue de Notre-Dame de Boulogne, cénotaphe de l'abbé Haffreingue, autel du Sacré-Cœur…)[231],[232] ;
- crypte de la basilique : classement avec la basilique. Ses soubassements datent de l'époque romaine. Celle-ci est très impressionnante par ses dimensions (l'une des cryptes les plus vastes de France et d'Europe du Nord), ses salles (crypte basse, crypte du dôme, chapelle de la Vierge...), ses murs recouverts de fresques (« grisailles » du XIXe siècle et peintures médiévales), ses sculptures et son trésor d'art sacré (dont le reliquaire du Saint-Sang, offert par Philippe le Bel en 1308) ;
- château d'Aumont : inscription par arrêté du , classement par arrêté du . Aujourd'hui château-musée, il comporte des collections variées : masques d'Alaska, collection d'antiquités égyptiennes, objets d'Afrique et d'Océanie, sculptures romaines et médiévales, tableaux de Georges Mathieu. Le visiteur découvre en même temps les fondations romaines de l'édifice ainsi que la salle de la Barbière (salle gothique voûtée d'ogives), la salle comtale et la chapelle[233],[234]. Les remparts sont inscrits avec le château ;
- palais impérial, ou hôtel Desandrouin ou des Androuins : inscription par arrêté du , classé partiellement par arrêté du . Construit en 1777 par Giraud Sannier pour le vicomte François-Joseph-Théodore Desandrouin, il a accueilli brièvement le Premier Consul puis empereur Napoléon, l'impératrice Marie-Louise d'Autriche et le tsar Alexandre Ier[235],[236] ;
- abbaye et église Saint-Wilmer : immeubles contenant les restes de l'abbaye et de l'église : inscription par arrêté du [237] ;
- fontaine aux Dauphins, rue de Lille : inscription par arrêté du [238].
- Fontaine Louis XVI et pavillon, derrière la porte Gayole : fontaine, avec la façade du pavillon qui la surmonte et le mur sur lequel elle est adossée sur une longueur de 10 mètres environ de chaque côté du monument : inscription par arrêté du [239] ;
- maison du Croissant, rue de Lille, façade et porche : inscription par arrêté du [240] ;
- ouvrages d'entrée de la ville fortifiée : Porte des Degrés[241], Porte Gayole (façade des deux tours qui forment la porte, à l'exclusion des locaux intérieurs)[242], Porte Neuve (ou Porte de Calais ou Porte Flamengue)[243] et Porte des Dunes[244] classées en 1905.
Monuments historiques classés hors de la ville fortifiée
- Colonne de la Grande Armée, située tout près de Boulogne, à Wimille, érigée en 1804 sur l'ordre de Napoléon Ier, classée en 1905[245].
- Mémorial de la Légion d'honneur, près de la plage, stèle inauguré en décembre 1809 en l'honneur de la première distribution de la Légion d'honneur au camp de Boulogne.
- Église Saint-Nicolas : chœur et transept, inscription par arrêté du . Située en centre-ville, cette église gothique recèle de magnifiques statues du XVe siècle. Autour se trouvent de vastes souterrains remontant au XIIe siècle (propriétés privées non visitable par le public)[246].
- Église Saint-Vincent-de-Paul : inscription en 2015[247],[248]. Elle est issue de la reconstruction du quartier Capécure au XXe siècle.
- Chapelle du Saint-Sang, dite la Capelette, son enclos et sa grille de clôture : inscription par arrêté du [249],[250].
Autres lieux et monuments (liste non exhaustive)
- L'hôtel de ville, situé dans la ville fortifiée, présente une façade en brique et pierre, datée de 1734. De cette époque datent le bureau du maire ainsi que la salle des gouverneurs (ou salle des mariages), de style rocaille. On peut également y voir la salle Eurvin (salle des fêtes), orné d'un grand tableau représentant le siège de 1544, la salle du Conseil municipal et un jardin japonais.
- Le palais de justice du XIXe siècle dans la ville fortifiée, présente une façade néo-classique abritant, entre autres, les statues de Charlemagne et de Napoléon. Une tour carrée romaine a été découverte sous l'édifice.
- La bibliothèque municipale classée dans la ville fortifiée, dans l'ancien couvent des Annonciades, dont les dispositions d'ensemble (chapelle, cloître…) sont encore visibles. Elle abrite plusieurs dizaines de milliers d'ouvrages, dont une cinquantaine d'incunables[251].
- La Casa San Martín, dans le centre-ville, maison dans laquelle a résidé le libérateur argentin, le général José de San Martín, devenu aujourd'hui un musée en son honneur.
- La statue équestre du général San Martín, sculptée par Henri Allouard le long de la plage et inaugurée le 24 octobre 1909[252]. On compte également plus d'une vingtaine de statues ou ouvrages rendant hommage à des personnalités liées à la ville.
- La maison de la Beurière reconstitue l'habitat typique des anciens marins pêcheurs de Boulogne. Il s'y déroule, en septembre, des festivités liées à la pêche et à la vie traditionnelle des travailleurs de la mer tout au long de l'histoire (visites, démonstrations, défilés en habits traditionnels, dégustations…).
- Le calvaire des Marins, chapelle dédiée aux équipages des bateaux perdus en mer. La grande procession (dernier dimanche d'août) relie le calvaire à la basilique.
- La Villa Huguet, construite en 1900 par Charles Godefroy pour Huguet, neveu du sénateur-maire de Boulogne[253]. Elle a accueilli pendant plusieurs décennies le musée d'histoire naturelle de la ville et accueille aujourd'hui les services municipaux d'architecture, d'archéologie et d'Histoire.
- Le monument aux morts du boulevard Eurvin, pour les Boulonnais morts pendant les deux guerres mondiales.
- Le Boulogne Eastern Cemetery et le cimetière militaire de Terlincthun, créés durant la Première Guerre mondiale pour les soldats de l'armée impériale britannique morts dans les hôpitaux de la ville.
- Les quatre buildings du boulevard Gambetta, édifiés de 1951 à 1955 par l'architecte Pierre Vivien, reconnus « patrimoine du XXe siècle » en 2009. Issus de la reconstruction d'après-guerre, ils se distinguent par leurs hauteurs de 40 mètres et le traitement coloré des façades[254],[255].
- La gare maritime, ancienne gare ferroviaire et ancien terminal d'embarquement pour l'Angleterre, aujourd'hui utilisée pour des expositions, des conférences et des événements culturels.
- L'école-musée, dans le centre-ville, retrace l'histoire de l'école du début du XIXe siècle à aujourd'hui et présente un mobilier d'époque remarquable.
- Le conservatoire à rayonnement départemental, établissement d'enseignement de musique et de danse situé en centre-ville depuis 1987, dans l'ancien collège Angelier (construit en 1841) rénové par l'architecte Bertrand Klein.
- L'école d'Arts, en centre-ville, construit au XVIIIe siècle en tant qu'Hôtel Chanlaire, devenu ensuite école, puis bibliothèque municipale et école d'arts[256].
- Britannia a été un monument érigé à Boulogne-sur-mer en 1938 en commémoration du rôle joué par les soldats du Royaume-Uni pendant la Première Guerre mondiale. Il fut bombardé en juillet 1940 par les Allemands, et ne fut pas reconstruit.
Folklore
Comme de nombreuses villes de la région, Boulogne-sur-Mer possède ses géants : Batisse et Zabelle, inaugurés en 1923, représentant un marin pêcheur et sa femme. Ils mesurent 3,80 m et pèsent 60 kg.
Ils se sont mariés en 2003 et ont eu un enfant, le géant « Ti Pierre », le 14 juillet 2015 (il mesure 2,60 m pour 35 kg)[257].
Gastronomie
Beaucoup de spécialités gastronomiques du premier port de pêche français sont à base de produits de la mer (comme le kipper ou le rollmops à base de hareng, le maquereau au vin blanc ou encore les moules, traditionnellement mangées dans la région avec des frites).
D'autres spécialités de Boulogne et ses environs sont également réputées et appréciées, comme les fraises de Samer, la tarte au papin, la bière des 2 Caps, les chocolats de Beussent ainsi que de nombreux fromages (le vieux Boulogne, l'écume de Wimereux, le fort d'Ambleteuse, etc).
Bien que présentes, les célèbres spécialités du Nord (friteries, maroilles, fricadelle...) sont moins communes que dans le reste de la région. La gastronomie boulonnaise est surtout influencée par la gastronomie d'outre-Manche (avec le welsh ou le pudding de Noël par exemple).
Langues
La langue principalement parlée à Boulogne-sur-Mer est le français. Une minorité de la population (variable selon les quartiers) parle encore le patois boulonnais, dérivé du picard, parfois mêlé d'anglo-normand.
La proximité avec l'Angleterre fait que l'anglais est également bien parlé dans certains quartiers[12].
Récompenses
La ville de Boulogne-sur-Mer a quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris[258].
Elle a également obtenu deux arobases au label Ville Internet en 2016, auxquels se sont ajoutés deux autres en 2017[259].
Elle détient aussi les labels Villes d'art et d'histoire, Ville amie des enfants[2] et Marianne d'Or.
La ville a été décorée de l'ordre national de la Légion d'honneur le [260].
Nausicaá, le centre national de la mer
Centre national de la mer, Nausicaá a déjà accueilli plus de quinze millions de visiteurs[261]. C'est un centre de culture scientifique et technique consacré à la relation que l'homme entretient avec la mer. Ouvert le après plus de dix ans de gestation, le centre est aujourd'hui l'un des principaux sites touristiques de France (le premier du département et le deuxième au nord de Paris).
Outre sa vocation de loisir, le centre privilégie la dimension pédagogique de son projet en sensibilisant au respect des mondes marin et côtier. Cette politique lui a valu en 1999 le label Centre d'Excellence de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO. En 2006, il accède au statut de membre de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Situé face au port de pêche, sur la jetée, ses aquariums totalisant plus de 17 millions de litres d'eau de mer abritent une faune riche de plus de 60 000 espèces marines venant du monde entier, sur 10 000 m2. Ils sont accompagnés d'expositions sur la faune maritime, l'exploitation et la gestion des ressources marines (pêche, aquaculture, aménagement du littoral, transport maritime, exploitation des ressources minérales et énergétiques, tourisme…). Son objectif est de faire découvrir et aimer la mer au grand public, tout en le sensibilisant à la nécessité d'une bonne gestion des ressources marines.
Espaces verts
De nombreux espaces verts (pelouses, arbres, massifs fleuris, aménagements paysagers) sont présents dans les rues de Boulogne, sur le bord de mer, autour des remparts, etc. Étant très dense, la ville ne compte pas de grands espaces verts mais abrite tout de même plusieurs petits parcs et jardins comme le Square Mariette-Pacha, le Jardin Bucciali ou les Jardins de Nausicaá[262].
Depuis 2007, un jardin éphémère à thème est installé chaque année pendant cinq mois sur la place de l'hôtel de ville. Celui-ci rencontre un succès important[263].
Le jury national des Villes et Villages fleuris a décerné le label « Quatre Fleurs » à Boulogne-sur-Mer, ainsi que le « prix Coup de Cœur » en partenariat avec la revue Mon Jardin & Ma Maison[264].
De nombreux espaces boisés sont présents dans le boulonnais, dont les principaux sont les forêts de Boulogne, de Desvres, d'Hardelot et d'Écault. La surface occupée par ces espaces représente 24,2 % du territoire (contre 11,9 % dans la région)[265].
Lieux culturels et de spectacle
Une école d'art et un conservatoire assurent une formation artistique de qualité.
La première salle de spectacle de Boulogne ouvre ses portes en 1772, à l'initiative de Philippe Baret[266]. En 1823, la municipalité s'engage dans la construction d'un véritable théâtre, plus vaste et plus confortable, bâti par Éloi Labarre entre 1825 et 1827. Le théâtre est détruit dans un incendie en 1854. Il est nécessaire pour la ville, très dynamique à l'époque, de le reconstruire. Elle confie à son architecte municipal, Albert Debayser, le soin de réaliser ce nouveau théâtre.
Le théâtre Monsigny est ainsi inauguré en juin 1860 dans le centre-ville de Boulogne et permet la représentation d'opérettes, de comédies musicales, d'opéras et de comédies. Aujourd'hui, il s'agit d'une salle de spectacle de 737 places (772 jusque fin 2012)[267] permettant l'accueil d'artistes de renommée internationale, mais aussi de troupes locales, théâtrales et lyriques.
Boulogne abritait quatre cinémas en ville jusque dans les années 1980[268]. Aujourd'hui, il n'y en a plus qu'un : le complexe Les Stars avec ses sept salles pouvant accueillir jusqu'à 880 personnes[269]. En périphérie se trouvent aussi un cinéma à Hardelot (deux salles) et un multiplexe de 12 salles à la Cité Europe de Coquelles pouvant accueillir jusqu'à 2 371 personnes[270].
La ville dispose d'autres salles de spectacles : la Faïencerie et le Rollmops Théâtre à Bréquerecque, les Pipots dans le centre, le Carré Sam au Chemin Vert, etc. La salle Damrémont peut également accueillir des spectacles, ce qui fait d'elle la plus grande salle de la ville. Il se pourrait que cette dernière ne soit réservée qu'au sport à l'avenir tandis qu'une nouvelle salle modulable de 500 à 3 000 places est prévue pour 2019 dans le quartier Capécure[271].
Le miracle de la statue du général San Martín
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Boulogne-sur-Mer a enduré des raids aériens et beaucoup d'attaques navales. Dans la nuit du , 300 avions ont largué des tonnes de bombes sur la ville. Toutes ces attaques cherchaient à affaiblir une base sous-marine installée à 200 mètres de la statue du Libérateur[réf. nécessaire].
Comme d'habitude dans la région, les attaques étaient faites à haute altitude afin d'occasionner plus de dégâts. Tout a été détruit dans le secteur près de la statue du général San Martín, sauf la statue de San Martín elle-même, bien que plusieurs bombes aient explosé autour. Les Boulonnais appellent cela le miracle de la statue de San Martín[réf. nécessaire].
Œuvres liées à Boulogne-sur-Mer
(œuvres citées par ordre chronologique)
Œuvres littéraires
- La nouvelle En mer (1883) de Guy de Maupassant se déroule à Boulogne-sur-Mer. Éditions Christian Navarro.
- Le Brigadier Gérard d'Arthur Conan Doyle (1903) se situe durant le Camp de Boulogne en pleine épopée napoléonienne. Ce livre a été écrit entre Le Chien des Baskerville (1902) et Le Retour de Sherlock Holmes (1904).
- Le Fundamento de Esperanto qui fixe les bases de la langue internationale espéranto, rédigé par Louis-Lazare Zamenhof, est adopté en 1905 à Boulogne-sur-Mer à l'occasion du premier congrès mondial d'espéranto qui réunit 688 participants issus de 20 pays.
- Fantômas est également passé à Boulogne-sur-Mer : au chapitre 27 du roman Les Amours d'un prince (1912), devenu en 1933 Fantômas s'amuse.
- Le Capitaine du Jamboree de Jean-Louis Dubreuil (1951), une fresque littéraire incontournable pour les intéressés du scoutisme ou de la marine.
- Le commissaire San-Antonio (SA no 7 En long, en large et en travers, 1958) pour une intrigue sur la Côte d'Opale entre Montreuil, Le Touquet-Paris-Plage et Boulogne-sur-Mer.
- Adieu mes quinze ans (1964) de Claude Campagne (pseudonyme utilisé par le couple Jean-Louis et Brigitte Dubreuil), Éditions Christian Navarro.
- Les Enfants de la Brume, de Claude Campagne, est la suite de la saga du Cadran solaire et d'Adieu, mes Quinze Ans, Éditions Christian Navarro.
- Le Cahier bleu de Claude Campagne, Éditions Christian Navarro.
- Un impossible Amour de Claude Campagne, Éditions Christian Navarro.
- SOS Bagarreur (1968). Bande dessinée sur un remorqueur boulonnais de la collection Alain Brisant / Dupuis Aventure des éditions Dupuis. Dessins de René Follet et scénario de Maurice Tillieux.
- Portus Itius d'Auguste Mariette. Ouvrage sur le port d'embarquement mythique de Jules César qui, selon l'auteur, est Boulogne-sur-Mer. Éditions Christian Navarro.
- Étude sur le Portus Itius de Jules César, de Daniel Haigneré, qui conforte la thèse d'Auguste Mariette selon laquelle Boulogne-sur-mer est le fameux Portus Icius, Éditions Christian Navarro.
- Les héros de Love Affairs for Grown-Ups (2009) de Debby Holt se rencontrent sur le car-ferry entre Douvres et Boulogne-sur-Mer.
- Mariette Pacha - L'Homme du Désert d'Ernest Desjardins, une biographie très fouillée sur l'égyptologue, Éditions Christian Navarro.
- Dictionnaire du Parler picard du Boulonnais et de ses confins... - de Jacques Mahieu-Bourgain, ouvrage composé de quatre parties (Phonétique du parler boulonnais, Une histoire en patois boulonnais, dictionnaire de référence des mots patois, conjugaison...) Éditions Christian Navarro.
- Noms de Lieux du Boulonnais - de Jacques Mahieu-Bourgain, ouvrage sur la toponymie des villages du boulonnais et de ses confins. Éditions Christian Navarro.
Œuvres musicales
- Le compositeur Richard Wagner a composé son « Vaisseau fantôme » en 1841 après sa traversée en bateau entre Riga et Boulogne-sur-Mer, marquée par une tempête au large de la Norvège.
- La chanson It's a Long Way to Tipperary fut popularisée par les Connaught Rangers (en) lorsqu'ils traversèrent la ville le 13 août 1914.
- Les scènes en extérieur du clip Face à la mer (2004) de Calogero et Passi ont été tournées à Boulogne-sur-Mer (sur la plage et la place Damrémont) et dans le Boulonnais.
Films et séries
Boulogne-sur-Mer est une ville recherchée pour y tourner des films ou des scènes de films. À deux heures des studios de Paris, sa diversité, son littoral, sa lumière et la disponibilité de ses habitants en font une ville de prédilection pour l'industrie cinématographique[272]. Voici une liste des films tournés à Boulogne-sur-Mer, triée par ordre chronologique :
- Boulogne-sur-Mer (1897), premier film de la société Gaumont, qui débuta la production de films avec des documentaires ;
- Muriel ou le Temps d'un retour (1963), drame d'Alain Resnais, récompensé à la Mostra de Venise[273] ;
- Adieu mes quinze ans, feuilleton télévisé en dix-neuf épisodes de treize minutes, créé par Pierre Dupriez d'après le roman éponyme de Claude Campagne et diffusé à partir du sur la première chaîne de l'ORTF ;
- Le téléfilm Maigret : Le chien jaune (1967) d'après le roman (dont l'action est située à Concarneau) de Georges Simenon, avec Jean Richard dans le rôle de Maigret ;
- Sous le soleil de Satan (1987), de Maurice Pialat, avec Gérard Depardieu et Sandrine Bonnaire, palme d'or du Festival de Cannes 1987, adapté du roman éponyme de Georges Bernanos publié en 1926 ;
- Omnibus (1992), tourné à Saint-Omer (première gare), Boulogne-sur-Mer (scène de départ) et Desvres : une perle de huit minutes, qui a obtenu entre autres la palme d'or du meilleur court-métrage en 1992, le César du cinéma du meilleur court-métrage en 1993 et l'oscar du cinéma du meilleur court-métrage en 1993 ;
- En avoir (ou pas) (1995), drame romantique de Laetitia Masson avec Sandrine Kiberlain ;
- Inséparables (1999), comédie de Michel Couvelard, avec Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin ;
- Rien à faire (1999), drame romantique de Marion Vernoux avec Valeria Bruni Tedeschi ;
- Le Monde de Marty (2000), drame, avec Michel Serrault dans le rôle d'un homme atteint de la maladie d'Alzheimer ;
- Mini-série de télévision Les Oubliées (2007), six épisodes de cinquante-deux minutes (scènes également tournées à Lille) ;
- La Chambre des morts (2007), d’Alfred Lot, avec Mélanie Laurent et Gilles Lellouche, d'après le roman policier à succès éponyme de Franck Thilliez ;
- M & N (2008), un drame de Frédéric Colier (en) ;
- La ville est le sujet d'un épisode complet de la série télévisée américaine Les Tudors (saison 4, épisode 8[274]) consacré au siège de Boulogne de 1544. Néanmoins, les scènes n'ont pas été tournées dans le vrai Boulogne mais dans une reconstitution ;
- Plusieurs épisodes de la série franco-britannique Tunnel diffusée sur Canal+ sont tournés à Boulogne : sur la place Dalton en centre-ville en 2013[275], à la gare et au Chemin Vert en 2017[276] ;
- Construire ensemble la rue Auguste Delacroix (2014) de Jacques Kébadian et Sophie Ricard, décrit la réhabilitation architecturale d'une rue du quartier Chemin Vert, en liaison permanente avec ses habitants[pertinence contestée] ;
- Chante ton bac d'abord, film réalisé par David André et sorti le en salles, met en scène des lycéens du lycée Mariette qui préparent leur baccalauréat. Le film présente Boulogne comme une ville « au passé glorieux où il n'y a plus d'espoir aujourd'hui ». Présenté au FIGRA, il a reçu le FIPA d'or du documentaire de création 2014[277],[278] ;
- La série « Virage Nord », polar diffusé sur Arte en 2015, prix de la meilleure série au Festival de la fiction TV de La Rochelle 2014, qui raconte l'histoire d'un club de football secoué par le meurtre d'un supporter. Boulogne-sur-Mer est pris comme décor pour représenter la ville fictive d'Arcanville[272] ;
- Ma Loute (2016) de Bruno Dumont, avec Fabrice Luchini et Juliette Binoche, sélection officielle du Festival de Cannes 2016 et nominé aux César 2017, est tourné intégralement dans le Boulonnais, dont en partie sur le port de Boulogne[279] ;
- Happy End (2017) de Michael Haneke, avec Isabelle Huppert, Jean-Louis Trintignant et Mathieu Kassovitz, sélection officielle du Festival de Cannes 2017[280].
Personnalités natives de Boulogne-sur-Mer (triées par date de naissance)
- Godefroy de Bouillon (1058-1100), premier souverain du royaume de Jérusalem.
- Mathilde de Boulogne (1105-1152), comtesse de Boulogne et, par mariage, reine d'Angleterre.
- Eustache le moine (1170-1217), pirate.
- Jean Marant, marin et corsaire du XIVe siècle qui s'illustra pendant la guerre de Cent Ans.
- François Panetié (1626-1696), officier de la marine royale française.
- Michel Le Quien (1661-1731), historien et théologien français.
- Salomon Leclercq (1745-1792), frère des écoles chrétiennes, canonisé par le pape François en 2016.
- François Soulès (1748-1809), écrivain et traducteur de l'anglais.
- Pierre Daunou (1761-1840), homme politique, archiviste et historien.
- André Briche (1762-1839), homme politique.
- Jacques François Robert Aguy (1772-1850), militaire de la Révolution française puis du Premier Empire.
- Henri Dupont-Delporte (1783-1854), haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.
- Frédéric Sauvage (1786-1857), ingénieur naval, concepteur de la propulsion par hélice.
- Eusèbe Dupont de Caperoy (1786-?), haut fonctionnaire français du XIXe siècle.
- Louise Dabadie (1804-1877), cantatrice soprano.
- Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804–1869), critique et écrivain.
- Guillaume-Benjamin Duchenne (1806–1875), clinicien du XIXe siècle et fondateur de la neurologie (initiateur de l'électricité médicale).
- Auguste Delacroix (1809-1868), peintre.
- Philippe-Auguste Jeanron (1809-1877), peintre et littérateur.
- Nicolas Prosper Bourée (1811-1886), diplomate.
- Louis Pigault de Beaupré (1816-1878), ingénieur des ponts et chaussées.
- Pierre Edmond Alexandre Hédouin (1820-1889), peintre, lithographe, aquafortiste et illustrateur.
- François Auguste Ferdinand Mariette (1821-1881), égyptologue, découvreur du Sphinx de Gizeh et fondateur du musée égyptien du Caire.
- Charles d'Héricault (1823-1899), écrivain catholique réactionnaire.
- Louis Marie Jules Lhote (1827-1890), peintre français.
- Joseph O'Kelly (1828-1885), compositeur franco-irlandais.
- Achille Adam-Fontaine (1829-1887), banquier et homme politique français.
- Eugène Sergent (1829-1900), organiste et titulaire des grandes orgues de la cathédrale Notre-Dame de Paris durant 53 ans.
- Victor Fénoux (1831-1895), ingénieur des ponts et chaussées en Bretagne.
- Alexandre Guilmant (1837-1911), organiste, concertiste, compositeur, professeur.
- Étienne-Prosper Berne-Bellecour (1838-1910), peintre, aquafortiste et illustrateur.
- Henri-Arthur Bonnefoy (1839-1917), artiste peintre de l'école de Barbizon.
- Constant Coquelin (1841-1909), comédien.
- Edmond Magnier (1841-1906), journaliste.
- Ernest Hamy (1842-1908), médecin professeur au Muséum d'Histoire naturelle.
- Alexandre Honoré Ernest Coquelin (1848-1909), comédien.
- Achille Adam (1859-1914), banquier et homme politique français.
- Georges Vidor (1861-1928), armateur français.
- Georges Docquois (1863-1927), poète et romancier français.
- Jehan-Rictus (1867-1933), poète.
- Henri Malo (1868-1948), historien, conservateur adjoint du musée Condé de Chantilly. Il rédigea de nombreux ouvrages sur l'histoire de sa ville natale, sur sa province et de nombreux autres sujets.
- Paul Henri Graf (1872-1947), sculpteur.
- Victor Dupont (1873-1941), peintre, sculpteur, graveur.
- Gaston d'Illiers (1876-1932), sculpteur animalier.
- Jules Leleu (1883-1961), ébéniste de l'Art déco.
- Georges Dufétel (1886-1944), architecte et résistant.
- Valentine Hugo (1887-1968), peintre, née dans le quartier de Capécure.
- Henry-Laverne (1888-1953), acteur comique.
- Jules Noutour, (1897-1945), résistant, co-fondateur du mouvement Voix du Nord, mort en déportation.
- Louis Gressier (1897-1959), champion d'aviron.
- Georges Lecointe (1897-1932), champion d'aviron.
- Charles Brown (1898-1988), compositeur.
- Eugène Constant (1901-1970), champion d'aviron.
- Raymond Talleux (1901-1982), champion d'aviron.
- Emmanuel Le Petit (1905-1991), artiste peintre.
- Marcel Lepan (1909-1953), champion d'aviron.
- Léo Marjane (1912-2016), chanteuse.
- Cesare Moretti Jr. (1914-1985), coureur cycliste sur piste.
- Pierre Spiers (1917-1980), harpiste, chef d'orchestre.
- Georges Mathieu (1921-2012), peintre.
- Pierre-André Dufétel (1921-2014), architecte et résistant.
- Denise Péron (1925-1996), actrice française.
- Claude Campagne (1928-2009), écrivain, auteur du roman Adieu, mes Quinze ans.
- Pierre Fabre (1933-2006), acteur, scénariste et réalisateur français.
- Sophie Daumier (1934-2004), comédienne.
- Danielle Licari (1943-), chanteuse.
- Georges Guillain (1947-), poète français.
- Jean-Pierre Sueur (1947-), homme politique.
- Jean Le Boël (1948-), poète.
- Didier Gervais (1952-), champion de char à voile.
- Didier Hoyer (1961-), champion de canoë-kayak, devenu président du club de Boulogne.
- Olivier Latry (1962-), organiste, improvisateur et pédagogue musical, titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Paris.
- Jean-Pierre Papin (1963-), footballeur professionnel, Ballon d'or 1991, capitaine de l'équipe de France de football en 1992 et 1993, et vainqueur de la Ligue des champions en 1994.
- Michel Couvelard (1963-) réalisateur de cinéma, il a notamment réalisé Inséparables avec Catherine Frot.
- Emmanuelle Marie (1965-2007), dramaturge, comédienne et romancière.
- Frédéric Cuvillier (1968), maire de Boulogne depuis 2002, député et ministre des Transports et de l'Économie maritime entre 2012 et 2014.
- Stéphane Lannoy (1969), arbitre de football de première division et arbitre international.
- Aymeric Caron (1971), journaliste, animateur et chroniqueur de télévision et de radio.
- Christophe Lattaignant (1971-), champion d'aviron.
- Babouse, François-Henry Monier de son vrai nom (1972-), dessinateur de presse, notamment à Charlie Hebdo.
- Catherine Griset (1972-), personnalité politique.
- Clothilde Magnan (1973-), championne d'escrime.
- Ludovic Wasselin (1975-), champion de char à voile.
- Lise Legrand (1976-), lutteuse.
- Julie Delarme (1978-), actrice.
- Mathieu Goubel (1980-), champion de canoë-kayak.
- Mickaël Bourgain (1980-), cycliste professionnel.
- Maxime Beaumont (1982-), kayakiste, médaillé olympique à Rio en 2016.
- Hélène Cazier (1983-), championne de char à voile.
- Franck Ribéry (1983-), footballeur professionnel, finaliste de la Coupe du monde de football de 2006, vainqueur de la Ligue des champions en 2013 et 3e au FIFA Ballon d'or 2013.
- Mélanie Lesaffre (1990-), lutteuse professionnelle.
- Alexis Busin (1995-), footballeur de l'US Avranches
- Jimmy Gressier (1997-), athlète spécialiste des courses de demi-fond.
Autres personnalités rattachées à la ville (triées par date de naissance)
- Arnoul d'Audrehem, maréchal de France, compagnon de Bertrand Du Guesclin et de Guillaume Boitel, défenseur de Boulogne en 1355, mort en 1370.
- François Ier de Lorraine, dit « duc de Guise » (1519-1563), opéré par Ambroise Paré au siège de Boulogne à la suite d'une grave blessure, d'où son surnom de « balafré ».
- Jacques d'Estampes de Valençay (1579-1639), aristocrate, militaire et homme politique français des XVIe et XVIIe siècles.
- Alain-René Lesage (1668-1747), mort à Boulogne-sur-Mer, romancier et auteur dramatique français.
- Richard Martin (1754–1834), parlementaire irlandais et militant pour les droits des animaux ; exilé à Boulogne en 1826, où il est mort.
- Charles-Louis-Marie-Albert-Furcy Fontaine (1767-1849), homme politique français.
- Adam Liszt (1776-1827), musicien, père du compositeur Franz Liszt, au retour de son troisième voyage d'Angleterre, il décède à Boulogne de la fièvre typhoïde.
- José de San Martín (1778-1850), général argentin, héros de l'indépendance de l'Amérique du Sud, a vécu en exil et est mort à Boulogne-sur-Mer.
- François-Joseph Cazin (1788-1864), médecin né dans le Boulonnais et mort à Boulogne-sur-Mer, conseiller municipal puis adjoint au Maire, auteur d'un traité sur les plantes médicinales.
- Raymond Quinsac Monvoisin (1790-1870), artiste-peintre adulé en Amérique du Sud, mort à Boulogne-sur-Mer.
- Léopoldine Blahetka (1810-1887), pianiste et compositrice autrichienne morte à Boulogne-sur-Mer.
- Charles Dickens (1812-1870), a vécu durant de nombreux séjours à Boulogne-sur-Mer, à l'emplacement du lycée Mariette actuel, près duquel une rue a été nommée en son honneur.
- Louis Léon Verreaux (1814-1878), peintre français qui a peint les environs de Boulogne-sur-Mer et qui y a habité.
- Charles-Louis Hanon (1819-1900), professeur de piano et compositeur, qui a publié un ouvrage pour l'étude du piano en 1873.
- Édouard Manet (1832-1883), peintre, qui passait ses étés avec sa famille à Boulogne et qui y a peint plusieurs célèbres tableaux.
- Clémence Lestienne (1839-1919), vendeuse de pains d'épices et de confiseries, réputée pour son imposante barbe[281].
- Charles du Passage (1843-1926), sculpteur animalier, mort à Boulogne-sur-Mer.
- Auguste Angellier (1848-1911), poète, a vécu à Boulogne à partir de ses cinq ans et y est mort.
- Douglas Aigre (1851-1912), médecin, maire de Boulogne sur mer de 1892 à 1900, né à Paris, mort à Boulogne sur Mer.
- Joseph Bucciali (1859-1943), organiste à Saint-Nicolas et compositeur.
- Victor Planchon (1863-1935), inventeur des premières pellicules utilisées pour le cinéma par les frères Lumière[282].
- Gustave Malcuit (1882-1960), botaniste, enseignant à Boulogne-sur-Mer.
- Les frères Bucciali, Paul-Albert (1889-1981) et Angelo (1891-1946), constructeurs automobiles.
- Gaston Stiegler, mort en 1931, globe-trotter et écrivain, a réalisé en 1901 le premier tour du monde en moins de 80 jours, voulant relever le défi lancé par Jules Verne dans son roman Le Tour du monde en 80 jours. Il met le premier pas sur le sol français à Boulogne-sur-Mer, ovationné par une foule compacte.
- Alfred Georges Regner (1902-1987), peintre et graveur.
- Maurice Boitel (1919-2007), peintre issu de l'école des Beaux-Arts de Boulogne où il a habité dans sa jeunesse et où il est revenu peindre après la guerre.
- Audrey Bernard (1922-1997), poétesse.
- Jack Lang (1939-), homme politique français, plusieurs fois ministre, député à Boulogne-Nord de 2002 à 2012.
- Jean-Noël Vandaele (1952-), artiste peintre qui vit aux États-Unis et a vécu à Boulogne en 1974 et 1975. Sa fille est née à la clinique de la Sainte-Famille le 9 mars 1975[réf. nécessaire],[pertinence contestée].
- Catherine Ferry (1953-), chanteuse, représentante de la France à l'Eurovision 1976, qui vit à Boulogne depuis 1990.
- Gérard Ansaloni (1958-), compositeur, poète, romancier.
- Corinne Touzet (1959-), actrice, productrice et animatrice, qui a vécu à Boulogne durant sa jeunesse[283].
- Anne Ducros (1959-), chanteuse de jazz, née dans le Boulonnais, a fait sa scolarité et le conservatoire à Boulogne.
- Marcel et son Orchestre, groupe de musique boulonnais entre 1986 et 2012.
- Alice Arutkin (1992-), championne de planche à voile, licenciée du Yacht Club de Boulogne.
- Maëva Coucke (1994-), Miss France 2018, originaire de l'agglomération boulonnaise.
Héraldique, logotype et drapeau
Blason | ||
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Détails | Le cygne figurait en 1286 sur un sceau communal et les tourteaux sont issus des armes des comtes de Boulogne. Adopté en 1830. |
Le drapeau de la ville est celui de la milice boulonnaise, créée en 1670 et répartie en plusieurs régiments d’infanterie, de cavalerie et de dragons, qui avait pour unique but de défendre la province et la côte. Le drapeau, dit « drapeau des troupes boulonnaises », a été fixé par le duc d'Aumont, Louis-Marie-Augustin d'Aumont, gouverneur de la ville et du Boulonnais. Ces drapeaux seront brûlés en 1792 avec quelques archives communales et des statues religieuses en bois[285]. Le drapeau flotte aujourd'hui au sommet du beffroi et au-dessus de l'entrée de l’hôtel de ville.
La symbolique du cygne, présente sur les plus anciens sceaux connus de la cité, tiendrait son origine de la légende du « chevalier au cygne », qui serait l’ancêtre de Godefroy de Bouillon. Plus tard, le cygne municipal sera alors souvent lié aux tourteaux des armes seigneuriales de Boulogne ; lien encore visible sur les armes actuelles, officialisées par lettres patentes signées par le roi Charles X, en 1830.
- Blason au XVIe siècle : de gueules au cygne d'argent (becqué et membré de sable).
- Blason attribué par Pierre de La Planche (~1669) : parti de gueules au cygne d'argent, et d'or à trois tourteaux de gueules.
- Blason attribué par Charles d'Hozier (~1696) : d'argent à la fasce d'azur chargée d'une macle d'or.
Philatélie
À plusieurs reprises, la Poste française a produit des timbres sur le thème de Boulogne-sur-Mer :
- en 1939, un timbre à 0,70 franc + 0,30 franc de surcharge, afin de financer une statue rendant hommage Aux Marins perdus en mer[286] ;
- en 1967, un timbre à 0,95 franc, où apparaissent le phare et des bateaux de pêche[287] ;
- en 2012, un timbre au tarif lettre prioritaire où apparaît le château de Boulogne-sur-Mer[288] ;
- en 2014, un timbre à 0,61 € où apparaissent le château, le beffroi et la basilique[289].
Voir aussi
Bibliographie
- P.-J.-B. Bertrand, Précis de l'histoire physique, civile et politique, de la ville de Boulogne-sur-Mer et de ses environs, depuis les Morins jusque 1814, Boulogne, 1828, en 2 vol. — vol.1 & vol.2
- Auguste d'Hauttefeuille, Louis Bénard, Histoire de Boulogne-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer : Chez tous les libraires, 1860, en 2 vol., vol.1 sur NordNum, vol.2 sur NordNum
- Édouard Baldus et Auguste Hippolyte Collard, Chemin de fer du Nord - Ligne de Paris à Boulogne : Album de vues photographiques, Paris, Compagnie des chemins de fer du Nord, , 49 p. (lire en ligne), p. 52-59, sur Gallica.
- Edmond Magnier, Histoire d'une commune de France (Boulogne-sur-Mer) au XVIIIe siècle, Paris : M. Lévy Frères, 1875. Texte en ligne disponible sur NordNum
- Henri Hippolyte Vivenot, Notice sur le Port de Boulogne, Paris : Imprimerie nationale, 1904. Texte en ligne disponible sur NordNum
- Alphonse Lefebvre, Le centenaire du 16 août 1804, à Boulogne-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer, G. Hamain, 1909. Texte en ligne disponible sur NordNum
- Georges Torrès, Un port : Boulogne-sur-Mer, Armand Colin, 1976, 64 p.
- Alain Lottin, Histoire de Boulogne-sur-Mer, La Sentinelle, Le Téméraire, , 514 p. (ISBN 2-84399-015-7)
- Yann Gobert-Sergent, Pêches, course et contrebandiers. Le Port de Boulogne-sur-mer de Louis XIV à Napoléon Ier, ACRB éditions, 2004, 196 pages.
- Jean-Marc Detre, Daniel Tintillier Le Commerce boulonnais en images , ABC2E éditions, 2005, 292 pages.
- Auguste Mariette, Portus Icius ; La Classis Britannica ; origines de Boulogne, éditions Christian Navarro, , 128 p. (ISBN 978-2-914909-44-0). Ouvrage sur le port d'embarquement mythique de Jules César qui, selon l'auteur, est Boulogne-sur-Mer.
- Daniel Haigneré, Étude sur le Portus Itius de Jules César : réfutation d'un mémoire de M. de Saulcy, Boulogne-sur-Mer, éditions Christian Navarro, , 211 p. (ISBN 978-2-914909-68-6, présentation en ligne).
- Alain Lottin, Histoire de Boulogne-sur-Mer : Ville d'art et d'histoire, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 608 p. (ISBN 978-2-7574-0790-5)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la géographie :
- Les archives de la gestion des travaux aux propriétés impériales de Boulogne-sur-Mer sous le Second Empire sont conservées aux Archives nationales dans la sous-série O5.
- Visite virtuelle de Boulogne-sur-mer, sur hdmedia.fr
Notes et références
Notes
- Le marégraphe fait partie d'un réseau national d'observatoires marégraphiques, gérés par le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) et du réseau mondial GLOSS. Les données sont visualisables et téléchargeables sur le portail de l'information géographique maritime et littorale de référence data.shom du SHOM. Les niveaux moyens (journaliers, mensuels et annuels) sont quant à eux disponibles sur le portail SONEL.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Pour honorer l'engagement des membres du gouvernement de ne pas cumuler de mandats d'élus avec la fonction de ministre, Frédéric Cuvillier a laissé sa place de maire à Mireille Hingrez-Céréda en juillet 2012. Il a annoncé à plusieurs reprises qu'il reprendrait son poste de maire dès qu'il quitterait le gouvernement, ce qui fut le cas en avril 2014.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Le nombre de 28 % donné dans l'article ne correspond pas à la définition du taux de chômage telle qu'on l'entend
Références
- sur l'Insee
- Ville de Boulogne-sur-Mer sur annuaire-mairie.fr
- Principales aires urbaines de France sur populationdata.net
- Le journal d'informations de la Ville de Boulogne-sur-Mer - No 28 mars 2014, page 4, sur Calaméo, consulté le 6 avril 2014
- C'est l'Actu juillet 2010 sur ville-boulogne-sur-mer.fr
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- « Distance à vol d'oiseau entre Boulogne-sur-Mer et Paris », sur lion1906.com (consulté le ).
- Arrondissement de Boulogne-sur-Mer sur www.pas-de-calais.gouv.fr, le 20 septembre 2011
- Saveurs et savoir-faire sur www.ville-boulogne-sur-mer.fr
- Port transmanche de Boulogne-sur-Mer | À découvrir sur www.portboulogne.com
- Boulogne-sur-Mer est devenue la capitale touristique de la Côte d’Opale sur www.boulogne-developpement.com, consulté le 9 janvier 2014
- Boulogne et Saint-Martin fusionneront-ils un jour ? dans La Voix du Nord, le 22 novembre 2008
- Rémi Foulon, Cuvillier dit oui au Grand Boulogne dans La Semaine dans le Boulonnais, le 30 avril 2014
- Sylvain Delage, Pourquoi les Boulonnais ne pédalent pas plus au quotidien ? dans La Voix du Nord, le 15 juin 2017
- Cycleco - Location de vélos sur www.rivagespropres.fr, juillet 2013, consulté le 9 janvier 2014
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- Megabus débarque en France sur www.americas-fr.com, le 17 avril 2012
- Calais : la compagnie FlixBus lance une nouvelle ligne de bus pour Paris dans La Voix du Nord, le 10 décembre 2015
- 1er port de pêche de France sur le site des ch'tis carpistes II
- « Boulogne : LD Lines va suspendre totalement le trafic passagers », sur La Semaine dans le Boulonnais, .
- Route cyclable LF1
- Euroroute R1
- Qualité des eaux de baignade dans le Nord-Pas-de-Calais : les résultats 2013 dans La Semaine dans le Boulonnais, le 13 juin 2013.
- Flash Info du 13/06/2013, diffusé sur Opal'TV.
- « Qualité des eaux de baignade – Boulogne-sur-Mer passe au vert ! », sur www.ville-boulogne-sur-mer.fr (consulté le ).
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- Carte topographique IGN
- « Zonage sismique en France au 1er mai 2011 », sur La Voix du Nord (consulté le ).
- Base de données Tsunami du BRGM
- Échelle d'intensité des Tsunamis, BRGM
- Thomas Millot, Neige en Nord-Pas-de-Calais : l'heure du bilan sur France 3 Nord-Pas-de-Calais, le 15 mars 2013
- Karine Durand, « Les villes littorales les plus ensoleillées de France », sur Le Figaro, .
- Yannick Boucher, Le climat des Hauts-de-France a déjà bel et bien changé, avec des incidences sur la santé... dans La Voix du Nord, le 5 octobre 2017
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- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- Scot du Boulonnais, actualités sur www.scot-boulonnais.fr, consulté le 9 avril 2016
- Gauthier Byhet, Communauté d'agglomération: Après un relooking, le plan local d’urbanisme revient dans La Semaine dans le Boulonnais, le 8 avril 2016
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Suivez le guide : Boulogne-sur-Mer, la capitale de la Côte d'Opale extrait de Midi en France diffusé sur France 3 le 15 septembre 2014
- Les remparts de Boulogne-sur-Mer sur cote-dopale.com
- « Boulevard Sainte-Beuve : Une des plus chics de la ville », sur La Semaine dans le Boulonnais.
- Port de pêche de Boulogne, consulté le 15 avril 2013
- Axe Liane sur YouTube, le 9 novembre 2010
- [PDF]Laissez-vous conter le Chemin Vert sur www.ville-boulogne-sur-mer.fr, consulté le 25 février 2013.
- ZUS Chemin Vert - Zone urbaine sensible de la commune Boulogne-sur-Mer sur le site officiel du syndicat général du comité interministériel des villes
- « Démarche & objectifs de la maison de projets », sur ville-boulogne-sur-mer.fr.
- Zoom sur Boulogne-sur-Mer diffusé sur TF1, le 18 novembre 2012
- Comparateur de territoire sur le site de l'Insee, consulté le 3 février 2018
- Immobilier à Boulogne-sur-Mer dans Le Journal du Net, consulté le 18 octobre 2015
- Boulogne : le projet immobilier République s'enlise faute d'investisseurs dans Nord Éclair, le 14 février 2015
- Les Terrasses de la Falaise consulté le 29 janvier 2017
- Sylvia Flahaut, Nausicaa affiche son ambition dans La Semaine dans le Boulonnais, le 6 novembre 2013
- [PDF]Agglorama no 36 - Janvier 2017 sur www.agglo-boulonnais.fr
- « Le calendrier », sur le site Louvre Lens (consulté le ).
- Maurice Lebègue et Jacques Chaurand, Les Noms des communes du département de l'Oise, Musée de Picardie, , p. 53.
- Jules César, Guerre des Gaules, Livre V, 2, 3 et 5, 1.
- Camille Jullian, Histoire de la Gaule, tome III, page 340, note 5.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- La Flandre - Villes et Villages - A-B sur le site du Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois, consulté le 11 mars 2014
- Boulogne sur Mer à Buenos Aires sur Google Maps
- Voir La conquête de la Gaule (livre VI, 7, 1). La configuration du littoral de l'époque avec une vaste baie abritée des vents dominants est une indication cohérente avec cette hypothèse. César aurait alors profité d'installations portuaires locales favorablement installées et de marins connaissant les routes maritimes locales, vers la Grande-Bretagne et connues des celtes depuis plusieurs siècles. Remarque : une erreur a été colportée par certains chroniqueurs ou historiens concernant la date des deux expéditions de César (60 av. J.-C.), à imputer notamment à Orose qui a décalé de deux ans les dates du consulat de César et de Bibulus ; erreur par exemple redoublée par Bède (ou sa source directe) dans son Histoire ecclésiastique
- De bello gallico, livre IV, 20 à 38 et livre V, 1 à 23.
- Exposition de la crypte de la basilique Notre-Dame de Boulogne, 2015
- Jean Baptiste Bullet, dans ses Mémoires sur la langue celtique, propose d'y voir le latin bonus (bon), à moins que Bon ne signifie embouchure et on, rivière.
- Zosime, Historia Nova, livre VI, 5, 2-3.
- M. Prevost, « Arter ou Arler, architectes », dans Dictionnaire de biographie française, Tome 3, Paris, 1939, Letouzey et Ané
- « Monseigneur de Bouloigne, j'ay tant fait que j'ay recouvert Bouloigne, Dieu mercy, a Nostre Dame. Et, pour ce que la ville et chasteau sont de grand egarde, et la conte aussi, et que je scay bien que vous auriez assez a faire a la garder, car moy mesmes en suis bien empesche, j'ay advise de vous en recompenser ailleurs et de retenir ladicte conte pour moy. Et, pour vous en parler plus amplement, rendez vous devers moy en la cite d'Arras, ou je m'en voys mercredi, et ilec je parleray a vous de tout, bien au long, et vous y feray bailler du logis, et adieu. Escript a Hesdin, le XXIIe jour d'avril (1477). LOYS. PETIT. A Monseigneur de Bouloigne. » (Publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VI, p. 159-160, Librairie Renouard, Paris 1898
- Lettres patentes de Louis XI, Tours, le 11 novembre 1479
- Yann Gobert-Sergent, Pêche, course et contrebande - Le port de Boulogne-sur-Mer de Louis XIV à Napoléon Ier consulté le 27 janvier 2011
- Yann Gobert-Sergent, Pêches, course et contrebandiers. Le Port de Boulogne-sur-mer de Louis XIV à Napoléon Ier, ACRB éditions, 2004, 196 pages.
- Ancelin et Nedelec, Atlas de pêche de la mer du Nord, d'après les lieux de pêche des chalutiers boulonnais publié en 1956 par l'Institut des pêches maritimes
- Vente de mobilier aux enchères publiques
- Laissez-vous conter le patrimoine Publication du service animation de l'architecture et du patrimoine de la ville
- FACS - Patrimoine Ferroviaire, « Les chemins de fer secondaires de France - Département du Pas-de-Calais. », sur facs-patrimoine-ferroviaire.fr, (consulté le ).
- Les prémices de la Thalassothérapie en France
- Cent ans de vie dans la région - Tome 1 : 1900-1914, La Voix du Nord éditions, 1998, page 67
- « LES HAUTS FOURNEAUX », sur HISTOPALE, (consulté le ).
- « Bassin Napoléon: Consignation Ecluse Sanson du 29/06 au 02/07/20 | Port de plaisance de Boulogne-sur-mer », sur www.boulogne-marina.fr (consulté le ).
- ↑ Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 43
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 47
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 49
- Le journal d'informations de la Ville de Boulogne-sur-Mer - No 28 mars 2014, page 24, sur Calaméo, consulté le 5 juillet 2014
- Philippe Broussard, « Première Guerre mondiale, l"odyssée des "coolies" », L'Express no 3253, semaine du 6 novembre 2013, pages 88-96.
- Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 47.
- Danielle Lemaire, « Nuit et brouillard pour les juifs de Lens », dans Cent ans de vie dans la région, Tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, Hors série du 17 juin 1999, p. 16.
- Le Boulonnais dans la tourmente de Guy Bataille
- http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhh-dhp/his/rep-rap/doc/cmhq/cmhq184.pdf
- http://www.ibiblio.org/hyperwar/UN/Canada/CA/Victory/Victory-14.html
- Frédéric Vaillant, Boulogne: où est ce mystérieux souterrain qui a permis aux Canadiens de prendre le château ? dans La Voix du Nord, le 3 septembre 2014
- Le port de Boulogne après le bombardement du 15 juin 1944 sur le site du Concours National de la résistance et de la déportation, consulté le 14 décembre 2013
- Emmanuelle Dupeux, 70e anniversaire de la Libération: pour se protéger des bombes, les Boulonnais dormaient dans les caves dans La Voix du Nord, le 1er septembre 2014
- Olivier Merlin, Municipales : le paquebot PS peut-il échouer à Boulogne ? dans La Voix du Nord, le 3 février 2014
- Usine sidérurgique Comilog sur culture.industrielle.pagesperso-orange.fr
- Proposition de résolution - Fermeture du site de la COMILOG Boulogne-sur-Mer sur le site de l'Assemblée nationale
- Fermeture de l'usine Comilog de Boulogne-sur-Mer sur L'Express
- Départ de la Comilog… Un avenir à inventer sur L'Express
- Geneviève Hermann, « Boulogne tourne la page Comilog », sur usinenouvelle.com, .
- On en fait quoi de ce hub port ? dans La Semaine dans le Boulonnais, le 5 septembre 2012
- Bertrand Spiers, Port unique Boulogne - Calais : Frédéric Cuvillier n’a « plus confiance en la CCI Côte d’Opale » dans La Voix du Nord, le 28 mai 2014
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