Europe 1
Europe 1, anciennement Europe no 1, est une station de radio privée généraliste française de catégorie E créée le par Charles Michelson et Louis Merlin. Depuis 1974, la radio appartient à Lagardère SCA.
Ne doit pas être confondu avec Europa 1.
Pays | France |
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Siège social | Paris |
Propriétaire | Lagardère News |
Financement | Lagardère News contrôlé à 100% par Lagardère SCA |
Slogan | « Écoutez le monde changer » |
Langue | Français |
Statut | Généraliste nationale privée de catégorie E |
Site web | http://www.europe1.fr/ |
Différents noms |
Europe no 1 (1955-1983) Europe 1 (depuis 1983) |
Création | |
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Sanction | 2018 : mise en demeure par le CSA pour des propos qualifiés de « stéréotypes stigmatisants » |
AM | Non |
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FM | Oui |
RDS | Oui |
DAB+ | Oui (depuis juillet 2021) |
Satellite | Oui |
Câble | Oui |
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ADSL | Oui |
Streaming | Oui |
Podcasting | Oui |
Historiquement située rue François-Ier, dans le 8e arrondissement de Paris, jusqu'en , la station diffuse ses programmes à partir de la rue des Cévennes, dans le 15e arrondissement de Paris.
La station fait face à de mauvais résultats d'audience chroniques. Elle renouvelle fréquemment ses équipes et réorganise souvent sa grille de programmes, surtout depuis 2010. En 2021, le rapprochement avec le groupe Canal+ a créé une situation de vive conflictualité au sein de sa rédaction et de son personnel, notamment un mouvement de grève de six jours, inédit jusque là pour la station.
Historique
1939 - 1952 : les origines, un investisseur
L'origine de la station remonte à l'immédiat après-guerre en 1945, lorsque le financier Charles Michelson veut poursuivre ses investissements dans le secteur de la communication. Bénéficiaire en 1939 d'une concession pour exploiter une radio à Tanger, alors zone internationale, Michelson rachète la petite Radio Tanger pour en faire Radio Impérial, voix de la France pour son empire colonial. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Michelson doit céder cette radio au gouvernement de Vichy[1].
En 1945, le gouvernement français instaure un monopole d'État de la radiodiffusion et de la télévision à travers la Radiodiffusion française. L'auditeur peut cependant écouter trois stations de radio privées à l'étranger, Radio Andorre, RMC et Radio-Luxembourg. Michelson, en dédommagement de Radio Tanger, veut obtenir Radio Andorre mais l'opération, qui déchaîne les passions du monde journalistique et politique, n'aboutit pas. Il obtient alors en compensation 98 millions de francs, ainsi que, pour une durée de cinq ans, la fréquence en ondes courtes de Radio Monte-Carlo, majoritairement détenue par la Sofirad et de fait par l'État français. Mais ces ondes courtes ne bénéficient d'aucune écoute de masse. Aussi Michelson réussit à transformer, le , cette concession en une option pour l'exploitation financière de la chaîne de télévision Télé Monte-Carlo, dans la principauté, grâce à une décision du ministre concerné sur le départ, François Mitterrand[2]. Il crée à cette fin la société de droit monégasque Image et Son[3], avec l'appui de la Société monégasque de banques et de métaux précieux[4].
Poursuivant ses investissements, Michelson prépare en secret le lancement de Télé-Sarre et de la radio périphérique Europe No 1[5]. En 1952, le monopole de la télévision et de la radiodiffusion dans le protectorat français de la Sarre, indépendant de la République fédérale d'Allemagne (RFA), est attribué à M. Michelson et à sa société. En contrepartie de la création d'une chaîne de télévision germanophone régionale baptisée Télé-Saar, il obtient des autorités sarroises la concession d'un émetteur de forte puissance pour une « périphérique », échappant au monopole français de la radiodiffusion. Il regroupe ses radios et télévisions dans la holding Image et Son. Pour la diffusion, un émetteur est construit en Sarre, près de Sarrelouis, sur le plateau du Felsberg qui, d'après des études des techniciens du IIIe Reich faites à la demande d'Hitler, serait le meilleur endroit pour couvrir toute la France[6].
1952 - 1955 : origine du nom, premières équipes, premières émissions
Pour concevoir les programmes de la nouvelle station périphérique, Michelson recrute Louis Merlin, artisan du succès de Radio Luxembourg.
Il embauche également Pierre Sabbagh, le créateur du journal télévisé français, pour diriger la rédaction et Pierre Delanoë pour diriger les programmes de la station qui privilégient alors la musique pop. Europe no 1 s'installe au 26 bis rue François Ier à Paris, dans les anciens studios de Voice of America.
La station prend le nom d'Europe no 1 sur une idée de Louis Merlin, ainsi que celui-ci l'indique dans ses Mémoires : "On m'a souvent demandé comment et pourquoi j'avais choisi ce nom. Les causes en sont multiples et simples. Lorsqu'à la fin de 1953 je rêvai à un avenir nouveau et à la possibilité de créer une station nouvelle (que je croyais alors devoir être de télévision), je pensais qu'il fallait adopter un nom différent des autres, qui tournaient tous autour de Radio ou Télé-quelque-chose. De plus, cette station idéale devait être dans mon esprit le premier poste "européen". Enfin, cela ne me déplaisait pas d'annoncer qu'il serait "No 1". Les expressions "le premier", "le meilleur", "le plus grand", etc., portent toujours sur le public[7]."
Pour attirer de nouveaux annonceurs publicitaires, Louis Merlin pense que la station doit séduire une « foule indécise et indéfinie qui souhaite autre chose que la facilité populaire de Radio Luxembourg (RTL) et la pompe de la RTF » et décide que la station doit prendre le contre-pied de Radio Luxembourg sur les aspects suivants[8] :
- attitudes des speakers ;
- impression sonore de la publicité ;
- place de l'information ;
- attitude des journalistes dans les bulletins d'information ;
- importance donnée à la thématique sociale ;
- le direct dans les journaux d'information ;
- style des passages musicaux.
La première émission, expérimentale, a lieu le à 6 h 30[9] et commence par "Bonjour l'Europe !" dit par Micheline Francey, on y diffuse une chanson de Gilbert Bécaud[10], mais elle doit s'interrompre 30 minutes plus tard car elle perturbe d'autres émetteurs, notamment le radiophare de l'aéroport de Genève[11]. Durant les jours suivants, Europe no 1 change plusieurs fois de fréquence, brouillant l'émission d'autres stations européennes qui protestent. Ainsi, le 8 janvier, Radio Luxembourg est parasitée et bien qu'elle-même ne bénéficie alors d'aucune autorisation officielle, entend protester vigoureusement. Ces difficultés font connaître la station auprès du grand public grâce aux journaux qui y consacrent de nombreux articles[12]. Quasi inaudible et sans ressources, la station fait appel au soutien financier de ses auditeurs qui en huit jours, la sauvent de la disparition en lui faisant parvenir 19 millions de Francs par la poste[11].
Il faut attendre le pour que la station Europe no 1, reprenne l'ancienne fréquence de Radio Paris, proche de celle (185 kHz) du Deutschlandsender de la R.D.A. orientée vers l'est[13], en se fixant sur 1 647 m grandes ondes (182 kHz) depuis un émetteur de 400 kW situé sur le plateau du Felsberg, près de Sarrelouis (Saarlouis) en Sarre alors sous protectorat, ce qui lui donne la liberté de disposer à son gré de l'attribution de fréquences de radio-télévision[14].
Les premiers animateurs de la station sont Roger Duquesne, Robert Marcy, Guy Vial, Jean-François Mansart, Maurice Gardett et Anne-Marie, Eric Lipmann, Roméo Carles et Maurice Biraud [15].
Les informations sont confiées à Maurice Siégel, ancien rédacteur en chef de Paris-Presse l'Intransigeant (patron Pierre Lazareff) assisté de Jean Gorini. De futures stars comme Jacques Paoli, André Arnaud, Albert Ducrocq ou Michel Anfrol y feront leurs débuts.
Pierre Laforêt, journaliste et producteur, dirige un "Think Tank" où travaillent des créatifs comme Jacques Chancel, Pierre Bouteiller, Michel Anfrol, Pierre Bellemare, Jacques Antoine ou Eric Lipmann.
Parmi les programmes qui contribuent à la notoriété d'Europe no 1 dès 1955, figure l'émission « La question » consacrée à la torture en Algérie, un sujet refusé par les stations et chaînes publiques. La situation de l'émetteur en Sarre lui garantissant une certaine indépendance pour parler de cette actualité taboue, à l'instar de sa concurrente directe Radio Luxembourg[16].
Dès 1956, Pierre Bellemare et Jacques Antoine amorcent une idée qui va devenir l'émission légendaire "Vous êtes formidables!". La première émission sera consacrée au sauvetage de l'association "Jeunesses Musicales de France" qui retrouvera un équilibre financier grâce aux dons des auditeurs. Juste après, l'opération "Cœurs d'Enfants" permettra de récolter, en 24 heures, un fonds suffisant pour créer un hôpital spécialisé dans les maladies cardiaques infantiles.
1955 - 1959 : reprise en main par l'État
En , Sylvain Floirat est appelé par le gouvernement français pour reprendre la société Europe no 1, dont le sort incertain consécutif aux premières difficultés de la station, déclenche la polémique à l'Assemblée nationale. Michelson cède l'entreprise qu'il a créée à la future Sofirad, pour une somme estimée comme considérable pour l'époque, soit 245 millions de francs. L'État en devint propriétaire au mois de juillet 1956. La régie publicitaire Régie no 1 est créée en 1960. Toutefois en 1962, après le succès remporté par la station, Michelson tente de renégocier cet accord auprès des tribunaux, en vain. La polémique qui s'ensuit atteint le sommet des États français et monégasque. La presse relate alors ces péripéties dont un article des quotidiens Le Monde daté du 27 janvier 1962 et Le Figaro, le jour suivant.
En 1959, les difficultés financières de la station entraînent un retrait d'actionnaires. L'État en profite pour prendre le contrôle d'une partie du capital (35, 76 %) de la société par l'intermédiaire de la SOFIRAD[17].
1959 - 1974 : nouveautés journalistiques, modernité
La naissance de la station coïncide avec l'apparition de trois inventions qui engendrent une influence significative sur son style : le nagra (magnétophone portable procurant une plus grande souplesse d'intervention et d'autonomie aux reporters), le transistor qui favorise l'écoute individuelle de la radio en déplacement notamment, celle des jeunes ainsi que le disque microsillon lequel permet de substantielles économies pour la rediffusion d'œuvres musicales en grande qualité.
Maurice Siegel modifie sensiblement le style des journaux parlés, permettant à Europe no 1 d'acquérir une certaine réputation dans le domaine de l'information. Il crée les premiers flash infos, met fin aux speakers, les journalistes venant eux-mêmes présenter leurs papiers. Il fait également évoluer les journaux parlés de l'information pure vers les magazines et développe la pratique du radio-reportage[18].
Parmi les premières émissions à succès d'Europe no 1, on compte « Pour ceux qui aiment le jazz » et le « café de l'Europe » (1955), « Signé Furax » et « Vous êtes formidables » (1956), ou encore « Salut les copains » et « La Coupe des reporters » (1959).
Lors des événements de Mai 68, le journaliste Julien Besançon assure pour la station la couverture en direct des affrontements parisiens entre étudiants et forces de l’ordre et des premières nuits de barricades au Quartier latin. D'autres reporter de la station sont également sur le terrain : Fernand Choisel, Gilles Schneider, François Jouffa. Europe no 1, alors surnommée par certains « Radio Barricades », est accusée par les autorités de donner une version trop favorable aux manifestants des événements de mai 68. Le ministre de l'Intérieur, estimant que les reportages en direct des radios périphériques (dont Europe no 1) créent un danger pour l'ordre public, interdit l'usage des voitures émettrices durant plusieurs jours. Sur ordre de Matignon, le ministre de l'Intérieur fait également couper les fréquences des stations périphériques pour contrer la diffusion en direct des manifestations. Plusieurs journalistes jugés trop engagés sont licenciés l'année suivante, à l'instar des antennes radio et télévision du service public.
En 1974, le nouveau président de la République Valéry Giscard d'Estaing et son Premier ministre Jacques Chirac, accusant la radio de « persifler », poussent le directeur Maurice Siegel et plusieurs autres dirigeants à la démission[17].
1974 - 1986 : ère de l'information, concurrence de la FM, privatisation
En 1974, Jean-Luc Lagardère reprend donc en main la société[19], assisté d'Étienne Mougeotte, directeur d'antenne. À partir de 1976, la radio parvient en tête des audiences, devant RTL puis France Inter. Durant ces années 1970, Europe No 1 est alors la grande station de l'information, avec ses flashes et ses journaux présentés par André Arnaud (Europe Midi et Europe Soir), ses signatures journalistiques (Jean-Claude Dassier, Guillaume Durand, Olivier de Rincquesen, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Joulin…), et ses correspondants ou envoyés spéciaux (François Ponchelet, Alexandre Fronty, Patrick Meney) présents sur tous les points chauds du monde.
Après l'élection de François Mitterrand en 1981, Étienne Mougeotte est amené à démissionner. La gauche met en place la nouvelle direction et s'immisce dans les choix éditoriaux de la radio, à l'instar du pouvoir précédent. Les radios privées désormais autorisées sur la bande FM ponctionnent une partie de l'audience d'Europe 1 qui amorce alors son déclin. Philippe Gildas prend la tête de la direction de l'antenne. Sont créés le Top 50 et de nouvelles émissions insolentes, comme « Radio Libre à… » animée par François Jouffa et Viviane Blassel, parmi lesquelles le rendez-vous animé par Coluche. Toutefois, l'ensemble des radios généralistes voient fondre leur audience face aux radios FM et face aux émissions télévisées de plus en plus efficaces.
Le , Europe no 1 change officiellement de nom et devient Europe 1 (même si le nom Europe 1 est utilisé à l'antenne depuis la fin des années 1960).
Le , la SOFIRAD vend à Jean-Luc Lagardère et à sa société Hachette sa participation de 34,9 % dans Europe 1. La radio est ainsi complètement privatisée[17].
1987 - 1996 : chute de l'audience
La station connaît un fort déclin lors de la saison 1994-1995. D'après les mesures de Médiamétrie, Europe 1 passe sous la barre des 10 % d'audience entre avril et juin 1995, passant derrière France-Info[20]. La station parvient à remonter à 10,1 % entre novembre et décembre 1995 , mais recule à 9,5 % au premier trimestre 1996[21].
1996 - 2010 : recentrage sur l'information
Sous fond de crise, Jérôme Bellay, le créateur de France Info, devient directeur général de l'antenne en juillet 1996[22]. Sous sa roulette, la station met en place un format « News et Talk » et réduit considérablement les émissions musicales (notamment Vinyl Fraise par François Jouffa, le Top de Marc Toesca et Les classiques d'Europe 1 par Philip de la Croix) de divertissement et de jeux (Gérard Holtz, Jean Roucas, Pascal Brunner, François Jouffa et Arthur sont remerciés). La nouvelle programmation alterne tranches d'information et interactivité avec les auditeurs[23]. Par ailleurs, le célèbre carillon marquant les heures de la station est changé et la diffusion se fait désormais en voie monaurale.
En novembre-décembre 2000, la station, au meilleur de sa forme, est écoutée par 5,5 millions de personnes[24].
En , Europe 1 compte 192 fréquences à travers la France.
Le , Arnaud Lagardère, président-directeur général de Lagardère Active, pôle audiovisuel de Lagardère SCA, nomme Jean-Pierre Elkabbach directeur général de l'antenne d'Europe 1, en remplacement de Jérôme Bellay, et administrateur de Lagardère Active Broadcast. La rentrée 2005-2006 est marquée par un nouveau logo, un nouveau slogan (« Parlons-nous! ») et un nouvel habillage sonore, qui s'accompagne d'une légère modification du fameux carillon, emblème de la station.
Le , Alexandre Bompard, directeur des sports de Canal+ depuis 2005, devient président de la station, et de sa filiale Sport, à la place de Jean Pierre Elkabbach. Ce dernier, qui conserve son interview quotidienne ainsi que son interview dominicale sur Europe 1, prend la tête de Lagardère News, le nouveau pôle de coordination des médias de Lagardère SCA[25],[26]. Alexandre Bompard modifie considérablement l'équipe et la grille des programmes[27]. Il renforce le sport à l'antenne avec notamment des émissions sportives de 15 h à 23 h chaque week-end[28]. Pour diriger les sports, il compte sur Thierry Clopeau[29], assisté de Laurent Jaoui[30], tous deux venus de France Télévisions.
La station gagne des auditeurs et dépasse dès novembre 2008 le cap des 5 millions d'auditeurs chaque jour selon Médiamétrie.
2009 - 2016 : des mutations en permanence
La rentrée 2009 marque un changement de position pour la radio, qui renoue avec une grille plus généraliste. Pour accompagner cette évolution, un nouveau slogan est adopté : « Bien entendu ». En , Alexandre Delpérier est mis à pied pour avoir présenté une conférence de presse de Raymond Domenech et de Thierry Henry comme un entretien exclusif[31], et démissionne quelques jours plus tard[32].
La rentrée 2010 se caractérise par un recentrage sur l'information[33].
En janvier 2011, après le départ d'Alexandre Bompard fin 2010 et l'annonce d'audiences décevantes avec une perte de 500 000 auditeurs en un an, Nicolas Demorand et Marc-Olivier Fogiel annoncent tour à tour qu'ils quittent la station[34]. Denis Olivennes est alors le directeur général d'Europe 1. À la rentrée de septembre 2011, l'animateur de la matinale est remplacé, cette matinale est restructurée, les soirées sont remaniées.
Pour la rentrée 2013, avec la première grille sous la direction de Fabien Namias, la station tente une communication originale avec une campagne de publicité s'inspirant des affiches électorales en prévision des élections municipales de 2014[35]. Le slogan s'adapte en conséquence et devient « Europe 1 réveille les Français ».
À la suite du départ de Laurent Ruquier pour RTL en 2014, Europe 1 connaît à nouveau de grands mouvements sur sa programmation pour la saison 2014/2015.
Le , Europe 1 fête son anniversaire et ses 60 ans d'existence en faisant venir à l'antenne toutes les grandes voix qui ont fait les riches heures de la station[36].
2016 - 2020 : état d'urgence face à la concurrence
Mis en cause simultanément dans deux affaires de mœurs, Jean-Marc Morandini est mis en retrait par la direction d'Europe 1[37]. Cyril Hanouna, dont l'émission Les Pieds dans le plat n'est pas parvenu à surmonter les mauvaises audiences après le départ de Laurent Ruquier, quitte également la station[38]. Alessandra Sublet lui succède.
Le , Fabien Namias est remplacé par Richard Lenormand à la direction générale d'Europe 1[39]. En même temps, Jean-Pierre Elkabbach quitte Europe 1[40].
Le sondage Médiamétrie pour la période novembre-décembre 2016 indique qu'Europe 1 est dépassée par Franceinfo et égalée par RMC en terme d'audience cumulée. Une motion de défiance contre la direction, rebaptisée « motion d'état d'urgence », est votée à l'unanimité par le personnel d'Europe 1[41] Le , Arnaud Lagardère prend la présidence d'Europe 1 à la place de Denis Olivennes[42], recrutant Frédéric Schlesinger le 25 avril[43]. Le , Frédéric Schlesinger devient vice-président du pôle FM de Lagardère, regroupant les stations Europe 1, Virgin Radio et RFM. Le , la presse révèle la nouvelle organisation interne autour d'Europe 1, voulue par Frédéric Schlesinger[44] : Emmanuel Perreau est installé comme directeur délégué d'Europe 1, aux programmes et à l'antenne, Nathalie André disparaissant du nouvel organigramme, Jean Béghin, autre débauché de Radio France, est nommé adjoint du pôle radio de Lagardère Active, Donat Vidal est nommé directeur délégué à l'information, et Bérengère Bonte est nommée directrice adjointe de la rédaction d'Europe 1.
Lors de la saison suivante, Europe 1 signe la plus mauvaise rentrée de toute son histoire, soit depuis sa création en 1955, et se retrouve derrière RTL, France Inter, France Info et RMC[45]. Début 2018, la chute de l'audience se poursuit avec une perte de 810 000 auditeurs en un an, le point noir étant selon Le Figaro la matinale de Patrick Cohen qui fait fuir les auditeurs les plus conservateurs et n'aurait pas attiré ceux de France Inter[46]. Un peu plus d'un an après l'arrivée de Frédéric Schlesinger et la mise en place de son organisation autour de lui, il est remplacé, le , par le nouveau vice-président Laurent Guimier, Guy Birenbaum devenant son conseiller[47].
La chute d'audience se poursuit pendant la saison 2018 - 2019. En janvier 2019, la station enregistre sa treizième baisse consécutive enregistrée par la station malgré l'optimisme de Laurent Guimier[48]. D'autre part, le , le tribunal des prud'hommes reconnaît le licenciement sans cause réelle et sérieuse de l'ex-directeur de l'information d'Europe 1, Fabien Namias, et condamne Europe 1 à lui verser 411 500 euros[49]. Le , les chiffres publiés par Médiamétrie sont accablants pour Europe 1[50]. En parallèle, une contestation de plus en plus importante émane de la part des employés de la radio qui préparent une motion de défiance à l'encontre d'Arnaud Lagardère[51],[52]. Le 18 avril, cette motion de défiance contre Arnaud Lagardère, PDG d'Europe 1, est adoptée lors d'une assemblée générale des salariés[53]. Le , Arnaud Lagardère tient à rassurer les salariés d'Europe 1. « On ne vendra pas Europe 1 », assure-t-il avant d'indiquer qu'il compte rencontrer les salariés afin de les rassurer sur ses intentions de relancer la radio[54],[55]. Le 9 mai, les salariés adressent une nouvelle lettre ouverte à Arnaud Lagardère pour dénoncer « l'absence criante de stratégie » dans un contexte de dégringolade des audiences[56],[57].
Début juillet 2019, le départ de Laurent Guimier est annoncé[58],[59]. Il est remplacé par Constance Benqué[60],[61]. sur la vague avril-juin 2019, Europe 1 n'est plus écoutée que par 2,7 millions de Français, ayant encore perdu en un an près d'un million d'auditeurs. Le , Arnaud Lagardère est présent lors de la conférence de rentrée d'Europe 1. Pour la première fois depuis son arrivée en 2003, le propriétaire de la radio participe à cette conférence où il a réaffirmé son intention de ne pas vendre Europe 1 mais au contraire de poursuivre sa tentative de redressement[62],[63].
Le , la station coupe son émetteur historique ondes longues après 64 ans d'émission[64], pour des raisons économiques.
Le , Europe 1 signe à nouveau sa plus faible performance historique à 2,43 millions d'auditeurs, se retrouvant battue par France Inter, RTL, NRJ, France Info, RMC, Skyrock, France Bleu et Nostalgie[65]. Constance Benqué est maintenue à la direction du pôle news de Lagardère[réf. souhaitée]
Depuis 2020 : vers un rapprochement avec le groupe Canal+ ?
Depuis juillet 2020, le groupe Vivendi, détenu par Vincent Bolloré est devenu le premier actionnaire du groupe Lagardère, propriétaire d'Europe 1[66]. Il pousse alors en faveur d'une orientation éditoriale plus à droite de la station[67].
Cette année là, la possible nomination de Louis de Raguenel[68], jusque là directeur de la rubrique Défense et International du journal Valeurs actuelles et ancien cadre de l'UMP, à la tête du service politique de la station suscite de fortes réactions parmi le personnel[69]. En septembre 2020, après de vives protestations de la part des journalistes de la radio, Louis de Raguenel n'est finalement pas nommé à la tête du service politique mais à un poste d'adjoint du service politique, et il participera aux conférences de rédaction[70],[71].
Au mois d'avril 2021, la direction d'Europe 1 annonce l'ouverture prochaine d'une rupture conventionnelle collective portant sur une quarantaine de postes, notamment à la direction de la rédaction et à la direction des technologies[72],[73].
En juin, 70 % de la rédaction se déclare en grève après la mise à pied de Victor Dhollande, un journaliste qui a été mis à pied après un accrochage avec une directrice des relations humaines qui a enregistré une réunion[74]. Les salariés dénoncent le management très agressif de la radio et les menaces de Vincent Bolloré. Pendant ce temps, plusieurs animateurs et journalistes ont annoncé leur départ comme Pascale Clark [75], Julian Bugier[note 1],[76], Anne Roumanoff, ou encore Christine Berrou, après qu'on lui ait demandé de retirer une allusion à Éric Zemmour dans une de ses chroniques[77]. Durant l’été, Michael Darmon annonce qu’il quitte également la station, il a perdu son poste de chef du service politique au profit de Louis de Raguenel[78]. Laurent Cabrol[79], Julie[80], Nicolas Canteloup[81] et Wendy Bouchard[82] annoncent pendant l’été qu’ils quittent la station.
Le quotidien Libération relève que le directeur de l'information d'Europe 1, Vidal Revel, n'a pas tellement de tolérance pour les idées de gauche et a donné pour consigne de diffuser le moins possible de paroles de syndicalistes lors des mouvements sociaux[83].
Identité de la station
Siège
Le siège actuel de la radio est situé au 2 rue des Cévennes[84] dans le 15e arrondissement de Paris.
Le siège social historique d'Europe 1 a été situé au 26 bis, rue François-Ier dans le 8e arrondissement de Paris jusqu'en 2018.
Le , le siège social est transféré près du quai André-Citroën (1 rue des Cévennes), dans le 15e arrondissement, dans l'ancien siège de Canal+. Se sont installés au même endroit Paris Match, Le Journal du Dimanche, RFM et Virgin Radio[85],[86].
Capital
Historiquement, suite au désengagement du groupe Lagardère de ses activités médias, la branche Lagardère Active est scindée en cinq pôles en 2020[87], le pôle news regroupant les radios Europe 1, Virgin Radio (France), RFM et les deux titres de presse Le Journal du dimanche et Paris Match. Cette nouvelle entité Lagardère News reste contrôlée à 100 % par Lagardère SCA.
La société Europe 1 Télécompagnie[84] édite et diffuse les programmes d'Europe 1 en étant détenue à 100 % par Lagardère News.
Studios
Europe 1 dispose de cinq studios dit « antenne », désignés par le nom de personnalités ayant marqué la station. Il y a précisément deux studios principaux : le studio Jean-Luc Lagardère et le studio Coluche, et deux studios publics : le studio Louis Merlin et le studio Pierre Bellemare.
Il existe enfin un studio de secours, servant aussi aux enregistrements des podcasts inédits : le studio Maurice Siegel.
Identité visuelle (logo)
- De 1955 à 1965.
- De 1965 à 1975 (1re version du 2e logo).
- De 1975 à 1990 (2e version du 2e logo).
- De 1990 à 2001 (3e version du 2e logo).
- De 2001 à 2005.
- De 2005 au .
- Depuis le .
- Version alternative, utilisée sur le site internet de la radio, depuis 2016.
Slogans
- 1965 à 1975 : « Je choisis, Europe 1 ! »
- 1975 à 1981 : « Europe 1, c'est naturel. »
- 1981 à 1983 : « Europe 1, la radio libre de choc. »[88]
- 1983 à 1986 : « De grands moments, à chaque instant. »
- 1986 à 1995 : « Europe 1 c'est la pêche[89]. »
- 1996 à 2000 : « A quoi sert l'info si on ne s'en parle pas ? »
- 2000 à 2001 : « Europe 1, c'est bien. »
- 2001 à 2005 : « Europe 1, ça me parle. »
- 2005 à 2009 : « Parlons-nous. »
- 2009 à 2013 : « Europe 1, bien entendu. »
- 2013 à 2014 : « Europe 1 réveille les Français. »
- 2014 à 2016 : « Europe 1 Un temps d'avance[90]. »
- 2016 à 2018 : « Europe 1, Mieux capter son époque[91] »
- 2019 : « Europe 1, bien dans son époque »
- Depuis 2019 : « Écoutez le monde changer[92] »
Voix antenne
Voix off actuelles :
- voix masculine : Hervé Lacroix (2008-2016, 2021-) ;
- voix féminine : Barbara Gateau[93] (2013-2018 / 2019- ).
Anciennes voix off :
- Sandrine Vendel (2006-2013) ;
- Catherine Nullans (2018-2019) ;
- Patrick Mancini (2016-2021) ;
Carillon
"Le Carillon" dit d'Europe 1, est mis en service en 1955. Il exploite un appareil physique relié à une pendule, qui se déclenche automatiquement chaque heure, sauf cas exceptionnel lors des allocutions du chef de l'État[94].
En 1996, lors de l'arrivée de Jérôme Bellay à la direction de la station, le Carillon est déclenché uniquement sur commande du technicien pour gagner en souplesse à l'antenne[94].
Le Carillon est réorchestré et numérisé en 1998.
Il est réorchestré plusieurs fois depuis 1998 et fait l'objet de versions spéciales selon les événements de la station (fait historique, match de foot, Noel etc)[95].
Les notes historiques du Carillon en do majeur (sol si mi / sol mi do) correspondent à l'indicatif d'ouverture d'Europe 1, composé par Raymond Lefebvre[réf. à confirmer][96].
Personnel de la station
Équipes dirigeantes
- 1955 - 1974 : Jean Frydman, cofondateur de la station, dirigeant[précision nécessaire][97]
- 1974 - 1981 : Etienne Mougeotte, directeur général de l'antenne
- 1974 - 1996 : Jean-Luc Lagardère (président)
- 1981 - 1986 : Philippe Gildas, directeur général de l'antenne
- 19 juillet 1995 - 12 mars 1996 : Denis Jeambar, directeur général de l'antenne
- 15 juillet 1996 - 8 avril 2005 : Jérôme Bellay, directeur général de l'antenne[98] [source insuffisante]
- 8 avril 2005 - 18 juin 2008 : Jean-Pierre Elkabbach, directeur général de l'antenne [réf. souhaitée]
- 18 juin 2008 - 23 novembre 2010 : Alexandre Bompard, président de la station
- 30 novembre 2010 - 20 avril 2017 : Denis Olivennes, directeur général[99]
- 21 mars 2013 - 12 décembre 2016 : Fabien Namias (directeur général de l'antenne)[39]
- 15 septembre 2016 - 17 juillet 2017 : Nathalie André (directrice des programmes)[100]
- 12 décembre 2016 - 20 juillet 2017 : Richard Lenormand (directeur général de l'antenne)[39]
- 20 avril 2017 - 31 mars 2020 : Arnaud Lagardère (président[101])
- 4 mai 2017 - 22 mai 2018 : Frédéric Schlesinger (vice-président[102])
- 22 mai 2018 - 2 juillet 2019 : Laurent Guimier (vice-président[103])
- Depuis le 21 mai 2019 : Constance Benqué (vice-présidente puis présidente) (en intérim puis titulaire)[104]
- Depuis le 7 janvier 2021 : Stéphane Bosc (directeur de l'antenne et des programmes)[105]
Équipes à l'antenne
La station Europe 1 emploie sur son antenne plusieurs types de professionnels, parmi eux des animateurs, des journalistes, des chroniqueurs, des consultants, des correspondants à l'étranger, des grands reporters, des humoristes.
Animateurs, journalistes, chroniqueurs et consultants actuels
- Mouloud Achour (2021-)
- Elisabeth Assayag (2002-)
- Didier Barbelivien (2016, 2021-)
- Nicolas Barré
- Louise Bernard
- Stéphane Bern (1992-1997, 2020-)
- Nicolas Beytout (2017-)
- Matthieu Bock
- Bérénice Bourgueil (2021-)
- Nicolas Bouzou (2020-)
- Nicolas Carreau (2007-)
- Gérard Carreyrou (1976-1992, 2010-)
- David Castello-Lopes (2020-)
- Laurie Cholewa (2021-)
- Michèle Cotta
- Valérie Darmon (2010-)
- Laure Dautriche (2008-)
- Olivier Delacroix (2018-)
- Élise Denjean (2019-)
- Louis de Raguenel (2020-)
- Romain Desarbres (1999-2004, 2021-)
- Pierre de Vilno (2003-)
- Émilie Dez
- Bruno Donnet (2012-2015, 2017-2018, 2021-)
- Marlène Duret (2016-)
- Emmanuel Duteil (2014-)
- Laurence Ferrari (1986-1997, 2021-)
- Carole Ferry (2010-)
- Hervé Gattegno (2016-)
- Mélanie Gomez (2014-)
- Lionel Gougelot
- Sébastien Guyot (2010-2011, 2014-)
- Anissa Haddadi (2013-)
- Didier Hameau
- Vincent Hervouët (2017-)
- Romane Hocquet (2017-)
- Christophe Hondelatte (2016-)
- Christophe Lamarre (1997-)
- Martin Lange
- Marc-Antoine Le Bret (2012-2016, 2021-)
- Marguerite Lefebvre (2013-)
- Thierry Léger
- Philippe Legrand (2018-)
- Alexandre Le Mer (2021-)
- Fabienne Le Moal (1997-)
- Albane Leprince (2021-)
- Thomas Lequertier (2021-)
- William Leymergie (2006-2008, 2021-)
- Stéphanie Loire (2021-)
- Sonia Mabrouk (2013-)
- Sabine Marin (2018-)
- Laurent Mariotte (2018-)
- Lisa-Marie Marques (2021-)
- Fanny Marsot (2018-)
- Axel May
- Anicet Mbida (2015-)
- Lénaïg Monier (2019-)
- Isabelle Morizet (2001-2008, 2012-)
- Catherine Nay (1975-)
- Christophe Nicolas (2021-)
- Matthieu Noël (2008-)
- Dimitri Pavlenko (2021-)
- Julien Pearce (2011-)
- Roland Perez (1996-)
- Virginie Phulpin (2019-)
- Olivier Poels (2012-)
- Clémentine Portier-Kaltenbach (2020-)
- Ombline Roche (2014-)
- Lionel Rosso (1996-2005, 2014-)
- Virginie Salmen (2000-)
- Marion Sauveur (2008-)
- Frédéric Taddéï (2005-2011, 2013-)
- Sophie Tusseau (2017-)
- Philippe Vandel (2017-)
- Julia Vignali (2016-2017, 2021-)
- Charles Villeneuve
- Hélène Zélany (2000-)
- Vanessa Zha (2000-)
Meneuses de jeux actuelles (jusqu'en 2020)
- Céline Da Costa (du 21 janvier 2013 à 27 mars 2015, du 27 août 2018 au 26 juin 2020)
- Julie Leclerc (1972-1975, 1976-2021)
- Anissa Haddadi (2013-2020)
- Ombline Roche (2014-2020)
- Justine Hollman (du 1er septembre 2018 au 19 juillet 2020)
- Marlène Duret (du 13 août 2016 au 21 août 2020)
Humoristes actuels et anciens
- Sandrine Alexi
- Christine Berrou (2014-2017, 2018-2021)
- Nicolas Canteloup (2005-2021)
- Jérôme Commandeur (2010-2018)
- Camille Chamoux
- Miguel Derennes
- Charlotte Gabris
- Léa Lando
- Mathieu Madénian
- Dany Mauro
- Anthon Mehl
- Matthieu Noël
- Oldelaf
- Jean-Luc Lemoine (2001-2016)
- Anaïs Petit
- Anne Roumanoff (2009-2014, 2016-2021)
- Willy Rovelli (2009-2017)
- Shirley Souagnon (2011-2014)
- Tom Villa (2014-2016)
Autres anciennes personnalités
- Aline Afanoukoé (2009-2011)
- Nikos Aliagas (2011-2019)
- Jean-Philippe Allain (1970-1978)[réf. souhaitée]
- Yann Arribard
- Arthur (1992-1996)
- Laurent Baffie (2007-2011)
- Pierre-Louis Basse (jusqu'en 2004 puis 2005-2011)
- Christian Barbier (1967-1998)
- Pierre Bellemare (1955-1986)
- Francis Blanche
- Maurice Biraud
- Laurence Boccolini (1987-1992, 1996-1997, 2009-2011, 2018)
- Faustine Bollaert (2004-2012)
- Denis Brogniart (1991-2006)
- Daphné Bürki (2017-2018)
- Pascale Clark (1988-1995, 2020-2021)
- Laurent Cabrol (1976-1990, 1992-2021)
- Benjamin Castaldi (2000-2004)
- Nicolas Charbonneau (jusqu'à l'été 2007)
- Coluche (1978-1979, 1985-1986)
- Céline Da Costa (2013-2015, 2018-2020)
- Jean-Luc Delarue (1987-1995)
- Alexandre Delpérier (2008-2010)
- Michel Denisot (2020-2021)
- François Diwo (1973-1987)
- Michel Drucker (1983-1987, 2008-2013)
- Caroline Dublanche (1999-2018)
- Raphaël Enthoven (2015-2018)
- Franck Ferrand (2003-2018)
- Daniel Filipacchi (1955-1968)
- Marc-Olivier Fogiel (2008-2011)
- Jacky Gallois (1983-2016)
- Cyril Hanouna (2013-2016)
- Yann Hegann (1973-1987)
- Christian Jeanpierre (2006-2008)
- François Jouffa (1968 puis 1982 puis 1990-1996)
- Harold Kay (1969-1986)
- Jean-Loup Lafont (1970-1977)
- Alexia Laroche-Joubert (2007)
- Thierry Lecamp (1998-2015)
- Julie Leclerc (1972-1975, 1976-2021)
- Jean-François Lemoine (2011-2015)
- Laurent Luyat (2001-2008)
- Julia Martin (2006-2017)
- Ariane Massenet (2002-2005, 2011-2012)
- Émilie Mazoyer (2016-2021)
- Jimmy Mohamed (2019-2021)
- Christian Morin (1972-1987)
- Helena Morna (2008-2019)
- Véronique Mounier (2009)
- Nagui (2009-2011)
- Sophie Péters (2008-2019)
- Jean-Luc Petitrenaud (1996-2014)
- Jacques Pradel (1997-2010)
- Pascal Pouret (1988-1991)
- Isabelle Quenin (2008-2018)
- Jean Roucas (1986-1994)
- Jean-Paul Rouland
- Jacques Rouland (1978-1984)
- Didier Roustan (2008-2009)
- Willy Rovelli (2009-2017)
- Anne Roumanoff (2009-2014, 2016-2021)
- Alexandre Ruiz (2008-2011)
- Marion Ruggieri (2011-2016)
- Laurent Ruquier (1999-2014)
- Eugène Saccomano (1996-2001)
- Dominique Souchier (1988-2012)
- Alessandra Sublet (2014-2015, 2016-2017)
- Frédéric Taddeï (2005-2011)
- Frank Ténot (1955-1968)
- Thomas Thouroude (2016-2018)
- Marc Toesca (1984-1996)
- Patrick Topaloff
- Robert Willar (1969-1986)
- Jean Yanne
- Karl Zéro (1986, 1999-2000, 2019)
- David Abiker (2010-2019)
- Antonin André (2008-2011, 2012-2017)
- Jean-Michel Aphatie (2015-2016, 2018-2019)
- André Arnaud
- Jean-Philippe Balasse (1994-2020)
- Jean-Charles Banoun (1998-2013)
- Laurent Bazin (2004-2005, 2018)
- Jean-Rémi Baudot (2018-2021)
- Matthieu Belliard (2018-2021)
- Pascal Berthelot (1998-2014)
- Julien Besançon (1955-1970)
- Guy Birenbaum (2007-2014)
- Christian Boner (1996-2008)
- Émilie Bonnaud (2008-2019)
- Bérengère Bonte (1994-2019)
- Wendy Bouchard (2006-2021)
- Julian Bugier (2013-2014, 2020-2021)
- Guillaume Cahour (2001-2004, 2010-2012)
- Marion Calais (2010-2021)
- Yves Calvi (1996-2005)
- Aymeric Caron (2009-2011)
- Arlette Chabot (2011-2016)
- Jérôme Chapuis (2000-2011)
- Mathieu Charrier (2009-2021)
- Nathalie Chevance (1996-2021)
- François Clauss (1985-2021)
- Patrick Cohen (2008-2010, 2017-2021)
- Gérard Carreyrou (1976-1992)
- Antoine Cormery (1991)
- Audrey Crespo-Mara (2018-2019)
- Pierre-Marie Christin (2006-2012)
- Michaël Darmon (2011-2016, 2018-2021)
- Jean-Claude Dassier (1968-1985)
- Bernard de la Villardière (1996-1998)
- Christophe Delay (1993-2007)
- Nicolas Demorand (2010-2011)
- Valentine Desjeunes (2017-2019)
- Jean-Michel Dhuez (1999-2013)
- Jérôme Dorville (1999-2008)
- David Doukhan (2013-2019)
- Marie Drucker (2008-2010)
- Raphaëlle Duchemin (2017-2020)
- Olivier Duhamel (2007-2021)
- André Dumas (1963-2003)
- Valérie Durier (1991-2008)
- Albert Ducrocq
- Guillaume Durand (1978-1987, 1999-2004, 2007-2008)
- Benoît Duquesne (1982-1988 puis 2007-2008)
- Jean-Pierre Elkabbach (1981-2016)
- Myriam Encaoua (2016-2017)
- Nicolas Escoulan (2017)
- Samuel Etienne (2013-2017)
- Luc Evrard (2000-2013)
- Sophie Eychenne (2019-2021)
- Emmanuel Faux (1987-2017)
- Michel Field (1995-2015)
- Didier François (2007-2021)
- Thierry Fréret (1987-2010)
- William Galibert (2011-2018)
- François Geffrier (2014-2021)
- Jean Gorini
- Michel Grossiord (1983-2016)
- Laurent Guimier (1994-2005, 2011-2014)
- Pierre Guyot (1995-1998)
- Aurélie Herbemont (2008-2021)
- Pascal Humeau (2006-2011)
- Hélène Jouan (2017-2019)
- Thomas Joubert (2008-2017)
- Céline Kallmann (2009-2019)
- Sébastien Krebs (2008-2021)
- Jérôme Lacroix (2008-2021)
- Sophie Larmoyer (1993-2021)
- Anne Le Gall (1998-2021)
- Ivan Levaï (1972-1987)
- Nathalie Lévy (2019-2020)
- Théo Maneval (2015-2021)
- Marie Marquet (2002-2009)
- Elizabeth Martichoux (1991-1999)
- Grégoire Martinez (2015-2019)
- Emmanuel Maubert (2006-2013, 2014-2015)
- Isabelle Millet (2009-2021)
- Jean-Marc Morandini (2003-2016)
- Étienne Mougeotte (1968 puis 1974 - 1981)
- Géraldine Muhlmann (2017-2018)
- Fabien Namias (2004-2010 et 2012-2017)
- Robert Namias (1969-1984)
- Jacques Paoli
- Vincent Parizot (1986-2007)
- Shanel Petit (2016-2019)
- Benjamin Petrover (2008-2014)
- Nicolas Poincaré (2011-2018)
- Bernard Poirette (2018-2020)
- Natacha Polony (2012-2017)
- Patrick Roger (2011-2016)
- Caroline Roux (2012-2016)
- Eugène Saccomano (1970-2001)
- Nathalie Saint-Cricq (2006-2009)
- Manuel Saint-Paul (1997-2003)
- Diane Schenouda (1996-2021)
- Maurice Siegel
- Albert Simon (Météo)
- Anne Sinclair (2014-2016)
- Thomas Sotto (2013-2017)
- Stéphane Soumier (1987-2005)
- Maxime Switek (2005-2018)
- Pierre Thivolet (1996-2007, 2011-2012)
- Bruce Toussaint (2011-2013)
- Aude Vernuccio (2014-2019)
- Donat Vidal Revel (1996-2006)
- Benjamin Vincent (2003-2009)
- Géraldine Woessner (2012-2019)
- Martial You (2003-2014)
- Xavier Yvon (2011-2021)
- Edmond Zucchelli (1985-1998)
- Fanny Agostini (2019-2021)
- Raphaëlle Baillot (2017-2018)
- Pierre Bellemare (2013-2015)
- Valérie Bénaïm (2013-2016)
- Catherine Blanc (2016-2021)
- Allain Bougrain-Dubourg (2017-2020)
- Nicolas Canteloup (2005-2021)
- Guy Carlier (2009-2014, 2016-2018)
- Julien Cazarre (2017-2018)
- Anne Cazaubon (2015-2018)
- Hervé Chabalier (2013-2017)
- Bertrand Chameroy (2015-2016, 2017-2018, 2020-2021)
- Angèle Chatelier (2018-2021)
- Alain Cirou (1997-2020)
- Daniel Cohn-Bendit (2013-2018)
- Jérôme Commandeur (2010-2018)
- José Covès (1977-2019)
- Nadia Daam (2017-2018)
- Fabrice d'Almeida (2018-2019)
- Jean-Louis Debré (2016-2017)
- Charles Decant (2020-2021)
- Estelle Denis (2015-2016)
- Martin Feneau (2010-2019)
- Bernard Fripiat (2015-2020)
- Axel de Tarlé (1996-2020)
- Pierre Dezeraud (2019-2020)
- Louise Ekland (2016-2017)
- Jean-Pierre Foucault (2014-2016)
- Mickaël Frison (2017-2018)
- Thierry Geffrotin (1997-2020)
- Antoine Genton (2017, 2021)
- Cyrielle Hariel (2017-2018)
- Claire Hazan (jusqu'en 2018)
- Pierre Herbulot (2015-2021)
- Michaël Hirsch (2017-2018)
- Marcel Ichou (jusqu'en 2019)
- Jérôme Ivanichtchenko (2014-2017)
- Gérald Kierzek (2014-2018)
- Cyril Lacarrière (2017-2018, 2019-2020)
- Marion Lagardère (2017-2018)
- Fabien Lecœuvre (2019-2021)
- Hélène Mannarino (2019-2021)
- Marc Messier (jusqu'en 2018)
- Jérémy Michalak (2004-2014, 2016-2017)
- Jean-Pierre Montanay (2019-2020)
- Benjamin Muller (2011-2019)
- Eva Roque (2012-2021)
- Didier Roustan (2017-2018)
- Josef Schovanec (2014-2021)
- Régis Le Sommier (jusqu'en 2021)
- Mathilde Terrier (2017-2018)
- Hugo Travers (2018-2019)
- Ariel Wizman (2017-2018)
Programmation
Production
En semaine, une majorité de programmes étant dépendant de l'actualité ou dont le format (libre-antenne avec les auditeurs), l'antenne est majoritairement produite en direct, à l'exception de l'émission de Christophe Hondelatte, pour des questions de productions et de disponibilités des invités.
Le week-end, le direct se limite aux rendez-vous d'informations purs (6 h / 9 h, les flashs et journaux, C'est arrivé, Europe Midi et le Grand Journal du Soir du Week-end), aux soirées sportives et à la libre-antenne de fin de soirée.
Les émissions d'Europe 1 y sont toutes produites depuis ses locaux, hors délocalisation. Les tranches infos et les émissions du matin sont réalisés dans le studio Lagardère, situé dans la rédaction. Les émissions en public y sont enregistrés alternativement dans les studios Merlin et Bellemare. Les émissions de l'après-midi et certaines du week-end sont produites dans le studio Coluche.
Un 5e studio[pertinence contestée], le studio Siegel, sert aux émissions préenregistrés et à l'enregistrement des podcasts natifs d'Europe 1 Studio.
Tous ces studios comportent des caméras permettant la retransmission visuelle des émissions sur Internet en flux continu de 6h à 20h
Depuis le décès de Pierre Bellemare, grande figure de la station, la direction a décidé de baptiser son grand studio public (jusqu'à présent appelé "Espace") du nom de cette grande voix. L'inauguration de ce studio s'est déroulée le 20 décembre 2018 pendant la matinale de Nikos Aliagas en présence de son fils, Pierre Dhostel et de Franck Riester, alors ministre de la Culture. Ce studio comprend un auditorium de 40 places destiné à accueillir des émissions en public[106].
Généralités
La programmation d'Europe 1 est dominée par les émissions d'informations, incarnée par 3 tranches horaires d'importances en semaine : Europe Matin, entre 6h30 et 9h, Europe Midi entre 12h30 et 13H et Punchline entre 18h et 20h. La programmation info est complétée par des flashs à chaque début d'heure entre 4h30h et 0h tandis que le week-end, de nombreux magazines comme Médiapolis, C'est arrivé ou Europe Soir- Weekend abordent les thèmes qui ont dominé l'actualité de la semaine écoulée.
Des émissions et chroniques de divertissements composent la grille de journée, incarnée par Marc-Antoine Le Bret et Stephane Bern, Matthieu Noël est présent en duo avec Stephane Bern l’après midi mais également le matin.
Les divers magazines abordent des thématiques variées : actualités, médias, vie quotidienne et santé, histoire, cinéma, musique. La station propose également des émissions d'entrevues abordées sous divers prismes : musique, carrière...
Enfin, une couverture sportive, principalement centrée sur le championnat de football, est proposée les soirs de vendredi au dimanche et est incarnée par Lionel Rosso.
Évolutions depuis 2008
L'équipe et la grille des programmes sont profondément modifiés[27]. Sont évincés les présentateurs Laurent Baffie, Frédéric Taddéi, Franck Ferrand, Marc Menant, Michel Cymes, Mazarine Pingeot, Constance Chaillet et Nathalie Saint-Cricq[107], ainsi que la direction de la rédaction (Benoit Duquesne, directeur de la rédaction, et Jérôme Dorville son adjoint). Sont recrutés plusieurs personnalités de la télévision ou des voix de stations concurrentes, Marc-Olivier Fogiel (venu en provenance de M6 et RTL pour la matinale), Michel Drucker (toujours sur France Télévisions pour une quotidienne en matinée), Marie Drucker (toujours sur France Télévisions) et Patrick Cohen (venu en provenance de Radio France, pour la tranche du soir). Nicolas Canteloup (le matin), Jean-Marc Morandini (le midi), Laurent Ruquier (en fin d'après-midi) restent à l'antenne, tout comme Jacques Pradel et Faustine Bollaert avec une nouvelle émission chacun en début d'après-midi.
Le sport à l'antenne est renforcé, avec notamment des émissions sportives de 15 h à 23 h chaque week-end[28]. Alexandre Delpérier : Europe 1 Foot et le Club Sports Europe 1 et Alexandre Ruiz : Les Grands Directs du Sport) deviennent les animateurs sportifs de la station à la place de Christian Jeanpierre et Laurent Luyat[28].
Les émissions phares de l'antenne sont alors Europe 1 Matin, présentée par Marc-Olivier Fogiel (7 h-9 h 30), On va s'gêner (16 h-18 h) animée par Laurent Ruquier, Europe 1 Foot (20 h-22 h 30) animée par Alexandre Delpérier et Le Grand Direct (11 h-14 h) de Jean-Marc Morandini.
Sur la grille, Nagui arrive en matinée pour animer un jeu quand Michel Drucker collabore avec Wendy Bouchard sur un talk-show culturel en début de soirée. L'émission de Laurent Ruquier est rallongée d'une demi-heure pour finir à 18 h 30 et Jean-Marc Morandini rénove profondément sa tranche du Grand direct de 11 h à 13 h 30. Guy Carlier rejoint la matinale qui commence désormais à 6 h 30, tout comme Anne Roumanoff, également à la tête d'une émission hebdomadaire le samedi de 11 h à 12 h. Le Top 50 fait son retour le samedi de 15 à 16 h, présenté par Aline Afanoukoé. Les Grands Directs du Sport animé par Alexandre Ruiz chaque samedi et dimanche est supprimée seuls Le Multiplex Europe 1-Ligue 2, Le Multiplex Europe 1-Ligue 1 et Le Grand Match du dimanche sont conservés.
À partir de décembre 2009, la matinale débute en direct dès 4 h 30 contre 5 heures auparavant[108], présentée par Pascal Humeau puis par Benjamin Petrover à partir de février 2010[109].
En , Alexandre Delpérier démissionne et est remplacé par Alexandre Ruiz jusqu'à la fin de la saison, Martial Fernandez d'Europe 1 Sport devenant le commentateur des Grands Prix de Formule 1.
La rentrée 2010 se caractérise par un recentrage sur l'information avec le rétablissement d'Europe 1 soir de 18 h à 20 h, incarné par Nicolas Demorand, transfuge de France Inter, et recentré sur les débats d'actualités entre des polémistes récurrents[33]. Les soirées sportives de la semaine sont remplacés[110] par une émission de société et de débats[33] incarnés par Pierre-Louis Basse. Wendy Bouchard poursuit avec une nouvelle tranche d'information, qui inclut le journal de Jean-Michel Dhuez, avant la Libre antenne de Caroline Dublanche[111]. Guillaume Cahour anime Europe 1 week-end le samedi et le dimanche de 6 h à 9 h et devient le nouveau joker de Marc-Olivier Fogiel[112]. Aymeric Caron quant à lui présente un nouveau talk-show d'information, Vous allez en entendre parler, le dimanche de 19 h à 20 h[113]. D'autre part :
- Le jeu du matin Le Carré magique prend la place de Décrochez le soleil, Nagui étant rejoint par Laurence Boccolini et Pierre Lescure[114] ;
- Le Grand direct de Jean-Marc Morandini est restructuré : si le Grand direct des médias conserve le créneau 11 h - 12 h, le Grand direct de l'info de 12 h à 13 h 30 est renforcé (journal avancé à 12 h, débat à 12 h 20, auditeurs à 12 h 40, conseils pratiques des experts repoussés à 13 heures) ;
- À la mi-journée, le Café découvertes de Michel Field remplace le Café crimes de Jacques Pradel (parti pour RTL)[33] ;
- Les émissions Et si c'était ça le bonheur ? de Faustine Bollaert et On va s'gêner de Laurent Ruquier sont avancées de trente minutes[33].
À la suite des départs de Nicolas Demorand et Marc-Olivier Fogiel, Guillaume Cahour reprend la matinale en semaine (Aymeric Caron celles du week-end)[115] tandis que Nicolas Poincaré, venu de France Info succède à Nicolas Demorand à la tête du 18 h-20 h[116]. Parallèlement, Jean-Marc Morandini ne présente plus que Le Grand Direct des Médias entre 11 h et 12 h (ainsi qu'une nouvelle chronique dans la matinale[117]), tandis que Patrick Roger reprend la présentation de la tranche de 12 h à 13 h 30, en baisse d'audiences de 8 % sur un an[118]. Enfin, de 13 h 30 à 14 h 30, Franck Ferrand reprend la case du Café découvertes de Michel Field avec une émission sur l'histoire[116].
Fin juin 2011, l'émission C'est quoi ce bordel ? de Laurent Baffie s'arrête, officiellement pour des raisons financières[119].
À la rentrée de septembre 2011, Bruce Toussaint prend la tête de la matinale de la station (Europe 1 Matin)[120], tandis que Guillaume Cahour reprend la tranche de la mi-journée[121]. Dans cette matinale, Nikos Aliagas réalise, de manière quotidienne, une interview d'une personnalité faisant l'actualité[122]. Guy Carlier arrête sa chronique La douche froide en raison de la tournée de son spectacle et assure une chronique dominicale[123] dans Europe 1 week-end repris par Benjamin Petrover devenu nouveau Joker de Bruce Toussaint[124]. Carlier est remplacé dans la matinale par Laurent Ruquier pour une chronique humoristique Presse papier[125]. Alexandre Adler, lui, propose un "regard sur le monde" à 8 heures 15. L'émission de Jean-Marc Morandini consacrée aux médias sur Europe 1 voit son horaire avancer pour être diffusée de 9 h 30 à 10 h 30[121]. Elle est suivie par l'émission Faites entrer l'invité de Michel Drucker jusqu'à midi[121]. Concernant la tranche de l'après 20 h, Pierre Louis Basse arrête son émission Bienvenue chez Basse, remplacée de 20 h à 21 h, par l'émission Des clics et des claques présentée par Laurent Guimier. Puis de 21 h à 22 h 30 Michel Field anime une émission culturelle Rendez-vous à l'hôtel[126].
Pour la rentrée 2013, Thomas Sotto succède à Bruce Toussaint dans une matinale profondément remaniée jusqu'aux horaires, dorénavant de 6 h à 9 h, à l'image des stations musicales. Cyril Hanouna hérite de la case des fins de matinée, anciennement à Michel Drucker, et lance Les pieds dans le plat de 10h30 à 12h30. Wendy Bouchard reprend en main la tranche du midi, avec une place importante accordée au public. Le soir, Guy Birenbaum et David Abiker succèdent à Bérangère Bonte pour Des clics et des claques. L'émission en profite pour revenir à ses fondamentaux et son horaire. Elle est suivie par le retour de Frédéric Taddeï dans une émission culturelle, Europe 1 Social Club
À la suite du départ de Laurent Ruquier pour RTL en 2014, Cyril Hanouna hérite de la case vacante de l'après-midi. Il y installe son émission Les Pieds dans le Plat et s'y adjoint les services de nouveaux sociétaires comme Jean-Pierre Foucault ou Jean-Marie Bigard autour de la bande déjà présente la saison passée. Par un jeu de chaise musicale, Jean-Marc Morandini récupère l'espace vacant du matin pour une version étendue du Grand Direct, désormais en 3 parties (Médias, Actu, Santé) entre 9h et 12h. L'émission de services d'Hélèna Morna se voit remplacée par le déménagement en quotidienne de Il n'en y a pas deux comme Elle de Marion Ruggieri. Le samedi, Anne Roumanoff est remplacée par une nouvelle émission d'entrevues culturelles animée par Nikos Aliagas, Sortez du cadre. Le dimanche, Alessandra Sublet s'installe pour une émission consacrée aux actualités insolites et aux initiatives remarquées, Petit dimanche entre amis. La grille s'accompagne d'ajustements à la marge (rallonge d'Europe Midi et de la libre-antenne, refonte des soirées, avancée d'Europe Nuit, suppression ou déménagements de chroniques dont celle de Jean-Luc Petitrenaud...).
Pour la saison 2015/2016, peu de changements notables si ce n'est le changement d'incarnation d'Europe Midi, désormais orchestré par Jean-Michel Aphatie et Maxime Switek. Ce dernier échange sa place avec Wendy Bouchard pour les matinales du week-end. On notera l'arrivée du philosophe Raphaël Enthoven pour une chronique matinale, La Morale de l'Info, et une émission hebdomadaire le samedi, Qui vive, ainsi qu'une nouvelle incarnation pour l'émission musicale en la personne de Julia Martin pour La Playlist du dimanche après-midi.
La rentrée 2016/2017 est marquée par le départ de Cyril Hanouna et la mise en retrait temporaire de Jean-Marc Morandini. Ainsi, de la tranche Grand Direct, seule l'émission historique consacrée aux médias subsiste avec Thomas Joubert à sa tête jusqu'à 10h30. Christophe Hondelatte arrive sur la station pour une émission de récits de faits divers, Hondelatte Raconte, entre 10h30 et 11h30. La dernière demi-heure du matin laisse place à une émission santé incarnée par Isabelle Quentin et le docteur Gérald Kierzek. La tranche du midi est aussi profondément remaniée avec le retour de Anne Roumanoff dans une émission humoristique, Ça pique mais c'est bon, entre 12h et 12h30, une tranche info raccourcie à un long journal et un débat toujours assurée par Maxime Switek et le retour d'une émission de services assurée par Helena Morna.
L'après-midi, Nikos Aliagas hérite de la case laissée vacante par le départ de Marion Ruggieri et y installe une émission consacrée à la confidence musicale, De quoi j'ai l'air ?. Alessandra Sublet remplace Cyril Hanouna pour le divertissement de fin d'après-midi avec La Cour des Grands. Le week-end subit aussi de profonds changements avec une réorganisation des émissions du dimanche après-midi dorénavant consacré au cinéma et aux relations amicales, le déménagement des interviews d'Isabelle Morizet à 11h et le remplacement des best-of du divertissement de fin d'après-midi par un rendez-vous musical, Europe 1 Music Club, au duo Émilie Mazoyer - Jean-Philippe Balasse. Peu de changements sur le reste de la grille si ce n'est des réajustements horaires (matinale à 6h30 au lieu de 6h) et le changement d'incarnation de la pré-matinale par Samuel Étienne.
Jean-Pierre Elkabbach ayant quitté Europe 1, il est remplacé par Fabien Namias à la tête de l'interview politique quotidienne de 8 h 20 en semaine[39],[40]. Le , Helena Morna et Sonia Mabrouk prennent de l'importance à l'antenne, qui entend ainsi enrayer la baisse de ses audiences[127].
Le , Thomas Thouroude arrive sur Europe 1 pour animer une émission de libre antenne à la place d'Helena Morna[128].
Le , Thomas Sotto apprend qu'il est remplacé par Patrick Cohen à la matinale de la station[129]. Le , Natacha Polony reçoit une lettre mettant un terme à tous ses contrats avec son employeur Europe 1[130].
Le , il est annoncé que Daphné Bürki rejoint les rangs de la station à la rentrée prochaine[131].
Le , on apprend que Matthieu Noël remplace Anne Roumanoff à la rentrée sur Europe 1, cette dernière perdant la case qu'elle occupe depuis septembre[132]. Quelques jours plus tard, on apprend que l'humoriste reste sur la station, retrouvant par ailleurs sa case "historique" du samedi matin. Le , Philippe Vandel est choisi pour parler des médias quotidiennement durant une demi-heure, dans la grille de rentrée de la station[133].
Matthieu Noël présente désormais la pré-matinale, de 5h à 7h intitulée Debout les copains !. À 7h, la matinale est pilotée par Nikos Aliagas. Le titre Europe Matin est abandonné au profit de Deux heures d’infos avec Nikos Aliagas. Wendy Bouchard, reprend la tranche 9h-11h, laissant la matinale week-end à Bernard Poirette, transfuge de RTL, pour présenter une émission sur les questions de société : Le tour de la question. Elle est accompagnée de Julie.
Anne Roumanoff se voit confier une émission quotidienne, Anne Roumanoff, ça fait du bien de 11h00 à 12h30. Son émission du samedi est remplacé par une émission culinaire présentée par Laurent Mariotte. Raphaëlle Duchemin, qui a présenté la pré-matinale lors de la saison 2017-2018, reprend la tranche 12h30-14h00 laissée vacante par Maxime Switek. Après avoir changé d’horaires à 3 reprise en deux ans, Christophe Hondelatte reprend la case de Franck Ferrand, parti sur Radio Classique, avec Hondelatte raconte. Il est suivi par Olivier Delacroix, avec une émission de témoignage : Partageons nos expériences de vie.
Laurence Boccolini arrive de 16h00 à 18h00 avec, en début de saison, une émission d’aide aux auditeurs, Le Plan B, devenu une semaine après le lancement de la saison une émission de jeu, Êtes-vous prêts à jouer le jeu ?. La programmation a été rabotée d’une heure, se terminant à 17h00. Suite aux très mauvais résultats de cette tranche, Laurence Boccolini annonce son départ de la station pour le 21 décembre 2018. Désormais Karl Zéro (qui a fait les grandes heures de Canal+) prend les commande du 16/17h autour d'un "vrai faux quizz" décalé. Mathieu Belliard, transfuge de RMC, présente le 17h-20h de la station. Suivi d’Emilie Mazoyer avec une émission musicale, Musique ! de 20h à 22h. À noter également le départ de Caroline Dublanche pour RTL, la libre antenne est désormais assurée par Sophie Péters.
La semaine, la station propose les modifications suivants :
- changement de nom pour les tranches d'information (qui s'appellent Europe Matin, Midi et Soir) ;
- changement à la tête de la pré-matinale Europe Matin: Le 5/7, Sébastien Krebs remplace Julien Pearce qui anime le journal de la nuit ;
- raccourcissement de la tranche d'infos de la mi-journée qui est programmée entre 12h30 et 13h et présentée par Patrick Cohen. La tranche est composée d'un grand journal et d'une interview ;
- départ de l'ancienne journaliste de RMC Raphaëlle Duchemin qui a animé La France Bouge et qui est remplacée par Elisabeth Assayag et Emmanuel Duteil ;
- installation du docteur Jimmy Mohamed pour coanimer Sans Rendez-Vous, alors qu'il est alors déjà chroniqueur dans l'émission ;
- Isabelle Millet quitte le journal de la nuit (avec un succès en termes d'audience) pour présenter les journaux dans Europe Soir, elle est remplacée par Julien Pearce.
Le week-end, les modifications sont les suivantes :
- Bernard Poirette quitte la grille d'Europe 1 à cause de l'état désastreux des finances du groupe Lagardère. Il est remplacé par Pierre de Vilno, ancien animateur du journal de la mi-journée ;
- Patrick Cohen quitte C'est arrivé cette semaine/demain pour Europe Midi. Il est remplacé par Frédéric Taddeï ;
- Frédéric Taddeï laisse la présentation de l'émission En balade avec... à Pascale Clark ;
- arrivée de Michel Denisot pour animer Icônes tous les samedis entre 8H45 et 9H00 et en version longue sur Europe 1.fr.
Le 20 août 2021, Europe 1 révèle officiellement les changements opérés sur sa nouvelle grille des programmes: Julien Pearce et Ombline Roche animent là pré-matinale à partir de 5h. Dimitri Pavlenko anime la matinale à partir de 6h30 avec l’interview de Sonia Mabrouk à 8h15 et le regard de Matthieu Noël. Julia Vignali et Mélanie Gomez animent Bien fait pour vous! de 11h à 12h30. Romain Desarbes reprend les rênes d’Europe Midi de 12h30 à 13h. Christophe Hondelatte anime Hondelatte raconte… une année ! de 15h à 16h. Laurence Ferrari anime Punchline de 18h à 20h, l’émission est ci-diffusée de 18h à 19h avec CNEWS. Mouloud Ashour prendra les rênes de Verveine Underground de 20h à 22h dès la fin du mois de septembre. Et enfin, Alexandre Le Mer anime le journal de la nuit de 22h à 22h20[134].
Europe 1 annonce également les changements opérés sur sa grille du week-end: Bérénice Bourgueil arrive pour présenter la matinale week-end, elle est accompagnée de Jean-Pierre Elkabach qui anime l'entretien politique de 8h15, par Sébastien Guyot pour les informations et Louis de Raguenel pour l'édito politique. Le samedi de 10h à 11h, Pierre de Vilno reprend l'émission Les Grandes voix d'Europe 1 et le dimanche, Sonia Mabrouk anime Le Grand Rendez-vous Europe 1-CNEWS-Les Echos aux côtés de Nicolas Barré des Echos et de Mathieu Bock-Côté. Le dimanche de 11h à 12h30, Laurent Mariotte est à la tête d'une nouvelle émission nommée La table du dimanche . De 12h30 à 13h, Thomas Lequertier anime Europe Midi Week-end. L'émission d'Isabelle Morizet Il n'y a pas qu'une vie dans la vie est décalée à un nouvel horaire, elle est désormais diffusée de 13h à 14h. Le samedi de 14h à 15h, Laurie Cholewa anime CLAP! , l'émission musicale d'Europe 1. De 15h à 16h, le samedi, William Leymergie prend la tête d'une nouvelle émission nommée Samedi en France et qui raconte le terroir; le dimanche, Didier Barbelivien anime Dis moi ce que tu chantes!, une nouvelle émission musicale. De 18h à 20h, du vendredi au dimanche, Pierre de Vilno anime Europe Soir Week-end.[135]
Événementiel
Lorsque l'actualité le nécessite, Europe 1 a recours à une programmation événementielle, laquelle n'est plus soumise aux grilles de programmes. Ces événements, qu'ils soient politiques, économiques, sociétaux, culturels ou sportifs, se retrouvent dans les pages retraçant les chronologies annuelles du média radio.
Par exemple, entre 2017 et 2019, Europe 1 a pris part aux événements suivants :
- du 18 au , à l'occasion des vingt ans du Festival de cinéma de l'Alpe d'Huez, Europe 1 y délocalise plusieurs émissions avec un grand nombre d'invités[136] ;
- le , Europe 1 s'est mobilisée pour mettre en avant la langue française[137] ;
- des Vieilles Charrues[138] ;
- le , Wendy Bouchard anime une émission spéciale en direct du Parc zoologique de Paris afin de célébrer les cinq ans du Zoo de Vincennes[139] ;
- le , Europe 1 offre à ses auditeurs une journée spéciale au Bataclan avec des débats animés par des figures emblématiques de la station[140] ;
- le , la station célèbre les quarante ans de Crache ton venin, album studio du groupe Téléphone[141] ;
- le 25 septembre 2020, la station célèbre les quarante ans du groupe Indochine dans une édition spéciale de l'émission Musique!.
Europe 1 est également la radio officielle du festival des Vieilles Charues. Traditionnellement, l’animatrice Émilie Mazoyer est à la tête de ce rendez-vous estival[142].
Activités connexes
Récompenses décernées
- Depuis 1961, la Bourse Lauga-Delmas est un concours organisé par Europe 1 pour distinguer les meilleurs étudiants en dernière année d'école de journalisme.
- Le , la station lance « Les Trophées Europe 1 de l’Avenir » afin de récompenser celles et ceux qui participent activement à la construction d’une société durable et harmonieuse[143].
Partenariats
- Les 12 et , Europe 1 est partenaire de l'Eurovision 2017 et a diffusé plusieurs émissions en direct de Kiev[144].
- Du 28 au , Europe 1 est partenaire de la 7e édition du Marrakech du rire, animant ses émissions depuis le festival[145].
- Du 22 au , Europe 1 s'est associée à l'événement Solidays, le plus grand festival francilien[146].
Autres activités
- Depuis 2014, la station participe à la Semaine de la Presse et des Médias organisée par le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information[147].
- À partir du , en cette année électorale, Europe 1 part à la rencontre des Français en affrétant un bus[148].
- Le 31 mars 2019, Europe 1 vend aux enchères à l'hôtel Drouot 3 500 vinyles issus de sa discothèque comprenant 70 000 disques[149].
Diffusion
Pour transmettre ses programmes, Europe 1 utilise la FM, le satellite, l'internet, etc.
Grandes ondes (GO) (inactif)
Entre 1955 et 2019, Europe 1 est diffusée en grandes ondes (GO) sur 183 kHz par l'émetteur de Felsberg situé près de Sarrelouis en Sarre, de 4 heures du matin à 1 h 5 avec une puissance de 1 500 kW. Elle peut alors être captée dans les 3/4 de la France, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Suisse, dans une grande partie de l'Allemagne, en Autriche et au Maghreb.
Le à 23 h 28, la station décide de couper son émetteur ondes longues après 64 ans d'émission[64].
Modulation de fréquence (FM)
Europe 1 dispose d'une couverture FM quasiment nationale en France et, par débordement, dans quelques régions frontalières de pays limitrophes comme la Belgique, le Luxembourg, la Suisse.
Depuis le mois de juin 2015 les émetteurs d’Europe 1 en bande FM diffusent désormais en stéréo, dans la région parisienne et qui s'est généralisé quelques mois plus tard dans tout le territoire national. Pour rappel, en 1996, Europe 1, qui voit alors son audience baisser, s’oriente vers un contenu plus axé info, débats et interactivité avec les auditeurs, en supprimant les émissions musicales et de divertissement, sur décision du nouveau dirigeant de la station de l’époque, Jérôme Bellay. La stéréo, de fait, disparaît au profit de la mono[source détournée][150].
Reprises
Europe 1 est reprise partiellement en France d'outre-mer et en Belgique par les radios suivantes :
- À la Guadeloupe et la Martinique par Radio Caraïbes International
- À La Réunion par Radio Freedom
- À Tahiti sur Radio 1
- En Nouvelle-Calédonie sur Radio Rythme Bleu
- En Belgique sur feu Twizz
Satellite
- En clair sur le bouquet radio de Canalsat, Numéricable (Europe et Afrique du Nord) (fréquence 12 363 GHz[151]) ;
- En clair sur le satellite Eutelsat 5 West A (ex-Atlantic Bird 3 sur le bouquet Fransat) ;
- Sur le bouquet payant Worldspace sur le faisceau ouest, distribué par le bouquet Afristar. Ce satellite couvre une zone ovale s'étendant au nord de l'Allemagne du Nord à la Roumanie, et au sud du Gabon à l’Égypte.
Adaptations télévisuelles
Certaines des émissions de la station ont également bénéficié d'une adaptation à la télévision.
- C'est quoi ce bordel ? à partir d'octobre 2009 est diffusée, tous les jeudis soir sur Virgin 17.
- On va s'gêner de Laurent Ruquier, dès début 2010 est diffusée mensuellement sur France 4, mais en décembre 2010 l'émission est supprimée par la direction de France Télévisions, qui ne souhaite pas qu'un animateur soit présent sur plusieurs chaines du groupe.
- Taratata animé par Nagui sur France 2 en simultané sur Europe 1 jusqu'au 12 juillet 2013, tous les vendredis soir.
- Depuis le 30 août 2021, l’émission de télévision Punchline qui est diffusée depuis 2017 sur CNEWS (précédemment sur D8) et est animée par Laurence Ferrari; est diffusée à la radio sur Europe 1. L’émission est exclusive à CNEWS de 17h à 18h, simultanée sur les deux antennes de 18h à 19h et exclusive à Europe 1 de 19h à 20h.[152]
Internet (streaming, podcasts, mobiles)
Le site internet permet d'écouter en streaming (en direct) et propose de nombreux podcasts gratuits.
Ce site est très régulièrement, selon Médiamétrie, le premier site internet radio de France[réf. souhaitée][153]
Europe 1 possède également des applications iPhone, iPad et Android, permettant d'écouter ou réécouter les émissions et chroniques de l'antenne, ainsi que de lire les actualités d'Europe1.fr.
Europe 1 est aussi disponible sur la plupart des postes de radio Internet en streaming.
Europe 1 Studio est le label de podcasts natifs d'Europe 1
Créations originales
- Le , la station lance la série originale En route avec en partenariat avec Peugeot[154], ce podcast est présenté par Pierre de Vilno
- Le , Europe 1 lance L’Envol, le podcast sur le changement de vie[155].
- Le , à l'occasion de la Coupe du monde féminine de football, la station lance Les attaquantes, podcast ayant pour thème les femmes qui font carrière dans le football[156].
Collaboration avec des marques
Europe 1 développe des podcast pour d'autres médias, notamment Paris Match Stories, Le Profil de l'Emploi avec LinkedIn ou encore les petits podkasts avec Kinder.
Audiences
Bilan
Janvier - Février - Mars | Avril - Mai - Juin | Juillet - Août | Septembre - Octobre | Novembre - Décembre | Moyenne annuelle cumulée/ PDA | |
---|---|---|---|---|---|---|
2010 | 5260[158] | 4500[159] | 4300[160] | 5100[161] | 4600[162] | 4752 |
2011 | 4765 / 7,6 %[163] | 4555 / 7,3 %[164] | 3665 / 6,6 %[165] | 4660 / 7,8 %[166] | 4922 / 7,6 %[167] | 4513 / 7,3 % |
2012 | 4720 / 9 %[168] | 4580 / 7,4 %[169] | 3790[170] | 4685[171] | 4793 / 7,6 %[172] | 4514 / 7,7 % |
2013 | 4492 / 7,1 %[173] | 4756 / 7,3 %[174] | 4390 / 7,7 %[175] | 4862 / 7,8 %[176] | 4967 / 8,6 %[177] | 4693 / 7,7 % |
2014 | 4936 / 8,1 %[178] | 4617 / 8,2 %[179] | 4300 / 7,4 %[180] | 4800 / 7,5 %[181] | 4555 / 7,2 %[182] | 4642 / 7,7 % |
2015 | 4900 / 7,5 %[183] | 4700 / 7,6 %[184] | 4000 / 7,8 % [185] | 4585 / 7,2 %[186] | 4852 / 7,4 %[187] | 4607 / 7,5 % |
2016 | 4454 / 6,8 %[188] | 4084 / 7 %[189] | 3600 / 6,5 %[190] | 4346 / 6,6 %[191] | 4373 / 6,6 %[192] | 4171 / 6,7 % |
2017 | 4161 / 6,2 % [193] | 3836 / 6,1 %[194] | 3900 / 6 %[195] | 3891 / 5,6 %[196] | 3567 / 5,1 %[197] | 3871 / 5,8 % |
2018 | 3682 / 5,3 %[198] | 3503 / 5,3 %[199] | 2980 / 4,2 %[200] | 3 381 / 4,8 %[201] | 3236 / 4,7 % | 3356 / 4,9 % |
2019 | 3204 / 4,5 % | 2734 / 3,9 % | 2513 / 4,1 % | 2813 / 4,1 % | 3241 / 4,5 % | 2901 / 4,2 % |
2020 | 2953 / 4,5 %[202] | 2429 / 4,0 %[203] | 2 320 / 3,4 %[204] | 2 655 / 4,1 %[205] | 2 727 / 3,9 %[206] | 2617 / 4 % |
Commentaires
La station gagne des auditeurs et dépasse dès novembre 2008 le cap des cinq millions d'auditeurs chaque jour selon Médiamétrie.
Le sondage Médiamétrie du pour la période novembre-décembre 2016 indique qu'Europe 1 est, pour la première fois de son histoire, dépassée par Franceinfo et égalée par RMC en terme d'audience cumulée, la radio étant dans le classement désormais derrière RTL, France Inter, NRJ, France Info et RMC.
Les chiffres révèlent au final qu'en 2017, la station est écoutée par plus de 4,2 millions d'auditeurs en audiences cumulées chaque jour[207].
Selon les résultats d'audience du média radio publiés par Médiamétrie pour la vague janvier-mars 2019, avec 5,9 % d'audience cumulée et 3,2 millions d'auditeurs quotidiens, Europe 1 atteint son plus bas historique et fait maintenant jeu égal avec Nostalgie et Skyrock[208].
Le , Europe 1 signe sa plus faible performance historique, se retrouvant battue par France Inter, RTL, NRJ, France Info, RMC, Skyrock, France Bleu et Nostalgie[24]. Europe 1 n'est donc plus écoutée que par 2,7 millions de Français, ayant encore perdu en un an près d'un million d'auditeurs, alors qu'en novembre-décembre 2000, au meilleur de sa forme, la station est alors écoutée par 5,5 millions de personnes[24].
Paroles du CSA et de la CNIL, polémiques diverses
En 2011, le CSA met en demeure Europe 1 pour défaut d'information sur le coût de son numéro surtaxé[209].
En 2015, le CSA met en demeure Europe 1 et 12 autres médias pour « manquements graves » relatifs à leur couverture médiatique des attentats du mois de janvier[210]
Le , Europe 1 est mise en demeure par le CSA pour des propos tenus dans l'émission Village Médias de Philippe Vandel, propos qualifiés de « stéréotypes stigmatisants », après la diffusion des propos d'Éric Zemmour au sujet d'Omar Sy : « Ici même, Omar Sy a demandé à ce qu'on ne m'invite plus nulle part et il m'a traité de criminel. Je voudrais seulement lui signaler, qu'un criminel, c'est quelqu'un qui commet un crime » a-t-il d'abord lancé avant de poursuivre : «Je sais bien qu'entre Trappes et Hollywood il n'a pas eu le temps d'apprendre la langue française, je tiens à le dire »[211].
En février 2019, la CNIL a adressé un avertissement à Europe 1 pour un « fichage » d'auditeurs[note 2]. Dans un tweet, le vice-président d'Europe 1 Laurent Guimier estime que « ce sont des pratiques honteuses de fichage des auditeurs d’Europe 1... C'est dans le respect de nos auditeurs que nous dessinons chaque jour l'avenir d'Europe 1[215] ».
Le journal en ligne Mediapart souligne, dans une enquête publiée en avril 2019, les contradictions de la politique salariale d’Europe 1 : d’un côté, des réductions budgétaires pour les salariés et pigistes ; et de l’autre, des contrats aux montants très élevés pour ses animateurs (avec des salaires moyens de 15 513 euros en 2015)[216].
Annexes
Notes
- Celui-ci quitte l'animation d'Europe Soir afin de pouvoir se consacrer entièrement au 13h de France 2 et à la prochaine campagne présidentielle.
- La radio a enregistré des fiches contenant des informations sur plus d'un demi-million d'auditeurs via un logiciel qui les stocke depuis 2002[212], « parfois dans des termes insultants »[213],[214].
Références
- Frank Ténot, Radios privées, radios pirates, Denoël, , p. 180.
- Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France : 1944-1974, Documentation française, , p. 310.
- Jean-Jacques Cheval, Les radios en France. Histoire, état et enjeux, Apogée, , p. 59.
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Article connexe
Liens externes
- Site officiel d'Europe 1
- (de) Karl Presser et Rainer Freyer, « Der Langwellensender Europe No 1 » [« Europe 1 : émetteur grandes ondes »], sur Saar-Nostalgie, (consulté le ).
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