Alexandre Bompard
Alexandre Bompard, né le à Saint-Étienne, est un haut fonctionnaire et chef d'entreprise français. D'abord inspecteur des finances, il préside Europe 1 de 2008 à 2010, puis la Fnac de 2011 à 2017. Il occupe depuis le le poste de président-directeur général du groupe Carrefour.
Biographie
Alexandre Joubert-Bompard est né le à Saint-Étienne[1], mais grandit à Megève. Sa mère est commerçante et son père Alain Bompard, chef de l'antenne Rassemblement pour la République (RPR) de Haute-Savoie et maire adjoint de Megève en 1983[2], puis chef d'entreprise et président du club de football de l'AS Saint-Étienne entre 1997 et 2003.
Il envisage son entrée à l'Institut d'études politiques durant son cursus scolaire au lycée Berthollet à Annecy[3].
Il est marié à Charlotte Caubel, conseillère justice du Premier ministre, Edouard Philippe, qu'il avait rencontrée à Sciences Po. Il est père de trois enfants[4].
Carrière
Fonction publique
Alexandre Bompard est ancien élève de l'École nationale d'administration (ENA) promotion Cyrano-de-Bergerac, 1999. Son classement au 4e rang lui permet de choisir l'Inspection des Finances[5].
De 2001 à 2002, après avoir participé à l’écriture du rapport L’Entreprise et l’hexagone[6] (Édition de Bercy-2001), il devient inspecteur des finances.
En 2003, après un an comme chargé de mission auprès du chef du service de l'Inspection générale des finances, il occupe le poste de conseiller technique auprès de François Fillon, alors ministre des Affaires sociales et du Travail[7].
Canal+
Il entre en 2004 chez Canal+ comme directeur de cabinet du président Bertrand Meheut, et en devient directeur des sports en juin 2005, en remplacement de Michel Denisot[8].
Il redresse la chaîne cryptée[réf. nécessaire] en arrêtant l'hémorragie des abonnés, obtenant les droits de la Ligue 1 de football, et négociant le rachat de TPS[9].
Europe 1
Il prend la tête d'Europe 1 en qualité de président-directeur général de la radio, et de sa filiale « sport », en remplacement de Jean-Pierre Elkabbach en [10]. Il remanie rapidement en profondeur la grille des programmes pour la rentrée 2008, avec le recrutement de plusieurs personnalités de la télévision (Michel Drucker, Marc-Olivier Fogiel, Marie Drucker, Alexandre Ruiz), mais aussi en évinçant d'autres présentateurs (Michel Cymes, Karen Cheryl…).
De nombreux changements sont également effectués au sein de la rédaction afin de privilégier l'émergence de nouveaux formats[11]. Consécutivement à ces choix, l'audience de la station cesse de baisser pour revenir au-dessus de 9 % et dépasse les 10 % de janvier à [12].
Pour sa seconde saison à la tête d'Europe 1, il travaille à la réorientation du format « news and talk[pas clair] » vers une programmation généraliste, à travers l'arrivée de Nagui et le retour du Top 50[13], tout en réaffirmant sa stratégie à long terme de diversifier les revenus de l'entreprise à travers le partage d'intérêts économiques avec l'industrie culturelle (coédition et coproduction, notamment)[14].
Sous sa présidence, la station connait des recettes publicitaires croissantes, une position de prédominance sur les podcasts[15], un club des auditeurs dynamique et un site internet à la fréquentation forte, et décroche deux records d'audience en 2010[16].
Au printemps 2010, son nom est régulièrement cité dans les médias comme possible successeur de Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions[17]. La présidence de l'audiovisuel public français, dont le mode de désignation est alors largement débattu à la suite de la réforme initiée par Nicolas Sarkozy, revient finalement à Rémy Pflimlin, ancien directeur de France 3.
Fnac
Le est annoncé son départ de la présidence d'Europe 1 pour la présidence de la Fnac, filiale du groupe PPR (rebaptisé Kering en 2013) spécialisée dans la distribution de biens culturels et technologiques[18]. Il succède ainsi à Christophe Cuvillier au début de l'année 2011 et est remplacé par Denis Olivennes à la tête d'Europe 1[19].
Face à la concurrence du commerce en ligne et à l'érosion du marché de la musique et de la vidéo, il présente en un plan stratégique de transformation de l'enseigne baptisé « Fnac 2015 » et reposant sur quatre piliers : l'élargissement de l'offre, le renforcement de la relation client, le développement du parc de magasins dans les villes moyennes et la mise en place d'une intégration multicanale entre les enseignes physiques et le site fnac.com[20].
Pour renforcer la stratégie numérique de l'enseigne et contrer le Kindle d'Amazon, il annonce en le lancement d'une liseuse en partenariat avec le constructeur canadien Kobo[21]. Commercialisée pendant les fêtes de fin d'année, la liseuse atteint ses objectifs de vente en deux semaines, avec 30 000 exemplaires vendus[22]. Depuis son lancement, le Kobo s'est vendu à plus de 180 000 exemplaires[23].
En , il pilote l’introduction en bourse de la Fnac[24], dans un contexte difficile pour le secteur marqué notamment par la liquidation de l’enseigne Virgin Megastore[25]et la numérisation de l’économie[26]. Le cours de référence, fixé à 22 euros par action, dévisse rapidement à la suite du désengagement attendu des actionnaires de la maison-mère, Kering[27]. L’action rebondit ensuite grâce à l’arrivée de nouveaux fonds d'investissement français et étrangers, intéressés notamment par la diversification du modèle économique de la Fnac [28] et le développement de nouvelles activités davantage rentables comme la distribution de produits d’électroménager haut de gamme [29].
Alexandre Bompard est responsable du développement de nombreuses innovations au sein de la FNAC : « location d’appareils high-tech, streaming avec Fnac Jukebox, développement d’un rayon papeterie et de partenariats dans la billetterie »[30].
Rachat de Darty
Le , après 4 mois de négociations, Alexandre Bompard annonce le mariage entre la Fnac et Darty, qui pèse alors 3 milliards de chiffres d’affaires de plus que la Fnac[31].
Ce rachat, déroulé dans la nuit du (Capital, 12/2016), a nécessité de convaincre Vincent Bolloré à investir 159 millions d'euros, et des banques 950 millions d'euros. Le PDG de la Fnac et son équipe ont contacté individuellement les quarante plus gros actionnaires de Darty pour les convaincre avant le petit matin.[style trop lyrique ou dithyrambique]
L’opération lui vaut les félicitations de plusieurs autres grands patrons français[31].[Lesquels ?] Pour Antoine Gosset-Grainville, associé fondateur du cabinet BDGS, Alexandre Bompard prouve grâce à ce mariage qu’il est « potentiellement un des dix grands patrons français de demain »[31].[style trop lyrique ou dithyrambique]
Rien n’est cependant encore acquis et pour verrouiller cette « promesse irrévocable » des fonds Knight Vinke et DNCA, Alexandre Bompard doit encore réussir à prendre le contrôle de plus de 50 % du capital de Darty[32] dans le cadre d’une offre publique d’achat (OPA) en concurrence avec Conforama, intéressée par un mariage avec Darty depuis début 2016[32].
En , la FNAC atteint la barre des 50 % d’actions en acquérant d’abord 18 % environ, puis les actions restantes les jours suivants[32].
En , l’Autorité de la concurrence française donne son accord pour ce rapprochement, moyennant la cession de six magasins[33]. Au , la Fnac est déjà assurée de détenir environ 92 % du groupe au minimum. Le nouveau PDG sera Alexandre Bompard, qui siège également au conseil d’administration du nouvel ensemble, dont le nom sera « Fnac Darty »[33]. Le Groupe Fnac détient finalement au un total de 98,5 % du capital de Darty[34].
Lors de sa prise de fonction chez Carrefour le , il est remplacé par Enrique Martinez en tant que Directeur général et Jacques Veyrat, président du Conseil d'administration[35].
PDG de Carrefour (2017-)
Le , le Conseil d'administration du groupe Carrefour annonce sa prise de fonction effective le [36].
Le , après six mois à la tête du groupe, il annonce son plan stratégique, intitulé "Carrefour 2022", qui fixe comme objectif pour le groupe de "devenir le leader mondial de la transition alimentaire pour tous", établissant un parallèle avec la transition énergétique[37],[38],[39].
Pour illustrer la transition alimentaire, Alexandre Bompard cite parmi les actions déjà engagées ou à venir la gestion des ressources, la durabilité des emballages, la réduction du gaspillage alimentaire, les achats responsables, la démocratisation du bio et la qualité des marques du distributeur[40].
Alexandre Bompard présente quatre axes de transformation : l'organisation, qu'il souhaite considérablement simplifier ; la productivité et la compétitivité, avec des annonces de réduction de coûts à hauteur de 2 milliards d'euros ; l'omnicanal, avec des investissements dans les magasins de proximité, le numérique et le commerce en ligne ; et l'offre alimentaire pour une alimentation plus saine avec des investissements dans les produits frais, le bio et les marques propres[41].
Il annonce notamment l'abandon de 500 projets, le déménagement du siège du groupe de Boulogne-Billancourt à Massy (déjà siège de l'enseigne Carrefour) en 2019, la suppression de 2 400 emplois en France, via des départs volontaires, la fermeture de 273 magasins anciennement Dia déficitaires[42], et le passage de cinq hypermarchés en location-gérance. Ce dernier point en particulier suscite l'opposition des syndicats de travailleurs[43].
Alexandre Bompard annonce aussi des partenariats avec Fnac Darty, Showroom Privé et Tencent en Chine, pour le commerce en ligne alimentaire[44]. Il souhaite renforcer les formats de proximité, avec l'ouverture de 2000 magasins de proximité en cinq ans. et annonce l'ouverture de 170 drives, ainsi que la suppression de 2 400 emplois en France[45]. Pour le numérique, il annonce 2,8 milliards d'euros d'investissements en cinq ans, soit une multiplication par six[46], afin de devenir le leader du commerce en ligne alimentaire en France[44]. Il annonce aussi la réorientation des investissements marketing vers le numérique, de 8% à 50%[47]. Concernant l'offre alimentaire, il souhaite investir dans les produits frais pour les faire croître trois fois plus vite que le reste de l'offre ; dans le bio avec comme objectif de multiplier le chiffre d'affaires par cinq en 2022[42],[48] ; et le développement des marques propres qui doivent représenter un tiers du chiffre d'affaires en 2022.
À la suite de la crise du Covid-19 de 2020, plus de la moitié des hypermarchés Carrefour de France seraient dans le rouge, soit 104 sur 185. Pendant le confinement, le chiffre d’affaires des magasins Carrefour de l’Hexagone a baissé de 15 à 20%[49].
Il déclare s'opposer à l'idée d'une « taxe Covid » sur la grande distribution proposée par plusieurs élus afin de mettre à contribution les « gagnants de la crise » face au coût de la pandémie. Malgré des résultats positifs en 2020, il déclare que cet impôt exceptionnel "me gêne un peu parce que la mobilisation au quotidien des équipes depuis un an est exceptionnelle". Il appelle d'abord à faire respecter l'équité fiscale, en déclarant "Est-ce qu'à activité égale et à résultat égal, Carrefour paye autant autant qu'Amazon? Non, Carrefour paye beaucoup plus"[50].
Fin mai 2021, son mandat de PDG de Carrefour est renouvelé pour trois ans[51].
Autres activités
Il est Young Leader[52] (2009) de la French-American Foundation. Il est membre permanent du jury du Prix des prix littéraires depuis 2011[53].
Il est nommé au conseil d'administration d'Orange en en remplacement de Bernard Dufau, pour la durée du mandat restant à courir de ce dernier[54].
Controverses
Modifications abusives de l'article Wikipédia
En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de l'encyclopédie collaborative Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la présente page d'être liés à des agences de communication visant à influer très favorablement l'image d'Alexandre Bompard[55].
Au sein du groupe Fnac-Darty
Le , Le Canard enchaîné révèle qu'Alexandre Bompard toucherait en 2015 un complément de salaire de 11,6 millions d'euros, soit un quart du bénéfice net du groupe pour l'année 2014, en sus de sa rémunération annuelle (qui s'élève en 2014 à 1,8 million d'euros)[56]. Cette rémunération est liée à un plan de performance voté 2 ans plus tôt par le conseil d'administration, qui faisait varier son montant en fonction de la cotation du groupe en bourse, qui a triplé depuis lors. Cette révélation provoque une polémique alors que des suppressions de postes sont prévues dans l'entreprise[57]. En réponse aux critiques que la révélation de son bonus déclenche, Alexandre Bompard annonce vouloir réinvestir ce montant dans le groupe pour une durée de deux ans[58].
En avril 2017, le quotidien Libération révèle, sur la base d'une analyse exhaustive du document de référence de Fnac-Darty, que le montant de la rémunération d'Alexandre Bompard s'élève à 13,9 millions d'euros pour l'année 2016, soit une augmentation de 21% par rapport à l'exercice précédent. Dénonçant une rémunération "astronomique", permise grâce à l'obtention d'une "superbonus", le quotidien souligne que les émoluments du dirigeant paraissent être "disproportionnés par rapport au bénéfice net réalisé par le groupe" qui, en 2016, s'établissait à 74 millions d'euros[59].
Au sein du groupe Carrefour
Alexandre Bompard a vu sa rémunération augmenter de 27 % entre 2017 et 2018, passant à 7,3 millions d’euros. Carrefour est l’une des entreprises du CAC 40 où les écarts de salaires sont les plus importants avec les rémunérations moyennes des salariés[60],[61].
Il annonce qu’il renonce pendant deux mois à 25 % de sa rémunération fixe. Celles des membres du comité exécutif sont réduites de 10 % pendant deux mois et sont gelées jusqu’à la fin de l’année 2020[62]. Alexandre Bompard et les membres du conseil d'administration diminuent également le montant de leurs jetons de présence de 25 % pour l’année 2020[62]. Ces concessions portent uniquement sur la rémunération fixe et non sur les bonus, qui représentent la plus grande partie de la rémunération d'Alexandre Bompard et des membres du conseil d'administration[63].
Le 22 avril 2020, en réaction à cette série d'annonces de la part du groupe Carrefour concernant la rémunération de son dirigeant et des membres du conseil d'administration, l'hebdomadaire Marianne ironise sur le "(tout abandon) de salaire d'Alexandre Bompard" et souligne que "ramené à l'ensemble de l'année et comparé à la totalité de ses rémunérations perçues en 2019, ce geste équivaudrait à 1,6% de ses émoluments"[64].
Distinctions
Notes et références
- « Alexandre Bompard : d'Europe 1 à la FNAC » publié le 23 novembre 2010
- « Les petits secrets d'Alexandre Bompard, prochain PDG de la Fnac », sur capital
- « Le portrait d'Alexandre Bompard », sur lenouveleconomiste,
- Qui est le nouveau patron de Carrefour, Alexandre Bompard?, parismatch.com, 9 juin 2017
- « Les petits secrets d'Alexandre Bompard, prochain PDG de la FNAC. », sur capital.fr,
- « L'entreprise et l'hexagone | Vie publique.fr », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
- Notice biographique du Who's Who in France (consulté le 7 juin 2008)
- Mouvements Alexandre Bompard remplace Michel Denisot à la direction des sports de Canal
- « Alexandre Bompard sur les ondes », whoswho.fr, semaine du 5 au 12 juin 2008
- Bompard, un énarque venu de Canal+, AFP, LeParisien.fr, 3 juin 2008
- Europe 1 : la grande purge de Bompard », lepoint.fr, 10 juillet 2008
- Europe 1 vise «durablement» les 10% d'audience, LeFigaro.fr, 29 août 2011
- Grégoire Poussielgue avec J. C. F., « Rentrée décisive pour les radios généralistes », Les Echos, 24 août 2009
- http://www.lenouveleconomiste.fr/JV/JVLNE1517/C1/Portrait.html
- Europe 1 reste le leader des podcasts, LesEchos.fr, 21 octobre 2010
- Marc Pellerin, « Europe 1 perd son prodige », Le Parisien, 24 novembre 2010
- « Bompard à bon port chez France Télévisions ? », La Tribune, (lire en ligne)
- « Alexandre Bompard est nommé Président-directeur général de la Fnac » publié le 23 novembre 2010
- Europe 1 : Denis Olivennes remplace Alexandre Bompard, LeParisien.fr, 30 novembre 2010
- Bompard : «Nous voulons bâtir une nouvelle Fnac», LeFigaro.fr, 19 juillet 2011
- La Fnac s'allie avec un canadien pour lancer le successeur du Fnacbook, L'Expansion, 11 octobre 2011
- Kobo by FNAC : le seuil des 30 000 liseuses vendues dépassé à Noël, ebouquin.fr, 6 janvier 2012
- La FNAC prête à défendre son modèle, LesEchos.fr, 18 février 2013
- Alexandre Bompard, agitateur de Fnac, L'Expansion, 19 juin 2013
- Le tribunal de commerce annonce la liquidation judiciaire de Virgin, Le Monde, 17 juin 2013
- FNAC: comment Alexandre Bompard veut séduire les investisseurs, Les Échos, 2 juin 2013
- Le cours de l’action Fnac dévisse pour son entrée en bourse, Le Huffington Post, 20 juin 2013
- Les résultats de la Fnac réservent une bonne surprise, Le Figaro, 10 septembre 2013
- La Fnac vendra machines à café et aspirateurs, Le Figaro, 28 mars 2012
- Comment gouverne le PDG de la Fnac, Alexandre Bompard, Challenges, 29 juin 2014
- « ET ALEXANDRE DEVINT GRAND », sur lesechos.fr, (consulté le )
- « Après son coup gagnant, Alexandre Bompard doit construire le nouveau groupe », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Le Point, magazine, « Alexandre Bompard, patron du groupe Fnac-Darty », (consulté le )
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- « Le premier "Prix des prix" littéraires à Emmanuel Carrère », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
- Alexandre Bompard au conseil d'administration d'Orange, Stratégies, 8 décembre 2016
- Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images, (lire en ligne) :
« Si les suppressions existent, ces comptes ont plus souvent tendance à ajouter du contenu. Exemple : cette fiche sur la "Transition alimentaire", modifiée par un compte (mais non-déclarée par celui-ci dans la liste de ses modifications promotionnelles), qui fait la part belle à Carrefour et son PDG Alexandre Bompard en reprenant généreusement ses éléments de langage. »
- BFM BUSINESS, « La vérité sur le super bonus du PDG de la Fnac » (consulté le )
- « Fnac : le jackpot de Bompard ne passe pas chez les salariés | Mediapart », sur www.mediapart.fr (consulté le )
- « Le PDG de la Fnac réinvestira dans l'entreprise tout l'argent du plan de performance » (consulté le )
- Jérôme Lefilliâtre, « Alexandre Bompard, un PDG à 14 millions d’euros », sur Libération (consulté le )
- « CAC 40 : le grand écart salarial », sur Oxfam France, (consulté le )
- https://www.bastamag.net/CAC40-dividendes-salaires-PDG-CICE-lobbying-suppression-d-emplois-Carrefour-Alstom-Peugeot-Sanofi
- « Carrefour : Alexandre Bompard baisse son salaire, le dividende réduit de moitié », sur Capital.fr, (consulté le )
- Dion Jack et Franck Dedieu, « Bompard, Pouyanné, Faber... Les princes du foutage de gueule patronal en 2020 », sur www.marianne.net,
- Franck Dedieu, « Carrefour : le (tout petit) abandon de salaire d'Alexandre Bompard », sur www.marianne.net, 2020-04-22utc15:14:31+0000 (consulté le )
- Décret du 2 mai 2017 portant promotion et nomination
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