Étienne Mougeotte

Étienne Mougeotte, né le à La Rochefoucauld (Charente), est un journaliste et dirigeant de médias français.

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Vice-président du groupe TF1 et directeur d'antenne de la chaîne française TF1 de 1987 à 2007, il est directeur des rédactions du Figaro de 2008 à 2012, et directeur général de Radio Classique de à . Il est actuellement président du groupe Valmonde, comprenant notamment le magazine hebdomadaire Valeurs actuelles[1].

Biographie

Etudes

Étienne Mougeotte est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris[2], après une hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris. Il a complété sa formation de journaliste à l'Institut français de presse, toujours à Paris. Au cours de ses études, il a été vice-président de l'UNEF, chargé de l'international, un des plus importants syndicats étudiants[2]. Il se situe alors dans l'opposition au président Charles de Gaulle.

Carrière dans l'audiovisuel

Étienne Mougeotte a commencé sa carrière au quotidien Paris-Normandie, avant de rejoindre rapidement France Inter en 1967, comme reporter puis correspondant à Beyrouth[2]. Il travaille ensuite brièvement à Europe 1, comme présentateur des journaux, après Mai 68. En 1969, il rejoint l'ORTF, comme rédacteur en chef adjoint du journal de la première chaîne. De 1972 à 1973, il travaille pour RTL, avant de revenir à Europe 1 en 1974, où il devient rédacteur en chef puis directeur de l'information jusqu'en 1981.

À partir de 1981, il prend en charge le pôle Médias au sein du groupe Matra-Hachette dirigé par Jean-Luc Lagardère. Il devient rédacteur en chef du Journal du dimanche puis de Télé 7 jours de 1984 à 1987, les deux hebdomadaires étant des filiales du groupe[2].

En 1987, Étienne Mougeotte entre à TF1 que vient d'acheter le groupe Bouygues (le groupe Lagardère, au sein duquel il travaillait, avait lui aussi tenté d'acheter la première chaîne)[2]. Il devient rapidement le vice-président du groupe TF1 et le directeur d'antenne de la chaîne TF1 à partir de 1989[réf. souhaitée]. Il est également président de LCI, la chaîne d'information en continu du groupe TF1, depuis la création de la chaîne en 1994. Il lancera d'ailleurs lui-même la chaîne le à 20 h 30, depuis le journal de 20 h de Claire Chazal sur TF1 dont il était l'invité. Enfin, à partir de 2006, il est vice-président et membre du conseil de surveillance de la chaîne d'information internationale France 24, détenue à parts égales avec France Télévisions.

Fin 1987 il est victime d'un cancer de la gorge, dont il réchappe avec quelques séquelles sur sa voix[3].

Fin de carrière dans la presse écrite

Étienne Mougeotte annonce en qu'il quitte ses fonctions à TF1 à la fin de l'année 2007 pour devenir consultant en communications[4].Il conserve cependant sa fonction de conseiller auprès de Nonce Paolini, nommé en directeur général du groupe TF1.

En , Etienne Mougeotte rejoint Le Figaro Magazine, supplément hebdomadaire du quotidien Le Figaro et en , il devient directeur des rédactions du groupe Le Figaro, succédant à Nicolas Beytout[5]. Il rejoint parallèlement à partir du l'équipe des intervieweurs de l'émission Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro[6].
En , il quitte ses fonctions de directeur des rédactions du Figaro, remplacé par Alexis Brézet[7].

En , il devient brièvement consultant pour la chaîne TVous la télédiversité (qui deviendra six mois plus tard Numéro 23)[8]. La même année, il prend part au groupe informel réuni autour de Jean-René Fourtou et promouvant la candidature de Nicolas Sarkozy à sa réélection à la présidence de la République[9].

Le , il est nommé directeur général de la station Radio Classique, fonction qu'il quitte le [10].

En 2015, il prend la présidence du groupe Valmonde, dont fait partie l'hebdomadaire de droite Valeurs actuelles, en remplacement d'Olivier Dassault.

Le Huffington Post le considère comme un éditorialiste de droite dans la même lignée qu'Éric Zemmour[11].

Autres activités

Étienne Mougeotte est enseignant au sein de l'école de journalisme de Sciences Po Paris, en tant que professeur associé[12].

Publication

Notes et références

Liens externes

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