Festival des Vieilles Charrues
Le festival des Vieilles Charrues est un festival associatif de musiques actuelles, annuel, programmé sur quatre jours le troisième weekend de juillet dans la commune de Carhaix-Plouguer, dans le Finistère. Le festival est souvent surnommé « les Charrues », notamment sur les réseaux sociaux.
Festival des Vieilles Charrues Gouel an Erer Kozh | |
Festival des Vieilles Charrues de 2019. | |
Genre | Rock, electro, rap, chanson, celtique, trip hop |
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Lieu | Carhaix-Plouguer, Bretagne, France |
Coordonnées | 48° 16′ 15″ nord, 3° 33′ 30″ ouest |
Période | 3e weekend de juillet |
Scènes | Glenmor, Xavier Grall, Jack Kerouac, Youenn Gwernig |
Capacité | 70 000 festivaliers par jour, dont 53 000 entrées payantes
280 000 au total (sur les 4 jours) |
Date de création | 1992 |
Structure-mère | Association Les Vieilles Charrues |
Direction | Jean-Luc Martin (co-président de 2003 à 2012 avec Jean-Philippe Quignon puis Président depuis 2013), Jérôme Tréhorel (Directeur depuis 2013) |
Direction artistique | Jean-Philippe Quignon (1998-2012), Jean-Jacques Toux, Jeanne Rucet |
Médias associés | France 3 Bretagne, France Bleu Breizh Izel, France Inter, Virgin Radio, Ouest-France, Le Poher, Le Télégramme, D17, Europe 1 |
Site web | vieillescharrues.asso.fr |
Créé en 1992 dans la commune voisine de Landeleau, le festival propose une programmation éclectique depuis sa création. Malgré la situation géographique du festival dans une région relativement enclavée[1], son succès s'explique notamment par le fait que les Vieilles Charrues ont su au fil du temps capter la quasi-intégralité des artistes en tournée en Europe en juillet, dans une exhaustivité de styles englobant pop, rock, électro, hip-hop, chanson, world, folklore local, et en mêlant têtes d'affiches et découvertes. Le record de fréquentation a été atteint en 2017, avec 280 000 festivaliers sur quatre jours, dont 222 000 entrées payantes et 6 800 bénévoles.
Les Vieilles Charrues sont organisées par l'association éponyme (ce nom se veut un clin d'œil au rassemblement brestois des Vieux Gréements), qui consacre une partie de son exercice au développement du tissu associatif et culturel du Centre Bretagne, dans une démarche d'essor de la langue bretonne.
De 1996 à 2013, le dispositif Tremplin des Jeunes Charrues a permis à des centaines de jeunes artistes de l'Ouest français de se produire sur les scènes locales du tremplin musical et, pour les gagnants, sur une des scènes du festival. Depuis 2014, le Label Charrues (dispositif d'accompagnement d'artistes émergents bretons) sélectionne en amont des artistes régionaux pour les accompagner jusqu'à leur programmation au festival.
Histoire
1992 : une fête de fin d'année scolaire
Un groupe d'amis, pour la plupart étudiants à Brest et surveillants dans les lycées, dont Christian Troadec (futur maire de Carhaix), organise une fête à Landeleau (l’occasion de « se faire une bonne bouffe, de chanter et de boire un coup »)[2] et la baptise fête des Vieilles Charrues, comme un pied de nez à la fête des Vieux Gréements qui a lieu la même année pour Brest 92[3]. Ces jeunes organisateurs bénéficient de l'aide bénévole des habitués qui proposent depuis vingt ans une grande fête le premier dimanche d'août dans la vallée du Stang. Le samedi 4 juillet, chaque membre peut inviter une vingtaine de copains contre l'achat d'une carte, décorée par Nono, de 120 francs, qui donne le droit de manger, boire, participer aux jeux[4]... 500 invités participent à la fête « Landelo 92 »[5].
1993 : une kermesse populaire
Le 10 juillet 1993, la fête s’ouvre au public, sur un site transformé en port de pêche par Xavier Richard, alias El Globos, qui conçoit un environnement maritime autour d'un phare de 9 mètres de haut. « Les Vieilles Charrues du bord de mer », sous-titre de l'édition, accueillent 3 000 « marins », qui se désaltèrent au café du Port, dorment au camping des Flots Bleus, se défient à l'Armorica's Cup en tirant, faute de bords, une charrue[5] ! Les convives mangent un bison qui aura nécessité 30 heures de cuisson[6]. Le groupe de musique tzigane Les Pires est la première tête d'affiche. Après Le paysan, texte de J-M Le Boulanger sur l'air du Forban, le nouvel hymne charrusien est Le Léon de François Boulic sur l'air des « Corons » de Pierre Bachelet. L'animation musicale est confiée aux groupes et fanfares B12, Oy Ventilo, La Folyre, Soft Touch Band et Students Brass Band[7].
1994 : la fête du Stang
Pour la première année, le nom définitif « festival des Vieilles Charrues » apparaît sur les affiches et des groupes extralocaux sont invités, comme Les Satellites et les Raoul's j'te pousse. Pour stigmatiser, avec humour, le mal-être économique d'alors de ce Centre-Bretagne, le Stang est transformé en désert ; des tonnes de sable sont apportées, des tentes berbères montées et des dromadaires, arrivés de la région parisienne, investissent l'oasis et la piste pour dix courses[8]. 5 000 festivaliers assistent aux concerts des Satellites, Dolly & Co, Les Sardines, Oy Ventilo, Les Raouls j’te Pousse, Scotch Snap et La Fo-Lyre.
1995 : un vrai festival
La municipalité de Carhaix (8 000 habitants) invite l’association à installer le festival au champ de foire de la ville. À quelques semaines de l’événement, à la suite de l'alternance municipale, le projet devient incertain mais il est maintenu. Ce déménagement implique une professionnalisation, une nouvelle organisation et de nouvelles animations. La répartition des tâches se précise, le matériel, géré par le régisseur technique Jacquito, se perfectionne et 450 bénévoles répondent présents[9]. Le camping de la vallée de l'Hyères permet d'accueillir quelques festivaliers. Le festival passe à 3 jours pour accueillir les Blues Brothers le dimanche, premier groupe international à l'affiche. Une prise de risque qui conduit dix membres, qui ont entre 23 et 25 ans, à se porter caution du million de francs nécessaire au financement en prenant chacun un prêt étudiant[10].
5 500 amateurs assistent au show des Blues Brothers et presque autant pour la soirée celtique avec le groupe écossais The Silencers[11] ; l'organisation est débordée devant le succès de la prestation, avec la petitesse du lieu relativement au grand nombre de festivaliers[2]. On y sert du cochon grillé pour le banquet du samedi et une charrue trace son sillon dans du sable. Les groupes locaux sont de la fête : Soul Cactus (en ouverture), Ar Re Yaouank, Carré Manchot, etc. Un premier poste de salarié permanent est créé pour Thierry Le Ster.
1996 : la scène bretonne à l'honneur
Le vendredi, 7 000 personnes se pressent devant les premières prestations au festival de Miossec, Bernard Lavilliers, Taÿfa et à nouveau Ar Re Yaouank. Le groupe Gwenc'hlan ouvre la scène du samedi soir en tant que premier élu du tremplin des Jeunes Charrues. La pluie menace le samedi pour les concerts de Les Innocents et de Maxime Le Forestier mais elle ne tombe pas. Dimanche, l'affluence est « exceptionnelle » pour Red Cardell et leur invité surprise Dan Ar Braz, Zebda ou Frank Black des Pixies. Cette année-là, environ 20 000 festivaliers sont décomptés, soit deux fois plus que pour la fois précédente[12].
1997 : l'apothéose du champ de foire
L'affluence double avec 40 000 billets vendus. 12 000 personnes assistent à la première soirée éclectique : Jane Birkin, Blankass, Nada Surf et Kent. Le lendemain, la foule des 16 à 17 000 spectateurs est si dense que les portes sont fermées à 21h[13]. Jim Kerr, des Simple Minds, inaugure la tradition de s'enfiler dans un Gwenn-ha-du pour monter sur scène. Les lycéens de Diwan présentent les artistes en breton et en français avant chaque concert. James Brown, bien qu'arrivé in extremis de Deauville, assure le spectacle le dimanche après Claude Nougaro, pour une soirée où 5 000 personnes sont contraintes de rester à l'extérieur[12]. Fin 1997, l'association est élue « Breton de l'année » par Le Télégramme[12].
1998 : Kerampuilh, changement de dimension
En 1998, le festival quitte le centre-ville de Carhaix pour rejoindre la prairie de Kerampuilh. La ville réalise des aménagements pour 1 million de francs et il est décidé de décaler les festivités au troisième week-end de juillet, notamment en rapport avec la finale de la Coupe du monde le 12 juillet 1998. Le festival voit l'arrivée de Jean-Philippe Quignon en tant que coprogrammateur bénévole, avec Jean-Jacques Toux, puis coprésident[14]. Le président du festival Tamaris à Morlaix apporte avec lui son réseau. L'équipe s'élargit et d'anciens du festival rock Tamaris sont embauchés. Près de 1 400 bénévoles sont à pied d'œuvre[15]. Des professionnels effectuent la sécurité et un grand camping est dédié à proximité du site, équipé de douches[16].
Le vendredi soir, Jean-Louis Aubert, The Wailers et MC Solaar, mais surtout par Matmatah montent sur scène[17]. Le samedi enregistre 50 000 entrées pour la soirée, après la prestation du poète Charles Trenet, avec Johnny Clegg et le Bagad Kemper, et surtout Louise Attaque et Red Cardell. Pour clôturer la fête, Iggy Pop, Shane MacGowan (des Pogues) et Bernard Lavilliers sont de la partie. Les organisateurs attendaient entre 60 et 70 000 personnes[18] mais la barre des 100 000 participants est franchie[19].
1999 : six jours de musique
En 1999, le festival passe à six jours et installe trois scènes, tout en essayant d'améliorer l'accueil du public, du parking au camping[20]. La décoration d'El Globos s'inspire des poèmes de Charles Trenet pour être en phase avec la nature du site, avec un ton humoristique pour épouser la philosophie de la manifestation[18]. Le 14 juillet est consacré à la culture bretonne, avec le premier rassemblement « Bagadañs» des bagadoù et cercles, qui rassemble 15 000 personnes à Carhaix[21]. Après Armens ce jour-là, Kerampuilh accueille chaque jour des artistes attachés à la culture bretonne : Gilles Servat, Pat O'May, Denez Prigent, Soïg Sibéril, Erik Marchand, Annie Ebrel. Le dimanche, Pierre Perret est en pleurs devant un public intergénérationnel[22] et Ben Harper se drape d'un drapeau breton tendu par un fan en montant sur scène : « la foule du Poher accueille le gamin de Californie comme un enfant du pays »[23]. Massive Attack, Hubert-Félix Thiéfaine, Jacques Higelin, Véronique Sanson, Rachid Taha, Faudel, Eagle Eye Cherry, Cesária Évora, Yann Tiersen et Tryo contribuent à faire de ce festival l'un des plus éclectiques. 150 000 personnes sont présentes[24].
2000 : entre musique folk et musiques électriques
Le festival revient au format trois jours qu'il va garder pendant 6 ans. Christian Troadec annonce lors de l’inauguration du Technopôle économique et culturel de Carhaix, que « pour la première fois à l'occasion d'un festival en France, l'édition 2000 des Vieilles Charrues aura lieu à guichets fermés »[25]. On retient la première participation de -M-, de Muse et d'Eddy Mitchell au festival, la simplicité de Joan Baez et d'Alan Stivell[26], et la présence également d'autres artistes internationaux comme Joe Cocker, The Cranberries, Asian Dub Foundation et Beck notamment[27]. L'affiche présente un lapin qui fait le signe V, une façon de se moquer du rassemblement de Brest 2000 au même moment[28]. Cependant, le festival se sent en danger face à une rave party parallèle au festival, après une manifestation similaire en 1999 à Paule[29]. Quant au Conseil général, il décide de ne pas subventionner un festival bénéficiaire qui avait versé un million de francs à Diwan[30].
2001 : L'édition anniversaire mythique
Le festival fête ses dix ans et l'arrivée d'un nouveau président, Paul Hély, Christian Troadec ayant été élu maire de Carhaix. L'édition sonne comme l'une des plus marquantes, avec une programmation considérée pendant longtemps comme la meilleure, notamment grâce aux prestations de Manu Chao et de Noir Désir[31]. Un mois avant le début du festival, la dixième édition affiche complet[32]. PJ Harvey, Robert Charlebois et les Rita Mitsouko annulent leur présence, remplacés par Kat Onoma, Georges Moustaki et Hooverphonic.
200 000 personnes sur trois jours viendront vibrer avec les têtes d'affiche (Manu Chao, Noir Désir et les Têtes Raides, le retour de Ben Harper avec The Innocent Criminals, Placebo, Claude Nougaro) et les nouveaux talents (Matmatah, Java). La communion se vit aussi entre les artistes eux-mêmes : en salle de presse, Georges Moustaki se marre avec Henri Salvador, qui fête ses 84 printemps du jeudi précédent, et les frères Morvan rencontrent leurs idoles[33]. Kat Onoma ouvre la grande scène le dimanche : chaque année jusqu'en 2006, ses leaders Rodolphe Burger, Johan Leroux et Gwénolé Gorrec présenteront une création différente. Même si l'édition est ovationnée après le concert de clôture de Gilles Servat et fêtée entre bénévoles, l'annonce de la mort d'un jeune dans la nuit, endormi sur une route où reculaient les camions en dehors de l'enceinte et écrasé par l'un d'eux, bouleverse les Charrues[34]. Pour les années suivantes, les organisateurs choisissent de limiter la capacité du site afin de garder la convivialité qu'assure l'équipe des bénévoles. Ces records ne seront plus battus jusqu'en 2008, où le festival passe pour la troisième année consécutive au format 4 jours.
2002 : l'ouverture proposée
Le festival souffre des annulations successives de Tricky, Patti Smith, Travis et de Morcheeba qui préfère au dernier moment jouer pour MTV. Une scène électro est rajoutée. Iggy Pop, The Cure, Les Rita Mitsouko, Youssou N'Dour, Yann Tiersen sont les principales têtes d'affiches sur la scène Glenmor. -M- vient faire quelques duos avec son père Louis Chedid et Brigitte Fontaine. À travers la retransmission sur France Inter, les Vieilles Charrues obtiennent une portée nationale voire européenne[35].
2003 : la fermeture présagée
Le festival est jusqu'au dernier jour menacé par le conflit portant sur la réforme du statut des intermittents du spectacle[36]. À quelques jours de l'ouverture, une chaîne humaine est même formée par les bénévoles et les habitants pour éviter une invasion du site par des intermittents en colère[37]. L'annulation aurait probablement été synonyme de disparition du festival[38]. Divers appels à la solidarité seront lancés par les organisateurs ou les artistes (Massilia Sound System, Mickey 3D), et deviennent un transmetteur de la gronde nationale[37].
-M-, qui annule sa venue, est remplacé par Arno. Renaud et Laurent Voulzy sont submergés par l'émotion devant une telle foule[39], Bénabar et Les Wampas remportent un succès de foule, tout comme Stupeflip. Alain Bashung décline le très sacré Cantique des Cantiques dans la petite chapelle Sainte-Catherine. Le samedi, sur la grande scène, le Galicien Carlos Núñez apporte sa touche celte et un fest-noz a lieu pour la première fois (en plus des groupes bretons se produisant à l'espace breton). R.E.M. clôture le festival.
Le site Internet se transforme en véritable média durant le festival, avec la Webcover : retransmission des captations vidéo des différentes scènes, photos, comptes-rendus de concert et anecdotes en direct des coulisses... Une initiative à l'époque unique en France, et réitérée les années suivantes.
2004 : les confirmations
Le festival doit faire face à l'annulation de David Bowie (remplacé par le groupe Texas)[40] et de Salvatore Adamo (remplacé par Hugues Aufray[41] qui voit 60 000 personnes reprendre son tube Santiano[42]). -M-, Alain Bashung (déjà venu l'année précédente comme invité de Rodolphe Burger), Paul Personne ou IAM sont les têtes d'affiche françaises. Le succès est au rendez-vous pour Muse, Patti Smith ou Rokia Traoré[43]. Ilene Barnes, Cali et Kings of Leon se révèlent sur la scène Kerouac et Pleymo joue le vendredi devant une foule importante malgré l'heure tardive à laquelle passait le groupe. Le festival innove en produisant une création en partenariat avec le festival Les Tombées de la nuit de Rennes, qui mélange artiste occidental et musique indienne : Olli and the Bollywood Orchestra.
2005 : une reconnaissance à consolider
L'organisation souhaite présenter une programmation plus homogène aux dépens de « poids lourds », qu'elle a parfois du mal à faire venir à cause de la concurrence internationale. Elle double également le nombre de pass trois jours. Elle enregistre une baisse sensible de la fréquentation, en partie à cause de la pluie (qui n'était plus venue depuis 2001)[44]. Deep Purple, New Order et les Stooges sont là pour représenter l'ancienne génération. Mickey 3D fait son troisième passage en cinq éditions. Un plateau belge, avec entre autres An Pierlé et Ghinzu, emporte un franc succès, tout comme Ridan, La Phaze, Franz Ferdinand, Kool Shen ou LCD Soundsystem. Nosfell révèle son univers étrange et Jeanne Cherhal, 5 ans après avoir participé au trophée des jeunes charrues rejoue au festival. Ibrahim Ferrer assure un de ses derniers spectacles et Michel Delpech réussit avec brio le rôle de "l'artiste trans-générationnel de l'édition" et son refrain « on dirait que ça t'gêne de marcher dans la boue » vient à propos[45]. Pour la première fois un Ministre de la Culture (Renaud Donnedieu de Vabres) vient faire un tour dans le plus grand festival de rock français[46]. Un début de reconnaissance pour un événement qui s'est développé en s'autofinançant presque entièrement[47].
2006 : Johnny Hallyday met le feu
Le festival prend le format 4 jours. Pour fêter cette quinzième édition un concert spécial ouvre le festival : Johnny Hallyday est à Carhaix le jeudi 20 juillet[48]. Beaucoup de gens viennent pour la première fois, ce qui permet au festival d'atteindre les 200 000 entrées payantes[49]. Autre nouveauté, l'une des têtes d'affiche est un humoriste : il s'agit de Jamel Debbouze, qui ne convainc pas tout le monde, les conditions d'un festival n'étant pas les meilleures pour un one-man show, mais il s'en sort « en virtuose » selon Le Parisien[50]. La programmation s'axe sur le rock (Pixies, dEUS, Rhesus, Dionysos) et la variété (Raphael, Olivia Ruiz, Cali) oubliant un peu les autres styles de musique. Tête d'affiche du samedi, Madness n'attire pas les foules, au contraire du dimanche qui est complet ; en clôture, Tracy Chapman enchante la plaine de Kerampuilh et les Pixies livrent un set homogène calibré[51]. Comme d'habitude Dionysos explose et dynamite son public et la prestation percutante de Placebo fait oublier son set glacial de 2001[52],[53]. Julien Clerc fait chanter petits et grands alors que DJ Champion, Bumcello, !!! et 2 Many DJ's font danser tout le public. Point noir, une festivalière se suicide au camping[54] et le succès des festivals grandissant, ils se retrouvent en concurrence pour attirer les têtes d'affiche et les festivaliers ; à Bobital, le festival des Terre-Neuvas disparaît en 2008[55].
2007 : interprètes français et internationaux
L'association met en place son premier festival de printemps au mois de mars, « Les Vieilles Charrues Remettent le Son »[56]. L'été, durant les quatre jours, LCD Soundsystem, Ayọ, Keny Arkana, Philippe Katerine ou Yannick Noah livrent d'excellentes performances[57]. Fabulous Trobadors (remplacé par Mass Hysteria), Scissor Sisters (remplacés par le groupe Kasabian) et Kaiser Chiefs, Sinéad O'Connor ainsi que Klaxons annulèrent leur participation à l'édition 2007 (les deux derniers artistes la veille de leur prestation)... Ces annulations et le temps très pluvieux le jeudi soir gâchent un peu la fête et explique une affluence moindre (170 000 contre 200 000 l'année précédente)[58].
Le jeudi soir, Charles Aznavour fait escale avant une grande tournée mondiale alors que certains festivaliers ont de la boue jusqu'aux genoux. Le vendredi soir Arcade Fire fait très forte impression, entouré des têtes d'affiche Peter Gabriel et Jacques Higelin[59]. Le samedi, Tryo apporte leur soleil et Bryan Ferry sa classe. Après la prestation puissante de JoeyStarr le jour avant, les slams de Grand Corps Malade et d'Abd al Malik prennent la suite le dimanche, parmi les rappeurs Beat Assailant, Oxmo Puccino et Keny Arkana. On retrouve aussi des groupes comme Kasabian et Groundation.
2008 : « Pirates ! »
À la suite du départ de Yann Rivoal, directeur du festival depuis 2001, l'association recrute Emmanuel Braconnier. Cette édition est la première à être associée à un thème : les pirates. En adoptant les armoiries de la piraterie, les Vieilles Charrues réaffirment leurs valeurs, défendues en refusant de collaborer avec la société de production Live Nation ou en se moquant une nouvelle fois des fêtes maritimes de Brest 2008[60]. L'esprit citoyen règne d'ailleurs en maître sur l'équipage : fontaine à eau, système d'éclairage photovoltaïque, récupération des gobelets en plastique...
Côté programmation, on retiendra des temps forts comme le concert d'adieu du groupe Matmatah, les prestations de Ben Harper, de Motörhead, des indémodables « pirates des Caraïbes » ZZ Top, la grâce de Yael Naim et Duffy. D'autres pépites du trésor ont offert aux festivaliers des moments inoubliables d'intensité, à l'image du one-man-show de Gad Elmaleh, lâchant un Bob l'éponge d'hélium dans un - désormais mythique - affront[61]. La prestation de The Hives s'impose comme "le" concert rock de l'édition 2008. Est organisé le premier concours de « air biniou », dérivé de l'air guitar. L'édition connaît un record d'affluence avec 215 000 festivaliers, pour la première fois invités officiellement à se déguiser[62].
2009 : Le « Boss » Springsteen à Carhaix
En choisissant comme thème les extraterrestres, les Vieilles Charrues rappellent leur caractère hors norme et unique. Et avec la venue de Jeff Moran, maire de Woodstock (dont le festival fête ses 40 ans) en invité d'honneur, c'est un symbole précurseur en matière de festival qui pose la première pierre d'un nouveau projet, le centre de valorisation, d'interprétation et de formation à Carhaix[63]. Le festival poursuit sa « conquête du vert » en réalisant une économie de 400 m3 d'eau lors de l'édition. Le record de fréquentation est battu avec 230 000 festivaliers[64].
La planète Kerampuilh voit également l'arrivée d'un nouveau directeur (Loïc Royant), d'une grande roue et d'une tyrolienne, d'un village associatif et de postes médicaux avancés (après avoir apporté son soutien contre la fermeture de services de l’hôpital carhaisien l'année passée).
La soirée du jeudi est rapidement complète pour la venue exceptionnelle de Bruce Springsteen. Ses premiers mots sur scène sont en breton : « Demat Karaez, mat an traoù ganeoc'h »[65].
Le groupe Suprême NTM, prévu le samedi soir, doit être annulé à la suite de l'incarcération de Joeystarr[66] ; il est remplacé sur la grande scène par Charlie Winston, déjà prévu à l'affiche. Lui-même est remplacé sur la petite scène par Ghinzu. Lily Allen annule pour raisons familiales le dimanche et se voit remplacée par les 2 Many DJ's. Les sens en orbite et la tête dans les étoiles, le Kreiz Breizh a vécu l'invasion de quelques « ovnis » : Nashville Pussy et leur monster truck sonore, Lenny Kravitz, Moby, Francis Cabrel[67]. Puis vint la rencontre du 3e type : Les Frères Morvan et Les Tambours du Bronx, afin de célébrer les 50 ans de chant en fest-noz des « rois du kan ha diskan »[68]. Carte blanche fut donnée au label Fargo, puis à Sheer K (Jeunes Charrues 2004) et Didier Squiban offrant la création Mesk.
2010 : la conquête de nouveaux espaces
Le thème annoncé, « la ruée vers l'Ouest », colle aux éperons de cette 19e édition qui poursuit sa conquête des espaces vierges : la création des « Charrues dans la rue » (déambulations urbaines de la compagnie Générik Vapeur en mars), une « Beach box » (plateau d'artistes électro-rock les pieds dans le sable né d'une collaboration avec la fédération De Concert) et enfin « le Verger », un nouveau lieu consacré aux arts de la rue hors de « la Garenne ». Mais cela n'a pas freiné le perfectionnement des avancées d'antan : augmentation du nombre de toilettes sèches et de la taille des plateformes à destination des PMR, l’installation de timbales consignées et l'amélioration de l'accueil des campings[69].
Les premières « montures» annoncées le 2 mars pour cet « été indien » sont Muse, Revolver, Jacques Dutronc, Mika, Mr Oizo, Indochine, Phoenix, Gojira, Alain Souchon, Diam's, Vitalic, Gaëtan Roussel, Féfé et Etienne de Crecy. La majorité des Pass 4 jours se sont vendus en une heure (plus de 35 000 billets journée vendus le 5 mars)[70]. Le festival démarre sous des trombes d'eau le jeudi 15, avec les cow-boys Muse risquant l'hydrocution équipés de Stetson en plastique[71].
La Gazette de L'Ouest est un quotidien de 12 pages, distribué gratuitement sur le site, administré par une partie de l'équipe historique de la Webcover (voir édition 2003). Bien que géré par l'association, le ton du magazine se veut pourtant impertinent : comptes-rendus des concerts, portefolios, interviews artistes, anecdotes coulisses et billets d'humeur. En off au centre-ville, « Riboul Karaez », piloté par les Mémoires du Kreiz Breizh, prend la succession du marché du Kreiz-Breizh. Le compteur de l'édition affiche 242 000 festivaliers sur quatre jours, dont 198 000 entrées payantes[69].
2011 : la foule pour la 20e édition
Pour fêter la vingtième édition du festival, le mot d'ordre des organisateurs est : « on fournit le son, vous apportez la couleur ! », avec un hommage sur l'affiche aux bénévoles et festivaliers. L'anniversaire pluvieux fut fêté comme tel, à coups de déguisements monochromes ou bariolés et à raison d'un feu d'artifice signé DJ Zebra et Jacques Couturier. Le lundi 6 décembre, une série limitée de 2 000 forfaits 4 jours sont mis en vente, exclusivement à la « Boutik Vieilles Charrues » à Carhaix. En moins de 2 jours, ces billets de Noël sont épuisés. La programmation complète est annoncée le 12 avril au bowling de Carhaix. Lors de la mise en vente officielle des tickets, le 15 avril, tous les forfaits 3 et 4 jours ont été épuisés en à peine 24 heures (175 000 billets en trois jours)[72]. Ainsi, le festival s'est déroulé à guichets fermés, avec 268 000 entrées en 4 jours dont 212 000 payantes[73].
Le tableau des concerts est multicolore : Supertramp, Lou Reed et Scorpions, monstres du passé sur papier glacé, Eddy Mitchell jouant une « dernière séance » avec sa reddition, l'engouement débordant du cadre pour Stromae sur la troisième scène, l'envoûtant pythie rock de PJ Harvey ou encore Ibrahim Maalouf dont les clapotis électro-funk habillent un jazz qui colle à l'humeur générale. Mais les deux événements qui ont marqué l'anniversaire, c'est tout d'abord les américains Snoop Dogg, Cypress Hill et House of Pain, qui ont prouvé que le hip-hop avait toute sa place dans le pré. Puis enfin, David Guetta, hérésie culturelle pour certains, qui a su rassembler tout un contingent aussi déchaîné que devant le mythe Noir Désir, dix ans auparavant, éclairé par la plus grande boule à facette du monde. Les mythiques Ar Re Yaouank ont probablement battu le record de fréquentation pour un fest-deiz[73] !
2012 : un super-héros s'envole
Contrairement aux précédentes éditions dont la billetterie avait été ouverte au mois d'avril, après une première vague très limitée de billets vendus au moment de Noël, la billetterie complète ouvre le 6 décembre 2011 à Carhaix, une semaine avant d'être disponible partout ailleurs, le 12 décembre. Seuls 30 000 à 50 000 billets sont mis de côté afin d'être vendus après l'annonce de la programmation[74].
Au mois de janvier, le thème des super-héros est dévoilé ainsi que les 11 premiers noms de l'affiche[75]. L'affiche du jeudi n'étant pas finalisée à cause de lourdes négociations afin d'inviter Radiohead[76], la date de la mise en vente des derniers pass, prévue le 23 avril, est repoussée au 10 mai quelques minutes après l'annonce de la programmation[77]. Celle-ci présente en têtes d'affiche : Bob Dylan, Sting, Portishead, The Cure, LMFAO, Justice, Gossip, Metronomy, Garbage, Hubert-Félix Thiéfaine, Martin Solveig. C'est également la dernière fois que les festivaliers pourront apprécier le championnat de Air Biniou.
La Webcover, initiée en 2003, est remplacée au profit d'une web tv[78], dont les conférences de presse artistes sont retransmis intégralement sur YouTube[79] et présentées depuis sa création par le même animateur[80],[81],[82]. Outre les interventions de Portishead, Zebda ou encore M83, cette édition a notamment été marquée par la conférence de presse inédite donnée par Robert Smith (The Cure)[83].
Cette édition marque également la mort du coprésident et coprogrammateur des Vieilles Charrues, Jean-Philippe Quignon, qui décède le 7 septembre 2012, à la suite d'un cancer. Il était également journaliste au journal Le Télégramme, et était bénévole aux Vieilles Charrues depuis 1998[84].
2013 : le show de Rammstein
La 22e édition des Vieilles Charrues s'est déroulé du 18 au 21 juillet 2013. À partir de cette édition, c'est Jérôme Tréhorel, ancien responsable du pôle communication et partenariats, qui assume la fonction de directeur du festival, après le départ de Loïc Royant[85]. Le thème des Gaulois est annoncé lors du « repos des laboureurs » et son traditionnel « banquet » pour 2 000 bénévoles[86].
La première annonce ainsi que la mise en vente des places du jeudi a eu lieu le , annonçant ainsi la présence de Rammstein en tête d'affiche du jeudi soir[87]. Pour la première fois, Rammstein est le seul groupe à occuper la scène Glenmor, qui sera agrandie pour l'occasion[87], tandis que les autres artistes sont sur la scène secondaire (Jack Kerouac). Le reste de la programmation est dévoilée le 16 avril, avec des têtes d'affiche comme Paul Kalkbrenner, The Hives, Neil Young, ou encore Phoenix, Santana, Alt-J. Dix jours avant sa venue, Elton John annule sa venue pour raisons de santé et c'est Patrick Bruel qui complète la soirée du vendredi[88].
- Spectacle pyrotechnique de Rammstein
- Neil Young & Crazy Horse
2014 : Stromae et les aventuriers
Du 17 au 20 juillet 2014, Carhaix accueille 225 000 « aventuriers » dans le pré de Kerampuilh qui a pour thème l'heroic fantasy[89]. À la fin de l'édition précédente, le festival assure la présence d'Elton John, grand absent en 2013 à la suite de son annulation, le vendredi 18 juillet 2014[90] et annonce le 26 novembre la présence de Stromae le même jour[91]. Le 3 décembre, il dévoile 4 groupes : Arctic Monkeys, Shaka Ponk, Girls in Hawaii et Tinariwen[92]. Le 9 janvier 2014, les programmateurs annoncent la venue de Bertrand Cantat avec son groupe Détroit ainsi que The Black Keys, Franz Ferdinand, Gesaffelstein et le 17 février ils dévoilent neuf nouveaux noms : Indochine, Vanessa Paradis, Fauve, Skip the Use, Diplo, Casseurs Flowters, Julien Doré, Yodelice et Ky-Mani Marley[93].
Juste avant le début du festival, le 14 juillet, les Vieilles Charrues remportent la Coupe du monde des festivals, élues par les internautes avec 2 000 voix de plus que le Primavera Sound qui représente l'Espagne[94]. Le vendredi, Miles Kane, malade, déclare forfait pour sa venue le dimanche et est remplacé par BB Brunes[95]. Un débat a lieu sur la présence des enfants de moins de 9 ans pour le concert de Stromae, malgré les mesures adaptées[96]. Quelques bretons sont présents sur les grandes scènes : Miossec et la création The Celtic Social Club le vendredi, Étienne Daho et Régis Huiban le dimanche. Kavinsky et Thirty Seconds to Mars clôturent la soirée du dimanche, après les passages de Christophe et Lily Allen sur la grande scène[97]. En parallèle, se tient le premier West Web Festival, consacré aux start-ups et à la culture web entrepreneuriale[98].
- Indochine sur la scène Glenmor.
- Christophe sur la scène Glenmor.
- Lily Allen sur la scène Glenmor.
- Ky-Mani Marley sur la scène Glenmor.
- Vanessa Paradis et Benjamin Biolay sur la scène Glenmor.
- Skip The Use sur la scène Kerouac.
2015 : le pays des merveilles
L'univers du conte Alice au pays des merveilles, qui fête ses 150 ans, agrémente la 24e édition[99]. Muse est la première tête d'affiche annoncée, présent le jeudi pour sa quatrième participation depuis 2000[100]. Le jour suivant, Tom Jones, The Chemical Brothers, The Dø, Archive, Christine and the Queens ou Boris Brejcha animent la prairie « enchantée » et le samedi, The Prodigy, George Ezra, SBTRKT, Calogero ou Madeon sont programmés pour une soirée rock electro. Le dimanche propose plusieurs artistes internationaux : Lionel Richie, qui interprète We are the world avec les enfants rennais de la Maîtrise, Joan Baez, qui chante Tri Martolod en marinière, London Grammar sous une pluie intense[101] et un feu d'artifice après le set final de David Guetta[102].
Le festival accueille plus de 250 000 personnes sur le site de Kerampuilh et 30 000 campeurs[103]. Le paiement sans contact est une nouveauté proposée par un bracelet « Moneiz » de Weezevent[104], rendu obligatoire, les festivaliers ne pouvant pas payer autrement[105]. Cette mesure suscite une réaction du collectif « Faut Pas Pousser » pour s'opposer au « puçage des festivaliers »[106].
- Joan Baez sur la scène Glenmor.
- Calogero sur la scène Glenmor.
- Brigitte sur la scène Glenmor.
- Anna Calvi sur la scène Kerouac.
- London Grammar sur la scène Kerouac.
- Soprano sur la scène Kerouac.
2016 : 25e édition finistérienne et 1re édition US
Le 25e festival se déroule du 14 au 17 juillet avec pour thème le retrogaming, clin d'œil aux débuts du festival dans les années 1990[107]. Repoussée au 16 décembre 2015 suite aux attentats de Paris et l'annonce de 23 premiers artistes, l'ouverture de la billetterie conduit à une rupture des pass 3 et 4 jours en moins de trois heures[108]. Début 2016, les têtes d'affiches internationales sont annoncées : Lana Del Rey, Pixies, The Kills, Lilly Wood and the Prick, Fakear[109]... Le 5 avril, jour de ses 43 ans, Pharrell Williams annonce sa venue à Carhaix[110].
Le budget pour cette édition est de 13 millions d'euros[111]. Le festival accueille 278 000 personnes, ce qui est un nouveau record d'affluence[111]. Comme pour Brest 2016, qui a lieu au même moment, le dispositif de sécurité intègre la menace terroriste[112]. Un effort plus important est accordé à la décoration du site, de jour comme de nuit, avec une mise en lumière complètement revue[113]. Dès l'entrée, les festivaliers passent sous un visuel du labyrinthe de Pac-Man[114]. Dans la prairie, les déguisements de Mario et Luigi poussent comme des champignons, en concurrence avec ceux de Dragon Ball Z et du drapeau breton[115].
- Jeanne Added sur la scène Glenmor
- The Kills sur la scène Kerouac
- Calypso Rose sur la scène Kerouac
- Her sur la scène Kerouac
- Hyphen Hyphen sur la scène Grall
- Louis-Jean Cormier sur la scène Grall
- Lana Del Rey sur la scène Glenmor.
Le 1er octobre 2016, une soirée anniversaire a lieu dans Central Park à New York, avec l'aide des bénévoles de l'association BZH New York[116]. 5 000 personnes assistent aux concerts d'artistes passés par Carhaix : Alan Corbel, Krismenn & AleM (label Charrues), The Celtic Social Club (création 2014), -M- et The Avener[117].
2017 : « Peace love and riboul »
L'édition 2016 s'étant déroulée pendant l'attentat à Nice[118], la thématique 2017 fait référence au mouvement hippies et à Woodstock, dans le « Park du Château » (un nouvel espace détente)[119] et le camping « Woodcamp » par exemple[120]. Die Antwoord, Arcade Fire, Macklemore et Ryan Lewis font partie des artistes internationaux présents à l'affiche[118]. Parmi les têtes d'affiches françaises, figurent les initiateurs de la French touch Justice, le pionnier de l'électro Jean-Michel Jarre, les rockeurs de Phoenix ou encore Renaud, le franco-espagnol Manu Chao et les Bretons de Matmatah[121].
Le but du festival est également de proposer une « photographie musicale de l'année », en invitant des artistes du moment comme PNL (Peace N' Lovés), Kery James, Vianney et des valeurs montantes de la scène française, à la fois électro (DJ Snake, Feder, Møme), rock (Radio Elvis, The Inspector Cluzo), pop (Super Parquet, Sônge) ou encore traditionnelle (Sylvain Barou, KBA, Fleuves)[122]. Les prestations sont marquées par des échanges humains entre les artistes : Kungs qui invite MHD sur scène, M qui s'invite chez Deluxe, La Femme qui s'invite chez FFF, Faada Freddy qui rejoint The Celtic Social Club, ou encore la rencontre de Sônge et Colorado, de KillASon et des danseurs bretons, Naïve New Beaters avec des élèves de l'école de musique du Poher[123].
Le budget pour cette édition est de 16 millions d'euros[111].
La fréquentation totale est de 280 000 personnes, soit environ 2 000 de plus qu'en 2016[124].
2018 : l'été indien
La 27e édition se déroule du 19 au 22 juillet 2018 sous le thème de l'été indien - avec notamment le jeudi le groupe breton Olli and the Bollywood Orchestra - et la présence au total de 280 000 spectateurs[125]. Plusieurs groupes britanniques sont programmés : Depeche Mode, en ouverture le jeudi[126], Liam Gallagher (ex-chanteur d'Oasis) le vendredi, Gorillaz et Massive Attack le samedi, Robert Plant (ex-chanteur de Led Zepplin) le dimanche[127].
Le rap est à l'honneur avec de nombreux artistes français : IAM, Orelsan, Bigflo et Oli, Lomepal, Roméo Elvis, Damso, Lorenzo, Rilès. Également présents, des artistes de la chanson pop (Véronique Sanson, Jain, Eddy de Pretto), electro (Ofenbach, Young Fathers, MØ), rock (Lysistrata, Portugal. The Man)[128]. Deux groupes français de rock alternatifs y célèbrent leur retour exceptionnel : les Rennais de Marquis de Sade pour fêter leurs 40 ans et Les Négresses vertes pour les 30 ans leur album Mlah[127].
Le 13 décembre 2017, trois heures après l'ouverture de la billetterie, 120 000 billets sont vendus, dont l'ensemble des pass 3 et 4 jours, soit un peu plus de 25 000 pass, en moins de 20 minutes[129]. Pour la première fois depuis 2005, un représentant du gouvernement se déplace à Carhaix : la ministre de la culture, Françoise Nyssen, qualifiant le festival d'« exemplaire », réaffirme son soutien aux festivals en annonçant une mission ministérielle et s'entretient avec le directeur au sujet des coûts liés à la sécurité[130].
- Philippe Pascal (retour de Marquis de Sade)
- Le public devant Portugal. The Man
2019 : Le Carnaval
La 28e édition se déroule du 18 au 21 juillet 2019. Toute la programmation est dévoilée le 5 mars à l'occasion du mardi gras, cette date faisant référence au thème du festival : le carnaval[131]. Plusieurs artistes qui ont marqué l'histoire du festival reviennent : Ben Harper And the Innocent Criminals, Iggy Pop, David Guetta, Étienne de Crécy, Jamel Debbouze[132],[133]. Le festival s'ouvre avec The Chainsmokers, Nile Rodgers et son groupe Chic, le DJ Paul Kalkbrenner ou encore le rappeur Booba[134]. Le vendredi, les groupes de rock britanniques Tears for Fears et Razorlight sont notamment présents, ainsi qu'un orchestre symphonique pour accompagner Jane Birkin[131] et la chanteuse Aya Nakamura, puis, le lendemain, Black Eyed Peas, Boris Brejcha et Alice Merton se produisent à Carhaix. Enfin le dimanche, sont présents Christine and the Queens, Hubert-Félix Thiéfaine, Lomepal et les DJs set Petit Biscuit et Martin Garrix[135].
- Black Eyed Peas
- Booba
- Ben Harper
- Vald
- Jamel Debbouze et le Gwenn ha Du
- Hubert-Félix Thiéfaine
- Jeanne Added
- BCUC
- Camélia Jordana
- Alice Merton
- Fleuves (danse bretonne électro)
2020 : édition reportée
Le 26 septembre 2019, Céline Dion annonce les dates de sa tournée mondiale Courage, dont sa seule date en festival français le jeudi 16 juillet 2020 à Carhaix, représentant le plus gros cachet de l’histoire du festival[136]. La billetterie ouvre seulement pour ce concert et les 55 000 places trouvent preneur en moins de neuf minutes[137].
Les autres têtes d'affiche sont annoncées le 16 décembre : DJ Snake, Ms. Lauryn Hill, Catherine Ringer le vendredi, Lenny Kravitz, Mika le samedi, James Blunt, Angèle et The Avener le dimanche[138]. L'univers du nantais Jules Verne, et notamment de Vingt Mille Lieues sous les mers, illustre la 29e édition[139]. Face à la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, le festival annule cette édition[140].
2021 : l'été des retrouvailles
L'organisation prévoit de programmer le maximum d'artistes à l'affiche en 2020, en format concerts assis[141]. Dix soirées de concerts sont prévues, du 8 au 18 juillet, avec une jauge maximum de 5 000 spectateurs[142].
2023 : Céline Dion, de Las Vegas au Centre Bretagne
Céline Dion ayant reporté sa tournée européenne Courage, le concert était annoncé pour l'édition 2021[143], avant d'être une nouvelle fois reporté en 2022 puis au jeudi 13 juillet 2023[144].
Les espaces scéniques du festival
Le festival est organisé en différents espaces disposant chacun d'une scène portant le nom d'un artiste breton ou d'origine bretonne. La partie majeure du site est baptisée la « Prairie ». On y trouve la grande scène Glenmor et sa voisine Kerouac, qui accueillent les artistes à la plus forte audience en alternance. La troisième scène est nommée Grall. Elle a été transférée en 2014 de l'espace du "Vallon" à la "Garenne", pour gagner en capacité. Elle a donc été intervertie avec la quatrième scène, le chapiteau Gwernig, qui accueille les artistes des "musiques du monde", plus traditionnelles.
Enfin, le « Verger, jardin de curiosité », inauguré en 2010, constitue un espace scénique à part entière consacré aux arts de rue. Il disparaît en 2014 en raison des difficultés techniques engendrées par l'échange entre la scène Grall et la scène Gwernig. Pour l'édition de 2017, le festival réfléchi à installer une 5e scène[145]. Un nouvel espace voit le jour en 2017, le Park du Château, consacré à la restauration et aux animations telles que les DJ sets.
La scène Glenmor
Depuis 1998, la plus grande scène porte le nom du premier chanteur professionnel breton, Émile Le Scanff, alias Glenmor, né à Maël-Carhaix en 1931. Dès 1998, le site de Kerampuilh est aménagé pour un coût de 173 335 €, dont le câblage de 3,5 kilomètres enfouis à trois mètres sous terre pour la régie de la scène[146]. C'est la société Audiolite, basée près de Brest, qui sonorise et éclaire la grande scène depuis 1994[147]. Au fil des éditions, les caractéristiques de l'espace scénique ont évolué, deux écrans géants ont été ajoutés et sa taille a augmenté en 2006 pour accueillir Johnny Hallyday, avec une ouverture de 40 mètres et une superficie artiste de 450 m2[148] ("Méga dôme" du prestataire Europodium[149]).
Depuis 2012, la « grande scène » a gagné en hauteur, atteignant les 22 mètres grâce à sa forme de dôme. Elle conserve toutefois la même structure que la scène qui la précédait, le prestataire demeurant l'entreprise Stacco. Depuis cette date, elle est aussi utilisée par les Eurockéennes de Belfort, avant d'être montée à Carhaix deux semaines plus tard. Elle a par ailleurs été placée à sa hauteur maximale en 2013 pour accueillir les effets pyrotechniques du groupe Rammstein. Ses dimensions et sa surface totale de 1 000 m2 font d'elle l'une des scènes les plus grandes de France[150]. « Glenmor » nécessite la présence de 33 techniciens et d'une trentaine de bénévoles durant la semaine d'installation, dont Jacquito, le responsable technique artistique depuis 2001[150].
La scène Kerouac
La deuxième scène porte le nom de l'écrivain et poète américain Jack Kerouac. C'est également la société Stacco de Strasbourg, avec une vingtaine de techniciens, qui gère la structure de la scène. En 2009, elle est utilisée par d'autres grands festivals (les Francofolies, Saint-Nolff, Route du Rock)[151]. Le plateau de scène fait 20 mètres de longueur sur 15 mètres de largeur et 2 mètres de hauteur[152]. La structure, qui couvre 600 m2 au sol, est bordée par deux portiques soutenant chacun un mur d'enceintes et un écran géant. En 2016, elle est installée pour une fois après la première scène, servant une semaine avant le festival à un concert de Johnny Hallyday[153]. En 2019, une nouvelle scène est utilisée, plus grande, quasiment de la même taille que Glenmor[154]
La scène Grall
La troisième scène porte le nom de l'écrivain et poète léonard Xavier Grall. Le vainqueur du tremplin des Jeunes Charrues ouvrait l'année suivante les concerts sur cette scène, avant que ce ne soit le système de Label Charrues qui fait s'y produire chaque artiste sélectionné. En 2007, le son est géré par Eurolive et l'éclairage par la société Art Light[155]. Cette scène est utilisée en continu tandis que les deux principales fonctionnent à tour de rôle[156].
La scène Gwernig
En 2002, pour le dixième festival, l'organisation décide de mettre en valeur les artistes locaux sur une scène spécifique - le Cabaret breton - pouvant accueillir des concerts comme des festoù-noz à l'abri sous un chapiteau. Des musiciens comme Soïg Sibéril, Jacky Molard ou Michel Aumont s'y produisent. Le lieu est conçu dès l'origine comme un « havre de paix » pour les festivaliers, pouvant écouter de la musique acoustique un peu à l'écart du tumulte des scènes principales[157].
Le Cabaret breton est reconduit dix ans durant, avant qu'il ne soit redynamisé en confiant la programmation à La Fiselerie, un collectif associatif de Rostrenen. La scène prend alors le nom de Youenn Gwernig, en hommage à l'esprit d'ouverture de cet écrivain d'expression bretonne, française et anglaise. Le collectif sélectionne chaque année des artistes locaux aux Jhorizons musicaux très variés, allant du kan ha diskan au rap ou au rock[157].
De 2008 à 2012, il accueille le « championnat du monde de Air biniou »[158]. Pour l'édition 2014, la scène Gwernig s'installe à la place de l'ancienne scène Grall et est dotée d'un chapiteau plus grand[157] : 1 280 m2 et 18 m de hauteur, loué par la société My Structure.
Le tremplin des Jeunes Charrues
En 2011, pour marquer ses 15 ans, le Tremplin des Jeunes Charrues s'est déroulé sur une scène dédiée qui faisait face à la scène Grall. Elle est transférée aux entrées (espace des "Marronniers") en 2012. En 2013, elle devient un chapiteau avant de disparaître en 2014 au profit du Label Charrues.
Fréquentation et tarifs du festival
Année | Dates | Fréquentation (payante/totale) | Tarifs (€) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Billets jeudi | Billets V/S/D | Forfait 3 jours | Forfait 4 jours | |||
2020 | 16 - 19 juillet | / | 59 | 46 | 125 | Non vendu |
2019 | 18 - 21 juillet | 220.000 / 270.000[159] | 44 | 44 | 119 | 159 |
2018 | 19 - 22 juillet | 222 000 / 280 000 | 52 | 44 | 114 | 159 |
2017 | 13 - 16 juillet | / 280 000[124] | 44 | 44 | 109 | 148 |
2016 | 14 - 17 juillet | / 278 000 | 44 | 44 | 109 | 148 |
2015 | 16 - 19 juillet | 202 000 / 250 000 | 52 | 44 | 109 | 155 |
2014 | 17 - 20 juillet | 175 000 / 225 000 | 43 | 43 | 107 | 145 |
2013 | 18 - 21 juillet | 160 000 / 208 000[160] | 51 | 41 | 106 | 155 |
2012 | 19 - 22 juillet | 188 000 / 244 000[160] | 41 | 41 | 105 | 145 |
2011 | 14 - 17 juillet | 212 000 / 268 000[160] | 39 | 39 | 99 | 137 |
2010 | 15 - 18 juillet | 198 000 / 242 000 | 49 | 35 | 84 | 123 |
2009 | 16 - 19 juillet | 190 000 / 230 000 | 49 | 32 | 75 | 114 |
2008 | 17 - 20 juillet | 173 000 / 216 000 | 30 | 30 | 72 | 95 |
La différence entre la fréquentation totale et celle payante s'explique par le nombre important de festivaliers comptabilisés en plus des acheteurs de billets classiques. Pour chacune des soirées du festival, 53 à 55 000 places sont mises en vente, ce qui donne un potentiel de 212 à 220 000 entrées payantes sur quatre jours[161]. Les différentes offres pour les partenaires, mécènes et entreprises représentent également des entrées payantes comptées à part (10 à 15 000 billets VIP)[162], avec les places backstage (jusqu'à 3 000 personnes, la capacité exacte n'est pas communiquée par le festival) et les places Club VIP (1 000 personnes au maximum, correspondant à la capacité des gradins installés face à la grande scène). Le festival écoule 250 000 billets[161] auxquels s'ajoutent au quotidien environ 15 000 personnes sur le site (environ 6 500 bénévoles, un millier d'invités ainsi que plusieurs centaines de techniciens, artistes, personnels de sécurité, journalistes, etc.)[163].
Autres actions
Événements
- Tremplin des Jeunes Charrues en Concert (dernière édition en 2013)
- Les Vieilles Charrues remettent le son ! (dernière édition en 2009)
- Le Noël des Vieilles Charrues
- Les Charrues dans la rue
- L'île de Carhaix-Bretagne
Projets aidés
- Le lycée Diwan (2006) : Continuité des écoles Diwan, il est le premier lycée pour bretonnants, déplacé de Brest à Carhaix en 1997. Grâce à l'argent de l'association, les locaux vétustes d'une ancienne maison de retraite ont pu être reconvertis en dortoirs prêts à accueillir de nouvelle générations, un symbole fort, à tous les niveaux, marquant à la fois le dynamisme d'un pays et d'une culture.
- Les Mémoires du Kreiz Breizh (2000) : Cette cellule consacrée au patrimoine centre-breton est un acte d'approfondissement de leurs racines, après s'être tourné vers l'avenir et l'éducation. Aidé par l'Université de Bretagne Occidentale et différentes collectivités, le service constitue une incontournable mémoire vive, et restitue ses travaux via un magazine.
- Le château de Kerampuil (2002) : La commune n'ayant pas les moyens de restaurer cette vieille bâtisse, les revenus du festival (450 000 €)[164] permettent de lancer une première tranche de travaux, portant sur l'extérieur. Au fil des ans, le monument retrouve son allure, au point de séduire la Région qui en fait l'acquisition.
- L'Espace Glenmor (2004) : Inauguré en 2001, consacré à la culture, salle de concert et de cinéma, très attendu de la population du Centre-Bretagne, l'espace s'est vite révélé trop juste avec ses 650 places en amphithéâtre. En 2004, les Vieilles Charrues participent donc au financement d'une nouvelle tranche à hauteur de 600 000 €, dotant les lieux d'une salle complémentaire, permettant d'accueillir en plus des spectacles, des conférences et des congrès, ainsi que les préparatifs du festival durant presque un mois.
Impacts
Culturel
Le cofondateur du festival puis maire de Carhaix Christian Troadec a porté le projet du technopôle culturel, lancé avec l'appui du festival en 1996, qui comporte comme premières réalisations la publication de l'hebdomadaire Poher Hebdo et la création du lycée Diwan, seul lycée de langue bretonne, installé à Carhaix en 1997[165]. Le festival partage la langue bretonne, le nom de personnalités bretonnes qui identifient les scènes, des symboles comme le noir et blanc (couleurs du drapeau Gwenn-ha-du)... Une part à l'expression musicale bretonne est réservée dans la programmation, notamment dans le chapiteau contenant la scène Youenn Gwernig (ex-cabaret breton).
Les Vieilles Charrues sont évoquées dans la chanson Y'a De La Place ! de Matmatah (album Rebelote, 2001) : « Même si tu foires aux Vieilles Charrues, on s'ra content de t'avoir vu. » Le festival est également cité dans la chanson La Vie Varda de Vincent Delerm qui rend hommage à Agnès Varda (album Panorama, 2019) : « Si on peut oublier tout ça, le stadium Défense aréna, les Charrues ».
La 14e enquête de Mary Lester, A l'aube du troisième jour, de Jean Failler, se déroule entièrement dans le cadre du festival des Vieilles Charrues de 1999.
Enregistrements live
Un certain nombre d'artistes ont publié l'enregistrement de leurs concerts aux Vieilles Charrues. C'est le cas pour :
- Alan Stivell : Concert au Festival des Vieilles Charrues (2000)
- Louis Chedid : Botanique et Vieilles Charrues (2003)
- Paul Personne : Un 24 juillet 2004 aux Vieilles Charrues (2004)
- Patti Smith : Trampin'... Live aux Vieilles Charrues (2004)
- Laurent Voulzy : Gothique flamboyant pop dancing tour, chanson Belle-ile-en-mer (2004)
- Gojira : The Flesh Alive (2010)
- The Celtic Social Club : Deluxe Édition (2014)
- EZ3kiel : Lux Live (2016)
- Startijenn & Cyril Atef : Live @ Vieilles Charrues (2019)
La photo de Jamiroquai prise sur l'avancée de scène en 2010 sert d'illustration à la pochette de son album Rock Dust Light Star[166].
Développement durable : écologique, économique et social
L'association a fait le choix d'intégrer une démarche de durabilité dans ses actions. L'écologie y tient évidemment une grande part, mais la notion se retrouve également dans le soutien aux actions solidaires ou dans un effort consenti pour améliorer sans cesse l'accueil et l'accès au festival, aux différents niveaux[167]. Ainsi, du fonctionnement du bénévolat aux collaborations avec des établissements scolaires locaux, des actions de prévention des conduites à risque à la distribution gratuite d'eau au public ou de lait par les éleveurs locaux, du développement d'une économie sociale et solidaire (priorité donnée aux artisans locaux) en passant par l'optimisation des consommations énergétiques, le festival des Vieilles Charrues est devenu une référence et un modèle du genre sur le plan du développement durable[168].
La volonté de départ des jeunes souhaitant dynamiser leur région plus isolée s'est avérée positive à plusieurs plans, de la notoriété de la ville à un réel impact économique. Pour mesurer les retombées de l'événement, la société rennaise GECE s'est penchée sur les données de la 20e édition en 2011, en étudiant notamment les festivaliers et l'impact du festival dans le pays Centre Ouest Bretagne[169]. L'apport économique sur le pays Cob est ainsi estimé à plus de 4,3 millions d'euros venant de l'extérieur, auxquels il faut ajouter les 4 millions d'euros dépensés à l'intérieur du pays Cob et l'impact économique secondaire (estimé en multipliant l'impact immédiat par un coefficient compris entre 1,2 et 1,8)[170].
Au niveau social il génère, outre les 35 emplois ETP de l'association, 65 postes dans les commerces et fournisseurs locaux[171].
Notes et références
- « Bretagne : une région aisée, mais qui souffre de son enclavement », Le Monde, (lire en ligne).
- FR3, « Le festival des Vieilles Charrues à Carhaix », L'Ouest en mémoire (INA), (consulté le )
- 11 juillet 1992. Première fête des vieux gréements, Le Télégramme, Brest, 16 octobre 2009
- Vieilles Charrues 2011, p. 18
- Vieilles Charrues 2011, p. 25
- Dominique Morvan, « Vieilles Charrues. L'irrésistible ascension », Le Télégramme, (vieilles-charrues-l-irresistible-ascension-11-07-2016-11144091.php).
- Vieilles Charrues 2011, p. 192
- Vieilles Charrues 2011, p. 26-27
- Vieilles Charrues 2011, p. 33
- Vieilles Charrues 2011, p. 34
- Vieilles Charrues 2011, p. 39
- Vieilles Charrues 2011, p. 43
- Gorgiard 2002, p. 46
- Jean-Philippe Quignon, l'"oreille extraordinaire" des Vieilles Charrues, est mort, Le Point.fr, 8 septembre 2012
- Gorgiard 2002, p. 53
- Gorgiard 2002, p. 54
- Vieilles Charrues 2011, p. 67-69
- Vieilles Charrues 2011, p. 70
- Mille bravos pour mille braves...oh !, Le Télégramme, 30 juillet 1998
- Gorgiard 2002, p. 68
- Gorgiard 2002, p. 69
- Emmanuel Marolle, « Pierre Perret : séquence émotion aux Vieilles Charrues », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Vieilles Charrues 2011, p. 72
- Succès pour les Vieilles Charrues et les Francofolies sur le site de l'Humanité
- Gorgiard 2002, p. 87
- Gorgiard 2002, p. 91 : « Stivell, lui, est accueilli comme le Messie. [...] « C'est un peu comme un rêve ce festival. Comme ma musique en tout cas : ouvert sur le monde mais enraciné dans la tradition. » »
- Vieilles Charrues 2011, p. 74
- Gorgiard 2002, p. 87 : « les cris de « lapin, laapiin » se propagent de tente en tente. [...] Or, de quoi ont peur avant tout les marins ? »
- Vieilles Charrues 2011, p. 75
- Gorgiard 2002, p. 83-84
- Vieilles Charrues 2011, p. 98
- Eric Rannou, Chronique d'un festival à guichet fermé, Le Télégramme, 21 juin 2001
- Gorgiard 2002, p. 115
- Gorgiard 2002, p. 124
- Vieilles Charrues 2011, p. 99
- Les Vieilles Charrues toujours sous pression, Le Télégramme, 4 juillet 2003
- Vieilles Charrues 2011, p. 102
- Vieilles Charrues 2011, p. 105
- Festival des Vieilles Charrues 2003 sur le site M-la-Music
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- Étude de publics - Vieilles Charrues, enquête du GECE durant 6 éditions du festival
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- Synthèse des publics et impact économique des Vieilles Charrues, Institut de sondages GECE
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Voir aussi
Bibliographie
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- Michel Toutous, « La scène Gwernig aux Vieilles Charrues », ArMen, Quimper, Éditions Fitamant, no 201, , p. 74 (ISSN 0297-8644)
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- Marcel Le Lamer et Guy de Lacroix-Herpin (photog.), La folie Vieilles Charrues, Coop-Breizh, 2010, (ISBN 2843464293)
- Yves Colin (dir.), Emmanuel Danielou, Emmanuelle Debaussart, Samuel Degasne et Laurent Lavige, Les Vieilles Charrues : An erer kozh, Spézet, Coop Breizh, , 207 p. (ISBN 978-2-84346-507-9)
- Thierry Jigourel, Fêtes bretonnes et celtiques : De l'Antiquité à nos jours, Fouesnant, Yoran Embanner, , 200 p. (ISBN 978-2-36785-024-5), « Les grands festivals contemporains. Vieilles Charrues : un sillon long et profond », p. 157-160
Articles connexes
Liens externes
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