Eddy Mitchell

Eddy Mitchell, nom de scène de Claude Moine, est un chanteur, parolier et acteur français, né le dans le 9e arrondissement de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Mitchell et Moine (homonymie).

Eddy Mitchell
Eddy Mitchell en 2018.
Informations générales
Surnom Schmoll (Small, en anglais avec l'accent français)[1],[2]
Nom de naissance Claude Lucien Moine
Naissance
Paris 9e ( France)
Activité principale Chanteur
Parolier
Activités annexes Acteur
Animateur de télévision
Genre musical Rock 'n' roll, country, country rock, chanson française, rhythm and blues, ballade
Années actives Depuis 1961
Labels Barclay
Polydor
Site officiel Site officiel

Chanteur du premier groupe de rock français, Les Chaussettes noires, il connaît le succès dès 1961. En 1962, il commence une carrière solo, durant laquelle il alterne rock 'n' roll, ballades, country, en s'orientant vers la fin des années 1970 vers un style plus crooner, sans toutefois tourner le dos aux musiques rock et country qu'il affectionne.

Le , il donne sur la scène de l'Olympia la dernière représentation de sa tournée, annoncée comme sa dernière[3],[4],[5], Ma dernière séance, en référence à La Dernière Séance, l’un de ses succès, mais également à La Dernière Séance, émission télévisée au même titre, qu'il a présentée pendant dix-sept ans. Cinq ans et deux nouveaux albums plus tard, il remonte sur scène pour une série de concerts au Palais des sports de Paris. En 2014 et 2017, il forme avec Johnny Hallyday et Jacques Dutronc le trio Les Vieilles Canailles.

Biographie

Enfance et adolescence

Claude Moine naît dans le 9e arrondissement de Paris[6] et grandit dans un milieu modeste dans le quartier du haut Belleville ; sa mère est employée de banque et son père, Robert Moine, travaille à la Société des transports en commun de la région parisienne[Note 1].

Adolescent, très vite il se passionne pour le rock'n'roll et rêve de le chanter. En 1958, il assiste à l'Olympia de Paris à une représentation de Bill Haley and the Comets[Note 2], découvert quelques années plus tôt, au cinéma avec le film Graine de violence et la chanson Rock Around the Clock qu'interprète l'Américain[7]. Il apprécie également Gene Vincent, le « mauvais garçon » du rock américain est le déclencheur de sa vocation pour la chanson[Note 3]. Si son père ne fait rien pour encourager la nouvelle passion de son fils, il ne s'y oppose pas non plus. Son père n'aime pas la musique mais le cinéma, où il va deux fois chaque après-midi et emmène souvent avec lui son fils après l'école[8].

Comme lui, Claude se passionne pour le cinéma américain, notamment le western, qu'il aime « sous toutes ses formes » et s'intéresse donc à la bande dessinée, notamment Jijé et son personnage Jerry Spring[9]. Il tente même de devenir dessinateur et (après un refus du magazine Coq hardi), deux de ses dessins humoristiques sont publiés dans le magazine Risque-Tout[Note 4],[10],[Note 5].

Débuts - Claude Moine devient Eddy Mitchell

Claude Moine exerce plusieurs petits métiers, notamment coursier dans une agence du Crédit lyonnais située à proximité du Golf-Drouot, où il passe régulièrement ses après-midis à écouter des disques américains[Note 6]. À quelques pas de là, le , il chante en amateur pour les employés du Crédit Lyonnais, où il est présenté comme un « artiste fantaisiste » ; c'est sa première prestation scénique[11].

À la fin des années 1950, il commence à se produire dans des bals en interprétant les hits du moment[12].

C'est alors la formation de son groupe, d'abord brièvement appelé Eddy Dane et les Danners, puis Les Five Rocks que l'on transforme en Les Cinq Rocks[13]. Ils se produisent régulièrement sur scène, en particulier dans le « temple du rock », le Golf-Drouot à Paris.

« Pour faire du rock and roll il faut faire américain » pense-t-il Aussi Claude Moine fait le choix d'Eddy comme prénom de scène, en référence à Eddie Constantine[Note 7] et Moine devient Mitchell, « parce que ça sonne américain ». L'hypothèse est avancée qu'il y aurait « inconsciemment un clin d'œil au nom de son acteur préféré Robert Mitchum »[14]. Maurice Achard soutient que c'est Jean Fernandez qui est l'auteur du pseudonyme[15].

Il est surnommé « Schmoll »[1],[2] par ses proches, un surnom repris affectueusement par le public. Appréciant les expressions américaines et de grande taille par rapport à ses amis, il avait coutume de les appeler familièrement « Small ». Prononcée avec l'accent français, cette expression donnera naissance au célèbre surnom.

Débuts professionnels - Les Chaussettes noires (1961-1963)

Après les débuts prometteurs de son ami Johnny Hallyday, Eddy Mitchell décide de tenter sa chance auprès des maisons de disques. En feuilletant l'annuaire, il tombe sur le premier nom, Barclay, et ce sera le bon[16].

En novembre 1960, les Five Rocks ont rendez-vous aux studios Hoche, où ils sont auditionnés par Jean Fernandez et Henri Marchal, bientôt rejoints par Eddie Barclay. Un contrat de trois ans est signé (par les parents car tous sont mineurs) et le , le groupe est en studio d'enregistrement[17].

En janvier 1961 sort leur premier disque. À son insu, le groupe Les Five Rocks est débaptisé et renommé Les Chaussettes noires par Eddie Barclay, qui a conclu un accord promotionnel avec les chaussettes Stemm[18].

C'est le début du succès pour la formation, considérée (chronologiquement), comme le premier groupe de rock en France[19],[20].

Quelque temps après la sortie de leur premier super 45 tours, Les Chaussettes Noires participent au premier festival international de rock organisé au Palais des sports de Paris le . Le 18 juin, toujours au Palais des sports, a lieu le deuxième festival de rock où cette fois ils sont programmés en vedette. La veille, Eddy Mitchell s'est marié avec Françoise Lavit[21].

Leur succès demeure sans faille jusqu'à leur séparation.

Années de transition (1962-1963)

Le , Eddy Mitchell est appelé sous les drapeaux. Il est incorporé à Montlhéry pour faire ses classes dans le Train, puis à Paris, où il s'occupe de l'organisation du ciné-club de sa caserne. Eddy militaire précède les autres membres des Chaussettes noires qui bientôt sont à leur tour, un à un, incorporés. Durant cette période, les enregistrements continuent tant bien que mal (du fait des permissions qui ne tombent pas toujours au même moment, les sessions studios sont difficiles à organiser). Ainsi, durant l'année il enregistre avec le groupe une vingtaine de chansons et quatre titres en solitaire sous son nom : Mais reviens-moi, C'est à nous, Quand c'est de l'amour, Angel. Ce premier super 45 tours en solo, qui sort en novembre, se montre très différent. Mitchell, accompagné par l'Opéra House Orchestra, délaisse un temps le rock 'n' roll pour des ballades romantiques[22].

Militaire, le chanteur se produit sur scène, parfois avec tout ou partie des Chaussettes noires (les indisponibilités des musiciens du groupe, pour cause d'obligations militaires commencent à être fréquentes), mais également en soliste. Ainsi à Juan-les-Pins, durant l'été 1962, Eddy Mitchell est accompagné par Les Fantômes[23]. En février 1963, Vic Laurens, qui vient de quitter les Vautours, est sollicité par le groupe pour remplacer son frère Tony, malade, pour une tournée d'un mois en Algérie. En mars 1963, se produisant en banlieue parisienne, Eddy est accompagné par Jean Veidly, bassiste du groupe les Pirates, qui remplace Aldo Martinez au sein des Chaussettes pour une ou deux soirées.

En 1963, le chanteur enregistre cinq titres avec les Chaussettes et une trentaine sous son nom. S'il revient au rock avec son 2e EP, en revanche la sortie en septembre de son premier album solo Voici Eddy... c'était le soldat Mitchell rompt avec le son brut des Chaussettes noires. Libéré de ses obligations militaires fin août, il va en octobre à Londres enregistrer un deuxième album solo avec le London All Stars de Big Jim Sullivan : Eddy in London qui est publié en décembre.

Désirant faire « cavalier seul », sa séparation officielle avec son groupe a lieu le à Lyon à l'issue d'un dernier gala. À la suite de sa rupture avec les Chaussettes noires, deux d'entre eux, William Benaïm et Tony d'Arpa, lui intentent un procès pour rupture de contrat (Tony, qui a quitté le groupe en novembre 1963, avant Eddy, se désolidarise très vite de William, désireux de garder de bonnes relations avec le chanteur). Eddy Mitchell fera appel du jugement rendu en première instance en faveur de William et gagnera ce procès en deuxième instance, au terme d'une longue procédure qui prendra fin en 1968[24].

Carrière solo (1964-1969)

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Avec la publication de ses deux premiers albums en solo, Eddy Mitchell démontre qu'il a musicalement évolué vers d'autres courants musicaux en élargissant son répertoire et son registre vocal, mais qu'il n'en demeure pas moins rockeur. Si besoin était, en guise de confirmation, le second album porte le sous titre : « Eddy chante 12 R'n'R' Classics ».

Rockeur certes côté musique, car pour ce qui est du look et de l'attitude, là aussi les changements sont visibles. Il arbore,  pochettes de disques à l'appui  des costumes sombres, chemises et cravates. Le jeu de scène se modifie aussi. Rien n'est négligé pour conquérir, aussi, un public adulte : « Je pense toucher un public qui aime la variété en général. Quand je suis passé avec Johnny, les gens m'écoutaient dans un silence religieux alors que pour Johnny, ils réagissent différemment. Ce que fait Johnny, je le faisais, (...), car je le ressentais. Mais je ne ressens plus le besoin de me mettre à genoux sur scène, et si j'essayais, ça ne passerait pas. »[25].

Il confirme avec la publication de deux nouveaux albums Panorama et Toute la ville en parle... Eddy est formidable. Le premier met Chuck Berry à l'honneur avec cinq adaptations et le second s'achève avec ce qui s'affirmera comme l'un de ses plus grands succès Toujours un coin qui me rappelle. En cette année 1964 et pour la seconde fois, il est classé par les lecteurs de Salut les copains en 4e position derrière Hallyday, Claude François et Richard Anthony[26]. Côté scènes, il est parfois accompagné par d'anciens membres des Chaussettes Noires, ou des Fantômes, ou encore des Cyclones avec à la guitare, durant quelques mois, Jacques Dutronc.

En 1965, il évolue vers le rhythm and blues et sort l'album Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues. Découvrant Otis Redding et James Brown, il fait également quelques incursions dans la musique soul. Le guitariste Jimmy Page et le batteur Bobby Graham participent aux sessions d'enregistrement à Londres et jouent également sur l'opus suivant Perspective 66[27].

Eddy Mitchell figure sur la "photo du siècle" regroupant 46 vedettes françaises du "yéyé" en avril 1966.

Malgré d'incontestables succès, notamment, les ballades J'ai oublié de l'oublier, Alice, ou encore les rocks S'il n'en reste qu'un, Société anonyme [...], en cette fin de décennie sa carrière est à la peine ; Mai 1968 change la donne et de nouveaux venus dans la chanson s'imposent, les albums Sept colts pour Schmoll (1968) et Mitchellville (1969), connaissent un succès mitigés. Débute alors pour lui une lente traversée du désert[28].

Les années 1970

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Ce début de décennie est difficile pour Eddy Mitchell. Le succès est un peu moins probant, le chanteur se cherche et se perd dans différents styles musicaux, livrant alors une succession d'albums qui connaissent un succès confidentiel : Rock 'n' Roll (1971) aux influences très marquées par Creedence Clearwater Revival. Michel Polnareff participe au titre Pneumonie Rock et Boogie Woogie toux ; on note aussi la présence aux percussions de l'ex-Chaussettes Noires Gilbert Bastelica. Zig-zag (1972) confirme l'errance musicale du chanteur ; le disque oscille entre hard rock (Le vaudou), Bossa nova (Stop), rhythm and blues (Cash), pop (La nuit des maudits), Tamla Sound (Le jeu) et la variété (C'est facile), le tout ficelé avec Magma et le groupe Zoo. Cette même année (1972), il enregistre un second album Dieu bénisse le rock'n'roll (1972), bien mal nommé, car de rock 'n' roll il est ici peu question, (tout au plus une chanson qui donne son titre à l'album). L'histoire se répète avec l'album Ketchup électrique (1973), (contenant Superstition, une reprise de Stevie Wonder). Pas ou peu de titres marquants en ces années. Lucide sur cette période, il évoque ses « hauts et ses bas » dans la chanson Cash, issue de l'album Zig-zag : « Ma carrière est en dents de scie, des succès, parfois l'oubli, mais je n'ai rien à me reprocher, car j'ai toujours chanté avec sincérité ».

Alors que les rééditions des albums des Chaussettes Noires sont des succès, au point que la maison de disques Barclay lui propose de reformer le groupe, le chanteur anime alors l'émission radio En attendant que ça passe sur France Inter et décline l'offre.

La reconquête du public pour le chanteur passe par un retour au rock 'n' roll et pour ce faire, sur une idée de son manager Jean Fernandez, il voyage jusqu'à Nashville, où à partir de 1974, il va régulièrement enregistrer dans la capitale du rock et de la musique country. Le succès revient avec les opus Rocking in Nashville (1974), Made in USA (1975) et surtout Sur la route de Memphis (1976) et La Dernière Séance (1977), qui comprennent nombre d'adaptations de pionniers du rock : Chuck Berry (Bye bye Johnny B. Good), À crédit en stéréo, C'est un rocker, C'est la vie mon chéri (1974), Une terre promise (1975) / Little Richard Hey Miss Ann (1976) / Gene Vincent C'est un piège (1974) etc. Avec cette série d'albums, le chanteur trouve un second souffle et revient durablement au premier plan, grâce à de nombreux tubes dont Sur la route de Memphis et La dernière séance qui lui valent plusieurs disques d'or. Fort de ce succès qui ne se démentira plus, il persévère et développe un style country rock qui lui vaut de francs succès, comme avec les chansons Il ne rentre pas ce soir (1978) ou Tu peux préparer le café noir (1979).

Les années 1980-1990

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Eddy Mitchell s'oriente de plus en plus vers le style crooner, livrant ainsi quelques-unes de ses plus grandes chansons : Couleur menthe à l'eau (1980), Pauvre baby doll (1981), Le Cimetière des éléphants (1982), La Peau d'une autre (1987). Il n'abandonne pas pour autant totalement le Rock 'n' roll, et y revient plus épisodiquement, avec réussite, en témoignent les succès de Nashville ou Belleville (1984) ou encore Lèche-bottes Blues (1989).

Affiche des concerts d'Eddy Mitchell fin 1993-début 1994 à Paris.

Durant les années 1980 et depuis lors, il se produit régulièrement sur scène à Paris mais aussi en province, a contrario des années 1970 durant lesquelles les tournées du chanteur se firent plus rares. En 1993 et 1994, dans le cadre d'une même tournée, il se produit dans quatre salles différentes à Paris, présentant dans chaque lieu un concept musical différent : Big Band au Casino de Paris (du 14 au 18 décembre 1993), Country-Rock à l'Olympia (du 4 au 9 janvier), au Zénith (8 au 12 février), et enfin le 29 mars 1994 à Bercy qui compile les trois programmes en un tour de chant de cinq heures.

En décembre 1990, son concert en faveur des soldats français en Arabie saoudite lors de la guerre du Golfe est interdit par les autorités saoudiennes[29], ce qui inspirera la sculpture de Jean-Yves Lechevallier : Aile entravée (harpe et fils de fer barbelés)[réf. nécessaire].

Les années 2000

Eddy Mitchell en concert à Lyon, tournée Come Back du .

Le , lors de l'émission Sept à huit sur TF1, Eddy Mitchell annonce : « Ma tournée en 2010-2011 sera la dernière que j'effectuerai »[30].

En marge de la sortie le de son nouvel album, Come Back, la cinquième chaîne de télévision diffuse, le , un reportage sur le chanteur. Document d'une heure environ de Xavier Villetard, Mitchell parle essentiellement de sa jeunesse dans le quartier de Belleville et de ses débuts. Cette époque l'a profondément marqué, ses passions d'adulte étant déjà présentes à Belleville : la musique avec la découverte du rock 'n' roll et son premier disque, offert par sa mère : Bill Haley dans Rock around the clock ; le cinéma qui le conduira à jouer dans plusieurs films et à animer l'émission La Dernière Séance ; la bande dessinée où il s'est essayé avant de préférer la chanson et dont il possède une belle collection de planches et d'originaux ; les États-Unis où, de Memphis à Los Angeles, il enregistrera nombre de ses albums[31].

Les années 2010

L’ultime tournée d’Eddy Mitchell, intitulée Ma dernière séance, débute en  ; elle compte une centaine de dates à travers la France, la Suisse et la Belgique et fait étape au Palais des sports de Paris en avril 2011. cette dernière tournée s'achève, là où elle a commencé[Note 8],[32], à l'Olympia de Paris en septembre 2011, par trois ultimes représentations. La dernière a lieu le , au terme de laquelle il lance au public qui ne quitte pas la salle après le dernier rappel « Faut rentrer maintenant, c'est fini. Repos. Et vous pouvez fumer »[33].

Enregistré en mai, à Los Angeles, Héros son nouvel album sort le .

Le , pour les 50 ans de la maison de Radio-France, qu'il a connue à ses débuts, il participe au concert exceptionnel donné pour l'occasion[34].

En 2014, il partage l'affiche avec Johnny Hallyday dans le film de Claude Lelouch Salaud on t'aime. En novembre de cette même année, il est sur la scène de Bercy avec Jacques Dutronc et Johnny pour le spectacle des Vieilles Canailles[35].

Le , sort son trente sixième album studio, nommé Big Band. En mars 2016, accompagné par un big band de dix-sept musiciens[36], il retrouve la scène et son public sur la scène du Palais des sports de Paris pour treize représentations, du 15 mars au 3 avril[37].

En juin et juillet 2017, Les Vieilles Canailles sont en tournée en France, Belgique et Suisse, pour 17 représentations, dont deux à Bercy[38]. En novembre, sort un nouvel album nommé La Même Tribu, volume 1. Le second volet parait en mai 2018. Avec ces 37e et 38e albums studio, Eddy Mitchell revisite en duos quelques-unes de ses plus grandes chansons[39].

Vie privée

Eddy Mitchell épouse Françoise Lavit le  ; ils ont deux enfants, Eddy, né en 1962, et Marilyn, née en 1965. Le couple se sépare le . Il épouse ensuite Muriel Bailleul le , avec qui il a une fille, Paméla, née en 1982, dont son ami Johnny Hallyday est le parrain[40].

Eddy Mitchell est, avec Dominique Besnehard, l'un des deux parrains de Laura Smet[41], fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye.

Style, influences et filiations

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Comme de nombreux artistes dans les années 1960, tel son ami Johnny Hallyday, Eddy Mitchell se passionne pour une musique venue des États-Unis, le rock 'n' roll, et pionnier en la matière (avec Hallyday et quelques autres), il contribue à la rendre populaire en France et à faire connaître nombre d'artistes américains, rockeurs alors pour la plupart totalement inconnus dans l'« hexagone » en ce début de décennie.

Au cours de sa carrière, il adapte et reprend de nombreux titres américains. Parmi les artistes qu'il a souvent chantés, on compte principalement (la liste n'est pas exhaustive) : Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, Chuck Berry, Elvis Presley, Buddy Holly, Ray Charles, Eddie Cochran, Bill Haley, Everly Brothers, Carl Perkins

L'affaire est moins connue, mais en 1965 il a également adapté pour son album Perspective 66 une chanson des Beatles avec You've Got to Hide Your Love Away (Tu ferais mieux de l'oublier) et (I Can't Get No) Satisfaction des Rolling Stones (Rien qu'un seul mot). Il chante une seconde fois les Beatles en 1968 avec The Fool on the Hill (Le fou sur la colline, album Sept colts pour Schmoll).

En 1975, il est fait citoyen d'honneur du Tennessee, ambassadeur du Tennessee en France et - avec Charlie McCoy et Jean Fernandez - shérif de Nashville.

Plus généralement, l'univers américain et la culture américaine sont une source d'inspiration inépuisable, comme l'attestent plusieurs titres : Sur la route de Memphis, Rio Grande, C'est Charlie Brown, Les tuniques bleues et les indiens, Un portrait de Norman Rockwell, Je me fais mon Western, La colline de Blueberry Hill, Le père de James Dean, Le fils de Jerry Lee Lewis, Sur la Route 66

Il consacre également plusieurs chansons aux artistes qu'il apprécie : La voix d'Elvis (Elvis Presley), Otis (Otis Redding), Good bye Gene Vincent, J'avais deux amis (dédié à Buddy Holly et Eddie Cochran), Mister J.B. (James Brown).

En 2006, la pochette de l'album Jambalaya est illustrée par la reproduction d'une œuvre du peintre américain Thomas Hart Benton, qui évoque une fête ou un festin chez les Cadiens[42],[43].

À l'automne 2009, il sort un album intitulé Grand Écran, sur lequel il reprend principalement des standards de films hollywoodiens.

Sessions américaines

Le chanteur a enregistré plusieurs albums aux États-Unis, les sessions ont lieu à :

Adaptations et reprises

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Eddy Mitchell auteur de la plupart des textes de ses chansons, les signe sous son véritable nom, Claude Moine. Il écrit ses textes — les adaptations bien évidemment, mais aussi ses créations originales — à partir d'une musique, il n'a jamais pu faire le contraire ; une musique l'inspire, pas une page blanche[Note 9] ! Les adaptations de chansons américaines sont fréquentes dans la discographie du chanteur, elles ne constituent pas pour autant l'intégralité de son répertoire. En 1966, sa rencontre avec le pianiste Pierre Papadiamandis est déterminante. Devenu son ami et son compositeur attitré, Pierre Papadiamandis livre dès lors régulièrement des musiques pour Eddy Mitchell. À partir des années 1980, les adaptations se font plus rares tandis que Papadiamandis est davantage mis à contribution. Eddy Mitchell fait parfois appel à d'autres auteurs afin de l'aider à boucler une chanson, par exemple Boris Bergman, appelé en renfort sur Lèche-bottes Blues, qui donnait bien du labeur au chanteur.

Cinéphile et acteur

Le cinéma Le Palace où était tournée l'émission La Dernière Séance.

Le père d'Eddy Mitchell, Robert Moine, lui transmet dès son plus jeune âge un goût certain pour le cinéma, en particulier pour les westerns américains des années cinquante. Cette passion de jeunesse trouve son aboutissement, lorsque à partir de 1982, il anime pendant 16 ans sur FR3 une émission consacrée au cinéma américain.

La Dernière Séance (1982-1998)

De 1982 à 1998, Eddy Mitchell présente l'émission La Dernière Séance, diffusée mensuellement sur FR3, puis France 3, programmant essentiellement des films hollywoodiens des années 1950, tous genres confondus. Chaque soirée comprend un film doublé en français, des actualités cinématographiques d'époque, des dessins animés puis un film en version originale sous-titrée.

La plupart des émissions sont tournées au cinéma Le Palace à Beaumont-sur-Oise (95)[45] qui est un exemple de décor des années 1950–1960 ; ainsi qu'au cinéma Le Trianon à Romainville[46], qui a été classé en juillet 1997 à l'inventaire des Monuments Historiques.

Acteur

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La carrière d'acteur d'Eddy Mitchell connaît deux périodes, avant et après 1980. Jusqu'à Je vais craquer il ne fait que de brèves apparitions, souvent dans son propre rôle, ou incarnant un personnage ressemblant au chanteur qu'il est dans la vie. Il trouve sa place dans le cinéma français en tant qu'acteur de composition à partir du téléfilm Gaston Lapouge et surtout Coup de torchon, où il incarne Nono, un simple d'esprit. Une interprétation qui lui vaut d'être nommé dans la catégorie meilleur acteur dans un second rôle, lors de la 7e cérémonie des César. À propos du rôle, il évoque[Quand ?] dans un entretien télévisé[Lequel ?] une discussion avec Bertrand Tavernier, réalisateur du film : « Je te préviens, il faudra que tu incarnes un imbécile. - Eh bien c'est parfait, on fera semblant de dire que c'est un rôle de composition ! ».

En 1995, il obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de macho rustre et épicurien dans Le Bonheur est dans le pré. Il joue régulièrement jusqu'en 2003, parfois dans plusieurs films par an. Après un ralentissement de rythme au milieu des années 2000, il enchaîne de nouveau les rôles, dont celui de Frédéric Selman dans Salaud, on t'aime de Claude Lelouch aux côtés de Johnny Hallyday, Sandrine Bonnaire, Irène Jacob, Valérie Kaprisky ou encore Rufus.

Autres

En 2012, Eddy Mitchell est le narrateur d'un documentaire consacré au cinéma français (de 1942 à 2012), diffusé dans un coffret DVD produit et réalisé par Laurent Chollet[47].

Théâtre

Dédicace d'Eddy Mitchell (avec celle de Cécile de France entre autres) sur une guitare lors de l'une de ses représentations théâtrales du Temps des cerises.

Publicités

Eddy Mitchell a tourné dans plusieurs publicités :

  • en 1982, il tourne et chante un spot publicitaire pour la chaine de restauration rapide « What a burger ! »[50].
  • en 1984, il assure le rôle principal dans un spot pour la marque de prêt-à-porter féminin Rodier[51].
  • en 1989, il succède à la mère Denis, le temps de quelques spots pour la marque de lave-linge et de lave-vaisselle Vedette[52]
  • en 2003, sous les traits d'un « conseiller en achat de chevaux », il tourne dans une publicité pour La Poste[53].
  • en 2009, il tourne pour Audition Santé un spot publicitaire sur le principe de la prévention et concernant la perte d'audition[54].

En 1987, il passe derrière la caméra et réalise son 1er spot, pour les bonbons Haribo[55],[56].

Publications

  • Galas, galères, autobiographie, Éditions Jacques Grancher (coll. « Souvenirs »), 1979.
  • Cocktail Story, RMC Éditions (recettes de cocktails et recueil d'anecdotes sur le monde de l'industrie du spectacle, 1986.
  • P'tit Claude, roman, L'Arbre à cames (et réédition Presses-Pocket), 1994.
  • Il faut rentrer maintenant, mémoires, coécrit avec Didier Varrod, Éditions de La Martinière, 2012.
  • Le dictionnaire de ma vie (Kero éditions, 2020)

Distinctions

Décorations

En 2016, Eddy Mitchell affirme lors d'une interview dans L'Express, avoir refusé la Légion d'honneur proposée par François Mitterrand[58].

Récompenses

Musique
Cinéma

Eddy Mitchell a précédemment été nommé dans cette catégorie, en 1982 pour Coup de torchon de Bertrand Tavernier.

Notes et références

Notes

  1. Laquelle deviendra la RATP en 1949 en fusionnant avec la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris.
  2. Les 14 et 15 octobre 1958, Bill Haley, premier rocker américain à se produire à Paris, chante à l'Olympia / Source : Philippe Lombard, Rock'n'Paris 1956-1965 - Johnny, Eddy, Dick... et les autres, 2019, Éditions Parigramme, page 13.
  3. Par la suite, Mitchell a souvent adapté plusieurs de ses chansons et lui a rendu hommage avec le titre Good Bye Gene Vincent (album C'est bien fait)
  4. Le , Risque-Tout no 37. Le dessin - signé Claude Moine, Paris 19e - représente un homme blanc assis sur un rocher, ligoté par un indien, qui d'une main lui saisit les cheveux, tout en tenant dans l'autre un poignard. « Pendant que vous y êtes, faites-moi aussi la barbe... », peut-on lire dans la légende juste en dessous. Source : préface du volume 2 de Jerry Spring : l'intégrale en noir et blanc, édition Dupuis, 2010, p. 16.
  5. L'un de ces dessins est exposé au musée d'Angoulême[réf. nécessaire].
  6. À cette époque le Golf-Drouot est certainement l'unique endroit dans Paris, où l'on peut écouter des disques de rock 'n' roll.
  7. dont il y a peu, il inscrivait à son répertoire plusieurs reprises de l'américain.
  8. Eddy Mitchell s'est produit à l'Olympia du 19 au 23, 26 au 30 octobre et du 2 au 6 novembre 2010.
  9. En octobre 2010, énième confirmation par le principal intéressé, lors de son passage dans l'émission Vivement dimanche de Michel Drucker.

Références

  1. « Eddy Mitchell : "Je n'ai pas envie d'être sur la route quand je serai vieux" », Le Parisien.fr, 15 octobre 2010 (consulté le 28 juillet 2016).
    « Quand j'étais môme, j'étais grand. J'appelais tout le monde petit, en anglais cela faisait small et cela a été déformé. Mais surtout, il y a une amie de religion juive, très proche, qui faisait les marchés. Elle m'appelait Schmock parce que je faisais tout le temps le con. Je devais être un peu idiot. Schmock, cela veut dire idiot, crétin. Et cela a été déformé en Schmoll. ».
  2. D'où vient le surnom "Schmoll" ?
  3. « Eddy Mitchell : La classe ultime pour de merveilleux adieux », Pure People.com, 5 septembre 2011.
  4. « Eddy Mitchell a fait ses adieux à la scène », Libération.fr, 6 septembre 2011.
  5. « La dernière séance d'Eddy Mitchell », 7sur7.be, 6 septembre 2011.
  6. « Demande d'adhésion de Eddy Mitchell en qualité d'auteur », sur musee.sacem.fr (consulté le ).
  7. Rock'n'Paris 1956-1965 - Johnny, Eddy, Dick... et les autres, 2019, Éditions Parigramme, page 13, citation : « Ce film avant-gardiste, se souvient Eddy Mitchell, dénonçait les carences du système éducatif et l'abandon d'une partie de la jeunesse. [...] Et surtout, le générique n'était autre que Rock Around the Clock par Bill Haley et ses Comets ! Ce fut une telle claque... »
  8. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, pages 14, 15, citation : « Le père Moine ne fera rien pour encourager cet engouement (pour le rock and roll). Mais rien non plus pour s'y opposer ! [...] Le père d'Eddy [...], va deux fois au cinéma chaque après-midi. Et inévitablement, dès que son gamin sort de l'école, il l'amène avec lui. C'est ainsi que, très tôt, Eddy s'éveille aux deux arts qui vont justifier son existence : le cinéma et le rock'n'roll. [...] Âgé de quinze ans, Claude assiste à un concert de Bill Haley and the Comets. Mais il vénère également Gene Vincent. Immédiatement l'envie de chanter le démange. [...] ».
  9. Préface du volume 2 de Jerry Spring : l'intégrale en noir et blanc, édition Dupuis, 2010. « Le chanteur Eddy Mitchell, amoureux du western sous toutes ses formes, est, lui aussi, un admirateur de Jijé et de Jerry Spring. », p.12.
  10. « Risque-Tout », tropbath.canalblog.com (consulté le 22 décembre 2017).
  11. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 9.
  12. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21, citation : « [...] Il se produit dans les bals, bien obligé d'interpréter les succès à la mode. Mais patience son heure viendra. ».
  13. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 16, 17, 18.
  14. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 17-18.
  15. Maurice Achard, Dactylo rock, le roman vrai des Chaussettes Noires, 1994, Éditions Flammarion.
  16. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19, citation : « L'année 1960 est [...], décisive pour la carrière d'Eddy Mitchell [...], (Johnny vient de sortir ses premiers disques et ça marche fort) », il entreprend de démarcher une à une les compagnies discographiques parisiennes. La première sera la bonne ! Le choix de Barclay n'est pas stratégique [...]. C'est tout bonnement parce que Barclay est en première position par ordre alphabétique dans l'annuaire !
  17. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19.
  18. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21, citation : « Le jour J, pour les Five Rocks, c'est celui du premier passage radio de leur premier disque. C'est Europe 1 qui est dans le coup, a prévenu Barclay. [...], les jeunes gens sont à l'écoute [...]. Leur surprise n'aura d'égale que leur indignation : [...], on annonce les Chaussettes Noires et non pas les Fives Rocks. Sans les informer, leur compagnie discographique, en accord avec Lucien Morisse, [...], a négocié un partenariat avec les chaussettes Stemm. ».
  19. Livret du CD Les 5 rocks, auteurs Maurice Achard, Jacques Leblanc, label Big Beat, Ref. BBR 00070, citation : « À jamais inscrit dans l'histoire comme le premier groupe de rock français, Les Chaussettes noires débutent... » (Jacques Leblanc).
  20. « Encyclopédie Larousse en ligne - Les Chaussettes Noires », sur larousse.fr (consulté le ).
  21. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 22.
  22. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 36.
  23. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 35.
  24. L'Argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, Éditions Alternatives, 2004, p. 48, 49.
  25. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 50, 51.
  26. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 53.
  27. « Jimmy Page - Made in France », sur France Bleu (consulté le )
  28. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Editions Alternatives, page 69, citation : « "Le creux de la vague... et comment y résister : Nul n'est insensible et surtout pas les maisons de disques, à la demande du public qui, [...], exprime son désintérêt envers un artiste. Mai 68 est passé par là. De nouveaux noms s'imposent [...]. Eddy Mitchell, comme beaucoup, est passé par cette douloureuse épreuve. Après toute une brochette d'excellents albums, [...], il aura du mal à se maintenir au top. 7 Colts pour Schmoll et Mitchellville, [...], se vendront médiocrement. »
  29. « Le blues du golfe », extrait vidéo de l'émission Envoyé spécial, INA.fr (consulté le 22 décembre 2017).
  30. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/08/01011-20091108FILWWW00192-eddy-mitchell-derniere-tournee-en-2010.php / consulté le 28 décembre 2020.
  31. Voir le reportage de Télérama : « Empreintes - Eddy Mitchell », Télérama.fr, 6 avril 2013.
  32. « La dernière séance d'Eddy Mitchell », Olivier Nuc, Le Figaro.fr, 18 octobre 2010.
  33. « Eddy Mitchell : La classe ultime pour de merveilleux adieux », Pure People.com, 6 septembre 2011.
  34. « La Maison de la radio fête ses 50 ans », Radio France.fr (consulté le 22 décembre 2017).
  35. « Les Vieilles Canailles les 5, 6, 7, 8, 9 et 10 novembre 2014 à Paris Bercy », hallyday.com (consulté le 22 septembre 2017).
  36. « Eddy Mitchell revisite sa brillante carrière au Palais des sports avec un big band de jazz », Sylvain Zimmermann, RTL.fr, 16 mars 2016.
  37. « On était au concert d'Eddy Mitchell au Palais des Sports », Emmanuel Marolle, Le Parisien.fr, 15 mars 2016.
  38. « Les Vieilles Canailles », hallyday.com (consulté le 22 septembre 2017).
  39. http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/la-meme-tribu-eddy-mitchell-entre-amis-10-11-2017-7384182.php / consulté le 2 janvier 2018.
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  50. « L’explosion des Fast-Food dans les Années 80 ! », eighties.fr (consulté le 22 décembre 2017).
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  54. « Faire de la pub ? Eddy Mitchell ne l'entend pas de cette oreille... », Pure People.com, 25 février 2009.
  55. « Eddy et la pub… radio, télé », mitchell-city.com (consulté le 22 décembre 2017).
  56. « Chapitre 3, 80-2000 », eddymitchellsclub.net (consulté le 22 décembre 2017).
  57. Arrêté du 16 septembre 2019 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  58. Interview d'Eddy Mitchell, L'Express, 11 mars 2016.

Annexes

Bibliographie

  • Pierre Bénichou, Eddy Mitchell, Éditions P.A.C., 1977.
  • Henri Leproux, Le Temple du rock : Golf-Drouot, Robert Laffont, Paris, 253 p., 1982.
  • Chantal Pelletier, Eddy Mitchell, Éditions Seghers (coll. « Poésie et Chansons »), 1982.
  • Christian Page, Eddy Mitchell, BRÉA Éditions, 1983.
  • Jacques Assolen, le Livre d'or d'Eddy Mitchell, une publication de l'E.M.C., 1988.
  • Maurice Achard, Dactylo Rock. Le roman vrai des Chaussettes Noires, Flammarion, 1994.
  • Jean-Marc Thévenet, Tout Eddy. Eddy Mitchell, Albin Michel / Canal+, 1994.
  • Jacques Assolen, De Schmoll à Monsieur Eddy, éditions de l'E.M.C., 1996.
  • Jacques Assolen, Eddy sur Seine : 1961 - 1997, Tous ses concerts en Île-de-France, une publication de l'E.M.C., 1998.
  • Jean Chalvidant et Hervé Mouvet, La belle histoire des groupes français de rock des années 60, Éditions Lanore, 2000.
  • Jacques Assolen, Encyclop'Eddy, une publication de l'E.M.C. De juillet 1942 à 2001, Tout Sur Eddy Mitchell, 2001.
  • Philippe Corcuff, « Les désillusions excluent-elles le rêve ? Le blues d'Eddy Mitchell », in La société de verre. Pour une éthique de la fragilité, Paris, Armand Colin, p. 107–116, 2002.
  • Thierry Liesenfeld, Les Chaussettes Noires. Ceci est leur histoire, Kalohé Productions, 2003.
  • Philippe Corcuff, Le cimetière des éléphants – La philosophie sauvage d’Eddy Mitchell, Cités – Philosophie Politique Histoire, (Presses universitaires de France), no 19, 2004.
  • Alain Dugrand, M'sieur Eddy et moi, Paris, éditions Fayard, (ISBN 2-2136-1889-5), 208 pages, 2004.
  • Sam Bernett, Eddy Mitchell : Chic & Frenchy, éditions Albin Michel, 2004.
  • Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004.
  • Philippe Corcuff, « Philosophie du Schmoll : Eddy Mitchell et la question du scepticisme dans la société néolibérale », Mediapart, 10 mars 2010.
  • Daniel Lesueur, Eddy Mitchell & Les Chaussettes Noires Argus, éditions Camion blanc, (ISBN 2-3577-9145-4), 254 p., 2011.

Articles connexes

Liens externes

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