Michel Polnareff
Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le à Nérac (Lot-et-Garonne).
Pour les articles homonymes, voir Polnareff.
Surnom | « L'amiral » |
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Nom de naissance | Michel Polnareff |
Naissance |
Nérac, Lot-et-Garonne, France |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète, producteur |
Genre musical | Pop, pop-rock, folk rock, ballade |
Instruments | Piano, guitare, claviers électroniques, programmation, basse, xylophone, percussions |
Années actives | Depuis 1966 |
Labels |
ex-Polydor Barclay, Universal |
Site officiel | Polnaweb.com |
Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière. Il est le compositeur et l'interprète d'un grand nombre de succès populaires, notamment : Love Me, Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie, Je suis un homme, On ira tous au paradis, Lettre à France ou encore Goodbye Marylou.
Biographie et carrière
Enfance
Michel Polnareff est russe du côté de son père, et breton du côté de sa mère, dont la famille est originaire de Lennon (Finistère). Il a aussi des attaches à Port-Launay et à Loctudy[2]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père était résistant dans le Lot-et-Garonne[3]. Ils obtiennent des faux papiers grâce à l'aide d'une employée de la Mairie de Nérac, ce qui les a sûrement sauvés de l'horreur nazie[4].
Michel Polnareff passe toute son enfance dans la musique. Son père Leib Polnareff — Léo Poll — est un compositeur russe qui a écrit des chansons pour Édith Piaf (La Java en mineur, Partance...), Mouloudji ou Yves Montand (Léo Poll fait les arrangements français de la chanson Le Galérien d'après une mélodie populaire russe du début du XIXe siècle)[5]. Sa mère Simonne Lane (1912-1973) est danseuse de jazz moderne et acrobatique et de claquettes[6]. Dans l'appartement familial du 24 rue Oberkampf[7], Léo Poll impose d'écouter uniquement de la musique classique et met son fils au piano dès l'âge de quatre ans.
Leib Polnareff (Leo Poll) inscrit très tôt son fils au Conservatoire de musique de Paris et parallèlement au cours Hattemer.
Michel Polnareff reçoit à douze ans le premier prix de solfège du Conservatoire mais garde un très mauvais souvenir de son parcours scolaire et de son apprentissage de la musique, témoignant dans son autobiographie et ses interviews que son père lui donne des gifles et des coups de ceinturon, lorsqu'il ne respecte pas les consignes ou fait des fausses notes. Le but du jeune garçon est d'être « tout le contraire de son père » : rêvant d'Amérique et du rock, il ne sera pas pianiste classique[8].
En 1957, dès l'âge de 13 ans, il se familiarise avec la langue anglaise, lors d'un séjour linguistique dans le Dorset. En 1961, en section littéraire, il échoue au baccalauréat, redouble et obtient son diplôme avant de partir effectuer sept mois de service militaire à Épinal, puis à Montluçon, où il tient la grosse caisse de l'orchestre[9].
À vingt ans, il quitte le cocon familial, qu'il juge étouffant, multiplie les petits boulots. Après avoir été employé aux écritures dans une banque, vendeur de cartes postales pour les aveugles ou démarcheur au porte à porte pour des assurances incendie, il s’installe sur les marches du Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies.
Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non[10].,[11].
Débuts retentissants (1966-1970)
Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche à la terrasse des cafés, en reprenant les standards rock de l’époque. Le premier février 1966, repéré et invité par André Pousse, il remporte un concours de rock organisé par Disco Revue au club alors branché La Locomotive.
Le premier prix est un contrat avec Barclay, que Polnareff refuse, par peur d'être formaté[9].
Gérard Woog, un ami d’enfance, insiste pour le présenter à Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et futur manager. Michel accepte de signer avec la maison Disc AZ de Morisse, à condition d’enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led Zeppelin).
À son grand étonnement, la maison de disques accepte, et La Poupée qui fait non sort le . Elle connaît un véritable triomphe et sera reprise par de nombreux artistes[12].
Les musiques de Polnareff s'inspirent de styles anglo-américains, suivent parfois une ligne néo-classique (telle Âme câline)[réf. souhaitée]. L'artiste affiche un look androgyne qui ne cesse d’évoluer, et écrit certains textes prônant la liberté sexuelle. La presse ne le lâche pas et le considère comme un symbole de la décadence de la jeunesse, à cause de son apparence jugée efféminée (point commun avec David Bowie) et de ses textes qui choquent. L'Amour avec toi fait l'objet d'une plainte pour pornographie de la part de l'Évêché de Paris et est interdite d'antenne avant 22 heures[13].
Il enchaîne alors les tubes, de la complainte Love Me, Please Love Me (Rose d'or au festival d'Antibes, numéro 1 au Brésil[14]) au romantique Bal des Laze en passant par l’existentiel Sous quelle étoile suis je-né ? ou encore l’électrique et revanchard Roi des fourmis.
Polnareff expérimente un système quadriphonique pour le disque Polnareff's, ou encore fait tourner le micro tel un lasso pour enregistrer les chœurs de On ira tous au paradis.
Le , il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia, ouvrant pour les Beach Boys dans le cadre de Musicorama. Il y chante cinq titres.
Du 5 au il y revient, faisant la première partie de Dalida. Il enchaîne les succès comme Dans la maison vide ou Tous les bateaux, tous les oiseaux. En 1968 paraît son second album, Le bal des Laze.
Apogée (1970-1973)
En 1970, il passe cette fois-ci en vedette à l'Olympia et entame une tournée. Sur scène, il innove : mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont installés sur une scène verticale et de nombreux automates envahissent la scène[15].
Toujours en 1970, il réplique à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson Je suis un homme. Agressé lors d'un concert à Périgueux en , il annule les autres dates de sa tournée dont un concert symphonique au Palais des Sports.
Cette agression, et la mort en de Lucien Morisse, celui qui l'a lancé, ainsi qu'une crise sentimentale, lui causent une dépression[9].
En 1971, il refait surface avec une nouvelle tournée et, en septembre, il accompagne au piano Johnny Hallyday durant le Medley rock'n'roll en clôture de son spectacle au Palais des Sports[Note 1].
C'est lors de ces représentations qu'il arbore pour la première fois son nouveau look : il porte désormais de grandes lunettes à verres foncés aux larges montures blanches, créées par l'opticien Pierre Marly[16], qui cachent sa forte myopie et protègent ses yeux fragiles[17], ses longs cheveux sont blondis et ondulés. Il ne changera plus guère de style.
À propos de son allure, le journaliste Bertrand Dicale interviewé par Laurent Delahousse pour l'émission Un jour, un destin (sur France 2 en ) explique : « Il radicalise tout ce qu'on lui reproche ». Quant au photographe Jean-Marie Périer, il commente : «Il fabrique un autre, et se cache derrière»[18]. Polnareff a une autre explication[19] : « Quand je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où je n’y correspondrai plus, je me tirerai une balle dans la tête, probablement. »
La même année, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant et du film La Folie des grandeurs de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand.
Cette année 1971 est aussi celle de Polnareff's, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre. Dans ce disque enregistré à Abbey Road avec un système de quadriphonie, les orchestres sont dirigés par Anthony King, Bill Shepherd, ou par Polnareff lui-même. On retrouve aussi le bassiste de Lou Reed, Herbie Flowers (également présent sur l'autre grand disque français de ces années-là, Melody Nelson de Serge Gainsbourg).
À l'affût des nouveautés, Polnareff a utilisé des synthétiseurs comme le Minimoog sur l’instrumental Computer’s dream. L'album mêle jazz (Né dans un ice cream), pop (Le désert n’est plus en Afrique) et soul (Hey you woman). Mais il ne peut défendre cet album : victime d'une seconde dépression nerveuse en , il fait une cure de sommeil dans un hôpital de la région parisienne[9].
En 1972, paraissent La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les 6 000 affiches de ce concert font scandale lorsqu'elles sont placardées le dans toute la capitale : Polnareff, travesti, montre ses fesses[20]. Le tribunal correctionnel le condamne à 60 000 francs[21] d'amende pour attentat à la pudeur[22].
Le concert Polnarévolution est une innovation : il est le premier concert français à bénéficier du son 5.1. Les costumes sont confectionnés par Paco Rabanne, les musiciens, les Dynastie Crisis, sont vêtus de collants noirs, d'un haut en plastique, Polnareff est recouvert de paillettes argentées. Les instruments de musique sont fabriqués en plexiglas[23]. Au début du concert, une fille du Crazy Horse déguisée en Polnareff arrive de dos et baisse son pantalon en référence à l’affiche[22].
En mars 1973, Michel Polnareff crée Polnarêve, un spectacle de nouvelles chansons. La sortie du prochain disque est prévue pour les mois suivants et les enregistrements ont déjà eu lieu.
Le disque sera finalement distribué après le départ de l'artiste pour les États-Unis. Il est sobrement intitulé Michel Polnareff sans indication sur la pochette, et contenant entre autres le très mélancolique L’Homme qui pleurait des larmes de verre écrit avec son nouveau parolier Pierre Grosz, qui, à part un morceau signé Jean-Loup Dabadie, est le coauteur de toutes les paroles de l'album.
L’arrangeur fétiche de Serge Gainsbourg, Jean-Claude Vannier, est de la partie et semble s'être chargé des mixages, alors que Polnareff n'était plus en France.
Exil américain (1973-1977)
Revenant d'une tournée internationale à l'été 1973, Polnareff découvre que son déficit bancaire se calcule en millions de francs, son homme de confiance Bernard Seneau (revenu en Anjou par la suite, et mort début 2015[24]) l'a escroqué : avec l'argent de Polnareff, il a loué un logement et une voiture à celui-ci, sans les lui acheter (alors que Polnareff se croyait propriétaire), puis est parti avec son argent, sans avoir payé les impôts du chanteur.
Polnareff se retrouve donc non seulement sans le sou, mais débiteur d'une énorme dette fiscale, il faudra des années pour que ses avocats prouvent sa non-complicité dans cet impayé fiscal d'un million de francs[25]. Sa mère meurt au même moment en 1973.
Polnareff, en dépression à la suite de ces événements, doit faire une nouvelle cure de sommeil avant de s'exiler le [26] aux États-Unis à bord du paquebot France, dont c'est un des derniers trajets (avant d'être désarmé en 1974 puis revendu).
D'après l'émission Un jour, un destin — Polnareff, les secrets d'un exil, la raison en fut que Polnareff aurait peur de prendre l'avion. Plus tard, aux États-Unis, il tentera de s'acheter une camionnette blindée et une arme à Christophe Rocancourt, célèbre usurpateur qui extorqua quelque deux cent cinquante mille dollars à la vedette exilée en Californie[27] et qui, dans l'émission en question, émet l'hypothèse que : « Michel Polnareff est un parano, un peu obsédé par les armes. » Il finit par s'installer à Los Angeles[28]. Il signe très vite sur le label Atlantic sur lequel sortira d'ailleurs son dernier disque français.
En 1974, Michel Polnareff reçoit l'hommage du groupe Il était une fois, « Polnarevient » ; Serge Koolenn et Richard Dewitte avaient été musiciens du chanteur.
En 1975, Fame à la mode sort entièrement en anglais. Sur ce disque jouent Lee Ritenour, Leland Sklar ou Jim Gordon, prestigieux musiciens de Clapton et des ex-Beatles. Le morceau Jesus for tonight est le premier titre de Polnareff, compositeur français à entrer dans le classement du Billboard Magazine[29]. Polnareff part ensuite pour une très grande tournée au Japon puis pour un concert au Forest National à Bruxelles, ne pouvant remettre les pieds sur le sol français.
En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui se classe en très bonne position dans les charts internationaux. Il restera également sept semaines dans le top 100 aux États-Unis[29].
En 1977, il compose Lettre à France sur un texte de Jean-Loup Dabadie qui exprime sa nostalgie de la France. Il s'est maintenant attaché au confort de vie californien, fait du sport et se passionne pour les nouvelles technologies.
Retour en France (1978-1984)
En 1978, Michel Polnareff revient en France après cinq ans d'absence pour son procès, à l'issue duquel il reste redevable de plus d'un million de francs au fisc[9]. Il en profite pour sortir Coucou me revoilou, mais le succès est mitigé, malgré des morceaux marquants. Un « album crasse » selon l’intéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles. Après cette sortie, il rompt son contrat avec Atlantic, afin de signer de nouveau chez Disc'AZ.
En 1980, il réalise un album méconnu, en collaboration avec Michel Colombier, avec lequel il a travaillé sur son précédent 33 tours. Les deux artistes utilisent des pseudonymes : Max Flash pour Polnareff, Michael Dove pour Colombier. C'est un disque funk, intitulé Ménage à trois sans nom de groupe[30].
En 1981, Polnareff revient avec l'album Bulles, qui se vend à plus de 800 000 exemplaires[31], avec les tubes Tam Tam et Radio. Ce disque, avec synthétiseurs et boites à rythmes, au son très californien, a été enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres[32]. En , il enregistre un spectacle Télé show 82, uniquement pour la télévision, diffusé le soir du , où il interprète les titres de Bulles et quelques incontournables. Le disque sera pressé sur un vinyle LP transparent[Note 2].
Le chanteur repart ensuite aux États-Unis et fait différents voyages, notamment au Gabon.
En 1984, il signe la bande originale de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. L’année d’après, il revient avec Incognito, qui ne connaît pas le succès du précédent malgré les titres Viens te faire chahuter (et son clip qui, pour la première fois en France, coûte un million de francs) et La Belle veut sa revanche (à noter que le disque fut boycotté par la Fnac comme toutes les autres références de chez RCA, en raison de la politique de distribution de son président de l'époque[33]). Le son est encore une fois très électronique, utilisant samplers et séquenceurs.
Durant cette période, Michel Polnareff réside épisodiquement en France.
Période bleue (1985-1994)
De 1985 à 1987, il s'installe à l'hôtel Le Manoir de Chaubuisson à Fontenay-Trésigny en région parisienne, et compose Goodbye Marylou qui devient immédiatement un tube à sa sortie[34]. Lorsque le manoir ferme, il s'installe pendant vingt mois dans l'appartement des propriétaires du Café des Trois-Valets, à Fontenay-Trésigny, nourri, logé, blanchi. Néanmoins, ce que Polnareff écrit dans son autobiographie sur cette expérience est ressenti négativement par la famille propriétaire du café[34]. C'est à cette époque qu'Epic (Sony Music aujourd'hui) lui propose un contrat.
À partir de , il réside (durant huit cents jours) à l'hôtel Royal Monceau, où il commence l'enregistrement de l'album Kâmâ Sutrâ avec l'aide de Ben Rogan à la production et Mike Oldfield à la guitare.
Le disque sort en février 1990[35] et reçoit un double disque d'or (plus de 200 000 ventes)[36] grâce aux singles Goodbye Marylou, Kâmâ Sutrâ, LNA HO, Toi et moi. L’image de Michel Polnareff devient symbolique, dans ses clips et sur les pochettes, on ne voit que sa silhouette ou ses lunettes. « Période bleue » confiera l’intéressé, à l’image du clip Kâmâ Sutrâ où l’on aperçoit son ombre hanter les couloirs du Royal Monceau.
Michel Polnareff va mal, atteint d'une cataracte aux deux yeux, il devient presque aveugle, ne voyant plus qu'un peu de lumière. Il fait part de sa quasi-cécité à son entourage, noie sa peur dans la vodka et ne sort plus du Royal Monceau ; on finit par comprendre qu'il peut s'y déplacer plus facilement, connaissant l'endroit par cœur. Méconnaissable, grossi, il porte une longue barbe brune, sa couleur naturelle.
Le bar du Royal Monceau devient chaque nuit un studio pour les prises de voix. Les ingénieurs du son, dans un studio mobile, se garent chaque soir devant l'hôtel, les musiciens enregistrent simultanément dans trois autres studios. Les cordes sont enregistrées à Abbey Road et dirigées via le téléphone par Polnareff depuis l’hôtel. Kâmâ Sutrâ renoue un peu avec le Polnareff d’antan, le son est très acoustique, avec les cordes de Goodbye Marylou et de Kâmâ Sutrâ.
De 1992 à 1994, Polnareff réside discrètement en France, à différents endroits, sans apparition publique et avec des périodes de studio, dont les enregistrements restent inédits.
Après de longs mois d'hésitation, il est opéré d'une double cataracte brune par le docteur Alain Hagège (l'œil gauche le et l'œil droit, le ) et soigné par une hypnothérapie. Il recouvre enfin la vue[37].
Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995-2006)
En 1995, Polnareff prépare au Peninsula Hotel, à Los Angeles, son retour sur scène et, en , il se produit sur le Sunset Boulevard, dans la salle du Roxy.
Il s’entoure de grands musiciens, Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire, d’Aretha Franklin), Alex Acuña (percussionniste de Weather Report, d’Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des ré-orchestrations ; il oscille entre rock, funk, country et même reggae.
L'album reste numéro un pendant cinq semaines et est certifié disque de platine (300 000 exemplaires pour l'année de sortie)[38].
Une émission sur Canal+, produite par Marc-Olivier Fogiel et présentée par Michel Denisot, couvre l’événement ; en plein désert des Mojaves en Californie, Michel Polnareff est longuement interviewé. Il en profite pour annoncer la préparation d'un nouveau disque et le projet de remonter sur scène à Paris, sans toutefois préciser le lieu ou la date. À la fin de l'émission, il retire un court instant ses célèbres lunettes blanches, fait « exceptionnel » qu'il n'a pas reproduit à la télévision ou sur scène à ce jour.
Des reprises de ses chansons apparaissent, notamment On ira tous au paradis, pour le film de Dominique Farrugia Trafic d'influence, titre interprété par Ärsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin. Il ouvre son site internet en 1996 où il se nomme « L'Amiral » et où il surnomme affectueusement ses fans les « moussaillons »[39] et qui lui permet une communication directe avec son public. Ce site ressemble selon lui à un immense Navire spatial dont il est le capitaine, « à la pointe de la technique, avançant toujours vers de nouvelles "PolnAventures" mélodieuses, dans un espace musical en détresse »[40].
En 1999 sort le single Je rêve d'un monde (When I'm in love), ballade gospel pacifiste, qui obtient un succès mitigé. Michel annonce une nouvelle fois un nouvel album et son souhait de faire un grand concert à Paris.
La première moitié des années 2000 est très calme, malgré hommages et compilations. En 2003, Nostalgie réalise une longue interview radiophonique de l'artiste.
En , Michel Polnareff apparaît, bronzé et bodybuildé, en couverture de Paris Match, accompagné de sa nouvelle compagne, Danyellah. En novembre sort Polnareff par Polnareff[41], livre d’anecdotes autobiographiques.
Retour à la scène en attendant l'album (2007)
Le , au journal télévisé de 20 heures de TF1, Michel Polnareff annonce qu’il remonte sur scène le pour une série de six concerts au Palais omnisports de Paris-Bercy[réf. souhaitée]. Près de 40 000 billets sont vendus en quarante-huit heures. Le succès est tel que quatre concerts à Bercy sont ajoutés en mars[réf. souhaitée]. Une tournée est ensuite annoncée de mars à août, comprenant un retour à Bercy en juin, le temps de deux soirées[réf. souhaitée].
En , un nouveau single - le premier en sept ans - intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes.
Le à Bercy, Michel Polnareff revient après trente-quatre ans d'absence sur la scène française. Il enchaîne vingt-cinq titres. Il apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office d’écran géant, la gigantesque arène composée de lumières et d’écrans entourée de planètes et d’étoiles se découvre au fil du spectacle. À la fin du show, une pluie de confetti en forme de lunettes tombe du plafond durant l'interprétation du titre On ira tous au paradis (le titre sera repris en « gimmick » lors des victoires de l'équipe de France de rugby au Mondial 2011).
Michel Polnareff est accompagné de sept musiciens américains, Virgil Donati, Bunny Brunel (bassiste fretless de Chick Corea et de Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai) ou encore Mino Cinelu (percussionniste de Miles Davis, Weather Report, Sting).
Ze (re)tour 2007, l’un des grands événements musicaux de 2007, attire plus d’un million de spectateurs avec une soixantaine de dates[42] ; sans oublier le grand concert donné le 14 juillet au Champ-de-Mars, devant près de six cent mille spectateurs[43], à la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy désirant offrir un grand divertissement populaire à l'occasion de la Fête nationale[44]. Charline Vanhoenacker écrira : « la France déroule le tapis rouge à Michel Polnareff, l'exilé fiscal, puis exilé tout court[45] ».
Le , les Victoires de la musique lui remettent la victoire d’honneur pour l'ensemble de son œuvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le chez Polydor. Lors de cette tournée, le public découvre en version live, la chanson Position(s), sorte de blues jazzy aux paroles équivoques et implicites. Il s'agit du quatrième titre inédit de Polnareff depuis 1990 – si l'on compte, pour résumer, l'instrumental piano Lee Neddy en 1995, Je Rêve d'un Monde en 1999, et Ophélie Flagrant des Lits en 2006.
Le , Ze (re)tour 2007 remporte la Victoire de la musique du « Spectacle musical, tournée, concert de l’année »[46], Gilbert Coullier, producteur de la tournée, vient récupérer le prix sur scène à la place de Michel Polnareff reparti en Californie depuis six mois.
En studio (2010-2015)
Le à Los Angeles, Michel Polnareff reçoit sa Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France aux États-Unis[47],[48]. Ce même jour, il déclara : « J'aimerais que mes fans sachent que je pense toujours à eux. Nous sommes toujours aussi proches, même si c'est de façon virtuelle », précisant : « Je ne pense pas à un spectacle, mais plutôt à un nouveau disque car, si ce n'est deux singles, il n'y a rien eu de nouveau depuis quinze ans. Donc actuellement, je suis en studio. »
En , Michel Polnareff et sa compagne annoncent qu'ils attendent un enfant. La naissance du bébé - un garçon prénommé Louka - a eu lieu à Los Angeles le [49].
Le , il écrit sur sa page Facebook qu'un test ADN vient de révéler qu'il n'est pas le père du « PolnaBB »[50].
En , il perd son amie de quarante ans, qui a été « l'amour de sa vie » et son manager depuis 1972, Annie Fargue. Il diffuse sur Internet le discours qu'il a enregistré pour les obsèques de son amie. L'album Le Cinéma de Polnareff compilant ses compositions pour le 7e art, dernier projet conçu avec Annie Fargue, sort le .
Du au , France Bleu diffuse Radio Polnareff, un entretien enregistré par Fabien Lecœuvre chez Michel Polnareff en Californie qui aborde en dix thèmes la vie du Roi des fourmis[51].
Le double DVD Polnareff — Classics Vintage, permettant de découvrir les grands moments des prestations télévisuelles de l'artiste tout au long de sa carrière, sort le et connaît un véritable succès, se classant directement numéro un des ventes de DVD musicaux en France pendant quatre semaines consécutives[52].
Le , le documentaire Quand l'écran s'allume réalisé par Fabrice Laffont est projeté dans une centaine de cinémas en France, en Belgique et en Suisse. Fait d'images d'archives personnelles inédites et dirigé par Polnareff en personne[53], le documentaire est également diffusé à la télévision belge et suisse en , ainsi que sur France 3 le .
Au printemps 2015, il dénonce la caricature faite de lui par l'organisme de crédit Cetelem, le chanteur n'étant pas d'accord avec l'utilisation de son image associée à un organisme de crédit, donc à des buts lucratifs. Il précise par la suite n'avoir aucune animosité envers l'acteur le grimant mais ressentait de la colère que son image soit utilisée à des fins commerciales.
Le , il publie sur Facebook et Twitter une vidéo où, en studio, il dirige depuis Bruxelles un enregistrement fait à Suresnes. Depuis la veille, il enregistre à distance et dirige l'orchestration par visioconférence. Le , il se fait opérer à Bruxelles d'une hernie paraombilicale qui lui « a pourri la vie » pendant Ze (Re) Tour 2007.
Le , Michel Polnareff, sa compagne et leur fils Louka sont reçus à Montluçon avec les honneurs de la municipalité, sous le regard de milliers de personnes[54]. C'est la première visite de Polnareff en France depuis près de huit ans. Il participe à l'inauguration de la PolnaExpo qui lui est consacrée pendant plus de six mois, au Mupop, situé dans cette ville où le chanteur a effectué une partie de son service militaire. Une place est inaugurée au nom de l'artiste face à l'entrée du musée.
Nouveau single et nouvelle tournée (2015-2017)
Le , il annonce sur RTL la sortie de son album « entre janvier et avril 2016 », ainsi qu'une tournée de 70 dates[55] d'avril à l’été 2016[56] avec notamment quatre concerts à Bercy.
Le , Michel Polnareff dévoile son premier titre studio depuis 2006[57]. La diffusion de L'Homme en rouge a lieu à minuit, sur la station de radio Nostalgie ; RTL, partenaire de la nouvelle tournée, présente également le morceau dès 9 heures. Le clip officiel de L'Homme en rouge est diffusé à partir du 9 janvier 2016. Réalisé par Yann Orhan, produit par Aurélie Ullrich et Michel Polnareff, il met en scène le jeune Swann Nambotin, connu pour son rôle dans la série Les Revenants. La réception critique de la chanson est très mitigée[58],[59],[60], comme les précédents single depuis Kama-Sutra[61].
Le , sort une autobiographie intitulée Spèrme chez Plon. Les lettres du mot « père » étant mises en évidence, en couleur rouge, en faisant référence à son fils né en d'un don de sperme et également à son père qui était autoritaire et violent avec lui.
Le , Michel Polnareff commence sa tournée à Épernay devant cinq mille spectateurs[57]. Le , il donne à guichets fermés le premier d'une série de quatre concerts (7, 8, 10 et ), à l’AccorHotels Arena de Paris[42].
Le , il est pour la première fois depuis vingt-sept ans[62] en direct sur un plateau de télévision où, sur TF1 lors de la finale de la saison 5 de The Voice : La Plus Belle Voix, il accompagne Clément Verzi au piano sur L'Homme en rouge puis interprète Love Me, Please Love Me.
Lors de l'émission Village Départ sur France 3 le , jour de ses 72 ans, après avoir donné le départ de l'étape du jour, Michel Polnareff rejoint en plateau le présentateur et son producteur Gilbert Coullier qui annonce que déjà trois cent mille personnes sont venues l'applaudir, tous concerts confondus, depuis le .
Le , il donne un concert unique à guichets fermés à l'Olympia, quarante-quatre ans après la PolnaRévolution. Dans un spectacle de 2 h 45, il enchaîne ses plus gros succès (Je suis un homme, La Poupée qui fait non, Tam-Tam, Lettre à France, L'Homme en rouge, Dans la rue, Goodbye Marylou, KamaSutra...) et offre quelques surprises au public (comme I Love You Because, Le Prince en otage, Tibili ou encore une improvisation de Jerry Lee Lewis) avec la fameuse affiche de 1972 en fond de scène. Il remercie à la fin du concert le public de l'« avoir soutenu contre vents et marées depuis toujours ».
Après une pause estivale à la suite de son dernier concert le à Carcassonne, il remonte sur scène le samedi à l'occasion de La Fête de l'Humanité devant plus de 200 000 personnes. Porté par la foule, il fait vingt minutes de plus sur les quatre-vingts minutes initialement prévues.
Le , il est l'invité exceptionnel de l'émission Touche pas à mon poste présentée par Cyril Hanouna sur C8. Lors de cette émission, il annonce qu'il donnera le dernier concert de sa tournée le à la salle Pleyel de Paris. Quelques jours plus tard, il fait part de son envie que sa tournée se prolonge en 2017 par des dates aux États-Unis mais aussi au Japon. Il retourne à Los Angeles pour se reposer, mixer l'album du live de l'Olympia.
Il reprend la scène le à Nice. Il se produit encore, notamment à Albertville, Bourg-en-Bresse, Nantes, Marseille, Amiens, Toulouse, Pau, il joue à Bordeaux le , sans se douter qu'il donne là le dernier concert de la tournée.
Le , alors qu'il s'apprête à se rendre à la salle Pleyel pour ce qui doit être l'avant-dernier concert de la tournée, il annule, à la dernière minute, la représentation du fait d'une grande fatigue et de vertiges. Le même jour sort l'album live À l'Olympia. Il s'agit de son second album enregistré en public en neuf ans. Un best-of intitulé Polnabest est également diffusé.
Le lendemain, Michel Ponareff est admis à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine en urgence à cause d'une baisse de tension et de troubles respiratoires, et annule l'ultime concert de la tournée qui devait avoir lieu le soir même à Nantes[63]. Le , son attaché de presse dévoile que le chanteur a été victime d'une « embolie pulmonaire bilatérale qui engage son pronostic vital ». Son entourage indique le que l'artiste « va beaucoup mieux », « qu'il est conscient, sous oxygène » mais qu'il n'est pas encore totalement sorti d'affaire. Dans les jours qui suivent a lieu une polémique entre le producteur Gilbert Coullier et le chanteur quant à la réalité de l'état de santé de ce dernier ; il lui est reproché les raisons « plutôt floues » de son hospitalisation, qui a donné lieu à l'annulation de deux concerts non assurés, avec des pertes estimées à « 200 000 euros par date ». Le producteur souhaite en effet avoir accès au dossier médical de Michel Polnareff, alors que le secret médical s'impose : « s'il s'avère qu'il est malade, j'assumerai mes responsabilités. S'il s'avère qu'il pouvait chanter, les frais seront partagés ». Michel Polnareff répond qu'il juge « intolérables » ces attaques « contre la dignité » du médecin qui l'a soigné[64]. Son médecin Philippe Siou révèle sur BFM TV le que le chanteur est sorti de l'hôpital dans la soirée du dans la plus grande discrétion. De plus, le docteur Siou indique qu'on peut considérer que Michel Polnareff est « guéri » mais qu'il « n'est pas totalement remis ». Michel Polnareff porte ensuite plainte contre Gilbert Coullier pour diffamation[65]. Le , le tribunal de Marseille prononce la relaxe de Gilbert Coullier[66].
En , il donne une interview à Paris Match, dans laquelle il diffuse des photos prises par sa compagne alors qu'il se trouvait sur son lit d'hôpital. Il annonce être fatigué mais heureux d'être en vie et avoir eu peur de « faire partie du wagon » des artistes morts en 2016 et de ne plus voir son fils et sa compagne. Mais également qu'il reste en France pour plusieurs mois, qu'il n'a pas plus envie que ça de rentrer aux États-Unis. Il annonce aussi que dès qu'il le pourra, il reprendra une nouvelle tournée qui démarrera par la Salle Pleyel et qu'il continue de préparer son nouvel album.
Le se tient au tribunal de Marseille le début de son procès contre son ancien producteur. Polnareff, par l'intermédiaire de son avocat, apporte des factures attestant qu'il n'a pas consommé d'alcool. Face à l'arrivée de ces éléments, le jugement est renvoyé au puis finalement en .
Le , le journal Le Figaro annonce que le chanteur fera son retour sur scène dans la comédie musicale Le Fantôme de l'Opéra, pour 50 représentations de janvier à sur la scène du Casino de Paris[67].
Enfin ! (depuis 2018)
À partir du , Michel Polnareff publie sur son compte Facebook le texte et des extraits vidéo d'une nouvelle chanson intitulée Terre... Happy à paraître sur son nouvel album. Cette nouvelle chanson, très écologique, évoque la destruction de notre planète et la nécessité d'une Terre... Happy.
Le , le nouvel album est disponible en précommande et son titre est révélé : Enfin !. La pochette est également dévoilée : elle montre un cadenas ouvert par une clé.
Le à 0 h 1 est publié Grandis pas, le premier single du nouvel album, un titre composé par Polnareff et coécrit avec Doriand. Dans cette ballade, il s'adresse à son fils Louka[68].
Dans une interview donnée depuis Las Vegas au Parisien publiée le , Michel Polnareff déclare à propos de sa participation à un nouveau Fantôme de l'Opéra sur scène en 2019 à Paris qu'il est « incapable de répondre », que « c'est un grand mystère » et « [se] demande même si ce n’est pas un gag », qu'il « n'[a] pas été recontacté », qu'il « n'[a] pas plus envie de le faire que cela », ajoutant même, non sans humour, que « cela mérite vraiment son nom de fantôme »[69].
Le nouvel album Enfin ! paraît finalement le .
Vie privée
Michel Polnareff a eu une aventure dans les années 1970 avec Sylvia Kristel et Lynda Carter[70], après son élection à Miss World USA (le concours de sélection pour l'américaine participant à Miss Monde).
Il a vécu avec Annie Fargue pendant une vingtaine d'années, par la suite, elle est devenue son amie et manageuse jusqu'à son décès en 2011.
Depuis 2003 il vit avec Danyellah, rencontrée à Los Angeles, alors que cette dernière, étudiante en journalisme, effectuait un reportage sur Jim Morrison. À la suite d'un don de sperme à l'insu de Michel, ils sont les parents de Louka, né le . La presse rapporte en qu'elle aurait quitté l'artiste. Quelques semaines plus tard, Polnareff diffuse sur les réseaux sociaux une photo de lui, de Danyellah et de leur fils, qui fait taire les rumeurs[71].
En 2011, un test ADN révèle que Michel n'est pas le père. Il quitte Danyellah pour quelques mois, avant de revenir au domicile familial à Los Angeles et finalement l'épouser et adopter Louka en 2016[72].
Discographie
Albums studio
Publications
- Michel Polnareff (en collaboration avec Jean-Michel Desjeunes), Polnaréflexions, éditions Dire/Stock2, (ISBN 978-2-234-00136-7).
- Michel Polnareff (en collaboration avec Philippe Manœuvre), Polnareff par Polnareff, éditions Grasset & Fasquelle, (ISBN 2-246-66261-3).
- Michel Polnareff (en collaboration avec Benoît Cachin), Polnaculte : Michel Polnareff vu par ses auteurs et par lui-même, éditions de Tournon, (ISBN 978-2-35144-036-0).
- Michel Polnareff, Spèrme, éditions Plon, (ISBN 978-2-259-23020-9).
Décorations
Hommages
- 1999 : Double album Hommage à Polnareff / Tribute to Polnareff avec la participation de Pulp, Nick Cave, Bill Pritchard, St Étienne, Concorde Music Club, Bertrand Burgalat... (XIII Bis Records)
- 2003 : Fan est une chanson écrite par Lionel Florence, composée et interprétée par Pascal Obispo, sortie en single en 2003. Elle figure dans le double album Studio Fan - Live Fan sorti en , qui rend notamment hommage à Michel Polnareff. Sur les pochettes, le chanteur est déguisé en différents artistes, dont Michel Polnareff.
- L'astéroïde (99824) Polnareff fut nommé en son honneur.
- Le personnage Jean Pierre Polnareff dans le manga Jojo's Bizarre Adventure
- Le personnage Aiko Polnareff dans le film The Virgin Psychics (Sono Sion, 2015).
- Le personnage Don Quijote Doflamingo du manga One Piece est inspiré du style de Michel Polnareff.
- 2018 : Dans la chanson Le Temps Est Passé Comme Il Pleut, Didier Barbelivien parle de Michel Polnareff et de son piano.
Annexes
Bibliographie
- Cécile Barthélemy, Michel Polnareff, Paris, éditions Seghers, coll. « Collection Poésie et chansons », .
- Fabien Lecœuvre, Michel Polnareff, édition Vade Retro, (ISBN 2847630104).
- Rémi Bouet, Polnareff, au fond des yeux, édition Montfort l'Amaury : Arthéléna, (ISBN 978-2916832029 et 2916832025).
- Benoît Cachin, Polnaculte, éditions de Tournon, (ISBN 978-2-35144-036-0).
- Philippe Margotin, Polnareff : Polnaréférences, éditions de la Lagune, (ISBN 284969049X).
- Fabien Lecœuvre, Polnareff, la véritable histoire d'une légende, éditions City, (ISBN 2352880459).
- Christophe Lauga, Polnareffmania, éditions Scali, (ISBN 2350120848).
- Jean Wacquet et Collectif, Polnareff, Suite de bulles, éditions Soleil Productions, (ISBN 978-2-84946-803-6).
- Christian Eudeline, Derrière les lunettes - La Biographie de Michel Polnareff, ed. fayard, (ISBN 978-2-213-66680-8).
- Jean-René Mariani, Michel Polnareff, Le Polnabook, Éditions Ipanéma, .
- Benoît Cachin, Michel Polnareff : une simple mélodie, Paris, Gründ, coll. « Passion musique », , 240 p. (ISBN 978-2-324-00841-2).
- Gilles Lhote, Polnadico : Michel Polnareff de A à Z, Coéditions Carnets nord, (ISBN 978-2355362125 et 2355362122).
Livres partiellement consacrés à Michel Polnareff
- Jacques Pessis (préf. Charles Aznavour), Chronique de la chanson française, éditions Chronique, (EAN 9782205055214).
Émissions de télévision sur Michel Polnareff
- Le Jeu de la vérité présenté par Patrick Sabatier sur TF1 le .
- Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil présenté par Laurent Delahousse sur France 2 le (durée : 1 h 30).
- Polnareff, quand l'écran s'allume, documentaire de 115 minutes réalisé par Fabrice Laffont, diffusé sur France 3 le puis le .
Notes et références
Notes
- Michel Polnareff a lui-même proposé à Johnny Hallyday de jouer avec lui sur scène, sans rémunération, simplement pour le plaisir. De cette collaboration il dira : « Cela me plaisait de jouer avec lui. Johnny a été le seul, avant moi, à tenter de renouveler le tour de chant traditionnel. Depuis, presque tout le monde semble avoir compris qu'un chanteur derrière un micro, c'est du passé ! » Quant à Johnny Hallyday il déclarera : « Michel Polnareff a été critiqué lorsqu'il m'a accompagné. Des gens ont dit : cela ne doit plus marcher pour lui s'il joue le musicien pour Hallyday. Cela n'a pas été fait dans ce but là. En Angleterre, en Amérique c'est courant [...], nous avons voulu faire la même chose. Michel est venu prendre son pied tous les soirs sur scène avec moi. » Source : Jean-François Brieu, Johnny Hallyday Intégrale live 2003 (livret accompagnant un coffret de 22 CD albums), p. 114.
- Il est d'ailleurs à noter que ce « Show télé 1982 » a été enregistré sur un plateau télé vide, les applaudissements des spectateurs ont été rajoutés en studio par la suite.
Références
- Sophie Rosemont, « Comment Polnareff a survécu aux années 70 », sur lesinrocks.com, .
- Gilbert Cariou, « " Mi-celte " Polnareff : ses racines bretonnes », Le Lien ( revue du Centre Généalogique du Finistère ), mars 2017 ( n° 141 ).
- Polnareff 2004, Chapitre I : Qui aime bien châtie bien, mon père devait m'adorer.
- « Odile Dubergey, sauveuse des Polnareff, est décédée », sur petitbleu.fr (consulté le ).
- Claude Fléouter, Un siècle de chansons, PUF, , p. 234.
- Eudeline 2013, p. 17.
- « L’enfance de Polnareff rue Oberkampf », (consulté le ).
- Lhote 2016, p. 121.
- « Michel Polnareff. Biographie », sur rfimusique.com, .
- Pessis 2003, p. 116.
- Lhote 2016, p. 81.
- Pessis 2003, p. 118.
- Roger Avau, La jeunesse d'un baby boomer (chronologie 1955-1975), Encre du Temps, , p. 147.
- Love me au Brésil, sur http://artisteschartsventes.blogspot.fr .
- Pessis 2003, p. 119.
- Pierre Marly (1915-2015), La Gazette Drouot, no 1621, du 27 mai 2016, page 138.
- Émission "Un jour, un destin" du 30/12/2008 sur France 2.
- Quotidien belge "Le Soir" du 30/12/2008, page 29.
- Émission À bout portant, 1972.
- Affiche Polnarévolution signée de son photographe attitré Tony Frank : Polnareff chapeau de mariée sur la tête, tunique blanche à la David Hamilton retroussée, se retourne pour dévoiler ses fesses dénudées.
- Soit 10 francs pour chacune des 6 000 affiches posées.
- Eudeline 2013, p. 28.
- Photo du concert.
- « Monsieur Bernard SENEAU avis de décès et obsèques - Cizay-la-Madeleine 49700 - Maine-et-Loire - Pays de la Loire », sur www.avis-de-deces.net (consulté le ).
- Somme citée par "Le Monde" du 28.12.2008.
- Serge Raffy, « Les artistes et le fisc : Polnareff, le contribuable qui dit non », sur nouvelobs.com, .
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- « EXCLU - Pour la première fois depuis 27 ans, Michel Polnareff va chanter en direct à la télé, samedi, pour la finale de The Voice », sur www.jeanmarcmorandini.com (consulté le )
- "Michel Polnareff hospitalisé, son concert à Nantes annulé", lefigaro.fr, 3 décembre 2016.
- « Michel Polnareff : la polémique autour de son état de santé continue », lepoint.fr, 13 décembre 2016.
- « Marseille : Michel Polnareff poursuit son producteur en diffamation », 20minutes.fr, 2 mai 2017.
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- « "Grandis pas", le premier extrait du prochain opus de Michel Polnareff », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
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- Florent Barraco et Thomas Mahler, « De la pire à la meilleure, nous avons classé les 140 chansons de Michel Polnareff », sur lepoint.fr, .
- Cathy Bijou et Benjamin Locoge, « L'interview intégrale de Danyellah, l'ex-compagne de Polnareff », sur le site du quotidien Paris Match, (consulté le ).
- Lorine Paccoret, « Michel Polnareff poste un rare cliché avec son fils Louka pour son anniversaire », sur le site du magazine Femme actuelle, (consulté le ).
- Prisma Média, « Michel Polnareff gagne son procès contre Cetelem - Gala » (consulté le ).
- Décret du 30 janvier 2008 portant promotion et nomination.
Liens externes
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