Neuilly-sur-Seine
Neuilly-sur-Seine (/nø.ji.syʁ.sɛn/[1]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.
« Neuilly (Hauts-de-Seine) » redirige ici. Pour les autres significations, voir Neuilly.
Neuilly-sur-Seine | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris Ouest La Défense |
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Maire Mandat |
Jean-Christophe Fromantin 2020-2026 |
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Code postal | 92200 | ||||
Code commune | 92051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Neuilléens | ||||
Population municipale |
59 940 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 16 070 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 17″ nord, 2° 16′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 39 m |
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Superficie | 3,73 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuilly-sur-Seine (bureau centralisateur) |
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Législatives | 6e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | neuillysurseine.fr | ||||
Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. Commune aisée, elle est, avec le 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements de Paris, généralement comptée comme l'une des cinq zones résidentielles dont le niveau de vie médian des résidents et les prix de l'immobilier sont les plus élevés de France[2],[3].
Géographie
Localisation
La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : porte de Villiers, porte des Ternes, porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret (rue de Villiers).
Elle englobe une grande partie de l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.
Carte de la commune. Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 373 hectares ; l'altitude varie de 27 à 39 mètres[4].
Climat
Il règne à Neuilly le même climat océanique tempéré qu'à Paris, mais la température moyenne annuelle y est inférieure de 1 °C à celle de la capitale. En lisière du bois de Boulogne, les gelées matinales sont plus fréquentes que dans le centre-ville.
Voies routières
La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.
La nationale 13 prend à Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; en 2006, elle connaissait un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[5]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Un projet d'enfouissement total existe.
La D 908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).
La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.
Pistes cyclables
La circulation à vélo est en développement, grâce, notamment, à l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009, l'aménagement de premières pistes cyclables sur l'axe Peretti-Roule en 2010-2014[6] puis sur l'avenue Charles-de-Gaulle en 2020-2021. La pandémie de Covid-19 a de plus conduit à la création d'une piste temporaire sur le pont de Neuilly, avançant ainsi la réalisation du projet départemental d'axe vert majeur.
Transports en commun
Le RER C dessert la gare à hauteur de 8 trains par heure (7 à 8 minutes) en heures de pointe, d'un train tous les quarts d'heure en heures creuses et le dimanche et d'un train toutes les demi-heures en soirée. Ces trains viennent de Pontoise ou Montigny - Beauchamp et vont soit à Pont de Rungis - Aéroport d'Orly soit à Massy - Palaiseau
Urbanisme
Typologie
Neuilly-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en quatre « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mêmes découpés en 26 îlots regroupés pour l'information statistique[15].
Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.
La municipalité découpe la commune en onze quartiers, dont trois au sud de l'avenue Charles-de-Gaulle (Bagatelle, Dulud-Laffitte, Longchamp) et huit au nord[16] :
- Bagatelle
- Borghèse-Hugo
- Duc d'Orléans
- Dulud-Laffitte
- Gouraud
- Jatte
- Longchamp
- Peretti
- Perronet-Chézy
- Sablons
- Saussaye
Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement. Ses commerces se sont développés dans les années 2010.
Jusqu'à 2020, aucune zone piétonne n'a été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues sont bordées de larges trottoirs plantés d'arbres souvent partagés entre piétons et cyclistes. Le projet des Allées de Neuilly prévoit l'aménagement de pistes cyclables le long de la traversée de Neuilly par l'avenue Charles-de-Gaulle.
Trois voies ont été aménagées en voie à 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs ayant permis le stationnement automobile dans les années 1960-1970 a été mis en œuvre sur l'avenue du Roule entre 2010 et 2014 par la construction d'un parking souterrain suivie de la végétalisation des trottoirs et suppression de nombreuses places de parking en surface[6].
Habitat
Logements[17] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
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Total | 35 110 | 100 % | 35 053 | 100 % |
Résidences principales | 28 830 | 82,1 % | 29 655 | 84,6 % |
→ Dont HLM | 1 595 | 5,5 % | 1 275 | 4,3 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 2 749 | 7,8 % | 2 952 | 8,4 % |
Logements vacants[Note 3] | 3 531 | 10,1 % | 2 447 | 7,0 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 885 | 2,5 % | 1020 | 2,9 % |
→ appartements | 33 190 | 94,5 % | 32 477 | 92,6 % |
L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y suscite régulièrement polémique. Le journal Neuilly indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ». Neuilly-sur-Seine compte actuellement[Quand ?] 800 habitations HLM, soit à peine 2,5 % de son parc immobilier alors que la loi SRU fixe l'objectif à 20 %.
Le 11 septembre 2008, le maire est auditionné par la commission départementale à la suite du constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant été réalisé qu'à hauteur de 47 %, le maire doit s'expliquer et présenter son plan 2008-2011[18]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[19], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20 % logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dépassé le cap des 5 %.
La polémique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logés, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au Logement), une des associations à l'origine de cette caravane qui a parcouru l'Ouest de la France depuis le 14 octobre pour dénoncer la situation du logement.
« M. Fromantin nous a répondu qu'il va saisir toutes les opportunités. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires précédents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggéré d'augmenter les impôts, mais il n'a pas répondu », ajoute-t-il.
De son côté, M. Fromantin assure que « l'objectif était de leur montrer que je ne considère pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon élection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont été créés à Neuilly depuis son élection. M. Fromantin estime à un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile à Neuilly[20].
En 2013, le ministre du Logement oppose une fin de non-recevoir aux objectifs, présentés par la ville, de construction de HLM pour 2008-2010, soit 746 logements. En 2019, bien que Neuilly ne dispose que de 6,22 % de logements sociaux au lieu des 25 % imposés par la loi SRU en 2025, la cour d'administrative d'appel de Versailles estime que la décision du ministre « est entachée d'une erreur manifeste d'appréciation et doit être annulée pour ce motif ». Le ministère du Logement se pourvoit en cassation[21].
Allées de Neuilly
Les « Allées de Neuilly » forment un projet d'urbanisme d'un coût de 54 millions d'euros[22] lancé par l'actuel maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin[23]. Les travaux pour cette reconfiguration de la partie neuilléenne de l'axe historique de Paris ont débuté en 2019. Elle s’inscrit dans la nouvelle configuration du Grand Paris dont l’objectif est de modifier les perspectives de déplacements en Ile-de-France. Sa réalisation est un projet prévu pour durer quatre ans, de début 2019 à fin 2022.
Il s'agit de réinvestir les dix hectares des contre-allées, soit plus de deux kilomètres, entre la porte Maillot et le quartier d'affaires de La Défense. Son objet est d'offrir des lieux de promenade et de convivialité et de restaurer les liens entre le nord et le sud de la ville. Les objectifs de ce projet sont multiples : tout d'abord, cela vise à permettre l’amélioration du cadre de vie des habitants et des personnes fréquentant quotidiennement l'avenue. De plus cela pourrait aussi accroître l’attractivité économique et créer une forte plus-value pour le commerce de proximité.
Les opposants à ce projet ont plaidé vainement pour un enfouissement partiel de la circulation, argumentant que le projet ne sert à rien tant qu'on ne touche pas à l'avenue bordée par ces allées, « l’autoroute urbaine la plus fréquentée et la plus polluée de France », l'avenue Charles-de-Gaulle. Toutefois, le maire a toujours refusé un référendum à ce sujet, car ce projet d'enfouissement serait trop compliqué techniquement et coûterait plus d'un milliard d'euros[22].
Arrivée du RER E et du tramway à Porte Maillot
: Neuilly - Porte Maillot (prévue pour 2022)
La commune de Neuilly-sur-Seine verra sa desserte améliorée, par l'arrivée du RER E et du tramway ligne 3b, et renforcera le caractère multimodal de la Porte Maillot, en plus de la ligne 1 du métro et de la branche Pontoise du RER C
Neuilly sera traversé par le prolongement occidental d'Eole, le RER E, de son terminus actuel d'Haussmann - Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie, en passant par la Défense. La ligne E du RER desservira Neuilly-sur-Seine, via une gare nouvelle en cours de construction, sous la place de la Porte Maillot[24]. La gare nouvelle du RER E sera en correspondance avec la branche Pontoise de la ligne C du RER et sa gare de Neuilly - Porte Maillot, et le métro ligne 1 avec sa station de la Porte Maillot. Le RER E permettra à Neuilly d'avoir d'une liaison directe avec les quartiers des grandes gares parisiennes de Paris-Saint-Lazare, et celle de Gare de Nord/Gare de l'Est. La mise en service du RER E à Neuilly - Porte Maillot est prévue pour 2022, dans le cadre de son prolongement partiel jusqu'à Nanterre-La-Folie, et 2024 pour son prolongement complet jusqu'à Mantes-la-Jolie.
Le tramway ligne 3b desservira Neuilly-sur-Seine à la Porte Maillot, par son prolongement jusqu'à la Porte Dauphine[25], depuis son terminus actuel de la Porte d'Asnières. Il sera en correspondance avec le métro ligne 1, le RER C et le RER E prolongé. Il remplacera le bus PC dont les travaux sont en cours. Il permettra d'avoir une liaison avec d'autres quartiers parisiens comme celui des Batignolles et la tour du Tribunal de Paris, et autres portes de Paris, comme celui de Saint-Ouen, et la Porte de Clignancourt
Toponymie
Les plus anciens actes mentionnant ce village fondé par des moines de l’abbaye de Saint-Denis au XIIe siècle nomment ce lieu « Lulliacum » ou « Lugniacum » en latin, et « Nully » ou « Lugny » en français[26],[27],[28].
Histoire
Les origines
Le pôle principal de Neuilly est à l'origine le village de Villiers-la-Garenne. Il est fait mention du village de Villare dès le IXe siècle. La paroisse de Villiers est probablement un démembrement de celle de Clichy. c'est une garenne dépendant de l'abbaye de Saint Denis[29].
À l'époque romaine, l'actuel centre de Neuilly n'est qu'un simple gué. Habité par quelques pêcheurs, le gué se transformera plus tard en port : Lulliacum, Portum de Lulliaco (1222), Lugniacum (1224). Ce qui étymologiquement signifie lieu appartenant à Lullius ou Lugnius[Note 4]. Ce port est un écart de Villiers-la-Garenne. Le nom se transformera ensuite en port de Luny, port de Nully (1346) puis Neuilly. L'importance stratégique du pont établi à cet endroit sur la Seine est telle, qu'on dénomme le lieu Pont-Neuilly, et qu'il prend de l'importance, éclipsant l'ancien bourg de Villiers-la-Garenne[Note 5],[Note 6].
Le quartier du pont
Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.
En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles-de-Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois est construit à la suite de la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en .
En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[30] (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux). Le pont se trouve cette fois-ci dans l'axe historique et non plus dans le prolongement de l'actuelle rue du Pont[31].
En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel pont de Neuilly. En 1992, le pont est élargi pour permettre le passage en surface du pont du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.
Le quartier de Bagatelle-St James-Madrid
François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fait construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XIII, prit le nom de château de Madrid.
Il est démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31, boulevard du Commandant-Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en conservent le nom, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.
En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant près d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées, la folie Saint-James (du latin Folia). Dans ce parc est construit le lycée de la Folie-Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.
En 1815, il y a à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français, les premiers réunis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, il fut conservé intact, et ce ne est qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis[32].
Le 6 juillet, Wellington vient à Neuilly où il établit son quartier-général à la folie Saint-James et en repart le 8, pour venir à Paris[33].
Une pompe à feu y fournit par jour 5 000 m3 d’eau à Paris dans les années 1870[34].
La plaine des Sablons
C'est en 1786 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.
À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le , Nicolas Jean Delaizement est élu premier maire de la commune. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[35] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un bâtiment qui deviendra, tour à tour, justice de paix, bibliothèque municipale et aujourd'hui centre culturel Louis-de-Broglie.
Le , la Convention crée par décret l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.
Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le . Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[36].
Le , une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.
Le quartier du Parc
Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, est la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.
Le , le prince héritier duc d'Orléans meurt d'une chute de voiture en se rendant à Neuilly. Une chapelle commémorative de style byzantin - devenue l'église Notre-Dame-de-Compassion - est élevée à cet endroit. Lors du percement du boulevard périphérique, la chapelle a été déplacée de son emplacement originel. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor-Hugo. Le château de Neuilly fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes, située au 52, boulevard d'Argenson, occupée aujourd’hui par la congrégation des sœurs Saint-Thomas de Villeneuve. Les noms de nombreuses rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, etc.) rappellent les liens de la ville avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.
Le Second Empire
La construction de l'enceinte de Thiers entre 1841 et 1844 isole le hameau des Ternes (Thernes) – qui s'étend jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'est par les avenues Kléber et Wagram actuelles – du reste de la commune de Neuilly. En 1859, ce territoire est détaché de la commune de Neuilly pour être inclus dans le nouveau Paris d'Haussmann et constituer le quartier des Ternes.
En 1866, les environs de la porte de Champerret et l'ancien village de Villiers seront également détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.
Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.
Sous la IIIe République
Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements — principalement des Versaillais — détruisent une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.
Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[37] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud, œuvre d'Émile Ulmann, est inaugurée en 1878 (l'agrandissement sur la rue Ancelle est réalisé en 1937) ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet (à partir des plans de Gaspard André)[38] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Alfred Dauvergne continuée par son fils Louis Dauvergne, débute en 1887.
La commune a le privilège d'accueillir dès la fin du XIXe siècle une des activités les plus florissantes du moment : la parfumerie. En 1880, les repreneurs de la parfumerie de Jean-François Houbigant déplacent la production, jusque-là faite au 19, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans une modeste usine au 141, avenue du Roule. Dans le temps et la prospérité, cette dernière s'agrandit avec de vastes laboratoires et ateliers munis des perfectionnements les plus modernes. Elle perdure jusqu'au début des années 1970, où elle est détruite pour cause d'insalubrité. La parfumerie Rigaud s'installe rue des Huissiers, la parfumerie Delettrez au 31, avenue du Roule.
Durant la crue de la Seine de 1910, Neuilly est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « On fait des distributions d'eau potable dans les rues au moyen de tonneaux d'arrosage. Une vingtaine de boulangers ayant leurs fournils envahis ont été obligés de fermer leur boutique »[39].
Le musicien autrichien Gustav Mahler a été transporté dans un état désespéré au retour de New York dans la clinique du docteur Defaut en mai 1911, où il resta quelques jours. Son état devenant de plus en plus désespéré, Carl Moll et sa femme Alma le transfèrent à Vienne selon ses dernières volontés, pour y mourir le 18 mai suivant.
Le 21 mars 1915, durant la Première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent boulevard Victor-Hugo et entre l'île de la Jatte et la rue Chauveau[40],[41].
Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style néo-Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1923. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale.
Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le , dans la salle des fêtes de la mairie.
En 1929, la commune de Neuilly-sur-Seine cède à la ville de Paris sa part du Bois de Boulogne et une bande hectométrique le long du 17e arrondissement.
Guerres mondiales
Comme partout en France, de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales. Citons Édouard Nortier, maire et député, mort en novembre 1914 pour la Première, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante durant la Seconde.
Au début de l'occupation en 1940, et bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger), mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le , matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud âgé de 8 ans inaugure la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.
Au 5, avenue Philippe-le-Boucher, une plaque rappelle que les 16 et 17 juillet 1944 y sont arrêtés 21 résistants du réseau Corvette qui sont déportés. Seul en reviendra Gorges-Henri Pescadère, artiste peintre occupant des lieux[42].
Au 67, rue Édouard-Nortier, une autre plaque rappelle les noms des dix-sept enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des sœurs, déportés et assassinés à la suite d'une rafle par les nazis le [43].
Le 19 août 1944, la mairie est le lieu de fusillades, devant et à l'intérieur, entre Allemands et FFI. Un char allemand tire un fumigène dans le bureau du maire et un obus explosif fait sauter le portail en fer forgé de l'édifice. Durant les tirs, un résistant écrit sur un mur « Souvenir du Groupe Liberté. Honneur à nos morts et blessés. Vive la France », inscription depuis conservée sous une plaque de verre. Les traces de chenilles du char sont également visibles sur les marches du perron de la mairie. Devant l'arrivée de renforts allemands, certains résistants se cachent pendant une journée dans la cheminée monumentale. Retrouvant le contrôle de la mairie, les Allemands y trouvent 12 cadavres de résistants et 62 blessés. Trente hommes sont envoyés à la forteresse du Mont-Valérien pour être exécutés (ils serviront finalement de monnaie d'échange contre des prisonniers allemands incarcérés à la préfecture de police)[44]. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[45] lors des combats pour la libération de Paris.
Une plaque commémorative se trouve à l'extérieur de l'édifice, de même que plusieurs dans les rues de Neuilly, rendant hommage aux morts des combats de la Libération[46].
- Plaque devant la synagogue de Neuilly.
- Plaque rappelant l'arrestation les 16 et 17 juillet 1944 des membres du réseau Corvette, située au 5 bis, avenue Philippe-le-Boucher.
- Plaque à la mémoire des enfants déportés d'un refuge, 67, rue Édouard-Nortier.
- Plaque au croisement du boulevard du Commandant-Charcot et du boulevard Richard-Wallace.
- Plaque en hommage à des soldats tués pendant la Libération de Paris (1944), sur un pavillon de garde du bois de Boulogne.
- Plaque au 17, boulevard Richard-Wallace.
- Plaque au 94 ter, rue de Longchamp.
Depuis 1945
Les mandatures d'Achille Peretti voient dans les années 1950 et 1960 la construction de plusieurs groupes scolaires dont le lycée de la Folie-Saint-James.
Le , Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe, mais deux personnes sont tuées[47].
Le , la prise d'otage d'une classe de maternelle à l'école de rue de la Ferme fait la une des médias.
La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de La Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a suscité la polémique (voir paragraphe Budget et fiscalité).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[48], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1986 à la sixième circonscription des Hauts-de-Seine regroupait les cantons de Neuilly-Nord, Neuilly-Sud et Puteaux.
Elle était de 1801 à 1967 le chef-lieu du canton de Neuilly-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle est divisée en deux cantons : le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord et celui de Neuilly-sur-Seine-Sud[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Neuilly-sur-Seine.
Neuilly-sur-Seine relève du tribunal d'instance de Courbevoie, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[50].
Intercommunalité
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[51].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense[52].
Tendances politiques et résultats
- Élections municipales de 2008
Louis-Charles Bary (UMP, ex UDF), qui a succédé à Nicolas Sarkozy dont il avait été l'adjoint pendant de longues années, après avoir été candidat contre lui en 1983, ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.
Le candidat choisi par l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Élysée[53]. Cette nomination d'une personnalité réputée peu intéressée par la commune est qualifiée de parachutage par une partie importante des militants UMP locaux qui lui préfèrent Arnaud Teullé, secrétaire de la section UMP, député suppléant et adjoint au maire chargé des affaires scolaires et de la jeunesse[54].
Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, président et cofondateur de la société Export Entreprises, père de 4 enfants. Il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP.
Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du président de la République. Cette soirée soulève la polémique lorsque les militants UMP de la ville commencent à scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier à abréger sa visite[55]. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[56] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67 % des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38,33 %), les autres listes étant éliminées, notamment celle arrivée en troisième place menée par Lucienne Buton (parti socialiste) qui constituait depuis des décennies le groupe d'opposition municipale, qui avait recueilli 7,95 %[57].
- Élection présidentielle de 2012 à Neuilly
Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 72,64 % des suffrages devant François Hollande (10,17 %), François Bayrou (7,45 %), Marine le Pen (5,00 %). Il obtient au second tour le score de 84,20 % des voix[58].
- Élections municipales de 2014
Lors des élections municipales de 2014, la liste menée par Jean-Christophe Fromantin recueille 13 536 voix (66,54 % des suffrages), ce qui lui donne 42 sièges sur 49. Deux listes divers droite menées par Bernard Lepidi (18,11 %) et Franck Keller (8,01 %) disposent de 6 sièges et la liste d'union de la gauche et des écologistes menée par Marie Brannens (7,32 %) reprend un siège.
- Élections municipales de 2020
Lors du scrutin de 2020, l'abstention atteint 64 % (contre 46 % en 2014) et la liste menée par Jean-Christophe Fromantin obtient 7 883 voix (42,5 % de moins qu'en 2014), soit 60,25 % des suffrages et 41 sièges sur 49. Celle présentée par Florence Maurin-Fournier et Constance Le Grip soutenue par Les Républicains, avec 1 931 voix (14,76 %) obtient 4 sièges. La liste centriste LREM-MoDem de Jean-François Rouzières recueille 1 284 suffrages (9,81 %) et 2 élus. La liste écologiste de Thierry Hubert (EÉLV) obtient 1 élu avec 753 voix (5,75 %). Anthony Dodeman (LR dissident) obtient 669 suffrages (5,11 %) et 1 siège. Les deux autres listes (Union de la gauche et divers droite de Bernard Lepidi), avec chacune 2,1 % des suffrages n'ont aucun siège.
La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[59].
Liste des maires
Six maires se sont succédé depuis la Libération :
Maire | Parti | Période | Qualité | ||
---|---|---|---|---|---|
Eugène Van der Meersch | Gaulliste | 1944 | 1945 | Résistant, président du comité de libération nationale de Neuilly Décédé en 1967 | |
Charles Metman (d) | DVD | 1945 | 1947 | Conservateur de musée, conseiller municipal depuis 1935 Décédé en 1952 | |
Achille Peretti | RPF, URAS, RS, UNR, UNR-UDT, UDR, RPR |
1947 | 1983 | Préfet, compagnon de la Libération, Député de la Seine puis des Hauts de Seine (1958 → 1977) Président de l'Assemblée nationale (1969 → 1973) Membre du Conseil constitutionnel (1977 → 1983) Décédé en fonction. | |
Nicolas Sarkozy | RPR, UMP | 1983 | 2002 | Avocat, Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (1985 → 1988), Député des Hauts-de-Seine (1988 → 2007 - sauf quand il était ministre), Ministre (2002 → 2007) Président de la République (2007 → 2012) Membre du Conseil constitutionnel depuis 2012. Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre | |
Louis-Charles Bary | UMP | 2002 | 2008 | Chef d'entreprise Vice-président du CNPF (1986 → 1992) Président de l'Union nationale interprofessionnelle du logement[60] (1995 → 1996) Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Sud (1976 → 2008), Vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine (1982 → 2008). | |
Jean-Christophe Fromantin | DVD, UDI-TEM, TEM | 2008 | en cours |
Chef d'entreprise, Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (2011 → 2012), Député des Hauts-de-Seine (6e circ) (2012 → 2017), Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →), Conseiller départemental du canton de Neuilly-sur-Seine (2021 →)[61]. Réélu pour le mandat 2014-2020 Réélu pour le mandat 2020-2026[62]. |
Jumelages
Au 1er janvier 2013, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :
- Windsor (Angleterre) depuis 1955[63] :
Anciens jumelages :
- Un jumelage signé en 1964 avec Hanau (ville de l'agglomération de Francfort-sur-le-Main dans le Land de Hesse en Allemagne) a pris fin en 2002[64],[65].
- Dans les années 1950 et jusqu'en 1962, il y avait un jumelage avec la ville de Nemours (Algérie), aujourd'hui Ghazaouet[66].
Population et société
Démographie
- Évolution démographique
La commune de Neuilly-sur-Seine a atteint sa population maximale lors du recensement de 1962 avec 72 773 habitants avant de se stabiliser autour de 60 000 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[67],[Note 7]
En 2018, la commune comptait 59 940 habitants[Note 8], en diminution de 3,86 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,9 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 45,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 17 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 23,8 %) ;
- 54,9 % de femmes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 29,3 %).
Enseignement
Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'académie de Paris).
- Enseignement public
La ville administre 6 écoles maternelles et 6 écoles élémentaires communales[Quand ?].
Le département gère 3 collèges et la région Île-de-France 3 lycées[Quand ?] :
- le collège André-Maurois[71]
- le lycée Pasteur et le collège Pasteur[72]
- le lycée La Folie-Saint-James[73] et le collège Théophile-Gauthier[74]
- le lycée professionnel Vassily-Kandinsky (petite structure : 236 élèves - 26 professeurs : esthétique-cosmétique-parfumerie, BEP carrières sanitaires et sociales, diplôme professionnel d'aide-soignant, diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture)[75]
Il existe un établissement étranger, qui dépend du ministère espagnol de l'Éducation :
- Enseignement privé
Neuilly compte six établissements privés confessionnels catholiques[Quand ?] :
- le groupe scolaire interparoissial Saint-Pierre Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes écoles Saint-Joseph et Sainte-Cecile Sainte-Marthe ; en 2019, il a pris le nom de Groupe scolaire La Trinité[77]
- le lycée professionnel des métiers de la vente et UFA (unité de formation par apprentissage formant au diplôme d'employé de commerce multi spécialités) Georges-Guérin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[78] ;
- Sainte-Marie de Neuilly ;
- l'Institution Sainte-Croix ;
- l'Institution Saint-Dominique ;
- l'école catholique américaine Marymount International School of Paris (en)[79].
- Vie universitaire
Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Sorbonne Université) est situé à Neuilly-sur-Seine, au 77, rue de Villiers.
Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans quatre lycées : lycée Pasteur, lycée La Folie-Saint-James, Sainte-Croix et Sainte-Marie.
L'École des cadres (EDC), créée en 1950 au 92, avenue de Neuillyn et devenue en 1995 École des dirigeants & créateurs d’entreprise (toujours avec le sigle EDC), est désormais installée dans le quartier d'affaires de La Défense, à quelques encablures de Neuilly.
Culture
- Salles de spectacle
- Cinéma
- La seule salle de cinéma publique en exploitation est la salle dite Le Village, incluse dans un centre comprenant une salle de théâtre du même nom. Elle est construite à l'emplacement du cinéma nommé antérieurement Le Chézy. Construit en pierre et béton, et décoré en façade de frontons et bas-reliefs, l'édifice est inauguré le 17 février 1928 avec une représentation de Faust. Dès le début des années 1930 l'intérieur est transformé et aménagé par l'architecte Charles Siclis afin de permettre l'exploitation cinématographique. Le cinéma-théâtre Le Village a été entièrement rénové entre 1992 et 1994, seule la façade Art déco a été conservée. La société Parafrance Films a exploité en gérance le cinéma une dizaine d'années de 1980 à 1990. À sa réouverture en 1994, le cinéma a fonctionné en association loi de 1901. Depuis le 1er janvier 2006 la mairie de Neuilly-sur-Seine a repris l'exploitation de son cinéma municipal en régie directe et s'est équipée le 13 septembre 2011 de deux salles numériques projection 3D : la salle 1 « Michèle-Morgan » de 263 places et la salle 2 « Darry-Cowl » de 237 places.
- Les deux autres salles traditionnelles au XXe siècle étaient Le Trianon (à l'angle de la rue Ybry et de la rue du Pont) et Le Régent (113, avenue de Neuilly, aujourd'hui avenue Charles-de-Gaulle)
- Il existe également des salles de projection privées, notamment dans l'immeuble de la Gaumont et celui de la chaîne de télévision M6
- Théâtre et autres arts de la scène
- Outre la scène du Village citée ci-dessus, Neuilly-sur-Seine dispose des salles suivantes :
- Théâtre de Neuilly (salle municipale construite dans les années 1960 sous le nom Salle de Neuilly)
- Théâtre Saint-Pierre (salle paroissiale construite dans les années 1930 sous le nom Salle Saint-Pierre)
- Théâtre des Sablons (centre culturel installé dans la Maison Sainte-Anne), en service à partir de janvier 2013[80] : salle de spectacle de 600 places équipée d’un gradinage escamotable et d’un plateau de scène entièrement amovible, salle d'exposition de 520 m2, auditorium de 130 places dans l’ancienne chapelle, 2 salles d'activités de 200 m2, une école de musique, etc[81].
- Le Théâtre du petit Parmentier[82] est implanté dans la Maison des Jeunes et de la Culture[83] (Centre culturel Louis-de-Broglie).
- Bibliothèque / Médiathèque
- La médiathèque municipale est installée sur un site principal, situé rue de Longchamp, et une annexe au 16, place du Marché[84] après la fermeture en 2016 du second site sis 5 bis, villa Émile-Bergerat.
Santé
- Centre hospitalier Rives-de-Seine (Centre hospitalier Courbevoie - Neuilly-sur-Seine - Puteaux)[85]
- Hôpital américain de Paris
- Clinique Ambroise-Paré
- Clinique Pierre-Cherest
- Clinique Hartmann
- Clinique Sainte-Isabelle
- Clinique Saint-Pierre (fermée en 1996)
- Centre hospitalier Rives-de-Seine
Incendié durant la révolution de 1848, le château de Neuilly voit une partie de son parc loti en 1852. En 1860, le terrain est affecté à l'institution Notre-Dame-des-Arts, sise 34, boulevard Bourdon (depuis renommé boulevard du Général-Leclerc), et qui appartient à la congrégation des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve. Le 12 septembre 1930, la ville de Neuilly en fait l'acquisition puis, le 22 décembre, achète un terrain contigu où se trouvait l'usine Lamblin, qui fabriquait des pompes à huile et à essence ainsi que des radiateurs à huile et à eau. Le 19 mai 1933, la première pierre est posée, l'inauguration ayant lieu le 18 novembre 1935. L'hôpital peut accueillir 150 patients, dispersés dans un bâtiment principal de sept étages, et dans cinq pavillons, l'un d'eux étant réservé aux malades contagieux . Moderne (éclairage électrique, chauffage, prise téléphonique à chaque lit et émission de TSF accessible avec un casque pour ne pas déranger les voisins de chambre, services de désinfection, cuisines au 6e étages pour que les odeurs n'incommodent pas les malades), il propose de nombreuses spécialités (médecine générale, maternité, pédiatrie, chirurgie) et innovations techniques (salles d'opération et de stérilisation, anesthésie, pharmacie ou encore radiographie). Construit de façon à accueillir la lumière du soleil tout le long de la journée, il dispose aussi d'un solarium sur son toit[86].
Sports
Football
L'Olympique de Neuilly[87],[88] a été fondé en 1990[89]. Le club de football a notamment évolué en promotion d'honneur, accueillant des joueurs comme l'international nigérien Bachibou Koita ou l'espoir congolais Harrison Manzala[90].
Manifestations culturelles et festivités
Durant 120 ans de 1815 à 1935 à Neuilly-sur-Seine est organisée une célèbre fête foraine : la fête à Neu-Neu.
Elle est supprimée en 1936.
En 2008 la Foire d'automne, une grande fête foraine qui était installée sur la pelouse de Mortemart derrière l'hippodrome d'Auteuil, est déplacée porte de la Muette et baptisée Fête au Bois puisqu'installée au bois de Boulogne[91]. En 2010 elle reprend le nom ancien de Fête à Neu-Neu[92].
Médias
Plusieurs publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent ou ont existé :
- Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly, créé en 1888 sous le nom de Neuilly Journal[93], longtemps dirigé par Renée Michelangeli-Peretti, fille de l'ancien maire Achille Peretti et conseillère municipale jusqu'en 2014, ayant un tirage de 32 500 en mai 2017.
- Neuilly Magazine, mensuel d'information d'actualités locales, municipales et culturelles. Créé en 2016, il est diffusé à 33 000 exemplaires chez l'habitant[94].
- La Voix de Saint-Pierre (avril 1946 - décembre 1974), devenu La Voix de Saint-Pierre et Saint-Jacques (depuis janvier 1975), mensuel paroissial puis interparoissial catholique[95]
- Vivre à Neuilly[96] est le bulletin municipal publié de 2008 à 2012 ; il est remplacé depuis 2014 par la lettre électronique Neuilly Actualité[97]
- Neuilly92[98], journal créé en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard en régie publicitaire chez Conseil Marketing Publicité (CMP)[99], dont la parution semble suspendue depuis décembre 2010[98]
- J'm Neuilly, créé en mars 2013[100] autour de Bernard Lepidi, ancien candidat divers droite apparenté CNIP (ex-UMP) opposé au maire divers droite Jean-Christophe Fromantin.
Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :
- MCM News, lettre d'information électronique publiée par Marie-Cécile Ménard, alors conseillère générale[101]
Cultes
Les Neuilléens disposent de lieux de culte juif, catholiques et protestants.
- Culte israélite
Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue de Neuilly y existe depuis 1878[102].
- Culte catholique
Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine, qui constituait auparavant un doyenné, fait partie - avec Courbevoie et Levallois-Perret du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[103].
Au sein de la ville de Neuilly-sur-Seine, les lieux de culte relèvent de quatre paroisses[104].
Les lieux de culte correspondant sont :
- pour la paroisse Sainte-Isabelle[105] : l'église Bienheureuse-Isabelle-de-France[106] ;
- pour la paroisse Saint-Jacques[107] : l'église Saint-Jacques[106] ;
- pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste[108] : l'église Saint-Jean-Baptiste ;
- pour la paroisse Saint-Pierre[109] : l'église Saint-Pierre.
Les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Isabelle ont le même curé, de même que les paroisses Saint-Pierre et Saint-Jacques[110].
Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[111] :
- la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Délivrance au sein de la congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve,
- la chapelle de l'institution Sainte-Marie de Neuilly au sein de la communauté apostolique Saint-François-Xavier,
- la chapelle de la congrégation romaine de saint Dominique,
- les chapelles de l'institution Notre-Dame de Sainte-Croix,
- la chapelle des filles de la charité de saint Vincent-de-Paul.
- Culte protestant
- le temple protestant de Neuilly-sur-Seine de l'église réformée existe depuis 1867. Il est rattaché à l'Église protestante unie de France[112] ;
- l'église adventiste de Neuilly célèbre son culte depuis 1950 dans l'ancienne église anglicane Christ Church, inaugurée en 1878[37].
- Le bâtiment est construit à l'emplacement de l'ancien parc du château de Neuilly, divisé et loti à partir de 1853. En 1876, une souscription est lancée par la directrice de « Mission Home », un organisme accueillant des Anglaises sans emploi ni famille. Les architectes Leroux et Bitner sont chargés des travaux, après avoir effectué un séjour à Londres pour s'imprégner de l'architecture anglaise, notamment de style anglo-normand. Le prince de Galles et son épouse assistent à la pose la première pierre le 10 juillet 1878. Comme le veut la tradition anglicane, le clocher se situe sur un côté de la façade. Plusieurs vitraux d'époque sont conservées, notamment celui du chœur, signé « Roussel de Beauvais, 1878 », figurant Jésus avec des enfants. En 1949, l'Église adventiste rachète l'édifice, qui rouvre l'année suivante dédié à ce nouveau culte[113].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, on comptait 7 442 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune[114]. En 2009 également, la commune était — avec un coefficient de Gini de 0,517 — la commune la plus inégalitaire de France devant Paris (0,49) d'après le magazine Alternatives économiques[115].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 55 786 €, ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 92e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[116].
Emploi
Le « 5bis Bergerat » regroupe désormais les associations, les créateurs d’entreprises ainsi que l'espace emploi[117].
Entreprises et commerces
La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux, comme ceux de Turner Broadcasting System France, Viacom International Media Networks France, FIDAL, Firmenich, Gaumont, Havas, JCDecaux, Juniper, groupe M6 et ses filiales telles M6 et RTL, Chanel, Sephora, , PricewaterhouseCoopers, Thales, UGC, Groupe Henner[réf. nécessaire]…
Neuilly comptait plus de 48 000 emplois en 2009[118].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[119], parmi lesquels:
- des lieux de culte :
- L'église paroissiale Saint-Jacques, située 167, boulevard Bineau, a été construite en 1936. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[120]. Elle comporte un grand-orgue Bernard Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située 158, avenue Charles-de-Gaulle, a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[121]. Elle comporte un orgue de chœur Mutin-Cavaillé-Coll de 1865, et un grand-orgue Abbey relevé en 1913 par la firme Mutin-Cavaillé-Coll, l'organiste titulaire de la Paroisse est le compositeur Olivier d'Ormesson, également directeur du Conservatoire de Neuilly[122].
- L'église paroissiale Saint-Pierre, située 90, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construite entre 1883 et 1914. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[123]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage.
- L'ancienne église anglicane, actuellement Église adventiste du septième jour, située 33, boulevard Victor-Hugo, a été construite en 1876. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[124].
- La synagogue, située 12, rue Ancelle, a été construite en 1878. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[125].
- Façade de l'église Saint-Pierre.
- des hôtels particuliers et des vestiges de châteaux :
- La folie Saint-James : cette propriété située 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [126].
- L'ancien hôtel Lambiotte (1934), situé 6-8, boulevard du Château, et 4, rue Sylvie : œuvre de l'architecte Pierre Barbe, les façades et la toiture en ont été inscrits au titre des Monuments historiques le 11 juillet 1984[127].
- Fabrique de jardin (temple de jardin) dite Temple de l'Amour, située à la pointe amont de l'île de la Jatte, construite en 1773. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [128].
- L'ancien hôtel Thouret, situé 68, boulevard Bourdon : ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [129].
- Le château de Neuilly, actuellement couvent des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, situé 52, boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de Madame-Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert qui surélève l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[130].
- L'hôtel de ville, situé 96, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construit entre 1882 et 1886 par l'architecte Jean Bréasson. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[131],[132].
- Statue équestre du duc d'Orléans installée à l'origine à Alger, démontée lors de l'indépendance de l'Algérie et réinstallée en 1981 sur le rond-point Chauveau renommé place du Duc-d'Orléans.
- Avant d'être desservie par la RATP, la ville voyait passer les tramways de la ligne Paris - Saint-Germain ou de la CGO pour Paris ou d'autres villes de banlieue, comme ici, ce tramway électrique avec sa remorque ouverte pour Bezons Grand Cerf.
- Avenue Charles-de-Gaulle : vue vers l'Arc de triomphe de l'Étoile.
- Boulevard d'Argenson.
- Rue de Chézy.
- Rue Berteaux-Dumas.
- Peinture murale à la mairie de Neuilly représentant une réception organisée pour le Premier Consul au château de Neuilly.
- Hôtel de ville de Neuilly et chalets du marché de Noël en décembre 2014
Parcs et squares
- Parc de la Folie-Saint-James : ce parc, situé 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [126].
- Parc du couvent Saint-Thomas de Villeneuve, (couvent construit par Maurice Humbert sur les ruines du château de Neuilly). Ce parc, situé au 52 boulevard d'Argenson, est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[133].
- Square Martial-Massiani[134], du nom d'un conseiller municipal de la ville de 1945 à 1965, président du conseil général de la Seine (75). Situé au 8, boulevard du Château-129, rue Perronet.
Personnalités liées à la commune
Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.
Parmi les personnalités décédées à Neuilly-sur-Seine, nombreuses sont celles qui sont mortes à l'hôpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune. Au cimetière ancien reposent de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques.
- Maurice Duclos (1906-1981), alias Saint-Jacques, résistant, Compagnon de la Libération
- Roger Motte (1912-1962), pilote de chasse, Compagnon de la Libération
- Pierre Dureau (1915-2006), officier de la 13e DBLE, Compagnon de la Libération
- Philippe Fauquet (1921-1944), officier du 2e régiment de chasseurs parachutistes, Compagnon de la Libération, Mort pour la France le 12 octobre 1944 à Rouen
- Pierre Vignon (1736-1823), magistrat et homme politique, né à Neuilly.
- Antoine Parmentier (1737-1813), promoteur de la pomme de terre.
- Claude Baudard de Vaudésir de Saint-James (1738-1787), à qui l'on doit le parc de la Folie Saint James.
- Antoine Louis Decrest de Saint-Germain (1761-1835), général des armées de la République et de l'Empire, né à Paris.
- Louis-Philippe (1773-1850), et sa famille, duc d'Orléans puis roi des Français, au château de Neuilly.
- Pauline Borghèse (1780-1825), sœur de Napoléon Ier, au château de Neuilly.
- Juan Bautista Alberdi (1810-1884), théoricien politique et diplomate argentin, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Théophile Gautier (1811-1872), peintre, écrivain, critique d'art et poète, vit au 32 rue de Longchamp de 1857 à sa mort.
- Louis-Antoine Jullien (1812-1860), compositeur et chef d'orchestre médiatique du XIXe siècle, fut interné dans un asile au 6 rue Saint-James où il mourut. Il fut enterré au cimetière de Neuilly.
- François Henri Alexandre Lafond (1815-1901), artiste peintre mort le au 113 avenue du Roule[135]
- Général Henrion-Bertier (1817-1901), maire de la ville de 1887 à 1901.
- Gustave Courbet (1819-1877), artiste peintre, emprisonné en 1872 sur parole dans la clinique du Docteur Duval au 34 de l'avenue du Roule[136].
- Charles Baudelaire (1821-1867), poète, au 4 rue Louis-Philippe en 1860.
- Jean-Louis Verger (1826-1857), prêtre, assassin de l'archevêque de Paris en 1857.
- Clémence Royer (1830-1902), philosophe et scientifique.
- Hippolyte Moreau (sculpteur) (1832-1927), sculpteur, peintre, mort à Neuilly-sur-Seine.
- José Maria Eça de Queiros (1845-1900), écrivain portugais, y est mort en 1900. Son buste est installé avenue Charles-de-Gaulle, sur le parvis près de l'avenue de Madrid.
- Pierre Ucciani (1851-1939), artiste-peintre corse, demeure dans son petit hôtel particulier, 5 rue Alfred de Musset, de 1907 à 1939[137],[138].
- Alexandre Nozal (1852-1929), né à Neuilly-sur-Seine, peintre.
- Émilien Victor Cordonnier (1858-1936), mort à Neuilly-sur-Seine[139], général français
- Alexandre Fontanes (1861-1935), acteur, auteur dramatique et écrivain français
- Maurice Barrès (1862-1923), écrivain.
- Émile Oscar Guillaume (1867-1942), sculpteur, installé à Neuilly-sur-Seine au moins en 1923.
- Jean-Baptiste Charcot, né à Neuilly-sur-Seine le 15 juillet 1867.
- Henri-Paul Royer (1869-1938), mort à Neuilly-sur-Seine, peintre.
- Lucien d'Eaubonne (1870-1914), peintre, sculpteur et médailleur, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Hélène Gosset (1879-1963), journaliste, militante féministe et pacifiste
- Madeleine Daniélou (1880-1956), agrégée ès lettres, fondatrice d'un groupe d'écoles privées pour les jeunes filles.
- Marie Charles Jean Melchior de Polignac (1880-1950), marquis, organisateur des Jeux olympiques d'hiver de 1924, mort à son hôtel particulier de Neuilly en 1950.
- André Maurois (1885-1967), écrivain, membre de l'Académie française, boulevard Maurice-Barrès (son nom a été donné à une partie cette voie).
- Georges Bernanos (1888-1948), écrivain.
- Germain Debré (1890-1948), né à Neuilly-sur-Seine, architecte, fils du Grand-rabbin de Neuilly-sur-Seine, Simon Debré.
- Daisy Fellowes (1890-1962), personnalité de la haute société, célèbre pour sa beauté, écrivaine rédactrice en chef de l'édition française de Harper's Bazaar.
- Louis de Broglie (1892-1987), prix Nobel de physique.
- Serge de Lenz (1892-1945), escroc et criminel, surnommé le « Gentleman cambrioleur ».
- Albert Cohen (1895-1981), écrivain, 9 rue Casimir-Pinel.
- Louis Aragon (1897-1982), poète, romancier.
- Pierre Fresnay (1897-1975) et Yvonne Printemps (1894-1977), enterrés au cimetière ancien.
- Leonardo Bounatian-Benatov (1899-1972), peintre.
- Jacques Prévert (1900-1977), poète, scénariste et dialoguiste, né rue de Chartres.
- Daniel-Rops (1901-1965), écrivain, professeur d'histoire au lycée Pasteur.
- Raymond Feuillatte (1901-1971), artiste peintre, né et mort à Neuilly-sur-Seine.
- Fernand Braudel (1902-1985), professeur d'histoire au lycée Pasteur en 1932.
- Anaïs Nin (1903-1977), née à Neuilly-sur-Seine, écrivain.
- Marcelle Romée (1903-1932), actrice, née à Neuilly-sur-Seine.
- Raymond Queneau (1903-1976), écrivain et poète.
- Gilbert Lely (1904-1985) poète y a habité au 18 ter rue du Marché, rue appelée maintenant Madeleine Michelis
- Léo Joannon (1904-1969), cinéaste, y est mort.
- Jean Gabin (1904-1976), acteur.
- Jean-Paul Sartre (1905-1980), professeur de philosophie au lycée Pasteur.
- Pierre Prévert (1906-1988), frère de Jacques Prévert.
- Tino Rossi (1907-1983), chanteur et acteur.
- Prince Ali Khan (1911-1960) et Rita Hayworth (1918-1987)
- Bette Davis (1908-1989), actrice américaine.
- Lucienne Nahmias (1911-1969), Miss France 1931, a vécu et morte à Neuilly-sur-Seine.
- Henri Troyat (1911-2007), écrivain, ancien élève du lycée Pasteur.
- Christian Fouchet (1911-1974), résistant, ambassadeur, ministre
- Jacques Soufflet (1912-1990), Compagnon de la Libération, sénateur et ministre des armées sous Valéry Giscard d'Estaing y est mort.
- David Feuerwerker (1912-2003), rabbin de Neuilly-sur-Seine.
- Antoinette Feuerwerker (1912-2003), juriste, résistante.
- Jean Marais (1913-1998), acteur, a habité dans la péniche Le Nomade 78 (face au n°99) boulevard Koenig
- Chapour Bakhtiar (1914-1991), homme politique iranien, victime d'une tentative d'assassinat à Neuilly, dans son appartement en 1982.
- Françoise Giroud (1916-2003), journaliste, écrivaine et femme politique.
- Henri Betti (1917-2005), compositeur et pianiste français qui habitait au 69 boulevard Bineau.
- Patachou (1918-2015), actrice et chanteuse.
- Jean Bertin (1919-1975), ingénieur, inventeur de l'aérotrain, mort à Neuilly-sur-seine, habitait 1 rue Deleau.
- Guy Lux (1919-2003), producteur, animateur de télévision et radio.
- Jacques Douai (1920-2004), chanteur.
- Michèle Morgan (1920-2016), actrice, rue de l'Église pendant son enfance.
- Edmonde Charles-Roux (1920-1916), écrivaine et journaliste, membre de l'académie Goncourt.
- Michel Carage (1921-2008), compagnon de la Libération, entrepreneur, y est mort le 28 janvier 2008.
- Alexander Salkind (1921-1997), mort à Neuilly-sur-Seine, producteur de cinéma.
- Simone Signoret (1921-1985), comédienne, a passé son enfance à Neuilly-sur-Seine.
- Robert Chapatte (1921-1997), coureur cycliste et journaliste sportif à la télévision.
- Jacques Servier (1922-2014), directeur de laboratoire pharmaceutique, habitait un hôtel particulier rue Charles Laffitte
- Liliane Bettencourt (1922-2017).
- Xavier Deniau (1923-2011), homme politique
- Renée Bloch (1924-1955), bibliste.
- Darry Cowl (1925-2006), musicien et comédien.
- Pierre Mondy (1925-2012), comédien.
- Jean d'Ormesson (1925-2017), écrivain français.
- Lucienne Berthon (1926-2012); artiste peintre et réalisatrice de films d'animation.
- René Goscinny (1926-1977), écrivain, auteur de bande dessinée.
- Jean-Claude Delafon (1928-2007), militaire, chef d'entreprises.
- Marthe Mercadier (1928), actrice de théâtre.
- Jean-François Deniau (1928-2007), homme politique et écrivain.
- Bernadette Sers (1928-2000), artiste peintre, née à Neuilly-sur-Seine.
- Screamin' Jay Hawkins (1929-2000), mort à Neuilly-sur-Seine, chanteur américain.
- Pierre Bellemare (1929-2018), écrivain, homme de radio, chanteur, conteur, animateur et producteur de télévision français.
- Barbara (1930-1997), chanteuse.
- Claude Chabrol (1930-2010), cinéaste, a habité au 11, rue des Dames Augustines).
- Odile Versois (1930-1980), comédienne, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Giani Esposito (1930-1974), acteur, chanteur et poète franco-belge, mort à Neuilly.
- Lorin Maazel (1930-2014), chef d'orchestre américain né à Neuilly-sur-Seine
- François Truffaut (1932-1984), cinéaste, mort à Neuilly-sur-Seine
- Jacques Martin (1933-2007), présentateur télé.
- Freidoune Sahebjam (1933-2008), mort à Neuilly-sur-Seine, journaliste franco-iranien.
- Jacques Barrot (1937-2014)), homme politique, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Atara Marmor (1943-2003), historienne et artiste.
- Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur et compositeur ayant popularisé le rock 'n' roll en France
- Danièle Festy (1943-2018), pharmacienne, écrivaine et spécialiste de l'aromathérapie
- Joseph Haïm Sitruk (1944-2016), grand-rabbin de France
- Jean-Louis Martinoty (1946-2016), metteur en scène d'opéra, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Michel Berger (1947-1992), pianiste, auteur-compositeur-interprète, directeur artistique et arrangeur musical français
- Olivier Le Gendre (1950-2014), écrivain et journaliste, né à Neuilly-sur-Seine où il habita toute sa vie.
- Claude d'Abzac-Epezy, historienne
- Kev Adams, ancien élève du lycée Pasteur, humoriste.
- Michèle Alliot-Marie, femme politique
- Dani Alves, footballeur[140].
- Richard Anconina, comédien
- Hugues Aufray, né à Neuilly-sur-Seine, chanteur
- Guy Bedos, humoriste
- Frédéric Beigbeder, né à Neuilly-sur-Seine, écrivain
- Marie-Paule Belle, chanteuse et pianiste
- Jean-Paul Belmondo, né à Neuilly-sur-Seine, acteur et producteur.
- Eva Berberian, mannequin, animatrice TV, styliste, actrice et auteur-compositeur-interprète française
- Alain Besançon, professeur d'histoire au lycée Pasteur
- Gabriel Betancourt, Yolanda Pulecio et Íngrid Betancourt
- Liliane Bettencourt, la plus riche femme de France et du monde, actionnaire de l'Oréal et fille d'Eugène Schueller
- Jérôme Bignon (1949-), homme politique français. Maire de Bermesnil de 1980 à 2001, conseiller général d'Oisemont de 1980 à 2014, conseiller régional de Picardie de 1986 à 1993 puis en 2004, député de la Somme de 1993 à 1997 puis de 2002 à 2012 et sénateur de la Somme de 2014 à 2020, né à Neuilly-sur-Seine.
- Michel Blanc, acteur et réalisateur de cinéma, ancien élève du lycée Pasteur
- Carole Bouquet (née en 1957 à Neuilly), actrice
- Martin Bouygues, PDG de Bouygues
- Patrick Bruel, chanteur
- Ricardo Cavallo, artiste peintre
- Marie-Anne Chazel, ancienne élève du lycée Pasteur où elle a rencontré Christian Clavier.
- Karen Cheryl, chanteuse
- Élie Chouraqui, cinéaste, conseiller municipal depuis 2008.
- Christian Clavier, comédien, ancien élève du lycée Pasteur.
- Renaud Donnedieu de Vabres, homme politique, ancien élève du lycée Pasteur.
- Franck Dubosc, humoriste, comédien
- Sophie Dudemaine, chef cuisinière
- Lara Fabian, chanteuse
- Marc-Olivier Fogiel, né à Neuilly-sur-Seine, présentateur de télévision
- Lorraine Fouchet, écrivain, scénariste, médecin
- Laurence Granger, peintre française née à Neuilly-sur-Seine.
- Stéphane Guillon, acteur, humoriste et chroniqueur de radio et de télévision
- François Hollande, homme politique, 24e président de la République, ancien élève du lycée Pasteur.
- Guy-Manuel de Homem-Christo, musicien, membre du duo Daft Punk
- Brice Hortefeux, ami et collaborateur de Nicolas Sarkozy, né à Neuilly, ancien directeur général des services de la mairie.
- Francis Huré, diplomate et écrivain (né en 1916, candidat aux élections municipales de 2020).
- Mauro Icardi, footballeur évoluant au Paris Saint-Germain
- Gérard Jugnot, acteur, réalisateur et scénariste, ancien élève du lycée Pasteur.
- Claire Keim, actrice et chanteuse
- Isabelle Kocher, directrice générale d'Engie
- Koxie, chanteuse de rap
- Frédéric Lefebvre, homme politique né à Neuilly-sur-Seine en 1963
- Olivier Lejeune, humoriste, metteur en scène, comédien, ancien élève du lycée Pasteur.
- Bruno Le Maire, homme politique, né à Neuilly-sur-Seine
- Marine Le Pen, femme politique née à Neuilly-sur-Seine.
- Bernard-Henri Lévy, écrivain, ancien élève du lycée Pasteur.
- Thierry Lhermitte, acteur, ancien élève du lycée Pasteur.
- Emily Loizeau, chanteuse.
- David Martinon, porte-parole de la présidence de la République, éphémère candidat à la candidature à la mairie de Neuilly en 2008.
- Sylvie Matton, née Sylvie Meyer, actrice, femme de lettres, épouse de Charles Matton, habitant avenue du Roule pendant son enfance et son adolescence.
- Cécile Michel, assyriologue
- Gérard Miller, né à Neuilly-sur-Seine, psychanalyste.
- Ilona Mitrecey, chanteuse
- Pierre Mondy, comédien et metteur en scène.
- Paul Montag, pianiste
- Patrick Mouratoglou, entraîneur de tennis
- Philippe Nemo, philosophe, ancien élève du lycée Pasteur
- Allan Nyom, footballeur camerounais.
- Lindsay Owen-Jones, ancien PDG de l'Oréal
- Frédéric Péchenard, haut fonctionnaire, né à Neuilly-sur-Seine.
- Valérie Pécresse, femme politique, née à Neuilly-sur-Seine
- Vincent Perrot, animateur télé/radio
- Piem (Pierre de Barrigue de Montvallon), dessinateur
- Patrick Poivre d'Arvor, présentateur télé
- Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France.
- Patrick Puydebat, comédien et animateur télé
- Jean Reno, comédien
- Patrick Sabatier, animateur télé
- Clémence Saint-Preux, né à Neuilly-sur-Seine, chanteuse
- Michel Sardou, chanteur
- Jean Sarkozy, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique.
- Nicolas Sarkozy, homme politique (23e président de la République, maire de 1983 à 2002)
- Richard Scheer, athlète de haut niveau
- Hélène Ségara, chanteuse
- Nicolas Souchu, né à Neuilly-sur-Seine le 25 juillet 1958.
- Dominique Strauss-Kahn, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique
- Sylvia Tabet, écrivaine, artiste peintre
- Uderzo, auteur de bande dessinée.
- Sylvie Vartan, à l'époque où elle était mariée à Johnny Hallyday, place Winston-Churchill.
- Johanna Vaude (1975), réalisatrice
- Philippe Verdier, journaliste
- Rolando Villazón, chanteur lyrique
- Ophélie Winter, chanteuse
Patrimoine culturel
- Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly (The Paris Boys Choir) est l'un des chœurs de garçons les plus réputés[141]. Il existe depuis 1956 au sein de l’Institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine, et est aujourd'hui dirigé par François Polgár.
- Dans les années 1960 et 1970, il existait également la Manécanterie des petits chanteurs de la Vierge noire, créée et dirigée par Léon Petit, décédé à l'âge de 101 ans le [142].
Héraldique
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De gueules au pont d'or, maçonné de sable, au vaisseau d'argent brochant sur le pont et flottant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs parmentières tigées et feuillées d'or. La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante. |
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Neuilly dans les arts
- Cinéma
- 2009 : Neuilly sa mère !, film de Gabriel Julien-Laferrière
- 2018 : Neuilly sa mère, sa mère !, film de Gabriel Julien-Laferrière
- Littérature
- Laurent Chalumeau, Neuilly brûle-t-il ?, Grasset, 1999 (ISBN 978-2-246-52191-4) 2e éd., coll. « Le Livre de poche » no 14682, 1999 (ISBN 978-2-253-14682-7)
- Si Neuilly se trouvait envahi par des bandes de loubards revenant d'un pillage des Champs-Élysées... Que pourra faire Antoine-Blaise Le Roch de Montpeyrac (dit Rock) pour repousser les envahisseurs hors de « Neuilly-sur-Saigne » ?
- Henri Blaquière, Mais qui donc a tué la concierge ? Énigme à Neuilly, 2015 (ASIN B00XQIE112)
- Musique
- 1991 : Auteuil, Neuilly, Passy, chanson des Inconnus issu de l'album Bouleversifiant !.
Pour approfondir
Bibliographie
- Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, .
- Pierre Coulomb (préf. prince Louis de Broglie), Neuilly des origines à nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, .
- Pierre Coulomb, Neuilly, Société d'éditions de Neuilly, .
- Georges d'Heylli, Journal d'un habitant de Neuilly pendant la Commune : Le château, les habitants, les ruines, Collection XIX, .
- Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, , 290 p. (ISBN 2-84373-031-7, OCLC 470279032).
- Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, , 301 p. (ISBN 978-2-35417-008-0, OCLC 176929206).
- Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal Galodé éditeurs, juin 2008.
- L'hebdomadaire Le Monde 2 () a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », à la suite de l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
- L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au ) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
- Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, Paris, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 216 p. (ISBN 2-84435-133-6) (premier édition : Arrault, Tours, 1923)
- M. L'abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, Paris, Prault Père, Quai de Gêvres, , 433 p. (lire en ligne), sur Google Books
- Fabien Texier, Neuilly-sur-Seine il y a 100 ans en cartes postales anciennes, éditions Patrimoine Médias, 2013, (ISBN 978-2-36459-029-8).
- Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 1, éd. Bibliothèque européenne, 1975.
- Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 2, éd. Bibliothèque européenne, 1990.
- Pierre Flageollet, Vie et histoire de Neuillysur-Seine, éd. Hervas, 1997.
- Jill et André Chambrin, Neuilly-sur-Seine. Mémoire en image, éditions Alan Sutton, (ISBN 2-910444-42-2).
- J.-J. Chaplin et S. Chaye, Neuilly-sur-Seine, Paris, 1955.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Neuilly-sur-Seine (92051) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Neuilly-sur-Seine », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 17
- (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 7-8
- M. l'Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique De Paris, 1754, p. 84-85
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Prononciation en français de France standardisée retranscrite selon la norme API.
- Camille Martin, « L’évolution économique d’une commune rurale au XIX et au XXe siècle : Sainte-Feyre (Creuse), par Marie-Antoinette Carron. (Collection « Mémoires et documents », no 8). Une brochure de 74 pages, avec plusieurs vignettes et cartes — Ministère de l'Agriculture : Service d'études et de documentation; et Institut des études rhodaniennes de l'Université de Lyon, Paris et Lyon, 1954 », L'Actualité économique, vol. 31, no 1, , p. 167 (ISSN 0001-771X et 1710-3991, DOI 10.7202/1002586ar, lire en ligne, consulté le ),
- « Les 80 communes où se concentrent les plus hauts revenus », sur Capital.fr, (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Projet de dénivellation et de couverture de la RN 13 à Neuilly-sur-Seine », (consulté le ).
- « Aménagement de l'axe Peretti-Roule », sur le site de la mairie (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Neuilly-sur-Seine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Plan des quartiers sur le site de la ville » consulté le .
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
- Ville de Neuilly-sur-Seine. La lettre du maire, septembre 2008
- Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
- « La caravane des mal-logés reçue par le maire de Neuilly-sur-Seine », Le Monde, .
- David Livois, « Logement social : la justice reconnaît des objectifs trop gros pour Neuilly-sur-Seine », sur Le Parisien, .
- David Livois, « Neuilly-sur-Seine : c’est parti pour 4 ans de chantier avenue Charles-de-Gaulle », sur Le Parisien, .
- « La reconquête de l'avenue Charles de Gaulle », sur site de la ville de Neuilly-sur-Seine.
- « Les travaux Eole dans ma gare de Porte Maillot », sur https://www.rer-eole.fr/ (consulté le ).
- « Tracé du prolongement du tram jusqu'à Porte Dauphine », sur https://tramway.paris.fr/ (consulté le ).
- Chronologie neuilléenne sur le site de la municipalité
- Noms des rues de Neuilly-sur-Seine
- État des communes à la fin du XIXe siècle, Neuilly-sur-Seine
- Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. 4, Paris, 1863-1870, 125-133 p. (lire en ligne).
- Vue du deceintrement du pont de Neully, fait en presence du roy, le , par Eustache de Saint-Far sur la base Joconde
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