Territoires en mouvement

Territoires en mouvement (TEM) est un parti politique français de centre droit lancé en 2011 par Jean-Christophe Fromantin. Né d’une volonté commune de travailler et de mobiliser autour des enjeux territoriaux et des orientations politiques nécessaires pour accompagner ces transformations, TEM, est à l’origine de nombreuses contributions sur l’organisation territoriale et la modernisation politique.

Pour les articles homonymes, voir TEM.

Territoires en mouvement

Logotype officiel.
Présentation
Leader Jean-Christophe Fromantin
Fondation
Siège 5 rue Angélique-Vérien
92200 Neuilly-sur-Seine, France
Positionnement Centre droit[1] à droite[2]
Idéologie Libéralisme
Couleurs Bleu
Site web territoiresenmouvement.com

Création

Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine, étiqueté DVD lors des élections, lance son mouvement le [3],[4]. Ce parti, est issu d'une association de soutien local appelé Mouvement MV2[5].

Territoires en mouvement fait partie des mouvements fondateurs de l'UDI en . Toutefois, en , TEM et Jean-Christophe Fromantin quittent cette fédération car déçus par le système politique et très réservés sur les vieilles logiques de partis. Cette déception a conduit à une volonté de renouveler la classe politique par la société civile au sein des territoires.

Politique

La philosophie

TEM a été créé au tour de deux idées socles : repartir des territoires pour revitaliser notre projet économique et social et renouveler les acteurs politiques pour irriguer l’action publique des talents dont elle a besoin.

La France en voie d'assèchement. Carte réalisée par les équipes de TEM.

Cette philosophie, a conduit TEM à proposer un certain nombre d’idées : restaurer le principe de subsidiarité et faire du citoyen un acteur responsable ; réformer l’architecture territoriale pour rendre plus efficaces nos politiques publiques et proposer de nouvelles institutions adaptées aux enjeux du monde moderne ; simplifier la gouvernance publique et retrouver une dynamique de développement en substituant à la pression fiscale une mobilisation de l’épargne vers les investissements d’avenir, etc.

Sur les mêmes principes, Jean-Christophe Fromantin a rédigé en binôme avec Jean-Dominique Sénard (alors qu’il était président de Michelin), un rapport pour l’Institut de l’Entreprise intitulé « Réformer le réformateur ». Ce rapport proposait 14 mesures pour oxygéner la vie politique.

TEM a réalisé de nombreux travaux cartographiques pour expliquer et illustrer le risque d’asséchement des territoires par l’abandon des politiques d’aménagement du territoire.

En 2018, TEM a publié un document ayant vocation à être une plateforme de gouvernement « Pour une nouvelle géographie politique » avec une série de propositions innovantes.

Le Comité d'Orientation de TEM
Carte réalisée par les équipes de TEM

Recomposé en 2020, il compte parmi ses membres : Philippe Vigier, Député d’Eure et Loir, Pascal Tebibel, vice-président de la Métropole d’Orléans, Quentin Brière, Maire de Saint-Dizier, Xavier Breton, Député de l’Aine, Gilles  Dufeigneux, Conseiller départemental du Morbihan, Yves d’Amécourt, Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, Claire Chagnaud-Forain, Conseillère départementale des Yvelines ou Damien Jacquemont, Conseiller municipal d’Ecully.

L'opération "577 pour la France"

L’opération « 577 pour la France [6]» est une initiative lancée au mois de par TEM et Jean-Christophe Fromantin. L’objectif de cette initiative était simple : « Repartir d'en bas, des territoires et des talents individuels, en faisant de chaque Français un acteur politique » au sens étymologique du terme.

Logo du mouvement 577 – LES INDÉPENDANTS de la droite et du centre

L’éthique, était l’un des principes mis en avant par cette initiative.

Au-delà de l’éthique, le programme de ces candidats présentait un plan en huit points pour remettre les territoires au cœur de l’action publique tout en simplifiant le très ancien « millefeuille territorial ». « De 36 000 communes, 3 000 intercommunalités, 100 départements et 13 régions aujourd'hui, on passerait à 8 régions-métropoles et 350 intercommunalités (…). De près de 900 parlementaires, on passerait à 450. Une diminution drastique des services déconcentrés de l’État était également préconisée au profit d’une véritable contractualisation entre les collectivités et l’État »

"Mon parti, c'est ma ville!"

« Mon parti, c’est ma ville [7]! » est un label, lancé par TEM au mois de , en prévision des élections municipales de 2020, invitant tous ceux dont « leur commune est leur priorité à exprimer leur liberté et leur détermination à agir. »

La charte proposée par ce label se décomposait en cinq points :

  • Promouvoir des valeurs démocratiques, de transparence et d’indépendance
  • Proposer un projet adapté aux enjeux de la commune et œuvrant pour un développement juste et prospère
  • Faire de la qualité de l’environnement et de la promotion du patrimoine matériel et immatériel de la commune, des priorités pour consolider ses atouts
  • Constituer une équipe dont les compétences, la disponibilité et la liberté seront les principaux critères
  • Défendre une vision redistribuée et mieux équilibrée de la France et de ses territoires.

De très nombreux candidats se sont inspirés de ce slogan et de cette charte pour leurs campagnes.

Lors de son Assemblée générale du , Jean-Christophe Fromantin a annoncé vouloir présenter une double plateforme de propositions dans le cadre des élections régionales et présidentielles de 2020 et 2022.

Notes et références
  1. « Un nouveau parti politique à droite », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  2. Laurent de Boissieu, « 577 - Les Indépendants de la droite et du centre (577) », sur france-politique.fr, .
  3. « Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine, lance son mouvement politique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  4. « A Neuilly, Fromantin lance son parti politique », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  5. « À Neuilly, le maire Fromantin lance sa propre structure », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  6. Jérôme CORDELIER, « Jean-Christophe Fromantin lance "les 577" dans le grand bain », Le Point,‎ (lire en ligne)
  7. « Municipales, la valse des étiquettes partisanes », La Croix,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes
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