Émile Oscar Guillaume

Émile Oscar Guillaume (Paris 17e, - Paris 15e, [1]), est un sculpteur français. Il a défendu des idées pacifiques à travers plusieurs de ses sculptures.

Pour les articles homonymes, voir Émile Guillaume et Guillaume.

Il ne doit pas être confondu avec Émile Guillaume (1900-1975), peintre régionaliste à la signature reconnaissable, connu pour ses toiles en Bretagne et Pays de la Loire, ni avec le sculpteur Eugène Guillaume (1822-1905).

Biographie

Émile Guillaume est né à Paris[2]. Lorsqu'il réalise le monument aux morts d'Haspres en 1923, il est « sculpteur statuaire à Neuilly-sur-Seine »[3]. Il meurt à Neuilly-sur-Seine en 1942[4].

Distinction

Émile Oscar Guillaume est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du puis promu officier du même ordre par décret du [5].

Œuvres

La Délivrance, copie de l'original de 1920, Finchley, Angleterre
  • Une statue en bronze d'Aristide Briand, Les Méditations, installée en 1934, se trouve à Hardencourt-Cocherel, non loin d'Houlbec-Cocherel où il est inhumé. Un autre exemplaire de la même statue se trouve sur le port d'Ouistreham, où Briand aimait passer ses vacances.
  • Gisant de la vicomtesse de La Rochefoucauld, duchesse de Doudeauville, née Marie de Colbert, en la Chapelle du Château de La Gaudinière (1918)
  • Un monument en l'honneur d'Aristide Briand, orné de statues dues également à Émile Guillaume, se trouve à Pacy-sur-Eure[6], inauguré le [7].
  • Un monument en l'honneur de l'industriel François Mercier, élevé à Tronget (Allier), sa commune natale, en 1922.
  • La Délivrance (1920), bronze doré, monument aux morts à Nantes qui suscita des polémiques à son époque[8]. Elle sera déboulonnée plusieurs fois puis réinstallée définitivement en 1987[9]. Onze copies devaient être faites pour orner plusieurs villes de France et de Belgique[10].
  • Le Pluviôse (1913), monument commémoratif de la catastrophe du sous-marin Pluviôse (Q51), érigé à Calais.
  • Plusieurs statues pour des monuments aux morts : Ballancourt-sur-Essonne (1921) (des copies de cette œuvre se trouvent sur les monuments de Bray-sur-Seine, Toucy, Varetz ; l'exemplaire de Bray a sans doute été utilisé par le sculpteur pour participer au salon de la Société des artistes français en 1922, sous le no 3362 du catalogue[12]), Haspres (1923)[3], Blida (1924, détruit après l'indépendance de l'Algérie)[2].

Notes et références

  1. Acte de naissance à Paris 17e avec mention du décès, vue 4/18.
  2. « Les monuments aux morts sculptés en France : ex-département d'Algérie - Bilda », sur www.monumentsauxmorts.fr, Alain Choubard (consulté le ).
  3. « Haspres (59198) - Valenciennes », sur monumentsmorts.univ-lille3.fr, base de données de monuments aux morts, Institut de recherches historiques du Septentrion, université de Lille 3, archives départementales du Nord (consulté le ).
  4. (de) « Vente Auktionshaus Kaupp », sur auction.fr (consulté le ).
  5. « Dossier de Légion d'honneur », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Aristide Briand », sur http://www.ville-pacy-sur-eure.fr, mairie de Pacy-sur-Eure (consulté le ).
  7. Carte postale ancienne sur le site Communes.com.
  8. Dossier sur le site Pédagogia Académie de Nantes.
  9. Notice sur le site Jardins de Nantes.
  10. Notice sur le site Peace monument in France.
  11. (en) « Finchley La Delivrance and other statues », sur le site du district de Barnet (Londres) (consulté le ).
  12. « Les monuments aux morts sculptés en France : Essonne - Ballancourt-sur-Essonne », sur www.monumentsauxmorts.fr, Alain Choubard (consulté le ).

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