Ouistreham

Ouistreham (prononcé /wis.tʁe.am/) est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 9 250 habitants[Note 1]. Depuis fin 2014, la municipalité communique désormais avec le nom d'Ouistreham Riva-Bella.

Cet article concerne la ville. Pour le film, voir Ouistreham (film).

Ouistreham
Ouistreham Riva-Bella

La capitainerie du port de Caen-Ouistreham.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Caen la Mer
Maire
Mandat
Romain Bail
2020-2026
Code postal 14150
Code commune 14488
Démographie
Population
municipale
9 250 hab. (2018 )
Densité 930 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 45″ nord, 0° 15′ 30″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 9,95 km2
Unité urbaine Ouistreham
(ville isolée)
Aire d'attraction Caen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ouistreham
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Ouistreham
Ouistreham Riva-Bella
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Ouistreham
Ouistreham Riva-Bella
Géolocalisation sur la carte : France
Ouistreham
Ouistreham Riva-Bella
Géolocalisation sur la carte : France
Ouistreham
Ouistreham Riva-Bella
Liens
Site web http://ouistreham-rivabella.fr/

    La plage de débarquement de Sword Beach englobait la commune d'Ouistreham.

    Cette station balnéaire est au débouché du port de Caen-Ouistreham sur le canal de Caen à la mer.

    Géographie

    Situation

    La commune est au nord de la plaine de Caen, en rive gauche de l'embouchure de l'Orne, à l'extrémité est de la Côte de Nacre, partie centrale du littoral calvadosien de la Manche. Par la route, l'agglomération est à 9,5 km à l'est de Douvres-la-Délivrande, à 14 km au nord-est de Caen et à 19 km à l'ouest de Cabourg[1]. Pour cette dernière, la distance orthodromique n'est que de 10 km[2].

    Ouistreham est principalement bordée à l'ouest par Colleville-Montgomery, au sud par Saint-Aubin-d'Arquenay et Bénouville, à l'est par Merville-Franceville-Plage et Sallenelles.

    Entrée de la ville.

    Climat

    Statistiques 1981-2010 et records Station SALLENELLES (14) Alt: 7m 49° 15′ 48″ N, 0° 14′ 00″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,3 4,1 5,1 8,5 11 12,9 13,1 10,9 8,6 5,3 3,1 7,3
    Température moyenne (°C) 5,5 5,7 7,9 9,4 12,7 15,4 17,5 17,7 15,6 12,6 8,6 5,9 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,2 11,8 13,8 16,9 19,9 22,1 22,4 20,3 16,6 12 8,8 15,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,5
    07.2009
    −11,2
    11.2012
    −4,8
    01.2005
    −3,1
    13.2021
    −1
    01.2021
    4,7
    07.2015
    5,8
    31.2015
    7,2
    20.2014
    1,8
    30.2018
    −0,5
    21.2010
    −5,2
    30.2016
    −7,8
    29.2005
    −11,2
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16
    29.2013
    19,5
    27.2019
    25,4
    31.2021
    28,5
    21.2018
    29,5
    27.2005
    36,9
    29.2019
    41
    25.2019
    35,9
    01.2013
    35
    13.2016
    30,1
    01.2011
    22,7
    01.2015
    16,4
    19.2015
    41
    2019
    Précipitations (mm) 64,3 50,4 53,3 50,1 59,3 55,3 51,9 47,2 60,2 75,8 73,4 74,6 715,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 13,1 10,4 10,9 10,1 10,2 8,4 8,4 8,1 10 12,5 13,3 13,9 129,3
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,8 3,8 3,6 3,9 4,6 4 3 3,1 4,1 5,5 5,3 5,4 51
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,5 1 1,2 1 1,6 1,5 1,4 1,2 1,7 2 1,7 1,7 17,5
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 14665001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Le Maresquier

    L'ancienne maison de villégiature d'Aristide Briand.

    Au lieu-dit le Maresquier, on peut trouver une petite maison en pierre, rénovée, sur la berge ouest du canal de Caen à la mer, c'est l'ancienne résidence de vacances d'Aristide Briand.

    Le bois du Caprice

    Le chemin des Pèlerins dans le bois du Caprice.

    Situé au sud-ouest de la ville, ce petit bois de plus de 70 hectares est classé en « espace naturel sensible » par le conseil général du Calvados. Réparti sur trois communes (Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay et Ouistreham), il abrite notamment des salamandres et des espèces végétales telle que la rare Torilis des moissons (Torilis arvensis), l'Orchis maculé et l’Ophrys abeille[5]. Le bois est traversé par le chemin des Pèlerins, voie qui était empruntée par les Romains pour rejoindre leur camp à Bernières-sur-Mer[réf. nécessaire].

    La pointe du Siège

    À l'est de la ville, la pointe du Siège est un éperon sableux qui dévie le cours de l’Orne à son embouchure dans la baie de Sallenelles. Une tour permet l'observation des oiseaux sédentaires et migrateurs qui nichent dans la baie. Cette diversité de milieux et d’espèces a conduit à une protection de l’espace. La partie est de la pointe du siège est sous protection du conservatoire du littoral.

    Voies routières

    On accède par la route à Ouistreham en venant de Caen par la route départementale no 514 puis la D 515 en voie rapide.

    Transports urbains

    Depuis son incorporation à la communauté urbaine Caen la mer, la commune est desservie par le bus du réseau Twisto :

    Liaisons maritimes

    Ouistreham est reliée à la capitale bas-normande par le canal de Caen à la mer. Le port de Caen-Ouistreham est le port de commerce de Caen. La commune est desservie, depuis 1986, par des ferries trans-Manche vers Portsmouth (Royaume-Uni). Ces ferries sont actuellement exploités par la compagnie Brittany Ferries. Ils prennent environ 1 000 000 passagers par an, et effectuent trois allers-retours quotidiens.

    Le port de commerce, comme le port de plaisance (650 anneaux), sont gérés par la Chambre de commerce et d'industrie de Caen. On trouve aussi un petit port de pêche devant les écluses du canal.

    Liaisons cyclables

    La voie verte de Caen à Ouistreham permet de relier Caen à vélo. La commune est aussi le point de départ de la véloroute 43 jusqu'à La Rochelle.

    Urbanisme

    Typologie

    Ouistreham est une commune urbaine[Note 2],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ouistreham, une unité urbaine monocommunale[9] de 9 081 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,5 %), zones humides côtières (19,9 %), terres arables (16,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,3 %), prairies (7,4 %), forêts (4,9 %), eaux continentales[Note 4] (3,8 %), eaux maritimes (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Ouistreham est mentionnée dès 1086 sous la forme Oistreham[19] et sous les formes Oystreham, Hoistreham également en 1086[20] ; Oistreham en 1259[21] ; Oistrehannum en 1260[22] ; Ouistrehannum en 1281[22] ; Oestream et Hoistrehan vers 1300[23] ; Ostreham et Ostrehan au XIVe siècle ; Hoystrehan en 1371 ; Estrehan en 1620[24] ; Oyestreham au XVIIIe siècle (carte de Cassini)[25].

    Elle tirerait son nom d'origine germanique d'un établissement de colons saxons[26], implantés dans la région en tant que mercenaires (autour des IVe et Ve siècles). Cependant, il n'existe aucune attestation de ce toponyme antérieurement au XIe siècle. En outre, on rencontre dans la toponymie normande de nombreux éléments anglo-saxons, langue proche du vieux saxon, qui sont à mettre en relation avec l'installation de colons venus d'Angleterre avec les Scandinaves autour du Xe siècle.

    Le second élément -ham représente le vieil anglais hām « maison », « foyer », « groupe d'habitations », dont procède pour l'essentiel le vieux normand ham « village » (cf. Le Ham)[26], d'où les diminutifs hamel « hameau, foyer » et hamelet « petit hameau ».

    Le premier élément Ouistre- est plus difficile à déterminer. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing qui se basent sur la forme du XIe siècle Oistreham, régulièrement attestée par la suite, il s'agit d'un terme vieux saxon qu'ils donnent sous la forme ooster « est »[27], mais T. F. Hoad[28] cite ōstar « est » (cf. vieux haut-allemand ōstar[29], ex. : Österreich, nom allemand de l'Autriche et le suédois öster « est »), l'évolution phonétique est analogue à celle du latin ostrea qui a donné le vieux français oistre (> huitre), attesté au XIIIe siècle et en usage jusqu'au XVIIe siècle.

    Par contre, René Lepelley envisage, à la suite d'Auguste Longnon et de Louis Guinet, une étymologie par le vieil anglais westre « ouest »[30], en se basant sur la régularité des formes Estreham ou Etreham attestées pour ce lieu jusqu'au XVIIIe siècle. À cela s'ajoute un argument topographique : ouest ne peut signifier qu'« à l'ouest de l'embouchure de l'Orne ». Longnon et Guinet ont proposé le vieux saxon westar de même sens[31],[32], ce qui en ferait un toponyme plus ancien. Le vieil anglais westre « ouest » n'est pas mentionné par T. F. Hoad[33], mais le vieil anglais west semblable au vieux saxon west et Duden[33] cite le moyen haut-allemand wester issu du vieux haut-allemand westar. Auguste Longnon a rapproché Ouistreham du nom de lieu anglais Westerham (Kent, Westarham 871 - 889, Oistreham 1086). Il convient sans doute de comparer l'élément Oistre- des formes anciennes, avec Oister- trouvé dans (Maisnillus) Oisterlandi attesté en 1059, aujourd'hui le Mesnil-Sterling au Tréport (Seine-Maritime) « Le village de l'ouest ». Ouistreham est située à l'ouest de l'embouchure de l'Orne, lieu marquant.

    Remarques : en théorie, [w] est passé à [v] au XIIe siècle en normand septentrional (au nord de la ligne Joret où se situe Ouistreham), la forme moderne attendue à partir du vieil anglais *Westreham devrait donc être *Vêtreham. Cependant on constate en toponymie des cas où [w] s'est amuï devant -e ou -i, d'où une possible forme hypothétique *Westarham ou *Westreham devenue Estreham, puis Étreham. Elle serait comparable aux formes anciennes véritablement attestées Wellebuoth 1070 - 1081 > Elbeuf ; Wellebot(um) 1218 > Elbeuf-sur-Andelle ou encore Wicard(i) vill(a) 1025 > Incarville, etc., où le [w] s'est amuï. Ce particularisme phonétique n'est observé par François de Beaurepaire, que dans la toponymie de la Haute-Normandie[34]. En fin de compte, ni Louis Guinet, ni René Lepelley à sa suite, n'expliquent pourquoi dès la forme primitive on trouve Oistreham au lieu du *Westerham attendu. La difficulté phonétique reste double : chute d'un W- initial précoce et insolite dans la région et passage du groupe /estre/ à /oistre/ inexpliqué, car il faut encore supposer une forme *Eistreham antérieure, qui n'a d'ailleurs guère de raison d'être et une francisation précoce *Eistre- > Oistre-, théoriquement impossible à l'époque. L'analogie avec le français moderne ouest est fortuite et va d'ailleurs à l'encontre de cette explication puisque ce mot n'est pas attesté avant le milieu du XIIe siècle, de plus, sa forme est west, avant de devenir ouest à partir de la fin du XIVe siècle. Il s'agit d'un emprunt au moyen anglais.

    Depuis fin 2014, la municipalité a choisi d'utiliser le nom de Ouistreham Riva-Bella, d'après le quartier balnéaire de la commune[35].

    Napoléon a surnommé « Bédouins » les habitants d'Ouistreham[36]. Ils sont plus habituellement appelés Ouistrehamais[37].

    Histoire

    Le camp romain du Catillon.

    Un « camp romain » (du Catillon ou du Castillon) était situé sur la rive gauche de l'Orne près de Bénouville. Il a été nivelé, il n'en reste qu'une petite partie du rempart nord-ouest[38]. En réalité, l'archéologie moderne exclut l'hypothèse qu'il s'agisse d'un camp romain, en tout cas pas du Haut Empire, les archéologues n'ayant jamais mis au jour de camp romain datant de cette période dans le Nord de la Gaule, hormis Arlaines à Ressons-le-Long (Aisne)[39], et vraisemblablement pas non plus du Bas Empire. L'expression Camp romain s'applique de manière générale à des ouvrages datant de l'Âge de fer ou du Moyen Âge.

    La gare CFC de Riva-Bella.
    Arrivée du train CFC à Ouistreham.

    L'église Saint-Samson et la grange aux dîmes forment, dès le début du hameau d'Ouistreham, le cœur de cette cité. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs.

    En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle d'Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin-Champeaux.

    En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, lui donna le nom de Belle Rive. Un peintre qui avait remarqué que les couchers de soleil sur les grèves d'Ouistreham ressemblaient à ceux qu'il avait eu l'occasion d'admirer en Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié.

    Au tout début du XXe siècle, la station balnéaire s’est développée autour de ces luxueuses villas et des infrastructures de loisirs : thalassothérapie et casino d'Ouistreham. Le , la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 cm) entre Ouistreham et Luc-sur-Mer. Cette ligne, prolongée en 1891–1892 jusqu'à Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupée par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le , ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham.

    Le , Ouistreham a accueilli la cérémonie internationale du 70e anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie (5 millions de téléspectateurs en France ; 1,2 milliard dans le monde). Étaient présents 1 800 vétérans, 19 chefs d’État et 8 000 invités d’honneur et Ouistrehamais en tribunes.

    Politique et administration

    La commune a intégré la communauté d'agglomération Caen la Mer le [40].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires [41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1946 Georges Le Corsu   Notaire
    1946 1953 Léopold Éloy    
    1953 1965 Charles Lefauconnier    
    1965 1965 Alexandre Jourdan    
    1965 1971 Émile Gallon    
    1971 1977 Jean-Albert Ternisien   Scientifique, conseiller scientifique en 1969 après du premier ministre Georges Pompidou
    1977 1983 René Laclavière   Conseiller maître à la Cour des comptes
    mars 1983[42] avril 2014 André Ledran PS Professeur, conseiller général du canton d'Ouistreham (1982-2015), député (1986-1988)
    avril 2014[43] En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Romain Bail[44] LR Professeur d'histoire-géographie chargé des sections internationales

    Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[44].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2018, la commune comptait 9 250 habitants[Note 5], en diminution de 0,85 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8547961 0501 1041 1621 1491 3591 1941 133
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2211 2591 2431 2491 1961 2221 2061 1941 354
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6881 5231 5742 0132 2202 5842 7903 5274 342
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    4 7805 2236 1406 3106 7098 6799 2099 3819 177
    2018 - - - - - - - -
    9 250--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 20,4 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 24,1 %) ;
    • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 32,1 %).
    Pyramide des âges à Ouistreham en 2007 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,7 
    8,5 
    75 à 89 ans
    13,2 
    15,0 
    60 à 74 ans
    17,2 
    20,0 
    45 à 59 ans
    19,1 
    20,4 
    30 à 44 ans
    18,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    15,3 
    18,8 
    0 à 14 ans
    15,2 
    Pyramide des âges du département du Calvados en 2007 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,1 
    5,9 
    75 à 89 ans
    9,4 
    12,3 
    60 à 74 ans
    13,7 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,4 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,2 
    20,3 
    15 à 29 ans
    19,0 
    19,7 
    0 à 14 ans
    17,3 

    Élémentaires et maternelles

    Ouistreham dispose de trois établissements publics d’enseignement primaire :

    • école primaire Briand ;
    • école primaire Charcot ;
    • école maternelle Coty ;

    auxquels il faut ajouter un établissement privé : l'école primaire et maternelle du Sacré-Cœur.

    Collège

    Ouistreham possède un collège public :

    • Collège Jean-Monnet

    Activité et manifestations

    Le sport

    Le stade Philippe-Kieffer accueille un terrain de football, une piste d'athlétisme, un gymnase conventionnel (20 × 40 m) ainsi que le dojo et le gymnase Gérard-Legoupil. Le stade Petit-Bonheur est constitué de six terrains permanents afin d'accueillir les adhérents du club de football chaque semaine. Le Cosec, comme ses frères jumeaux en France, est un gymnase construit dans les années 1970, pendant la forte période de développement des activités physiques et sportives.

    L'Association Jeunesse sportive d'Ouistreham fait évoluer deux équipes de football en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district[51]. Le club dispose également d'une section basket-ball qui présente deux équipes masculines et deux équipes féminines dont une en Pré-Nationale[52] et d'une section handball.

    Le circuit Ouistreham-Riva-Bella accueille des courses de karting.

    La vie associative

    On recense environ 120 associations présentes au cœur d'Ouistreham, aussi bien au niveau sportif (football, basket, tir à l'arc, voile, tao yin-qi gong, yoga, danse, etc.), culturel (théâtre, cinéma, musique, chorale), défense du patrimoine, éducatif qu'au niveau de l'action sociale.

    La vie culturelle

    La vie culturelle d'Ouistreham est animée par plusieurs entités :

    • l'école intercommunale de musique. L'action de l'école est soutenue par l'association Actimusique ;
    • des orchestres : un big band (OJBB) et un orchestre d'harmonie (L'Union musicale) ;
    • l'association de danse ;
    • l'Office municipal d'Action culturelle (OMAC) ;
    • deux associations de théâtre (L'AET et Les Agités) ;
    • une chorale membre d'À Cœur Joie.
    • La bibliothèque municipale

    Le centre socio-culturel (ouvert en janvier 2010) vise à accueillir et fédérer les activités culturelles dans la ville.

    Tous les deux ans le centre socioculturel organise les Ouistreham Jazz Escales. Ce festival de jazz est né en 2007 et se déroule la dernière semaine de janvier ou première semaine de février. Il s'efforce de faire découvrir diverses formes de musique improvisée et de faire participer les élèves de l'école de musique et les scolaires.

    Jumelages

    La ville est jumelée avec :

    Économie

    Selon l'INSEE, en 2014 :

    • Population active : 3329
    • Chômeurs : 539
    • Taux de chômage : 14,1 %
    • Revenu moyen par ménage : 21 212€ / an
    • Taux de propriétaires : 57,4 %
    • Prix moyen de l'immobilier (vente) : 2 000  / m²
    • Prix moyen de l'immobilier (location) : 10  / m² / mois

    La commune partage le port de commerce avec Caen. Elle possède aussi en propre un port de plaisance.

    Culture et patrimoine

    Église Saint-Samson

    L'église Saint-Samson du XIIe siècle.

    Au cœur d'Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint-Samson. Elle fut construite durant les années qui précèdent 1150, sous l’égide de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à saint Samson en 1180.

    La prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande ainsi que le patronage de l'abbaye aux Dames ont conféré la remarquable qualité de ce monument.

    La nef à six travées accompagnées de collatéraux est prolongée par un avant-chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. Bien que la construction d'origine date de 1150, l'ensemble a subi des restaurations radicales à la fin du XIXe siècle, ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.

    L'église veilla sur le bourg en remplissant au travers des siècles, outre sa vocation religieuse, plusieurs fonctions : fortifiée au XIVe siècle elle joua un rôle de défense, comme en témoignent les canons déposés sur son mur sud, et de protection car le clocher servit aussi de phare et les pilotes surveillaient la mer d'une lucarne aménagée au-dessus de l'abside.

    L'intérieur de l'église conserve encore des statues et un mobilier intéressants, ainsi que deux vitraux commémorant la libération de la ville lors de la Seconde Guerre mondiale. Au sud de l'église, s'élève le monument aux morts, remarquable par la présence du marin et du fantassin, le tout surmonté d'un coq.

    L'église est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840[53].

    Grange aux dîmes

    La grange aux dîmes.

    Attenant à l'église Saint-Samson, on trouve un ensemble de bâtiments anciens datant des Xe et XIe siècles entièrement rénovés à la fin du XXe siècle, la grange aux dîmes. Jusqu'à la Révolution, Ouistreham était une baronnie appartenant à l'abbesse de la Trinité de Caen, la population lui était redevable de la dîme (impôt représentant environ un dixième des récoltes et des troupeaux) qui était entreposée dans ces bâtiments. L'architecture de cette grange est similaire à celles construites en Angleterre durant la même période et montre ainsi l'importance de l'influence des échanges anglo-normands à l'époque.

    On peut trouver mention de la grange aux dîmes d'Ouistreham dès 1257 dans un censier commandé par l’abbesse de Caen : « Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye. »

    La grange est inscrite au titre des monuments historiques en 1971[54].

    Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception.

    Phare

    Le phare d'Ouistreham vu du terre-plein de l'écluse.

    Le phare d'Ouistreham est un phare de granit, cylindrique, de 38 mètres de haut et peint en rouge et blanc et doté de 171 marches. Ce phare terrestre a été érigé en 1905 en remplacement de l'ancien phare carré de 13 mètres de haut.

    Le phare d'Ouistreham est visible à 16 milles marins. Il indique aux marins la zone des dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction à ne pas prendre.

    Poste de direction de tir de Riva-Bella

    Le poste de direction de tir de Riva-Bella est un élément constitutif du Mur de l'Atlantique situé 21 avenue du Six-Juin. Il abrite aujourd'hui un musée, « le Grand Bunker », sur le thème du mur de l'Atlantique. Le poste est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 13 juin 1994[55].

    Labels

    La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[56] et une station nautique trois étoiles[57].

    La commune bénéficie également des labels Ville active et sportive (trois lauriers) et Ville Internet[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel et ludique

    Le musée du Mur de l'Atlantique.

    Musées

    Statues et monuments

    • Signal, monument commémoratif du débarquement allié. Il fait partie d'une série de monuments semblables, portant le même titre, situés dans les communes où le débarquement de 1944 eut lieu. Il est financé par l'argent tiré de la vente d'épaves du Débarquement. Il est inauguré le sur un blockhaus, situé à l'emplacement où a été édifié la gare maritime. Le monument est retiré lors de la construction ce celle-ci et placé sur le rond-point de l'avenue du grand large (RD 84), à l'intersection avec le quai Jean Charcot et la rue Émile Herbline.
    • La Flamme, située au 23 boulevard Aristide Briand, réalisée en aluminium par Yvonne Guégan, inaugurée le par François Mitterrand. Elle est élevée sur une coupole de tir. Les noms des 177 Français qui ont participé au débarquement le matin du sont gravés sur le métal. Autour, dix petites stèles portent le nom des commandos morts entre Colleville-Montgomery et Ouistreham.
    • La statue en bronze de Lord Lovat, située au 23 boulevard Aristide Briand, inaugurée en .
    • La statue en granit de Philippe Kieffer, située au 23 boulevard Aristide Briand, inaugurée par sa fille Dominique en .

    Galerie de peinture

    Située dans les jardins du casino, à côté de l'office de tourisme, appelée Galerie Delobel, la galerie de la plage abrite des expositions temporaires d'artistes locaux.

    Cinéma

    Le « cinéma Michel Cabieu » d'Ouistreham.
    Une cabine de plage isolée.

    L'association loi 1901 « Cinéma Michel Cabieu » gère l'unique salle de la commune depuis 1983. Cette salle d'environ 380 places est située dans un bâtiment à colombages, dans le style classique normand. Catherine Frot est marraine du cinéma ainsi que, depuis 2010, Jacques Perrin.

    Casino

    Le casino d'Ouistreham (Pierre Dureuil architecte), sur le thème de la mer, est un établissement du groupe Lucien Barrière. Il dispose de 145 machines à sous, deux tables de Blackjack, une table de roulette anglaise, une table de hold'em poker de contrepartie et deux tables de boule. L'établissement comporte également la brasserie « Le Doris », le restaurant « La Croisière » et la discothèque « Le Cercle ».

    Ouistreham en littérature
    Ouistreham au cinéma
    Ouistreham en musique
    • Tournage du clip de Marina Kaye On my own. Tourné en intégralité à Ouistreham Riva-Bella, au Dansoir et sur la plage.
    • À l’occasion du Riva-Bella Festival, la Ville a accueilli, en juin 2016, Amir, Tal, Cris Cab, Imany, Julian Perretta, Souf, Sasha, Boostee et Morgan Nagoya.

    Personnalités liées

    • Michel Cabieu (1730-1804), milicien. Il repoussa les Anglais qui tentaient de débarquer à Ouistreham en 1762. Il fut honoré par la convention en 1790 et fut surnommé le général Cabieu. Le cinéma et une avenue portent son nom.
    • Jean-Joseph Sulpis (1826-1911), graveur d'architecture, est mort à Ouistreham le 7 février 1911.
    • Le sculpteur Antoine Watrinelle (1828-1913) est mort dans une maison construite selon ses plans à l'embouchure de l'Orne.
    • Aristide Briand (1862-1932), homme politique, y possédait une résidence de vacances (qui existe encore, le long du canal de Caen à la mer) et un yacht (la Simounelle). Une avenue et un groupe scolaire portent son nom.
    • Jeanne Messager (1887-1971 à Ouistreham), musicienne.
    • Le stade d'Ouistreham est nommé d'après le capitaine de corvette Philippe Kieffer (1899-1962), commandeur de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, Croix de guerre 1939-1945 (quatre citations) et Military Cross (Royaume-Uni). Une stèle commémorative à son image fut apposée sur la plage en 1969.
    • Georges Simenon (1903-1989), écrivain, y résida et y localisa son roman Le Port des brumes.
    • L'esplanade menant à la plage et au casino porte le nom d'un des hommes du commando no 4 : le commandant Alexandre Lofi (1917-1992), Compagnon de la Libération, officier de la Légion d'honneur et commandeur dans l’ordre national du Mérite, Croix de Guerre avec 3 citations à l’ordre de l’armée et titulaire de la Military Cross (haute distinction britannique).
    • Augustin Hubert (né le 5 mars 1918 à Nantes), officier de marine français mort au champ d'honneur le 6 juin 1944 à Riva Bella (Ouistreham) lors du débarquement de Normandie.
    • Léon Gautier (né en 1922), membre des commandos Kieffer, débarque à Colleville-Montgomery et longe la plage pour libérer Ouistreham. Il y habite maintenant.
    • Édouard Zarifian (1941-2007), psychiatre, décédé dans la commune.

    Héraldique

    Les armes de la commune d'Ouistreham se blasonnent ainsi :
    Tiercé en pal : au premier de gueules aux trois demi-léopards d'or passant l'un sur l'autre et mouvant du flanc senestre, au deuxième de gueules aux deux demi-léopards d'or passant l'un sur l'autre et mouvant du flanc dextre, au troisième d'or au lion de sable chargé d'une crosse du champ ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'un drakkar adextré d'une coquille et senestré d'une étoile de six rais, le tout d'argent [59].

    Ce blason reprend celui de l'abbaye Sainte-Trinité de Caen dont Ouistreham était une baronnie jusqu'à la Révolution mais s'en différencie par son chef. On y trouve donc les armes d'Angleterre (trois léopards d'or sur fond rouge  dit de gueules) et de Normandie (deux léopards sur fond rouge), rappelant ainsi les échanges très présents entre les deux régions mais aussi et surtout les armes de Flandres (lion noir  de sable  sur fond or) en référence à Mathilde de Flandres  femme de Guillaume le Conquérant  qui est liée à l'abbaye caennaise (d'où la crosse sur le lion de Flandres). Enfin, le chef de ce blason, sur le thème et la couleur de la mer, évoque tout le pan côtier de la bourgade. On retrouve aussi ce côté maritime par le trident qui orne le cimier.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. Selon le site Lion 1906
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    5. « Calvados Littoral Espaces naturels - Le Bois du Caprice » (consulté le )
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 d'Ouistreham », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    15. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 513b
    20. Cartulaire de la Trinité, p. 19.
    21. Charte d’Ardennes, no 231.
    22. Cartulaire de la Trinité, p. 62.
    23. Charte de Sainte-Barbe.
    24. Carte de Leclère.
    25. Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 213 .
    26. Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du Ier à la fin du Ve siècle), éditions Klincksieck 1982.
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    28. English Etymology, Oxford University Press.
    29. Duden, Herkunftswörterbuch, Duden Verlag
    30. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen 1993.
    31. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations : résumé des conférences de toponomastique générale faites à l’École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, publié par Paul Marichal et Léon Mirot, préface de Jacques Chaurand, Éditions Honoré Champion, Paris, 1999
    32. Annales de Normandie. Guinet (L.). Des toponymes normands en Ham (-ain) et de l'étymologie du français hameau, 1963, no 2, p. 73-95.
    33. Ouvrage cité.
    34. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
    35. Reportage, France 3 national, 12/13, 8 octobre 2014.
    36. « Qui se cache derrière le Petit Bedouin? », sur actu.fr, Liberté - Le Bonhomme libre (consulté le )
    37. « Fiers d'être Ouistrehamais : retour des réponses », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    38. Camps néolithiques et camps romains. Hue Edmond, Bulletin de la Société préhistorique de France. 1908, tome 5, N. 1. pages 61 et 62 lire en ligne
    39. « Les camps du Haut Empire en Gaule intérieure » in L'armée romane en Gaule, sous la direction de Michel Reddé, éditions Errance, Paris, 1996, p. 177 - 182
    40. Communiqué de presse, 11 juin 2012
    41. Ouistreham Riva-Bella, éditions 1994
    42. « André Ledran n'entend pas faire un prochain mandat à moitié », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    43. « Municipales à Ouistreham. Romain Bail et ses huit adjoints élus vendredi », sur Ouest-france.fr (consulté le )
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    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    49. « Évolution et structure de la population à Ouistreham en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    50. « Résultats du recensement de la population du Calvados en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
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    53. « Eglise », notice no PA00111593, base Mérimée, ministère français de la Culture
    54. « Grange aux dîmes », notice no PA00111594, base Mérimée, ministère français de la Culture
    55. « Ancien poste de direction de tir de Riva-Bella », notice no PA00132894, base Mérimée, ministère français de la Culture
    56. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le )
    57. « France station nautique - Station nautique Ouistreham - Riva Bella » (consulté le )
    58. Eddy Florentin et Patrice Boussel, Le nouveau guide des plages du débarquement et des champs de bataille de Normandie, Presse de la cité 1994.
    59. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=13684

    Annexes

    Bibliographie

    • Fabrice Corbin, Ouistreham en guerre, Sword Beach juin 1944, Heimdal, 2001 (ISBN 978-2840480112)
    • Rémy Desquesnes, 6 juin 1944, Sword beach Ouistreham, Ouest France, 1989, (ISBN 978-2737304163)
    • M. Giard, Ouistreham, Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 1994, (ISBN 2854804775)
    • Yves Lecouturier, Ville de Ouistreham, Orep, 2004 (ISBN 2912925657)
    • Karine Le Petit, Carnets de bord Caen-Ouistreham, Un port de commerce, Crecet Basse Normandie, 2005 (ISBN 2950860192)
    • Claude Le Roy, Jean Lesage, Ouistreham - Riva-Bella à l'heure du débarquement, Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 1982
    • Eugène Liot, Ouistreham, Lion et Luc-sur-Mer, G. Monfort, Paris, 1980 (notice BnF no FRBNF34751080)
    • Jean Provot, Histoire de Ouistreham : des origines à 1939, Imprimerie Lafond, Caen, 1976 (Notice BNF n°FRBNF34691593)

    Articles connexes

    Liens externes

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