Gérard Depardieu

Gérard Depardieu, né le à Châteauroux, est un acteur, chanteur, réalisateur, producteur de cinéma, de télévision et de théâtre français. Il est aussi homme d'affaires, notamment dans le domaine de la viticulture.

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Révélé en 1974 avec Patrick Dewaere par le film Les Valseuses, il est depuis l'une des principales vedettes du cinéma français.

Il a tourné avec des cinéastes français prestigieux, parmi lesquels François Truffaut, Jean-Luc Godard, André Téchiné ou Alain Resnais, mais également étrangers tels que Bernardo Bertolucci, Marco Ferreri, Andrzej Wajda ; et a alterné films d'auteur et divertissements populaires, tout en apparaissant également dans des films hollywoodiens durant les années 1990 (Green Card de Peter Weir, 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott, L'Homme au masque de fer de Randall Wallace). Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice Pialat, Francis Veber, Alain Corneau et Bertrand Blier. Apparu dans plus de deux cents films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès. En 1981, son interprétation dans Le Dernier métro lui permet d'obtenir son premier César du meilleur acteur. Il obtient l'un de ses plus grands succès en 1990 avec Cyrano de Bergerac, qui lui vaut son deuxième César du meilleur acteur, le prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur.

Il a par ailleurs réalisé ou coréalisé trois films : Le Tartuffe en 1984, Un pont entre deux rives (avec Frédéric Auburtin) en 1999 et le segment Quartier Latin dans Paris je t'aime en 2006.

Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.

Biographie

Jeunesse

Gérard Depardieu est le troisième enfant de René Depardieu (plus connu dans son quartier sous le sobriquet de « Dédé » parce qu'il ne savait dit-on écrire que deux lettres)[1], tôlier-formeur en carrosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier volontaire, père qu'il admire malgré sa violence[2], et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer, originaire de Saint-Claude, où ses grands-parents possèdent une petite fabrique de pipes[3]. Son père et sa mère naissent tous deux en 1923 et décèdent tous deux en 1988.

Gérard Depardieu grandit dans la misère dans un deux-pièces 39, rue du Maréchal-Joffre[4] à Châteauroux, dans une famille de prolétaires au milieu de cinq frères et sœurs. Gérard aidera d'ailleurs sa mère pour les accouchements de ses frères et sœurs cadets[5],[6]. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Pratiquement analphabète et à moitié bègue, il n'apprend la lecture que plus tard[7]. Au cours d'une adolescence difficile, il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de paye des GIs[8],[9]. Sa famille le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou », allusion « fine » à l'habitude qu'il a contractée de péter sans cesse, en tout lieu[10].

Son certificat d’études primaires en poche, il entre à douze ans comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France[11] tout en participant à des combats de boxe clandestins[12],[13]. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964[14], après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes[11] alors qu'il n'a que seize ans. En 1968, son pire ennemi d'enfance Jacky Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main[12].

Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une « hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance[15],[16].

Débuts d'acteur

En 1963, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon)[11], Gérard Depardieu monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble des cours de comédie au Théâtre national populaire. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d'élocution et sa mémoire déficiente[17]. Il fait ses débuts devant la caméra en 1965 dans le court-métrage de Roger Leenhardt Le Beatnik et le Minet[18], mais sa voix y est doublée car il parle toujours mal[19]. Il suit au théâtre Édouard VII  en même temps que Claude Jade et Alain Doutey  les leçons de Jean-Laurent Cochet qui le prend sous son aile. À cette époque, il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien, qu'il épouse le à la mairie de Bourg-la-Reine[20]. Son épouse lui fait alors découvrir le monde de la bourgeoisie[8] ; elle lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy[21] chez qui il est baby-sitter pour gagner de l'argent[13].

En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange[22]. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, au côté de Michel Serrault.

Ascension et succès en France

Gérard Depardieu sur le tournage du film 1900 (1976).

C'est en 1974 que Gérard Depardieu est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris[23].

Dans les années 1970, depuis Les Valseuses, la profession considère Gérard Depardieu et Patrick Dewaere comme des alter-ego[24]. Plusieurs réalisateurs et producteurs, pensent systématiquement à l'un ou l'autre durant cette période, comme s'ils étaient interchangeables[25]. Bertrand Blier estime toutefois que Dewaere est « suiveur » par rapport à Depardieu[26]. Par exemple, le réalisateur Claude Sautet pense à Depardieu lors de l'écriture de Un mauvais fils mais confie le rôle à Dewaere, estimant « qu'il manque à Gérard, quelque chose d'angélique et d'enfantin »[27]. Inversement, Patrick Dewaere doit initialement jouer à la place de Depardieu dans Buffet froid de Bertrand Blier car à cette période, il a obtenu plus de succès en salle que son ami et les producteurs ont tenté de l'imposer, sans succès[26]. De 1974 à 1979, Dewaere reste prioritaire devant Depardieu dans le choix des producteurs de films français car selon le journaliste Marc Esposito, ils le trouvent « plus sympathique et plus beau que Depardieu, jugé trop bizarre, trop inquiétant. En 1980, la situation s'est brutalement inversée, à jamais »[28]. Avec humour, Depardieu déclare lors d'une interview : « Avec Dewaere, c'est bien et c'est pas cher. Avec Depardieu, c'est plus cher et c'est pas mieux »[29]. Dewaere est d'ailleurs obsédé par cette compétition avec Depardieu, qu'il surnomme « le gros »[28].

Gérard Depardieu au Festival de Cannes 1994.

En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite la période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci l'engage dans sa fresque historique 1900, où il partage la vedette avec Robert De Niro, et Marco Ferreri le dirige dans Rêve de singe et La Dernière Femme, film provoquant dans lequel son personnage s'émascule avec un couteau électrique. Depardieu impressionne pour son aisance à changer d'univers et aussi pour l'éventail de son registre. Il tourne en effet dans des films aussi différents que Le Camion (1977) de Marguerite Duras, Barocco (1977) d'André Téchiné, La Femme gauchère (1978) de Peter Handke et Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi.

Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre ou un personnage précis :

Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard : La Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.

En 1981, il est choisi par John Travolta pour être sa voix française dans Blow Out, réalisé par Brian De Palma.

On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :

Il s'essaie par ailleurs à la réalisation avec Le Tartuffe en 1984, adapté de la pièce de Molière ; il réédite l'expérience par trois fois, avec Un pont entre deux rives en 1999 (aux côtés de Frédéric Auburtin), un segment de Paris, je t'aime en 2006, et La Voix des Steppes en 2014 (aux côtés de Yermek Shinarbayev)[30].

En , il joue au Zénith de Paris dans la pièce de théâtre Lily Passion auprès de Barbara[31], avec qui il développe une relation de travail et d'amitié[32].

Succès international avorté

Gérard Depardieu au festival de Cannes 1989, arborant les moustaches et la coiffure de Cyrano de Bergerac, qu'il tourne au même moment.

Au début des années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Sa prestation lui vaut, en janvier 1991, le Golden Globe du meilleur acteur de comédie[33].

Sa carrière américaine est pratiquement stoppée net avec le scandale provoqué par la parution, en février 1991, d'une interview (conduite en français) dans le magazine américain Time : selon la version publiée, Gérard Depardieu raconte avoir participé à un viol à Châteauroux alors qu'il était âgé de neuf ans ; mais selon Allociné, la journaliste du Time utilise le mot anglais assisted, qui signifie « prendre part » ou « aider », au lieu du mot attended, qui veut dire « assister à », « observer »[34],[33],[35]. Alors que Time prétend qu'il a bien acquiescé à la question de savoir s'il avait participé à des viols, Gérard Depardieu dément et reconnaît seulement en avoir observé[35],[36].

La question de la journaliste de Time à l'origine de la réponse polémique renvoie à une interview à Film Comment (en) de 1978 passée inaperçue, dans laquelle Gérard Depardieu évoquait son enfance passée dans la rue et révélait avoir participé à plusieurs viols, ajoutant qu'« il n'y avait rien de mal à cela », que « les filles voulaient être violées » et qu'« il n'y a jamais eu véritablement de viol », expliquant : « Il s'agit seulement d'une fille qui se met elle-même dans la situation dans laquelle elle veut être. La violence n'est pas commise par ceux qui passent à l'acte, mais par les victimes, celles qui permettent que cela arrive »[36]. Time relève que « de nombreuses femmes américaines ont été choquées par l'attitude blasée de l'acteur envers les événements peu recommandables de son passé », tandis qu'« en France, où le sexe est traité avec plus de désinvolture et où les personnalités publiques sont davantage protégées par la presse, le brouhaha était considéré comme un autre exemple de la pudeur américaine »[35]. Selon Le Soir, « c'est autant le passé peu glorieux de Gérard Depardieu que son absence de repentir, tels qu'ils apparaissent dans l'article du Time, qui ont choqué le public américain »[36]. Le ministre de la Culture Jack Lang fustige un « coup bas contre l'un de nos grands acteurs » ; Jacques Attali, ancien conseiller du président François Mitterrand, évoque « une diffamation ignoble avec un coût financier élevé »[35].

Ce scandale ôte à Gérard Depardieu toutes chances d'obtenir, en 1991, l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il partait favori selon Allociné  après avoir déjà reçu le Prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes et le César du meilleur acteur , et qui échoit à Jeremy Irons pour son rôle dans Le Mystère von Bülow, réalisé par le Français Barbet Schröder[33]. Il n'assiste pas à la cérémonie, étant en plein tournage à l'Île Maurice[35]. De son côté, Time affirme qu'« en fait, Depardieu a toujours eu peu de chances de gagner l'Oscar », soulignant que personne n'a alors jamais remporté le prix du meilleur acteur pour un rôle non anglophone[35].

Gérard Depardieu obtient cependant encore deux rôles dans des films hollywoodiens au cours des années 1990 : le rôle titre de 1492 : Christophe Colomb (1992) et celui de Porthos dans L'Homme au masque de fer (1998).

Poursuite au premier plan dans le cinéma français

En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi. Il multiplie également les succès publics dans des films à vocation populaire, en incarnant par exemple un père dépassé dans Mon père, ce héros de Gérard Lauzier, un patron de cabaret pris dans un engrenage mafieux dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, le héros de bande dessinée Obélix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ou encore un antihéros naïf et ingénu dans Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à des téléfilms ambitieux réalisés par Josée Dayan tels Le Comte de Monte-Cristo, Balzac et Les Misérables dans lequel il incarne Jean Valjean. Il apparait également en second méchant dans le film 102 Dalmatiens chez Disney aux côtés de Glenn Close, qui joue Cruella.

Son rôle de commissaire ripoux désabusé et fatigué dans 36 quai des Orfèvres (2004) d'Olivier Marchal est salué par la critique. Star incontournable du cinéma français, il est parallèlement sollicité pour former un tandem avec ses complices et amies Isabelle Adjani (Bon voyage de Rappeneau) et Catherine Deneuve (Les Temps qui changent de Téchiné).

En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto[37],[38].

Depardieu reprend en 2005 un rôle immortalisé par Michel Simon dans Boudu sauvé des eaux dans un remake réalisé par Gérard Jugnot : Boudu.

Il reçoit en 2006 un accueil de la critique et du public très favorable pour son interprétation de chanteur de bal populaire auvergnat dans Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli où il manifeste une sobriété et une nuance de jeu inattendues.

Gérard Depardieu au festival de Cannes 2015.

En 2008, il redevient Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques puis apparaît dans Disco de Fabien Onteniente, Babylon A.D de Mathieu Kassovitz et L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il tient le premier rôle de Bellamy, mis en scène par Claude Chabrol, accepte une participation amicale dans Coco de et avec Gad Elmaleh et retrouve Xavier Giannoli dans À l'origine. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche, avec Benoît Poelvoorde, de L'Autre Dumas.

Nouveaux projets (2010-présent)

En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker et surprend à nouveau critique et public en interprétant un ouvrier à la retraite, devant reconstituer sa carrière dans le très décalé Mammuth, réalisé par le duo grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern. Il s'affiche ensuite, auprès de Catherine Deneuve et de Fabrice Luchini, dans Potiche de François Ozon où il incarne un député-maire communiste des années 1970, aussi impétueux que romantique. Il interprète par ailleurs un homme atteint de la maladie d'Alzheimer dans le thriller de Bruno Chiche Je n'ai rien oublié. En 2012, il endosse une quatrième fois le rôle d'Obélix dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté[39]. Le film est un succès, engendrant plus de 3 820 404 entrées[40] et obtient de bonnes critiques[41],[42],[43].

Dans le film Welcome to New York d'Abel Ferrara, il incarne à l'écran Dominique Strauss-Kahn, l'ancien directeur général du FMI[44], accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Gérard Depardieu déclare : « Parce que je ne l'aime pas, donc je vais le faire. […] Il n'est pas aimable, je pense qu'il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n'aime pas trop les Français, d'ailleurs, surtout comme lui. […] Il est arrogant, il est suffisant, il est…, il est jouable. »[45],[46].

Au mois d'avril 2017 la chaine italienne Rai 1 invite l'acteur à se produire sur l'émission Ballando con le stelle[47],[48],[49]. La comédienne Clotilde Courau et le comédien Christophe Lambert avaient été invités par le passé[50].

Croyances religieuses

En 1967, assistant à l’un de ses concerts, il est ému par la voix de la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum[51]. Il décide alors de se convertir à l'islam et fréquente assidûment la Grande Mosquée de Paris pendant deux ans[52].

Gérard Depardieu éprouve une grande admiration pour saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises[53]. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé de l'an 2000[54], moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le , il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris[55], le au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[56] puis le à la basilique Notre-Dame de Montréal.

En , il se convertit au christianisme orthodoxe et est baptisé chrétien orthodoxe lors d’une cérémonie en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, à Paris.

François Mitterrand

Soutien de la gauche durant de longues années[57], Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur.

Parti communiste français

En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti communiste français[58], puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des Verts, Jacques Boutault, aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche – alors radié du Parti socialiste –, au moment où celui-ci est attaqué. L'acteur se rend d'ailleurs à ses obsèques et lui rend publiquement hommage en [59],[60].

Noël Mamère

En 2002, il critique Noël Mamère, député-maire écologiste de Bègles, qui refuse d'assister à un match de rugby girondin en raison de la présence de l'homme d'affaires Rafik Khalifa, qu'il accuse d'avoir fait fortune grâce aux généraux algériens et d'être corrompu[61]. Ami de longue date de Khalifa, Depardieu taxe Mamère de « racisme » et de « fascisme », ajoutant qu'« il a peut-être chié dans son froc en velours » et qu'« il devrait être chassé de son parti car Les Verts sont plus intelligents que lui »[61],[62].

Nicolas Sarkozy

Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »[63], ajoutant que tous les autres sont « ridicules ». « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser », estime-t-il.

Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le 19 avril 2010, il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus »[64].

À l'élection présidentielle de 2012, il soutient à nouveau la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien[65] ! » Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy[66].

Cuba

Il se dit l'ami de Fidel Castro qu'il a rencontré en 1992[67]. Il a déclaré en 2010 : « Fidel Castro, c’est cinquante ans d’intelligence politique »[68]. En 1996, il a investi dans une compagnie d'exploitation pétrolière à Cuba, sur les conseils d'un ami commun, Gérard Bourgoin[69].

Tchétchénie

En , il se rend à la soirée d'anniversaire de Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, qui se serait livré à de nombreuses violations des droits de l'homme[70],[71], et auquel, pour l'occasion, il apporte publiquement son soutien[71]. Deux mois plus tard, il enregistre un duo musical avec Gulnara Karimova[72], fille aînée d'Islom Karimov, président de l'Ouzbékistan, lui aussi accusé par l'Occident de malmener les droits de l'homme dans son pays[73]. En février 2013, Ramzan Kadyrov offre à l'acteur un appartement de cinq pièces situé dans un gratte-ciel nouvellement construit à Grozny[74],[75].

Belgique

Fin 2012, il acquiert une propriété à Néchin en Belgique, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal[76]. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »[77],[78]. Quelques jours plus tard, Gérard Depardieu annonce dans une lettre ouverte au Premier ministre renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France[79]. Il s'ensuit une polémique à laquelle participent des acteurs célèbres (comme Gérard Lanvin), le plus souvent pour défendre Gérard Depardieu[80] contre les attaques qu'il subit[réf. à confirmer][81].

Russie
Gérard Depardieu et Vladimir Poutine, à Sotchi (Russie), 6 janvier 2013

Le 3 janvier 2013, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, lui accorde la citoyenneté russe par ukase, officiellement obtenue grâce à son rôle de Raspoutine dans un téléfilm de Josée Dayan, et après qu'il en a fait la demande par lettre, dans laquelle il déclare aimer Poutine et adorer « la Russie, ses hommes, son histoire, ses écrivains »[82],[83],[84]. Trois jours plus tard, le président de Mordovie, Vladimir Volkov, lui offre un appartement, ou un endroit pour se faire construire une maison au milieu d'une forêt et près d'une rivière, et lui propose même le poste de ministre de la Culture, alors vacant, au sein de cette république russe[85]. Début janvier 2013, l'acteur effectue un court séjour à Sotchi (ville désignée pour recevoir les Jeux olympiques d'hiver de 2014)[86], où il rencontre Vladimir Poutine qui lui remet son nouveau passeport russe[87], puis à Saransk, où il fête le Noël orthodoxe en étant « accueilli comme un héros », selon une journaliste de Rossiya 24. Il accepte d'être l'ambassadeur de la Mordovie auprès de la FIFA dans le cadre de l'organisation du Mondial 2018 par la Russie[88],[89]. « La popularité de Gérard Depardieu là-bas est réelle et immense », affirme dans le même temps Joël Chapron, coordinateur général du festival Le cinéma français aujourd'hui en Russie, organisé par Unifrance Films International chaque année depuis 2000[90].

Le 23 février 2013, Jour du défenseur de la patrie[91], Gérard Depardieu reçoit des mains du président de la Mordovie, Vladimir Volkov, la propiska qui établit officiellement sa domiciliation, sise rue de la Démocratie[92], et lui permet de travailler, d'avoir accès aux services sociaux de la république, et d'en être contribuable.

Ouzbékistan

En novembre 2019, il est nommé ambassadeur du tourisme pour l'Ouzbékistan en France[93].

Famille d'acteurs

Gérard Depardieu avec Carole Bouquet au festival de Cannes 2001.

Le 11 avril 1970, Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume (1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le 28 janvier 1992, il a une fille, Roxane, avec Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il entretient aussi une relation avec Hélène Bizot[94], fille de l'anthropologue François Bizot[95], avec qui il a, le , un fils prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet (mort en 1994)[96].

Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou (née en 1977), une ancienne étudiante en littérature de Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane[97].

Santé

Le 18 mai 1998, il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang[98] sur la route le menant au tournage d'Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Quarante jours d'arrêt de travail lui sont prescrits[99].

En 2000, il subit un quintuple pontage coronarien[100].

En 2012[101], il est heurté par une voiture alors qu'il circulait à scooter à Paris[102]. La même année, en état d'ébriété avec 1,8 g/l d'alcool dans le sang, il a de nouveau un accident de scooter, sans blessure et sans collision avec un tiers[103]. Depuis les années 2000, l'acteur a subi au moins sept accidents à moto ou à scooter[104].

Dans sa lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012, qu'il a écrite au sujet de son exil fiscal, Gérard Depardieu évoque sans complexe ses ennuis de santé :

« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter. »

 Lettre à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012[79]

Autres activités, revenus, patrimoine

En 1983, il crée la société DD Productions. Le dernier chiffre d'affaires publié de celle-ci est celui de 2013, qui est de 77 000 €, avec une perte de 75 000 euros[105].

En 1988, il est le troisième acteur français le mieux payé, avec des cachets estimés entre deux et cinq millions de francs par film[106]. Ses cachets américains dans les années 1990 auraient été colossaux, avec apparemment 15 millions pour 1492 : Christophe Colomb et 17 millions de francs pour Bogus[106].

Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami. En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles. Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris[107]. Il est aussi producteur via la société de production DD Productions[108] créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille[109],[98]. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba[69].

En 2005, il crée à Nîmes le festival Un Réalisateur dans la Ville, parrainé par Carole Bouquet et Jean-Claude Carrière. Ce festival de cinéma met à l'honneur chaque été un réalisateur invité à venir projeter cinq de ses films.

Gérard Depardieu au Festival de Cannes 2010.

Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.

Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 7 millions de francs pour une campagne de promotion des sauces Barilla[110] sous la caméra de David Lynch. Il fit une autre publicité pour Senoble[111]. Depuis l'acteur a fait la promotion pour d'autres entreprises telles que Crédit Agricole, la marque de montres Cystos ou encore Armavia.

En 1994, il achète, dans la rue du Cherche-Midi (6e arrondissement de Paris), l'hôtel de Chambon, qu'il fait entièrement rénover et aménager par l'architecte Guillaume Trouvé[112]. Plusieurs artistes et décorateurs contribuent à ce chantier, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. Gérard Depardieu y emménage en 2003[113], puis le met en vente en 2012 pour un montant de 50 millions d'euros[114],[115],[116].

Parallèlement, il envisage au début des années 2000 de racheter avec Carole Bouquet l'hôtel de luxe Le Cheval Blanc situé face aux arènes de Nîmes, fermé depuis quelques années après avoir été confié à Régine dans les années 1990[117].

En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en construire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m2 au sol (750 m2 sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain[118],[119].

En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars[120]. Dans le palmarès 2012 du Figaro, il apparaît comme le deuxième acteur français le mieux payé avec 2,3 millions d'euros de revenus[121].

Fin 2012 et courant 2013, il investit dans des établissements gastronomiques en Belgique, non loin de la frontière française, à Tournai et à Néchin. Il est également devenu propriétaire d'une agence immobilière, qu'il compte agrandir en ouvrant des franchises en Belgique et en France[122].

Il entretient des amitiés avec de nombreux chefs d'entreprise[123], dont l'entrepreneur belge Pierre Louvrier[124].

Il a fondé en Russie une société avec le statut d'auto-entrepreneur[125], et en plus du cinéma, il dit également avoir sur place des activités dans le commerce, la restauration, l'immobilier, le tourisme[126].

Accusation de viol et harcèlement sexuel

En août 2018, Gérard Depardieu est accusé de viol et de harcèlement sexuel par une comédienne qui rapporte que ce dernier a abusé d'elle quelques semaines auparavant. L'enquête est finalement classée sans suite neuf mois plus tard[127]. En juin 2019, la plaignante dépose une plainte avec constitution de partie civile, ce qui entraine généralement l'ouverture d'une information judiciaire, ce qui est fait en juillet 2020, avec la nomination d'un juge d'instruction[128]. Il est mis en examen le [129].

Synthèse de sa carrière

Filmographie

Empreinte et autographe de Gérard Depardieu devant le Palais des Festivals et des Congrès à Cannes.

Gérard Depardieu fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles de cinéma. Il est d'ailleurs le second de sa profession ayant cumulé le plus d'entrées dans une carrière (derrière Louis de Funès). Très prolifique, ayant donné la réplique à plusieurs centaines d'acteurs et dirigé par plus de cent cinquante réalisateurs, parmi lesquels de grands noms du cinéma : Jean-Luc Godard, François Truffaut, Maurice Pialat, Alain Resnais, Claude Chabrol, Ridley Scott ou encore Bernardo Bertolucci. La filmographie de Gérard Depardieu est aussi impressionnante par son éclectisme, brassant tous les genres du comique au drame, en passant par le film historique ou l'adaptation d'une œuvre littéraire, Depardieu a ainsi joué les rôles de bandit, de commissaire de police, de professeur, d’ouvrier, de chef d’entreprise, d’homme politique, de Danton, de Staline, de Balzac, d’Alexandre Dumas, de Rodin, de Cyrano de Bergerac, de Jean Valjean, d’Edmond Dantès, de Christophe Colomb ou encore d'Obélix. Il est ainsi devenu en quarante ans, l'un des plus importants acteur de l'histoire du cinéma français, avec plus de 200 films à son actif.

Théâtre

Télévision

Discographie

Écrits


Box-office

Très actif durant cinq décennies, ayant joué avec d'excellents interprètes et pour nombre de réalisateurs réputés, Gérard Depardieu a tourné dans de nombreux films ayant attiré des millions de spectateurs[131].

Notons cependant qu'il n'a qu'un rôle secondaire dans certains de ces films. Parmi sa filmographie, on dénombre :

  • 61 films de plus de 1 million d'entrées ;
  • 36 films de plus de 2 millions d'entrées ;
  • 20 films de plus de 3 millions d'entrées ;
  • 13 films de plus de 4 millions d'entrées ;
  • 10 films de plus de 5 millions d'entrées ;
  • 6 films de plus de 6 millions d'entrées ;
  • 4 films de plus de 7 millions d'entrées ;
  • 2 films de plus de 8 millions d'entrées ;
  • 1 film de plus de 9 millions d'entrées ;
  • 1 film de plus de 10 millions d'entrées.
Liste des films supérieurs à trois millions d'entrées
Rang Titre Réalisateur Année Entrées
1 Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre Alain Chabat 2002 14 559 509
2 Astérix et Obélix contre César Claude Zidi 1999 8 948 624
3 Jean de Florette Claude Berri 1986 7 223 781
4 La Chèvre Francis Veber 1981 7 080 137
5 Astérix aux Jeux olympiques Frédéric Forestier et Thomas Langmann 2008 6 817 803
6 Germinal Claude Berri 1993 6 161 776
7 Les Anges gardiens Jean-Marie Poiré 1995 5 735 594
8 Les Valseuses Bertrand Blier 1974 5 726 125
9 Le Placard Francis Veber 2001 5 317 828
10 La Môme Olivier Dahan 2007 5 242 769
11 Les Compères Francis Veber 1983 4 847 229
12 Cyrano de Bergerac Jean-Paul Rappeneau 1990 4 734 235
13 Les Fugitifs Francis Veber 1986 4 496 827
14 Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté Laurent Tirard 2012 3 820 404
15 Inspecteur la Bavure Claude Zidi 1980 3 697 576
16 Le Dernier Métro François Truffaut 1980 3 391 145
17 Tenue de soirée Bertrand Blier 1986 3 144 799
18 Tais-toi ! Francis Veber 2003 3 139 104
19 1492 : Christophe Colomb Ridley Scott 1992 3 082 110
20 Coco Gad Elmaleh 2009 3 008 677

Distinctions

Récompenses et nominations

Pays Récompense Catégorie Année Film Statut
France César Meilleur acteur 1976 Sept morts sur ordonnance Nomination
1977 La Dernière Femme Nomination
1978 Dites-lui que je l'aime Nomination
1979 Le Sucre Nomination
1981 Le Dernier Métro Lauréat
1983 Danton Nomination
1984 Les Compères Nomination
1985 Fort Saganne Nomination
1986 Police Nomination
1988 Sous le soleil de Satan Nomination
1989 Camille Claudel Nomination
1990 Trop belle pour toi Nomination
1991 Cyrano de Bergerac Lauréat
1995 Le Colonel Chabert Nomination
2007 Quand j'étais chanteur Nomination
2010 Mammuth Nomination
2016 Valley of Love Nomination
Prix Lumières Meilleur acteur 2007 Quand j'étais chanteur Lauréat
2016 Valley of Love Nomination
2017 The End Nomination
États-Unis Oscars Meilleur acteur 1991 Cyrano de Bergerac Nomination
Golden Globes Meilleur acteur - Film musical ou comédie 1991 Green Card Lauréat
National Society of Film Critics Meilleur acteur 1977 La Dernière Femme Nomination
1984 Danton Lauréat
Le Retour de Martin Guerre Lauréat
Aphodite Film Awards Meilleur acteur (prix de l'édition de Janvier) 2019 Creators: The Past (en) Lauréat
Europe Prix du cinéma européen Meilleur acteur 1990 Cyrano de Bergerac Nomination
Festival de Cannes Prix d'interprétation masculine Lauréat
Festival de Venise Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine 1985 Police Lauréat
Lion d'or pour la carrière 1997 Lauréat
Royaume-Uni BAFTA Meilleur acteur 1988 Jean de Florette Nomination
1992 Cyrano de Bergerac Nomination
Italie David di Donatello Meilleur acteur étranger 1980 Mon oncle d'Amérique Nomination
1983 Danton Nomination
Égypte Festival du film d'El Gouna «étoile d’or» pour l'ensemble de sa carrière 2020 Lauréat

Annexes

Bibliographie

Prévu initialement chez Calmann-Lévy sous le titre Itinéraire d'un ogre, le livre de Patrick Rigoulet est finalement publié aux Éditions du Rocher. L'auteur est attaqué en diffamation par Gérard Depardieu, et condamné en janvier 2011[137].

Documentaires

BD

  • Mathieu Sapin, Gérard, cinq années dans les pattes de Depardieu, Paris, Dargaud, , 160 p. (ISBN 978-2-205-07604-2)

Notes et références

  1. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 12
  2. « C’était un ivrogne comme je dois l’être et comme beaucoup de gens le sont ». Source : Anaïs Chabalier, « Gérard Depardieu en interview : sa vie, son fils, l'alcool, Hollande, Poutine et Sarkozy », Le Nouvel Observateur, 20 février 2013.
  3. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 13.
  4. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 19
  5. Jean-Michel Djian, Interview de Gérard Depardieu dans À voix nue, France Culture, 4 mars 2012 (à 14 min 15 s).
  6. Annick Cojean, « Il était une fois… Dédé et Lilette Depardieu, racontés par leur fils Gérard », Le Monde, (lire en ligne)
  7. « Depardieu passe les livres », Libération, 28 mai 2010.
  8. Laurent Delahousse, « Gérard Depardieu : blessures secrètes », Un jour, un destin, 2009.
  9. « Sur les traces berrichonnes de Gérard Depardieu », La Montagne, 18 décembre 2012.
  10. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 23.
  11. Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, éd. Autres Temps, 2010, page 12.
  12. Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu. Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, , p. 37
  13. Agathe Godard et François Pédron, « Gérard Depardieu. L'homme blessé », sur Paris Match,
  14. Reproduction de la licence dans le livre du centenaire de la Berrichonne.
  15. Reportage sur Gérard Depardieu à l'occasion de la promotion du film La Dernière Femme sur le site de l'INA, 1er mai 1976.
  16. « Gérard Depardieu : ce que cache son coup de sang », Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2013.
  17. Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994, p. 151 et suivantes
  18. Michel Mahéo, Gérard Depardieu : 25 ans de cinéma, Favre, , p. 14.
  19. [vidéo] Gerard Depardieu & Nathalie Baye - On n'est pas couché 24 février 2007 sur YouTube.
  20. Christian Grenier, « Gérard Depardieu (1948) », in: L'Encinémathèque (en ligne).
  21. Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, op. cit. p. 15.
  22. Gérard Lefort, « Gérard Depardieu a tourné dans quatre films de Marguerite Duras », Libération, 4 mars 1996.
  23. Biographie : Gérard Depardieu, Comme au cinéma.
  24. Véronique Lesueur, Patrick Dewaere, Paris, Presses de la Cité, (ISBN 978-2258034907)
  25. Christophe Carrière, Patrick Dewaere : Une vie, Paris, Balland, , 250 p. (ISBN 978-2353151509, lire en ligne).
  26. Marc Esposito, Patrick Dewaere, documentaire sorti en 1992.
  27. Mado Maurin, Patrick Dewaere, mon fils : La Vérité, Paris, Le Cherche midi, , 295 p. (ISBN 978-2749105314).
  28. Marc Esposito, Mémoires d'un enfant du cinéma, Paris, Robert Laffont, , 552 p. (ISBN 978-2221239315)
  29. Christophe Carrière, Patrick Dewaere : Une vie, Paris, Balland, , 250 p. (ISBN 978-2353151509, lire en ligne).
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  112. G. Trouve - F. Tchepelev, architectes et associés
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  130. Enregistré live le 14 mai 2004 à l'Opéra Berlioz de Montpellier
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  133. Ordre National du Québec, Fiche individuelle
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  137. « Un biographe de Depardieu condamné pour diffamation », L'Express, 31 janvier 2011.

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