Tournai

Tournai (en latin : Tornacum, en néerlandais : Doornik, en allemand vieilli : Dornick) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne (Wallonie picarde) et en Flandre romane, chef-lieu d’arrondissement de la province de Hainaut et siège de l'évêché de Tournai.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Tournay et Tournet.

Tournai

Les cinq tours romanes et le chœur gothique de la cathédrale Notre-Dame de Tournai.

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Hainaut
Arrondissement Tournai-Mouscron
Bourgmestre Paul-Olivier Delannois (PS)
Majorité PS-Ecolo
Sièges
PS
MR
Ecolo
Ensemble
PTB
39
16
10
7
5
1
Section Code postal
Tournai
Ere
Saint-Maur
Orcq
Esplechin
Froyennes
Froidmont
Willemeau
Ramegnies-Chin
Templeuve
Chercq
Blandain
Hertain
Lamain
Marquain
Gaurain-Ramecroix
Havinnes
Béclers
Thimougies
Barry
Maulde
Vaulx
Vezon
Kain
Melles
Quartes
Rumillies
Mont-Saint-Aubert
Mourcourt
Warchin
7500
7500
7500
7501
7502
7503
7504
7506
7520
7520
7521
7522
7522
7522
7522
7530
7531
7532
7533
7534
7534
7536
7538
7540
7540
7540
7540
7542
7543
7548
Code INS 57081
Zone téléphonique 069
Démographie
Gentilé Tournaisien(ne)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
69 554 ()
49,13 %
50,87 %
325 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,79 %
62,74 %
17,48 %
Étrangers 8,04 % ()
Taux de chômage 15,61 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 12 950 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 36′ nord, 3° 23′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
213,75 km2 (2005)
70,51 %
5,28 %
21,62 %
2,59 %
Localisation

Situation de la ville au sein de l’arrondissement de Tournai-Mouscron et de la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Tournai
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Tournai
Liens
Site officiel www.tournai.be

    Tournai et Lille font partie d’un eurodistrict : l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai (depuis ) avec environ 1 900 000 habitants[1]. C’est le premier GECT (Groupement européen de coopération territoriale) d’Europe. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de près de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

    Tournai est une des plus vieilles villes gallo-romaines de Belgique avec Arlon et Tongres. Première capitale du royaume franc, elle a joué un rôle historique, économique, religieux et culturel important au sein du Comté de Flandre durant le Moyen Âge et la Renaissance[2].

    Le beffroi (le plus ancien de Belgique) et la cathédrale Notre-Dame de Tournai sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. La cathédrale, imposante construction d’art roman et d’architecture gothique, est célèbre pour ses cinq tours ainsi que pour son trésor. Tournai est surnommée la ville aux cinq clochers.

    Le Tournaisis est le nom que l’on donne à la région de Tournai.

    Les habitants de Tournai sont les Tournaisiens.

    Géographie

    Tournai se situe dans la Basse-Belgique, à la limite sud de la plaine flamande, dans le bassin de l'Escaut. Elle fait partie de la province de Hainaut, de la Région wallonne et de la Communauté française de Belgique. Tournai a son propre arrondissement qui réunit les communes de Tournai, Antoing, Brunehaut, Celles, Comines-Warneton, Estaimpuis, Leuze-en-Hainaut, Mont-de-l'Enclus, Mouscron, Pecq, Péruwelz et Rumes. Tournai est une ville qui comprend de nombreux parcs, églises et remparts.

    Cette ville francophone fut pendant longtemps un des centres urbains les plus importants du comté de Flandre, du Royaume de France et des Pays-Bas (autrichiens, espagnol…), mais un déclin économique et une stagnation démographique à la révolution industrielle a fait d'elle une ville de petite taille de la dorsale européenne.

    Sa superficie de 213,75 km2 en fait la commune la plus étendue de Belgique, et elle est la plus importante en population du Hainaut occidental. Elle est située à 85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles et à 25 kilomètres à l'est de Lille. Elle est constituée de 30 communes avant la fusion.

    Sections

    #nomsuperficie
    (km²)
    population
    (31/12/1900)
    population
    (1976)
    densité de population
    (hab./km²)
    ITournai15,6435 00432 8212099
    IIChercq3,031 089791261
    IIISaint-Maur3,47482470135
    IVEre6,55771730111
    VWillemeau3,92672665169
    VIFroidmont5,09916876172
    VIIOrcq4,545771 010222
    VIIIMarquain5,131 015907177
    IXEsplechin8,881 319884100
    XLamain3,61563575159
    XIHertain2,3923020987
    XIIBlandain11,312 3002 428215
    XIIITempleuve15,433 2783 873251
    XIVRamegnies-Chin4,297291 420331
    XVFroyennes5,931 3322 189369
    XVIKain11,283 237
    XVIIMont-Saint-Aubert8,911 00459266
    XVIIIMourcourt12,591 403991111
    XIXRumillies6,771 0281 845273
    XXWarchin3,465571 196346
    XXIHavinnes9,361 170945101
    XXIIMelles2,8628025087
    XXIIIQuartes4,6433220945
    XXIVThimougies3,6835121057
    XXVBeclers13,341 26992970
    XXVIMaulde8,781 10074985
    XXVIIBarry4,88922928190
    XXVIIIVezon7,711 5151 016132
    XXIXGaurain-Ramecroix12,223.5933.431281
    XXXVaulx4,042 205

    Districts

    La villes est également divisé en cinq districts d'états-civiles où les registres d'état-civil de la ville sont divisés et tenus séparément dans chaque districts. C'est aussi le cas pour Anvers, mais à Anvers les districts sont des districts urbains, donc dotés d'un conseil élu, d'un bureau et d'un président. Ceux-ci à Tournai sont :

    Communes limitrophes

    Tournai et l'Escaut

    La « cité aux cinq clochers » est traversée par l'Escaut et fait partie du sous-bassin Haut-Escaut. Elle fait partie du chapelet de villes scaldiennes, toutes distantes entre elles d'une trentaine de kilomètres : Cambrai, Valenciennes, Tournai, Audenarde, Gand, Termonde et Anvers. L'Escaut naît sur les plateaux de la Picardie. Après avoir divagué dans la plaine alluviale, le fleuve se resserre aux environs d'Antoing, en perçant le dôme du Mélantois, jusqu'à Tournai pour ensuite pénétrer la plaine flamande et continuer une route autrefois pleine de méandres. Tournai est donc entre deux régions duales : des plateaux au sud et des plaines au nord, régions de pierre calcaire propice à l'exploitation de carrières en amont et la plaine flamande propice au commerce en aval.

    Grâce à cette ouverture de la vallée de l'Escaut, Tournai a eu dès sa fondation une vocation de ville de passage et de contact. La rive gauche est plus redressée que la rive droite, avec un point culminant à 77 mètres (le Pic-Au-Vent). Par contre, la rive droite est occupée par une plaine alluviale d'un petit rieu, le rieu d'Amour. La position surélevée de la rive gauche y a favorisé l'établissement de la ville, en plus de la rencontre entre la voie romaine Arras-Asse et l'Escaut, ainsi qu'une voie romaine secondaire, la voie Bavay-Cassel-Boulogne-sur-Mer.

    L'Escaut a eu un rôle économique important tout au long de l'histoire de la ville. Le tonnage autorisé de l'Escaut à Tournai est en 2019 de 1 350 tonnes. Des travaux d'agrandissement de l'Escaut ont commencé en 2015 à fin de laisser passer des bateaux à plus grands tonnages. Notons ainsi la démolition du Pont-à-Ponts et son remplacement par un gabarit plus moderne en 2018, la réfection des quais et l'agrandissement des arches du pont des trous.

    La qualité de l'eau est contrôlée depuis le début des années 2000 grâce à la construction de stations d'épuration. Ainsi, l'eau est nettoyée régulièrement. Au début du XXe siècle, l'Escaut était réputé pour contenir énormément de poissons, particulièrement des saumons à la belle saison. Les populations de poissons sont assez faibles maintenant.

    Nappes phréatiques

    La ville est située au-dessus d'un réseau abondant de nappes phréatiques du calcaire carbonifère.

    Cette grande nappe phréatique du calcaire carbonifère dépasse les frontières régionales et nationales et est surexploitée. Elle ne connaît pas de frontière administrative. Ce sont d’abord les Français qui ont puisé excessivement, puis les Belges (côté francophone et néerlandophone) sans tenir compte l'un de l'autre. Le niveau piézométrique diminue d’un mètre par an depuis les années 1960 (bien que ce niveau ait tendance à stagner ces derniers temps). La nappe a ainsi perdu près de 70 mètres en 50 ans. Les trois régions (wallonne, flamande et Nord-Pas-de-Calais) ont aujourd'hui[Quand ?] instauré une concertation pour mettre fin à cette surexploitation qui entraîne des puits karstiques, plus connus sous le nom de « puits naturels », dans la région de Tournai.

    Géologie

    Tournai est situé sur un anticlinal, l'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis. Cette structure géologique est orientée est-ouest et ses failles longitudinales sont pour la plupart décrochantes dextres. Elle s'ennoie à l'est et passe à une dépression synclinale au nord : le Synclinal de Roubaix.

    L'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis est entaillé par la vallée de l'Escaut, ce qui fait qu'entre Tournai et Antoing, la roche calcaire affleure plus ou moins la surface du sol. Cette roche du socle paléozoïque est appelée « Calcaire de Tournai » et fait partie d'un étage du Carbonifère inférieur, appelé Tournaisien. C'est un calcaire argilo-siliceux formant un ensemble assez monotone de couches dont l'épaisseur totale dépasse les 300 mètres et est large d'environ 25 mètres.

    La roche calcaire servit dès l'Antiquité de matériau de construction à la fois brute et taillée mais également transformée en chaux et en ciment. Elle est toujours exploitée à notre époque, même si de nombreuses carrières ont fermé.

    L'ensemble de la région de Tournai est recouvert par des limons éoliens du Pléistocène (lœss). Le fond des vallées est colmaté partiellement par des alluvions anciennes (Pléistocène) et récentes (Holocène).

    Milieu naturel

    Seconde enceinte - XIIIe siècle

    Tournai se trouve entre deux parcs naturels, le parc naturel des Plaines de l'Escaut au sud et le parc naturel du Pays des Collines[3] au nord-est. La région de Tournai a donc vocation à être une zone de liaison entre ces deux parcs naturels.

    Il y a quelques types de milieux naturels dans la commune de Tournai : les parcs, les friches, les haies, les zones humides comme les marais du rieu d’amour, les anciennes carrières comme celle de « l’Orient », les rieus et fonds de vallée, et les espaces boisés.

    Climat

    Tournai jouit d'un climat tempéré océanique. Les principaux traits de ce climat sont les faibles amplitudes thermiques saisonnières et des précipitations modérées tout au long de l'année.

    Étymologie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Turris Nerviorum Ier siècle, Turnacum 300, Turnaco 365, ce qui signifie : lieu (suffixe celtique -āko(n) > -ACU) des collines (gaulois turno- « hauteur » [?], cf. breton torn-aot « hauteur du rivage », « falaise »)[4],[5],[6]. La racine *turn- « hauteur » serait préceltique pour Jean Loicq[7], celtique pour Xavier Delamarre[8].

    Homonymie avec Tournai-sur-Dive et les nombreux Tournay, Tourniac, Tornac, etc. Le même élément turno- est identifiable dans Turno-magus > Tournon, *Turno-durum > Tonnerre.

    Histoire

    La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, a changé bien souvent de culture dominante : gallo-romaine, franque (cité royale sous le règne de Childéric Ier et de Clovis Ier, et donc ainsi la première capitale du royaume franc). Tournai est déjà une cité importante au temps des Romains.

    Au IIIe siècle, saint Piat évangélise la ville qui passe au Ve siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de 850, elle est intégrée dans le comté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.

    À partir de 1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion par Philippe le Bel).

    Tournai résistera à deux tentatives d'annexions par les soldats du comte de Flandre en 1197 et 1213.

    En 1316, la société de Tournai connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries ayant touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, ainsi qu'une famine intense.

    Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans son ouvrage Chronique et annales. Commune libre et petite république à la manière des villes italiennes, elle reste française jusqu’en 1521 (exceptée une brève occupation anglaise sous Henri VIII en 1513).

    En 1521, le siège de la ville fait passer cette dernière aux mains de Charles Quint et Tournai rejoint ainsi les Pays-Bas espagnols. Au XVIe siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la contestation contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'une université. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.

    Elle est reconquise par les Espagnols, en 1581, après une résistance héroïque sous la direction de Christine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.

    Louis XIV la conquiert en 1668, mais doit la rétrocéder aux Pays-Bas méridionaux qui passent, à ce moment (1713), des Habsbourg d'Espagne aux Habsbourg d'Autriche. À partir de cette date, la cité connaîtra le même sort que l'ensemble des Pays-Bas autrichiens. Toutefois, aux termes du traité de la Barrière, les Provinces-Unies obtiennent le droit d'établir des places fortes dans plusieurs villes des Pays-Bas autrichiens, dont Tournai. Sous la protection de la garnison néerlandaise, une église wallonne s'implante, qui accueille lors des fêtes chrétiennes la diaspora protestante française du Hainaut français et de Picardie dont le culte est interdit en France à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes. Ce système durera jusqu'en 1785.

    En 1214, la bataille de Bouvines se déroule non loin de Tournai.

    En 1745 a lieu la bataille de Fontenoy (village situé à plus ou moins 10 km de Tournai) avec la victoire française contre les troupes anglaises et autrichiennes.

    La ville est conquise par la France sous la Révolution et l’Empire, puis est rattachée au royaume des Pays-Bas (1815).

    En 1830, elle est intégrée dans la Belgique indépendante.

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.

    Armoiries

    Blason de Tournai avec la couronne murale reconnu en 1931 et confirmé en 1979.
    Blasonnement : De gueules à la tour d’argent ouverte, crénelée d’une pièce et de deux demies, à la herse levée du même, percée de deux meurtrières, maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or rangées, l’écu timbré d’une couronne murale d’or à cinq créneaux[9].
    Un diplôme néerlandais du 31 mars 1824, confirmé par un arrêté royal de 1838, accordait à Tournai les armoiries suivantes :
    Blasonnement : De gueules à un fort d’argent, donjonné de 3 tours de même, au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de lis d’or ; l’écu timbré d’une couronne d’or.
    - AR 10 mars 1834
    Parc de l’hôtel de ville - Pierre décorée du blason de la ville.

    Démographie

    Elle comptait, au , 70 053 habitants (34 645 hommes et 35 408 femmes), soit une densité de 327,73 habitants/km2[10] pour une superficie de 213,75 km².

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[11]

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[12]

    Politique et administration

    Liste des bourgmestres

    MandatBourgmestre[13]
    1804 - 1818Charles de Rasse
    1818 - 1824Idesbalde Vander Gracht
    1824 - 1830Bernard de Bethune
    1830 - 1831Charles Le Hon
    1831 - 1848Désiré de Hults
    1848 - 1852Augustin Dumon-Dumortier (Parti libéral)
    ...
    1855 - 1868Alphonse de Rasse
    1868 - 1872Léopold Fontaine (bourgmestre faisant fonction - ff.)
    1872 - 1883Louis Crombez (Libéral)
    1883 - 1907Victor Carbonnelle (Libéral)
    1907 - 1908Jules Boucher (ff.)
    1908 - 1918Alphonse Stiénon du Pré (Parti catholique)
    1918 - 1919Ambroise Derick (ff.)
    1919 - 1925Edmond Wibaut (Catholique)
    1925 - 1927Albert Asou (Libéral)
    MandatBourgmestre
    1927 - 1933Edmond Wibaut (Catholique)
    1933 - 1940Albert Asou (Libéral)
    1940Emile Derasse (Libéral)
    1940Charles Mauroy (ff.)
    1940 - 1944Louis Casterman
    1944 - 1956Emile Derasse (Libéral)
    1956 - 1959Jules Hossey (Parti Socialiste Belge)
    1959 - 1968Louis Casterman
    1968 - 1970Jean Hachez (Parti Social Chrétien)
    1971 - 1976Fernand Dumont (PSC)
    1977 - 1992Raoul Van Spitael (Parti Socialiste Belge)
    1992 - 2000Roger Delcroix (PS)
    2001 - 2012Christian Massy (PS)
    2013 - 2018Rudy Demotte (PS)
    Paul-Olivier Delannois (PS - ff.)
    2019 - aujourd'huiPaul-Olivier Delannois (PS)

    Patrimoine

    Plusieurs abbayes

    Architecture religieuse

    Les paroissiens se rendant aux offices, dans les édifices ci-dessous, relèvent du Diocèse de Tournai dont Mgr Guy Harpigny est l'évêque.

    • La cathédrale Notre-Dame.
    • L'église Saint-Quentin.
    • L'église Sainte-Marie-Madeleine, de style gothique, est désaffectée depuis plusieurs décennies. Gauthier de Marvis, alors évêque de Tournai, souhaita la construction de cette église. Le chœur et le transept de l'édifice remontent au XIIIe siècle alors que les tours de la façade datent du XIVe siècle. La vie de sainte Marie-Madeleine est retracée par les panneaux de bois sculptés du retable du maître-autel. Il s'y trouve un orgue Delmotte datant de 1897 et comportant 17 jeux sur 2 claviers et pédalier.
    • L'église Sainte-Marguerite, désaffectée depuis les années 1960 et vendue en 2004. (Le plus récent projet concernant ces deux dernières églises est leur éventuelle transformation en logements à caractère social.) Elle fut construite en 1760 sous l'égide du supérieur des religieux de Saint-Médard, l'abbé Jean-Baptiste Vanderheyden, afin de remplacer une église plus ancienne mais détruite par un incendie en 1733. Cette particularité fait que l'église Sainte-Marguerite est composée de deux styles d'architecture distincts : le gothique pour la tour du XIVe siècle et le néoclassique pour le corps principal et la façade du XVIIIe siècle. En 1965, elle fut rattachée à la paroisse Saint-Jacques ; puis, connut une restauration en 1998. Elle possédait un grand orgue Merklin de 19 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier qui était vendu[pas clair] (maintenant est dans l'église de St Martín à Callosa de Segura (Espagne). En , l’église est vendue à un promoteur et entrepreneur. Des travaux de transformation et de rénovation de l’église sont confiés à un architecte de Tournai. Les travaux envisagés concernent la création d'appartements et d'un espace public.
    • L'église Saint-Jacques.
    • L'église Saint-Piat a été édifiée au XIIe siècle à l'emplacement d'une basilique mérovingienne du VIe siècle. Elle doit son nom à saint Piat, premier missionnaire chrétien à Tournai, qui fonda la première église de la ville, dont l'évêque sera saint Éleuthère.
    • L'église des Rédemptoristes.
    • L'église Saint-Brice. D'abord hésitant, car nourrissant des ressentiments vis-à-vis de saint Martin (son prédécesseur), saint Brice, évêque de Tours, se décida à faire construire une chapelle en 437 à l'emplacement où sera érigée plus tard l'église médiévale portant son nom. Le , le tombeau de Childéric Ier, père de Clovis, fut découvert à côté de la dite église.
    • L'église Saint-Jean.
    • L'église Saint-Nicolas.
    • Le séminaire de Tournai.

    Pour plus d'informations, Les églises paroissiales de Tournai.

    Architecture civile

    Un plan-relief de la ville de Tournai a été établi en 1701 par l'ingénieur Jean François de Montaigu. L'original composé de 11 tables (654 × 580 cm) se trouve au sous-sol du musée des beaux-arts de la ville de Lille. Il en existe une copie récente au Musée du Folklore de la ville de Tournai.

    Ensembles architecturaux

    Les quais.

    Architecture militaire

    Musées

    Éléments urbains

    Le pavé P de Tournai est situé au milieu de la placette du Bas Quartier parmi un pavage plus récent.
    Pavé P de Tournai

    Il s'agit d'un ancien pavé de pierre sur lequel est gravé la lettre P. Il est situé au milieu de la placette du Bas Quartier, dans le centre historique de la ville. Lors de la transformation de cette placette en zone piétonne dans les années 1980, la décision est prise de garder cet élément particulier.

    Statues et monuments
    Les aveugles, groupe de bronze (1908) situé derrière la cathédrale.
    • Monument à Jean Noté
    • La statue de Louis Gallait
    • La statue de Martine, créée, en hommage à la Martine de Marcel Marlier, par Carlos Surquin et située à la rue Perdue près du Fort Rouge.
    • La Naïade : cette œuvre de George Grard fut installée sur le pont à Pont en 1950. Sa nudité fit scandale à l'époque et entraîna sa relégation en bas du pont. Elle regagna son emplacement d'origine en 1983.
    • La fontaine du Pichou Saint Piat
    • La Princesse d'Espinoy
    • Saint Luc peignant la Vierge
    • La statue de Jules Bara

    Tournai, ville flamande d'expression romane

    Tournai est une ville belge de langue française. La langue locale est le picard, comme dans le reste des autres communes du Hainaut occidental et du nord de la France.

    La ville de Tournai, qui a par le passé toujours profité d'une assez large autonomie, fait partie de la Flandre romane, tout comme Lille, Douai, Tourcoing ou Mouscron. Ces villes, bilingues ou non, font partie de l'espace culturel flamand et possèdent donc des caractéristiques flamandes que l'on retrouve dans leur héritage artistique (architecture, peinture, sculpture...)[15].

    Ainsi, la ville de Tournai fut l'un des grands centres culturels et économiques flamands : Le chœur gothique de la cathédrale « Notre-Dame flamande » de Tournai fut un élément précurseur de l'art scaldien qui est typiquement flamand.

    • Tournai fut la capitale religieuse du Comté de Flandre durant plus de mille ans (de 496 à 1559).
    • La tapisserie et la draperie tournaisienne appartiennent à la grande école flamande et Tournai faisait même partie de la Hanse flamande de Londres qui regroupait les villes drapières de Flandre.
    • L'église Saint-Brice de Tournai est le premier exemplaire du style Église-halle typique des villes et campagnes flamandes.
    • Certains grands noms des primitifs flamands sont tournaisiens : Robert Campin (considéré comme le premier maître de cette école), Roger de la Pasture, Jacques Daret.
    • La tradition du lundi perdu ou parjuré (en néerlandais verloren maandag ou verzworen maandag) est une tradition flamande très vivace à Tournai.

    Même si elle se situe dans l'espace culturel flamand, Tournai possède également des trésors de l'art mosan, style typique de l'espace culturel wallon. En effet, les deux plus importantes châsses de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, les châsses de Notre-Dame flamande et de saint - Éleuthère (XIIIe siècle), sont deux œuvres de Nicolas de Verdun (artiste liégeois né en 1181) dont l'évêché de Tournai avait passé commande. Ces reliquaires témoignent de l'opulence des villes de Tournai et de Liège au Moyen Âge : en particulier la châsse de Notre-Dame flamande qui est considérée comme l'une des sept merveilles de Belgique.

    Rayonnement artistique

    La ville de Tournai est le cadre de la farce du XIIIe siècle Le Garçon et l'Aveugle. La ville est citée au vers 30 et d’autres indications du texte le confirment[16]. Cette farce, antérieure de près de deux siècles à celle de La Farce de Maître Pathelin, est le plus ancien texte théâtral en français (picard).

    Déjà connue pour son orfèvrerie à l'époque mérovingienne, la ville devint à la fin du Moyen Âge un centre artistique de grande importance, à partir du XIVe siècle organisée en confrérie de Saint-Luc. Avec la châsse de saint Éleuthère, les orfèvres tournaisiens se distinguent de nouveau dans l'art des métaux, et au XVe siècle, les dinandiers de Tournai concurrencent ceux du pays mosan.

    Dès le XIIe siècle, l'emploi de la pierre locale dans l'architecture a donné naissance à une école florissante de sculpture. Au XVe siècle, fonts baptismaux et monuments funéraires sont taillés de façon magistrale dans cette pierre au grain très fin et à la couleur gris bleuté, voire dans une pierre blanche importée.

    Au XVe siècle, Robert Campin (mort à Tournai en 1444), contemporain de Hubert van Eyck, et que certains identifient comme le Maître de Flémalle, est l'auteur anonyme d'un groupe de peintures découvertes dans cette localité vers 1900. Les œuvres de cet artiste charment par leur coloris, par la précision avec laquelle sont dépeints les intérieurs et les objets, et par leur sérénité. Dans les sujets les plus graves apparaît une expression plus dramatique, qui fait rapprocher Robert Campin à son élève Rogier de la (ou le) Pasture. Connu également sous le nom de Van der Weyden, ce dernier, né à Tournai (1399–1464), devint peintre de la ville de Bruxelles en 1436.

    Dès 1750 apparaissent les premières manufactures de porcelaine, celle-ci connue internationalement comme « porcelaine de Tournai » qui rivalisera avec celles de Limoges et de Sèvres, gagnant plusieurs concours de qualité dans l'Europe du XVIIIe siècle. L'écrivain réaliste Honoré de Balzac y fait d'ailleurs référence dans Le père Goriot lorsqu'il décrit la pension tenue par Mme Vauquier : "Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai".[17]

    Né à Tournai en 1855, le poète belge Georges Rodenbach s'installera à Paris dès 1888.

    Université

    Écoles supérieures des arts

    Hautes écoles

    • Haute école Louvain en Hainaut (HELHa, regroupant l'École supérieure d’Ingénieurs techniciens, l'École d’Infirmières « Jeanne d’Arc » de l'Institut Don Bosco, et les départements GRH et Communication de l'ancienne Haute école Libre du Hainaut Occidental)
    • Haute école en Hainaut (HEH, historiquement l'École normale de Tournai, et l'Institut supérieur économique de Tournai)
    • Condorcet, la Haute école provinciale de Hainaut, qui compte deux sites. L'un à la Rue Paul Pasture pour les secteurs techniques et paramédicales, l'autre au Zoning de Tournai Ouest, dans le quartier Negundo, liée avec l'Eurometropolitan e-Campus.

    Enseignement secondaire

    La ville de Tournai compte 16 établissements d'enseignement secondaire[18][source insuffisante] :

    • Athénée Royal Jules Bara
    • Athénée Royal Robert Campin
    • Collège Notre-Dame
    • IPES
    • IESPP
    • Institut Don Bosco
    • Centre Éducatif de la Sainte-Union
    • ITEHO Jeanne d'Arc
    • Institut des Ursulines - La Madeleine
    • Institut Notre-Dame
    • Val-Itma
    • Institut Saint-André
    • Institut Saint-Luc
    • Collège Notre-Dame de la Tombe
    • Institut de la Sainte-Union
    • École spécialisée Le Ricochet (appartenant au groupe "Les Colibris")[19]

    Enseignement secondaire artistique à horaire réduit

    Enseignement primaire

    38 écoles primaires et maternelles[20] se trouvent à Tournai.

    Sport

    Le club de handball EHC Tournai est le club phare de la ville mais aussi de la province. C'est aussi le seul club de handball évoluant en D1 belge dans la province de Hainaut.

    Le Waterpolo est l'autre fierté sportive de Tournai, puisque le CR Natation Tournai évoluant actuellement en division 1, fut 5 fois champion de Belgique et remporta également 5 fois la coupe de Belgique.

    On peut également noter qu'en football, le Royal Racing Club Tournai a remporté la Coupe de Belgique de football en 1956.

    Principales équipes

    Événements occasionnels

    • Accueille l'arrivée de la deuxième étape (Charleville-Tournai) du Tour de France cycliste en 1966 remportée par Guido Reybroeck et accueille l'étape contre la montre par équipe (3ème étape A) du même Tour, remportée par l'équipe hollandaise Televizier. Accueille l'arrivée de la troisième étape (Visé > Tournai) du Tour de France cycliste en 2012 remportée par Mark Cavendish. Tournai est la ville d'arrivée de l'Euro-Métropole Tour pour cycliste professionnels.
    • Organise le Final Four coupe de Belgique de handball, (masculin et féminin ) (2013)
    • Accueille les Special Olympics Belgium en 2018
    • Le festival du film Ramdam a lieu chaque année à Imagix

    Musique

    La Messe de Tournai est la plus ancienne messe polyphonique qui nous soit parvenue jusqu'aujourd'hui. Elle rassemble dans un recueil anonyme des pièces datant de 1330 à 1340 environ.

    Distinctions

    La ville décerne le Prix artistique de la Ville de Tournai, et, ensemble avec la Commission provinciale des Fondations de Bourses d’Études du Hainaut, décerne le Prix Lucien Dasselborne, d'après le Concours du même nom.

    Gastronomie

    • Le lapin du lundi parjuré (ou « lundi perdu »)
    • La salade tournaisienne
    • Le mutiau, tête pressée finement hachée
    • Les Succès du Jour
    • Les biscuits « Desobry »
    • Les ballons tournaisiens
    • Les apéritifs « Le tournaisien » et « La tournaisienne », « Le pont des trous »

    Les produits de l'entité de Tournai :

    • La bière « La Tournay » de la Brasserie de Cazeau (seule brasserie de l'entité de Tournai)
    • La bière « Saint-Martin », blonde ou brune, trouve ses racines en 1096. Son verre représente un des nombreux vitraux de la cathédrale de Tournai. (de la brasserie de Brunehaut)

    Folklore

    Archives

    Les archives de la ville sont conservées aux Archives de l'État à Tournai.

    Les Archives de l'État à Tournai hébergent de nombreux documents produits en Hainaut occidental au cours des siècles. Plus récemment, elles ont notamment acquis les archives de l'imprimerie Casterman ou encore les archives d'Henri Vernes, auteur de Bob Morane.

    Médias

    • Notélé, chaîne de télévision locale qui diffuse ses émissions depuis 1977 et couvre 23 communes autour de la ville.
    • Pacifique FM, radio locale lancée en et couvrant toutes les entités de la Wallonie picarde ainsi que des communes françaises proches du Tournaisis.

    Économie

    Sur la Grand-Place de Tournai, il y a plusieurs commerces (restaurants, bars, bijouteries, etc.).

    Tournai possède deux centres commerciaux (Les Bastions et le centre commercial de Froyennes).

    Il y a plusieurs commerces dans la Rue Royale, entièrement réaménagée à partie de 2020[21].

    Piétonnier

    Le piétonnier est une ancienne zone commerciale qui se trouve dans le centre-ville de Tournai. Jusqu'à la fin des années 90, ce fût une artère commerciale importante dans la ville. Peu à peu depuis, le piétonnier se vida de ses magasins, la clientèle manquant[22]. Cela suit les tendances des principales villes wallonne qui voient leur piétonnier se déserter au profit des centres commerciaux[23].

    Transports

    Réseau ferré

    Tournai est situé sur la ligne 94 reliant Courtrai et Lille à Bruxelles ainsi que sur la ligne 78 reliant Tournai à Mons.

    Réseau de bus

    Tournai, et plus principalement la gare de Tournai, est le point de départ de nombreuses lignes de bus. La ville est aussi desservie par 7 lignes de bus sous l'appellation de « Tournai City »[24] :

    Réseau de sentiers de grande randonnée

    Le sentier de grande randonnée 122 traverse la commune.

    Associations locales

    • Service volontaire international ASBL

    Bibliographie

    • Jean Cousin, Histoire de Tournay, ou quatre livres des chroniques annales, ou démonstrations du christianisme de l'évesché de Tournay, Douai, Marc Wyon, , 380 p. (lire en ligne)

    Personnalités liées à la ville

    Jumelages

    Stèle commémorant l'inauguration de l'avenue du Jumelage le 25 avril 1982, évoquant celui avec Troyes.

    Notes et références

    1. PopulationData.net : Palmarès des plus grandes villes du monde
    2. Élisabeth Dhanens et Jellie Dilkstra, Rogier de le Pasture van der Weyden, La Renaissance du Livre, Collection Références, Tournai, 23 septembre 1999.
    3. Site du pays des collines
    4. A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
    5. Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
    6. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 303–304.
    7. « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 11.
    8. Op. cité.
    9. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 749
    10. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    11. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
    12. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    13. JEANCE Gérard; Bourgmestres du Tournaisis: Tournai et ses 29 villages; Geniwaltournaisis; 24 juni 2013
    14. Joseph Delmelle, Abbaye et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 57.
    15. « Tournai, enclave de France dans les terres de Flandre, siège d'un évêché flamand et boulevard avancé de la France vers les Pays-Bas, ville flamande par ses tendances artistiques et française par sa langue ! » Mémoires de la société historique et littéraire de Tournai, vol. 21, Tournai, 1888, p. 270.
    16. Mario Roques, Le garçon et l’aveugle. Jeu du XIIIe siècle, Honoré Champion, 1921, p. III lire en ligne
    17. Honoré de Balzac, « Le Père Goriot », sur beq.ebooksgratuits.com (consulté le )
    18. « Annuaire : Enseignement secondaire en Province de Hainaut », sur enseignement.be
    19. « Implantation « Le Ricochet » - École Spécialisée : Les Colibris », sur École spécialisée "Les Colibris" (consulté le )
    20. « Annuaire : Enseignement fondamental ordinaire en Province de Hainaut », sur enseignement.be
    21. « La ville de Tournai a dévoilé son projet d'aménagement du plateau de la gare et de la rue royale », sur rtbf.be, RTBF
    22. « Le piétonnier de Tournai est à l’agonie », sur sudinfo.be, (consulté le )
    23. « Opinion | Mobilisation générale pour sauver nos centres-villes », sur Les Echos, (consulté le )
    24. « Me déplacer - InfoTEC », sur www.infotec.be (consulté le )
    25. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le )
    26. Axelle Bergeret-Cassagne, Pour une Europe fédérale des collectivités locales. Un demi-siècle de militantisme du Conseil des Communes et des Régions d'Europe - 1950-1999, L'Harmattan, (lire en ligne), p. 90
    27. Jumelage Troyes-Tournai : c'était il y a soixante ans, 28 avril 2011 « Copie archivée » (version du 25 avril 2014 sur l'Internet Archive) sur le site de L'Est-Éclair (consulté le 12 avril 2014)
    28. « Tournai jumelé avec Bethléem », La Dernière Heure/Les Sports, (lire en ligne, consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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