Sèvres

Sèvres (prononciation : /sɛvʁ/ ) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Pour l’article homonyme, voir Sèvre.

Sèvres

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Seine Ouest
Maire
Mandat
Grégoire de La Roncière (SE)
2020-2026
Code postal 92310
Code commune 92072
Démographie
Gentilé Sévriens
Population
municipale
23 251 hab. (2018 )
Densité 5 947 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 26″ nord, 2° 12′ 42″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 171 m
Superficie 3,91 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Boulogne-Billancourt-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Sèvres
Géolocalisation sur la carte : France
Sèvres
Géolocalisation sur la carte : France
Sèvres
Liens
Site web sevres.fr

    Géographie

    Localisation

    Berges de la Seine au début du XXe siècle. À cette époque, le fleuve était un axe de transport important, et des navettes fluviales, dont on voit ici l'embarcadère, assuraient le transport des passagers vers Paris.

    Sèvres est une commune de la banlieue ouest de Paris à 10,5 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1], longée à l'est par la Seine.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 391 hectares ; l'altitude varie de 27 à 171 mètres[2].

    Des travaux effectués à Sèvres, notamment pour la construction de la voie express, ont permis de mettre au jour dans différentes couches géologiques des fossiles très intéressants. Par exemple, dans la craie, on trouva des sortes d'oursins, des rostres de bélemnites, des rhynchonelles, des huîtres ; dans le calcaire grossier, des nautiles[3].

    Hydrographie

    Climat

    référence climat : paragraphe climat de la page wikipedia Géographie de l'Île-de-France

    Voies routières

    La RN 10 à Sèvres, au début du xxe siècle.

    Pistes cyclables

    Sèvres présente un axe principal de circulation qui supporte un important trafic de transit principalement aux heures de pointe du soir et du matin. Cela permet de préserver des axes secondaires de desserte résidentielle ne subissant pas les effets négatifs de la circulation de transit, et sur laquelle la mise en zone 30 était à l’étude, dès 2007[5]. La mairie a toutefois lancé une réflexion sur ces voies pour obtenir un meilleur partage des espaces publics en faveur des liaisons douces (trottoirs confortables, si possible développement de pistes cyclables) et de l’usage des transports en commun là où ils passent (arrêts de bus confortables, création de sites propres lorsque les conditions techniques le permettent)[6]. Depuis , quinze rues sont mises en double sens cyclable. Elles font l’objet d’un marquage au sol et d’une pose de panneaux signalétiques spécifiques :

    • avenue de la Cristallerie
    • rue Brancas, entre la rue de Ville-d’Avray et la rue Bernard-Palissy
    • Grande-Rue, entre la rue de Ville-d’Avray et la place Gabriel-Péri
    • rue du Docteur-Gabriel-Ledermann, entre la rue de Rueil et la rue Jules-Sandeau
    • rue Riocreux, entre la place Pierre-Brossolette et la rue de Ville-d’Avray
    • rue Brongniart
    • rue Léon-Journault (entre l'avenue Camille-Sée et la sente Brezin) puis rue Victor-Hugo
    • rue des Bas-Tillets, entre la rue Benoît-Malon et la rue de la Garenne
    • rue Albert-Dammouse, entre la rue Avice et le virage Stade-des-Fontaines
    • rue Rouget-de-l’Isle
    • rue Jules-Ferry
    • rue du Docteur-Roux
    • rue Charles-Vaillant
    • rue Jean-Jaurès
    • rue des Verrières
    Transport ferroviaire
    La gare de Sèvres - Rive Gauche.
    La gare de Sèvres - Ville d'Avray.

    Depuis la Gare de Sèvres-Rive-Gauche, Le temps de trajet est d'environ 49 minutes depuis Rambouillet, 1 heure 05 minutes depuis Mantes-la-Jolie, 34 minutes depuis Plaisir - Grignon et 12 minutes depuis Paris-Montparnasse.

    Tramway d'Île-de-France
    La station Musée de Sèvres.

    Stations : Brimborion, Musée de Sèvres

    Bus

    La commune est reliée à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus et de tramways de l'Île-de-France :

    • Quatre lignes du RATP169171179426 ;
    • Deux lignes du réseau Noctilien : NoctilienN61N145N66 ;
    • Les lignes de bus intercommunales GPSO 469 (reliant la gare de Chaville Rive Droite à la Porte des Hauts-de-Seine à Ville-d'Avray) et 526 ;
    • La ligne 45 du réseau de bus Phébus
    • La ville met à disposition des personnes à mobilité réduite un minibus, « L’autre Bus ».

    Urbanisme

    Typologie

    Sèvres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

    Morphologie urbaine

    L’Insee découpe la commune en dix îlots regroupés pour l'information statistique[15].

    La commune de Sèvres comprend 16 quartiers, dont les intitulés sont[16] :

    • 1 - Bruyères - Acacias - Fonceaux
    • 2 - Bruyères - Postillons - Jaurès
    • 3 - Val des Bruyères - Allard
    • 4 - Ernest-Renan
    • 5 - Châtaigneraie
    • 6 - Beau Site - Pommerets
    • 7 - Binelles
    • 8 - Manufacture - Brimborion
    • 9 - SEL - Division-Leclerc
    • 10 - Europe - Pierre-Midrin
    • 11 - Médiathèque - 11-Novembre
    • 12 - Danton - Gabriel-Péri
    • 13 - Monesse
    • 14 - Croix-Bosset
    • 15 - Brancas - Fontenelles
    • 16 - Brancas - Beauregard
    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 62,70 % 243,19
    Espace urbain non construit 13,46 % 52,21
    Espace rural 23,83 % 92,44
    Source : Iaurif[17]

    Logement

    Dans le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) approuvé le [18], la commune affiche l’ambition de maintenir sa population aux environs de sa situation de début 2005. Il s’agit d’une volonté d’offrir à chaque ménage habitant la commune, l’opportunité de vivre et évoluer à Sèvres, et d’un enjeu de préservation de son tissu d’équipements et de commerces locaux. Les études menées dans le cadre du P.L.H. montrent qu’à l’horizon 2015, ceci impliquerait la construction d’environ 40 logements par an (en tenant compte de la transformation du parc ancien, de la réduction de la vacance et du desserrement de la taille des ménages) pour maintenir la population communale.

    En 2005, la commune comptait 24,5 % de logements sociaux. Ces logements sont en grande partie implantés le long de la RD 910, autour du centre-ville. La commune affiche la volonté de préserver cette mixité sociale en garantissant une diversité des statuts de logements dans le cadre des opérations futures de construction. À ce titre, elle affiche la volonté de maintenir son parc de logement social autour de 25 % du parc total de résidences principales. Par ailleurs, le parc locatif privé a connu une baisse entre 1990 et 1999. Un effort en faveur de ce type de logements sera recherché toujours dans l’optique de maintenir la diversité des profils d’habitants. Certains secteurs de la ville étant faiblement pourvus en logements sociaux, le développement de ce type de logement devra permettre un meilleur équilibre à l’échelle de la commune[19].

    Projets d'aménagements

    Les principaux projets d'aménagements concernent :

    • la reconstruction de l'école Croix-Bosset[20] (achevé en 2011) ;
    • le développement des liens entre les berges de Seine, la ville et les parcs boisés par des ouvertures piétonnes destinées à développer une trame de liaisons douces est/ouest (liaisons parc de Saint-Cloud/île Monsieur, entre le parc de Brimborion et la station de tramway Brimborion, le long de la Seine, projet d’aménagement de l’entrée de Sèvres et des abords du musée de la Manufacture par la création d’un cheminement piéton/vélos le long de la Grande-Rue, derrière le mur d’enceinte du musée)[21].
    • Aménagement de l'Ile Monsieur pour l'accès de la future gare de la ligne 15 du Grand Paris

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Savara[22] au VIe siècle[23], a pour origine, le nom du ruisseau qui suivait la vallée de Viroflay, Chaville, Sèvres[24]. Puis sous les formes Villa Savara au VIe siècle[25], Saura[Quand ?], Saure[Quand ?], Savra[Quand ?], Saevara au XIe siècle[25], Severa, Sepera et Separa au XIIIe siècle[23], Sevra[Quand ?], Sièvre[Quand ?], Saives[Quand ?], Sèvre-en-France-lez-paris à partir du XIVe siècle, avant Sèvres[Quand ?][3].

    Sèvres a pris le nom de la rivière qui la traversait. Sèvres comprend le radical sav-, sab-, dans le sens de « creux » ou le radical sam- « tranquille ». Ces radicaux sont souvent utilisés en hydronymie[25].

    La racine est la même pour la Sèvre Nantaise et la Sèvre Niortaise qui ont donné son nom au département des Deux-Sèvres.

    Histoire

    L'église Saint-Romain-de-Blaye, au début du XXe siècle.
    L'ancienne École normale supérieure de Sèvres, au début du XXe siècle.
    La Grande-Rue au début du XXe siècle.
    La première mairie de Sèvres, édifiée en 1820, et utilisée jusqu'à l'achat de l'édifice actuel en 1834.
    Le monument à la République, qui servit de fontaine publique, a été inaugurée le .
    • Le bourg de Sèvres existait en 560, époque où saint Germain, évêque de Paris, y guérit une malade et y bâtit l'église.
    • L'église Saint-Romain-de-Blaye, actuelle et maintes fois remaniée, date du XIIIe siècle. Il y avait un château seigneurial.
    • La manufacture de Sèvres y fut formée en 1750, par les fermiers généraux ; ils la tenaient du marquis de Fulvi qui l'exploitait à Vincennes.
    • En 1756, madame de Pompadour fit transférer la manufacture de porcelaine de Vincennes à Sèvres. On l'installa à l'emplacement de la Guyarde, l'ancienne villégiature de Lulli.
    • En 1760, Louis XV rachète la manufacture qui devient donc « royale ».
    • Le pont de Sèvres, qui était de bois, fut commencé en pierre en 1809 et terminé en 1820.
    • En 1815, les habitants de Sèvres, unis à quelques soldats essayèrent de résister aux Prussiens, qui occupaient Sèvres et le pillaient malgré la capitulation signée à Saint-Cloud.
    •  : après la signature à Paris de la Convention du Mètre, qui décida notamment de la construction d'un nouveau prototype de mètre étalon en platine iridié, celui-ci est déposé au bureau international des poids et mesures (BIPM) dans l'enceinte du Pavillon de Breteuil situé dans le parc de Saint-Cloud. Le gouvernement français « offrit ce bâtiment » au BIPM. Le pavillon principal était, alors, dans un état proche de la ruine, à la suite des bombardements prussiens de la guerre de 1870. La rénovation fut donc prise en charge par le bureau international[26].
    • Durant la crue de la Seine de 1910, Sèvres est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le , le quotidien Le Journal écrit : « À Sèvres, un affaissement général s'est produit au rez-de-chaussée de la Manufacture nationale. Le personnel est licencié »[27].
    • Le traité de Sèvres ()
    Signé dans la grande salle qui abrite actuellement le musée de la Porcelaine à Sèvres, c'est un traité de paix entre les Alliés et l’Empire ottoman, à la défaveur de ce dernier.
    Signature du Traité de Sèvres par le Premier ministre grec.
    • Les protocoles de Sèvres (21 au )
    Les protocoles de Sèvres (parfois nommés « accords ») sont un accord secret en sept points consignant par écrit une entente tripartite entre Israël, la France et la Grande-Bretagne en réaction à la nationalisation du canal de Suez par le dirigeant égyptien Nasser.
    • La rénovation du centre-ville ancien, insalubre, accompagné de la déviation de la RN 10, est engagée en 1961 par la municipalité du Dr Odic, qui prévoyait la destruction de 1 500 logements et la construction de 1 600 nouveaux, 42 000 mètres carrés de bureaux ou de locaux commerciaux[28],[29]. La municipalité de Jean Caillonneau réoriente l'urbanisation à la fin des années 1980 afin de favoriser la création de bureaux afin de « refaire de Sèvres une ville dynamique et industrieuse[30] ».

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Boulogne-Billancourt après un transfert administratif effectif au .

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Sèvres du département de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Sèvres est désormais rattaché au canton de Boulogne-Billancourt-2.

    Sèvres est dans le ressort du tribunal d'instance[33] ainsi que dans celui du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[34].

    Intercommunalité

    EPT Grand Paris Seine Ouest.

    Boulogne-Billancourt et Sèvres ont créé le la communauté d'agglomération Val de Seine en raison de divergences avec les communes voisines, dont le périmètre aurait été plus pertinent.

    Passées les divergences qui avaient empêché les deux agglomérations de n'en faire qu'une à leur création respective en 2003 et 2004, la communauté d'agglomération Arc de Seine et la communauté d'agglomération Val de Seine fusionnent le sous le nom de communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest[35],[36].

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[37].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[38].

    Tendances politiques et résultats

    Depuis les échéances électorales de 2007, Sèvres fait partie des communes[39],[40] de plus de 3 500 habitants utilisant les machines à voter.

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Sévriens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 69,93 % de Oui contre 30,07 % de Non avec un taux d’abstention de 24,08 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %)[41].

    À l’élection présidentielle française de 2007[42], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 35,58 % soit 4 750 voix, suivi de Ségolène Royal avec 26,09 % soit 3 212 voix, puis de François Bayrou avec 23,35 % soit 2 875 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 56,40 % soit 6 661 voix pour Nicolas Sarkozy contre 43,60 % soit 5 149 voix pour Ségolène Royal, résultat plus tranché que la moyenne nationale[43] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 18 455 inscrits sur les listes électorales sévriennes, 89,56 % soit 16 528 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 10,44 % soit 1 927 voix, 0,54 % soit 90 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 99,46 % soit 16 438 voix se sont exprimées.

    Aux élections municipales de 2014, Une liste divers droite menée par Grégoire de La Roncière est opposée à la liste conduite par le maire sortant François Kosciusko-Morizet (UMP), puis par Laurence Roux-Fouillet après le retrait de ce dernier. Au second tour, le , la liste divers droite obtient 2 voix de plus que la liste UMP (3279 voix contre 3277)[44]. Le , Grégoire de La Roncière est élu maire de Sèvres par le nouveau conseil municipal[45].

    Liste des maires

    Liste des maires de Sèvres depuis la Libération de la France[46]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Émile Greif    
    1945 1945 Maurice Vacle    
    1945 1947 Georges Lenormand[47] PCF Résistant, menuisier à la TIRU ;
    (Traitement industriel des résidus urbains)
    syndicaliste CGTU puis CGT
    1947 1971 Dr Charles Jean Odic[48] MRP Résistant, déporté à Buchenwald
    1971 1978 Georges Lenormand[47] PCF Menuisier à la TIRU
    d’Issy-les-Moulineaux
    Conseiller général de Sèvres (1967 → 1970 et 1976 → 1982)
    Démissionnaire pour raison de santé
    juin 1978[49] mars 1983[50],[51],[52],[53] Roger Fajnzylberg[54] PCF
    (jusqu'en 1981)
    Économiste[55]
    mars 1983 juin 1995 Jean Caillonneau[56] UDF-CDS Cadre du secteur des assurances
    Conseiller général de Sèvres (1982 → 2005)
    juin 1995[57] avril 2014 François Kosciusko-Morizet[58],[59] app. RPR
    puis UMP
    Ingénieur général des ponts et chaussées
    Conseiller général de Sèvres (2006 → 2015)
    Vice-Président du Conseil Général
    avril 2014[60] En cours
    (au 6 octobre 2020[45])
    Grégoire de La Roncière DVD
    puis LR
    puis LREM
    puis DVD[61]
    Vice-président de Grand Paris Seine Ouest (2014[62] → )
    Conseiller départemental de Boulogne-Billancourt-2 (2015 → )

    Politique environnementale

    La commune désire valoriser sa richesse environnementale (forêts, berges de la Seine, patrimoine bâti, topographie…) qui constitue un atout en termes d’image pour la ville et de qualité de cadre de vie pour ses habitants :

    « Il convient de préserver ces éléments qui sont des maillons d’un chapelet de parcs et jardins qui participent également à de grandes continuités paysagères, de possibilités de balades et de circuits touristiques à une échelle intercommunale[21]. »

    Démocratie participative

    Sèvres a mis en place un conseil communal des jeunes, de façon à faire participer les plus jeunes à la vie de la commune[63].

    Jumelages

    Plaque commémorative du jumelage avec Wolfenbüttel.

    Au , Sèvres est jumelée avec[64] :

    Par ailleurs, la commune de Sèvres a signé en 1991 un accord de coopération décentralisée avec la commune de Mărăcineni en Roumanie[64].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[65],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 23 251 habitants[Note 4], en diminution de 0,65 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7002 6422 7793 1313 9733 9774 6264 9634 750
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 7606 3286 7547 0966 5526 8347 6206 9027 317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 2168 1439 46511 43614 50515 45715 50115 24217 109
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 12920 08321 14920 20821 99022 53423 72623 27823 675
    2018 - - - - - - - -
    23 251--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,7 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 15,9 %) ;
    • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 17,1 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 19,4 %).
    Pyramide des âges à Sèvres en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    4,9 
    75 à 89 ans
    7,4 
    10,6 
    60 à 74 ans
    10,7 
    19,4 
    45 à 59 ans
    20,9 
    23,4 
    30 à 44 ans
    23,5 
    19,2 
    15 à 29 ans
    17,1 
    22,1 
    0 à 14 ans
    19,1 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,0 
    4,8 
    75 à 89 ans
    7,8 
    10,2 
    60 à 74 ans
    11,0 
    18,5 
    45 à 59 ans
    18,9 
    24,7 
    30 à 44 ans
    23,3 
    21,0 
    15 à 29 ans
    19,9 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,1 

    Établissements scolaires

    Le groupe scolaire des Bruyères.
    Le Collège de Sèvres et son parvis.

    Sèvres est située dans l'académie de Versailles.

    La ville administre six écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales[69].

    Le département gère un collège et la région Île-de-France un lycée du nom de « lycée Jean-Pierre-Vernant » en souvenir[70] du Compagnon de la Libération et historien. Ce lycée, comme le collège, accueille les Sections internationales de Sèvres (bilingues français/anglais et français/allemand) à l'excellence reconnue. Le lycée prépare au baccalauréat français et OIB (Option Internationale du Baccalauréat).

    Sèvres dispose par ailleurs d'un établissement privé (école et collège) : l'école Jeanne-d'Arc.

    L'École supérieure de fonderie et de forge, une école d'ingénieurs privée est également installée sur le territoire de la commune, au siège de CTIF (Centre technique des industries de la fonderie).

    Strate École de Design, un établissement d’enseignement supérieur privé forme des professionnels du design industriel, du modelage 3D et des chefs de projets innovants.

    Historique

    La Maison d'enfants de Sèvres[71] a fonctionné de septembre 1941, sous la direction d'Yvonne Hagnauer (Goéland), jusqu'en novembre 1958 au 14, rue Croix-Bosset. Elle emménagea ensuite au château de Bussières, sur l'autre rive de la Seine. En 1991 elle devint le collège Jean-Marie-Guyot.

    L'École normale supérieure de jeunes filles a été créée à Sèvres en 1881. Elle occupait les anciens bâtiments de la manufacture de porcelaine, qui abritent aujourd'hui le Centre international d'études pédagogiques. L'école a ensuite déménagé boulevard Jourdan, à Paris, avant de fusionner avec l'École normale supérieure, en 1985[72].

    Manifestations culturelles et festivités

    Concert pour la fête de la Musique 2014, place Gabriel-Péri à Sèvres.
    • En mars, « La dictée de Sèvres » est un concours de dictées organisé depuis 2007[73].
    • Tous les deux ans en alternance, ont lieu Le Marché d'Art de Sèvres et "Terres de Sèvres, le Marché de Céramique "
    • Les Portes Ouvertes des Ateliers d'artistes ont lieu généralement fin septembre tous les deux ans
    • Le festival " Des Images et des Mots" ou le mois de l'illustration est organisé pendant tout le mois de mars. Il est organisé depuis 2014.

    Santé

    Sèvres accueille l'un des sites du centre hospitalier des 4-Villes. Depuis le , ce centre regroupe le centre hospitalier intercommunal Jean-Rostand (qui regroupait déjà Chaville, Sèvres et Ville d’Avray) et le centre hospitalier de Saint-Cloud[74] ». Le site de Sèvres est spécialisé en hospitalisation et en consultation dans les services maternité/gynécologie/fertilité et médecine[75].

    Sports

    Passage du Tour de France dans la Grande-Rue lors de la 20e étape du Tour de France 2012 le 22 juillet 2012.

    Sèvres est la ville dans laquelle la France Sport Blowgun Association est implantée depuis 2004.

    L'équipe seniors du Sèvres Football Club est actuellement entraînée par Alexandre Matejic, ancien footballeur professionnel vainqueur de la coupe Gambardella 2004-2005 avec le Toulouse FC . Évoluant dans les divisions départementales, le club sévrien a par ailleurs failli réaliser un exploit à l'occasion du 4e tour de la Coupe de France 2008-2009. En effet, opposé au Red Star (alors en CFA) au stade des Fontaines, le Sèvres FC ouvre le score à la 7e minute par l'intermédiaire de Thomas Millet. Le score reste à 1-0 pour les locaux durant soixante-quinze minutes, jusqu'à l'égalisation de Demba Diagouraga (en) pour les Audoniens. Les Sévriens s'effondrent en prolongation et encaissent quatre buts pour un résultat final de 5-1 pour les "Verts" après prolongation .

    Médias

    Sèvres accueille le groupe de webradios GOOM Radio depuis 2007. C'est également à Sèvres que la série française de Fais pas ci, fais pas ça est se déroule. Une partie des scènes est filmée dans un maison meulière ainsi que dans les rues de la ville. La maison des Bouley au 20 rue du Guet.

    Cultes

    Les Sévriens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman, protestant et bouddhique.

    Culte catholique

    Depuis , la commune de Sèvres fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[76].

    Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent des deux paroisses de Sèvres[77] :

    Culte israélite

    Communauté juive de Sèvres

    Culte musulman

    Association des musulmans de Sèvres

    Culte protestant

    Église réformée de France (centre paroissial de Séquoïa)

    Culte bouddhique

    C'est à Sèvres qu'est située la pagode Tinh Tam.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 450 , ce qui plaçait Sèvres au 960e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[78].

    Emploi

    En 2007, le taux d’emploi communal était proche de 1 (10 369 emplois pour 10 607 actifs résidant à Sèvres), ce qui correspond à l'objectif que s'était fixé le schéma directeur du Val de Seine à l’horizon 2015[79].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[80].

    Monuments et sites, inventaire au
    Intitulé Ensemble classé Ensemble inscrit
    Centre international pédagogique x
    Intitulé Monument classé Monument inscrit
    Manufacture nationale de porcelaine, 4 Grand-Rue : les six fours x
    Sèvres Espace Loisirs, 47 Grand-Rue : anciennes halles x
    Maison des Jardies et mémorial à Gambetta (musée) x
    École nationale de céramique x
    Immeuble et portail, 17 Grande-Rue x
    Immeuble situé 16, rue Troyon x
    Façades, toitures, portail, 14 rue Ville-d'Avray x
    Église x
    Ancien hôtel, 164 Grande-Rue : corps principal, première travée des deux ailes, clôture sur rue, sol de la cour, et décor intérieur de la chapelle, 33 rue x
    Collège Arménien x
    Intitulé Site classé Site inscrit
    Bois de Fausses-Reposes x
    Bois de Meudon et Viroflay x
    Bords de Seine x
    Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang x
    Domaine de Brimborion x
    Île Monsieur x
    Rives de la Seine x
    Etangs et leurs abords x
    Source : Iaurif[81]

    L'église Saint-Romain-de-Blaye

    L'église Saint-Romain (extérieur).
    L'église Saint-Romain (intérieur).

    L'église[82] offre un amalgame d'un gothique remanié et abîmé par le XVIIe siècle : l'extérieur, qui a une tour à claire-voie a été défiguré. Le vaisseau ogival a été conservé en grande partie, mais il est d'une grande nudité. Le chemin de Croix, peint sur porcelaine, provient de la manufacture de Sèvres, ainsi que les vitraux, plus anciens d'un siècle[83]. Cette église a été inaugurée plusieurs fois[84].

    Fondée par le roi mérovingien Dagobert II au VIIe siècle, puis détruite par les Normands, l'église est rebâtie vers 1200. Il subsiste de cet édifice plusieurs voûtes et la base du clocher roman. Celui-ci est agrandi vers l'ouest au début du XVIe siècle par trois travées, puis vers l'est au XVIIIe siècle par un chœur semi-circulaire dont l'axe n'est pas dans l'alignement de la nef.

    L'église est paroisse royale sous Marie Leszczynska. La première assemblée municipale, créée par l'Édit de 1787, comporte deux membres de droit : le seigneur, en l'occurrence le roi Louis XVI, et le curé ainsi que 9 membres élus. Cette assemblée se réunissait dans l'église à l'issue des vêpres ou de la grand-messe[85].

    Cette église a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1937[86].

    Une de ses cloches, baptisée Annette, qui sonne le Fa, a été bénie en 1760 et classée à l'inventaire des monuments historiques le [87], les deux autres sont Albertine et Pierrette, baptisées en 1937 sonnent le Sol et le La. Les fonts baptismaux en bronze doré du XVIIIe siècle sont surmontés d'un tableau peint par Paul-Hippolyte Flandrin en 1901, « Jeanne d'Arc priant dans l'église de Sèvres »[88].

    Le presbytère a été construit entre 1744 et 1786[89].

    L'église Notre-Dame-des-Bruyères

    L'église Notre-Dame-des-Bruyères (extérieur).
    L'église Notre-Dame-des-Bruyères (intérieur).

    Cette chapelle a été édifiée en 1930, en bordure de la route des Gardes. Érigée en paroisse en 1962, détruite en 1971, elle a été reconstruite au 23 rue du Docteur-Roux en 1968[90].

    Le Collège arménien

    Le Collège arménien.

    Ce bâtiment, situé 26 rue Troyon, a été donné à la Pompadour pour école de jeunes filles. Il a été reconstruit pour Bacler d'Albe entre 1816 (cadastre) et 1824 (mort du général). Occupé en 1898 par une maison de convalescence pour soldats coloniaux, c'est actuellement le collège arménien Samuel-Moorat, mais il est actuellement menacé, compte tenu de son état[91].

    La manufacture des cristaux de la Reine

    Le bâtiment de cette manufacture, situé 16 rue Troyon, construit en 1744, a été classé à l'inventaire des monuments historiques le [92].

    La manufacture nationale de porcelaine

    Travaux en cours (septembre 2009).
    Historique du bâtiment et description des travaux.

    Le bâtiment actuel date de 1876. Ce bâtiment a été classé à l'inventaire des monuments historiques le [93].

    La maison des Jardies

    La Maison des Jardies, où est mort Gambetta à Sèvres.

    C'est la maison de Balzac, de Corot et de Gambetta qui y mourut le [94].

    Cette maison, située 14 avenue Gambetta, avait été achetée par Balzac qui l'occupa de 1837 à 1840, puis louée par Gambetta en 1878[95].

    Musée national de céramique

    Fondé en 1824 par Alexandre Brongniart, directeur de la manufacture impériale de porcelaine de Sèvres, sous le nom de Musée Céramique et Vitrique. Soucieux de présenter l'histoire des techniques de la céramique et des matières vitreuses, à travers le monde et les époques, ce dernier a constitué l'une des collections de céramiques des plus variées. le musée réunit un choix exceptionnel de poteries, faïences et porcelaines[96].

    Le temple bouddhiste de Thin Tam

    La pagode de Sèvres.

    Le magnifique temple bouddhiste ou pagode Tinh Tam est l'un des plus fréquentés en France[3].

    La villa Castel Henriette

    La villa Castel Henriette[97],[98],[99],[100], construite en 1899, chef-d'œuvre absolu d'Hector Guimard, fut démolie en 1969][101],[102].

    Cette maison, située 46 rue des Binelles, à l'angle de la rue des Gérideaux, a été construite et décorée en 1899 par Hector Guimard, au sommet d'un terrain en pente limité sur trois côtés par des rues. Elle a été détruite en [103].

    Carrières de pierre

    Ces carrières de pierre ont été creusées dans le coteau, puis aménagées en entrepôt de vin en 1740, divisées en 30 galeries dont l'une appelée Galerie royale ; transformées en brasserie en 1840, incendiées en 1880 et reconstruites en 1898[104].

    Instituts religieux

    • Pensionnat des dominicaines : La présence de religieuses enseignantes à Sèvres remonte à 1788 date où un acte établit quatre sœurs de Charité pour l'éducation de jeunes filles pauvres[105]. À Sèvres, rue Gabriel-Péri se trouvaient autrefois le couvent, l'école et le pensionnat des dominicaines enseignantes du Très-Saint-Rosaire de Sèvres, œuvre encouragée par le saint curé d'Ars, fondée par sœur Marie-Rose du Sacré-Cœur O.P. à la fin du XIXe siècle, avec le P. Codant, en 1858, dont les novices portèrent aussi le nom de servantes du Sacré-Cœur et qui eut plusieurs fondations, à San Remo par exemple lors de l'exil de France en 1903, et aussi un orphelinat, rue Troyon (elles rentrèrent en France en 1913 et demandèrent ou gouvernement la permission de rouvrir un noviciat). Pendant la guerre une ambulance et infirmerie pour les soldats blessés fut installée dans le couvent[106].
    • Noviciat des assomptionnistes :

    Sur certaines cartes postales anciennes[107], on peut admirer la chapelle des Assomptionnistes, située 14 rue de la Croix-Bosset, dans le quartier de la Croix Bosset. Cette propriété acquise le fut offerte aux religieux de l'Assomption à la fin de l'année 1877 pour devenir le noviciat de Paris hors de la ville. Les oblates de l'Assomption s'installèrent aussi à Sèvres puis une communauté de sœurs assomptionnistes. Enfin, les religieux de la province de Paris ont entre 1946 et 1964, animé le centre de mission ouvrière Saint-Étienne à Sèvres, avenue de la Division-Leclerc, communauté baptisée La Cloche, à proximité des usines Renault[108].

    Sèvres et la peinture

    Sèvres, proche de Paris, mais très champêtre attira certains des plus grands peintres[109] :

    • Samuel William Reynolds y peignit Saint-Cloud et le pont de Sèvres (musée Condé, Chantilly).
    • le Douanier Rousseau peignit en 1908 une Vue du pont de Sèvres (musée d'État des Beaux-Arts Pouchkine).
    • Sisley, qui habitait Grand-Rue, peignit l'ancienne manufacture, le pont, les bords de la Seine, des chemins.
    • Corot y peignit son célèbre Chemin de Sèvres (musée du Louvre) et La Maison blanche de Sèvres (Musée d'art de Cincinnati).
    • Paul Huet y peignit des vues savoureuses et campagnardes au possible (musée de l'Île-de-France, Sceaux).
    • Marie Bracquemond, épouse de Félix Bracquemond (le Chemin des Coutures à Sèvres, Galerie Nationale du Canada) lié au groupe des impressionnistes et employé à la manufacture, y peignit Sèvres. Son œuvre la plus célèbre : Sur la terrasse de Sèvres avec Fantin-Latour (legs Caillebotte).
    • Constant Troyon né à Sèvres en 1810, premier peintre de l'École de Barbizon y peignit un Chemin de forêt et la Maison Colas, la prise de la culée du pont de Sèvres. Les parents de Constant Troyon travaillaient à la manufacture de Sèvres, son père comme peintre décorateur, sa mère comme brunisseuse. Il fut encouragé dans le domaine des arts par Denis Désiré Riocreux, conservateur du Musée céramique de Sèvres et peintre floral, son parrain. Il vécut avec sa mère à la Manufacture jusque l'âge de vingt-trois ans. Il expose pour la première fois trois toiles au Salon de 1833, dont la Vue de la Maison Colas et la Vue de la Fête de Sèvres[110].
    • Vassily Kandinsky vécut un an à Sèvres, en 1906-1907, rue des Ursulines puis petite rue des Binelles, devenue rue Théodore-Deck. Il y peint La Vie Mélangée.
    • Alain Azémar, peintre sévrien, habitant de la rue des Caves — rue qui fut le théâtre de nombreux "squats" de protestation[111] — a peint des scènes sèvriennes à de nombreuses reprises. Plusieurs de ses aquarelles ont été commandées et sont exposées par la mairie.

    Sèvres et la philatélie

    La Poste française a mis plusieurs fois Sèvres à l'honneur :

    • le 1957, un timbre-poste d'une valeur de 30,00 F honorant la manufacture nationale de Sèvres, dessiné et gravé par Pierre Munier a été émis[112].
    • le 1er juin 1975, un timbre-poste d'une valeur de 1,00 F représentant le Bureau international des poids et mesures, dessiné et gravé par Claude Haley a été émis[113].
    • le 2009, un timbre-poste d'une valeur de 0,55  représentant un plat ovale en faïence de Quimper, exposé au Musée de Sèvres a été émis[114].

    Sèvres et la télévision

    La ville de Sèvres est le lieu de tournage de la série française Fais pas ci, fais pas ça.

    Héraldique, logotype et devise

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur au pont de bois de deux piles d'or posé sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, surmonté d'un huchet contourné d'or virolé et enguiché de sable, au chef d'or chargé d'une branche de laurier et d'une palme passées en double sautoir de sable, accostées de deux vases d'azur surchargés chacun d'une fleur de lys d'or.

    Pour approfondir

    L'un des tout premiers tramways français fut le tramway de Sèvres à Versailles, vu ici devant l'église paroissiale au tout début du XXe siècle.

    Bibliographie

    • Sèvres, collection Mémoire en images, éditions A. Sutton, 2000, (ISBN 2842534794)
    • Pierre Mercier, Sèvres en cartes postales anciennes, préface de Georges Lenormand (maire de Sèvres), Bibliothèque européenne - Zaltbommel, Pays-Bas, 1975,
    • John Whitehead, Sèvres sous Louis XV 1740 - 1770, éditions Courtes-Longues, (ISBN 2352900603)
    • Gallica propose des documents sur les Jardies, Gambetta et Balzac.
    • Jean-Paul Midant, Sèvres, la manufacture au XXe siècle, éd. Michel Aveline, 1992.
    • Henri Moreau, Sèvres, rues et lieux-dits, archives de Sèvres, 1989.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « FSèvres », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Calcul de l'orthodromie entre Sèvres et Paris [site=le site lion1906 de Lionel Delvarre » (consulté le ).
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Jean-Michel Dechambre, Découvrir les Hauts-de-Seine, éditions Horvath, 1980, p. 76
    4. Histoire du ru de Marivel
    5. « PADD, p. 23 », sur site de la mairie de Sèvres, (consulté le ).
    6. « PADD, p. 24 », sur site de la mairie de Sèvres, (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Sèvres », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    16. « Les quartiers de Sèvres », sur site de la mairie de Sèvres (consulté le ).
    17. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
    18. « PADD, p. 6 », sur site de la mairie de Sèvres, (consulté le ).
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    20. « Urbanisme », sur site de la mairie de Sèvres (consulté le ).
    21. « PADD, p. 16 », sur site de la mairie de Sèvres, (consulté le ).
    22. Albert Dauzat, Les noms de lieux, Paris, 1926, p. 197.
    23. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    24. Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, page 273.
    25. Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, page 273
    26. bipm.org, BIMP, Bureau international des poids et mesures
    27. « Exposition : la grande crue de 1910 », sur hauts-de-seine.fr, (consulté le ).
    28. Jean-Marc Hérald, « L'« opération-tiroir » de Sèvres », Le Monde, (lire en ligne).
    29. François Rollin, « Vie locale et bulletins de vote : Sèvres a les yeux de Chimène pour son maire communiste », Le Monde, (lire en ligne).
    30. « La course aux bureaux dans l'Ouest parisien : Sèvres en chantier », Le Monde, (lire en ligne).
    31. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. « Tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt », sur cour d'Appel de Versailles (consulté le ).
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    35. « Issy et Boulogne vont se marier : Jusqu'alors séparées, les deux communautés d'Issy et de Boulogne vont fusionner et fédérer quelque 235 000 habitants. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
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    38. Décret n° 2015-1656 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Meudon sur Légifrance.
    39. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
    40. Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
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    58. « Emotion à Sèvres après la mort de François Kosciusko-Morizet », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Très émue, Laurence-Roux-Fouillet, son ancienne adjointe, se souvient : « J'ai travaillé 13 ans à ses côtés, il avait une grande rigueur, une véritable intégrité morale. C'était un maire qui avait une vision à long terme, il ne faisait pas de clientélisme comme on le fait aujourd'hui », soupire l'héritière désignée qui s'est vue souffler la mairie en 2014 par le dissident Grégoire de La Roncière ».
    59. AFP, « L’ancien maire de Sèvres François Kosciusko-Morizet est mort : L’ex-conseiller général (UMP) des Hauts-de-Seine François Kosciusko-Morizet, père de Nathalie Kosciusko-Morizet, avait été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2013 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
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