Henri Rousseau
Henri Rousseau, aussi appelé « Le Douanier Rousseau », né le à Laval (Mayenne) et mort le , de gangrène à la jambe, à l'hôpital Necker à Paris, est un peintre français, considéré comme un représentant majeur de l'art naïf.
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Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris et travailler à l'octroi où il occupe un poste de commis de deuxième classe, dans le cadre duquel il contrôle les entrées de boissons alcoolisées à Paris. Cette position lui vaudra son surnom de « Douanier ».
Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles. Elles représentent souvent des paysages de jungle, lui qui n'a pourtant jamais quitté la France. Son inspiration provient surtout de livres illustrés, de jardins botaniques, et de rencontres avec des soldats ayant participé à l'intervention française au Mexique.
Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin lui valurent beaucoup de moqueries. Habitué du Salon des indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891 et rencontre quelques autres artistes à la fin de sa vie, comme Marie Laurencin, Robert Delaunay, Paul Signac, Guillaume Apollinaire, Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel, Edgar Degas, William Bouguereau, Paul Gauguin, Alfred Jarry, Toulouse-Lautrec et Pablo Picasso. Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des surréalistes.
Paul Éluard a dit de lui : « Ce qu’il voyait n’était qu’amour et nous fera toujours des yeux émerveillés[1]. »
Biographie
Issu d'une famille modeste, il est le quatrième enfant[2] de Julien Rousseau (1808-1868), ferblantier et d'Éléonore Guiard[3] (1819-1890)[4]. Il fait ses études à l'école primaire et au lycée de Laval (où il reçoit un prix de dessin) de 1849 à 1850, mais est mis en pension en 1851 en raison de la faillite de l'entreprise paternelle qui contraint ses parents à déménager plusieurs fois. Peu doué pour les études, il devient commis d'avocat à Nantes de 1860 à 1863. Ayant dérobé une somme de 20 francs à son employeur, l'avocat Fillon, il est condamné à un an de prison pour vols et abus de confiance. Pour échapper à la maison de correction pour mineurs, il signe un engagement volontaire de sept ans dans l'armée et est affecté au 51e régiment d'infanterie à Angers. Il est libéré en 1868 à la suite du décès de son père et rejoint alors Paris[5].
Il épouse le Clémence Boitard avec qui il aura neuf enfants, dont huit mourront avant 1886. Il travaille d'abord comme clerc d'un huissier puis entre, après la guerre de 1870, à l’Octroi de Paris, comme commis de deuxième classe (et non comme douanier). Cet organisme perçoit les taxes des marchandises entrant dans Paris. Il débute en 1872 sa carrière de peintre en autodidacte d'une formidable candeur et, en adepte du spiritisme, il est persuadé que les esprits guident son pinceau. Il obtient une carte de copiste au musée du Louvre, ce qui lui permet de se familiariser avec les chefs-d’œuvre. Son entrée dans la vie artistique est donc relativement tardive. Il tente sans succès d'exposer au Salon officiel en 1885 et c’est seulement en 1886 qu'il participe au Salon des indépendants, grâce à l'absence de jury d'entrée. Il y expose quatre tableaux, dont Une soirée au carnaval, qui retiennent peu l'attention. Ils susciteront longtemps l'incompréhension et les sarcasmes de la critique et de ses contemporains qui le considèrent comme un « peintre du dimanche[6] ». C'est Alfred Jarry qui lui donne ce surnom de « Douanier » lorsqu'il apprend que son ami occupe le poste à l'octroi de Paris de « gardien des contrôles et des circulations du vin et de l'alcool », surnom que reprennent les critiques de l'époque pour se moquer de lui.
Sa notoriété s'accroît cependant avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants. En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d'un tigre dans une brousse luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d'« alpha et d'oméga de la peinture ».
Sa femme meurt de la tuberculose en 1888 et sa situation financière devient difficile. Il héberge un temps l'écrivain Alfred Jarry et il prend sa retraite de l'octroi en 1893, pour se consacrer à la peinture, ce qui ne lui apporte pas suffisamment de revenus pour vivre. Il donne alors des cours de violon et écrit plusieurs pièces de théâtre. Il se remarie en 1899 avec une veuve, Joséphine-Rosalie Nourry, qui meurt en 1903.
Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu'André Derain ou Henri Matisse. Il se lie d'amitié avec Robert Delaunay, avec Guillaume Apollinaire, puis avec Pablo Picasso.
À partir de 1901, il devient professeur de dessin à l'Association philotechnique, œuvre laïque qui l'emploie comme professeur de dessin et de peinture, ce qui constitue pour lui une véritable réussite sociale. En 1905, un homonyme du Douanier ayant reçu les Palmes académiques, il se les voit attribuer par erreur sur l'annuaire de l'association Philotechnique et laisse croire qu'il en est lui-même bénéficiaire, accrochant l'insigne au revers de sa veste, comme on peut le voir sur ses autoportraits[7].
Arrêté en pour avoir été entraîné dans une affaire minable d'escroquerie par un ami, Louis Sauvaget, comptable dans une succursale de la Banque de France, il est incarcéré à prison de la Santé du au . Jugé le à la cour d'assises de la Seine, il est condamné à deux ans de prison avec sursis et à 100 francs d'amende[8].
En 1909, il vend enfin des tableaux au marchand Ambroise Vollard, pour plus de 1 000 francs, ce qui lui permet d'acheter un atelier au no 2 bis de la rue Perrel, dans le 14e arrondissement de Paris, où il est surnommé le « maître de Plaisance[6] ».
Le , il meurt des suites d'une gangrène de la jambe à l’hôpital Necker à Paris, qui d'ailleurs l'enregistra comme « alcoolique ». Ses amis étant absents, sept personnes suivent son cercueil jusqu'au cimetière de Bagneux où — sans le sou — il est inhumé dans une fosse commune. L'année suivante, quelques intimes se cotisent pour faire déposer sa dépouille dans une concession trentenaire.
Le , à l'initiative de l'Association des amis d'Henri Rousseau, ses restes sont transférés dans le jardin de la Perrine à Laval, sa ville natale où il repose toujours ; sur sa pierre tombale est gravée une longue épitaphe[9] inscrite à la craie par Apollinaire et le peintre est figuré de profil dans un médaillon en bronze, œuvre du sculpteur Constantin Brâncuși[10].
Son œuvre
Il a peint au cours de sa vie près de 250 tableaux dont une centaine sont perdus, beaucoup ayant été donnés en guise de paiement à son épicier, sa blanchisseuse ou son vendeur de voitures[11].
Pour peindre, il s’évertue à reproduire ce qu’il voit et essaie de faire coïncider ce qu’il voit avec ce qu’il sait des faits. L’exotisme abonde dans son œuvre même si Rousseau n'a pratiquement jamais quitté Paris. Son exotisme est imaginaire et stylisé, issu du Jardin des Plantes, du jardin d'Acclimatation, des revues illustrées et des revues de botanique de l’époque. On lui reprochait ses portraits de face de personnages figés, son manque de perspective, ses couleurs vives, sa naïveté et sa maladresse mais « les nostalgiques de l'enfance, les traqueurs de merveilleux et tous ceux qui entendaient naviguer loin des normes s'emballèrent. Ils virent en ce douanier un passeur, un homme à la lisière entre raison et fantasme, entre civilisation et sauvagerie[12] ». La stylisation vigoureuse de ses toiles rappelle les primitifs italiens qui donnent une dimension aux objets en fonction de leur importance émotionnelle[13].
Grand solitaire, il est l'objet de moqueries incessantes mais les milieux artistiques d’avant-garde sont ravis par « … les trente nuances de vert de ses forêts inextricables, où se mêlent sans souci de vraisemblance le houx, le cactus, le paulownia, le marronnier, l'acacia, le lotus ou le cocotier… Picasso acheta chez un brocanteur un imposant et étrange portrait de femme qu'il conserva toute sa vie » (Éric Biétry-Rivierre). Coloriste original, avec un style sommaire mais précis, il a influencé la peinture naïve.
L'œuvre de Rousseau a momentanément freiné la progression des recherches artistiques menées par les peintres futuristes italiens, qui sont revenus à une peinture naïve pendant une courte période précédant celle des polymatières.
Les « jungles »
C'est l'un des thèmes les plus féconds du peintre qu'il poursuit jusqu'à sa mort.
Toujours dans une flore exubérante et totalement inventée (en témoignent les nombreux régimes de bananes qui pendent à chaque branche, ou la disproportion des feuillages), il met en scène des combats féroces entre un fauve et sa proie (sauf dans Tigre combattant un nègre), ou au contraire, un portrait plus apaisé d'un grand animal, comme des singes dans Les Joyeux Farceurs en 1906. Ces animaux lui ont été inspirés par ceux de la ménagerie du jardin d'Acclimatation et par des revues.
Dans ses dernières « jungles », il a représenté des personnages (dans La Charmeuse de serpents et Le Rêve) en harmonie avec la nature. D'abord critiquées par leur manque de réalisme et leur naïveté, ses « jungles » seront plus tard reconnues comme des modèles par tous, d'où cette phrase de Guillaume Apollinaire lors du salon d'Automne où Rousseau exposa Le Rêve : « Cette année, personne ne rit, tous sont unanimes : ils admirent. »
Les paysages
Ils sont soit végétaux, intemporels, représentant des lieux qu'il connaît bien (berges de l'Oise), soit plus urbains. Ils comportent souvent des détails en rapport avec le progrès technique de son temps : dirigeable, poteaux télégraphiques, ponts métalliques, la tour Eiffel. Ces paysages restent cependant dans une tonalité naïve. En effet, Rousseau n'y fait apparaître aucune notion de perspective.
- Paysage d’Alger (1880).
- Vue de Billancourt et Bas-Meudon (1890).
- L’Octroi, Institut Courtauld (1890).
- Le Moulin d’Alfort, musée de Pola (1895).
- Vue du Pont de Sèvres, musée Pouchkine (1908).
Les portraits
Les personnages sont figés, de face, le visage le plus souvent inexpressif. S'ils sont plusieurs, ils sont représentés simplement juxtaposés. Ils paraissent massifs, gigantesques en comparaison avec les éléments du décor, mais cela semble être une conséquence du fait que le peintre ne maîtrise pas la représentation des perspectives (ou qu'il utilise, sans la connaître, la perspective signifiante du Moyen Âge). En effet, le paysage est presque au même plan que le sujet, avec son foisonnement de détails, mais à la perspective absente. Ses portraits sont le plus souvent sans nom, même si des indices permettent d'identifier le personnage, par exemple Pierre Loti dans son Portrait de M. X (1910, KunstHaus de Zürich). De même, le premier portrait réalisé par le peintre, représentant une femme qui sort d'un bois, semble être celui de sa première femme, Clémence.
Ses écrits
Il a dans ses relations autant de peintres que d'écrivains. Parmi ces derniers, on peut citer, outre Alfred Jarry et Apollinaire, Blaise Cendrars et André Breton. Il a écrit plusieurs pièces de théâtre :
- La Vengeance d'une orpheline russe, en 1898[14]
- Une visite à l'exposition de 1889, en 1889
- L'Étudiant en goguette
Il a écrit également plusieurs courts textes ou poèmes explicatifs sur certaines de ses œuvres, notamment pour sa Bohémienne endormie (1897).
Lieux d'exposition permanente
- au musée du Vieux-Château (Laval), sa ville natale :
- La Moisson au château (début XXe siècle)
- Vue du Pont de Grenelle (1892)
- Paysage (vers 1905)
- au musée d'Orsay de Paris :
- La Guerre (1893)
- La Charmeuse de serpents (1907)
- Portrait de Madame M. (vers 1890)
- à la Galerie nationale de Prague :
- Moi-même (1890)
- au musée de l'Orangerie de Paris :
- La Noce (vers 1905)
- La Carriole du Père Junier (1908)
- Le Navire dans la tempête (1899)
- La Fabrique de chaises à Alfortville
- La Fabrique de chaises
- La Falaise
- Les Pêcheurs à la ligne
- Promeneurs dans un parc
- L'Enfant à la poupée
- au musée Picasso de Paris (collection personnelle de Picasso) :
- Portrait de femme (1895)
- Portrait de l'Artiste (1900-1903)
- Portrait de la seconde femme de l'Artiste avec une lampe (1900-1903)
- au musée national d'Art moderne de Paris (Centre Pompidou) :
- La Basse-cour (1896-1898)
- Le Peintre et son modèle (1900-1905)
- Nature morte aux cerises (vers 1907)
- à la Fondation Beyeler de Bâle :
- Le lion, ayant faim, se jette sur l'antilope (1898-1905)
- à la National Gallery de Londres :
- au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg :
- Combat de tigre et buffle (1891)
- au Museum of Modern Art de New York :
- La Bohémienne endormie (1897)
- Le Gitan endormi (1897)
- Le Repas du lion (1907)
- Le Rêve (1910)
- Berges de la Bièvre près de Bicêtre
- au Philadelphia Museum of Art de Philadelphie :
- Joyeux Farceurs (1906)
- au musée des beaux-arts de Winterthour :
- Pour fêter bébé ! (1903), huile sur toile
- Nature morte aux fleurs (1910)
- Une soirée au carnaval[Quand ?][Où ?]
- La Cascade (1910)[Où ?]
En mémoire
Le Lycée Douanier-Rousseau à Laval porte son nom depuis 1968.
Rétrospectives
La dernière grande rétrospective en date est « Jungles urbaines » au Grand Palais du au . La précédente (en France) remontait à 1984 (Paris, Grand Palais) ; il y en a eu une aussi à New-York, au MoMA.
Du au une exposition temporaire intitulée « Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque » lui est consacrée au musée d'Orsay à Paris[15].
Références dans la culture populaire
Serge Gainsbourg l'évoque dans sa chanson Lemon Incest, lorsqu'il dit de sa fille qu'elle est « naïve comme une toile du niédoisseaurou » (« Douanier Rousseau » en verlan).
La Compagnie créole lui a consacré une chanson : Vive le Douanier Rousseau, notamment présente en 2016 dans la bande originale du film Apnée.
Notes et références
- « Le monde du Douanier Rousseau - CNRS Editions », sur www.cnrseditions.fr (consulté le ).
- Il a trois sœurs ainées, Marie, Eléonore et Henriette et un frère cadet, Jules.
- Elle est la fille de Jean-Baptiste Guiard (Laval, 1791-Bône, 1833), capitaine au 3e bataillon de la légion de la Côte-d'Or
- Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, A. Skira, , p. 7.
- Cornelia Stabenow, Henri Rousseau, 1844-1910, éditions Le Monde, , p. 94.
- Nathalia Brodskaya, Le Douanier Rousseau, Parkstone International, , p. 8.
- Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 19.
- Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 21.
- « Nous te saluons Gentil Rousseau / tu nous entends Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi / Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel / Nous t’apporterons des pinceaux des couleurs et des toiles / Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle / Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait / La face des étoiles. »
- Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 23.
- Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, p. 22.
- Éric Biétry-Rivierre, Le Figaro, édition des 13 et 14 février 2010.
- Pierre Courthion, Henri Rousseau, le Douanier, Éditions Albert Skira, , p. 18.
- « http://theatreduchathuant.fr/wp-content/uploads/2011/07/dossier_presse_orpheline.pdf »
- « Le Douanier Rousseau. L'innocence archaïque », sur musee-orsay.fr, .
Annexes
Bibliographie
- Götz Adriani, Le Livre de l'exposition de Tübingen, 2001 (en anglais).
- A. Basler, Henri Rousseau, sa vie, son œuvre, Librairie de France, 1927.
- Isabelle Cahn, Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ?, Éditions À Propos, 2006, 64 p.
- Henry Certigny La Vérité sur le Douanier Rousseau. Le Conseil municipal de Paris et les Artistes indépendants : 1880-1900, La Bibliothèque des Arts, Lausanne-Paris, 1971.
- Henry Certigny, Le Douanier Rousseau et Frumence Biche, La Bibliothèque des Arts, Lausanne-Paris, 1973.
- Collectif, Le Douanier Rousseau : Jungles à Paris, Paris, Éditions de la réunion des musées nationaux, , 231 p. (ISBN 2-7118-5030-7).
- Guy Cogeval, Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque, Hazan, 2016, 270 p. (ISBN 978-2754108782).
- Pierre Courthion. Henri Rousseau, le Douanier Éditions Albert Skira. Cette édition de 1944 comporte quelques erreurs dans la biographie du Douanier.
- Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, Éditions Albert Skira, Genève, 1972.
- David Larkin, Rousseau, Éditions du Chêne, 1975.
- Yann Le Pichon, Le Monde du Douanier Rousseau, ses sources d'inspiration, ses influences sur l'art moderne, CNRS Éditions, Paris, , grand in-4, 320 p.
- Gilles Plazy, Le Douanier Rousseau : un naïf dans la jungle, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 153), , 144 p. (ISBN 2-07-053197-X).
- André Salmon, Henri Rousseau dit Le Douanier, Éd. Georges Crès, 1927.
- Cornelia Stabenow, Rousseau, Éditions Taschen.
- Wilhem Uhde, Cinq maîtres primitifs. Rousseau, Louis Vivin, Camille Bombois, André Bauchant, Séraphine de Senlis, traduction de l'allemand par Mlle A. Ponchont, préface de Henri-Bing-Bodmer, Librairie Palmes/Philippe Daudy, éditeur, 1949.
- Dora Vallier, Tout l'œuvre peint de Henri Rousseau, Éditions Flammarion, coll. « Les classiques de l'Art », 1970, 128 p..
- (es) Angela Wenzel, Henri Rousseau, La Gitana Dormida.
- Henri Rousseau dit « Le Douanier » 1844-1910. Exposition de son cinquantenaire. Galerie Charpentier, Paris, Galerie Charpentier, 1961
- Henri Rousseau ,Les écrits du Douanier Rousseau , édité par Yann Le Pichon, CNRS Editions, Paris , .
Articles connexes
Liens externes
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