Alfred Jarry
Alfred Jarry, né à Laval (Mayenne) le et mort à Paris le [3], est un poète, romancier, écrivain et dramaturge français. Il est aussi dessinateur et graveur[4].
Pour les articles homonymes, voir Jarry.
Biographie
Alfred Henri Jarry est le fils d’Anselme Jarry, négociant puis représentant en commerce, et de Caroline Quernest, fille du juge de paix de Hédé. Il est baptisé nouveau-né le 8 juin 1874 dans la cathédrale de Laval[5]. Il est inscrit comme élève dans la division des minimes du petit lycée de la ville en 1878. L’année suivante, sa mère déménage à Saint-Brieuc, y emmenant l'enfant et sa soeur Caroline, appelée Charlotte[5]. C’est donc au lycée de Saint-Brieuc que Jarry poursuit brillamment ses études jusqu'en 1888, année de sa seconde. Dès 1885, il compose des comédies en vers et en prose, comme les Brigands de la Calabre (1885), le Parapluie-Seringue du Docteur Thanaton, le Procès, les Antliaclastes (1re version 1886, 2e version, 1888).
En 1888, Mme Jarry s’installe avec ses deux enfants à Rennes. Jarry entre en rhétorique au lycée de Rennes (actuel lycée Émile-Zola de Rennes) en . Là, M. Hébert, professeur de physique, incarne aux yeux de ses élèves « tout le grotesque qui est au monde ». L'enseignant devient le héros d’une littérature scolaire abondante. Parmi celle-ci, un texte que Jarry met en, première sous forme de comédie, Les Polonais, constitue la plus ancienne version de ce qui sera plus tard, remanié et retravaillé, la pièce d'Ubu roi. Les élèves font jouer Les Polonais par des marionnettes, à leur propre domicile, adoubé pour l'occasion en « Théâtre des Phynances »[5].
Jarry obtient en 1890 la seconde partie du baccalauréat, mention "Bien"[5].
En 1891-1892, il est élève d’Henri Bergson et condisciple de Léon-Paul Fargue et d’Albert Thibaudet au lycée Henri-IV. Il échoue au concours d'entrée à l’École normale supérieure (trois échecs successifs suivis de deux échecs pour la licence ès lettres). En , il fait un bref passage à la rédaction, avec Fargue, de L'Art littéraire, bulletin mensuel d'art et de critique fondé par Louis Lormel où il signe du nom d'« Alfred-Henry Jarry » une Berceuse pour endormir les morts[6]. L'année 1893 le voit gravement malade et soigné par sa mère qui mourra peu après.
Ses publications lui permettent cependant de rencontrer Marcel Schwob, Alfred Vallette (directeur du Mercure de France) et sa femme Rachilde, il fréquente en outre les mardis de Mallarmé. Dans la maison du couple, il présente, en 1894, Ubu Roi. Il collabore à la Revue Blanche et au Mercure de France auquel il donne l'Haldernablou. Deux ans plus tard, il entre en fonction auprès de Lugné-Poe qui lui confie le programme de la prochaine saison du Théâtre de l'Œuvre où la première d’Ubu roi eut lieu le , suscitant une polémique comparable à la bataille d’Hernani. Dès lors, les représentations des pièces de Jarry se suivent, au fil des cycles d’Ubu.
Entre et , il dirige L'Ymagier avec Remy de Gourmont, ce recueil de gravures anciennes et nouvelles, d’études artistiques et philologiques paraît en fascicules trimestriels, in-quatro. Son père meurt en 1895, la même année, il est définitivement réformé, du fait d'une "lithiase biliaire chronique"[5].
En 1896 se place l’événement historico-mythique de l’achat de la bicyclette « Clément Luxe 96 course sur piste » que le marchand Trochon s’obstinera longtemps à vouloir faire payer au poète, en vain. S'étant brouillé avec Fargue puis Gourmont, il fonde seul une revue d’estampes, Perhindérion, qui n’aura que deux numéros (mars et ). Jarry se lie par ailleurs avec lord Douglas, l'amant d'Oscar Wilde.
En 1897, il a épuisé son héritage, mais achète au comptant le , auprès d'un restaurateur d'Alfortville, une périssoire en acajou nommée L’As, qui entrera dans la littérature par la geste de Faustroll et qu'il restaure avec l'aide de Vallette dans le jardin du phalanstère de Corbeil. Son compatriote, le douanier Rousseau, l’héberge brièvement. En , expulsé du 78 boulevard du Port-Royal, il s’installe 7, rue Cassette, au deuxième étage et demi : il s'agit d'un petit espace au plafond bas, qui servait autrefois de remise à des objets de culte, et que Jarry appelle sa « grande Chasublerie »[7].
Le , une représentation d’Ubu roi par des marionnettes, dessinées par Pierre Bonnard, est donnée au théâtre des Pantins, à Paris. Jarry écrit en 1901 une réduction en deux actes d'Ubu roi qui est jouée la même année au cabaret des « Quat'z'arts » (cette version raccourcie d'Ubu roi paraît en 1906 sous le titre d’Ubu sur la butte). En 1902, paraît Le Surmâle. La même année, Jarry commence une brève collaboration avec la revue du prince Bibescu, La Renaissance latine. Il publie en 1903 une série d‘articles dans la revue Le Canard sauvage (premier numéro en , dernier numéro en ). Il commence à écrire La Dragonne pendant son séjour au Grand-Lemps, en 1904 chez Claude Terrasse qui avais accompagné au piano la représentation d'Ubu roi au théâtre des Pantins,tout en continuant à travailler avec lui au livret de Pantagruel.
Dans l’ouvrage Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, édité après sa mort, il définit la 'Pataphysique comme « la science des solutions imaginaires, qui accorde symboliquement aux linéaments les propriétés des objets décrits par leur virtualité ». (livre II, chapitre VIII), science que perpétue le Collège de 'Pataphysique fondé en 1948.
S’identifiant à son personnage et faisant triompher le principe de plaisir sur celui de réalité, Jarry a vécu comme il lui plaisait avec ses trois attributs : la bicyclette, le revolver et l’absinthe. Il leur sacrifiera la respectabilité et le confort. Dans une petite baraque proche d’une rivière, à côté d’un lit-divan, Rabelais composait l’essentiel de sa bibliothèque. L’humour lui a permis d’accéder à une liberté supérieure. « Jarry jouant Ubu, non plus sur scène mais à la ville, tend ainsi un terrible miroir aux imbéciles, il leur montre le monstre qu’ils sont. Il dit « Merdre aux assis ». » (Georges-Emmanuel Clancier).
Le , Jarry écrit à Rachilde : « (Le Père Ubu) n’a aucune tare ni au foie, ni au cœur, ni aux reins, pas même dans les urines ! Il est épuisé, simplement et sa chaudière ne va pas éclater mais s’éteindre. Il va s’arrêter tout doucement, comme un moteur fourbu. » Épuisé, malade, harcelé par ses créanciers, malgré l'aide financière d'Octave Mirbeau et de Thadée Natanson, Jarry fait des allers et retours Paris-Laval. Dans cette dernière ville, on lui administre les derniers sacrements et il rédige lui même son faire-part. Et meurt d'une méningite tuberculeuse six mois plus tard, le à 4 heures et quart du soir, à l’hôpital de la Charité, à Paris, plus exactement au 47 rue Jacob, l'acte de décès[8] mentionnant également les noms des employés Philippe Barbe et Auguste Gauriou, signataires et témoins. Comme dernière volonté, il demande un cure-dent.
Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux (23e division, 5e ligne, 5e place) où sa tombe, aujourd'hui anonyme et non entretenue, est toujours en place[9].Sont présents à son inhumation, Valette, Rachilde, Octave Mirbeau, Paul Valéry et Paul Léautaud, entre autres personnalités[5].
Postérité
Ainsi, l’œuvre d’Alfred Jarry, au comique grinçant, met en scène de façon insolite les traits humains les plus grotesques. Il est l’inventeur du terme de « ’Pataphysique », terme qui, forgé avec son apostrophe, apparaît dans Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, livre écrit en 1897-1898, et y est défini comme la « science des solutions imaginaires qui accorde symboliquement aux linéaments[10] les propriétés des objets décrits par leur virtualité »[11].
Jarry est l’un des inspirateurs des surréalistes et du théâtre de l'absurde.
Cet auteur est transformé par André Gide en personnage de roman dans Les Faux-monnayeurs.
Une sculpture intitulée Alfred Jarry d'Ossip Zadkine (1966) a été inaugurée sur le parvis des droits de l'homme, dans sa ville natale de Laval.
Une salle de l’université Rennes-II porte son nom, ainsi que la salle rennaise de spectacle L'Ubu, située quasiment en face du lycée un temps fréquenté par Jarry, où un professeur susnommé et surnommé "Hébé" lui aurait inspiré son futur personnage d'Ubu roi.
Robert Charlebois a mis le poème Décochons des traits[Lequel ?] en musique dans Terre-Love (1971)[12],[13] Jarry est d'ailleurs inscrit comme co-auteur de la chanson.
Le jeu vidéo Les Chevaliers de Baphomet (1996) lui fait référence à quelques reprises : le personnage Nicole Collard habite « rue Jarry » et Georges se rend à l'« hôtel Ubu » ainsi qu'au « café de la chandelle verte ».
Œuvres musicales inspirées par Alfred Jarry
- Musique pour les soupers du Roi Ubu de Bernd Alois Zimmermann (1962 - 1966)
- Ubu Roi, opéra de Krzysztof Penderecki (1991).
Ouvrages publiés de son vivant
- Les Minutes de sable mémorial, poèmes, Paris, Éditions du Mercure de France, — texte en ligne.
- L'Ymagier, revue d'art, avec Remy de Gourmont, d' à — sur Gallica.
- César-Antéchrist, Paris, Éditions du Mercure de France, — sur Gallica.
- Perhinderion, revue d'art, mars et — sur Gallica.
- Ubu roi, drame en cinq actes…, Paris, Éditions du Mercure de France, — sur Gallica.
- Les Jours et les Nuits, roman d'un déserteur, Paris, Éditions du Mercure de France, — texte en ligne.
- Ubu roi. Texte et musique, fac-similé autographique, avec Claude Terrasse, Paris, Éditions du Mercure de France, 1897.
- L’Amour en visites, Paris, Éditions Pierre Fort, .
- Almanach du Père Ubu illustré (janvier, février, ), dit « Petit Almanach », publié en [14].
- L'Amour absolu, publié sous forme de manuscrit en fac-similé, [imprimerie du Mercure de France], 1899 — réédité en 1932 avec préfaces de Jean Saltas, Charlotte Jarry et Rachilde [PDF]. Livre en ligne.
- Ubu enchaîné, précédé d'Ubu roi dont La Chanson du décervelage, Paris, Éditions du Mercure de France, 1900 — sur Gallica.
- Ubu roi, version définitive, Paris, Éditions de La Revue blanche, 1900.
- Almanach illustré du Père Ubu (XXe Siècle) , avec Pierre Bonnard, Claude Terrasse et Fagus, imprimé en par Ambroise Vollard — sur Gallica.
- Messaline, roman de l'Ancienne Rome, Paris, Éditions de La Revue blanche, 1901.
- Le Surmâle, roman moderne, Paris, Éditions de La Revue blanche, 1902 — texte en ligne.
- Par la taille, un acte comique et moral en prose et en vers pour esjouir grands et petits, Paris, Éditions Edward Sansot, collection « Théâtre mirlitonesque », 1906.
- Ubu sur la Butte, Paris, Éditions Edward Sansot, collection « Théâtre mirlitonesque », .
- Le Moutardier du pape. Opérette bouffe en trois actes, frontispice de Frédéric-Auguste Cazals et vignettes de Paul Ranson, imprimé par Bussières, 1907 — tiré à 120 exemplaires.
- Albert Samain (Souvenirs), Paris, Éditions Victor Lemasle, 1907.
Textes publiés à titre posthume
La première date entre parenthèses figure l'année de composition par Jarry[15].
- La Papesse Jeanne. Roman médiéval (1907) d’Emmanuel Rhoïdès, roman traduit avec Jean Saltas du grec, Paris, Charpentier et Fasquelle, 1908.
- Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien. Roman néo-scientifique (1898) suivi de Spéculations, Paris, Eugène Fasquelle, 1911 — texte en ligne.
- Pantagruel. Opéra bouffe en cinq actes et cinq tableaux (1905), avec Eugène Demolder, musique de Claude Terrasse, Paris, Société d'éditions musicales, 1911.
- La Ballade du vieux marin (), traduit de l'anglais d’après The Rime of the Ancient Mariner de Coleridge, illustrations de Deslignères, Paris, Ronald Davies, 1921.
- Les Silènes (1900), traduction partielle de l'allemand de Sherze, Ironie, Satire par Christian Dietrich Grabbe, Papeete, Les Bibliophiles créoles [1926] — édition d'après la manuscrit appartenant à Guillaume Apollinaire [PDF]. Livre en ligne.
- La Dragonne, roman, préface de Jean Saltas, Paris, Éditions Gallimard - NRF, 1943.
- Ubu cocu, portrait d'Hermann-Paul, Paris/Genève, Éditions des Trois Collines, 1944.
- Œuvres complètes, 8 tomes, Monte Carlo/Lausanne, Éditions du Livre / Henri Kaeser, 1948.
- Olalla (1901), nouvelle de Stevenson traduit de l'anglais, préface de Maurice Saillet et Anne de Latis, Paris, Collège de 'Pataphysique, 1956.
- Saint-Brieuc des choux, textes inédits présentés par Maurice Saillet, Collection « La Grappe », Mercure de France, 1964 (ISBN 9782715204478) — manuscrit retrouvé en 1947 dans les anciens bureaux d'A. Vallette[16].
- La Chandelle verte. Lumières sur les choses de ce temps (août-), recueil préfacé et édité par Maurice Saillet, Paris, Le Livre de Poche, 1969.
- Œuvres complètes, collection La Pléiade-Gallimard :
- Tome 1 (1972), contient : Ontogénie - Les Minutes de sable mémorial - La Revanche de la nuit - César-Antéchrist - Ubu roi - Ubu enchaîné - Ubu cocu - Almanachs du Père Ubu - Ubu sur la Butte - Gestes et opinion du docteur Faustroll, pataphysicien - Les Jours et les nuits - L'Amour en visites - L'Autre Alceste - L'Amour absolu - Contribution à « L'Ymagier » et à « Perhindérion » - Textes critiques - Correspondance.
- Tome II (1987), contient : La Ballade du vieux marin - Les Silènes - Léda - Messaline - Olalla - Le Surmâle - La Chandelle verte - Poèmes - L'Objet aimé - Textes critiques et divers.
- Tome III (1988), contient : Pieter de Delft - Jef - Le Manoir enchanté - L'Amour maladroit - Le Bon Roi Dagobert - Par la taille - Le Moutardier du pape - La Papesse Jeanne - Pantagruel - La Dragonne - Albert Samain (souvenirs) - Correspondance.
Principales collaborations à des revues
De nombreux textes de Jarry sont parus dans des périodiques. Certains ont été réédités de son vivant sous la forme d'ouvrages (cf. plus haut), à partir des prépublications effectuées par le Mercure de France et La Revue Blanche. Une partie des articles avait été réunie par Jarry lui-même à partir de 1905-1906 pour un projet de livre qui fut édité en 1969 sous le titre prévu par l'auteur, La Chandelle verte, par Maurice Saillet.
- L'Écho de Paris, supplément littéraire illustré — de mars à [17].
- L'Art littéraire — décembre 1893 à octobre 1894[18].
- Les Essais d’art libre — février à juillet 1894.
- Le Mercure de France — juillet 1894 à février 1899.
- L'Ymagier — octobre 1894 à juillet 1895.
- Perhinderion, revue d'A. Jarry — mars et juin 1896.
- Le Livre d’art, dirigée par Maurice Dumont et Paul Fort — mars et
- La Revue blanche — du à .
- Don Juan, du 10 octobre au 28 novembre 1897[19].
- La Revue d’art dramatique[Quand ?]
- L’Omnibus de Corinthe — no 5 d'octobre 1897.
- La Renaissance latine — novembre et .
- La Plume — janvier 1903 à janvier 1904.
- Le Canard sauvage — mars à octobre 1903.
- L'Œil — mai à août 1903.
- Le Festin d'Ésope, dirigée par Guillaume Apollinaire — .
- Le Figaro — juillet et août 1904.
- Poesia, fondée par F. T. Marinetti — mai et .
- Vers et prose, dirigée par Paul Valéry et Paul Fort — mars et .
Premières créations de ses œuvres scéniques
La date de création renvoie à la première mise en scène mondiale.
- Ubu roi, compagnie du théâtre de l'Œuvre, Nouveau-Théâtre, .
- Ubu roi, compagnie du théâtre des Pantins, atelier de Claude Terrasse, .
- Ubu sur la Butte, au cabaret des Quat'z'Arts, 1901.
- Ubu enchaîné, par la Compagnie du diable écarlate, décors de Max Ernst (1937).
- L’Objet aimé, pastorale en un acte, écrite vers 1903, créée en 1937, Compagnie du diable écarlate, décors de Jean Effel ; texte publié chez Arcanes en 1953.
- Pieter de Delft, opéra-comique (1974).
- Jef, théâtre (1974).
- Le Manoir enchanté, opérette bouffe écrite en 1905, créée en 1974.
- L’Amour maladroit, opérette (1974).
- Le Bon Roi Dagobert, opérette bouffe (1974).
- Léda, opérette bouffe (1981).
Iconographie de son vivant
Il existe de nombreux portraits d'Alfred Jarry composés par des artistes de son vivant :
- portrait dessiné (1896) par Lucien Lantier[20] ;
- portrait peint (1896 ?) par le Douanier Rousseau (perdu)[réf. nécessaire] ;
- portrait peint (1897) par Augustin Grass-Mick (1873-1963)[21] ;
- dessin crayonné (1897) par Frédéric-Auguste Cazals, dédicacé[22],[23] ;
- portrait par Hermann-Paul, dédicacé, qui appartenait à la collection personnelle de Picasso[réf. nécessaire] ;
- portrait, gravure sur bois, par Félix Vallotton (La Revue blanche, janvier-) ;
- portrait, dessin à la plume, par Jules-Léon Perrichon[24].
Notes et références
- « , à cinq heures du matin, naissance à Laval d'Alfred Henri Jarry, fils d'Antoine Jarry, négociant, et de sa femme Caroline, née Quernest. Ce même jour, Alfres Jarry est ondoyé par Félix Hélie, vicaire de la paroisse de la Trinité. (ibid.) »
- Alfred Jarry, Tout Ubu, Paris, Le Livre de Poche, (ISBN 978-2-253-00544-5), p. 9.
- Alfred Jarry sur Ressources de la Bibliothèque nationale de France. Consulté le 15 janvier 2012.
- "Gauguin et l'école de Pont-Aven", Bibliothèque nationale de France, Catalogue d’exposition, estampes, 1989, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6534092q/f149.image.r=Clohars-Fouesnant.langFR.
- Audoin Philippe Jarry Alfred, Les minutes de sable mémorial [poésie] César-antechrist [théâtre], Gallimard, (OCLC 1009817547, lire en ligne)
- L'Art littéraire no 13, décembre 1893, notice de la BNF, en ligne.
- D'après la description de Noël Arnaud (La Table ronde, 1974), citée par Simon Liberati, dans 113 études de littérature romantique, Paris, Flammarion, 2013, chap. 23 (ISBN 9782081296220).
- Registre des actes civils de la mairie du 6e arrondissement de Paris, acte de décès « Jarry », no 1 901.
- Bien qu'elle n'ait jamais été renouvelée, la concession n'a pas été reprise et les restes d'Alfred Jarry n'ont en conséquence pas été relevés. Voir l'article de Philippe Landru et la photographie de la sépulture sur le site Cimetières de France et d'Ailleurs.
- Premiers traits caractéristiques d’une chose, d’un processus en développement.
- Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, Livre I, chapitre VIII.
- « Terre-Love », sur www.robertcharlebois.com.
- Richard Arcand, Jeux verbaux et créations verbales: Fonctionnement et illustrations, , p. 126.
- [PDF] « Commentaires pour servir à la lecture… », dans L'Étoile-Absinthe, 121-122, Du Lérot, 2009.
- La source provient de la « Chronologie » rédigée par Michel Arrivé, dans Œuvres complètes, Tome I, Paris, Gallimard - La Pléiade, 1972 [revue en 1987 et 1988].
- Saint-Brieuc des choux, Catalogue Gallimard.
- [PDF] « Jarry lauréat : les concours mensuels de L'Écho de Paris (1892-1894) » par Julien Schuh, dans XIIe Colloque des Invalides, Du Lérot, 2009, p. 103-122.
- [PDF] « Alfred Jarry à L'Art littéraire », dans L'Étoile-Absinthe, 39-40, 1988.
- [PDF] Publication en feuilleton de L'Amour en visites — « L'art du curricumum vitae : une lettre inédite de Jarry » « Copie archivée » (version du 3 mai 2019 sur l'Internet Archive), par Thieri Foulc, Cahiers du collège, 10 (15 décembre 2016).
- Frontispice à Ubu Roi ou les Polonais, préface de Jean Saltas, Paris, Fasquelle éditeurs, s.d.
- Vendu sur artelista.com — sur abonnement.
- Reproduit en frontispice dans Alfred Jarry, le surmâle des lettres de Rachilde, Paris, Grasset, 1928.
- Fonds Getty Images, no 162278871 — en ligne.
- Reproduit dans : Pierre Pontramier, Jules-Léon Perrichon, portrait de l'auteur, préface de Claude Aveline, collection « Les Artistes du livre » no 24, Paris, Henry Babou, 1933.
Annexes
Essais critiques
- Noël Arnaud, Alfred Jarry, d’Ubu roi au docteur Faustroll, Paris, La Table ronde, coll. « Les Vies perpendiculaires », 1974.
- Michel Arrivé, Les langages de Jarry. Essai de sémiotique littéraire, Paris, éd. Klincksieck, 1972.
- Paul Audi, Le Théorème du Surmâle. Lacan selon Jarry, Lagrasse, Verdier, 2011.
- Henri Béhar, Jarry dramaturge, Paris, Nizet, 1980.
- Henri Béhar, Les Cultures de Jarry, Paris, P.U.F., 1983 ; rééd. Paris, Nizet, 1994.
- Henri Béhar, La Dramaturgie d'Alfred Jarry, Paris, Honoré Champion, 2003.
- Patrick Besnier, Alfred Jarry, Paris, Plon, 1990.
- Patrick Besnier, Alfred Jarry, Paris, Fayard, 2005.
- Henri Bordillon, Gestes et opinions d’Alfred Jarry, écrivain, Paris, Siloé, 1986.
- Sylvain-Christian David, Alfred Jarry, le secret des origines, préface de Annie Le Brun, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Perspectives critiques », 2003.
- Riewert Ehrich: Dernier vœu: un cure-dent. Ds.: Viridis Candela. Le Publicateur du Collège de 'Pataphysique, 9e série - no. 28, 15 juin 2021, pp. 44-51.
- Riewert Ehrich, Individuation und Okkultismus im Romanwerk Alfred Jarrys, München, Fink, 1988.
- Riewert Ehrich, Les Ubus de Miró, ds. Paul Edwards (éd.) Centenaire d'Ubu Roi. Communications du Colloque International,1996, pp. 128-140.
- Matthieu Gosztola, Alfred Jarry, critique littéraire et sciences à l'aube du XXe siècle, Paris, Éditions du Cygne, 2013.
- Annie Le Brun, « Comme c'est petit un éléphant ! », postface au Surmâle, Paris, Ramsay/Jean-Jacques Pauvert, 1990.
- Jacques-Henri Levesque, Alfred Jarry, Paris, Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », 1970.
- De Los Angeles Vega Vasquez M. : « Jarry, Segalen et Suarès : trois âmes bretonnes à la recherche d’un paradis insulaire », in Bretagne et mer en écritures, collectif, Presses universitaires de Rennes, p. 127-159, 2009.
- Rachilde, Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, Paris, Grasset, 1927 ; rééd. Paris, Arléa, 2007.
Varia
- Alfred Jarry et les arts, actes du colloque international tenu à Laval les 30 et .
- Alfred Jarry du manuscrit à la typographie, SAAJ & Du Lérot éditeur, Paris & Tusson, actes du colloque international à Reims les 21 et .
Documents audiovisuels
- Ubu roi, adaptation télévisée intégrale de la pièce par Jean-Christophe Averty (1965), réédité en DVD par Universal en 2007 (accompagné de Un siècle d'écrivain : Alfred Jarry, réalisé par J.-C. Averty, 1995).
- Ubu enchaîné, adaptation télévisée de la pièce par Jean-Christophe Averty (2e chaîne couleur ORTF, 1971), édité en DVD par l'INA en 2010 (accompagné d'un avant-programme Grand Public : Alfred Jarry sur la pièce et la vie de l'auteur, présenté par Guy Grosso et Michel Modo avec Noël Arnaud, réalisé par J.-C. Averty, 1971).
- Ubu roi, musique de scène d'Émile Goué composée en détention à l'Oflag XB.
Liens externes
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- (en) Union List of Artist Names
- Les célébrations du centenaire de la mort d'Alfred Jarry.
- La Société des amis d'Alfred Jarry.
- Manuscrits d'Alfred Jarry numérisés par la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.
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