Les Républicains

Les Républicains (LR) est un parti politique gaulliste et libéral-conservateur français, classé à droite et au centre droit sur l'échiquier politique. Issu du changement de nom et de statuts de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2015, il s'inscrit dans la continuité des grands partis conservateurs : UNR, UDR et RPR.

Pour les articles homonymes, voir Républicain.

Les Républicains

Logotype officiel.
Présentation
Président Christian Jacob
Fondation (UMP)
(LR)
Siège 238, rue de Vaugirard
75015 Paris
Fondateur Nicolas Sarkozy
Secrétaire général Aurélien Pradié
Présidente du conseil national Annie Genevard
Vice-présidente déléguée Annie Genevard
Vice-présidents Agnès Evren
Gaël Perdriau
Olivier Marleix
Guillaume Peltier
Christelle Morançais
Valérie Bazin-Malgras
Virginie Duby-Muller
Frédéric Péchenard
Sophie Gaugain
Gilles Platret
Secrétaires généraux adjoints Guillaume Guérin
Raphaël Schellenberger
Pierre-Henri Dumont
Philippe Mouiller
Fabien Di Filippo
Ronan Le Gleut
Président de la commission nationale d’investiture Éric Ciotti
Trésorier Daniel Fasquelle
Mouvement de jeunesse Les Jeunes Républicains
Positionnement Centre droit[1] à droite[2]
Idéologie Gaullisme[2],[3],[4]
Conservatisme[5],[6],[7]
Libéral-conservatisme[8],[9],[10],[4]
Démocratie chrétienne[4]
Affiliation européenne Parti populaire européen[11]
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Union démocrate internationale[11]
Adhérents 65 583 (2021)[12]
Couleurs Bleu, blanc et rouge
Site web republicains.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Damien Abad (LR)
Sénat Bruno Retailleau (LR)
Parlement européen Manfred Weber (PPE)
Représentation
Députés
98  /  577
Sénateurs
139  /  348
Députés européens
7  /  79
Présidence de conseils départementaux
43  /  95
Présidence de conseils régionaux
4  /  17
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
95  /  279

Il est le principal parti d'opposition durant la présidence de François Hollande (PS), avant de connaître un important échec avec l'élimination de François Fillon au premier tour de l'élection présidentielle de 2017.

Histoire

Origines

Le parti est issu du changement de nom de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), après modification des statuts et de la composition de son bureau politique. L'UMP a été fondée le [13].

Lors de sa campagne en vue du congrès de 2014 pour la présidence du parti, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy promet, en cas de victoire, de changer le nom de l’UMP et de réformer ses statuts. Il est élu au premier tour de scrutin.

C'est le nom « Les Républicains » qui est retenu par la direction du parti[14],[15],[16]. À l’issue d'un vote des adhérents des et sur internet, la nouvelle appellation est approuvée par 83,3 %, les nouveaux statuts à hauteur de 96,3 % et la composition du nouveau bureau politique par 94,8 %, avec un taux de participation de 45,7 %[17],[18]. Le changement de nom est officialisé lors du « congrès fondateur » du au Paris Event Center, devant près de 10 000 personnes[19]. Cependant, juridiquement, il s'agit d'un changement de nom et non pas de la création d'un nouveau parti[20].

Ce nouveau nom, relativement large et consensuel, provoque une polémique[21],[22]. Le , le tribunal de grande instance de Paris rejette le recours en référé, constitué par quatre partis ou associations de gauche et 143 particuliers et intenté contre l'utilisation du nom, estimant que « le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne sont pas démontrés »[23].

L'historien des idées François Huguenin rappelle que si, à l'origine, à la fin du XIXe siècle, ce sont plutôt les partis politiques de gauche qui ont adopté ce mot (la Gauche républicaine de Jules Ferry et Jules Grévy et l'Union républicaine de Léon Gambetta), la droite l'a également rapidement utilisé au début du XXe siècle (notamment avec la Fédération républicaine) alors que la gauche commençait à préférer dans les noms des partis le mot « socialiste » ; le mot « République » s'ancre dans la droite à partir de 1958 : Union pour la nouvelle République (UNR) puis Union pour la défense de la République (UDR) puis Rassemblement pour la République (RPR) pour incarner la défense de la Ve République créée par Charles de Gaulle[24].

À l'Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire, Christian Jacob, souhaite que le groupe ne soit pas désigné sous l'abréviation « LR » mais par le nom complet « Les Républicains »[25],[26]. Malgré cette volonté du parti, celui-ci est généralement abrégé « LR » dans les médias[27],[28],[29].

Primaire et élection présidentielle de 2017

François Fillon, candidat LR à l’élection présidentielle de 2017.

Afin de désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2017, Les Républicains organisent en une primaire ouverte à tous les électeurs, sous la supervision de Thierry Solère. Sept candidats se présentent : Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy. À l’issue du premier tour, auquel participent plus de quatre millions d’électeurs, François Fillon et Alain Juppé se qualifient pour le second tour, devant Nicolas Sarkozy. Le premier l’emporte finalement avec 66,5 % des suffrages.

Donné grand favori de l'élection présidentielle, François Fillon doit faire face à des critiques sur son projet libéral-conservateur assumé, puis à une affaire politico-judiciaire de plusieurs mois, qui remet en cause la légitimité de sa candidature au sein de son camp. Il se maintient cependant et termine à la troisième position du premier tour, avec 20 % des suffrages exprimés. En vue du second tour, il appelle à soutenir Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, tout comme la grande majorité des personnalités du parti, même si certaines refusent le « front républicain »[alpha 1],[33],[34], voire appellent à voter Marine Le Pen[alpha 2]. Laurent Wauquiez se prononce pour le vote blanc[37]. Emmanuel Macron est finalement élu et nomme Premier ministre Édouard Philippe, député et maire LR. Plusieurs élus LR signent alors une tribune dans laquelle ils indiquent souhaiter travailler avec le nouveau président[38], suscitant des tensions au sein du parti, où plusieurs s'y refusent. Bruno Le Maire et Gérald Darmanin sont nommés ministres[39].

Sous la présidence d'Emmanuel Macron

François Baroin est désigné chef de file du parti pour les élections législatives de . Le projet de François Fillon pour l'élection présidentielle est alors amendé concernant des sujets polémiques, notamment sur la hausse de la TVA, la suppression du nombre de fonctionnaires ou encore des sujets de santé[40]. À l'issue du second tour de ces législatives, LR ne compte plus que 112 sièges à l'Assemblée nationale, un nombre néanmoins supérieur à ce que laissait présager le premier tour et les sondages.

Mais les dissensions ne disparaissent pas pour autant entre les députés souhaitant œuvrer dans une démarche « constructive » à l'égard du deuxième gouvernement Philippe et ceux qui y sont beaucoup plus réticents[41]. Douze d'entre eux, emmenés par Thierry Solère et Franck Riester, s'associent avec les seize élus UDI et quelques divers droite pour constituer un groupe autonome à l'Assemblée[42]. Le groupe Les Républicains, réduit à cent députés, reste néanmoins le plus important groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Le , le bureau politique de Les Républicains exclut les membres du gouvernement Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Franck Riester et Thierry Solère, tandis qu'il « prend acte du départ » d'Édouard Philippe, que celui-ci n'a lui-même pas annoncé, mais sans toutefois l'exclure formellement du parti[43],[44]. Bruno Le Maire n'était déjà plus membre de Les Républicains depuis sa nomination dans le gouvernement Philippe selon Bernard Accoyer[39]. Le , plusieurs élus LR lancent un nouveau parti de droite, Agir[45].

L’élection interne pour la présidence du parti de voit Laurent Wauquiez, tenant d'une « droite décomplexée », l’emporter avec 74,6 % des suffrages, face à la « filloniste » Florence Portelli et au « juppéiste » Maël de Calan[46]. Plusieurs personnalités, notamment Xavier Bertrand et Nora Berra, annoncent dans la foulée leur départ du parti[47],[48]. Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde indique de son côté qu'il exclut toute alliance avec LR, qu'il accuse de « dérive droitière »[49]. En suivant, Alain Juppé annonce ne pas renouveler sa cotisation au parti[50].

Aux élections européennes de 2019, Les Républicains enregistrent un résultat historiquement faible pour le principal parti de droite : créditée de 13 % dans les derniers sondages, la liste LR-LC-CPNT, conduite par François-Xavier Bellamy, arrive en quatrième position du scrutin, avec 8,5 % des voix[51]. Après le scrutin, plusieurs personnalités de LR, dont Valérie Pécresse, Bruno Retailleau et Gérard Larcher, remettent en cause la ligne prônée par Laurent Wauquiez. Celui-ci démissionne le de la présidence des Républicains, tandis que Valérie Pécresse et plusieurs autres élus quittent le parti[52],[53]. Le congrès d’ voit le chiraquien Christian Jacob l’emporter sur le souverainiste Julien Aubert et sur le national-libéral Guillaume Larrivé. Le parti perd les trois quarts de ses adhérents entre 2015 et 2019, leur nombre étant passé de 238 000 à 58 000[54],[55].

Organisation

L'organisation repose sur une direction, un bureau politique et un conseil national.

Présidents

Portrait Nom Dates du mandat Notes
Nicolas Sarkozy Ancien président de la République. Président de l'UMP de 2004 à 2007 et de 2014 à 2015. Démissionne après l'annonce de sa candidature à la primaire française de la droite et du centre de 2016.
Laurent Wauquiez
(intérim)
Vice-président délégué du parti, il succède par intérim à Nicolas Sarkozy. Député et président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Vacance de la présidence du au
Le secrétaire général, Bernard Accoyer, est à la tête du parti
Laurent Wauquiez Président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Il est élu président dès le premier tour lors du congrès du parti, le , face à Florence Portelli et Maël de Calan. Il démissionne après l’échec de la droite aux élections européennes de 2019.
Jean Leonetti
(intérim)
Vice-président délégué du parti, il succède par intérim à Laurent Wauquiez.
Christian Jacob en fonction Président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale. Il est élu président dès le premier tour lors du congrès du , face à Julien Aubert et Guillaume Larrivé.

Secrétaires généraux

Portrait Nom Dates du mandat Notes
Laurent Wauquiez Secrétaire général de l'UMP depuis , il conserve la même fonction lors de la création du parti. Député et ancien ministre.
Éric Woerth Nommé par Nicolas Sarkozy fin 2015. Il quitte son poste après la primaire du parti en . Député et ancien ministre.
Bernard Accoyer Ancien député et ancien président de l'Assemblée nationale. Nommé par François Fillon après sa victoire lors de la primaire présidentielle, il est à la tête du parti jusqu'au et l'élection d'un nouveau président.
Annie Genevard Députée élue dans la 5e circonscription du Doubs, proche de François Fillon, elle est nommée à ce poste par Laurent Wauquiez après son élection à la présidence du parti.
Aurélien Pradié en fonction Député du Lot, il est nommé par Christian Jacob après son élection à la présidence du parti.

Direction

À l'occasion du changement de nom et de statuts, le président Nicolas Sarkozy désigne Nathalie Kosciusko-Morizet en tant que vice-présidente déléguée et numéro deux, Laurent Wauquiez comme secrétaire général, Éric Woerth assurant le poste de délégué général au projet présidentiel du parti avec Isabelle Le Callennec comme déléguée générale adjointe au projet, Sébastien Huyghe et Lydia Guirous, porte-parole, Luc Chatel et Brice Hortefeux en tant que conseillers politiques[56].

Le , Nicolas Sarkozy désigne 25 nouveaux membres à la direction du parti. Ainsi Valérie Pécresse est désignée comme la « coordonnatrice des élections régionales », secondée par Guillaume Peltier. Maud Fontenoy est nommée déléguée à l'environnement. L'économiste Christian Saint-Étienne, ancien membre de l'UDI, est nommé au poste de délégué à l'économie. Olivier Dassault est nommé président du comité des entrepreneurs, afin de permettre à ces derniers de participer à l'élaboration du projet présidentiel. Édouard Courtial est conseiller politique aux côtés de Brice Hortefeux et Luc Chatel. Bérengère Poletti est secrétaire générale adjointe aux fédérations professionnelles. L'ancien ministre Roger Karoutchi est délégué à la riposte. La commission nationale d'investiture sera présidée par Christian Estrosi. Valérie Debord avec Madeleine de Jessey, leader de l'association Sens commun sont responsables des programmes de formation[57],[58]. Le , Nicolas Sarkozy complète la direction du parti avec des délégués nationaux dont Thierry Mariani, délégué national aux Français de l'étranger, assisté de Christophe-André Frassa. Jean Rottner est responsable des élus locaux et secrétaire général du comité des maires[59].

Après les élections régionales, le , Nicolas Sarkozy annonce une modification de l'organigramme de Les Républicains. Laurent Wauquiez devient vice-président délégué et numéro deux à la place de Nathalie Kosciusko-Morizet, Isabelle Le Callennec devient vice-présidente et Éric Woerth secrétaire général. Le mois suivant, Guillaume Larrivé, Guillaume Peltier, Valérie Debord et Brigitte Kuster deviennent porte-paroles du parti[60] ; critiquant « l'entourage » et la « méthode » de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin annonce pour sa part qu'il quitte son poste de secrétaire général adjoint[61]. En , Bérengère Poletti et Annie Genevard sont également nommées porte-parole du parti[62].

Fin , après l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains, Laurent Wauquiez lui succède par intérim au poste de président.

Fin , Bernard Accoyer est nommé par François Fillon au poste de secrétaire général, après sa victoire lors de la primaire présidentielle. Laurent Wauquiez devient premier vice-président, en tandem avec Isabelle Le Callennec. Gérald Darmanin et Annie Genevard sont nommés secrétaires généraux adjoints. Un comité politique est créé (composé de Gérard Larcher, Christian Jacob, Virginie Calmels, François Baroin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé et où sont membres de droit les secrétaires généraux et les vice-présidents), délibérant de la même façon que le bureau politique. Jean-François Lamour devient président de la commission d'investiture, secondé par deux vice-présidents, Roger Karoutchi et Alain Marleix[63]. Le , Valérie Boyer est nommée porte-parole[64].

Le , Éric Ciotti est nommé secrétaire général adjoint du parti, en remplacement de Gérald Darmanin, démissionnaire depuis le [65],[66] à la suite de l'affaire Fillon[67].

Après la victoire de Laurent Wauquiez lors du congrès de 2017, une nouvelle direction est annoncée le  : Virginie Calmels devient première vice-présidente et vice-présidente déléguée, Guillaume Peltier deuxième vice-président, Damien Abad troisième vice-président, Annie Genevard secrétaire générale, Geoffroy Didier secrétaire général délégué chargé notamment de la stratégie de communication et du porte-parolat, Julien Aubert secrétaire général adjoint chargé de la formation, Valérie Boyer secrétaire générale adjointe chargée des relations avec la société civile, Mathieu Darnaud secrétaire général adjoint chargé des élus locaux, Fabien Di Filippo secrétaire général adjoint chargé des adhésions, Virginie Duby-Muller secrétaire générale adjointe chargée des fédérations, Sophie Primas secrétaire générale adjointe chargée des relations avec les parlementaires, Lydia Guirous, Gilles Platret et Laurence Sailliet porte-paroles.

Virginie Calmels est remplacée par Jean Leonetti le [68].

Début juillet 2021, Annie Genevard devient vice-présidente déléguée de LR, soit la no 2 du parti, en remplacement de Guillaume Peltier[69]. Dans la foulée, Agnès Evren est nommée porte-parole du parti, en tandem avec Gilles Platret[70].

Bureau politique

D'après les statuts de 2015, bureau politique du parti est composé de 115 membres contre 61 pour l'ancienne UMP. L'ensemble des composantes du parti doit y être représenté. Dix-sept personnalités en sont membres de droit, avec les trois premiers dirigeants du parti (président, vice-président et secrétaire général), auxquelles s'ajoutent les anciens Premiers ministres et les anciens présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Dix-huit personnalités sont des « membres invités permanents ». Enfin, trois collèges viennent compléter le bureau et sont composés comme suit : cinquante parlementaires, vingt élus non parlementaires et dix représentants des fédérations[72],[73]. À la suite de l'élection de Laurent Wauquiez, la composition du nouveau bureau politique de LR doit être remaniée au mois de [74].

Conseil national

Le Conseil national détermine, dans l’intervalle des sessions du Congrès, les orientations politiques du Mouvement. Il veille au bon fonctionnement du mouvement. En 2015, le Conseil national est présidé par Jean-Pierre Raffarin. Luc Chatel lui succède le , jusqu'à sa démission, le . Tous deux quittent la vie politique, le premier en [75], le second en novembre de la même année[76]. Début 2018, Jean Leonetti devient président du conseil national.

Congrès

Le congrès, qui constitue l'assemblée générale de LR, regroupe les adhérents à jour de cotisation et délibère sur l’action générale et les orientations politiques du parti[77].

Courants internes

Les statuts de l'UMP prévoyaient le dépôt et le vote de déclarations de principe lors des congrès. Cette possibilité est mise en œuvre et choisie par plus de 150 000 adhérents lors du Congrès UMP de novembre 2012.

En , la reconnaissance institutionnelle des courants au sein du parti n'est pas reprise dans les statuts du nouveau parti Les Républicains[78]. L'historien Nicolas Lebourg estime alors que « la droite est aujourd'hui invertébrée, elle ne sait plus se différencier des autres courants de pensée pour proposer une offre politique autonome. Elle parle sans cesse de combat culturel mais n'offre pas de conception du monde qui lui soit propre, et se limite en général en cette matière à des problématiques sociétales contre la société multiculturelle […]. Elle n'a d'ailleurs pas de revue théorique, preuve que cette prétendue prétention au combat culturel n'est que slogan »[79].

En , un « conseil des sensibilités », « instance nouvelle qui rassemblera des gaullistes, des libéraux et des centristes, avec pour mission de travailler au projet du parti » est créé par Laurent Wauquiez. Jean Léonetti (vice-président, centriste) plaide à ce moment pour « le rassemblement dans la diversité et l'innovation »[80].

Centristes

Au sein du mouvement, les centristes ou progressistes sont essentiellement issus de l'ancienne UDF. Il s'agit de l'une des idéologies dominantes au sein des droites européennes, à l’image des partis politiques démocrates-chrétiens, et incarne aussi la famille la plus européiste au sein du parti. Ils sont représentés par les « juppéistes » d'Alain Juppé ou bien encore avec Nathalie Kosciusko-Morizet pendant la primaire de la droite et du centre de 2016 avec leur programme prônant l'idéologie progressiste avec les similitudes prôche du social-libéralisme. Idéologiquement ils sont très européens, plutôt fédéralistes (au niveau européen, mais aussi dans leur approche très « décentralisatrice » de l'organisation de l'État français) et revendiquent un libéralisme social[81],[82]. Ils se placent dans l’héritage du Parti démocrate populaire, du Mouvement républicain populaire, du Centre démocrate, du Centre des démocrates sociaux et de Force démocrate. On peut classer dans cette famille les figures de Georges Bidault, de Robert Schuman, de Pierre Pflimlin, d’Alain Poher, de Jean Lecanuet, de René Monory et de Jacques Barrot. Ils sont représentés par le groupe de réflexion La France Droite de NKM. Ils se situent à l’aile gauche du parti. Ils restent proches du Mouvement démocrate, de l’Union des démocrates et indépendants et de La République en marche.

Libéraux

Là encore, il existe différentes tendances :

Conservateurs

Les conservateurs trouvent leur origine au sein du RPR, du RPF de Charles Pasqua ou du MPF et constituent l'aile la plus conservatrice du parti, avec La Droite populaire. Ils se réclament généralement de l'héritage gaulliste, dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une « Europe des Nations », mais s'en écartent en assumant la promotion d'une droite « décomplexée ». Eurosceptique, cette tendance est souvent considérée proche de mouvements externes classés à la droite du parti, comme les partis souverainistes (MPF de Philippe de Villiers ou bien Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan), et exprime son attachement à la prise en compte des aspirations des électeurs du Front national, tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de la droite républicaine. Le positionnement patriote et souverainiste de cette tendance lui donne une influence plus grande que son poids réel au sein du parti en ce qu'elle tient un discours susceptible d'attirer les suffrages d'électeurs du Front national.

La démocratie chrétienne est un courant de pensée politique, se référant à des principes religieux, qui se développe en Europe à partir de la fin du XIXe siècle. Elle cherche à promouvoir, au sein d’une société démocratique et pluraliste, une politique inspirée du message qu’expriment les Évangiles, la doctrine sociale de l'Église et les travaux de penseurs chrétiens.

  • les chrétiens sociaux ou conservateurs sociétaux (Christine Boutin) sont notamment rassemblés au sein du Parti chrétien-démocrate. Historiquement proches des démocrates chrétiens, ils en constituent une tendance plus affirmée dans son attachement aux valeurs catholiques, rejetant le libéralisme à la fois d'un point de vue sociétal (participation aux marches anti-IVG, opposition au PACS) et économique. Ils se caractérisent notamment par des prises de positions très sociales (par exemple le revenu universel) dans une démarche vers des catégories de populations qu'ils estiment négligées ou rejetées par la société (les détenus, sans abris…), souhaitant ainsi être les tenants d'une droite « plus humaine ».

Les idées des conservateurs, incluant un questionnement sur l'identité nationale mais aussi un renforcement des mesures de lutte contre l'immigration et l'insécurité, sont reprises  sur les conseils de Patrick Buisson  par Nicolas Sarkozy dans l'optique de prendre des voix au Front national[86]. Ces positions ont pu créer des tensions au sein de la droite : ainsi, début 2011, un débat sur la laïcité, considéré comme anti-islam par des médias et les différents cultes[87], provoque des dissensions entre le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et le Premier ministre, François Fillon[88]. Deux mois plus tard, un débat sur la double nationalité, reprenant des propositions de Claude Goasguen[89] mais aussi de Marine Le Pen[90], oppose les députés de La Droite populaire à des élus centristes ou plus modérés comme Étienne Pinte ou Nathalie Kosciusko-Morizet[91].

Gaullistes

Depuis la création de la Ve République en 1958, les gaullistes constituent de facto la force principale de la droite française. Ils se placent dans l'héritage du général de Gaulle, dont ils mettent en avant le volontarisme politique au service de la grandeur et des intérêts du pays. D'abord regroupés au sein de l'UNR et de l'UDR, ils sont à l'origine de la création du RPR (1976).

Avec le temps, des filiations politiques s'opèrent dans les rangs néo-gaullistes, selon l'influence particulière de personnalités qui les incarnent. On peut distinguer ainsi :

  • Les « chiraquiens », fidèles à l'action de Jacques Chirac et majoritaires au RPR puis à l'UMP jusqu'en 2004. Leurs représentants  parmi lesquels Alain Juppé, François Baroin, Hervé Gaymard  , un moment appelés « chiraco-villepinistes », ont gardé du général de Gaulle une approche pragmatique du pouvoir qui peut les amener, parfois inspirés aussi par le radicalisme, à défendre tantôt des idées d'inspiration libérale, tantôt des positions sociales et étatistes, mais nuancent fortement pour la plupart la geste transpartisane du gaullisme traditionnel : même si certains s'en défendent, ils ont été les artisans de l'ancrage « à droite » du gaullisme, à la suite de Georges Pompidou. Attachés à l'indépendance nationale, ils se rallient à la construction politique de l'Union européenne en privilégiant la démarche intergouvernementale. Vigilants sur les enjeux militaires, diplomatiques et culturels, ils sont soucieux du rôle régulateur de l'État dans la mondialisation. Parmi eux, les gaullistes dits « légitimistes », attentifs à la question de l'autorité et au respect de la lecture gaullienne des institutions de la République, tels que Michèle Alliot-Marie (via son mouvement Le Chêne), ne perçoivent pas le libéralisme comme solution globale et apparaissent comme les lointains héritiers de la tradition bonapartiste.
  • Les gaullistes sociaux ou « séguinistes » (en référence à Philippe Séguin), dont François Fillon, Roger Karoutchi et Henri Guaino. Sensibles au thème de la participation ou plus généralement au gaullisme de gauche, continuateurs du courant d'idées représenté en son temps par Louis Vallon, René Capitant ou dans une moindre mesure Jacques Chaban-Delmas, ils mettent l'accent sur une certaine forme de démocratie sociale, teintée de dirigisme, sans toutefois remettre en cause les fondements du libéralisme. Ils s'avèrent souvent progressistes sur les questions de société et comprennent une tendance cogestionnaire. Ils sont notamment présents dans le club Force républicaine de François Fillon, le Club Nouveau siècle, ainsi qu'à l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) de Ferréol Delmas. À l'origine hostiles à une Europe supranationale et trop libérale, ils se sont, derrière Philippe Séguin, opposés au traité de Maastricht (1992). Néanmoins, ils ont évolué depuis sur cette question et certains ont fait campagne pour le « oui » lors du référendum de 2005 sur le Traité établissant une constitution pour l'Europe. Lors de la campagne présidentielle 2017, François Fillon, vainqueur de la primaire organisée par le parti, défend l'idée d'une « France souveraine dans une Europe respectueuse des nations » tout en plaidant pour un renforcement de l’Union européenne en matière d'immigration ou de fiscalité, mais aussi pour un rapprochement avec la Russie[92].

Structures interne

Les Jeunes Républicains

Les Jeunes Républicains rassemblent les adhérents du parti Les Républicains âgés de 16 à 29 ans. Le mouvement a à sa tête, un président élu pour deux ans. Tous les adhérents du parti de moins de 30 ans sont inscrits automatiquement chez les Jeunes Républicains. Une fois le cap des 30 ans atteint, les adhérents sont radiés du mouvement de jeunesse.

Son fonctionnement repose sur une organisation décentralisée. Ce fonctionnement est confirmé en 2004 avec l'établissement de statuts garantissant l'élection du président des Jeunes Républicains par les conseillers nationaux des Jeunes Républicains (CNJR), eux-mêmes élus par l'ensemble des adhérents.

Au niveau local cependant, les responsables départementaux jeunes (RDJ) sont nommés par le président des Jeunes Républicains en accord avec le secrétaire départemental de la fédération Les Républicains. Un responsable départemental ne peut donc être nommé si le parti ne le souhaite pas. Inversement, le RDJ ne peut pas être nommé sur ordre du secrétaire départemental. Dans la réalité, il s'agit le plus souvent d'un accord entre les parties.

En 2020, sur quelque 50 000 adhérents à LR, moins de 500 ont moins de 35 ans[93].

Les Jeunes Actifs

Les Jeunes Actifs sont une autre organisation interne au parti pour laquelle l'appartenance n'est pas liée à une tranche d'âge spécifique, mais plutôt au fait d'exercer une activité professionnelle. L'association a été créée par François Guéant dans le courant de l'année 2005 et elle est présidée par Gilles Laborde[94] de 2008 à 2010.

Siège et finances

Siège du parti Les Républicains, au 238, rue de Vaugirard.

Le siège se situe au 238 rue de Vaugirard (15e arrondissement), un immeuble acquis en 2010[95] et dont le parti est locataire depuis sa revente en février 2019[96].

En , Le Monde fait état d'une situation financière comprenant une dette à hauteur de 55 millions d'euros[97]. Cet endettement financier, de 74 millions d'euros en 2014, est dû au cout d'acquisition du siège, aux conséquences de l'affaire Bygmalion[98], et à une forte baisse du nombre d'adhérents, qui n'étaient que 56 000 à avoir acquitté leur cotisation en 2019[96].

En novembre 2019, l'endettement est ramené à 13,2 millions d'euros, 36 millions d'euros sur les 46 de prix de cession du siège ayant été affectés au remboursement de la dette, et des économies ayant été réalisées sur les plus haut salaires[alpha 3] et sur les frais de personnel dont les effectifs sont passés de 101 en 2013 à 66 en 2019[96].

Principales figures

Le parti Les Républicains compte ou a compté dans ses rangs plusieurs personnalités figures de la politique française, qui ont parfois pu occuper les plus hautes fonctions de la République :

Résultats électoraux

Élections présidentielles

Année Candidat Premier tour
Voix % Rang
2017 François Fillon 7 212 995 20,01 3e

Élections législatives

Année Premier tour Second tour Sièges Rang Position
Voix % Voix %
2017 3 573 366 15,77 4 040 016 22,23
112  /  577
2e Opposition

Élections sénatoriales

Année Sièges Rang Résultat
2017
146  /  348
1er Majorité
2020
148  /  348
1er Majorité

Élections européennes

Année Voix % Sièges Rang Tête de liste Groupe
2019a  1 920 407 8,48
7  /  74
4e François-Xavier Bellamy PPE

a Liste commune avec Les Centristes, qui obtiennent un siège.

Élections régionales

Année Premier tour Second tour Conseillers Présidents
Voix % Rang Voix % Rang
2015[n 1] 5 827 419 26,84 2e 10 127 619 40,24 1er
478  /  1722
7  /  17
2021[n 1] 4 180 278 28,46 2e 5 745 280 37,63 1er
767  /  1926
7  /  17
  1. Union de la droite et du centre.

Élections municipales

Élection Premier tour Second tour Villes + 100 000 hab. Rang (villes + 100 000 hab.)
2020 725 454 330 615
14  /  42
1er

Groupes parlementaires

Partis et structures associés

Actuels

Anciens

Publications

Les Éditions des Républicains (société d'édition du parti Les Républicains) éditent et publient plusieurs revues[99]:

  • Les Républicains Magazine, revue trimestrielle du mouvement ;
  • Le Bulletin des élus locaux, mensuel à destination des collectivités territoriales ;
  • Le Mouvement des Idées, revue de débats, en principe trimestrielle[100],[101].

Affiliations internationales

Les Républicains sont membres de trois organisations dont deux internationales et une européenne[11] :

Notes et références

Notes

  1. Comme Éric Ciotti, Henri Guaino, Georges Fenech[30], Guillaume Larrivé[31], Nicolas Dhuicq[32], Jean-Frédéric Poisson (du PCD, parti associé à LR), ou le mouvement Sens commun.
  2. C’est notamment le cas de l'ancienne ministre sous la présidence Chirac Françoise Hostalier[35] et de l'ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy Christine Boutin (PCD)[36].
  3. Médiapart, revenant sur la condamnation en raison d'un problème de forme de LR par le tribunal des prud'hommes pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse d'Éric Cesari, directeur général au moment de l'affaire Bygmalion, fait état d'un salaire mensuel de 12 000 euros en 2014. LR condamné pour le licenciement de son ancien directeur général, lIlyes Ramdani, Mediapart, 7 janvier 2021

Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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