Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan , né le à Paris 15e, est un homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Nicolas Dupont, Dupont ou Dupond, Aignan et NDA.

Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan en 2019.
Fonctions
Président de Debout la France[alpha 1]
En fonction depuis le
(12 ans, 9 mois et 26 jours)
Prédécesseur Parti créé[alpha 2]
Député français
En fonction depuis le
(24 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 8e de l'Essonne
Législature XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1997-1999)
NI (1999-2002)
UMP (2002-2007)
NI (depuis 2007)
Prédécesseur Michel Berson
Maire d'Yerres

(22 ans et 28 jours)
Prédécesseur Marc Lucas
Successeur Olivier Clodong
Président de la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine

(1 an, 4 mois et 16 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur François Durovray
Président de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres

(13 ans, 9 mois et 9 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Nom de naissance Nicolas Dupont
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (Seine)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1976-1999)
RPF (1999-2000)
UMP (2002-2007)
DLR/DLF (depuis 2008)
Diplômé de IEP de Paris
Université Paris-Dauphine
ENA
Profession administrateur civil
Religion Agnostique chrétien[1],[2],[3]

Énarque, il est successivement membre du Rassemblement pour la République (RPR), du Rassemblement pour la France (RPF) et de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), avant de fonder (en 1999) et présider Debout la France (DLF), anciennement Debout la République, courant politique qu’il transforme en 2008 en un parti se réclamant du gaullisme et du souverainisme.

Il est maire d'Yerres (Essonne) de 1995 à 2017 et député depuis 1997. Candidat aux élections présidentielles de 2012 et de 2017, il recueille respectivement 1,79 % et 4,70 % des suffrages exprimés. Dans l’entre-deux-tours de l'élection de 2017, il conclut une alliance de gouvernement avec Marine Le Pen, qui devient caduque après l'élection d'Emmanuel Macron.

Biographie

Origines, études et famille

Né Nicolas Dupont, c'est à partir de la classe préparatoire qu'il est connu sous le nom « Dupont-Aignan », devenu son nom d'usage, par adjonction du patronyme de sa mère[4], dont la famille de vignerons vient de Châlons-en-Champagne.

Nicolas Dupont-Aignan est le petit-fils d'un aviateur[alpha 3] de la Première Guerre mondiale. Il est le fils de Jean-Louis Dupont, courtier en vin, chasseur alpin qui participe à la bataille de Narvik, prisonnier en Allemagne puis évadé durant la Seconde Guerre mondiale[5], et de Colette Aignan, morte le , à l'âge de 96 ans, de la maladie d'Alzheimer[6],[7].

Il est le benjamin d'une fratrie de trois enfants.

Il est l'époux de Valérie Vecchierini, avocate, avec qui il a eu deux filles, Victoire et Sixtine[8]. Son épouse est son assistante parlementaire à partir de 1997 ; elle quitte son emploi début 2018 en raison de l'entrée en vigueur de la loi pour « la confiance dans la vie politique » interdisant les emplois familiaux au Parlement. Elle est ensuite embauchée comme directrice par la mairie de Yerres, dont son mari est l'ancien maire, ce qui suscite un soupçon de favoritisme[9], que la préfecture de l'Essonne rejette implicitement[10].

Il est diplômé, en 1982, de l’Institut d'études politiques de Paris (section « service public ») et devient, en 1984, licencié en droit[11]. En 1985, il obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en gestion de l'entreprise et marché financier à l'université Paris-Dauphine[11].

De 1987 à 1989, il est élève de l'École nationale d'administration (promotion Liberté-Égalité-Fraternité)[11].

Carrière civile et cabinets ministériels

Il commence sa carrière professionnelle en tant qu'administrateur civil avant d'être adjoint au chef de bureau des élections à la direction générale de l'administration du ministère de l'Intérieur en 1988-1989. En 1990, il est nommé chef de cabinet du préfet de la région Île-de-France (Olivier Philip), avec rang de sous-préfet.

De 1992 à 1993, il est directeur adjoint du cabinet du préfet de la région Île-de-France Christian Sautter, puis chef de cabinet, puis conseiller technique du ministre de l'Éducation nationale François Bayrou (1993-1994), avant d'être nommé conseiller technique pour l'emploi, l'écologie urbaine et le bruit, au sein du cabinet du ministre de l'Environnement Michel Barnier de 1994 à 1995.

Patrimoine

En 2013, Nicolas Dupont-Aignan a déclaré que son patrimoine est constitué d'une maison à Yerres achetée 130 000 , d'un appartement à Paris acheté 420 000  et qu'il ne possédait aucune valeur mobilière ni assurance-vie[12].

Il déclare, lors de la campagne présidentielle de 2017, un patrimoine supérieur à deux millions d'euros, composé de sept biens immobiliers, tous acquis avant 2013[13].

Parcours politique

Nicolas Dupont-Aignan en 2014.

Débuts

À partir de ses 13 ans, Nicolas Dupont-Aignan est un fervent partisan du candidat du gaullisme social Jacques Chaban-Delmas, collant des affiches pour le candidat lors de la présidentielle de 1974[réf. nécessaire]. Il est ensuite membre du Rassemblement pour la République (RPR).

Le journaliste Franck Johannès indique qu'il a été proche des clubs Convaincre de Michel Rocard et qu'il aurait envisagé de solliciter le soutien de Jacques Guyard, maire socialiste d'Évry, pour être candidat à Corbeil-Essonnes[14].

Il rejoint Demain la France fin 1993[15].[pertinence contestée] Avant l'échec d'Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, il entre au cabinet de Michel Barnier, ministre de l'Environnement en . Toutefois, à la différence de son dirigeant, il choisit de ne soutenir aucun des deux candidats issus du RPR.

Invoquant sa période passée, dans les années 1990, auprès de personnalités europhiles telles que François Bayrou puis Michel Barnier, Le Parisien indique : « l’engagement gaulliste [de Nicolas Dupont-Aignan] n’est donc assuré, ou assumé, qu’à partir de 1997, date de la fondation du RPF, le parti de Charles Pasqua et Philippe Séguin[16] ».

Il est désigné directeur des études au sein du RPR par son président, Alain Juppé, en [réf. nécessaire].

En février 1998, le nouveau président du RPR, Philippe Séguin, dont il s'était rapproché dès avant la dissolution de l'Assemblée nationale l'année précédente, le nomme secrétaire aux fédérations. En , après s'être prononcé contre la ratification du traité d'Amsterdam, il est remplacé dans ses fonctions de secrétaire aux fédérations, et amorce un rapprochement avec les souverainistes, notamment Charles Pasqua.

Le , il fonde le groupe Debout la République, au sein du RPR, et, pour les élections européennes du 13 juin 1999, appelle à voter pour la liste dite souverainiste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Il quitte alors le RPR, le 15 juin, pour devenir dans la foulée le secrétaire général adjoint du Rassemblement pour la France (RPF), nouvelle formation lancée par Charles Pasqua, dans laquelle il est plus particulièrement chargé des fédérations. Toutefois, avant la rupture entre Charles Pasqua et Philippe de Villiers il choisit de démissionner du RPF en .

S'ensuit une période de rapprochement d'abord avec Philippe Séguin (à cette époque candidat à la succession de Jean Tiberi, maire de Paris, puis, à l'automne 2001, avec Jean-Pierre Chevènement, alors qualifié de troisième homme par certains médias français, dans la perspective de l'élection présidentielle de 2002. Il publie même, avec ce dernier, dans les colonnes du Figaro, le , une tribune libre intitulée La République est morte, vive la République[17].

La victoire du président sortant, Jacques Chirac, face à Jean-Marie Le Pen, lors de la présidentielle de 2002, le voit revenir dans l'orbite de la majorité présidentielle. Il est réélu député de la huitième circonscription de l'Essonne dès le premier tour dés législatives de 2002.

Implantation dans l'Essonne

Lors des élections municipales de 1995 à Yerres, la liste RPR l'emporte avec le soutien de l’Union pour la démocratie française (UDF) et de Génération écologie[16], avec 51,85 % des suffrages, contre la liste conduite par le maire sortant socialiste et trois autres listes. Nicolas Dupont-Aignan est élu maire par le conseil municipal de la ville.

Il prend alors les rênes d'une ville surendettée qui risquait d'être placée sous tutelle du préfet[18]. Au début des années 1990, la ville d'Yerres a fait la une de l'actualité pour le Triton[19], un centre aquatique qui a fermé quelques mois après son ouverture et qui a laissé à la ville une dette de 20 millions d'euros.

Nicolas Dupont-Aignan redresse les finances de la ville en renégociant notamment les intérêts de la dette auprès des banques, et fait chuter l'endettement de 45 à 34 millions d'euros[20]. Il annule les projets immobiliers de ses prédécesseurs et lance une promenade le long des berges de l'Yerres[21].

Sa politique en faveur de l'environnement est saluée notamment par le premier prix de la troisième édition de l'International Pontos Environnmental Award, qui lui est remis à Francfort-sur-le-Main en mars 2009, pour le retraitement des eaux usées de la piscine qui servent ensuite au nettoiement des rues de la ville[22].[pertinence contestée]


Malgré la défaite de la majorité présidentielle aux élections législatives de 1997, il est élu député de l'Essonne.

En 2008, il est réélu maire d'Yerres, sa liste ayant recueilli 79,70 % des voix au premier tour, ce qui fait de lui l'un des maires les mieux élus de France[23],[24]. Il est réélu député de la 8e circonscription de l'Essonne avec 61,39 % des suffrages au second tour face à la candidate socialiste lors des élections législatives de 2012.

Parcours à l'UMP

Il adhère à l'Union pour la majorité présidentielle lors de sa création formelle, et se présente à la direction avec Sylvie Perrin et Christophe Beaudouin, le , face à Alain Juppé, Rachid Kaci, Brigitte Freytag et Mourad Ghazli. Il obtient 14,91 % des suffrages des délégués.

Il se présente à nouveau à la présidence de l'UMP, le , face à Nicolas Sarkozy et Christine Boutin, obtenant cette fois 9,7 % des suffrages.

Toujours dans sa ligne du gaullisme républicain, il s'oppose au CPE, et à la privatisation de Gaz de France. Annonçant sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, en octobre 2005, il doit renoncer faute d'avoir pu rassembler les 500 signatures d'élus nécessaires. Malgré son désaccord avec Nicolas Sarkozy, il appelle finalement à voter pour lui au second tour de l'élection présidentielle de 2007, choix qu'il dira avoir regretté[25]. Il siège depuis sur le banc des non-inscrits.

Campagne pour le non en 2005

Nicolas Dupont-Aignan en 2011.

Il dénonce l'abandon des références gaullistes de l'UMP. En mai 2004, dans la perspective du futur référendum français sur la Constitution européenne, il présente une motion intitulée « Pour une autre Europe » lors d'un conseil national de l'UMP, une motion qui obtient près de 20 % des voix.

Il appelle à voter « non » lors du référendum du , après avoir lancé un « comité pour le non à la Constitution européenne ».

Transformation de Debout la République en parti

En désaccord avec Nicolas Sarkozy, il annonce son départ de l'UMP le [26] et crée le 23 novembre 2008 le parti politique Debout la République, avec pour ambition de concurrencer les deux partis gouvernementaux, l'UMP et le PS, qu'il estime être en réalité sur la même ligne politique même s'ils « feignent de s'opposer »[27]. Le socle de ce parti, prônant la défense d'une certaine idée de la France, gaulliste et républicaine, est le Pacte pour la France qui résume les idées et les valeurs défendues par ce nouveau parti.

Le , Nicolas Dupont-Aignan est réélu dans la huitième circonscription de l'Essonne au premier tour des élections législatives, avec 57,38 % des suffrages exprimés, face à neuf autres candidats, dont aucun UMP.

Depuis le 9 septembre 2007, Debout la République ne se situe plus dans la majorité présidentielle[28]. En effet, en raison de désaccords avec la politique menée par le président Nicolas Sarkozy (traité simplifié, paquet fiscal, politique étrangère pro-américaine), Nicolas Dupont-Aignan a décidé de rompre les derniers liens de son mouvement avec l'UMP[29]. Il va même jusqu'à voter la motion de censure déposée par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale le 8 avril 2008[30].

Debout la République présente en juin 2009 des listes dans toute la France aux élections européennes. Le député gaulliste est lui-même troisième sur la liste DLR de la circonscription d'Île-de-France. Debout la République obtient 2,04 % en métropole (1,82 % si on inclut la circonscription Ouest[réf. nécessaire].

Nicolas Dupont-Aignan est tête de liste de DLR lors de l'élection régionale de 2010 en Île-de-France celle-ci recueille 4,15 % des suffrages au soir du premier tour, devançant notamment les listes du MoDem et du NPA.

Élection présidentielle de 2012

Dépôt des 750 parrainages au Conseil constitutionnel en 2012.

Le , Nicolas Dupont-Aignan annonce qu'il est candidat à l'élection présidentielle de 2012, pendant le congrès annuel de son parti Debout la République[31], se présentant comme le candidat de la sortie de l'euro[32] monnaie unique, et pour un retour au franc mais qui serait intégré au sein d'un euro transformé en monnaie commune. Afin d'illustrer son combat contre l'euro, il tient un faux billet géant de 10  après l'avoir pointé comme la cause de la « misère », des « délocalisations », du « chômage » et de la « pauvreté »[33]. Il parvient à obtenir 708 signatures en , dépassant ainsi les 500 nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle.

Totalisant 643 907 voix au premier tour[34], soit 1,79 % des suffrages exprimés, Nicolas Dupont-Aignan termine septième de cette élection présidentielle. Il arrive en tête à Yerres, dont il est maire (24,88 %)[35]. Il ne donne pas de consigne de vote en vue du second tour[36].

Élection présidentielle de 2017

Nicolas Dupont-Aignan en 2017.

Il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 le 15 mars 2016 sur TF1[37]. Il est alors crédité de 3 à 6 % d'intentions de vote dans les sondages[38]. Dès le 7 mars 2017, il obtient les 500 parrainages des grands élus français afin d'être officiellement candidat à la présidence de la République[39]. Le 8 mars 2017, il sort Mon agenda de président, 100 jours pour tout changer, dans lequel il présente son projet présidentiel[40].

Critiquant les « médias détenus par des puissances d'argent », il déclare au sujet d'Emmanuel Macron : « Est-ce que vous croyez que M. Macron aurait eu toutes ces couvertures de magazine pendant des mois s'il ne servait pas des intérêts ? Tous les Français ont compris qu'il y avait un candidat chouchou »[41],[42]. À trois jours du premier tour, il affirme avoir reçu des SMS de pression[alpha 4] de la part de Serge Dassault, actionnaire du Figaro, pour qu'il renonce à sa candidature au profit de François Fillon[43],[44]. Alors que l'échange de SMS entre les deux hommes n'a pas été démenti[45],[alpha 5], la société des journalistes du Figaro publie un communiqué affirmant qu'aucune instruction n'a été donnée de « censurer » Nicolas Dupont-Aignan[46].

Il publie une pétition pour réclamer que trois débats télévisés soient organisés avant le premier tour, le 22 avril[47]. Invité le 18 mars 2017 au journal de 20 heures de TF1, il dénonce le manque de démocratie dont fait preuve la chaîne car sur les onze candidats à l'élection présidentielle, seuls cinq ont été invités au débat organisé le 20 mars 2017. En geste de protestation, il décide de quitter le plateau prématurément et donne deux jours à la chaîne pour inviter tous les candidats[48]. À cette occasion, il enregistre 12 millions de vues sur Facebook et sa page enregistre une augmentation de 2431 % de mentions « j'aime » en un week-end[49].[pertinence contestée]

Le 23 avril 2017, il arrive à la sixième place (sur onze candidats), en obtenant 1 695 000 voix, soit 4,70 % des suffrages[50]. Il échoue donc de peu à obtenir les 5 % lui permettant de se voir rembourser ses frais de campagne[51]. Il arrive en tête dans sa commune de Yerres, où il réunit 28,62 % des suffrages[52].

Invité au Journal de 20 heures de France 2 du 28 avril 2017, il annonce qu'il soutient Marine Le Pen et qu'il fera « campagne avec elle sur un projet de gouvernement élargi »[53]. Le lendemain, lors d'une conférence de presse commune avec lui, Marine Le Pen annonce que si elle est élue elle fera de Nicolas Dupont-Aignan son Premier ministre[54]. Il rompt ainsi avec le principe du front républicain[55],[56],[57].

Des manifestations contre cette alliance entre Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen réunissent à Yerres entre 300 et 500 personnes[58],[59],[60]. Une partie de la classe politique se fait par ailleurs très critique sur ce ralliement, Dominique Bussereau le qualifiant de « pétainiste » et Xavier Bertrand le comparant à Pierre Laval[61],[62],[63]. Olivier Clodong, directeur de campagne de Nicolas Dupont-Aignan et son « bras droit » depuis dix ans, quitte ses responsabilités au sein de Debout la France, mais réfute l'argument que ce ralliement soit motivé par une raison financière[64]. Dominique Jamet, vice-président du parti, démissionne. Sur 100 secrétaires départementaux de DLF, cinq font connaître leur opposition au choix de Nicolas Dupont-Aignan[65], qui est alors situé à l'extrême droite par Europe 1[66],[67].

Alors que Marine Le Pen échoue au second tour, les sondages indiquent que 30 % à 36 % de ses électeurs du premier tour ont voté pour Marine Le Pen, contre 27 % à 37 % pour Emmanuel Macron[68],[69]. À Yerres, Marine Le Pen recueille 31,5 % des voix, soit un score trois fois supérieur à celui du premier tour[68],[70].

Il est réélu député au second tour, le 18 juin 2017, avec 52,05 % des suffrages, face au candidat La République en marche ![71]. À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission des Affaires étrangères. En raison de la nouvelle réglementation sur le cumul des mandats, il cède ses fonctions de maire et de président de communauté d'agglomération, mais reste conseiller municipal d'Yerres[72].

Après les élections de 2017

Après les élections législatives de 2017, il annonce ne vouloir faire alliance qu'« avec une partie du FN, sans les défauts et les excès du FN »[73]. En octobre 2017, il lance une plateforme participative, Les Amoureux de la France (AF), pour élaborer un « programme de gouvernement commun futur » de la droite[74],[75]. Refusant de faire liste commune avec Marine Le Pen, qui le lui proposait, il appelle à une alliance avec le FN et LR[76],[77],[78] ; mais Laurent Wauquiez, président de LR, refuse de rallier Nicolas Dupont-Aignan[79]. À quelques mois des élections, des tensions apparaissant au sein des AF. Tête de liste, Nicolas Dupont-Aignan écarte Emmanuelle Gave en raison de tweets polémiques, ainsi que son père, Charles Gave, qui finançait sa campagne[80]. Ayant des difficultés à constituer sa liste, qui ne comprend finalement pas de représentant du Parti chrétien-démocrate, il est critiqué en interne pour sa stratégie et ses coups d’éclat médiatiques[81]. Donnée à 8 % à la fin de l’année 2018, juste derrière la liste de LR[82],[83], sa liste voit les intentions de vote en sa faveur passer sous les 5 % en [84].

Sa liste n'acquiert aucun siège avec un score de 3,5 %[85]. Il doit toutefois obtenir le remboursement de ses frais de campagne, ayant dépassé le seuil des 3 %.

Le 26 septembre 2020, Nicolas Dupont-Aignan annonce sur le plateau de TF1 sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Il dit vouloir éviter un nouveau duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen[86]. Le mois suivant, la présidente du Rassemblement national l'invite à la rejoindre en vue de la présidentielle de 2022 pour « ne pas éparpiller les voix ».[pertinence contestée]

Identité politique

Gaullisme et souverainisme

Nicolas Dupont-Aignan sur la tombe de Charles de Gaulle le 9 novembre 2014 (Colombey les Deux Eglises).

Nicolas Dupont-Aignan se déclare tout au long de sa vie politique résolument gaulliste, républicain et souverainiste, attaché à l'État-nation français et à la position de la France dans le monde[87]. Il s'oppose à l'euro et aux institutions européennes actuelles (Commission européenne et BCE notamment), qu'il qualifie de « technocratiques » et contraires aux intérêts du pays[87]. S'il déclare ne pas se reconnaître dans l'habituel clivage politique français existant entre la droite et la gauche, Dupont-Aignan se fait l'ardent combattant d'une Union européenne dont il juge qu'elle « impose un modèle fédéral autoritaire, opposé aux nations, anti-démocratique, et composé d'organisations technocratiques non responsables devant le peuple »[87], tout en disant vouloir construire « une nouvelle Europe des États et des coopérations, dans le cadre d'un traité simplifié et limité aux questions de l'organisation des pouvoirs »[87]. Son antifédéralisme européen et ses positions souverainistes (proches en substance de certains mouvements, tel celui de Philippe de Villiers, ou de Jean-Pierre Chevènement) qui l'ont poussé à s'opposer à de nombreux traités européens (Traité de Maastricht notamment) et à quitter l'UMP en 2008, se traduisent dans son discours par un rejet de l'euro, qu'il accuse être un choix politique plus qu'économique et qui, selon lui, étoufferait la compétitivité de l'économie française[88].[pertinence contestée] Il indique cependant qu'il n'est « pas favorable au Frexit, du moins dans l'immédiat », préférant essayer d'abord de « réorienter la construction européenne », et qu'il est en cela « différent de Mme Le Pen »[89].

Se définissant avant tout comme « gaulliste social », Dupont-Aignan veut défendre les grands principes républicains (école publique obligatoire et laïque, laïcité, sécurité, ordre, etc.) ainsi qu'un patriotisme « modéré » à tous les niveaux (économique, politique, etc.)[87]. Refusant toute « tutelle supranationale », il se réclame du gaullisme traditionnel, en centrant son action politique, outre sur la question européenne, autour de thèmes tels que la souveraineté nationale et populaire, la place de la France dans le monde et son rayonnement ou le progrès socio-économique[87]. Dupont-Aignan dit vouloir se définir avant tout au travers de ses convictions patriotiques et non, selon lui, d'un classement politique à droite ou à gauche.[90]. Cependant, tant de par ses positions conservatrices sur les plans sociétal et politique que par les alliances passées au Parlement européen, il peut être classé à la droite ou à l'extrême droite de l'échiquier politique français.[pertinence contestée]

Critique du « système »

Vœux de Nicolas Dupont-Aignan à la presse ().

Nicolas Dupont-Aignan se positionne également par ses critiques, parfois virulentes, à l'égard de ce qu'il nomme le « système », c'est-à-dire les partis politiques majoritaires : UMP et PS (et, dans une moindre mesure, UDI et EELV). Il les accuse notamment d'avoir monopolisé des décennies durant le pouvoir à la tête de l'État en n'ayant eu d'autre résultat que celui d'avoir « échoué lamentablement »[91], notamment en ayant, selon lui, encouragé à l'établissement des institutions européennes au travers de plusieurs traités (traité de Maastricht, traité de Lisbonne), ce qui aurait, d'après son raisonnement, porté atteinte à la souveraineté nationale française sur de nombreux points (monétaire, budgétaire, financière, etc.). Assimilant le « système » à ce qu'il nomme l'« UMPS »[91], il dénonce fréquemment le chômage, une baisse du pouvoir d'achat des Français, de mauvais résultats économiques ou encore une insécurité croissante comme étant les résultats des politiques générales des deux grands partis (RPR/UMP et PS) qui se sont succédé au pouvoir depuis les années 1980 et qui ont continuellement, d'après lui, favorisé le renforcement politique et décisionnel de l'Union européenne au détriment de l'indépendance nationale[92][pertinence contestée]. Dupont-Aignan pense ainsi qu'il n'y a plus de véritable clivage gauche/droite, la gauche (PS) comme la droite traditionnelle (UMP) ne faisant plus actuellement, pour lui, qu'obéir aux directives de l'Union européenne[93], afin de n'appliquer, en définitive, que les mêmes politiques  qu'il juge « désastreuses »  sur le plan intérieur.

Plusieurs médias, tels Les Inrockuptibles[94], se sont interrogés sur la proximité de Dupont-Aignan et de Debout la France avec le Front national, généralement classé à l'extrême droite. Si les idées de Dupont-Aignan, notamment en matière de positionnement face à l'Union européenne, d'immigration ou de valeurs sociales (école, famille, nation, ordre, etc.), rejoignent sur plusieurs points celles du mouvement de Marine Le Pen, le président de Debout la France se défend cependant avec insistance des accusations selon lesquelles il serait à la tête d'un parti d'extrême droite. Jugeant Marine Le Pen plus modérée que son père mais « prisonnière » d'un cadre idéologique hérité de ce dernier, il refuse jusque-là toute alliance avec le Front national ou le Rassemblement bleu Marine au motif que le mouvement lepéniste a gardé une tendance qu'il juge peu en accord avec sa ligne gaulliste et républicaine. Ainsi, selon lui, le Front national « reste d'extrême droite puisque son président (d'honneur) reste toujours Jean-Marie Le Pen »[93]. En outre, il juge que Marine Le Pen garde un discours facteur de divisions entre Français et, bien qu'ayant de fortes similitudes sur les questions socio-économiques avec elle, trouve son programme en la matière trop « étatiste »[94], voire à la limite du collectivisme. Dupont-Aignan cherche renvoyer l'image d'un « patriote républicain et modéré », aux antipodes d'un quelconque extrémisme, et reproche notamment à l'« UMPS » de se servir du Front national pour se maintenir aux affaires, voyant le paysage politique français comme trompeur en ne proposant qu'une alternative possible au profit des premiers : UMPS ou FN, ce à quoi il refuse de « souscrire » (expliquant son slogan « Ni système, ni extrêmes » utilisé pour les élections européennes 2014). Cependant, il n'exclut aucun rapprochement à terme avec Marine Le Pen s'il perçoit un changement « positif » à ses yeux de la ligne du Front national, dans un sens qu'il estimerait plus modéré et moins extrémiste[93].

Stratégie politique

Nicolas Dupont-Aignan interrogé à l'Élysée (2014).

Nicolas Dupont-Aignan se montre ouvert à toutes sortes d'alliances ou de soutiens de droite à gauche. Il dit regarder le bilan lorsqu'il s'agit de sortants avant l'étiquette politique. Ainsi, il soutiendra des candidatures portées par la Ligue du Sud aux élections départementales de 2015 en Vaucluse[95] et dans les Alpes de Haute Provence[96], mais aussi des candidatures communes avec le Mouvement républicain et citoyen ou encore le Mouvement pour la France.

Il apporte son soutien, avant le Front national, à Robert Ménard pour sa candidature à la mairie de Béziers[97]. Il prendra par la suite ses distances en présentant des candidats face à lui aux élections départementales de 2015 dans l'Hérault[98],[99].

Il salue la victoire de SYRIZA lors des élections législatives grecques de janvier 2015 et se dit alors prêt à une alliance avec le Front de gauche « si c’est pour sauver la France et si c’est sur un programme intelligent de création de richesses »[100].

Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Pierre Chevènement réunis aux universités d'été de DLF (2015).

Il veut aussi dialoguer avec le Front national[101] et n'exclut pas de gouverner avec lui s'il se débarrasse de son arrière-boutique « xénophobe et raciste »[102]. Il déclare en 2012 que Marine Le Pen pourrait être son Premier ministre[103]. À la suite de ces déclarations, Laurent Pinsolle annonce qu’il démissionne de son poste de porte-parole de Debout la République, tout en restant au parti[104].

Nicolas Dupont-Aignan entretient aussi de bonnes relations avec des membres de l'UMP comme Henri Guaino, Jacques Myard, Lionnel Luca, Rachida Dati, Laurent Wauquiez, à qui il tend la main afin que ces derniers le rejoignent[105]. Il joue de ses relations pour faire élire son « poulain » à la présidence du conseil départemental de l'Essonne François Durovray qui fut son directeur de cabinet au sein de la mairie d'Yerres[106],[107].

Il rêve de constituer une alliance gouvernementale souverainiste d'ouverture à des personnes telles que François Delapierre, Henri Guaino, Arnaud Montebourg, Florian Philippot, Jean-Pierre Chevènement, Philippe de Villiers[108],[109].

Lors des universités d'été de Debout la France fin août 2015 à Yerres, Jean-Pierre Chevènement et Charles Beigbeder prononcent un discours[110]. À cette occasion, Chevènement insiste sur l'importance de « fédérer tous les patriotes »[111].

Le 29 avril 2017, pendant l'entre-deux tours de l'élection présidentielle, il conclut un accord de gouvernement avec Marine Le Pen[112] où il parvient à faire inscrire des propositions de son programme[113].

En octobre 2017, il lance une plateforme nommée Les Amoureux de la France, qui vise à encourager l'union des droite, aux côtés de Jean-Frédéric Poisson, Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy, Nicolas Dhuicq[114]. Selon un classement établi par Le Figaro, il est la 5e personnalité la plus invitée dans les matinales entre le et le , avec trente-trois passages[115],[116].

Idées politiques

Institutions

Nicolas Dupont-Aignan se définit comme gaulliste.

Il désire encourager le référendum d'initiative populaire en « abaissant [son] seuil à deux millions de signatures »[117]. En 2014, il promettait également la tenue de cinq référendums, devant porter sur la sortie de l'euro, une réforme de la justice en matière de politique pénale, la réforme territoriale, la réforme de l'Éducation nationale et la reprise en main du contrôle des frontières et de la régulation de l'immigration[118].

Il prévoit une reconnaissance du vote blanc couplée au vote obligatoire. Si le vote blanc est majoritaire, il propose que le scrutin soit reporté et que les candidats battus ne puissent pas se représenter[119]. Nicolas Dupont-Aignan refuse également d'accorder le droit de vote aux étrangers.

Nicolas Dupont-Aignan souhaite dans son programme, introduire « une dose de proportionnelle » lors des élections législatives, en réduisant le nombre de parlementaires. Il est partisan d'une loi interdisant à un élu condamné de se représenter à une élection.[réf. nécessaire]

Économie

S'il exprime une forte méfiance, voire un rejet à l'égard du néolibéralisme économique, dont il présente l'application totale comme « anarchique », Nicolas Dupont-Aignan porte l'essentiel de ses critiques autour de la mondialisation, dénonçant en particulier l'ouverture excessive des frontières nationales au profit de certains intérêts seulement et non de la nation tout entière[87]. Il pointe notamment comme cause de la misère sociale et du chômage, outre l'euro, qu'il entend « modifier », les délocalisations, la concurrence déloyale des pays à bas coûts de production et salariaux et le recul, selon lui, du pouvoir des États face aux marchés financiers et aux multinationales. Il rejette cependant toute « fermeture » complète du pays aux échanges mondiaux ainsi que toute réponse communiste ou socialiste aux problèmes socio-économiques. Il ne se dit pas hostile à l'économie de marché tant qu'elle se trouve être « raisonnée », « modérée » et, dans une stricte mesure, « régulée ». Il préconise des baisses de charges sur les entreprises et une dévaluation monétaire ainsi que la tenue de projets de long terme, notamment en matière de nouvelles technologies et de recherche scientifique[120].

Tout en concédant la nécessité de réformes en matière de dépenses sociales, il se refuse à tout « moins-disant social »[120]. Il reprend l'idée gaulliste de participation des salariés au capital des entreprises, avec un objectif de 15 % d'actionnariat-salarié dans chaque entreprise française[121].

À l'occasion de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, il veut réserver une large part des marchés publics aux entreprises françaises. Il propose par exemple de payer les salaires tous les 15 jours afin de réduire les découverts des Français et voudrait nommer un dirigeant de PME au poste de ministre de l'Économie[122].

Immigration

Il veut « réduire de 50 % le nombre d'immigrants (hors étudiants) - regroupement familial, travail, droit d'asile » sur un quinquennat, dénoncer les accords de Schengen, renforcer la lutte contre le travail clandestin et allonger à cinq ans la période ouvrant l'acquisition de la nationalité française par mariage pour lutter contre les mariages blancs[117].

Soutenant qu'une politique efficace en matière d'immigration doit passer autant par la régulation intérieure que par le développement des pays ou régions géographiques étant sources des flux, Nicolas Dupont-Aignan veut « relancer et intensifier l'aide au développement en faveur des pays d'émigration, notamment africains » ainsi que « lier [cette aide] à leur bonne volonté dans la maîtrise de leurs flux migratoires »[117].

[pertinence contestée]

Face à l'afflux de migrants fin 2015, il lance un référendum d'initiative populaire afin que les Français se prononcent pour un rétablissement des frontières face à Schengen[123].

Durant sa campagne présidentielle de 2017, en s'appuyant sur les statistiques démographiques publiées par l'INSEE pour l'année 2016 en France et « des écrits de la Commission européenne », il reprend la théorie du grand remplacement, issue de l'extrême droite et de type conspirationniste[124],[125],[126].

Justice

Nicolas Dupont-Aignan propose dans son programme présidentiel de 2012 de construire, dans les casernes désaffectées, quelque 20 000 places de prison, d’instaurer la « perpétuité réelle » ou encore de supprimer les remises de peines automatiques[127].

En 2014, face au terrorisme, il propose de rouvrir le bagne de Cayenne pour les djihadistes français[128].

Sujets sociétaux

Il est opposé à la légalisation de la PMA, de la GPA, de l'euthanasie ou de l'adoption homoparentale. En outre, il refuse toute abolition de la notion de « filiation » dans le cadre de cette dernière. Néanmoins, il se dit favorable à une « union civile » entre personnes de même sexe et ne s'est pas élevé contre le remboursement de l'IVG[réf. nécessaire].

Environnement et agriculture

Parmi ses propositions lors de l'élection présidentielle de 2017, Nicolas Dupont-Aignan veut interdire les OGM sans en interdire la recherche. Il souhaite aussi déposer un projet de loi reconnaissant la sensibilité des animaux dans le Code pénal[129].

Culture

En 2009, Nicolas Dupont-Aignan prend parti contre la loi Hadopi. Au même moment, avant les élections européennes, il publie son Petit livre mauve[130] aux éditions in Libro Veritas mais aussi en libre circulation sur Internet. Ainsi, le 11 mars 2009, il défend à l'Assemblée nationale la licence globale[131], jugeant internet comme « un formidable moyen de diffusion de la culture » qui « change la démocratie dans le bon sens »[132]. Il souhaite développer le haut-débit sur tout le territoire[129].

Union européenne

Nicolas Dupont-Aignan et Nigel Farage en 2013.

Il véhicule un programme reposant avant sur la volonté de garantir la souveraineté nationale française, se positionnant très clairement au cœur de la mouvance souverainiste très critique envers les institutions européennes[87]. Manifestant une franche opposition au fédéralisme européen, il fustige l'organisation supranationale de la construction européenne actuelle, qui serait selon lui « opposé[e] aux nations », « anti-démocratique » et « technocratique »[87].[pertinence contestée]

En mai 2014, pour dénoncer le manque de contrôle aux frontières, il fait passer de l'Italie vers la France une Kalachnikov dans un coffre de voiture pour réclamer un rétablissement des contrôles douaniers[133].

Affaires étrangères

Nicolas Dupont-Aignan demande la sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN[134]. Il demande un soutien particulier à l'Afrique en défendant la protection de l'économie africaine contre la concurrence mondiale afin de lui permettre d'atteindre l'autosuffisance alimentaire et de développer une économie résidentielle en dehors de la simple exploitation de ses ressources naturelles[135]. Il demande un « Plan Marshall » pour l'Afrique[136] et propose de développer une politique de la Méditerranée[137].[pertinence contestée]

Après la mort du président vénézuélien Hugo Chávez en 2013, il déclare : « Ce soir, un lourd silence s'étend depuis le cœur du Venezuela. Une des grandes voix du monde libre s'est éteinte »[138].

Il soutient le régime syrien lors de la guerre civile syrienne et déclare que Bachar el-Assad est « le seul président légitime en Syrie »[139],[140]. Contre l'État islamique, il demande d'« arrêter de combattre Bachar el-Assad »[141].

Dans son programme présidentiel de 2017, il propose de « sortir unilatéralement du régime de sanctions contre la Russie »[142]. Jean-Yves Camus relève que dans le contexte de la guerre du Donbass, « il fut l’un des rares politiques français à préconiser « une Ukraine à la fois neutre (c'est-à-dire définitivement hors de l'OTAN) et fédérale », ainsi que la transformation de l’Union européenne en « projet d'Europe de coopérations à la carte de l'Atlantique à l'Oural »[142].

En vue de l'élection présidentielle américaine de 2020, il indique qu'il voterait pour le président sortant Donald Trump s'il était américain, jugeant son bilan « positif » en raison de sa « lucidité dans la guerre commerciale contre la Chine », de sa politique de « réindustrialisation » et de ses mesures protectionnistes, mais « sans enthousiasme » en raison des « maladresses » et des « excès » du président américain[143].

En 2014, il soutient un vote à l'Assemblée nationale pour reconnaître un État palestinien ; il se prononce aussi pour la reconnaissance unilatérale par Paris et par anticipation de l’État palestinien[144]. The Times of Israel met en cause un double discours de sa part au sujet d'Israël et du conflit israélo-palestinien : « Quand il s’exprime à Yerres devant un parterre d’électeurs Loubavitch, il proclame son amour pour Israël et son souci pour la sécurité du pays. Pourtant, il a tenu à plusieurs reprises des propos douteux, frisant l’antisémitisme, sur la question proche-orientale »[144]. Durant la guerre de Gaza de 2014, il condamne les actions « disproportionnées » d’Israël pendant l’opération militaire et appelle François Hollande à obliger Israël, avec le concours des Nations unies, à « se retirer des territoires qu’il occupe » ; il estime que « certains dirigeants israéliens et palestiniens sont co-responsables du [conflit] »[144].

Il est reçu en décembre 2020 par le président brésilien Jair Bolsonaro, puis s'entretient avec son fils Eduardo Bolsonaro, et enfin avec le ministre des Affaires étrangères Ernesto Araújo. Il explique au sujet de ces entretiens faire son « devoir de patriote » en « réchauffant les relations franco-brésiliennes »[145].

Défense de la méritocratie

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Il défend des positions se voulant strictes en matière d'Éducation nationale. Considérant que « c'est […] l'école de la République qui [doit permettre] à chacun de devenir un citoyen capable, par l'effort et le travail, de trouver des opportunités pour s'insérer dans la société »[117], Nicolas Dupont-Aignan valorise tout particulièrement l'école comme entité factrice d'intégration nationale. Tout en se disant véhiculer l'éloge d'une éducation citoyenne fondée sur l'école publique, universelle, obligatoire, laïque et exigeante, il pointe en même temps « trois carences majeures » dont « souffre » celle-ci[117] : des conditions de travail jugées « de plus en plus difficile[s] pour enseigner »[117], un « manque d'incitation au travail des élèves »[117] et une « vraie carence dans l'enseignement des fondamentaux »[117], conjuguée à « une mauvaise articulation entre les études secondaires et les études supérieures[117]. Voulant « reconstruire l'école »[117], il ambitionne de mener à bien cet objectif en agissant simultanément sur plusieurs points jugés prioritaires: « remotiver les enseignants »[117], « restaurer l'autorité dans l'éducation »[117], « réhabiliter l'effort et le mérite »[117] ainsi que consolider et « améliorer » les différentes filières et leurs résultats[117]. Outre renommer le ministère de l'Éducation nationale en « ministère de l'Instruction publique »[117] et réaffirmer l'apprentissage des fondamentaux comme mission première de l'école, son parti propose notamment d'encourager les heures supplémentaires au profit du soutien scolaire[117], de revenir sur la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans l'Éducation nationale[117], de mettre en place des « programmes de réorientation des enseignants qui souhaitent changer d'administration »[117], de restaurer le vouvoiement obligatoire dans le secondaire[117], d'élargir les pouvoirs des professeurs dans la convocation de conseils de discipline[117], de conditionner le « versement des allocations familiales à l'assiduité scolaire »[117] ou encore de restaurer la possibilité de redoubler dans toutes les classes[117]. L'une des mesures phares de Debout la France consiste en outre à vouloir « créer des établissements pour élèves difficiles, avec des conditions disciplinaires plus dures, uniformes et encadrement de type militaire », dont le but serait de « désengorger les établissements scolaires des éléments les plus perturbateurs et rééduquer ces jeunes »[117]. De plus, le mouvement de Dupont-Aignan entend consolider l'apprentissage de la langue française, développer les filières dites « en déficit d'image » en France (technologique et professionnelle notamment) ainsi que rendre le niveau d'apprentissage plus exigeant[117].

Pour l'enseignement supérieur, il estime que « la loi sur l'autonomie des universités a eu l'avantage d'ouvrir les universités aux financements privés et à la réalité du monde professionnel ». Il dénonce par ailleurs une « uniformisation de notre système sur le modèle anglo-saxon, avec un renchérissement du coût des études » et « une stagnation du niveau d'accès d'une génération aux études supérieures autour de 25 % contre 40 à 50 % » dans d'autres pays. Nicolas Dupont-Aignan propose, en conséquence, de relever l'effort budgétaire en faveur de l'enseignement supérieur à 2 % du PIB. Il espère ainsi que la France rattrapera son retard et verra le partenariat entre écoles, universités et IUT se renforcer. L'objectif affiché est de permettre « un accès plus démocratique à l'enseignement supérieur par des bourses au mérite, et la réduction des frais d'inscription ». Enfin, pour éviter les erreurs d'orientation, il propose également « une vraie sélection au mérite à l'entrée de l'université, pour les filières qui ont des problèmes de débouchés ». Le parti souhaite que l'État garantisse « la gratuité des concours pour les grandes écoles », qui « rackettent », selon lui, les étudiants qui souhaitent y entrer. En dehors de cela, il ne remet pas en cause le système des grandes écoles en lui-même. Preuve de son soutien aux grandes écoles, Nicolas Dupont-Aignan défend les classes préparatoires. Elles ont « fait leurs preuves et apportent au système pédagogique à la mode depuis 20 ans la preuve que le travail et l'effort sont les garanties d'une bonne réussite scolaire », affirme-t-il. En revanche, il remet en question le système de sélection à l'entrée en prépa, en invoquant « un objectif de justice sociale ». « Le filtrage doit se faire aux concours préparés plus qu'à l'entrée de la classe prépa car des lycéens, même de niveau moyen, peuvent trouver dans le rythme des prépas l'encadrement et l'engouement nécessaire à la réussite de leurs études. » En résumé, tout lycéen devrait avoir la possibilité d'intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles. Seule mesure en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes de son programme de 2012, « le capital-formation, une seconde chance pour les jeunes sans diplôme ». Ce capital serait destiné aux jeunes qui sortent sans formation du système scolaire, qui ont du mal à se former et qui souhaitent se réorienter. Ils pourraient en disposer tout au long de leur vie, mais le candidat ne précise pas s'il y a d'éventuelles règles à respecter pour l'utiliser. Nicolas Dupont-Aignan résume sa mesure de manière ambitieuse, en déclarant qu'il ne souhaite rien de moins qu'offrir aux jeunes « la sécurité professionnelle ». Concernant la vie étudiante, Nicolas Dupont-Aignan met l'accent sur l'amélioration des conditions de vie des étudiants. Il propose notamment de « diminuer de 50 % le coût de scolarité des écoles de commerce », et « d'imposer aux banques de délivrer des prêts à taux 0 % à destination des étudiants pour financer leurs études ». Quant aux bourses, le candidat dénonce le retard de versement des bourses délivrées par le Crous. Il propose en conséquence de « mettre en place un plan de financement validé par les associations étudiantes permettant, d'assurer le versement en temps et en heure des bourses ». Mais aussi de les étendre sur 12 mois, afin de permettre aux étudiants de payer leur loyer durant l'été en vue de conserver leur logement. Enfin, sur la question des stages, il souhaite « augmenter de 50 % le montant minimal de rémunération »[146].

Alliances et entourage

Nicolas Dupont-Aignan accompagné de Philippe Olivier (ex-FN) et d'Eugène-Henri Moré (ex-PCF).

Sur le plan européen, il est l'allié de l'UKIP de Nigel Farage en Grande-Bretagne, du Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo en Italie et des Grecs indépendants du ministre de la Défense Pános Kamménos en Grèce[147]. En mai 2013, son parti tient un meeting sur l'Europe regroupant des personnalités eurosceptiques (Nigel Farage, Timo Soini, Slavi Binev) issus : de l'UKIP, des Vrais Finlandais, de l'Union nationale Attaque[148]. Avant les élections européennes de 2019, il annonce rejoindre les Conservateurs et réformistes européens[149].

Parmi les économistes, il s'entoure d'experts dans l'élaboration de son programme et de ses « plans alternatifs » comme Jacques Sapir, Jacques Nikonoff, Gérard Lafay, Jean-Jacques Rosa, Jean-Pierre Gérard et Jean-Pierre Vesperini[150],[151].[pertinence contestée]

Détail des mandats et fonctions

Mandats locaux

  • Maire :
    • [152] -  : maire d'Yerres (Essonne), la liste RPR l'ayant emporté dès le premier tour, avec 51,85 % des suffrages ;
    • -  : maire d'Yerres (sa liste l'emporte au premier tour, avec 76,15 % des voix exprimées) ;
    • -  : maire d'Yerres (sa liste l'emporte au premier tour, avec 79,70 % des voix exprimées) ;
    • [153],[154] - [155] : maire d'Yerres (sa liste l'emporte au premier tour, avec 77,14 % des voix exprimées).
    • depuis le  : conseiller municipal d'Yerres

Mandats parlementaires

Il devient en 1997 l'un des plus jeunes députés de l'Assemblée nationale ; à la suite de la dissolution de l'Assemblée par Jacques Chirac, il est le seul à faire basculer une circonscription de gauche à droite.

Publications

Séance de dédicaces au Salon du livre le 17 mars 2012.

Préfaces

  • Europe & Orient, no 2 : Chaos, de Jean-Varoujan Sirapian, Roger Akl, collectif, éditions Sigest (2006) (ISBN 2-951218-76-1)
  • L'Afrique du Sud, en territoire xhosa, de Guillaume Chassang, Paris, Éditions La Société des Écrivains, (2007), (ISBN 978-2-7480-3642-8)

Dans la fiction

Dans le roman de politique-fiction de Michel Wieviorka, Le séisme. Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017, il devient ministre de la Défense[163].

Notes et références

Notes

  1. Président de Debout la République jusqu'au .
  2. Lui-même, chef du courant au sein de l'UMP.
  3. Lieutenant André-Georges Aignan, ingénieur, né à Châlons-en-Champagne en 1888 et décédé à Neuilly-sur-Seine en 1974 (registre matricule de l'arrondissement de Fontainebleau (Seine-et-Marne), classe 1908, no 980).
  4. Dans un SMS, Serge Dassault lui aurait écrit : « Le boycott de mon journal n'est que la conséquence de ton attitude contre Fillon », et dans un autre SMS: « Si tu changes d'avis, il n'y aura plus de censure je te le promets »
  5. Lorsque le journal Libération tente de joindre le directeur de la rédaction du Figaro, Alexis Brézet, ce dernier ne répond pas aux sollicitations. Puis Alexis Brézet s'exprime auprès de l'AFP, déclarant que le journal avait « accordé une large place à M. Dupont-Aignan dans de nombreux articles, interviews et reportages, dont 15 qui lui étaient entièrement consacrés, y compris une tribune cette semaine ». Cf. Closermag.fr, « Le Figaro répond à Nicolas Dupont-Aignan après qu'il ait [sic] dévoilé des sms de "pression" », Closermag.fr, (lire en ligne, consulté le )
  6. La communauté d'agglomération du Val d'Yerres fusionne avec la communauté d'agglomération Sénart Val de Seine pour former, le , la communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.

Références

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Voir aussi

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