Fontainebleau
Fontainebleau (prononcé [fɔ̃.tɛn.blo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, à 57 kilomètres[Note 1] au sud-est de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Fontainebleau (homonymie).
Fontainebleau | |||||
Le château de Fontainebleau et l'étang aux carpes vus du jardin anglais. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Fontainebleau (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (siège) |
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Maire Mandat |
Frédéric Valletoux (Agir) 2020-2026 |
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Code postal | 77300 | ||||
Code commune | 77186 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellifontains, Fontainebleaudiens | ||||
Population municipale |
15 407 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 24′ 35″ nord, 2° 42′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 150 m |
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Superficie | 172,05 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Fontainebleau (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontainebleau (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | fontainebleau.fr | ||||
En 2018, elle compte 15 407 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Fontainebleau est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 16,96 km par la route[Note 2] de Melun[2], préfecture du département. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Fontainebleau[1].
La commune s'étend sur 17 205 hectares. C'est la plus vaste commune de la région Île-de-France[3],[4],[5],[6], et elle est presque entièrement recouverte d'une forêt qui s'étend également sur quelques communes limitrophes (25 000 hectares au total). Cette forêt est pour les Parisiens un lieu de promenade mais son relief très accidenté et ses nombreux rochers en font aussi un lieu réputé pour la pratique sportive de l'escalade.
L'agglomération melunaise se situe à la limite nord de la forêt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, village célèbre pour les nombreux peintres pré-impressionnistes qui y ont vécu. Divers endroits de la forêt sont recouverts de silice (quartz) à l'état brut. Les nombreuses plantations de résineux effectuées par l'Office national des forêts sont critiquées par certains qui estiment que cela a mis à mal la cohérence de son écosystème, à l'origine plutôt à base de feuillus.
La ville stricto sensu, c'est-à-dire hors forêt et hors domaine du château s'étend sur 232 hectares.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 3] sont[7] : Avon (1,7 km), Samoreau (4,3 km), Vulaines-sur-Seine (5,4 km), Samois-sur-Seine (6,0 km), Héricy (6,2 km), Thomery (6,2 km), Bois-le-Roi (7,2 km), Champagne-sur-Seine (7,4 km).
Géologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[8],[9],[10],[11].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||||||||||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | ||||||||||||||||||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||||||||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. |
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau :
- le ru de la Mare aux Evées, 11,26 km[12], affluent de la Seine ;
- le canal 01 du Bois de l'Epine, 2,68 km[13], qui se jette dans le ru de la Mare aux Evées ;
- le fossé 04 des Essarts, canal de 1,67 km[14] ;
- le fossé 01 du bois de faÿ, 1,75 km[15].
Par ailleurs, son territoire est également traversé par les aqueducs de la Vanne et du Loing[16] et l’aqueduc de la Voulzie.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 43 km[17].
La Seine[Note 4], fleuve long de 774,76 km[18] ne traverse pas la commune.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22].
Seize autres espaces protégés sont présent sur la commune :
- Sept réserves biologiques dirigées : « Belle-Croix » (18 ha)[23], « Cuvier Châtillon » (22 ha)[24], la « Gorge aux Merisiers » (27 ha)[25], le « Mont de Fays » (3 ha)[26], le « Mont Merle » (26 ha)[27], le « Petit Mont Chauvet » (39 ha)[28], les « Platières de Franchard (Mare aux Pigeons) » (6 ha)[29] ;
- sept réserves biologiques intégrales : la Gorge aux Loups[30], La Tillaie[31], le Chêne Brûlé[32], Béorlots[33], Gros Fouteau - Hauteurs de la Solle[34], le rocher de la Combe[35], Vallée Jauberton[36] et « Cuvier Châtillon »[24] ;
- deux espaces objets d'un arrêté préfectoral de protection de biotope : l'« Aqueduc de la Vanne » (1 ha)[37] et le « Mur du Grand Parquet » (1 ha)[38].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[39].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[40]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[41]
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Fontainebleau comprend une ZNIEFF de type 1[Note 5],[42],[Carte 1], le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[43] , et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[42], la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[44].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Climat
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,4 | 0,1 | 2 | 3,8 | 7,7 | 10,4 | 12,4 | 12,2 | 8,8 | 6,3 | 2,7 | 0,7 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,4 | 7,3 | 9,8 | 14 | 16,9 | 19,3 | 19 | 15,2 | 11,4 | 6,6 | 3,8 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,7 | 12,7 | 15,9 | 20,4 | 23,3 | 26,1 | 25,9 | 21,6 | 16,5 | 10,5 | 6,9 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,1 08.2010 |
−15,9 07.2012 |
−14,6 01.2005 |
−8,5 08.2003 |
−3,9 05.1996 |
−1 04.2001 |
3 11.1990 |
1,8 30.1993 |
−1,5 30.1995 |
−5,5 17.1992 |
−14,3 24.1998 |
−12,6 29.1996 |
−16,1 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 05.1999 |
22,5 24.1990 |
26,8 31.2021 |
29,1 20.2018 |
33,6 28.2017 |
38,5 27.2011 |
42,7 25.2019 |
40,9 12.2003 |
35,2 14.2020 |
28,6 03.2011 |
22,6 07.2015 |
17,7 07.2000 |
42,7 2019 |
Précipitations (mm) | 57,4 | 56,2 | 50,4 | 63,9 | 61,3 | 56,1 | 62,8 | 62 | 59,5 | 68,2 | 65,8 | 70,4 | 734 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 11,4 | 11 | 9,2 | 10,9 | 9,5 | 8,5 | 8,2 | 8,1 | 8,8 | 9,7 | 11,7 | 12,6 | 119,5 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 3,9 | 3,5 | 3,9 | 5 | 4 | 3,9 | 4,1 | 3,7 | 3,9 | 4,6 | 4,8 | 5,4 | 50,5 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1,3 | 1,2 | 1,2 | 1,4 | 1,4 | 1,6 | 2 | 1,7 | 1,9 | 2,1 | 1,7 | 1,9 | 19,3 |
Urbanisme
Typologie
Fontainebleau est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[45],[46],[47]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fontainebleau, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[48] et 36 406 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[49],[50].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire regroupe 1 929 communes[51],[52].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,79 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,08 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (94,07 %), zones urbanisées (1,92 %), milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 9] (1,72 %), espaces verts artificialisés non agricoles (1,72 %), zones industrielles commercialisées et réseaux de communication (0,55 %), zones agricoles hétérogènes[Note 10] (< 0,5 %), terres arables (< 0,5 %)[53].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
671,09 ha | 3,89 % | 721,40 ha | 4,18 % | 50,31 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
4,04 ha | 0,02 % | 4,17 ha | 0,02 % | 0,14 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
16 562,62 ha | 96,08 % | 16 512,17 ha | 95,79 % | −50,45 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[54],[55],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune compte 199 lieux-dits administratifs[Note 11] répertoriés[56].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 9 081 dont 25,3 % de maisons et 74,5 % d’appartements.
Parmi ces logements, 82,9 % étaient des résidences principales, 4,5 % des résidences secondaires et 12,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 39,6 % contre 57,4 % de locataires[57], dont 17 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 12] et 3,1 % logés gratuitement.
Voies de communication
La ligne de chemin de fer de Paris à Marseille traverse l'extrémité est du territoire de la commune, du nord au sud-est.
Deux anciennes routes nationnales historiques traversent le territoire de Fontainebleau et s'y croisent au centre de la commune (au rond-point de l'Obélisque) :
- la route nationale 6 (actuelle D 606), en provenance de La Rochette, au nord, et en direction de Moret-Loing-et-Orvanne, au sud-est ;
- la route nationale 7 (actuelle D 607), en provenance de Barbizon, au nord-ouest, et en direction de Bourron-Marlotte, au sud.
De nombreuses routes départementales relient Fontainebleau aux communes du département, dont, parmi les plus importantes :
- la D 116, en direction de Le Châtelet-en-Brie ;
- la D 138, en direction de Samois-sur-Seine ;
- la D 142, en direction de Pringy ;
- la D 148, en direction de Moret-Loing-Orvanne ;
- la D 152, en direction de Buthiers ;
- la D 210, en direction de Montigny-Lencoup ;
- la D 301, en direction de Champagne-sur-Seine ;
- la D 409, en direction de Arbonne-la-Forêt.
Les rues de Fontainebleau sont larges et bien percées. La principale artère, dénommée rue Grande s'étire sur 2 600 m de long. L'artère transversale, qui passe devant l'église et la mairie, s'étend sur 1 200 m.
Quelques places aèrent la ville : la place du Général-de-Gaulle, la place Napoléon-Bonaparte anciennement place Denecourt, où s'ouvre la grille du jardin de Diane, la place d'Armes, la place de Franklin-Roosevelt, la place de l'Étape-aux-Vins et la place de la République.
La ligne ferroviaire de Paris à Marseille dans la forêt de Fontainebleau. La rue Grande, ancienne N 6 dans Fontainebleau. Le rond-point de lObélisque, lieu de croisement de nombreuses routes départementales.
Depuis , la vitesse a été limitée à 30 km/h dans toutes les rues de la ville, sauf sur certains grands axes, dans un souci de sécurité routière et de promotion des modes actifs de déplacement (marche, vélo)[58].
Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1, entre Bois-le-Roi au nord-est et vers Noisy-sur-École à l'ouest.
Transports
De 1896 à 1953, Fontainebleau et son agglomération ont été desservies par le tramway de Fontainebleau.
La gare de Fontainebleau-Avon, située sur le territoire de la commune d'Avon à proximité de Fontainebleau, est desservie par les trains de la ligne R du Transilien effectuant les liaisons : Paris - Montereau et Paris - Montargis.
Deux arrêts ferroviaires, la halte de Fontainebleau - Forêt et la gare de Thomery, situés respectivement au nord et au sud de la commune, desservent la forêt de Fontainebleau.
La gare de Fontainebleau - Avon. La halte de Fontainebleau - Forêt. La gare de Thomery.
Fontainebleau est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau Transdev Île-de-France[59],[60] :
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Toponymie
Fontainebleau est attesté sous les formes latinisées Fons Bleaudi, Fons Bliaudi, Fons Blaadi du XIIe et XIIIe siècles, Fontem blahaud en 1137, Fontaine belle eau au XVIe (étymologie populaire)[65], Fontainebleau ou autrement Fontaine belle eau en 1630[65], puis sous la latinisation fantaisiste Fons Bellaqueus au XVIIe siècle, à l'origine du gentilé Bellifontain.
Il s'agit d'un composé médiéval en Fontaine- « source, ruisseau », terme issu du gallo-roman FONTANA, suivi du nom de personne germanique Blitwald[66].
Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Fontaine-la-Montagne et de Fontaine-le-Vallon[67].
Histoire
En 2012, un village gaulois qui daterait d'entre trente et deux-cent-cinquante ans avant notre ère est mis au jour lors de l'entretien d'une des places du château de Fontainebleau[68], l'occupation du site se poursuivant au moins jusqu'après l'époque carolingienne, mais la première mention du château lui-même date de 1137 : il s'agit alors d'un château fort utilisé comme rendez-vous de chasse en forêt de « Bieria »[69] (c'est ainsi qu'était nommée la Forêt de Fontainebleau, peut-être du IXe siècle jusqu'à une époque récente – Jean-Baptiste Colbert utilisa encore ce nom dans un document daté de 1664[70] – parce qu'une bande de guerriers danois menée par un certain « Bier » y séjourna, commettant des exactions dans la région, peut-être pendant ou après le quatrième siège de Paris par les vikings, en 885-887).
Une chapelle est intégrée au château-fort et consacrée en 1169 par Thomas Becket, archevêque de Canterbury, alors en exil en France.
Saint Louis, qui apprécie beaucoup le lieu, l'appelle « ses déserts », fait construire à côté du château-fort un couvent-hôpital, tenu par des moines.
Philippe le Bel naît au château en 1268 et y meurt en 1314.
Philippe VI y scelle un traité avec Jean Ier de Bohême : ce dernier, honorant le contrat, combat les Anglais à la bataille de Crécy, et y perd la vie.
Toutefois, le lieu ne fut guère qu'un hameau jusqu'en 1528, date à laquelle François Ier, de retour en France après avoir passé une année en captivité en Espagne (après sa défaite à Pavie en 1525), décide d'y construire un palais inspiré de ceux qu'il a vu en Italie, et fait appel à des artistes italiens de renom : le château-fort disparaît – il en reste le donjon, remanié, massive construction de forme carrée, qui borde la « Cour ovale ».
La ville – ainsi qu'Avon – tira bien vite parti des visites répétées de la Cour et des rois, accueillant rapidement restaurants et auberges dont les chambres sont louées à prix d'or.
Lorsque la Cour n'est pas à Fontainebleau, la ville continue de vivre grâce à des travaux constants d'embellissement, du château et de la cité : ouvriers et artistes y vivent toute l'année.
Après François Ier, un autre de ses grands bienfaiteurs fut Henri IV : à partir de 1594 il y séjourna chaque année, faisant embellir et agrandir le château, creuser le grand canal, tracer des routes et des sentiers dans la forêt pour faciliter les déplacements, surtout lors des journées de chasses...
Le futur François II naît à Fontainebleau en 1544, le futur Henri III en 1551, le futur Louis XIII en 1601, ainsi que plusieurs princesses et hauts personnages, dont Louis Victoire Lux de Montmorin-Saint-Hérem, qui finira assassiné à Paris lors des massacres de septembre en 1792.
La ville fit les délices d'Élisabeth-Charlotte de Bavière – la Princesse Palatine –, et comptait près de 7 000 habitants au XVIIe siècle. Elle abrite alors une trentaine d'hôtels particuliers bâtis pour de grands seigneurs, à l'exemple de celui du « Grand Ferrare » – dont il ne reste aujourd'hui que le portail d'entrée –, résidence d'Hippolyte d'Este.
En 1661, un cheval emballé renversa et traîna sur plusieurs dizaines de mètres et à vive allure son cavalier, un de ses pieds pris dans un étrier. Le sieur Dauberon invoqua Notre-Dame, son cheval s'arrêta net. En 1690 une première chapelle est bâtie sur le lieu du miracle – nommée « Notre-Dame de Bon Secours », un pèlerinage annuel y est instauré –, rasée en 1793 par des révolutionnaires, rebâtie en 1821 à l'initiative de Marie-Thérèse de France. Le pèlerinage existe toujours[71],[72].
Le , Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de « révocation de l'édit de Nantes », qui poussa à l'exil de nombreux protestants, mais mis fin à de constantes tensions dans le royaume entre catholiques et réformés.
Il fit aussi réaliser un ensemble exceptionnel de bassins et jets d'eau, dont il ne reste que de vagues traces, dans la « grande prairie » qui longe en partie le « grand canal »[73].
Le 5 septembre 1725, Louis XV et Marie Leszczynska se marient au château.
Les habitants ayant toujours bénéficié de la royauté, qui les fit s'enrichir, la Révolution n'a pas laissée ici de souvenirs notables, exceptée la destruction de la chapelle.
L'Empire va réveiller cette ville assoupie : Napoléon Ier s'installe au château et le fait rénover. De vieux hôtels particuliers sont restaurés aussi, et certains sont transformés en hôtels de tourisme, comme « l'Aigle Noir ». Des casernes sont bâties pour abriter les régiments de hussards de la Garde impériale, et est également créée une école militaire, qui sera ensuite délocalisée à Saint-Cyr-l'École puis à Coëtquidant (Guer).
Le , Manuel Godoy, chancelier du roi d'Espagne Charles IV, et Napoléon signent le traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.
Le , le pape Pie VII arrive au château : il excommunia l'empereur le 10 juin 1809, fut arrêté dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809 et placé sous surveillance à Savone, avant d'être conduit à Fontainebleau. Il est accompagné du médecin- chirurgien Balthazard Claraz, et resta volontairement enfermé les dix-neuf mois que dura sa captivité : du au le pape n'est jamais sorti de son appartement.
Le , Napoléon, peu après sa première abdication, fait ses adieux à sa garde, — les célèbres grognards —, dans la cour du Cheval blanc – devenue depuis « Cour des Adieux » – : le moment fut, selon les témoins, très émouvant. Deux enfants de la ville le suivront lors de ses deux exils : Les frères Archambault.
Après la chute du Premier Empire, le château fut encore habité en pointillés par Napoléon III, de 1856 à 1869 : les 15 et 16 décembre 1856 il y accueil le prince royal de Prusse, futur Guillaume Ier.
En 1845 est bâtie en ville une prison, qui fermera en janvier 1990.
Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros à Napoléon III, ont séjourné à Fontainebleau au cours de sept siècles. Du XVIe au XVIIIe siècle, tous les rois, de François Ier à Louis XV, y ont effectué des travaux importants (démolition – reconstruction – agrandissement – embellissement) d'où le caractère un peu « hétérogène », mais néanmoins harmonieux, de l'architecture du château.
Aujourd'hui, la ville et son château sont visités toute l'année par des touristes venus du monde entier…
Du 29 juin au fut organisé à Fontainebleau un grand concours national de manœuvres de pompes à incendie avec manœuvres d'ambulances et de secours aux blessés. Ce concours a attiré 140 compagnies. À cette occasion avait lieu l'assemblée générale de l'Union départementale des Sapeurs-Pompiers de Seine-et-Marne[74].
Le , le roi Alphonse XIII d'Espagne est en visite officielle à Paris. Il est reçu à Fontainebleau par le président de la République, Raymond Poincaré qui lui fait notamment visiter le château. Le roi, sans abdiquer, s’exile en France et arrive dans la commune voisine d'Avon avec sa famille et s’installe à l’Hôtel « Le Savoy »[75],[76],[77].
En juillet et , la ville accueille la conférence franco-vietnamienne de Fontainebleau pour trouver une solution au conflit indochinois : ce sera un échec.
Fontainebleau, fidèle à sa tradition militaire, resta longtemps une ville de garnison : elle fut le siège de l'état-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre, AFCENT), des forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN de 1949 à 1967.
La ville accueille actuellement une grande école d’affaires qui lui donne une renommée internationale : l’INSEAD, ainsi qu'une annexe de l'École des mines de Paris.
Politique et administration
La commune est une sous-préfecture depuis 1879 et un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Melun.
Tendances politiques et résultats
La ville est très largement ancrée à droite, cette orientation se manifestant tant au niveau national et européen qu'au niveau local et régional. Par ailleurs, l'abstention y est régulièrement inférieure à la moyenne nationale.
À l’élection présidentielle de 2002, les Bellifontains ont placé Jacques Chirac en tête au premier tour avec 27,82 % des suffrages exprimés suivi de Jean-Marie Le Pen qui obtient un score de 15,39 %, Lionel Jospin arrivant en troisième position avec 12,07 % des voix. Au second tour, les électeurs se sont portés à 83,51 % pour Jacques Chirac contre 16,49 % pour Jean-Marie Le Pen[78]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, les électeurs ont voté au second tour à 61,41 % pour Nicolas Sarkozy contre 38,59 % pour François Hollande, soit plus de dix points de plus pour le candidat de l'UMP que la moyenne nationale qui lui donnait 48,36 % des suffrages[79].
Les scrutins européens voient également la droite arriver en tête à Fontainebleau. Aux élections européennes de 2014, c'est la liste UMP conduite par Alain Lamassoure qui est arrivée à en tête avec 27,48 % des suffrages suivie par la liste Front national d'Aymeric Chauprade avec 18,26 % des voix. La liste UDI-MoDem de Marielle de Sarnez se place en troisième position à Fontainebleau tandis que la première liste de gauche arrive en quatrième position seulement avec moins de 10 % des suffrages (liste PS conduite par Pervenche Berès)[80].
Liste des maires
Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à la tête de la ville :
Instances judiciaires et administratives
- Fontainebleau est le siège du tribunal de grande instance ayant sa juridiction sur les cantons de Fontainebleau, Nemours et Montereau-Fault-Yonne. La commune était également le siège des Archives nationales contemporaines françaises, qui incluait aussi les archives électroniques, mais le site fermera en 2021 pour cause d'effondrement[87]. Elle possédait aussi une prison aménagée depuis 1995 en musée national des prisons[88].
Le musée a définitivement fermé en 2010, le bâtiment vendu pour être réhabilité en appartements et ses collections sont parties à l’École nationale d'administration pénitentiaire à Agen[89].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Borough londonien de Richmond upon Thames[90] | Royaume-Uni | depuis | ||
Constance[90],[91] | Allemagne | depuis le | ||
Lodi[90] | Italie | depuis | ||
Siem Reap[90] | Cambodge | depuis le | ||
Sintra[90] | Portugal | depuis le |
Fontainebleau, Constance et Richmond constituent un cas de jumelage triangulaire.
Constance
Constance est une ville de 85 000 habitants située au sud de l'Allemagne. À la frontière avec la Suisse et près des Alpes, elle s'ouvre sur le lac du même nom.
C'est sous l'inspiration de l'homologue allemand que la Ville de Fontainebleau a établi une zone piétonne dans le centre-ville, devenant une des pionnières en France[92].
À l'ouest de la ville, une partie de la route départementale 607 constitue le boulevard de Constance[93]. (48° 24′ 07″ N, 2° 41′ 14″ E )
Copie d'un des chiens de la fontaine de Diane du château de Fontainebleau, à Constance. Un ferry sur le lac de Constance a été baptisé Fontainebleau (qui pourrait bientôt devenir obsolète[94])
Sintra
Sintra est ville de 378 000 habitants (deuxième municipalité la plus peuplée du pays) située sur la côte ouest du Portugal, près de la capitale Lisbonne. La ville est inscrite à l'UNESCO et partage un cadre historique et culturelle ainsi qu'une tradition équestre.
Le jumelage est officialisé le . Une nouvelle section internationale lusophone dans les écoles est créée à Fontainebleau[95].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Bellifontains[96] (par étymologie incorrecte, c'est-à-dire étymologie populaire), bien que le gentilé historique des habitants de Fontainebleau soit Fontainebleaudiens[97].
Population : de 15 000 habitants (2016), 34 000 pour l'agglomération qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » où se trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siècle même si celle de l'agglomération, et notamment d'Avon, a considérablement augmenté.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[98],[Note 13]
En 2018, la commune comptait 15 407 habitants[Note 14], en augmentation de 3,83 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Écoles primaires
- école primaire internationale Léonard-de-Vinci (disparition prévue pour la rentrée 2024[100]) ;
- école primaire Paul-Jozon ;
- école primaire Saint-Merry ;
- école primaire Lagorsse ;
- école du Bréau ;
- école Sainte-Marie (école privée) ;
- école Saint-Louis, anciennement Cours Branger (école privée) ;
- centre actif bilingue (école privée).
Collèges
- collège International ;
- collège Lucien-Cézard ;
- collège Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (collège privé).
Lycées
- lycée François-Couperin ;
- lycée international François-Ier ;
- lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (lycée privé) ;
- lycée technique professionnel privé Blanche-de-Castille.
Enseignement supérieur
- École de gendarmerie de Fontainebleau ;
- École nationale supérieure des mines de Paris (Centre de recherche et ISIGE) ;
- Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) ;
- IUT Sénart Fontainebleau (Informatique/GEA/TC) ;
- Université de Paris (station d'écologie forestière) ;
- classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI, PCSI, MP, PSI, PC et BCPST) du lycée François-Ier ;
- classes préparatoires aux grandes écoles (ECE 1re et 2e années) du lycée François-Couperin.
Manifestations culturelles et festivités
le ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le château de Fontainebleau se sont associés avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, pour organiser le Festival de l'histoire de l'art qui a lieu chaque année début juin à Fontainebleau depuis 2011.
Le festival permet de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau.
- Les Naturiales dédiées au le printemps et à la découverte de la biodiversité.
- Le Festival Séries Series organisé depuis 2012 qui réunit des créateurs de séries européennes.
- Le Festival Django Reinhardt depuis 2017.
- Le feu d'artifice de la Saint-Louis.
Santé
Fontainebleau est le siège du centre hospitalier Sud Seine et Marne et dispose également d'une clinique, la polyclinique de la Forêt. La ville possède en outre un centre d'imagerie médicale. Plusieurs maisons de retraites médicalisées se trouvent également à Fontainebleau comme de nombreux médecins et professions paramédicales.
Sports
- Grand Parquet de Fontainebleau (sports équestres) ;
- Hippodrome de la Solle (sports équestres) ;
- Racing Club de Fontainebleau (football).
Cultes
On note, outre la présence de l'église paroissiale catholique (l'église Saint-Louis dans le centre-ville), celle d'un temple réformé et celle d'une synagogue.
Économie
Fontainebleau est une ville relativement touristique — en 2011, 450 000 personnes ont visité le château et environ 13 millions la forêt — mais ne parvient pas à retenir ses visiteurs pour des séjours de courte durée. La ville abrite aussi le musée national des Prisons (fermé depuis 2010) et un musée municipal principalement consacré aux uniformes et armes des soldats du Premier et Second Empire.
Elle attire également une population universitaire, largement étrangère, qui vient étudier, enseigner et travailler à l'INSEAD, une des meilleures école de management en France et dans le monde[101]. L'ESIGETEL (École supérieure d'ingénieurs en informatique et génie des télécommunications) créée en 1986 y était également installée, près du Port de Valvins, jusqu'à l'été 2012, où elle se déplace pour Villejuif. C'est une école de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. L'UPEC est également présente à Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT Sénart Fontainebleau, lequel compte trois départements d'enseignement supérieur (Gestion des Entreprises ; Informatique ; Techniques de commercialisation), comme l'Université de Paris avec sa station de biologie végétale et d'écologie forestière (station expérimentale, fondée à la fin du XIXe siècle par le célèbre botaniste Gaston Bonnier).
Hormis les commerces de proximité et de loisirs et les professions libérales, l'activité économique de Fontainebleau est assez restreinte. Celle-ci pourrait connaître un nouveau développement en fonction de la réussite des reconversions des importantes casernes désaffectées que compte la ville et qui offrent une possibilité d'agrandissement de l'espace urbain inespérée pour une ville entourée de forêts.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Fontainebleau abrite un très célèbre château royal, le second plus grand château de France derrière celui de Versailles. Forteresse mentionnée pour la première fois en 1137, il est agrandi par Saint Louis, qui aime y prendre le « déduit de chasse » et qui y ajoute aussi un couvent-hôpital. Louis XIV y révoqua l'édit de Nantes par l'édit de Fontainebleau le . C'est dans la cour (appelée depuis Cour des Adieux), devant le château, que l'empereur Napoléon Ier abdiqua devant sa Garde impériale en 1814 ;
- la forêt est réputée pour la diversité de ses espèces et de son relief ainsi que par sa taille (15 000 ha pour la forêt dite domaniale et 25 000 ha pour l'ensemble du massif) ;
Patrimoine religieux
- église Saint-Louis, édifice du XVIIe siècle qui fut totalement restauré et agrandi en 1868[102] et qui fut ravagée en janvier 2016 par un incendie criminel[103] ;
- chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, située à l'entrée nord de la ville ;
- prieuré Notre-Dame de Franchard ;
- chapelle du Carmel, datant de la fin du XIXe siècle, située en retrait par rapport au centre-ville ;
- bâtiment de la Mission, adjacent à l'église et s'étendant sur la place de la République ;
- temple protestant, situé près du centre-ville, dans la rue Béranger ;
- synagogue, situé près du centre-ville, dans la rue Paul-Séramy et attenant aux jardins du château. Un premier temple israélite est élevé en 1856 ; il est profané puis incendié en 1941, sous l'Occupation. La synagogue actuelle est élevée sur le même lieu et inaugurée en 1965.
Patrimoine civil
- hôtel de ville situé rue Grande. Il est élevé en 1864, puis agrandi dans les années 1960.
- hôtel de la Caisse d'épargne situé rue Paul-Séramy. Il est élevé en 1892 sur les plans d'Octave Courtois-Suffit. Au XXIe siècle, sa fonction première a laissé place à une galerie d'art contemporain avant de devenir résidentiel.
- hôtel des Postes situé place Napoléon-Bonaparte et attenant au jardin de Diane du château. Il est élevé en 1893 sur les plans de Jean Boussard.
- immeuble des Nouvelles Galeries situé rue Grande, en face de l'église d'un côté et de l'hôtel de ville de l'autre. Élevé au début du XXe siècle dans une perspective à la fois commerciale et résidentielle, sa structure imite celle des galeries parisiennes et complète le patrimoine plus moderne du centre-ville.
Patrimoine funéraire
Le premier cimetière de la ville a été celui des Mathurins, avant le XVIIe siècle. Le bourg a par la suite connu le cimetière de la rue des Petits-Champs jusqu'à la Révolution.
De nos jours, on compte deux lieux d'inhumations administrés par la Ville :
- cimetière, lieu fréquenté par les touristes intéressés par son aspect historique et stylistique. Les plus vieilles tombes datent du début du XIXe siècle. Certaines personnalités ayant contribué au développement de la ville y sont enterrées, telles que les deux célèbres « sylvains » Charles Collinet et Claude François Denecourt. L'architecte renommé Henri Labrouste y gît dans le tombeau familial. Un grand nombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont des membres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans une division réservée en aval. Le cimetière s'étale sur une côte à la lisière de la forêt.
- cimetière juif, en retrait par rapport à la ville.
Patrimoine monumental
- l'obélisque de Marie-Antoinette situé au carrefour de l'Obélisque. Il fut élevé en 1786 par M. de Cheyssac, grand maître des Eaux et Forêts, en l'honneur de Marie-Antoinette et de ses enfants ;
- jadis, place Denecourt — aujourd'hui place Napoléon-Bonaparte —, le monument de Rosa Bonheur, était « un taureau en bronze œuvre de la grande artiste même, sur un socle avec quatre bas-reliefs représentant son portrait et trois de ses tableaux »[104], ce monument, inauguré en 1901, n'existe plus, il a été fondu sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux ;
Hôtels particuliers et villas
- hôtel de Bellune situé au no 4 de la rue Saint-Honoré ;
- hôtel de Polignac situé au no 23 de la rue Saint-Honoré ;
- hôtel de Conti situé au no 27 de la rue Saint-Honoré ;
- hôtel d'Aligre situé au no 29 de la rue Saint-Honoré ;
- villa Lavaurs située au no 88 de la rue Saint-Honoré ;
- hôtel du Tambour situé au no 27 du boulevard Magenta ;
- hôtel de Pompadour situé boulevard Magenta. Ce pavillon est construit par Gabriel pour la maîtresse du roi Louis XV. Elle avait aussi fait aménager un jardin botanique et une ménagerie pour distraire le roi de sa mélancolie ;
- hôtel de l'Aigle Noir situé au 27 de la place Napoléon-Bonaparte ;
- hôtel d'Albret situé place d'Armes ;
Monuments commémoratifs
- monument aux morts, situé sur la place des Combattants-Morts-pour-la-France ;
- monument de Georges Mandel, situé dans la forêt de Fontainebleau en direction de Nemours.
Musées
- le musée napoléonien d'art et d'histoire militaires : il présente dans huit salles des collections d'armes et d'uniformes remontant au XVIe siècle. Certaines pièces furent données au musée par l'Impératrice Eugénie. C'est le troisième musée de France par l'importance et la qualité de ses collections ;
- le musée des Arts Figuratifs rassemble des œuvres de peintres contemporains.
Cavalerie
Fontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :
- le Centre sportif d'équitation militaire (CSEM) : installé dans les anciennes écuries du château, ce centre forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compétition ;
- le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriété militaire) : cet espace accueille notamment la Grande Semaine de l'élevage ou le Concours complet international de Fontainebleau ;
- l'hippodrome de Fontainebleau de la Solle ;
- d'autres centres équestres.
C'est à Bois-le-Roi, commune proche de Fontainebleau, qu'eut lieu en 1776, la première course de chevaux sur le mode anglais, au lieu-dit de Sermaise. Le premier essai remporta un grand succès mondain, inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang.
Le choix de la vallée de la Solle fut déterminé en 1852 par les chasseurs de la Garde. En effet, ceux-ci en garnison à Fontainebleau avaient déboisé cet espace pour l'utiliser comme terrain de manœuvre.
Après leur départ, des jeunes y organisaient des courses dans une ambiance familiale. Le site étant idéal pour les courses de chevaux, il fut décidé d'y construire un hippodrome. Ce fut fait en 1862 où il fut inauguré par le couple impérial.
Gastronomie
Il existe un fromage traditionnel nommé le fontainebleau[105]. Il s'agit essentiellement d'une texture à base de crème fraîche ou de fromage blanc frais de lait de vache et de crème fouettée.
Une entreprise locavore, baptisée « La Gâtinerie », est implantée au no 80 de la rue de France. Le projet vise la production de légumes, de fruits, de fromage en provenance de communes du sud Seine-et-Marne et de communes voisines d'Essonne. Par ailleurs, l'entreprise reçoit le trophée de la réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais en 2016[106].
Fontainebleau et le cinéma
De nombreux films ont été tournés à Fontainebleau[107] : au château (voir château de Fontainebleau), dans la forêt (voir forêt de Fontainebleau), dans la prison-musée :
- 2002 : Moi César, 10 ans ½, 1m39 de Richard Berry.
- 2005 : Marie Besnard, l'empoisonneuse de Christian Faure.
et en ville :
- 1914 : Ursule Mirouët de Daniel Riche (rue de France)
- 1926 : Titi Ier, roi des gosses de René Leprince (hôtel du Cadran Bleu)
- 1933 : L'Homme à l'Hispano de Jean Epstein
- 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir (place d'Armes)
- 1938 : Le jour se lève de Marcel Carné (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1941 : Madame Sans-Gêne de Roger Richebé (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1941 : Nous les gosses de Louis Daquin
- 1946 : Les Eaux troubles de Henri Calef (rue des Sablons)
- 1948 : Le Colonel Durand de René Chanas
- 1950 : La Passante de Henri Calef (rue de France)
- 1950 : Olivia de Jacqueline Audry (carrefour du Bas-Bréau)
- 1953 : Tambour battant de Georges Combret
- 1953 : La Pocharde de Georges Combret
- 1968 : Trois filles vers le soleil de Claude Mulot (50 rue Béranger)
- 1968 : Bye bye, Barbara de Michel Deville (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1972 : Les Zozos de Pascal Thomas (lycée François Ier)
- 1974 : Paul Gauguin de Roger Pigaut (ancien hôtel de Launoy)
- 1977 : Coup de tête de Jean-Jacques Annaud (rue Grande, hôtel Napoléon)
- 1979 : Jean Jaurès : vie et mort d'un socialiste d'Ange Casta (ancien hôtel de Launoy)
- 1979 : Celles qu'on n'a pas eues de Pascal Thomas
- 1981 : Tourgueniev d'Alain Jomy (ancien hôtel de Launoy)
- 1983 : S.O.S. Charlots de Jean-Paul Jaud
- 1984 : Tristesse et Beauté de Joy Fleury (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1986 : Tandem de Patrice Leconte (hôtel Napoléon)
- 1987 : La Légende du saint buveur d'Ermanno Olmi (gare, route des Cascades)
- 1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch (rue Royale)
- 1988 : La Révolution française (The French Revolution) de Robert Enrico et Richard T. Heffron (route de Melun)
- 1990 : Lacenaire de Francis Girod
- 1990 : Le Squale de Claude Boissol (gare, rue Royale, hôtel de Londres)
- 1990 : La Pagaille de Pascal Thomas (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1991 : Ma vie est un enfer de Josiane Balasko (dernière scène)
- 1997 : Qui mange qui ? de Dominique Tabuteau
- 2000 : Les Misérables de Josée Dayan (ancien hôtel de Launoy)
- 2007 : La Clef de Guillaume Nicloux (rue Saint-Merry, hôtel de l'Aigle Noir)
- 2007 : Les Femmes de l'ombre de Jean-Paul Salomé
- 2007 : Parlez-moi de la pluie d'Agnès Jaoui (hôtel de l'Aigle Noir)
- 2020 : Le Lion de Ludovic Colbeau-Justin (boulevard Maréchal-Foch)[108],[109]
Souverains, souveraines et présidents français
- Saint Louis (1214-1270) qui fit agrandir le château fort d'origine.
- Philippe IV, dit Philippe le Bel (1268-1314), né et mort à Fontainebleau, roi de 1285 à 1314.
- François II (1544-1560), né à Fontainebleau, roi de 1559 à 1560.
- Henri III (1551-1589), né à Fontainebleau, frère du précédent, roi de 1574 à 1589.
- Louis XIII, dit Louis le Juste (1601-1643), né à Fontainebleau, roi de 1610 à 1643.
- Napoléon Ier (1769-1821), empereur des français de 1804 à 1814, séjourna souvent à Fontainebleau et y abdiqua.
- Napoléon III (président de la République française sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte) y passait l'été avec la cour.
Artistes
- Pierre Gobert (1622-1744), peintre français
- Simon Mathurin Lantara (1729-1778), peintre français, né à Fontainebleau.
- Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860), peintre romantique français, mort à Fontainebleau.
- Paul Huet peintre paysagiste romantique (1803-1869) y peint sur le motif après 1848
- Pierre Levassor (1808-1870), acteur, né à Fontainebleau.
- Antoine Samuel Adam-Salomon (1818-1881), sculpteur et photographe, a vécu et a été inhumé à Fontainebleau.
- Pierre-Charles Comte (1823-1895), peintre français mort à Fontainebleau.
- Gustave Doyen (1836-1923), peintre français mort à Fontainebleau.
- Paul Tavernier (1852-1943), peintre français mort à Fontainebleau.
- Paul Véronge de la Nux (1853-1928), pianiste et compositeur né à Fontainebleau.
- Amédée Joyau (1872-1913), a vécu et est mort dans cette ville.
- Henri Sauvard (1880-1973), peintre, né à Fontainebleau.
- Yves Alix (1890-1969), peintre et graveur, né à Fontainebleau.
- Mécislas Golberg (1869-1907), poète, dramaturge et critique d'art, mort à Fontainebleau.
- Gabriel Fournier (1893-1963), artiste peintre, a vécu et est mort à Fontainebleau.
- Pascal Lecocq (né en 1958), artiste peintre, né à Fontainebleau.
- Lewis Trondheim, (né en 1964), scénariste et dessinateur de bandes dessinées.
- Alfred Georges Regner (1902-1987), peintre graveur.
- Antony Damien (1858-1943), post-impressionniste disciple d'Alfred Sisley, mort à Fontainebleau.
- Charlotte Rampling (née en 1946), actrice ayant vécu à Fontainebleau.
- Julien Chauvin, (né en 1979), violoniste et chef d'orchestre, né à Fontainebleau.
- Stéphane Wrembel, guitariste auteur, compositeur et interprète, il a notamment fait les musiques de Woody Allen Minuit à Paris et Vicky Cristina Barcelona.
- Jean-Albert Lièvre (né en 1961), auteur réalisateur français, né à Fontainebleau, élève en pension à Saint-Aspais.
- Lana Del Rey, chanteuse américaine dont le clip de la chanson Born to Die a été tourné au château de Fontainebleau.
- Louis Stanislas Renoult (né en 1972), chanteur, né à Fontainebleau.
- Mark Maggiori (né en 1977), chanteur du groupe de nu metal belifontain Pleymo, né à Fontainebleau.
- The Pollen, groupe de rock des années 1980
Autres personnalités liées à la commune
- Pierre Jacques du Bousquet d'Argence (1765-1823), général de brigade de la Révolution et de l'Empire.
- Claude Augé (1854-1924), pédagogue, éditeur et lexicographe, mort à Fontainebleau.
- Raoul Anglès (1887-1967), homme politique, né à Fontainebleau.
- Pierre Bernard (1907-1943), Compagnon de la Libération, né à Fontainebleau.
- Pierre Bourgoin (1912-1966), Compagnon de la Libération, né à Fontainebleau.
- Florian Carvalho, athlète de demi-fond français, né à Fontainebleau.
- Jacques-Joseph Champollion (1778-1867), archéologue français, mort à Fontainebleau.
- Claude François Denecourt (1788-1875), vétéran de l'armée napoléonienne et créateur des sentiers touristiques forestiers du même nom, mort à Fontainebleau.
- Patrick Devedjian (1944-2020), ancien ministre, député, maire, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, né à Fontainebleau.
- Paul Dubrule (né en 1934), ancien maire de Fontainebleau.
- Nicolas Esquillan (1902-1989), ingénieur spécialisé en ouvrage d'art, né à Fontainebleau.
- Tiphaine Samoyault (née en 1968), enseignante, critique littéraire et romancière grandit à Fontainebleau.
- Octave Garnier (1889-1912), militant et criminel anarchiste, né à Fontainebleau.
- Georges Gurdjieff, mystique, philosophe, compositeur, écrivain, scénariste et chorégraphe.
- Philippe Hervé (né en 1963), joueur et entraîneur de basket-ball, né à Fontainebleau.
- Mgr François Jacolin (1950-), évêque de Mende, né à Fontainebleau.
- Mgr Mellon Jolly (1795-1872), ancien archevêque de Sens, y est mort
- Didier Julia, homme politique.
- Jules Lachelier (1832-1918), philosophe, né et mort à Fontainebleau.
- Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz (1877-1939), poète et écrivain, mort à Fontainebleau.
- Robert Maggiori (né en 1947), philosophe et journaliste.
- Philippe Mahut (1956-2014), footballeur professionnel.
- Georges Mandel (1885-1944), homme politique français, assassiné par la milice en forêt de Fontainebleau.
- Louis Auguste Marchand de Plauzonne (1774-1812), général de brigade de la Révolution et de l'Empire, né à Fontainebleau.
- Pierre Justin Marchand de Villionne (1740-1813), général de brigade de la Révolution française, né à Fontainebleau.
- Jacques Louis François Milet (1763-1821), général de brigade de la Révolution et de l’Empire, mort à Fontainebleau.
- Éliane Montel (1898-1993), physicienne et chimiste française, enseignante au lycée de Fontainebleau.
- Philippe Joseph Patel (1741-1821), général de brigade de la Révolution française, mort à Fontainebleau.
- Nicolas Joseph Schreiber (1752-1833), général de brigade de la Révolution et de l’Empire mort à Fontainebleau.
- Léo de Plan de Sieyes (1812-1883), député de la Drôme, né à Valence, mort à Fontainebleau.
- Paul Séramy (1920-1992), sénateur et maire de Fontainebleau jusqu'à sa mort en 1992.
- Louis Stanislas Xavier Soyez (1769-1839), général de brigade de la Révolution et de l’Empire mort à Fontainebleau.
- Jean-Claude Vajou (1929-2003), journaliste, né à Fontainebleau.
- François Édouard Virlet (1810-1889), officier français, mort à Fontainebleau.
- Antoine Richard (né en 1960), champion d'athlétisme, ex-recordman de France du 100 m et médaille de bronze aux JO de Moscou en 1980), né à Fontainebleau.
- Nicolas Fouquet (1615-1680) y fut jugé pour ses crimes de lèse-majesté (dans l'actuelle poste).
- Michel Roche (1939-2004), cavalier français, mort à Fontainebleau le 11 juin 2004.
- Charles Edme Saint Marcel (1819-1890), peintre paysagiste, élève d'Eugène Delacroix, mort à Fontainebleau le 15 février 1890.
Héraldique, logotype et devise
Blason | Tiercé en fasce : au premier, d’or, à l'aigle d'Empire de sable ; au deuxième, d'azur à la fasce ondée d'argent ; au troisième, d'argent à la salamandre enflammée de gueules ; au canton des villes de seconde classe brochant[110]
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Détails | Octroyé par Napoléon III par décret du [110]. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-François Hébert et Thierry Sarmant, Fontainebleau : mille ans d'histoire de France, Paris, Tallandier, , 448 p. + 16 p. d'illustrations hors texte p. (ISBN 979-10-210-0099-5).
- Maurice Toesca, Les grandes heures de Fontainebleau, Paris (SFELT), 1950, 280 pages (ill.) ; réédité ultérieurement.
- Guides Joanne, Fontainebleau et la forêt, Paris, Hachette, , 72 p. (lire en ligne).
- Robert Louis Stevenson, La forêt au trésor : Fontainebleau, Barbizon, Éd. Pôles d'images, , 96 p. (ISBN 295161005X), texte original en ligne.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie.
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de Fontainebleau sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général.
- Ressource relative à la géographie :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Distance de Paris à Fontainebleau, à vol d'oiseau
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La « traversée » de la commune donnée par Sandre est contestable (et non reconnu par la SIGES), le fleuve longeant la limite communale sur sa pointe nord-est.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
- Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois,...
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
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