Université de Paris (2019)
L'université de Paris est une université française expérimentale créée par décret le [2] et issue de la fusion des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot et de l'intégration de l'institut de physique du globe de Paris en tant qu'établissement-composante.
Pour les articles homonymes, voir Université de Paris.
Le , les universités Paris-Descartes et Paris-Diderot ont cédé pleinement leurs droits et obligations à l'université de Paris[3].
Histoire
Les universités Paris-III, Paris-V et Paris-VII se rapprochent à partir du milieu des années 2000 dans le cadre de la mise en place de pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) et du plan Campus. Un premier rapprochement est opéré en avec la création de l'association Paris-Centre - Universités, qui regroupe alors l'université avec celles de Paris-I et Paris-V[4], alors que les autres universités parisiennes s'étaient unies autour du projet de Paris Universitas l'année précédente. Les projets portés par ces premières réunions d'établissements ne sont pas retenus lors de la première phase du plan campus d', et de nouveaux rapprochements se forment[5]. Paris-VII intègre par la suite le projet Sorbonne-Paris-Cité, qui rassemble aussi les universités de Paris-III, Paris-V et Paris-XIII, ainsi que d'autres établissements d'enseignement supérieur comme SciencesPo[6], et le PRES est officiellement créé le [7].
En 2017, Paris-III et Sciences Po se retirent du projet de fusion[8],[9] mais les universités Paris-V et Paris-VII décident d'une fusion prévue pour le [10] : l’université de Paris est créée par décret le .
Les universités Paris-V et Paris-VII sont dissoutes le alors que l'Institut de physique du globe de Paris, en tant qu'« établissement-composante », conserve sa personnalité morale[2].
Christine Clerici est élue présidente de l'université le [11].
Le , Université de Paris par le projet Circle U. rassemblant l'université d'Aarhus (Danemark), l'université Humboldt de Berlin (Allemagne), le King's College de Londres (Royaume-Uni), l'université de Belgrade (Serbie), l'université de Louvain (Belgique) et l'université d'Oslo, (Norvège) est une des vingt-quatre alliances sélectionnées par la Commission européenne pour devenir une « université européenne »[12],[13].[pas clair]
Le , Ose Immunotherapeutics, une société nantaise de biotechnologie, annonce avoir « obtenu un financement de 5,2 millions d’euros de l’État par le biais de Bpifrance »[14], pour son programme de développement de CoVepiT, « son vaccin multi-cibles de deuxième génération contre la Covid-19. […] Un essai clinique de phase I-II, donc sur un petit nombre de patients, doit démarrer début 2021 » en partenariat avec l’hôpital européen Georges-Pompidou et le centre d’investigation clinique Cochin-Pasteur de l'université de Paris et de l'Inserm[15],[16].
Organisation
L'université de Paris est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental[17].
Pluridisciplinaire, elle comprend quatre grands secteurs de formation : les disciplines juridiques, économiques et de gestion, les lettres et sciences humaines et sociales, les sciences et technologies et les disciplines de santé[18].
Gouvernance
La gouvernance de l'université de Paris est assurée par un ou une présidente, un conseil d'administration et un sénat académique qui délibèrent, par des organes académiques et techniques qui donnent des avis et orientations.
Le ou la présidente est élue par le conseil d'administration pour quatre ans, renouvelable une fois, parmi les enseignants-chercheurs, chercheurs, professeurs ou maîtres de conférences, associés ou invités. Le ou la présidente est assisté d'un ou une vice-présidente du conseil d'administration, d'une ou un vice-président « Recherche » et d'une ou un vice-président « Formation » et d'une ou un vice-président « Étudiant ».
Le conseil d'administration comprend vingt-huit membres : seize représentants élus par et parmi les personnels et les étudiants et étudiantes de l'université de Paris et de l'IPGP, quatre membres de droit (président du conseil d'administration de l'IPGP, président du CNRS, président de l'Inserm, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris), et huit personnalités qualifiées.
Le sénat académique comprend cinquante-trois membres dont quarante-huit représentants des personnels et étudiants de l'université de Paris et de l'IPGP, une personnalité extérieure et quatre membres de droit.
Le , Christine Clerici est élue présidente de l'université de Paris[11]. Elle nomme sur propositions des conseils de facultés des facultés : Alain Zider, doyen de la Faculté des Sciences, Xavier Jeunemaitre, doyen de la Faculté de Santé et Sylvain Moutier, doyen de la Faculté Sociétés et Humanités[19].
Le sénat académique de l'université de Paris, réuni le a procédé à l'élection d'Édouard Kaminski, vice-président Recherche, Philippe Roussel-Galle, vice-président Formation et Étienne Matignon, vice-président Étudiant[20].
Le , le conseil d’administration a quant à lui élu Clarisse Berthezène à la fonction de vice-présidente du conseil d'administration[20].
Composantes
L’université de Paris est structurée en unités de formation et de recherche et instituts, regroupés en trois « facultés » :
- la Faculté de Santé, comprenant :
- l'UFR de médecine (ex-UFR de médecine Paris-Centre et UFR de médecine Paris-Nord) ;
- L'UFR de pharmacie ;
- Les UFR d'odontologie de Montrouge et de Garancière[21] amenées à fusionner d'ici fin 2020.
- la Faculté Sociétés et Humanités, comprenant :
- la faculté de droit, d’économie et de gestion (Malakoff) ;
- L'UFR sciences humaines et sociales ;
- L'UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives ;
- L'UFR Institut Humanités, Sciences, Sociétés (IHSS) ;
- L'UFR études interculturelles de langues appliquées (EILA) ;
- L'UFR études anglophones ;
- L'UFR linguistique ;
- L'UFR lettres, arts et cinéma (LAC) ;
- L'UFR géographie, histoire, économie et sociétés (GHES) ;
- L'UFR langues et civilisation de l'Asie orientale (LCAO) ;
- L'Institut de psychologie ;
- et l'IUT de Paris - Rives de Seine.
- la Faculté des Sciences, comprenant :
- Les UFR sciences fondamentales et biomédicales ;
- L'UFR mathématiques et informatique ;
- L'UFR mathématiques ;
- L'UFR de chimie ;
- L'UFR de physique ;
- L'UFR des sciences du vivant ;
- L'école d'ingénieurs Denis-Diderot ;
- et I'IUT de Paris - Pajol.
- l'établissement-composante Institut de physique du globe de Paris ;
- et l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine (membre associée).
Implantations
Sites
Le siège de l'université de Paris est situé au 85, boulevard Saint-Germain (VIe arrondissement), avec pour accès au 12, rue de l'École-de-Médecine, à proximité de l'un des sites de l'UFR médecine de l'université[22].
Elle compte deux campus :
- Le Campus des Grands-Moulins dans le XIIIe arrondissement
- Le Campus Saint-Germain-des-Prés dans le VIe arrondissement.
Une multitude de ses sites se trouvent du Ve au XVIIIe arrondissement mais également au sein de la petite couronne (Boulogne-Billancourt, Malakoff, Montrouge, Saint-Maur-des-Fossées), en Île-de-France (Champs-sur-Marne, Fontainebleau), en région Centre-Val de Loire (Chambon-la-Forêt) mais également en outre-mer (Saint-Denis, Gourbeyre, La Plaine des Cafres)[23].
Bibliothèques
L'université de Paris compte 22 bibliothèques dédiées à la formation mais également à la recherche. Elles sont réparties par discipline recouvrant les trois Facultés que comprend l'université (Santé, Sciences, Société et Humanités)[24].
Bibliothèque interuniversitaire de Santé
La bibliothèque interuniversitaire de santé (BIU santé) regroupe, depuis le , la bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie (BIUM) et la bibliothèque interuniversitaire de pharmacie (BIUP), les deux sites restant toutefois distincts. Elles sont interuniversitaires mais administrativement rattachées à l’université de Paris.
Bibliothèque universitaire des Grands-Moulins
La bibliothèque centrale est située sur le campus des Grands-Moulins. Elle occupe 8 000 m2 sur cinq niveaux, et dispose en 2011 de 1 400 places, de 120 postes informatiques, de neuf salles de travail en groupe, de trois espaces de consultation des DVD de la bibliothèque et de deux salles de formation. Ses fonds, organisés en quatre pôles (« Lettres et arts », « Sciences humaines et sociales », « Histoire, géographie, ville », et « Sciences »), comptent en 2011 quelque 180 000 documents (livres, thèses, cartes et DVD), 1 000 revues papier et 16 000 titres de périodiques électroniques, 925 livres électroniques et 101 bases de données.
La Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), située au Pôle des langues et civilisations sis également rue des Grands-Moulins, est un GIP dont l’université de Paris est l'un des membres avec l'INALCO, l'EPHE, l'EHESS, l'ÉFEO, l'université Panthéon-Sorbonne, l'université Sorbonne-Nouvelle, Sorbonne Université et le CNRS, indépendant de la Bibliothèque universitaire des Grands-Moulins.
Formations et recherche
Enseignements
L'université de Paris propose plus de 600 formations diplômantes ou qualifiantes ouvertes en formation initiale et en formation continue[25].
L'ouverture internationale et européenne est fréquemment mise en avant (master Erasmus Mundus) au même titre que les formations innovantes dans le domaine de la recherche (licence « Frontières du Vivant »[26]) et en sciences humaines.
Des partenariats nationaux (master Economics and Psychology (Dual Master of Science in English) en partenariat avec l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Cogmaster en partenariat avec l'ENS) témoignent de l'aspect novateur et du souhait de l'université de Paris d'augmenter sa visibilité au niveau européen et international tout en proposant de nouvelles formations pluridisciplinaires de haute qualité.
Selon les chiffres publiés en janvier 2015 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 93 % des diplômés 2011 du campus des Grands Moulins (Paris VII) en Sciences humaines et sociales et en Sciences, technologies et santé occupaient un emploi trente mois après l'obtention de leur diplôme, 92 % en Lettres, langues, arts, 98 % en Psychologie[27].
Relations internationales
L'université de Paris est membre de la Guilde des universités européennes de recherche[28].
Campus des Grands-Moulins
En 2007-2008, l'ancienne université Paris-Diderot compte 5 152 étudiants étrangers (soit 21 % de sa population étudiante)[29], dont 25 % inscrits dans une formation en sciences, 29 % en santé, 46 % en lettres, langues et sciences humaines. 874 d'entre eux sont doctorants[30] et 927 sont scolarisés dans le cadre d'accords bilatéraux (dont 331 en Erasmus)[29]. L'année suivante, ce chiffre monte à 1 159 étudiants (dont 782 américains)[31]. Parmi cette population entrante, ceux issus d'un échange Erasmus représentent sur la période 2003-2008 entre 0,52 et 0,74 % des étudiants de l'université, plaçant l'établissement entre la 52e et la 61e place des universités françaises pour ce type d'accord[32].
L'université a 1 104 accords d'échange avec 293 institutions étrangères dans 53 pays, dont 188 avec des universités européennes[33]. En 2007-2008, 378 étudiants de l'université ont effectué par Erasmus des séjours d'études à l'étranger (212 en Europe, 113 en Amérique, 38 en Asie, 8 en Océanie et 7 en Afrique)[29]. La mobilité concerne aussi les enseignants-chercheurs : l'équivalent de 161 mois d'invitation a été alloué aux composantes et aux laboratoires en 2008-2009[30].
Aux échanges académiques s'ajoutent des visites ponctuelles de personnalités étrangères, comme l'inauguration en 2007, par le Premier ministre de Corée du Sud, d'un « jardin coréen » dans un patio du campus des Grands-Moulins[34].
Activités de recherche
Le Centre de recherche interdisciplinaire, l'Institut Cochin ainsi que l'Institut Droit et Santé sont des composantes de recherche de l'université de Paris.
Les laboratoires de recherche sont répartis en 102 équipes de recherche (25 en Lettres et Sciences Humaines[35], 38 en Sciences[36] et 39 en Médecine[37]), dont 80 % sont des unités mixtes avec de grands organismes comme le CNRS, l'INSERM, le CEA, l'INRIA ou l'Institut Pasteur.
Environ 500 thèses[38] et 80 HDR sont délivrées par an[39]. Le taux d'enseignants-chercheurs publiants dépasse 80 %, et 72 % d'entre eux sont dans des unités classées A ou A+ par l'AERES[40].
L'université est aussi à l'origine du Prix Diderot Innovation, décerné en 2006[41], 2007 et 2009 en partenariat avec le CNRS et relancé en [42].
Les laboratoires et composantes de recherche
- Centre de recherche interdisciplinaire (Inserm - Université de Paris)
- Institut Jacques-Monod (CNRS - Université de Paris)
- Institut Cochin (CNRS - Inserm - Université de Paris)
- Centre d'investigation clinique Cochin-Pasteur (Inserm - Institut Pasteur - Université de Paris)
- Institut Droit et Santé (Inserm - Université de Paris)
- Unité de Biologie Fonctionnelle et Adaptative (EAC 4413)
- Matière et systèmes complexes (MSC) (UMR 7057)
- AstroParticule et Cosmologie (APC) (UMR 7164)
- Matériaux et phénomènes quantiques (MPQ) (UMR 7162)
- Astrophysique, interactions, multi-échelles (AIM) (UMR 7158)
- Composante "Didactique des sciences physiques et chimiques" du Laboratoire de Didactique André Revuz (LDAR) (EA 1548)
- Équipe Géophysique spatiale et planétaire de l'Institut de physique du globe de Paris (UMR 7154)
- Équipes de recherche en convention avec l'IPGP et l'ENS
- Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques (LISA)
- Interfaces, Traitements, Organisation et Dynamique des Systèmes (ITODYS) (UMR 7086)
- Laboratoire d'Électrochimie Moléculaire (LEM) (UMR 7591)
- L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE, UMR 8043, Inalco, Université de Paris, CNRS)
- Le Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale (UMR 8155)
Classement
L'université de Paris apparaît dans les plus grands classements universitaires au niveau international et national[43].
Le classement général :
- Dans le classement de Shanghai 2020 : 4e en France et 65e dans le monde[44].
- Dans le Center for World University Rankings (CWUR) : en 2020-2021, 5e en France et 43e dans le monde[45]
- Dans le QS World University Rankings (QS) : en 2021, 8e en France et 275e dans le monde[46]
- Dans le Times Higher Education World University Rankings (THE) : en 2021, 4e en France et 136e dans le monde[47]
- Dans le Leiden Ranking (CWTS Leiden) : en 2020, en termes de proportion de publications du top 10% de leur discipline, l'université de Paris est 2e en France et 143e dans le monde[48]
Le classement par disciplines :
- Au niveau international d'après le classement de Shanghai par discipline 2020 - 12e université mondiale en sciences de la Terre. - 21e université mondiale en pharmaceutique. 22e université mondiale en mathématiques. 24e université mondiale en physique. 37e université mondiale en biologie humaine. 41ème université mondiale en médecine clinique. 47e université mondiale en odontologie.
- Au niveau national : - 1re université de France en odontologie. - 1re université de France en sciences de l'éducation. - 2e université de France en médecine clinique. - 2e université de France en santé publique. - 2e université de France en technologie médicale. - 2e université de France en pharmacie. - 2e université de France en biologie. - 2e université de France en biologie humaine. - 2e université de France en sciences de la vie et de la Terre.
Personnalités liées
Enseignants
Dans le domaine scientifique, des personnalités comme le lauréat du prix Nobel de physique 2006[49] George Fitzgerald Smoot[50],[51],[52], ou le lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine 1980[53] Jean Dausset ont enseigné à l'université, de même que le membre de l'Académie des sciences Jean-Michel Savéant, l'astrophysicien découvreur des anneaux de Neptune André Brahic, le recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie Bernard Cerquiglini, ou encore le premier président du Comité consultatif national d'éthique Jean Bernard.
Les départements Histoire et Sociologie de l'ancienne université Paris VII ont compté nombre de chercheurs : Jean Duvignaud, Pierre Ansart, Michelle Perrot, Gérard Namer, Claude Liauzu...
Plusieurs personnalités politiques y ont enseigné, comme les anciens ministre français de l'Éducation nationale Claude Allègre et Luc Ferry[54], l'eurodéputé français Jean-Luc Bennahmias, ou encore le ministre estonien Jaak Aaviksoo[55].
Liste des enseignants et anciens enseignants
- George Fitzgerald Smoot, astrophysicien et prix Nobel de physique américain[56].
- Jean Dausset, immunologue, prix Nobel de physiologie ou médecine
- Artur Ávila, mathématicien, médaille Fields
- Dominique Antoine, conseiller-maitre à la Cour des comptes.
- Alain Bentolila, linguiste.
- Patrick Berche, bactériologiste.
- Éric Canal-Forgues, juriste.
- Alain Carpentier[57], cardiologue, prix Albert-Lasker.
- Pierre-Henri Castel, philosophe et psychologue.
- Pascal Chaigneau, juriste, spécialiste de sciences politiques.
- Frédéric Dardel, biologiste moléculaire.
- Erwan Dianteill, ethnologue.
- Alberto Eiguer, institut de psychologie[58]
- Alain Fischer, pédiatre et immunologue, Japan prize.
- Axel Kahn, généticien, membre du conseil d'administration de la CPU et ancien président de l'université.
- Jean-Jacques Lefrère, hématologue, directeur de l'INTS.
- Henri Lôo, PU-PH au centre hospitalier Sainte-Anne, rédacteur en chef de la revue L'Encéphale.
- Jean-Pierre Machelon, juriste.
- Michel Maffesoli, sociologue.
- Daniel Mansuy, membre de l'Académie des sciences.
- Olivier Martin, sociologue.
- André Martinet, linguiste.
- Hervé Morin, homme politique.
- Jean-Pierre Olié, PU-PH, chef de service au SHU du centre hospitalier Sainte-Anne, président de la fondation Pierre-Deniker.
- Jean-Luc Bennhamias, homme politique.
- Claude Allègre, géochimiste et ancien ministre français.
- Luc Ferry, philosophe et ancien ministre français.
- Dominique Pouyaud, juriste.
- Rebecca Rogers, historienne de l'éducation.
- Frédéric Rouvillois, juriste et écrivain.
- Olivier Schwartz, sociologue.
- François de Singly, sociologue.
- Bruno Varet, hématologue.
- Georges Vigarello, historien, directeur d'études cumulant à l'École des hautes études en sciences sociales.
- Yves Charles Zarka, philosophie.
- Michelle Perrot, historienne
- Julia Kristeva, psychanalyste
Docteur honoris causa
Lors de la cérémonie de remise des titres de docteur honoris causa le en Sorbonne, Benoît Eurin, alors président de l'université Paris-Diderot, décerne, en présence de l'historien du droit français Maurice Quénet, la distinction à neuf personnalités[59] : Aravind Joshi, Stephen K. Krane, Goverdhan Mehta, Edward Said, Reinhart Koselleck, Henry P. McKean, Salman Rushdie, Livio Scarsi et Tatsuo Suda. Vincent Berger, président de l'université en 2011, décerne la distinction à Lee Myung-bak, président de la Corée du Sud[60] le .
Anciens étudiants
Plusieurs étudiants des universités constitutives se sont illustrés dans le domaine des arts, comme le lauréat du prix Médicis 1995 Pascal Bruckner, ou le réalisateur coréen Jeon Soo-il. Des journalistes comme le lauréat du prix Albert-Londres 1984 Jean-Michel Caradec'h, la chercheuse en biologie Alice Meunier, des philosophes comme Gilles Dowek (grand Prix de philosophie 2007), l'eurodéputée allemande Evelyne Gebhardt, la biomathématicienne Dominique Costagliola, la géophysicienne Mioara Mandea, l'avocate Aïcha Kadhafi et la ministre Cécile Duflot ont étudié à l'université.
Liste d'anciens étudiants
- Aïcha Kadhafi, avocate.
- Cécile Duflot, ministre[61].
- Evelyne Gebhardt, eurodéputée allemande.
- Gilles Dowek, philosophe
- Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue.
- Olivier Brandicourt, médecin et dirigeant d'entreprises français, président-directeur général de Bayer Santé puis directeur général de Sanofi.
- Mioara Mandea, géophysicienne.
- Nouria Benghabrit-Remaoun, ministre de l'Éducation nationale en Algérie.
- François Fillon[62], Premier ministre français de 2007 à 2012.
- Pierre Le Blavec, professeur, pédagogue, éditorialiste et historien.
- Catherine Mégret, femme politique.
- Sandra Navidi, juriste et cheffe d'entreprise.
- Pascale Trinquet, pharmacienne, championne olympique d'escrime.
Vie étudiante
Vie associative
(rubrique en construction)
Notes et références
- Université de Paris, « Les chiffres clés » (consulté le ).
- Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts.
- « Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Paris Centre Universités - Journal de Paris-I Panthéon-Sorbonne, , p. 5 [PDF].
- « Universités parisiennes : l'opération Campus vaut bien quelques rapprochements », sur www.letudiant.fr, (consulté le )
- Véronique Soulé, « Mariages arrangés pour les facs parisiennes », sur Libération.fr, (consulté le )
- Décret n° 2010-143 du 10 février 2010 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « Université Paris Cité ».
- Morgane Taquet, « Université Sorbonne-Paris-Cité : Sciences Po sort du jeu », sur letudiant.fr, (consulté le ).
- Morgane Taquet, « Sorbonne-Paris-Cité : un nouveau projet d'université se dessine... sans Paris-III », sur letudiant.fr, (consulté le ).
- Camille Stromboni, « Le projet de fusion de trois universités parisiennes est lancé », LeMonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Christine Clerici est élue présidente de l'université de Paris », sur u-paris.fr, (consulté le ).
- « Circle U. labellisée « université européenne » », sur u-paris.fr, (consulté le )
- (en) « Circle U. selected as a pilot ‘European University’ - Circle U. », sur www.circle-u.eu (consulté le )
- « Communiqué de presse : OSE Immunotherapeutics obtient un financement public de 5,2 M€, via Bpifrance, pour le développement clinique de CoVepiT, son vaccin contre la COVID-19 » [PDF], sur ose-immuno.com, Ose Immunotherapeutics, (consulté le ).
- Philippe Gambert, « Covid-19. L’entreprise nantaise obtient plus de 5 millions d’euros pour son vaccin », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Henri-Pierre André, « Qui est OSE Immunotherapeutics, ce français qui a récolté 5,2 millions d'euros pour son vaccin anti-Covid ? - L'Usine Santé », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- L'établissement expérimental est celui qui résulte des termes de l'ordonnance du 12 décembre 2018 Ordonnance n° 2018-1131 du 12 décembre 2018 relative à l'expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d'enseignement supérieur et de recherche.
- Article 1er des statuts, annexés au décret de création de l'université.
- « Christine Clerici nomme les doyens des facultés ».
- « Élection des vice-président·e·s statutaires d’Université de Paris ».
- « Création d’une UFR d’odontologie unique », le
- « Siège : un symbole universitaire au cœur de Paris », sur Université de Paris, (consulté le )
- « Nos sites et campus », sur Université de Paris, (consulté le )
- « Bibliothèques », sur Université de Paris, (consulté le )
- Les formations à Paris Diderot - Site officiel
- Baptiste Bouthier, « Faire de la recherche dès la première année d'université, une expérience pour réconcilier les jeunes et la science », Le Monde, (lire en ligne).
- Insertion professionnelle des diplômés 2011 de Master - Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (voir les données par établissement)
- (en) « Members of The Guild », sur the-guild.eu
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur février 2009, p. 51
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- Université Paris-Diderot 2010, p. 15
- Programme Erasmus : Classement français des universités françaises les plus performantes par années académiques - Agence Erasmus+ France, juillet 2010, p. 1 [PDF]
- Accords d'échange, www.univ-paris-diderot.fr, consulté le 27 mai 2011
- Inauguration des premiers bâtiments du nouveau campus Paris Rive Gauche
- Laboratoires de Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales à Paris Diderot, Université Paris Diderot, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 8 mai 2011
- Laboratoires de Sciences à Paris Diderot, Université Paris Diderot, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 8 mai 2011
- Laboratoires de Médecine à Paris Diderot, Université Paris Diderot, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 8 mai 2011
- Soutenances de thèses à Paris Diderot
- Chiffres de la recherche à Paris Diderot
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur février 2009, p. 8
- Prix Diderot Innovation - Communiqué de presse, site officiel, 22 décembre 2006 [PDF]
- Prix Diderot Innovation 2016 : découvrez les lauréat.e.s - Site officiel, 17 février 2016
- « Université de Paris entre dans les classements internationaux », sur Université de Paris, (consulté le )
- (en) « Academic Ranking of World Universities 2020 »
- https://cwur.org/2020-21.php Center for World University Rankings (CWUR)
- https://www.topuniversities.com/university-rankings/world-university-rankings/2021 QS World University Rankings
- https://www.timeshighereducation.com/world-university-rankings/2021/world-ranking#!/page/0/length/25/locations/FR/sort_by/rank/sort_order/asc/cols/stats Times Higher Education World University Rankings
- https://www.leidenranking.com/ranking/2020/list CWTS Leiden Ranking
- Lauréats du prix Nobel de physique 2006
- Le prix Nobel américain George Smoot travaille désormais pour Paris Diderot - Actualités de l'Université Paris Diderot, 2 février 2010 [PDF]
- Le Nobel Georges Smoot embauché à Paris-7 - Sylvestre Huet, {sciences²}, 2 février 2010
- Les leçons du recrutement d'un Prix Nobel américain à Paris-Diderot, par Vincent Berger - Le Monde, 15 février 2010
- (en) The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1980 - Site officiel du prix Nobel
- Avec la loi sur l'autonomie, Luc Ferry ne peut plus sécher ses cours - Philippe Jacqué, Le Monde, 7 juin 2011
- (en) Jaak Aaviksoo, Minister of Defence, The governement of the republic os Estonia, consulté sur www.valitsus.ee le 4 février 2010
- « Le prix Nobel américain George Smoot travaille désormais pour Paris Diderot », sur univ-paris-diderot.fr, (consulté le )
- Sylvestre Huet, « Alain Carpentier élu président de l'Académie des sciences », blogue Libération, , consulté le .
- Anne-Laure Gannac, entretien avec Alberto Eiguer, « Ce que notre maison dit de nous », sur psychologies.com, Psychologies Magazine, (consulté le ).
- Cérémonie de remise des titres de docteur honoris causa le jeudi 3 avril 2003 en Sorbonne - Site officiel, avril 2003
- Remise du titre de Docteur Honoris Causa - Site officiel, 18 mai 2011
- Les 20 ans de Cécile Duflot : « Mes études n'ont fait que renforcer mes convictions » - Isabelle Maradan, L'Étudiant, 19 octobre 2010
- « Le CV de François Fillon »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Challenges, (consulté le ).
Liens externes
- Portail de Paris
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