Saint-Maur-des-Fossés
Saint-Maur-des-Fossés (prononcé : /sɛ̃.mɔʁ.de.fɔ.se/) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maur.
Saint-Maur-des-Fossés | |||||
L'église Saint-Nicolas, classée aux monuments historiques. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | Nogent-sur-Marne | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris | ||||
Maire Mandat |
Sylvain Berrios 2020-2026 |
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Code postal | 94100 (Saint-Maur), 94210 (La Varenne-Saint-Hilaire) | ||||
Code commune | 94068 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Mauriens | ||||
Population municipale |
75 298 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 6 693 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 47′ 58″ nord, 2° 29′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 32,30 m Max. 53 m |
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Superficie | 11,25 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Saint-Maur-des-Fossés-1 et de Saint-Maur-des-Fossés-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.saint-maur.com/ | ||||
Géographie
Localisation
Située dans la banlieue sud-est de Paris, la commune de Saint-Maur-des-Fossés est une presqu'île entourée par une boucle de la Marne, rivière traversée par sept ponts (5 routiers, 2 ferroviaires) et 2 passerelles : le pont de la Libération (anciennement du Petit Parc), pont ferroviaire fret, le pont de Champigny, le pont de Chennevières, le pont ferroviaire du RER A, le pont de Bonneuil, la passerelle de la Pie, le pont de Créteil et la passerelle du Halage.
La ville est limitrophe de : Joinville-le-Pont, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Sucy-en-Brie, Bonneuil-sur-Marne, Créteil et Maisons-Alfort.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 125 hectares, l'altitude varie entre 32 et 53 mètres[3].
Climat
Une station existe depuis le 1er décembre 1872 à 48° 48′ 32″ N, 2° 29′ 34″ E , à 50 m d'altitude[4].
Comme toute l'Ile-de-France, Saint-Maur-des-Fossés bénéficie d'un climat océanique dégradé.
- Le , 42,2 degrés à l'ombre ont été relevés à Saint-Maur
- Le , 43,6 degrés à l'ombre ont été relevés à Saint-Maur[5]
Voies routières
Par mesure de sécurité routière, la municipalité a fait le choix de la priorité à droite aux intersections, par conséquent, sur la commune il y a très peu de panneaux stop ainsi que pratiquement aucun cédez-le-passage. Sur les ronds-points, la priorité est généralement à droite à l'exception de trois ronds-points (notamment la place d'Adamville-Kennedy) pour lesquels il y a un cédez-le-passage.
De même la ville n'abritait que très peu de zones 30 et seulement un kilomètre de double-sens cyclable depuis octobre 2010[6] sur ses 186 km de voirie[7]. Situation caduque depuis le 1er février 2021 puisque la limitation à 30 km/h de toutes les voies[8] permet de facto aux cyclistes d'y rouler dans les deux sens.[9] Sur 59 carrefours équipés de feux tricolores[10], un seul est équipé de sas vélo à l'entrée du pont de Bonneuil. Un seul couloir de bus, celui du TVM, est totalement interdit aux cycles.
La structure des voies de circulation a peu évolué depuis la vague d'urbanisation du XXe siècle. Quelques grands axes "traversants" sont géré sous le statut de voirie départementale, notamment les avenues du Bac, Foch, Louis-Blanc, Alma ainsi que les boulevards de Champigny, de Créteil, Rabelais... Les autres voies de la ville sont sous régime communal ou privé (rue du Docteur Meige) et présentent une structure de circulation hétérogène sans cohérence particulière.
Les anciennes voies charretières ont suivi l'évolution urbanistique traditionnelle avec un élargissement limité et une organisation de l'espace en trottoirs et chaussées séparées.
Aménagements cyclables
Malgré un relief qui se prête bien à la pratique du vélo, Saint-Maur est une ville en retard dans le développement des infrastructures cyclables, au point d'avoir reçu en 2016 le "Clou Rouillé" de la part de la Fédération française des usagers de la bicyclette [11].
En réaction, la Ville accélère l'adaptation de ses infrastructures routières à l'usage cyclable par l'implantation de dispositifs de stationnement sur l'espace public (arceaux vélos) et la réalisation d'un tronçon cyclable en site propre, une piste bidirectionnelle le long du Quai de la Pie, entre le pont de Bonneuil et la Passerelle de Halage[12].
En 2019, la ville a annoncé que des sas vélo seront implantés aux carrefours régulés par des feux tricolores au fur et à mesure de la réfection des chaussées, et que des zones de circulation apaisée seront créées notamment dans le quartier des Bagaudes, afin de permettre aux saint-mauriens de relier en sécurité le chemin de halage, sur les berges de la Marne à Saint-Maurice, leur permettant ainsi de rallier le centre de Paris depuis Saint-Maur dans un environnement cyclable 100 % protégé.
A l'été 2020, la plupart des carrefours ont été équipés de panonceaux M12 (équivalent à un feu orange clignotant) permettant aux cycles de virer à droite (si la voie est dégagée) lorsque le tricolore est au rouge. Le 8 décembre 2020, un arrêté municipal est signé afin que l'ensemble de la circulation dans la ville soit limitée à 30 km/h (les demandes auprès du département et du préfet pour les quatre voies dépendant de leurs autorités ont reçu satisfaction). Ce faisant, toute la voirie est désormais autorisée au double-sens cyclable[13] depuis le 1er février 2021, date effective d'application.
Transports en commun
La commune est desservie par :
- quatre gares du : la gare de Saint-Maur - Créteil, la gare du Parc de Saint-Maur, la gare de Champigny et la gare de La Varenne - Chennevières, reliant la commune à Paris en quinze minutes ;
- Le RATP Tvm, ligne de bus en site propre inaugurée en 1993 reliant la gare de Saint-Maur - Créteil à Créteil, le centre commercial Belle Épine à Thiais, le Marché International de Rungis jusqu'à son terminus, La Croix de Berny RER
- douze lignes de bus dont :
- SITUS 7 8,
- RATP 107 111 112 116 117 208a 208b 208s 306 317
- deux lignes de Noctilien dont :
- Noctilien N35 N71
La commune sera desservie par :
- une ligne du Grand Paris Express sur la ligne sud, en 2025, à la gare de Saint-Maur - Créteil sur le tronçon de Pont de Sèvres à la gare de Noisy - Champs.
- La ligne de bus en site propre Est-Tvm, reliant la Place de l'Abbaye à Créteil à la gare de Noisy-le-Grand - Mont d'Est, dont la mise en service est actuellement sans date.
Morphologie urbaine
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 90,10 % | 1012,28 |
Espace urbain non construit | 4,90 % | 55,23 |
Espace rural | 5,00 % | 56,57 |
Source : Iaurif[14] |
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la plus grande partie du territoire est encore occupée par les bois et les champs, l'urbanisation se limitant au nord-ouest, mais l'arrivée du chemin de fer et le lotissement du territoire modifient rapidement sa physionomie, comme le montrent les cartes anciennes[15]
Aujourd'hui, Saint-Maur est divisée en huit quartiers (parfois dénommés « villages ») :
- Le Vieux Saint-Maur (place d'Armes, lycée Teilhard-de-Chardin, abbaye)
- Saint-Maur – Créteil (gare RER Saint-Maur - Créteil, lycée Marcelin-Berthelot, lycée d'Arsonval)
- Le Parc Saint-Maur (gare RER Le Parc de Saint-Maur, stade Chéron, centre sportif Brossolette, place des Marronniers, place des Tilleuls)
- Adamville (place d'Adamville-Kennedy, mairie, théâtre, conservatoire, bibliothèque, cinéma le Lido)
- Champignol (gare RER Champigny, lycée Gourdou-Leseurre)
- La Varenne (gare RER La Varenne - Chennevières, lycée Condorcet, place du Marché)
- Les Mûriers (place des Molènes, lycée Francois-Mansart)
- La Pie (stade des Corneilles, piscine Caneton).
Habitat
Logements[16] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
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Total | 37 245 | 100 % | 36 569 | 100 % |
Résidences principales | 33 631 | 90,3 % | 33 912 | 92,7 % |
→ Dont HLM | 2 061 | 6,1 % | 2 069 | 6,1 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 608 | 1,6 % | 476 | 1,3 % |
Logements vacants[Note 1] | 3 006 | 8,1 % | 2 181 | 6,0 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 13 390 | 36,0 % | 13 165 | 36,0 % |
→ appartements | 23 485 | 63,1 % | 23 070 | 63,1 % |
Dans le palmarès 2008 publié par la Fondation Abbé Pierre, Saint-Maur-des-Fossés est le plus mauvais élève des villes de plus de 50 000 habitants en ce qui concerne le manque de logements sociaux[réf. nécessaire].
La commune compte 6,87 % de logements sociaux en 2011, loin des objectifs de mixité de l'habitat prévus par la Loi SRU, et est qualifiée par le gouvernement en 2012 de « commune récalcitrante », ce qui l'amène à payer des amendes importantes, 3,5 millions d’euros en 2015[17],[18],[19],[20]. En 2020, le conseil municipal approuve un contrat de mixité sociale passé avec l'État, qui prévoit que la ville devra atteindre 12 % de logements sociaux d'ici 2022, ce qui représente un effort significatif par rapport au taux de 2020 de 8,81 %, loin des prescriptions légales qui fixe le minimum légal à 25 % pour la ville. De ce fait, la commune paye une pénalité annuelle dont le cumul dépasse en 2020 les cinq millions d'euros. Pour permettre cette croissance du parc de logements sociaux, la ville s'appuie sur son plan local d'urbanisme (PLU), qui impose 30 % d'habitat social dans chaque nouvelle construction supérieure à 12 logements[21].
Saint-Maur-des-Fossés est une des communes les plus aisées de la banlieue parisienne[réf. nécessaire].
Urbanisme
Typologie
Saint-Maur-des-Fossés est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[25] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
Toponymie
Du nom de saint Maur, saint né à Rome au VIe siècle apr. J.-C. Une abbaye Saint-Pierre-du-Fossé (la presqu'île étant sur un éperon rocheux, le fossé représentait le bas pentu vers la Marne) fut fondée au VIIe siècle. Au IXe siècle les reliques de saint Maur furent apportées à l'abbaye. À la suite de miracles, les moines changèrent le nom de l'abbaye qui devint Saint-Maur-des-Fossés.
Le hameau de Saint-Hilaire se trouve dans la plaine nommée Varenne (qui désigne à l'époque tout le reste de la presque-île).
Le hameau du port de Créteil (à l'emplacement de l'actuel pont de Créteil) est mentionné dès le haut Moyen Âge.
Histoire
La légende des Bagaudes
Un texte ecclésiastique du XIe siècle mentionne un retranchement des bagaudes dans Saint-Maur-des-Fossés, au lieu Bagaudarum castrum. Une porte de Paris dans la direction de Saint-Maur-des-Fossés aurait reçu, en mémoire des Bagaudes, le nom de porta Bugaudarum puis, par abréviation, porta Bauda[30]. Un boulevard des Bagaudes existe dans la commune de Saint-Maur-des-Fossés ; la plaque porte la curieuse mention « peuplade gauloise ». Cependant, ce n'est qu'au XIVe ou au XVe siècle que ce texte a été ajouté au manuscrit du XIe siècle sur la vie de saint Babolin, premier abbé de Saint-Maur au VIIe siècle[31]. Il n'y a aucune peuplade gauloise portant le nom de "Bagaude" . En revanche, le mot latin Bagaudæ serait bien emprunté au gaulois et pourrait signifier « combattants » [32]. Les bagaudes étaient des milices combattues par l'Empire agonisant, du IIIe au Ve siècle, dans la partie de la Gaule qui deviendra la Neustrie.
Moyen Âge
Sous Clovis II, une abbaye est bâtie en 639 sur le territoire de la future commune de Saint-Maur. Elle prend le nom de « Saint-Pierre du Fossé » faisant ainsi référence au relief du lieu qui est très pentu jusqu’à la Marne. En 868, l’abbaye recueille les reliques de saint Maur. Un premier miracle a lieu au XIIe siècle, ce qui incite les moines à changer le nom de l’abbaye qui devient « Saint-Maur-des-Fossés ». D’autres miracles ont lieu et l’abbaye devient un lieu de pèlerinage comparable à Lourdes aujourd’hui. On vient y prier de toute l’Europe pour guérir la goutte ou l’épilepsie.
Au XIIIe siècle, on construit une église paroissiale dédiée à saint Nicolas de Myre, dans le style gothique.
Au XVe siècle, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur rencontre la reine Isabeau de Bavière, afin de négocier un traité de Paix entre les Armagnac et les Bourguignons. Ce traité en date du est connu sous le nom de Traité de Saint-Maur. Cependant, ce traité fut de nul effet, dans la mesure où le dauphin de France, représentant le Parti Armagnac, et qui s'était réfugié à Bourges pour y organiser la Résistance contre les Bourguignons, refusa de l'entériner.
Renaissance
Au XVIe siècle, le cardinal Jean du Bellay y fait construire un château en surplomb de l'abbaye, dans laquelle François Rabelais se réfugie en 1536. le château appartiendra ensuite, en 1598, à Charlotte-Catherine de la Trémoille, qu'elle porta en dot au prince de Condé, puis à Catherine de Médicis et de Condé mais est abandonné au milieu du XVIIIe siècle. Le château sera détruit en 1796.
En septembre 1590, lors du siège de Paris, le duc de Parme et gouverneur des Pays-Bas espagnols Alexandre Farnèse prend la ville, ce qui permet de ravitailler la capitale assiégée par Henri IV (huitième guerre de religion)[33].
Après avoir subsisté pendant 900 ans, Clément VII, en 1533, pour punir les moines de scandales commis dans l'église Saint-Jean, les remplaça par huit chanoines. Les bâtiments mal entretenus tombent en ruines et sont vendus au prince de Condé au XVIIIe siècle.
Aujourd'hui détruite, l'abbaye n'existe plus et a laissé la place à un square dans lequel quelques ruines subsistent, telles la tour Rabelais, la villa Bourrières ou encore d'anciennes fortifications. Quant au château, il a laissé la place à de nombreux pavillons et à une sous-station d'EDF.
XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle la population de Saint Maur stagne. Il y a à la Varenne 12 feux en début de siècle et 15 feux en fin de siècle (avant la mise en place de l'état civil, on compte en nombre de feux (nombre de familles). La vie à Saint-Maur est en effet peu agréable. La Marne déborde souvent et le choléra augmente la mortalité infantile ; la majorité des terrains appartiennent à la famille de Condé.
En 1790, les deux paroisses de la presqu’île donnent naissance à trois communes : Saint-Maur et La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur sont issues de la paroisse Saint-Nicolas, cette dernière constituant une dissidence contestée par les autorités de Saint-Maur. La paroisse Saint-Hilaire donne naissance à la commune de La Varenne[34]. Les deux municipalités de Saint-Maur et de La Varenne se réunissent en une commune unique le [35]. Par contre, La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur restera indépendante et deviendra plus tard Joinville-le-Pont.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Vivant-sur-Marne[36].
1809-1825 : percement du canal
Julien de Gaulle décrit le percement du canal de Saint-Maur dans sa Nouvelle histoire de Paris en 1841. Le but en est d'abréger de trois lieues la navigation sur la Marne. Le canal a deux parties : une section souterraine de 600 mètres, et 500 mètres à ciel ouvert. Louis Bruyère est chargé de son exécution. Ayant coûté 1 760 000 francs de l'époque, il est ouvert à la navigation le 10 octobre 1825[37].
1831 : les grands lotisseurs
La situation sanitaire s'améliore et la pression démographique de Paris s'accentue.
En décembre une vente à la criée des anciens terrains de Condé, propriété du duc d'Aumale[38] permet à trois personnes appelées les grands lotisseurs d'acheter la moitié de la ville : J.C. de Moynat, qui devient maire de la ville, Henri Caffin à la Varenne, et François Adam qui fonde Adamville. Les lotissements servent à construire les maisons du dimanche des Parisiens aisés. De nombreux manœuvriers de Seine-et-Marne proche viennent habiter la presqu'île en tant que maçons. La population qui stagne depuis un siècle à 800 personnes double pour atteindre 1 500 personnes en 1851.
1841 : Saint-Maur présenté dans la Nouvelle histoire de Paris
Julien de Gaulle décrit comme suit la commune dans sa Nouvelle histoire de Paris en 1841 :
« Saint-Maur-les-Fossés, l'un des villages de cette contrée qui offrent le plus de souvenirs historiques, est agréablement situé à l'extrémité du bois de Vincennes, dans la presqu'île formée par la Marne.
L'origine de ce village paraît remonter à une haute antiquité ; suivant quelques historiens, il a été fondé par des vétérans que César laissa dans les Gaules.
Saint-Mjaur est devenu célèbre par une abbaye de Bénédictins, fondée sous le règne de Clovis II, par un diacre de l'église de Paris, nommé Blidegisile. Après avoir subsisté pendant environ neuf cents ans, ce monastère fut sécularisé en 1533 ; son chapitre fut réuni, en 1750, à celui de l'église Saint-Louis-du-Louvre, à Paris, et l'abbaye presque entièrement détruite en 1786.
Les religieux de Saint-Maur, de même que tous les moines de l'ordre de Saint-Benoît, s'occupaient beaucoup de la culture des lettres ; ils ont rendu des services éminents à la science par leurs nombreuses publications. Cette illustre congrégation avait rassemblé, à Saint-Maur, la plus belle et la plus nombreuse bibliothèque de ce temps, laquelle passa., après la sécularisation, dans la bibliothèque du roi et dans celle de Saint-Germain-des-Prés, à Paris.
Rabelais avait été moine de ce couvent, et l'on prétend qu'il y composa son Pantagruel[37]. »
1859 : l'arrivée du chemin de fer
La population qui stagne depuis un siècle à 800 personnes double pour atteindre 1 500 personnes en 1851. La Compagnie des Chemins de Fer de l'Est achète de nombreux terrains et construit une ligne de chemin de fer qui relie Saint-Maur à Paris : la ligne de La Bastille. Elle offre la possibilité aux Parisiens de se divertir dans les guinguettes de bords de Marne. Cette ligne continue à être exploitée par la SNCF jusqu'au 12 décembre 1969, date à laquelle la ligne est exploitée par la RATP pour l'établissement du RER A vers Boissy-Saint-Léger. Cette ligne dessert Saint-Maur-des-Fossés grâce à 4 gares : Saint-Maur-Créteil, Le Parc de Saint-Maur, Champigny-sur-Marne et La Varenne-Chennevières.
La population se développe alors rapidement pour atteindre 7 000 habitants en 1870.
Guerre franco-prussienne de 1870
Septembre 1870 : à la suite de la défaite de Sedan, l'armée française se replie à Paris qui est dès octobre complètement entouré par les armées allemandes. À l’est de Paris les positions de défense sont les différents forts de Nogent, Charenton… Les Allemands restent sur les hauteurs de Villiers Haut de Champigny et Chennevières. La Marne est la ligne de front. Mais Saint-Maur est dominée par les canons prussiens et les rumeurs de massacres se propagent, Boissy-Saint-Léger, Créteil sont pillés et détruits. Il est décidé de replier les habitants de Saint-Maur vers le XIIe arrondissement de Paris. Certains néanmoins restent dans une situation extrêmement difficile, cinq maires se succèdent en un an.
Octobre à novembre : la situation des Saint-Mauriens est celle catastrophique de tous les habitants du 12e. Les plus pauvres doivent rapidement manger les chiens, les chats puis les rats[39]. Pour les plus riches les restaurants servent du chameau, de l’éléphant… On déguste le Jardin des plantes : même son célèbre couple d'éléphants Castor et Pollux ne sont pas épargnés. Des anecdotes signalent des Saint-Mauriens restés dans la ville qui tentent d’apporter les légumes de leurs champs à leurs familles de Paris sous le feu des Prussiens.
28 novembre - 3 décembre : bataille de Champigny ; la situation dans Paris n’est plus tenable. Il faut tenter une jonction avec l’armée de la Loire. Simultanément celle-ci attaque au nord vers Orléans et l’armée de Paris tente une sortie avec 200 000 hommes. Bien évidemment les Allemands s’attendent à cette jonction, d’où l’idée de l’état-major français de faire une attaque de diversion au sud à Avron mais de porter la principale attaque sur Champigny qui portera ensuite le nom de Champigny-la-Bataille. Onze ponts seront lancés simultanément à Joinville pour l’infanterie ; Saint-Maur sera le lieu des batteries de canons qui détruiront les canons des collines de Champigny et Chennevières. Le début de l’offensive est une réussite. Les Allemands sont vite débordés sur la plaine de Champigny, écrasés par les batteries du fort de Nogent.
Ensuite cela change rapidement ; les Français se font massacrer dans les montées sur le plateau de la Brie. Les batteries saint-mauriennes sont inefficaces pour appuyer l'infanterie. Elles sont de trop petits calibres et vite repérables d’en haut et donc détruites. C’est le cas de la batterie d’Adamville. L’attaque s’enlise, les Français dorment dans un froid terrible, ils sont affamés et peu sont des militaires de métier. D’autre part, les nouvelles de l’armée de la Loire sont catastrophiques (le 4 décembre, cette armée sera définitivement battue à Orléans). L’état-major hésite et fait une pause. La Croix-Rouge suisse ramasse de nombreux morts et blessés. Pendant cette trêve, les armées allemandes du sud de la banlieue arrivent en renfort et entament une contre-attaque. L’armée française échappe à la destruction complète en se repliant sous la protection des batteries des forts. Le 3 décembre, la ligne de front est revenue sur ses positions d’avant l’offensive française et les derniers espoirs sont envolés. La France capitule en janvier[40],[41].
1894 : le tramway de Saint-Maur
À partir de 1894, Saint-Maur-des-Fossés s'équipe d’un réseau de tramways[42]. Inauguré le 19 mars 1894, il s’agissait du 4e réseau de tramways à air comprimé créé en France après ceux de Nantes, Nogent-sur-Marne et Paris. Le réseau de la Compagnie des Tramways de Saint-Maur-des-Fossés (TSM) était composé de trois lignes équipées à l’origine de tramways mécaniques Mékarski qui furent ensuite électrifiées à partir de 1900 et intégrées aux Tramways de l’est parisien. Les tramways circulèrent jusqu'au milieu des années trente avant d’être remplacés par un réseau d'autobus.
Les grandes inondations de 1910 et 1924
Au début du siècle, deux inondations touchent la ville en 1910 (la plus terrible avec plus de 2 mètres d'eau dans les rues[43]) et 1924.
La Seconde Guerre mondiale
L'abbé Émile Morel, curé de la paroisse Saint-Hilaire et résistant, sauva une vingtaine d'enfants juifs sous l'occupation[44].
En , une trentaine d'orphelins de confession juive de La Varenne sont déportés à Auschwitz-Birkenau en Pologne et sont immédiatement gazés[45],[46].
Saint-Maur et Joinville-le-Pont
En 1790, le hameau de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur fait sécession d'avec Saint-Maur-des-Fossés sous l'impulsion du vicomte Boniface de Mirabeau, député de la noblesse à l’Assemblée constituante, qui résidait alors dans le château de Polangis.
Les habitants (409 en 1793) sont conduits par Edme Lheureux, marchand de bois, et prennent argument de l'existence d'un lieu de culte, la chapelle Saint-Léonard, pour justifier leur démarche. Le maire de Saint-Maur proteste et adresse une plainte à la municipalité de Paris le 5 mai 1791. Des démarches identiques seront renouvelées jusqu'en 1830 par les élus de Saint-Maur.
La nouvelle commune se rebaptise Joinville-le-Pont en 1831.
Saint-Maur et La Varenne-Saint-Hilaire
Jusqu'en 1791, la ville était composée de deux villages distincts, Saint-Maur proprement dit et La Varenne-Saint-Hilaire. La distinction entre ces deux villages subsiste à travers deux bureaux distributeurs et code postaux : 94100 (Saint-Maur) et 94210 (La Varenne-Saint-Hilaire). De même, il existe aujourd'hui encore un quartier délimité appelé La Varenne. Il est à noter que le bureau distributeur de La Varenne-Saint-Hilaire couvre un secteur plus vaste que celui du quartier de La Varenne.
Une flamme d'oblitération de la Poste de l'année 1989 à l'intitulé de Varennes-Saint-Hilaire représente la grille d'entrée du carré Médicis et comporte les mentions horizontales suivantes : bibliothèque annexe, ouverture du carré Médicis et Maison de village Varenne ; elle inclut aussi 2 lignes verticales titrées Musée Artothèque[réf. souhaitée].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[47], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .
La commune était le chef-lieu du canton de Saint-Maur-des-Fossés du département de la Seine. Lors de la création du Val-de-Marne, la commune est divisée entre les cantons de Saint-Maur-des-Fossés-Ouest, Saint-Maur-des-Fossés-Centre et de Bonneuil-sur-Marne. Ce dernier est scindé en 1984, afin de permettre la création du canton de Saint-Maur-La Varenne.
Lors du redécoupage cantonal de 2014 en France, les trois cantons de Saint-Maur-des-Fossés sont supprimés pour permettre la constitution des nouveaux cantons de Saint-Maur-des-Fossés-1 et de Saint-Maur-des-Fossés-2.
Tous les cantons font partie de la 1re circonscription du Val-de-Marne depuis 2012 tandis qu'avant le redécoupage le canton de Saint-Maur-des-Fossés-Ouest était rattaché à la 7e circonscription.
Intercommunalité
La commune n'était membre, jusqu'en 2015, d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[48].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[49].
Tendances politiques et résultats
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy a obtenu 59,76 % des voix exprimées, confirmant la tendance politique de la commune qui vote traditionnellement plus à droite que la moyenne nationale[50].
Au second tour des élections municipales de 2014, le nombre d'inscrits était de 51 630, celui des votants de 30 049 soit une participation de 58,2 % avec 2,91 % de bulletins blancs ou nuls.
La liste UMP menée par Sylvain Berrios a recueilli 9 324 voix 31,99 % devant deux autres listes de Divers droite celle de Henri Plagnol 8 159 voix (27,96 %) et celle de Nicolas Clodong 7 122 voix (24,41 %) et la Liste d'Union de la Gauche d'Élisabeth Bouffard-Savary avec 4 561 (15,63 %).
Depuis 2014 face à la majorité municipale « Saint-Maur notre choix » et à son maire Sylvain Berrios (U.M.P) (33 élus) l'opposition municipale est représentée par trois groupes: « Fidèle à Saint-Maur », (7 élus) Divers droite, « Saint-Maur, demain un nouveau souffle pour Saint-Maur et ses villages », (6 élus) Divers droite et « Saint-Maur écologique et solidaire » (3 élus)(P.S & écologiste)[51].
Liste des maires
Sept maires se sont succédé depuis la Libération de la France :
Situation financière de la ville
À la suite d'un rapport émis par la Chambre régionale des comptes, le maire Henri Plagnol a envoyé le à ses administrés une lettre spéciale faisant état de la situation financière de la ville.
La ville de Saint-Maur-des-Fossés est en effet l'une des villes les plus endettées de France. Le rapport relève le lien étroit entre la croissance de l'endettement et les taux d'intérêt des emprunts toxiques, ainsi qu'un effort fiscal mesuré des Saint-Mauriens et, en tout état de cause, inférieur à celui réclamé aux contribuables de communes comparables[59]. Cette dette se composait en 2010 pour 89 % de prêts structurés. Par conséquent, en fonction de l'évolution des taux d'intérêt, la ville pourrait faire face à une hausse de ses frais financiers[60]. À la fin de 2013, plus de 70 % de la dette est renégociée par l'équipe municipale.
La dette de Saint-Maur représentait en 2009 la somme de 202,2 millions d'euros et en 2014, 215,5 millions d'euros, soit une croissance de 6,6 %. En 2014, selon le quotidien Le Parisien, « la commune est la 6e commune la plus endettée de France, si l'on considère la dette par habitant (Levallois, dans les Hauts-de-Seine, figurant au premier rang de ce classement avec une dette de 8 344 € par habitant)[61] ».
À la fin de l’exercice budgétaire 2018, le plus récent pour lequel on dispose des résultats définitifs, la ville présente une situation financière dégradée.
La fondation IFRAP, un think-tank libéral, lui attribue, pour la période 2014-2018, la note de 7,2 /20, l’une des pires attribuées parmi les 80 villes les plus importantes de France [62]. Le niveau de la dette de la ville est le critère le plus significatif avec une dette de 3 511 euros par habitant qui en fait une des villes la plus endettées de France[62].
Entre 2014 et 2018, le montant total de la dette est passé de 215 365 M€[63] (p. 268) à 263 380 M€[64] (p. 106) en augmentation de 48 millions d’euros sur la période.
A fin 2019, la dette de Saint-Maur atteint 218,060 M€, soit une baisse de 17 % en six ans [65].
Les indicateurs courants de gestion sont à un niveau inquiétant. L’épargne réalisée sur les recettes de fonctionnement parvient à grand peine à rembourser l’annuité de la dette et ne dégage qu’un autofinancement net (épargne nette) négatif : - 1,7 million d’euros sur la période 2014-2018 [66] (p. 12, ligne épargne nette, calcul consolidé 2014-2018 ) et dans le rapport de présentation 2019[67]( p. 6, ligne épargne nette).
Les recettes de la ville sont annuellement amputées de sommes importantes en raison d’une pénalité qui sanctionne le défaut de respect par la ville de la loi Solidarité et Rénovation Urbaine. En 2019, le montant de cette pénalité, un des plus importants de l’ensemble de la Région Ile de France, s’est élevé à plus de 6,5 millions d’euros[68](p. 25, ligne taxe SRU).
Pour financer, entre 2014 et 2018, un modeste programme d’investissement, inférieur de 38 % au niveau moyen des villes comparables [62], la ville a été contrainte de vendre 50 millions d’euros de propriétés communales.
Les perspectives d’autofinancement net pour les années 2019-2021 sont tout aussi inquiétantes, évaluées en moyenne annuelle à 1,1 million d’euros[67], ce qui s’avère insuffisant pour financer correctement des investissements annuels évalués à 20 millions d’euros, sans recourir à l’accroissement de l’emprunt. Le ratio de la capacité de désendettement de la ville, qui devrait normalement se situer à 12 années, est de 16 années, après avoir dépassé les 30 années entre 2014 et 2016[67]. Il ne pourra donc que se dégrader davantage.
Le niveau des impôts locaux est important. Ils ont augmenté de 17,5 % entre 2014 et 2018.
Jumelages
- La Louvière (Belgique) depuis 1966
- Ziguinchor (Sénégal) depuis 1966
- Rimini (Italie) depuis 1967
- Hamelin (Allemagne) depuis 1968
- Bognor Regis (Royaume-Uni) depuis 1980
- Leiria (Portugal) depuis 1982
- Pforzheim (Allemagne) depuis 1989
- Ramat Hasharon (Israël) depuis 2009[69]
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 5]
En 2018, la commune comptait 75 298 habitants[Note 6], en augmentation de 1,57 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Primaire
Public :
- École maternelle Champignol
- École maternelle d'Adamville
- École maternelle Denis-Diderot
- École maternelle Edouard-Cazaux
- École maternelle Est
- École maternelle Marinville
- École maternelle Nicolas-Gatin
- École maternelle Parc des Tilleuls
- École maternelle Shaken
- École maternelle la Pie
- École maternelle les Mûriers
- École primaire Bled
- École primaire Centre
- École primaire Champignol
- École primaire Diderot
- École primaire Marinville
- École primaire Michelet
- École primaire le Parc
- École primaire le Parc Est
- École primaire les Mûriers
- École élémentaire la Pie
- École maternelle et élémentaire Les Chalets
- École maternelle et élémentaire Miss Cavell
Privé :
- École primaire privée Jeanne-d'Arc
- École primaire privée Yechiva-Etz-Haïm
- École primaire privée Le Rosaire
- École primaire privée Saint-André
- École élémentaire privée Charles-de-Foucauld
- École Nouvelle Montessori du Val-de-Marne
- École privée School Time
Collèges
Publics :
- Collège Le Parc
- Collège Louis-Blanc
- Collège Camille-Pissarro
- Collège François-Rabelais
- Collège Pierre-de-Ronsard
Privés sous contrat :
- Collège Saint-André
- Collège Jeanne-d'Arc
Privés hors contrat :
- Collège Saint-Padre-Pio
Lycées
Publics :
- Lycée général et technologique Condorcet
- Lycée général et technologique d'Arsonval
- Lycée général et technologique Marcelin-Berthelot
- Lycée professionnel Gourdou-Leseurre
- Lycée général et technologique François-Mansart
- Lycée professionnel François-Mansart (section d'enseignement professionnel du lycée François-Mansart)
Privés :
- Lycée général et technologique Teilhard de Chardin (anciennement "Sacré-Cœur")
Supérieur
Des classes préparatoires aux grandes écoles sont présentes dans deux lycées de la ville :
- le lycée Marcelin-Berthelot, qui abritent à la fois des prépas littéraires, économiques et commerciales et scientifiques ;
- le lycée d'Arsonval, qui possède une classe de PCSI et une de PSI*.
La ville possédait également dans le quartier de La Varenne-Saint-Hilaire une faculté de droit et des sciences économiques, antenne de Paris-XII, ouverte en 1969[72]. Ainsi jusqu'en septembre 2005, le droit était enseigné à l'antenne de Saint-Maur, tandis que la filière sciences économiques y était dispensée jusque dans la fin des années 1990. Mais face à la vétusté grandissante du site de Saint-Maur, de nouveaux locaux sont construits à Créteil, mettant un terme à la l'enseignement universitaire à Saint-Maur-des-Fossés[72]. Désaffecté depuis 2005, le bâtiment universitaire est démoli à partir de 2016 pour faire place à un nouveau collège Pissarro et un nouveau centre sportif Gilbert-Noël dans un premier temps en 2018, puis un écoquartier comprenant 400 logements, des équipements et de nombreux commerces en 2024[73].
Manifestations culturelles et festivités
- Festival « Courts dans l'Herbe »
Festival organisé par l'association éponyme : courts métrages, concerts, expositions, théâtre, arts urbains... Tous les ans dans le parc de l'abbaye entre juin 2003 et juin 2009[74].
- « Biennale de l'estampe »
- Salon des Artisans d'art
- Saint-Maur en poche (livre) (en juin)
- « Jazz en boucle » (en septembre)
- Festival du court-métrage ou Festival Sur les Pas de Mon Oncle organisé par la ville en octobre[75]
- Festival « Saint-Maur en toute(s) liberté(s) »
Festival organisé par M. Plagnol alliant culture et droits de l'homme dont la 1re édition s'est tenue du 26 au 29 novembre 2009 avec comme invité le Tibet[76].
Après avoir organisés quatre éditions des « Carrément food » attirant à chaque fois plus de camions et plus de clients, sur la place des Marronniers, la ville de Saint-Maur-des-Fossés et l'association Street Food En Mouvement organisent depuis 2017 le « Saint-Maur Food Trucks Festival », le plus grand rassemblement annuel de food trucks de France[77],[78]. La première édition en septembre 2017 rassemble 45 points de vente et plus de 40 000 participants, bien plus qu'espéré[79]. Pour la seconde édition, 60 food trucks ont servi 26 000 repas chauds[80],[81]. Pour la troisième édition qui a eu lieu en septembre 2019, la ville a mis l'accent sur le développement durable et le recyclage[82]. Différentes animations sont mises en place à l'occasion de cet événement annuel dont des concerts, DJ, saut à l'élastique et jeux pour enfants[82].
Santé
La ville de Saint-Maur-des-Fossés possède une unique clinique, la clinique Gaston-Métivet, qui fait également office de maternité[83].
Existait également jusqu'en janvier 2004 une clinique Marcelin-Berthelot, qui fut délocalisée à Villiers-sur-Orge (Essonne) pour cause de difficultés financières[84],[85].
Sports
Trois principales associations ainsi que des clubs se partagent le paysage sportif de Saint-Maur :
- VGA Saint-Maur, club omnisports ;
- US Lusitanos, club de football ;
- Stella Sports Saint-Maur, club omnisports et sa section handball ;
- SMUS (Saint-Maur Union Sports), club omnisports ;
- Schelcher Aviron Club, club d'aviron.
- HSCSM (Hockey Sporting Club Saint-Maur), club de hockey sur gazon
Il existe également d'autres associations à vocation sportive, traitant notamment des sports de combat ainsi que plusieurs enseignes de type « clubs de remise en forme ».
Les équipements sportifs sur la commune sont nombreux : stades, piscines, gymnases, centre hippique, roller-parc, base nautique, etc.
Culte catholique
- Église Saint-Nicolas, quartier du Vieux Saint-Maur
- Église Notre-Dame-du-Rosaire, quartier du Parc de Saint-Maur
- Église Saint-François-de-Sales, quartier d'Adamville
- Église Saint-Hilaire, quartier de La Varenne-Saint-Hilaire
- Église Sainte-Marie-aux-Fleurs, quartier de Saint-Maur-Créteil
- Chapelle Saint-Joseph, quartier de La Varenne-Saint-Hilaire
- Chapelle du lycée Teilhard-de-Chardin, quartier du Vieux Saint-Maur
Culte israélite
- Beth 'Habad, avenue Jeanne-d'Arc[86]
- Synagogue Hillel, avenue du château, quartier de La Varenne-Saint-Hilaire
Culte protestant
- Église Protestante évangélique (membre du CNEF), 137 rue Edgar Quinet
- Temple protestant, avenue Joffre
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 130 € ce qui plaçait Saint-Maur des Fossés au 2 957e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[87].
Entreprises et commerces
Il existe un réseau de petites entreprises assez dense, surtout dans le sud de la ville (quartier de La Pie). Les principales entreprises implantées sur la commune sont : RATP (dépôt), Essilor (était présente via un centre de recherche qui vient de quitter la commune) et Septodont (production).
Économie sociale et solidaire
- Insertion Service accompagne des personnes en difficulté vers un emploi durable, tout en leur proposant des missions de travail rémunérées auprès de particuliers, d’associations, de collectivités et d’entreprises.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La place des Marronniers est la deuxième plus grande place de la région Île-de-France après la place de la Concorde. On y trouve en son centre l'église Notre-Dame-du-Rosaire.
Équipements culturels
Saint-Maur accueille différents équipements culturels[88] :
- deux théâtres : le théâtre municipal Rond-Point Liberté et le théâtre de l'Abbaye ;
- deux cinémas : les deux municipaux, Le Lido (Saint-Maur Mairie) et Les Quatre Deltas (Saint-Maur La Varenne), avec une de ses salles équipée de la technologie Real 3D ;
- un musée gratuit (Villa Médicis)[89] ;
- un conservatoire à rayonnement régional (CRR) ;
- une médiathèque (Médiathèque Germaine-Tillion) avec plusieurs bibliothèques annexes.
Lieu de pèlerinage
Saint-Maur-des-Fossés est un lieu de pèlerinage depuis le XIe siècle. Selon la Tradition, le , une statue de la Vierge acheiropoïète, c'est-à-dire non faite de main d'homme, fut découverte. L'événement donna lieu à un pèlerinage pendant près de neuf siècles, qui fut aussi important que l’est celui de Lourdes de nos jours. Le pèlerinage fut interrompu en 1968 pour des raisons inconnues, mais reprit en 1988. À partir de 2002 le pèlerinage des familles s’est perpétué le samedi le plus proche du 8 décembre. En 2002, des guérisons surprenantes ont été constatées[90].
Saint-Maur dans les arts
La java de La Varenne, évoquant ce quartier de Saint-Maur, est une chanson de Jean-Roger Caussimon et J. Datin interprétée notamment par Philippe Clay, Mouloudji et Caussimon lui-même.
C'est à Saint-Maur-des-Fossés, que se trouve la maison si pittoresque, où habite, au dernier étage, M. Hulot, dans Mon oncle.
Personnalités liées à la commune
- Henri Justamant (1815-1886) danseur et maître de ballet de l'Opéra de Paris y est décédé.
- Étienne Lenoir (1822-1900), inventeur, décédé à La Varenne Saint-Hilaire.
- Alfred Grévin (1827-1892), sculpteur et caricaturiste, y est décédé.
- Alexandre Guyon (1829-1905), comédien et chanteur lyrique, y est décédé.
- Mathilde Guthlin de la Porte (1838-1911), dite Philippe Gallois, compositrice de musique, Officier d'Académie[alpha 1],[alpha 2], y est décédée[91].
- Eduardo Leon Garrido (1856-1949), peintre.
- Paula Brébion (1861-1952), chanteuse et comédienne, y a vécu.
- Paul Mezzara (1866-1918), artiste peintre, artiste décorateur, mécène, écrivain et chef d’industrie français, y est né.
- André Suarès (1868-1948), poète et écrivain, y est mort.
- René Cavally, (1870-1946), athlète de sprint et de haies puis joueur de rugby à XV y est mort.
- Jack Abeillé (1873-1939), né à La Varenne-Saint-Hilaire.
- Léon Deshairs (1874-1967), y a vécu et est inhumé au cimetière Rabelais.
- Alice Delaye (1884-1963), peintre, née à Saint-Maur-des-Fossés.
- Robert Caudrilliers (1888-1959), journaliste et photographe français.
- Moufida Bourguiba (1890-1976), femme du président tunisien Habib Bourguiba.
- Paul Baron (1895-1973), joueur puis entraineur de football.
- Raymond Caudrilliers dit Aimos (1891-1944), acteur de cinéma, créateur d’une association humanitaire, résistant, mort pour la France pendant les combats de la Libération de Paris.
- Édouard Bled (1899-1996), auteur du fameux Bled, livre d'orthographe et grammaire.
- André Desbordes, peintre du XXe siècle, natif de Saint-Maur-des-Fossés.
- Victor Blanchard, peintre du XXe siècle, né à La Varenne-Saint-Hilaire.
- Yvette Sadoux, rameuse française, y est née et morte.
- Meg Lemonnier (1905-1988), actrice, inhumée au cimetière Rabelais.
- Célestin Delmer (1907-1996), international français de football.
- Gil Delamare cascadeur et acteur français, (1924-1966).
- Lucien Laurent (1907-2005), footballeur, premier buteur de la première coupe du monde de football (Uruguay, 1930). Il fut le dernier joueur survivant de l'équipe de France de 1930.
- Jacques Tati (1907-1982), cinéaste.
- Philippe Diolé, (1908-1977) Saint-Maur-des-Fossés le 24 août, explorateur marin, plongeur, vulgarisateur et auteur de nombreux ouvrages sur la mer et la faune marine.
- Louis Finot (1909-1996), international français de football.
- Raymond Delbeke (1911-1961), combattant et résistant 1939-1945, est né et a habité Saint-Maur-des-Fossés. Il est abattu par un terroriste le 7 avril 1961 à Issy-Les-Moulineaux.
- Paul Girol (1911-1988), peintre, y est né et y a vécu.
- Charles Trenet (1913-2001), compositeur et interprète.
- Francis Lemarque (1917-2002), auteur-chanteur.
- André Bollier (1920-1944), résistant français qui a dirigé la fabrication du journal Combat.
- Gaby Verlor (1921-2005), chanteuse et compositrice.
- Maurice Bernardet (1921-2008), journaliste hippique.
- Yvette Horner (1922-2018), accordéoniste.
- Jean Rochefort (1930-2017), acteur, a étudié une année au lycée Marcelin-Berthelot.
- Jean Favier (1932-2014), historien médiéviste et archiviste français, directeur des Archives de France, repose au cimetière Rabelais 1.
- Françoise Deldick (1939-), actrice.
- Jean-François Bizot (1944-2007), homme de presse, de littérature, de radio et de cinéma français, fondateur de Radio Nova.
- Xavier Cauhépé (1945-), musicien et professeur de luth.
- Michel Jonasz (1947-), chanteur et comédien.
- Didier Pain (1947-2019), acteur et producteur.
- Laurent Voulzy (1948-), chanteur.
- Michel Guillou (1938-2018), physicien et homme politique français y a vécu des années 1980 à sa mort.
- Isabelle Autissier (1956-), navigatrice, première femme à avoir effectué un tour du monde en compétition maritime.
- Cécile Delpirou (1964-), femme politique française. Députée de la Somme depuis 2020, née à Saint-Maur-des-Fossés.
- Natalie Dessay (1965-), cantatrice et son mari, lui aussi chanteur lyrique Laurent Naouri, demeurent à La Varenne-Saint-Hilaire.
- Isabelle Bouysse (1970-), comédienne.
- Vanessa Paradis (1972-), chanteuse et actrice.
- Yannick Boli (1988-), footballeur.
- François Bréda, écrivain roumain francophone, essayiste et poète d'expression hongroise, maître de conférences à l'université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca. En 1989, il était professeur de langue et littérature française dans la commune.
- Yves Brunier, comédien et créateur de la marionnette Casimir.
- Marie Bunel, actrice.
- Yves Calvi, présentateur télévision et radio.
- Didier Cherbuy, acteur.
- Gérard Collard, libraire et chroniqueur littéraire français.
- Simone Del Duca, née Nirouet, femme d'affaires et philanthrope, épouse de Cino Del Duca, fondateur de la célèbre librairie parisienne du même nom.
- Fary, humoriste, né en 1991, qui a grandi et été scolarisé à Saint-Maur, notamment au lycée Marcelin-Berthelot[92].
- Fernand Fournier-Aubry, aventurier.
- Pierre Fulla, ancien haltérophile et journaliste sportif.
- Louis-Édouard Garrido, peintre.
- François Rabelais, écrivain.
- Geneviève Gavrel, artiste peintre.
- Jean-Louis Giovannoni, écrivain et poète (auteur de Voyages à Saint-Maur aux Éditions Champ Vallon, 2014).
- Lino de Giuli, peintre.
- Patrick Grandperret, photographe et réalisateur.
- Jean Charles Maurice Grémion, général.
- André Kaspi, historien spécialiste des États-Unis et de la Seconde Guerre mondiale, maire-adjoint en 2008.
- Manu Katché, batteur et compositeur.
- Camille Langella, élu Mister Val de Marne 2016. à étudié au lycée Marcelin-Berthelot.
- Agnès Letestu, danseuse étoile de l'Opéra national de Paris.
- Marceau Long (1926-2016), haut fonctionnaire, vice-président du Conseil d'État[93].
- Bruno Mantovani, compositeur et directeur du CNSMD de Paris (1974-).
- Pascal Martinot-Lagarde, athlète, recordman de France du 110 m haies, né à Saint-Maur-des-Fossés le 22 septembre 1991.
- Marthe Mercadier, scolarisée au lycée Marcelin-Berthelot.
- Jacques Mesnage (1759-1798), général des armées de la République y est né.
- Madame Miette (1868-1917), chanteuse française de café-concert.
- Jérémy Michalak, chroniqueur de radio et télévision.
- Laouni Mouhid dit La Fouine, rappeur.
- Roger Nicolas (1919-1977), fantaisiste.
- Mustapha Ourrad, secrétaire de rédaction-correcteur, mort assassiné durant l'attentat contre Charlie Hebdo le .
- Gina Palerme (1885-1977), actrice de cinéma muet et de music-hall qui a vécu au 80 du quai de Varenne à La Varenne-Saint-Hilaire.
- François Petitdemange, champion de karaté.
- Henri Plagnol, maire.
- Georges Politzer, professeur au lycée Marcelin-Berthelot de 1939 à 1940.
- Charles-Henri Pobéguin, explorateur de l’Afrique français, y est mort.
- Patrick Préjean, acteur.
- PV Nova, musicien et vidéaste.
- Pierre Quatrepoint, officier militaire et historien.
- Mélanie Quentin, sculpteur.
- Raymond Radiguet, écrivain.
- Johnny Ramos (1986-), joueur de football santoméen de l'US Lusitanos Saint-Maur.
- Jean Reverchon, champion du monde de billard artistique.
- Gilbert Richard, producteur et animateur de télévision.
- Rohff, rappeur, domicilié à Saint-Maur[94].
- Jean-Jacques Romero, syndicaliste, ancien secrétaire général du SNPDEN-UNSA, proviseur honoraire du lycée Marcelin-Berthelot (1998-2006).
- Francis Salles (1926-2003), artiste peintre né à Saint-Maur-des-Fossés[95].
- Fernand Sastre, ancien président de la Fédération française de football.
- Léopold Sédar Senghor, poète, professeur au lycée Marcelin-Berthelot (1939-1944), plus tard président de la République du Sénégal.
- Linda de Suza, chanteuse.
- Germaine Tailleferre, compositrice et pianiste.
- Roger Testu, dessinateur humoristique.
- Germaine Tillion, une des rares femmes grand-croix de la Légion d'honneur.
- Serge de Turville, artiste peintre.
- Jules Vinçard, écrivain, chansonnier, goguettier et saint-simonien.
- Louis Vuillermoz, peintre et lithographe.
- Sophie Zaïkowska, anarchiste-individualiste, fondatrice en 1912 avec Georges Butaud du milieu libre de la Pie.
- Malik Zidi, acteur.
Héraldique, logotype et devise
Les armes de Saint-Maur-des-Fossés se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'or chargée d'une anguille du champ accompagnée en chef de trois fleurs de lis d'or, au bâton de gueules péri en bande, et en pointe d'une couronne d'épines enfermant le mot PAX surmonté d'une fleur de lis et soutenu de trois clous, le tout d'argent[96]. Le drapeau de la ville s'inspire des couleurs du blason. Bicolore bleu et jaune, divisé verticalement, on peut le retrouver sur le fronton des postes de police ou encore de la bibliothèque municipale. |
Pour approfondir
Bibliographie
- « Saint-Maur des Fossès, mil cent onze ans d'histoire », Société d'Histoire et d'Archéologie le Vieux Saint-Maur, 1973 réédition de 1981.
- André Kaspi et Joëlle Conan, Saint-Maur-des-Fossés. Quand la banlieue peut avoir une âme, Paris, Découvertes Gallimard Histoire, 2010 (ISBN 9782070437306).
- Émile Galtier, Histoire de Saint-Maur-Des-Fossés depuis les origines jusqu'à nos jours. L'Abbaye, le château, la ville, Paris, Librairie Ancienne Edouard Champion, 1913. Rééditions 1927 et 1964.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Annuaire du Ministère de l'Education Nationale des établissements d'enseignements : Saint-Maur des Fossés et La Varenne Saint-Hilaire
- « Dossier complet : Commune de Saint-Maur-des-Fossés (94068) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- cartes et plans anciens de Saint Maur superposés aux vues actuelles
- Chauffeur VTC Saint-Maur-Des-Fossés
Notes et références
Notes
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- MSP : Mouvement Social et Patriote
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Dans La Promotion Violette, revue de l'Association des membres de l'ordre des Palmes académiques, Mme veuve Mathilde-Louise-Agnès Guthlin dite Philippe Gallois, est honorée comme Officier d'académie dans la catégorie "Auteurs et compositeurs et artistes musiciens (Paris)" (Journal quotidien Le Figaro du Jeudi 14 février 1907, 83è année - 3è série - N°45)
- Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, vu les décrets des 24 décembre 1885 et 4 décembre 1898, arrête : sont nommés :...Officiers d'académie... Mme veuve Guthlin, dite Philippe Gallois (Mathilde-Louise-Agnès), compositeur de musique à Saint-Maur (Seine) (Journal officiel de la République française, Lois et décrets, du 13 février 1907, p.1172-1178)
Références
- « Géoportail (IGN), couche « limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « limites administratives » activée ».
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- [PDF] Fiche du poste 94068001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 25 octobre 2015
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- Ville de Saint-Maur-des-Fossés
- Menu servi dans un restaurant du quartier latin * Consommé de cheval au millet * Brochettes de foie de chien à la maître d'hôtel * Émincé de râble de chat, sauce mayonnaise * Épaules et filets de chien braisés, sauce aux tomates * Civet de chat aux champignons * Côtelettes de chien aux petits pois * Salmis de rats, sauce Robert * Gigots de chien flanqués de ratons, sauce poivrade * Bégonias au jus * Plum-pudding au rhum et à la moelle de cheval[réf. nécessaire].
- Histoire de Saint-Maur-des-Fossés, depuis les origines jusqu'à nos jours, Émile Gaston Galtier
- Histoire de Saint-Maur-des-Fossés: de son abbaye, de sa péninsule et des communes des cantons de Charenton, Vicennes et Boissy-Saint-Léger avec ... un glossaire, des aperçus archéologiques et étymologiques nouveaux, Auteur Z. J. Piérart
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- GASO - Banque du blason - 94068 Le blason de Saint-Maur-des-Fossés sur GASO/Banque du Blason
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