Joinville-le-Pont

Joinville-le-Pont est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. La commune est créée en 1790, par démembrement de l’ancienne paroisse de Saint-Maur (actuellement Saint-Maur-des-Fossés), sous le nom de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, avant d'être renommée Joinville-le-Pont en 1831.

Pour les articles homonymes, voir Joinville.

Joinville-le-Pont

Le pont de Joinville-le-Pont.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Olivier Dosne
2020-2026
Code postal 94340
Code commune 94042
Démographie
Gentilé Joinvillais
Population
municipale
19 516 hab. (2018 )
Densité 8 448 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 17″ nord, 2° 28′ 22″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 61 m
Superficie 2,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Charenton-le-Pont
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Joinville-le-Pont
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Joinville-le-Pont
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Joinville-le-Pont
Liens
Site web joinville-le-pont.fr

    Ses habitants sont appelés les Joinvillais.

    Géographie

    Localisation

    Localisation de Joinville-le-Pont dans le Val-de-Marne.

    Hydrographie

    Canal de Polangis.

    La commune est traversée en son milieu par la Marne qui sépare la ville en deux : à l'est, le bas de Joinville et à l'ouest le haut de Joinville. L'île Fanac occupe le lit de la rivière, tandis que l'île des Saints Pères est délimitée par le canal dit de Saint-Maur, qui permet d'éviter aux bateaux une boucle importante. Un canal, dit ru de Polangis, serpente dans le quartier du même nom.

    Port de plaisance.

    La Marne, grande rivière, serpente doucement entre les coteaux à l’ouest du plateau de la Brie. Elle traverse Joinville-le-Pont avant de faire une large boucle autour de la presqu'ile de Saint-Maur-des-Fossés et de s’associer avec la Seine au pont de Charenton pour traverser Paris.

    Depuis les temps anciens, le seul franchissement possible de la Marne pour aller de Paris vers les régions de l’Est était le Pont de Joinville situé au début de la boucle de Saint-Maur-des-Fossés.

    Au cours du XIXe siècle, grâce à sa liaison facile avec Paris par le chemin de fer de la Bastille, les Parisiens vinrent en grand nombre les dimanches, attirés par le canotage sur la Marne. Un canal a été creusé spécialement pour les rameurs au travers du quartier de Polangis, baptisé rivière (ou ru) de Polangis. Le canotage a laissé la place au kayak et à l’aviron dans la seconde moitié du XXe siècle. De nombreuses régates à l'aviron ont été disputées sur le plan d’eau de Joinville, notamment, la "tête de rivière" chaque début du mois de mai, jusqu'à la fin des années 1960, et accueille à présent chaque année le Grand 8.

    Le plan d’eau abrite un port de plaisance, sur l'emplacement duquel se trouvaient plusieurs piscines découvertes dans la Marne même, dont le "banc de sable" que les anciens Joinvillais ont tous connu, lesquels pour la plupart y ont appris à nager. Un barrage empêche la navigation dans la grande boucle de la Marne. Cependant, le tunnel dit de Saint-Maur puis une écluse permettent aux bateaux de rejoindre la Seine.

    L'usine des Eaux de Paris, située à Joinville, fournit en eau potable les quartiers est de la capitale. Elle utilise l'eau de la Marne. Joinville est alimentée également par de l'eau de la Marne, mais provenant de l'usine du SEDIF de Noisy-le-Grand

    Le Festival de l'Oh! (organisé par le département du Val-de-Marne) est jumelé à Joinville avec la fête des Guinguettes. Les deux manifestations se tiennent généralement en mai.

    Voies routières

    La commune est traversée d'est en ouest par la nationale 4 qui enjambe la Marne par le pont de Joinville qui prend appui sur l'île Fanac.

    Transports en commun

    La commune est desservie par le avec la gare Joinville-le-Pont. Elle est aussi traversée par des lignes d'autobus :

    77101106108110112201281317

    Urbanisme

    Typologie

    Joinville-le-Pont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Morphologie urbaine

    La commune de Joinville-le-Pont est constituée de deux ensembles de quartiers, séparés par la Marne :

    • Joinville-le-Haut qui comprend le quartier du centre, le quartier Vautier, le quartier des Canadiens, la résidence Espérence et le quartier du Quai de la Marne
    • Joinville-le-Bas qui comprend le quartier de Polangis et le quartier de Palissy, séparés eux-mêmes par l'avenue Galliéni (RD 4 ex-N 4).

    et de l’île Fanac sur la Marne, accessible par le pont de Joinville.

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la commune.

    Histoire

    Le hameau du Pont de Saint-Maur

    Joinville était à l'origine rattachée à la ville de Saint-Maur. L'archevêque Odon de Sully dote l'abbaye de Saint-Maur, en 1205, d'un pont sur la Marne dénommé Pont Olin. Sur les rives s'installent des auberges pour les bateliers et les voyageurs. Elles constituent, vers 1259, le hameau dit de Pont des Fossés, puis de Pont de Saint-Maur. Il deviendra ensuite la Branche du Pont de-Saint-Maur. Une chapelle dédiée à saint Léonard est édifiée pour les bateliers.

    Le , le futur Henri IV, roi de Navarre, prend le pont avec deux pièces d'artillerie et 15 000 hommes. En 1649, le pont est détruit par les partisans de la Fronde. En 1652, les soldats du Condé font de même. En 1669, la Branche-du-Pont-de-Saint-Maur compte cent trente-deux feux soit quelque quatre-cent-trente habitants. Rattachée jusqu'en 1693 à la paroisse de Fontenay, elle dépend ensuite de celle de Saint-Maur.

    La période révolutionnaire

    La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, plan cadastral, 1812.

    La Révolution française voit la transformation des anciennes paroisses en communes. En 1790, les habitants de la Branche du Pont de Saint-Maur (409 en 1793) proclament leur commune indépendante de celle de Saint-Maur, arguant de l'existence d'un lieu de culte, la chapelle Saint-Léonard[9].

    En 1790, la commune est constituée sous le nom de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur[10]. Edmée Lheureux devient le premier maire avec comme officiers municipaux Jean Le Jeune et Laurent-François Pinson, qui deviendra maire en 1800. Il exerce également la profession de marchand de bois[11]. Elle est référencée en 1791[12] comme faisant partie du département de Paris (qui deviendra celui de la Seine en 1795), du district de Bourg-la-Reine, rebaptisé Bourg-l'Égalité l'année suivante, et du canton de Vincennes.

    Le maire de Saint-Maur proteste et adresse une plainte à la municipalité de Paris, le . Des démarches identiques seront renouvelées jusqu'en 1830 par les élus de Saint-Maur.

    En application de la Loi du 28 pluviôse an VIII, un conseil municipal est élu en 1800. Le préfet de la Seine, Nicolas Frochot, désigne Laurent Pinson (1755-1814), marchand de bois, en tant que maire de la commune[13]. Il mourra en fonction en 1814.

    Le , l'armée française est battue par les régiments autrichiens, wurtembourgeois et cosaques autour du pont. La bataille fait 265 morts. Des cadavres ont été retirés de la Marne pendant deux mois.

    Joinville-le-Pont

    Tramway de la ligne 10 (Porte de VincennesChampigny-gare) de la compagnie des tramways de l'Est parisien sur le pont de Joinville vers 1910 : Outre la ligne de Vincennes, la ville était desservie dès le début du XXe siècle par les tramways parisiens.
    Le fameux restaurant de guinguettes Chez Gégène.

    En 1830, Laurent-Nicolas Pinson (1788-1867), marchand de bois, fils de Laurent-François Pinson, devient maire de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Le conseil municipal et son maire, Laurent-Nicolas Pinson, obtiennent du roi Louis-Philippe que la commune soit désormais appelée Joinville-le-Pont en l'honneur de François d'Orléans, prince de Joinville (1818-1900), troisième fils de Louis-Philippe. L’ordonnance royale du autorise ce changement d'appellation[14], auquel on adjoint « -le-Pont » pour éviter la confusion avec Joinville dans la Haute-Marne.

    Pendant le siège de Paris, la municipalité de Joinville est déplacée dans la capitale. Le château de Polangis est un point stratégique au cours de la sanglante bataille de Champigny, étant avec la ferme du Tremblay la seule construction dans la plaine. Le général Ducrot y installe son quartier général. La bataille qui dure du 30 novembre au a lieu à Champigny et Joinville entre les troupes françaises et allemandes, tandis que les troupes nationales ont détruit le pont de Joinville. On comptera 2 000 morts.

    La ville de Joinville est particulièrement connue depuis le XIXe siècle pour ses guinguettes, installées le long de la Marne. Les Parisiens venaient y passer leur dimanche au bord de l'eau en empruntant le chemin de fer de la ligne de Vincennes, dont le terminus côté Paris se trouvait place de la Bastille, devenue aujourd'hui la ligne de RER A. Des maisons secondaires sont alors construites au bord de l'eau afin d'y venir pour flâner le week-end. Elles sont divisées en plusieurs pièces indépendantes pour trois ou quatre familles. Aujourd'hui ces « appartements » ont fusionné pour donner de belles villas à 20 minutes du centre de Paris. On retrouve des témoignages de cette époque à travers différents tableaux ou différentes œuvres littéraires, telles que le roman d'Émile Zola, Au Bonheur des Dames. Aujourd'hui subsistent encore quelques guinguettes, telles que Chez Gégène, qui s'animent pendant les week-ends de la belle saison.

    Après la création de l'Indochine française, l'école Parangon est créée à Joinville-le-Pont. Dépendant de l'Alliance française et dirigée par l'ancien inspecteur colonial André Sales, elle accueille de jeunes Vietnamiens qui y préparent le brevet élémentaire et le brevet d'enseignement primaire supérieur[15]

    Pendant la Première Guerre mondiale, Joinville accueille un hôpital canadien.

    En 1921, Pathé y installe ses studios de cinéma qui, malgré diverses tribulations, dureront jusqu'en 1987.

    En 1929, la ville de Paris annexe la totalité du bois de Vincennes, amputant Joinville d'une partie de son territoire et notamment de l'hippodrome de Vincennes et de l'école de sports, devenue INSEP.

    Le , une importante bataille oppose des Forces françaises de l'intérieur (FFI) aux soldats allemands. Elle fait 19 morts parmi les combattants de la Résistance et les civils, dont 12 Joinvillais.

    En 1971, la construction de l'autoroute de l'Est (autoroute A4) entraîne la démolition de 130 pavillons et plusieurs restaurants avec terrasses en bord de Marne, notamment: quai de la Marne.

    En 1987, les studios de télévision (ancien studios de cinéma) de la SFP de Joinville sont fermés et transférés à Bry-sur-Marne.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du [16], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

    La commune était depuis 1959 le chef-lieu du canton de Joinville-le-Pont, initialement de la Seine, puis du Val-de-Marne. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Charenton-le-Pont.

    Intercommunalité

    La commune n'était membre, jusqu'en 2015, d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[17].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[18].

    Elections présidentielles de 2012

    Candidat Premier tour Second tour
    Voix % Voix %
    Eva Joly (EÉLV)3093,38
    Marine Le Pen (FN)96810,59
    Nicolas Sarkozy (UMP)279630,58 4 42347,85
    Jean-Luc Mélenchon (FG)100711,01
    Philippe Poutou (NPA)680,74
    Nathalie Arthaud (LO)280,31
    Jacques Cheminade (SP)220,24
    François Bayrou (MoDem)97410,65
    Nicolas Dupont-Aignan (DLR)1401,53
    François Hollande (PS)283127,54 4 82152,15
    Inscrits 11 996 100,00 11 999 100,00
    Abstentions 2710 22,59 2322 19,35
    Votants 9 286 77,41 9 677 80,65
    Blancs et nuls 143 1,54 433 4,47
    Exprimés 9 143 76,22 9 244 77,04

    Liste des maires

    Depuis la Libération de la France, sept maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs[19],[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944[21] février 1953 Robert Deloche[22] PCF Ouvrier
    Conseiller général de la Seine (? → 1953)
    Démissionnaire
    mars 1953 avril 1953 Amélie Trayaud PCF Employée de tramway, résistante
    1953 1975 Georges-Maurice Defert PSD Menuisier
    Conseiller général de Joinville-le-Pont (1967 → 1975)
    Décédé en fonction
    1975 1977 Jean-Pierre Garchery RGR Conseiller général de Joinville-le-Pont (1976 → 1982)
    1977 1983 Guy Gibout[23],[24] PCF Journaliste
    mars 1983 2008[25] Pierre Aubry[26] RPR
    puis UMP
    Chef d'entreprise
    Député du Val-de-Marne (7e circ.) (1987 → 2002)
    Conseiller général de Joinville-le-Pont (1982 → 2001 et 2002 → 2008)
    mars 2008 En cours
    (au 18 avril 2016)
    Olivier Dosne UMP
    puis LR
    Pharmacien
    Député du Val-de-Marne (7e circ.) (2004 → 2005 et 2010 → 2012)
    Conseiller régional (2010[27] → 2011[28] et 2015 → )
    Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[29]

    Jumelages

    Panneaux de la place Bergisch Gladbach près du pont de Joinville.

    Depuis 1960, Joinville-le-Pont est jumelée avec la ville de Bensberg en Allemagne, devenue en 1975 Bergisch Gladbach à la faveur d'un regroupement de communes. Située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, sa population est de 106 000 habitants.

    Depuis 1960 également un jumelage a été conclu avec une ville du Royaume-Uni, Runnymede. Située dans le comté de Surrey, au sud-est de l’Angleterre, elle est devenue en 1974 Runnymede par suite également d'un regroupement de communes. Sa population est de 83 000 habitants.

    En 2001, une charte de coopération a été signée avec la ville de Joinville au Brésil. Située dans l'État de Santa Catarina, au sud du pays, elle compte 515 000 habitants.

    Depuis 2007, Joinville-le-Pont est jumelée avec la ville de Batalha, commune de 15 000 habitants, située au centre du Portugal, dans le district de Leiria.

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 19 516 habitants[Note 4], en augmentation de 7,68 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1846 1851 1856
    4094334205846117299978511 207
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 7512 0862 3802 9013 3643 7784 3245 0166 016
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    7 0098 3499 93612 03113 42514 15113 61215 65717 797
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    17 46717 60816 93416 65717 11717 17717 95318 82419 516
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville dispose d'écoles maternelles (école maternelle de Polangis, école maternelle P'tit Gibus, école maternelle du Centre et école maternelle Jean de la Fontaine), écoles primaires (école primaire de Polangis, école primaire du Parangon, école primaire Eugène Voisin et école primaire Bernard Palissy), collèges (Collège Jules Ferry, Collège Jean Charcot), lycée professionnel (Val de Beauté)

    Vie universitaire

    La ville ne dispose pas d'université.

    Manifestations culturelles et festivités

    La ville organise tous les ans la fête de la musique, la fête de l'été et le festival de l'eau.

    Santé

    La ville ne dispose pas d'hopital. En revanche elle dispose d'un centre de soins dentaires.

    Sports

    Aviron Joinville-le-Pont.

    La commune accueille de nombreux pratiquants des sports nautiques avec 3 clubs d'aviron (dont l’Aviron Marne et Joinville) ou de kayak (Joinville Eau Vive). La Fédération française de canoë-kayak a son siège à Joinville.

    L’hippodrome de Vincennes, était situé jusqu’en 1929 sur le territoire de Joinville. Un quartier partagé entre Joinville-le-Pont et Saint-Maurice, le quartier des Canadiens, accueillait des écuries et haras pour les chevaux, qui ont aujourd’hui disparu.

    Le Racing club de Joinville (RC Joinville), qui accueille l’équipe de football a figuré quelques années en seconde division, sous le nom de Paris-Joinville. L’international Sylvain Wiltord y a été joueur.

    L’École normale militaire de Gymnastique, fondée en 1852, qui a donné naissance au Bataillon de Joinville, se situait elle aussi sur le terrain de Joinville avant 1929.

    L’Athletique Club Paris-Joinville, fondé en 1984, s'est fortement renforcé en 2007 avec chez les hommes, des spécialistes du triple saut (Sébastien Pincemail et Colomba Fofana) ou de la perche (Romain Mesnil) et chez les femmes, Sophie Duarte (3 000 mètres steeple), Muriel Hurtis (100 m et 200 m) ainsi que Françoise Mbango-Etone (triple saut), athlète camerounaise, médaillée d’or aux Jeux olympiques d'Athènes (Grèce) en 2004 et aux Jeux olympiques de Pékin (Chine) en 2008.

    L’Athletic Arc Club, club affilié à la Fédération française de tir à l'arc, fut créé en 1984 par Michaël Nayrole qui a été directeur technique national et entraîneur de Sébastien Flute, médaillé olympique aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992 puis directeur de l’équipe de France en 1993. Le club est dissous en 2014[33]

    Le Racing Tennis Club de Joinville (RTC Joinville) est un club de tennis qui se situe à côté du bois de Vincennes et du club de football du RC Joinville. Il possède 5 courts de tennis au total : 3 en béton, ou "quick", et 2 en terre battue. Les courts en terre battue sont recouverts par une bulle l'hiver.

    Le nouveau bâtiment du club "Aviron Marne et Joinville" face à la Marne sur l’île Fanac.

    Clubs sportifs :

    Médias

    La ville possède un journal municipal le "Joinville Mag".

    Cultes

    La ville possède des églises, une synagogue et un temple bouddhiste.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 610 €, ce qui plaçait Joinville-le-Pont au 7 610e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[34].

    Entreprises et commerces

    L'activité économique est concentrée sur trois secteurs :

    Les activités touristiques sont importantes autour de la Marne, avec plusieurs guinguettes, des restaurants dansants fréquentés surtout à la belle saison. Un port de plaisance fonctionne, tandis que l'île des Saints Pères abrite des services de la navigation de la Seine et de Voies navigables de France.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Bâtiments cultuels

    Autres bâtiments

    • Aviron Marne et Joinville, sur l'île Fanac, construit en 1883. Il a été détruit par un incendie en octobre 2005 et reconstruit à l'identique en 2007 ;
    • Le château du Parangon, propriété du Conseil général du Val-de-Marne, abrite des services sociaux après avoir accueilli au début du XXe siècle l'école coloniale. Il a été construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle et est entouré d'un vaste parc, en partie public ;
    • Tombe de Jean-Baptiste Jupille, dit le berger Jupille, sauvé de la rage par Louis Pasteur en 1885 (cimetière de Joinville).

    Patrimoine culturel

    • École Municipale des Arts (anciennement nommée "École de musique Hector Berlioz") sur l'île Fanac.
    • École de danse Aurélie Dupont.

    Joinville-le-Pont et la musique

    • La chanson À Joinville-le-Pont, chantée par Bourvil en 1952 et reprise par Roger Pierre et Jean-Marc Thibault a conféré une réputation certaine à la ville.
    • On peut trouver l'Ecole Municipale des Arts sur l'île Fanac.
    • Le groupe Fuzzy Vox est originaire de Joinville. Le groupe revendique fièrement son origine Joinvillaise, et ne manque pas de le rappeler à chaque concert en Europe (même devant des publics non francophones).
    • Les membres du groupe Naast y ont résidé.
    • Laurent Voulzy s'est installé dans la commune où sa société, Les Éditions Laurent Voulzy, dispose d’un studio d’enregistrement.
    • C'est également la ville de prédilection d'Aelpéacha, artiste et producteur de hip-hop français, tendance g-funk, ancien membre du collectif CSRD, qui n'hésite jamais à citer sa ville dans la majorité de ses créations, sous le sobriquet de Splifton. Il y enregistre dans un studio baptisé Delaplage.
    • Certains Membres De La Mafia K1 Fry y résident.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de Joinville-le-Pont se blasonnent ainsi :

    Coupé : au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or surmontées d'un lambel d'argent, au second de gueules au pont de trois arches d'argent maçonné de sable, posé sur des ondes aussi d'argent mouvant de la pointe[35].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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