Bry-sur-Marne

Bry-sur-Marne est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Bry.

Bry-sur-Marne

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est Marne-et-Bois
Maire
Mandat
Charles Aslangul (LR)
2020-2026
Code postal 94360
Code commune 94015
Démographie
Gentilé Bryards/Bryardes
Population
municipale
16 919 hab. (2018 )
Densité 5 050 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 28″ nord, 2° 31′ 20″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 100 m
Superficie 3,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villiers-sur-Marne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Bry-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Bry-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Bry-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Bry-sur-Marne
Liens
Site web bry94.fr

    Desservie par une station du RER A (Bry-sur-Marne RER), Bry-sur-Marne fait partie du secteur 1 de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, Porte de Paris avec Noisy-le-Grand et Villiers-sur-Marne.

    L'INSEE classe Bry sur Marne en 6ème position sur 47 communes du Val de Marne pour le niveau de richesse de la population[1]

    Elle devient connue en partie grâce aux Studios de Bry-sur-Marne et à l'Institut national de l'audiovisuel (INA).

    Géographie

    Localisation

    Grande Rue, le centre commercial de Bry ; à droite, l'office du tourisme et (juste en dehors de l'image) le Musée Adrien-Mentienne.

    Bry-sur-Marne est située dans le grand Bassin parisien, entre les villes du Perreux-sur-Marne à l'ouest, de Noisy-le-Grand au nord, de Villiers-sur-Marne à l'est et de Champigny-sur-Marne au sud.

    Hydrographie

    Le château du Rancy, inscrit aux monuments La commune est bordée au nord et à l'ouest par la Marne. Deux îles font partie du territoire de la commune :

    Climat

    Le climat bryard est identique à celui de Paris : tempéré, de type océanique.

    Voies routières

    Pistes cyclables

    Il existe une piste cyclable qui longe les bords de la Marne.

    Transports en commun

    Gares

    Dans le futur, la commune sera desservie par :

    RER A

    La ville de Bry-sur-Marne est desservie par une gare du sur la branche A4 de Marne-la-Vallée - Chessy :

    RER E / Ligne 15

    La future gare de Bry - Villiers - Champigny RER sera implantée au sud de Bry-sur-Marne, dans la commune voisine à Villiers-sur-Marne vers l'ouest de la ville (chemin des Bouteraines) et a proximité de Champigny-sur-Marne, vers le nord-est de la ville. Elle sera desservie par la future ligne entre la gare de Noisy - Champs et la gare de Champigny Centre qui verra le jour en 2024 et sera en correspondance avec le entre les gares des Boullereaux-Champigny et la gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise RER.

    Urbanisme

    Typologie

    Bry-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Ligne 15/RER E : Gare de Bry-Villiers-Champigny

    La future gare de Bry-Villiers-Champigny est une future station de RER/Métro qui ouvrira vers fin 2024 sur la future ligne et assurera la correspondance vers 2025 sur le .

    La gare sera implantée dans l'ouest de la commune de Villiers-sur-Marne, dans le sud de Bry-sur-Marne et de la R10 et dans le nord de Champigny-sur-Marne. Elle devrait passer à proximité du chemin des Bouteraines (Villiers-sur-Marne). Le futur bus Altival (qui doit relier la gare de Sucy-Bonneuil à celle de Noisy-le-Grand - Mont d'Est sans pour autant passer par Paris) devrait desservir la gare de Bry-Villiers-Champigny dès son ouverture. La gare de Bry-Villiers-Champigny permettra de se rendre à Sucy - Bonneuil en 3 minutes et la future gare de Villejuif - Institut Gustave Roussy en 14 minutes seulement. La gare du devrait être en extérieur avec un abri voyageur en hauteur et la ligne devrait être une gare souterraine.

    Bry-Villiers-Champigny sera implantée entre les gares des Boullereaux-Champigny et Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise pour le RER E et la ligne P (en 2025) et entre les gares de Champigny Centre et celle de Noisy - Champs pour la ligne 15

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la ville.

    Le nom de Bry, selon le site officiel de la ville, « vient du celtique Briw signifiant pont ou passage traversant un cours d'eau »[10].

    Histoire

    La ville fut desservie par les tramways de la ligne 3 des chemins de fer nogentais dès 1888. Après l'absorption des Nogentais par la STCRP, la ligne pris le no 120 et desservit Porte de VincennesBois de VincennesNogent-sur-MarneLe Perreux – Bry–sur–Marne – Noisy-le-Grand, jusqu'à sa suppression dans les années 1930.

    Le site de l'actuelle ville est habité depuis le Néolithique. Les plus anciens restes humains, découverts dans la cour de l'école primaire, remontent au Ve siècle av. J.-C. Bry a également été le site d'une nécropole datant de la Gaule romaine et de l'époque mérovingienne[11].

    La ville est mentionnée sous son le nom de Brie dans « une charte de Charles le Chauve datant de 861 » - première trace écrite attestant son existence. En 1130, la ville est dotée d'une église[11].

    Dans les années 1690, Nicolas de Frémont, marquis d'Auneuil, entreprend la construction du château de Bry. En 1842, l'église se voit dotée du diorama en trompe-l'œil de Louis Daguerre (voir ci-dessous)[11]. L'actuelle mairie est construite en 1866.

    Gare SNCF de Bry, fermée aux voyageurs en 1939.

    En 1870, au cours du Siège de Paris, la bataille de Champigny (30 novembre-2 décembre 1870) se déroule en partie sur le territoire de la commune. Elle en sort dévastée. Plusieurs monuments rappellent ces évènements tragiques. Le chemin de fer traverse Bry en 1928 (Ligne de la grande ceinture de Paris), mais la gare de voyageurs n'est construite qu'en 1932. Elle ne sera ouverte au trafic voyageurs que jusqu'en 1939.

    La construction de l’hôpital Saint-Camille commence en 1936, est interrompue par la Seconde Guerre mondiale, puis reprise en 1946. Il est inauguré en 1952 et agrandi en 1963[12].

    Bry est connectée à l'autoroute A4 en 1970, et à la ligne A du RER d'Île-de-France en 1977[11].

    Pour davantage d'informations sur l'histoire urbaine et le patrimoine de Bry-sur-Marne, voir l'ouvrage publié dans la collection Images du Patrimoine du ministère de la Culture : Inventaire général du patrimoine culturel, Région Île-de-France. Isabelle Duhau (réd.) ; Stéphane Asseline (photogr.). Bry et Champigny, dans les méandres de la Marne. Lyon : Lieux Dits, 2007[13]. Voir également les bases de données nationales du ministère de la Culture : Mérimée pour l'architecture, Palissy pour les objets mobilier et Mémoire pour l'iconographie[14].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[15], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

    La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Bry-sur-Marne. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Villiers-sur-Marne.

    Intercommunalité

    La commune n'était membre, jusqu'en 2015, d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[16].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[17].

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :
    Référendums

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes


    Résultats des deux meilleurs scores

    Élections régionales


    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales et départementales


    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales


    Résultats des deuxièmes tours:


    Liste des maires

    Liste des maires successifs[19]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1800 Louis Alexandre Mentienne   Premier maire de la municipalité fondée en 1790
    1800 1813 Pierre Nicolas Bonval   Aubergiste
    1813 1826 Jean Pierre Abraham Lewziski   médecin
    1826 1837 Léonard George    
    1837 1842 Jean Baptiste Louis Lebeuf   Entrepreneur
    1843 1855 Armand Louis Mentienne   Entrepreneur de travaux publics et privés. Issu d'une ancienne famille de Noisy-le-Grand dont un membre vint se fixer à Bry en 1662
    1855 1867 Paul Jules Achille Peigné   Marchand de vin en gros
    1868 1881 Adrien Mentienne Parti conservateur Historien et archéologue
    Vice-Président du Conseil d'administration des Tramways Nogentais
    1881 1883 Charles Louis Auguste Battelier   Mort en fonction
    1883 1884 François Gilbert Giroud    
    1884 1892 Jean Philippe Eberlin    
    1892 1896 Jean Baptiste Henri Ariès    
    1896 1904 Eugène Alexandre Duhamel    
    1904 1908 Jules Fay-Lacroix   avocat à Paris
    1908 1909 Xavier Pathenay    
    1909 1911 Louis Ferber Radical Socialiste Industriel
    1911 1912 Gabriel Bougros   Cadre juridique
    1912 1925 Louis Ferber Radical Socialiste  
    1925 1929 Jules Victor Berrière    
    1929 1930 Henri Cahn   Mort en fonction
    1930 1944 Paul Désiré Barilliet   Cultivateur. Mort en fonctions. Etait déjà adjoint sous le Maire précédent
    1945 1953 Edmond Maurice Petit RPF  
    1953 1965 Paul Désiré Barilliet UNR  
    1965 1989 Étienne Audfray[20] UDF-CDS Artiste sculpteur[21]
    Conseiller général de Bry-sur-Marne (1982 → 1994)
    1989[22] mars 2000 Jacques Lasne RPR Conseiller général de Bry-sur-Marne (1994 → 2001)
    Démissionnaire
    mars 2000[23] juillet 2020 Jean-Pierre Spilbauer UMP puis DVD Vétérinaire
    Conseiller régional (2010 → 2015)
    Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[24],[25],[26]
    juillet 2020 en cours Charles Aslangul LR Avocat

    Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2020→ )

    Ville internet

    En 2008, la commune de Bry-sur-Marne a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[27].

    Crue de la Marne sous la neige, à Bry en février 2018.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 16 919 habitants[Note 4], en augmentation de 3,02 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    425417414358379378362387412
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4117038459179721 0501 3301 4371 699
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1252 7332 9493 4684 4175 1665 1825 1006 660
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 04611 67212 27012 16813 82615 00014 98515 98716 717
    2018 - - - - - - - -
    16 919--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Bry-sur-Marne est située dans l'académie de Créteil.

    Un lycée international polyglotte de 1 500 places construit sur les communes de Noisy-le-Grand et de Bry-sur-Marne a ouvert ses portes à la rentrée 2015. La commune héberge le collège Henri-Cahn attenant à l'école élémentaire Henri Cahn, et l'institut privé Saint-Thomas dans le château de Bry (primaire et collège), le groupe scolaire Paul-Barillet dans les « Hauts de Bry » (maternelle + élémentaire), le groupe scolaire Louis-Daguerre (maternelle + élémentaire), la maternelle Jules-Ferry et les groupe écoles Etienne De Silhouette maternelle et Etienne De Silhouette élémentaire(anciennement « écoles de la Pépinière »).

    Collège Henri-Cahn

    Il tient son nom d'un maire de la ville qui, en 1929, fit construire un groupe scolaire, au confort moderne pour l'époque[31].

    Collège public, il accueille près de 700 élèves, répartis en 26 divisions[32].

    Après des classes bilangues[33] - en allemand puis espagnol - une section internationale portugais s'y est ouverte à la rentrée 2018[34].

    La ville de Bry-sur-Marne appartient au secteur de l'académie de Créteil ; ainsi les lycées « de secteur » sont les lycées Édouard-Branly et Louis-Armand à Nogent-sur-Marne, Pablo-Picasso à Fontenay-sous-Bois et Paul-Doumer au Perreux-sur-Marne.

    Manifestations culturelles et festivités

    • L'école municipale de musique Hector-Berlioz classée conservatoire à rayonnement communal, participe à de nombreuses manifestations artistiques dans Bry-sur-Marne et les communes voisines.
    • Le Bry Harmonie Orchestra (l'orchestre municipal) organise chaque année la « Céciliade » à l'occasion de la Sainte-Cécile, patronne des musiciens. Cette fête regroupe tous les ans de nombreuses associations musicales dans un même projet de concert.
    • Le concert des « violons de Bry », sous la direction de Pascal Oddon (premier prix du conservatoire de Paris), regroupe les 100 membres de l'association pour un concert annuel.
    • De grandes animations sont organisées chaque année pour la fête de la musique, sur la place Devinck ainsi que dans le square de Lattre-de-Tassigny.
    • Chaque année de mi-novembre à mi-décembre se tient à l'hôtel de Malestroit le « Salon national des artistes animaliers ».
    Panneau central du diorama dans l'atelier de restauration, septembre 2007.
    • Au premier trimestre de l'année, se tient le salon de Bry où sont présentés une majorité d'artistes bryards.
    • Une initiative particulière concerne l'animation culturelle en créant des séquences nommées « Arts hors les murs », où les œuvres sont exposées par vagues de deux mois chez les artisans, les commerçants et tout lieu ouvert au public.

    Santé

    L'hôpital de proximité Saint Camille, établissement à but non lucratif, dispose de 270 lits et places et couvre la plupart des spécialités médicales et chirurgicales. Il dispose d'un accueil d'urgence des patients ouvert 24 heures sur 24[35]. L'hôpital privé de Marne La Vallée géré par la Ramsay Santé est également situé dans la commune.

    Sports[36]


    Le Parc des Sports des Maisons rouges de Bry-sur-Marne.

    Cultes

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 832 €, ce qui plaçait Bry-sur-Marne au 1 093e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[38].

    Entreprises et commerces

    Le plus gros employeur est l'INA qui a son siège social dans les hauts de Bry-sur-Marne où plus de 1000 personnes y sont employées.

    Les studios de Bry hérités de la SFP, les plus modernes et plus grands studios de cinéma de France avec 8 plateaux de tournage et ateliers répartis sur 13 ha sont repris par le groupe Transpalux depuis 2015 [39],[40]

    Culture locale et patrimoine

    La passerelle de Bry-sur-Marne

    La passerelle de Bry-sur-Marne.

    Cette passerelle pour piétons est l'œuvre de l'ingénieur industriel français Gustave Bönickhausen dit Eiffel qui participa notamment à la construction de la statue de la Liberté de New York et de la tour Eiffel. Elle assure la liaison entre les bords de marne des villes de Bry sur Marne et Le Perreux

    Un nouveau moyen de communication

    Elle est construite à l'emplacement de l'ancien « passage d'eau » de l'île Laroche (disparue en 1874) reliant la rue du Bac au Perreux et la rue Aristide-Briand à Bry. Elle est située à km du pont de Bry et est à l'origine destinée à faciliter les relations entre la partie nord de la commune de Bry-sur-Marne et la commune du Perreux où passe depuis 1889 le tramway nogentais (Vincennes, Ville-Evrard) permettant ainsi l'accès des « Parisiens » à la plaine de la Pépinière.

    Demandée par les conseils municipaux du Perreux et de Bry-sur-Marne depuis les années 1880, la passerelle fut inaugurée le 21 juin 1894 en présence de MM. Poubelle (préfet de la Seine), J-B. Arès (maire de Bry-sur-Marne) et C. Ollier (maire du Perreux).

    Il s'agit d'un ouvrage en fer, établi en biais sur l'axe de la Marne, de 80 m de long sur 3,5 m de large avec des escaliers doubles donnant accès aux deux rives. Le sol était constitué par un dallage en bitume reposant sur un plancher en chêne, supporté par des poutrelles.

    Historique de la Passerelle
    • 1893 (avril) : début de la construction de la passerelle par la société de construction de Levallois-Perret.
    • 1894 (24 juin) : inauguration de la passerelle.
    • 1913 : remplacement du bitume par un plancher en chêne.
    • 1917 : la passerelle est surélevée en vue d'augmenter le tirant d'eau dont l'insuffisance avait occasionné plusieurs accidents.
    • 1940 (14 juin) : la travée côté Perreux est détruite par le Génie Français. Dès juillet de la même année, elle est reconstruite en bois.
    • 2007 (1er décembre) : rétrocession officielle de la passerelle aux communes de Bry-sur-Marne et Le Perreux par le conseil général du Val-de-Marne.

    Le Diorama de Louis Daguerre

    Place Daguerre.

    L'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Bry-sur-Marne conserve le seul exemplaire restant des dioramas peints par Louis Daguerre.

    L'effet de diorama

    La toile peinte par Louis Daguerre (co-inventeur de la photographie et inventeur du daguerréotype) représente un intérieur d'église gothique. Cette œuvre, véritable tableau animé, est surtout exceptionnelle par son système de transparences et par le traitement scientifique des couleurs qui filtrent la lumière.

    La toile, peinte sur ses deux faces, une en effet « jour » et l'autre en effet « nuit », se transforme au fur et à mesure de la journée en fonction des variations de la lumière.

    Des spécialistes au chevet de l'œuvre

    En raison du vieillissement des matériaux et de restaurations inadaptées, le diorama était très fortement dégradé. Sa restauration a été confiée à une équipe de restaurateurs : Dominique Dollé (mandataire), Alain Roche, Ariel Bertrand, Bertrand Bedel de Buzareingues et Sophie Deyrolle, qui ont participé à la restauration de la Galerie des Glaces à Versailles. Jacques Moulin, architecte en chef des Monuments historiques, en a assuré la maîtrise d'œuvre[41]. Grâce à un procédé élaboré sur mesure, l'œuvre a pu retrouver une partie des effets illusionnistes originaux.

    Les partenaires du renouveau de Daguerre

    L'association bryarde Louis Daguerre, le magicien de l'image est chargée de la collecte des fonds. Elle démarche pour cela tous les partenaires potentiels, publics et privés. Jusqu'à sa dissolution demandée par le Maire Monsieur Spilbauer, son président était l'un des rares daguerréotypistes contemporains.

    Francis Olschafskie, chercheur à l'université de Boston, a conçu gracieusement le site de l'association. Une Webcam permet au public de suivre en direct la restauration. Cet expert explique l'engouement américain pour Daguerre:

    « Aux États-Unis, l'avènement des nouveaux moyens de photographier a relancé la recherche sur les photographies anciennes ; Le diorama est au cœur de quatre domaines : la photographie, le théâtre, le cinéma et la technologie. »

    L'École nationale supérieure Louis-Lumière (Noisy-le-Grand), spécialisée dans le cinéma, va réaliser des documentaires sur la restauration.

    Le mécène américain du diorama

    La fondation Getty a versé 200 000 dollars (environ 138 000 euros) pour la restauration du diorama de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais. La fondation Getty finance dans le monde entier des projets pour la sauvegarde d'œuvres d'art ; elle regroupe d'éminents spécialistes dans le domaine de l'histoire de l'art. Recevoir un versement de cette prestigieuse institution signifie donc que la pièce concernée est de grande qualité et le dossier technique sans faille. Désormais, la restauration du diorama bénéficie donc du label "soutenue par la fondation Getty". Ce sésame devrait ouvrir la porte à d'autres financements.

    Afin de les obtenir, la Ville compte bien continuer à appliquer la même recette. En 2007, le maire s'est ainsi rendu à New York, Boston, Rochester et Los Angeles pour plaider la cause du diorama.

    La ville peut s'appuyer sur la notoriété de Daguerre aux États-Unis pour trouver de nouveaux mécènes. En effet, au pays des grands studios, le co-inventeur de la photographie avec Niepce, est également considéré comme étant à l'origine du cinéma. L'effet d'animation propre au diorama ne fait que renforcer ce crédit.

    Studios d'enregistrement de Bry-sur-Marne

    Personnalités liées à la commune

    Maison d'Hortense Bégard
    épouse du peintre Pierre Ucciani
    tableau de Paul-Désiré Trouillebert
    Collection Ucciani-Paris
    Maison des parents Bégard
    à Bry-sur-Marne
    peinte par Paul-Désiré Trouillebert
    photo collection Ucciani-Paris
    Bouquet de violettes
    offert à Hortense Bégard
    épouse du peintre Pierre Ucciani
    tableau de Paul-Désiré Trouillebert
    Collection Ucciani-Paris

    Héraldique, logotype et devise

    Logo de la municipalité jusqu'en 2021.

    Les armes de Bry-sur-Marne se blasonnent ainsi :

    Parti : au premier d'azur au pont de bois de deux piles d'argent posé sur des ondes du même mouvant de la pointe, surmonté d'une roue de moulin d'or, au second de gueules à l'orme terrassé aussi d'or et au chef cousu de sinople chargé de trois épis de blé d'argent[49].

    Sa devise est « Moult viel que Paris »[49].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bry et Champigny dans les méandres de la Marne / Inventaire général du patrimoine culturel, [Région] Île-de-France ; textes, Isabelle Duhau ; avec la participation de Laurence de Finance ; photographies, Stéphane Asseline ; avec la participation de Christian Décamps et Laurent Kruszyck. - Lyon : Lieux dits, 2007. 128 p. - (Images du patrimoine, (ISSN 0299-1020) ; 247).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Val-de-Marne. Dans quelles villes se trouvent le plus de riches ? », sur actu.fr (consulté le )
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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