Neuilly-sur-Marne

Neuilly-sur-Marne est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Neuilly.

Neuilly-sur-Marne

L'église Saint-Baudile.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris - Grand Est.
Maire
Mandat
Zartoshte Bakhtiari
2020-2026
Code postal 93330
Code commune 93050
Démographie
Gentilé Nocéens
Population
municipale
35 680 hab. (2018 )
Densité 5 201 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 28″ nord, 2° 31′ 52″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 80 m
Superficie 6,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Gagny
Législatives 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Neuilly-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Neuilly-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Neuilly-sur-Marne
Géolocalisation sur la carte : France
Neuilly-sur-Marne
Liens
Site web neuillysurmarne.fr
    Gare de Neuilly-sur-Marne (actuellement pour les trains de marchandises)

    Ses habitants sont appelés les Nocéens.

    Géographie

    Vue de la commune de Neuilly-sur-Marne en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

    Localisation

    La commune est située à 13,1 km à l'est de Paris au Sud-Est du département de la Seine-Saint-Denis, sur un territoire de 686 ha. Son relief est relativement plat sauf en bordure du plateau d'Avron. Elle se trouve à l'intersection de deux routes nationales, la RN 34, est-ouest, qui la relie à Paris par la porte de Vincennes et la RN 370 (nord-sud).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est bordée au sud par la rivière la Marne et le « canal de Chelles » ainsi que les étang du parc départemental de la Haute-Île[1].

    Réseaux routiers

    La ville est desservie par deux grandes avenues : la N34 et N370 se rejoignant au centre-ville et permettant d'accéder aux autoroutes A4 et A86.

    Transports en commun

    La ville est desservie par cinq lignes de bus du réseau RATP ; les lignes 113,127, 203, 214, 221, 303 et la N34. Ces lignes de bus permettent notamment aux Nocéens de rejoindre les gares de Neuilly-Plaisance , de Gagny , du Chénay-Gagny et de Chelles .

    Urbanisme

    Typologie

    Neuilly-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 14 071.

    Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 45,4 %[10].

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la ville.

    La localité s'appelait autrefois Nobiliacum en 1195, Nulliacum en 1351[11].

    Histoire

    Néolithique

    Vestiges du paléolithique (outils, silex) de Nobiliacum, terre du gallo-romain Nobiles. Les traces de présence humaine à Neuilly-sur-Marne remontent au Paléolithique moyen (300 000 av. J.-C.). Des vestiges d'habitats ont été découverts dans le parc départemental. D'autres vestiges attestent aussi de la présence humaine au bord de la Marne, il y a 5 000 ans. Peut-être associée aux occupations, une nécropole de huit tombes du Néolithique final (002), découverte en 1842 dans la Haute-Île, elle a livré un abondant mobilier : dans l'une des sépultures a été retrouvé le squelette d'un chien, une autre sépulture a livré deux haches polies en silex, une lame en silex, un poinçon en os, une perle, deux coquilles biforées, un fragment de rostre de bélemnite et une hache bipenne en métahornblendite.

    Antiquité et époque médiévale

    Les Gaulois, eux aussi, ont occupé le site et un gué en parfait état a été découvert sur l'ancien bras de la Marne près de la presqu'île. Le nom primitif de Neuilly viendrait d’un terme latin tardif signifiant « terres nouvellement défrichées ». En effet, à cette époque, la forêt de Bondy s’étendait jusqu’à la Marne. La première citation du nom de la ville est datée de 998 dans une charte de Robert le Pieux dite « la Charte de Burchard ». Au XIIe siècle, l'abbé de Neuilly-sur-Marne Foulques de Neuilly se fait remarquer par ses remarquables qualités de prêcheur. Sa devise, Diex el volt Dieu le veut »). Il se voit confier par le pape Innocent III et Saint Bernard[Lequel ?], la Quatrième croisade. La construction de l’église Saint-Baudile est entreprise à son initiative en 1198. Les piliers sont taillés sur le modèle de Notre-Dame de Paris. Elle est caractérisée par le mélange des deux styles roman et gothique (ogival). Foulques revint mourir dans sa cure, et fut inhumé dans l'église de Neuilly. En 1194, le domaine de Herardivillam, Ville-Evrard fait partie du domaine royal, puis passe dans diverses successions seigneuriales.

    Renaissance

    Au XVIIe siècle, Jean-Baptiste Du Hamel, curé de Neuilly, (1624-1706) obtient la destitution des titres de propriété des abbés de Saint-Maur.

    Au XVIIIe siècle, les abords du bourg sont dédiés aux cultures maraîchères. Autour des châteaux (Ville-Evrard, le château d’Avron, Maison-Blanche à Gagny), le territoire de la commune est constitué de prairies. Sur les coteaux les lieux-dits d’Avron, des Cahouettes, la Plâtrière et les Chanoux sont plantés de vignes[12].

    Révolution française et Empire

    En 1789, la communauté villageoise tient ses réunions sous le porche de l’église. Le nom du premier maire élu est connu : Jean-Pierre Hercend, chirurgien et notaire, maire de 1790 à 1791 et de novembre 1792 à 1795. En 1792, le village compte 620 habitants. Le château de « ville Évrard », confisqué comme bien national, fut acquis par l'agriculteur exploitant du domaine. De 1790 à 1843, le général Donzelot né en 1764, décédé à Neuilly en 1843, achète le château en 1801 et prend sa retraite à Ville-Evrard. De 1804 à 1825, il reconstitue le domaine. Il y reçoit entre autres ses amis Alfred de Vigny et Jean Gigoux. Sa tombe, évoquant l’Égypte où il avait participé (1798 à 1802) à la campagne de Bonaparte, se trouve au cimetière de la ville.

    De 1849 à 1869, percement du canal de Chelles (ou canal de Neuilly-sur-Marne à Vaires)[13]. Le domaine de Ville-Evrard est racheté en 1863 par le département de la Seine pour y installer un « asile d'aliénés » qui ouvre en 1868[13]. Camille Claudel, Antonin Artaud entre autres y furent internés. En octobre 1944, lors de l'épuration, Louis Renault y fut détenu et « passé à tabac ». En 1870, lors du siège de Paris, combats sur le plateau d'Avron et dans le parc même de Ville-Evrard. De 1884 à 1889, la construction du premier pont sur la Marne. Auparavant, la traversée d’une rive à l’autre était possible grâce à un bac. En 1887, l'ouverture de la ligne de tramways « Vincennes — Ville-Evrard » des Chemins de fer nogentais avec traction à air comprimé, puis électrique à partir de 1900. En 1934, un réseau d'autobus prendra le relais.

    Le 13 avril 1892, la commune de Neuilly-Plaisance est créée par décret à partir d'un tiers environ du territoire de Neuilly-sur-Marne[13]. En 1894, construction de l’usine de la Compagnie des Eaux. En 1895, inauguration de la 1re école : l’école du Centre (baptisée Louis-Amiard en 1935). Jusqu'à cette date, les classes de filles et de garçons partageaient les locaux de la mairie. En 1898, à partir de 1896, est construit un deuxième asile en face du précédent, réservé aux femmes, qui recevra ses premiers malades en 1900. Il fut reconverti pendant la Première Guerre mondiale en hôpital militaire.

    Époque contemporaine

    Neuilly-sur-Marne - La rue Villebois-Mareuil vers 1900.

    Au XXe siècle, l'extension des lotissements prend de l'ampleur. Ils se développent autour du bourg et de la route nationale no 34 : les 24-Arpents, la Maltournée, l’Épi d'or, le Pré fleuri, les Verdoyants, la Guette, ainsi qu'au nord, aux lieux-dits les Fauvettes (le long du tracé de l'ancienne avenue de Maison Blanche, aujourd'hui rue Gaston-Navailhes) et les Enfers. Les inondations de 1910 provoquèrent d'importants dégâts jusque sur la place de l'Église.

    Vers 1930 est construite la gare de chemin de fer par la Compagnie du Nord, elle dessert la ligne la Grande Ceinture complémentaire. Le service voyageurs ne fonctionne que quelques années, dès 1939 la gare est réservée au trafic marchandises. À l'est de la commune, en bordure de Gagny, est créé le lotissement de l'Avenir, qui sera équipé d'une école.

    Depuis les années 2000, un projet d'aménagement des bords de Marne (proche des hôpitaux et sur les terrains des hôpitaux psychiatriques) est en construction ; à terme, des espaces verts et des espaces urbains verront le jour. Au cours de la rénovation de l'église Saint-Baudile courant 2006, un sarcophage mérovingien a été découvert.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.
    L'ancienne mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[14] portant sur la réorganisation de la région parisienne, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le remodelage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fit que la commune appartiendra désormais au département de la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif au . Elle est rattachée à l'arrondissement du Raincy.

    Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis

    La ville était rattachée de 1801 à 1881 au canton de Gonesse de Seine-et-Oise. Ce canton est scindé et la commune dépend de 1882 à 1964 au canton du Raincy. Dans le cadre de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle devient chef-lieu et unique composante du canton de Neuilly-sur-Marne[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Gagny[16].

    Intercommunalité

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, a été intégrée[17].

    Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[18].

    Tendances politiques et résultats

    Lors de l'Élection présidentielle de 2017[19]: 49,10 % pour Emmanuel Macron (REM), 16,19 % pour Marine Le Pen (FN), 72,81 % de participation.

    Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste DVD - LR - UDI - SL - Agir menée par Zartoshte Bakhtiari  qui avait fusionné avec celles menée au premier tour par Joëlle Amozigh (DVG) et par Djénéba Diaby (LREM)  remporte la majorité des suffrages exprimés (3 167 voix, 50,03 %, 30 conseillers municipaux élus dont un métropolitain), devançant de 7 voix celle PS - EÉLV - PCF - PRG - G·s menée par Yannick Trigance  qui avait le soutien du maire sortant Jacques Mahéas, qui ne se représentait pas  qui a obtenu 3 162 voix (49,96 %, 9 conseillers municipaux)[20].

    Compte tenu de ce faible écart de voix, un recours est engagé par un électeur, qui serait un soutien de la liste battue. Le tribunal administratif de Montreuil a annulé l'élection jugeant, d'une part, illégale l'omission de la mention de nationalité portugaise de l'un des candidats de la liste battue sur les bulletins de vote, et d'autre part, que 50 émargements sur la liste électorale sont suspects. De nouvelles élections seront donc organisées, sauf si la cour d'appel administrative d'appel, que le maire invalidé se réserve le droit de saisir, décidait de déjuger le tribunal administratif. D'ici-là, la municipalité Bakhtiari reste en place[21].

    Liste des maires

    Six maires se sont succédé à Neuilly-sur-Marne depuis 1944 :

    Liste des maires successifs de Neuilly-sur-Marne[22],[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1944 Raymond Bilbor[24],[Note 3] PCF Cheminot
    1944 1953 Théophile Gaubert PCF Infirmier
    1953 1965 Raymond Bilbor[24] PCF Retraité
    1965 1974 Raymond Chassagne DVD Notaire
    1974 1977 André Kremser DVD Ingénieur
    1977 juillet 2020[25] Jacques Mahéas[26],[27] PS
    puis
    DVG[28]
    Principal de collège
    Sénateur de la Seine-Saint-Denis (1995 → 2011)
    Député de la Seine-Saint-Denis (1981 → 1993)
    Conseiller général de Neuilly-sur-Marne (1976 → 1982)
    Conseiller régional (1986 → 1988)
    Vice-président de l'EPT Grand Paris - Grand Est (2016 → 2020)
    juillet 2020[29] En cours
    (au 13 janvier 2021)
    Zartoshte Bakhtiari DVD Avocat
    Vice-président de l'EPT Grand Paris - Grand Est (2020 → )

    Population et société

    Neuilly-sur-Marne est membre de l'association des collectivités territoriales de l'Est parisien.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[30],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 35 680 habitants[Note 5], en augmentation de 2,66 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5816216247499359459749731 021
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1051 2052 0512 5603 6464 7946 0976 3743 118
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 1184 4325 6216 2718 65410 41511 22410 54112 798
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    15 08222 54330 16831 19531 46132 75433 35234 00534 685
    2018 - - - - - - - -
    35 680--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les chiffres antérieurs à 1892 incluent la population de Neuilly-Plaisance.

    Enseignement

    La commune de Neuilly-sur-Marne dépend de l'académie de Créteil et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Seine-Saint-Denis. Pour le calendrier des vacances scolaires, Neuilly-sur-Marne est en zone C.

    La ville compte au total 3 collèges (Albert-Camus, Honoré-de-Balzac et Georges-Braque), 10 écoles élémentaires, 12 écoles maternelles, un lycée général / technologique et professionnel[32].

    Sports

    Patinoire municipale.
    • Le Neuilly-sur-Marne Basket Ball évolue en Championnat de France de Nationale 3 masculine, ayant notamment vu débuté le basket ball à Neuilly sur Marne le MVP de PRO A de la saison 2017 : Moustafa Fall, joueur de l'Équipe de France depuis 2018.
    • Le Hockey Club Neuilly-sur-Marne, pensionnaire de Division 1, ayant notamment formé le joueur professionnel Nicolas Pousset, évolue à la patinoire municipale.
    • Le tennis club de Neuilly-sur-Marne
    • Le Paris-Colmar : Neuilly-sur-Marne est la ville départ de la plus grande marche du monde depuis 1998. Paris (Neuilly-sur-Marne) - Colmar est une compétition de marche de grand fond internationale, longue de 440 kilomètres. Elle se déroule chaque année au mois de juin.
    • Le Club d'athlétisme de Neuilly-sur-Marne : stade d'athlétisme situé dans le parc du Croissant Vert[33].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 12 936 (dont 63,9% sont imposés) représentant 33 501 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 321 [10].

    Emploi

    En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 9 994, occupant 15 419 actifs résidents (salariés et non-salariés).

    Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,3% contre un taux de chômage de 14,4%[10].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d’établissements actifs était de deux mille deux-cent vingt et un dont cent dans l'industrie, trois cent vingt-quatre dans la construction, mille cinq cent quarante-six dans le commerce-transports-services divers et deux cent cinquante et un étaient relatifs au secteur administratif.

    Cette même année, deux cent quatre-vingt entreprises ont été créées dont cent soixante dix-huit par des auto-entrepreneurs[10].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château Guérin.
    • L'église Saint-Baudile inspira Maurice Utrillo.
    • Hôpitaux psychiatriques de Ville-Évrard et de Maison Blanche.
    • Parc départemental de la Haute-Île.
    • Le camping de la Haute île sur les bords de la Marne.
    • Les bords de la Marne et du canal de Chelles avec le bar de la Marine (ancienne guinguette), construite vers 1880. La Maison de l'éclusier, à l'entrée du canal et construite lors du percement de celui-ci, élément indissociable de la vie et du fonctionnement de la voie d'eau. L'écluse est désormais automatique.
    • L'écluse de Neuilly
    • Le « bar de la Marine » en bord de Marne. Édifice modeste mais intéressant pour son histoire. C'est une ancienne guinguette, construite vers 1880.
    • Le Parc du Croissant Vert (Le Parc des 33 Hectares), très grand parc où l'on peut traverser 33 hectares de verdure et où l'on peut pratiquer des sports (vélo, courses...) et laisser ses enfants jouer sur différentes attractions.
    • La communauté Emmaüs de Neuilly-sur-Marne est une des premières communautés Emmaüs après sa voisine de Neuilly-Plaisance, créée en 1949 par l'abbé Pierre.
    • La Cité-jardin, édifiée en 1934 par Julien Hirsch pour l'OPHBMSO, l'office public d'habitation à bon marché de Seine-et-Oise 79 rue Paul-et Camille-Thomoux, 60 rue du 11-Novembre.
    • Immeubles Art déco, au 123 avenue du Maréchal-Leclerc (RN 34), de l'architecte Delgorges. Il abrita pendant des décennies l'hôtel du Cheval blanc sur l'emplacement de l'auberge du même nom, un des relais de poste les plus anciens de la commune. Un autre immeuble à l'ornementation proche de l'Art déco, 6 rue du Général-Schmitz.
    • « Les maisons Turin », construites par les architectes Albert et Maurice Turin pour la Société d'habitations à bon marché entre autres dans le quartier pavillonnaire du Pré fleuri rue du Général-Donzelot, rue Abel-Tuffier (no 19 et 22) et rue Fromentin et rue du Colonel-Moll sur le côté impair (numéros 9, 11, 15 à 39), et rue de la Paix, sur les deux côtés.
    • L'ancienne mairie au 95 rue Émile-Cossonneau construite en 1850 sur l'emplacement d'un relais de poste « Au puits de Jacob » par l'architecte M. Bourgeois. De style classique, elle est surplombée par un fronton qui lui apporte toute la prestance due à sa fonction.
    • L'Oasis, ancienne propriété Amiard rue Pierre-Brossolette.
    • Le château Guérin (Conservatoire de musique) 39, avenue du Général-de-Gaulle, ou le commissariat de police de style néo-Louis XIII.
    • Immeubles Les Croisés 1 à 6 allée Guynemer et rue Marx-Dormoy, construits par l'architecte Henri-Pierre Maillard, basés sur le « Modèle innovation Maillard sae », le système constructif inventé par l'architecte et communément appelé « tabouret Maillard ».
    Pompes Farcot au square de l'Eau.
    • Les pompes Farcot : datant de 1903, elles sont désormais exposées dans le jardin de l'eau en bordure de l'avenue Marx-Dormoy.
    • La chapelle Sainte-Marie et le centre culturel laïc, complexe Marcel-Pagnol, abrités dans le même bâtiment, ont été mis en œuvre par l'architecte Gilles Louis en 1973, esplanade Saint-Germain et rue du Berry.
    • Le groupe scolaire Jean-Jaurès, place Maximilien-Robespierre. Situé dans le quartier de l'Avenir, il a été construit en plusieurs fois à partir du premier projet des architectes Drouet et Disse en 1928.
    • Gare SNCF, place de la Gare, construite en 1936 par la Compagnie du Nord pour compléter la desserte de la ligne de Grande Ceinture.
    • La maison des notaires 56, rue Théophile-Gaubert. Bâtiment de la fin du XVIIe siècle.
    • Maison bourgeoise (XIXe siècle) 48, rue Théophile-Gaubert, construite pour Frédéric Flaxland, peintre, compositeur et musicien ; elle fut un rendez-vous littéraire et musical qui accueillit au XIXe siècle nombre de personnalités célèbres notables, dont Franz Liszt, Frédéric Chopin, Henri Heine, George Sand.

    Personnalités liées à la commune

    • Foulques de Neuilly, personnage de la quatrième croisade et célèbre prédicateur, abbé de Neuilly-sur-Marne en 1191.
    • François-Xavier Donzelot (né le 7 janvier 1764 à Mamirolle, Doubs - mort en 1843 à Neuilly-sur-Marne).
    • Franz Liszt qui parmi nombre de musiciens célèbres rendait visite au compositeur et musicien Frédéric Flaxland au 48 rue Théophile-Gaubert.
    • Isidore-Pierre Schmitz est né le 21 juillet 1820 à Neuilly-sur-Marne, général de division, grand croix de la Légion d'honneur[34], major général des armées de Paris (1870-71). Une rue du centre ville porte son nom.
    • Jean-Baptiste Du Hamel, oratorien, curé de Neuilly-sur-Marne de 1653 à 1663, chancelier de l'église de Bayeux, secrétaire de l'Académie des sciences, né à Vire en 1624, mort le 6 août 1706.
    • Jules Lamant et ses fils, Albert Adrien Lamant, Louis Roger Lamant (né le 13.8.1925 à Neuilly-sur-Marne)[35],[36] : volontaires FFI de Neuilly-sur-Marne, membres des Corps francs du groupe Hildevert. Ils furent tués le 26 août 1944 à Oissery (77). Ils demeuraient 6 boulevard Carnot.
    • Louis Amiard (1872 - 1935), maire de la commune de 1904 à 1935, député de Seine-et-Oise de 1909 à 1919, sénateur de Seine-et-Oise de 1927 à 1935, initiateur en France des chèques postaux (1916)[37]. Un groupe scolaire proche de la poste centrale porte son nom.
    • Georges Foulon (1886 - 1945; médaillé militaire 14/18), agent de la SNCF, caporal membre des Corps francs du groupe Hildevert[35].
    • Le peintre Raphy est né à Neuilly-sur-Marne le 9 novembre 1926.
    • Nicolas Pousset[pourquoi ?], joueur de hockey professionnel[réf. nécessaire].
    • Sylvain Wiltord, footballeur international, champion d'Europe 2000, vice-champion du monde 2006, est né et a grandi à Neuilly-sur-Marne.

    Héraldique et logotype

    La devise Diex el volt affichée sur la façade du presbytère.

    Le symbolique du logo a été créé en 1992[38]. Le blason rappelle la personnalité de l’abbé Foulques qui prêcha la 4e croisade au XIIe siècle. Les croissants, pointes en bas, anticipent la défaite des infidèles devant les croisés. La bande bleue sinueuse figure la mer à traverser pour atteindre la Terre Sainte. « Diex el volt » est la devise de Foulques signifiant « Dieu le veut »[38].

    Les armes de la commune de Neuilly-sur-Marne se blasonnent ainsi :
    D'argent à la fasce ondée d'azur accompagnée en chef d'une croix de calvaire de gueules accostée de deux croissants versés de sinople et en pointe d'un rateau en bande et d'une bèche en barre passés en sautoir, le tout de gueules.

    La commune s’est en outre dotée d’un logotype[39].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur), Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur, , 177 p. (lire en ligne), p. 94-106, lire en ligne sur Gallica.
    • Neuilly-sur-Marne à la fin duXVIIIe siècle. Documents réunis et présentés par Jeanne Cherel et Simonne Inglin, préface de Jacques Maheas, 1989-1990, 2 tomes.
    • Le patrimoine des communes de la Seine-saint-Denis, Paris, Editions Flohic, (ISBN 2-84234-133-3), « Neuilly-sur-Marne », p. 233–237

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte cadastrale de Neuilly-sur-Marne
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Statistiques officielles de l’INSEE (version novembre 2016).
    11. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    12. « La cité jusqu'au XVIIIe siècle », sur Site officiel de Neuilly-sur-Marne (consulté le ).
    13. « La cité du XIXe siècle à 1935 », sur Site officiel de Neuilly-sur-Marne (consulté le ).
    14. Legifrance.gouv.fr
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Décret no 2014-217 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Seine-Saint-Denis.
    17. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    18. Décret n° 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.
    19. Résultats de l’élection présidentielle 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur
    20. Thomas Poupeau, « Municipales : à cinq voix près, la socialiste Neuilly-sur-Marne vire à droite : Victoire très serrée, mais victoire quand même, pour Zartoshte Bakhtiari, 30 ans, tête de liste divers droite. Il ravit la mairie aux socialistes, en place depuis 1977, qui avaient désigné Yannick Trigance pour le scrutin », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Anthony Lieures, « Il y avait eu cinq voix d’écart… les municipales de Neuilly-sur-Marne annulées : Après L’Ile-Saint-Denis et Le Pré-Saint-Gervais, la justice a décidé d’invalider le résultat du scrutin dans une troisième ville de Seine-Saint-Denis. La nationalité d’un candidat n’était pas indiquée sur la liste… du perdant. », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Liste des maires de Neuilly-sur-Marne sur www.francegenweb.org
    23. « Liste des maires », sur Site officiel de Neuilly-sur-Marne (consulté le ).
    24. Nadia Tenine Michel, « BILBOR Raymond Paul Eugène », Élus de Seine-Saint-Denis, AHMO93 - Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, (consulté le ).
    25. Maxime François, « Psychodrame autour de la succession du maire historique de Neuilly-sur-Marne : Le maire DVG Jacques Mahéas, 80 ans, passera la main aux prochaines municipales. Pour lui succéder, il compte sur son directeur de cabinet, Yannick Trigance, au grand dam de son ex-première adjointe. », Le Parisien, 0 octobre 2019 (lire en ligne, consulté le ).
    26. Jean-Gabriel Bontinck, « Municipales à Neuilly-sur-Marne : le dernier combat de Jacques Mahéas », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    27. Jean-Gabriel Bontinck, « Municipales à Neuilly-sur-Marne : réélection triomphale pour Jacques Mahéas », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Le sénateur Jacques Mahéas condamné pour agressions sexuelles démissionne du PS », sur RFI, (consulté le ).
    29. « Conseil constitutif du 5 juillet 2020 » [PDF], Comptes rendus par année, sur https://www.neuillysurmarne.fr (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. « Liste des établissements scolaires », sur Annuaire Mairie (consulté le ).
    33. « Athlétisme », sur Neuilly-sur-Marne (consulté le ).
    34. « Isidore Pierre Schmitz », base Léonore, ministère français de la Culture.
    35. Les Volontaires de Neuilly-sur-Marne du groupe Hildevert et le réseau Armand Spiritualist 1944 de Jacques Cumont Editions Amattéïs 1991
    36. Résistantes et Résistants de Seine-Saint-Denis de Monique Houssin Editions de l'Atelier 2004
    37. « Louis, Eugène Amiard (1872 - 1935) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    38. « La ville à travers les âges », sur Ville de Neuilly-Sur-Marne (consulté le ).
    39. Description du logo de la ville de Neuilly-sur-Marne sur le site internet de la commune. Consulté le 7/9/2012.
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