Gagny
Gagny est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France[1].
Ne doit pas être confondu avec Gogny.
Gagny | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Le Raincy | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris - Grand Est |
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Maire Mandat |
Rolin Cranoly 2020-2026 |
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Code postal | 93220 | ||||
Code commune | 93032 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gabiniens | ||||
Population municipale |
39 618 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 5 801 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 00″ nord, 2° 32′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 120 m |
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Superficie | 6,83 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gagny (bureau centralisateur) |
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Législatives | 8e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://www.gagny.fr | ||||
Géographie
Description
Gagny est une ville située à 10 km à l'est de Paris (de la porte de Pantin ou de la porte de Bagnolet).
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
La commune est desservie par deux gares du RER : Gagny et Le Chénay-Gagny.
La ville est aussi desservie par plusieurs lignes de bus :
De plus, une navette municipale est mise à la disposition des voyageurs. Elle emprunte deux circuits : l'itinéraire 1 qui dessert la partie sud du territoire communal et l'itinéraire 2, le nord.
Urbanisme
Typologie
Gagny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Toponymie
Ganiacum, Gaigniacum, Cavaniacum au VIe siècle[10] et en 632, Waniacum ou Waniacus au IXe siècle, Guenniacum en 1228, Guagniacum en 1228, Guagnicum, Gaignia-cum, Guaniacum sous Philippe Auguste, Guegni et Gaigny au XIIIe siècle, Guengni[11].
La villa Ganniacum s'étirait entre la vallée de la Marne et les pentes de Montfermeil, et appartenait à Ganiaco ou Gannios.
Histoire
Prieuré fondé au XIe siècle par Adèle de Champagne. Seigneurie d'Étienne de Gagny, époux de Béatrice de Montfermeil au XIIIe siècle. Ce prieuré perdura jusqu'en 1771, date de sa suppression par l'autorité religieuse. L'église est du XIIIe siècle.
Gagny avait plusieurs châteaux, dont le plus important, démoli en 1765, appartenait à Dominique de Ferrari, maître d'hôtel ordinaire du roi (1660). Dans ce parc, on pouvait trouver la source Saint-Fiacre, qui alimentait en eau le parc du Raincy, à la fin du XVIIIe siècle.
Le château de Maison-Rouge, de style Louis XIII, est successivement la propriété de Hocquart, marquis de Montfermeil, puis en 1845 de Louis-Philippe, roi des Français, puis en 1864 de Michel-Victor Cruchet, sculpteur et ornemaniste a Paris, en 1894, quelque temps après la mort de son épouse, Michel-Victor Cruchet et ses deux enfants vendent le domaine de Maison Rouge à la communauté religieuse des Rédemptoristes (sœurs Boué). Les Rédemptoristes y installent alors un couvent, Il est ensuite racheté en 1913 par les sœurs d'Étreillis, couturières de renom. À la mort de la deuxième d’entre elles, en 1953, il est acquis par la Ville. Il fut saccagé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, abandonné le château a été démoli en 1955.
Durant la Révolution française, l'église, après avoir été désaffectée, est transformée en temple de la Raison.
Gagny est occupé à la fin de l'épopée napoléonienne par les troupes Alliées en 1814-1815, puis par les Prussiens lors du siège de Paris de 1870.
Le , une petite partie du territoire de Gagny est prélevée et adjointe à une partie du territoire de Livry-Gargan et aussi une partie du territoire de Clichy-sous-Bois, pour créer la commune du Raincy.
Épisode des taxis de la Marne : pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) les taxis réquisitionnés à Paris et sa banlieue sont rassemblés devant la mairie.et transportent les soldats jusqu'au front (à proximité de Nanteuil-le-Haudouin) pour repousser l'offensive allemande de la première bataille de la Marne. Un exemplaire du Taxi de la Marne acquis par la Ville est exposé en permanence sur la place Foch dans un écrin de verre.
Maison Blanche
Ce quartier, situé au sud de Gagny et à l'ouest de Chelles, possède au XIXe siècle un grand nombre de villas avec parc. Lors de la guerre franco-allemande de 1870, il est un haut lieu des combats du siège de Paris de 1870. On peut y voir un château restauré et un lac du même nom.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif le .
Elle faisait partie de 1801 à 1882 du canton de Gonesse, année où elle est intégrée au Canton du Raincy de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Gagny[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Gagny
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Intercommunalité
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[14].
Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[15]. Jusqu'à cette date, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Michel Teulet a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 840 voix (61,88 %, 32 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par[16] :
- Aurélien Berthou (EELV-PS-PCF, 3 245 voix, 29,35 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-François Thevenot (DVG) 968 voix, 8,75 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 49,06 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste LR - SL menée par le maire sortant Rolin Cranoly — qui a succédé à Michel Teulet en 2019 après son décès — a obtenue la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 452 voix (58,51 %, 31 conseillers municipaux élus, dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[17],[18] :
- Guillaume Fournier (DVD, 1 875 voix, 24,64 %, 5 conseillers muncipaux élus) ;
- Lydia Hornn (PRG - EÉLV - GRS - LFI - PCF - PS - G·s, 1 281 voix, 16,83 %, 3 conseillers municipaux élus.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,01 % des électeurs se sont abstenus.
Conseil municipal
Compte tenu de l'importance de la population de la commune, le conseil municipal est composé de 39 élus, dont le maire et ses adjoints[19] . Il est dirigé par Rolin Cranoly, maire de Gagny, élu au 1er tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis avec un score de 58,52%.
Conseil municipal de Gagny (2020-2026) | |||
Groupe | Parti(s) | Élus | |
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Majorité (32 sièges) | |||
Gagny Grandeur Nature | LR / MoDem / PCD | 32 | |
Opposition (7 sièges) | |||
Ensemble pour Gagny | DVD / UDI / PS diss. / SE | 4 | |
Gagny Uni | PS / LFI | 3 | |
Maire de Gagny | |||
Rolin Cranoly (LR) |
Liste des maires
Distinctions et labels
Depuis 2002, la ville de Gagny a quatre fleurs au concours des villes et des villages fleuris de France[32],[33].
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[34].
Jumelages
La commune est jumelée avec[35] :
- Minden (Allemagne) depuis 1975 ;
- Charlottenburg-Wilmersdorf (Allemagne) depuis 1995. Arrondissement de Berlin ;
- Tavarnelle Val di Pesa (Italie) depuis 1967 ;
- Sutton (Royaume-Uni) depuis 1974 (borough de Londres) ;
- Gladsaxe (Danemark) depuis 1975 ;
- Apeldoorn (commune) (Pays-Bas) depuis 1995 ;
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 39 618 habitants[Note 5], en augmentation de 0,87 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Les écoles maternelles[38]
- École La Fontaine
- École Louis-Pasteur
- École Jules-Ferry
- École Lamartine
- École Victor-Hugo
- École Émile-Cote
- École Louise-Michel
- École Blaise-Pascal
- École Michel-Montaigne
Les écoles primaires[38]
- École Antoine-de-Saint-Exupéry
- École Blaise-Pascal
- École Émile-Cote
- École Lavoisier
- École Victor-Hugo
- École Paul-Laguesse
- École Louis-Pasteur
- École Charles-Péguy
- École Marius-Morin
- École Merkaz Hatorah (Privé)
- École Sainte Jeanne d'Arc (Privé)
Les collèges[39]
- Collège Madame-de-Sévigné[Note 6]
- Collège Pablo-Neruda
- Collège Théodore-Monod
- Collège Merkaz Hatorah (Privé)
Les lycées[40]
- Lycée Gustave-Eiffel
- Lycée Professionnel Jean-Baptiste-Clément
- Lycée Merkaz Hatorah (Privé)
Sports
La ville abrite une école de perfectionnement multi-sports, offrant de nombreuses activités sportives : expression corporelle, football, gymnastique, judo, roller, tae kwon do, tennis, tennis de table et V.T.T. La section cyclisme de l'Union sportive municipale organise chaque année une braderie du vélo et une bourse aux vélos. La commune est également le siège de l'Association sportive culturelle francophone de Gagny.
Santé
Depuis quelques années[C'est-à-dire ?], Gagny abrite une maison de retraite La Cerisaie[41], un centre médico-social, un centre municipal de santé, un centre de radiologie et un laboratoire d’analyses médicales. En 2006, la commune comptait 22 médecins généralistes, 21 médecins spécialistes, 16 auxiliaires médicaux et 13 pharmacies. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.
Cultes
Les Gabiniens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman, orthodoxe et protestant.
Culte catholique
- Église Sainte-Thérèse (quartier du Chénay)[42]
- Église Saint-Germain (centre-ville)[43]
- Église paroissiale Saint-Bernadette[44]
Culte israélite
- Synagogue consistoriale du Raincy-Villemomble-Gagny
- Communauté Merkaz Hatorah - Kehilat Yaacov
- Association consistoriale israélite
- Association culturelle israélite Clichy-Montfermeil
Culte musulman
Mosquées de Gagny :
- salle de prière des Dahlias (Association alqalam des Dahlias) ;
- salle de prière des Peupliers (Association As-Salam) ;
- salle de prière du Chénay (Association ABCG).
L'UAMG[45] fédère ces trois associations.
Culte orthodoxe
- Paroisse Saint-Séraphin de Sarov
Culte protestant
La communauté protestante liée à l'Église réformée de France dispose d'un lieu de culte.
Économie
En bordure du Raincy, d'anciennes carrières où était prélevé le gypse depuis le XVIIe siècle sont toujours visibles. L'exploitation du plâtre fin, dit « de Paris », fut la principale industrie gabinienne jusqu'aux années 1950. Les anciennes carrières Mussat cessèrent leur activité en 1965.
Dès la fin du XIXe siècle, dans certaines carrières désaffectées, on cultivait déjà les champignons de Paris.
Les ex-carrières de Gagny : carrière de gypse remplacée par un grand projet de centre commercial, lui-même remplacé par le bois de l'étoile, une plantation d'arbres. Ce changement radical fait suite à un procès, car la carrière était inconstructible.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 357 €[46].
Emploi
La ville de Gagny atteignait 36 715 habitants (17 618 hommes et 19 097 femmes) durant le recensement de 1999, la population active comptant 18 027 personnes. Sur cette population active, 14 680 habitants étaient salariés, 1 231 exerçaient une profession à leur compte et 2 058 habitants cherchaient un emploi. Le taux de chômage était relativement faible : 11,4 %, contre 14,1 % pour l’arrondissement et 17,2 % pour le département. Parmi ceux qui avaient un emploi, une petite minorité, 2 158, travaillaient dans la commune ; 13 753 partaient travailler à l’extérieur.
Lieux et monuments
- L'hôtel de ville (XVIIIe siècle) : construit en 1715 pour François Normand, avocat au parlement de Paris.
- Un taxi de la Marne (XXe siècle) : en 1984, la ville acquiert un taxi G7 de l'époque de 1914, exposé sur la place Foch face à l'Hôtel de ville.
- L'ancienne propriété Baschet (1887) : propriété de style normand, construite pour l'éditeur René Baschet à la fin du XIXe siècle.
- Le château de Montguichet (XVIIIe siècle) : en 1950, Armand Marquiset offrit le château à l'Association des Petits Frères des pauvres.
- Le château de Maison-Blanche (XVIIIe siècle) : de style Louis XVI, il est devenu un hôtel en 1929.
- L'église Saint-Germain (XIXe siècle) : construite en 1839, à partir des plans de l’architecte diocésain Blondel. Aujourd'hui, elle abrite un autel en bois créé par Michel-Victor Cruchet en 1872, une fresque murale de Maurice Denis, La Bataille de la Marne (1920) et une Statue de Jeanne d’Arc de François-Raoul Larche (vers 1920).
- L'église Sainte-Bernadette de la Dhuys, ornée en 1936 de trois verrières réalisées par les ateliers Lorin de Chartres, alors dirigées par Charles Lorin, sur des cartons de M. Dano[47].
- L'église Sainte-Thérèse du Chénay, également dotée, de 1934 à 1936, de douze vitraux réalisés par les ateliers Lorin sur des cartons de M. Dano[48],[49].
Patrimoine naturel
De nombreux parcs et jardins peuvent être visités :
- l'aqueduc de la Dhuis ;
- le lac de la Maison-Blanche ;
- le mail du Chénay ;
- le parc du château de la Maison-Blanche ;
- le parc de Gustave-Courbet, rue Contant ;
- le ru Saint-Roch ;
- les squares de la place Foch ;
- le square des Collines ;
- les étangs de Maison-Rouge ;
- le parc de l'Hôtel-de-Ville ;
- l'arboretum du Bois de l'Étoile, chemin du Bois de l'Étoile ;
- les Jardins des Dahlias (jardins communautaires).
Équipements culturels
La ville met à la disposition de ses habitants quatre espaces culturels, qui offrent de nombreux spectacles tout au long de l'année[50] :
- la bibliothèque médiathèque municipale Georges Perec ;
- le conservatoire à rayonnement communal François-Joseph Gossec ;
- le théâtre municipal André-Malraux ;
- le cinéma municipal André-Malraux.
Personnalités liées à la commune
- Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, passa les dernières années de sa vie au château de Maison-Rouge.
- Domicile d'Antoine Chassepot, inventeur du fusil Chassepot. Se chargeant par la culasse, ce fusil fut grandement utilisé par l'armée française.
- Valérie Nicolas, ancienne gardienne de but de l'équipe de France féminine de handball, a commencé sa carrière à l'USM Gagny, le club de handball de la ville.
- Roger Coquoin (Gagny 1897 - Paris 1943), alias Lenormand, résistant, responsable de l'Armée Secrète (AS) pour la région P (Paris), Compagnon de la Libération[51], assassiné par la Gestapo le 29 décembre 1943 à Paris
- Michel-Victor Cruchet, sculpteur et ornemaniste, il a exercé des fonctions au sein de la paroisse de Gagny. Il y a dirigé le conseil de fabrique, une institution chargée du financement de l’entretien d’une église et de ses biens. C’est sous sa direction que fut construit en 1872 l'autel de l'église de Gagny.
- Michel Teulet, homme politique français ayant travaillé durant de longues années auprès du cabinet de Jacques Chirac à Matignon et à l'hôtel de Ville de Paris lorsque ce dernier était Premier Ministre et Maire de Paris. Né à Gagny, il en a été le maire de juin 1995 jusqu'à son décès en juillet 2019.
Héraldique
'Exierunt mille ad victoriam (Ils partirent mille vers la victoire) |
Les armes de la commune de Gagny se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- À la suite de la révocation de l'ensemble des élus du Parti communiste français en vertu de ce décret pris en réaction au pacte germano-soviétique, les maires communistes sont remplacés par une délégation spéciale.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- C’est dans cet établissement qu’a été tourné le film Les Beaux Gosses sorti en 2009.
Références
- « Commune de Gagny », sur www.insee.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus étampois.
- Journal officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
- Décret n° 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.
- Résultats officiels pour la commune Gagny
- Maëlys Dolbois, « Municipales 2020 à Gagny : Rolin Cranoly réélu dès le premier tour : Le premier tour des élections municipales s'est déroulé ce dimanche 15 mars 2020. Retrouvez les résultats de ce scrutin pour la commune de Gagny (Seine-Saint-Denis) », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Article L. 2121-2 di code général des collectivités territoriales.
- « Historique des maires », Histoire Patrimoine, sur http://www.ville-gagny.fr (consulté le ).
- « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- « M. Raymond Valenet, ancien député de la Seine-Saint-Denis est mort », Le Monde, (lire en ligne).
- Gilles Cordillot, « L'ex-maire Jean Valenet dans la bagarre : L'ancien maire RPR, Jean Valenet, battu en 1995 par son premier adjoint aux finances, Michel Teulet, a décidé de repartir au combat. Il briguera en mars un nouveau mandat à Gagny. Mais, cette fois, ce sera sans l'aide des partis politiques, avec pour toute arme son seul charisme », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
- « Les nouveaux maires tout frais sortis des urnesPedigree express des élus franciliens qui entrent pour la première fois à l'hôtel de ville », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Gagny: Michel Teulet, 53 ans, a devancé Jean Valenet (également RPR), dont il était l'adjoint ».
- Sébastien Thomas, « Gagny : le maire Michel Teulet est décédé : Agé de 78 ans, l’élu LR était à la tête de la commune depuis 1995 », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « L'homme a indiscutablement marqué l'histoire de la Seine-Saint-Denis. Elu, en 1983, premier adjoint à Gagny, il devient maire en 1995 et sera réélu sans discontinuer jusqu'à aujourd'hui. Il a été également conseiller général de 1985 à 2015 ainsi que président du territoire du Grand Paris Grand Est de janvier 2016 à mai 2019. Il fut président de l'association des maires d'Ile-de-France (Amif) de 2010 à 2015 ».
- B.S. avec les journalistes du Parisien 93, « Municipales en Seine-Saint-Denis : revivez la soirée du premier tour », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne) « 00 heures. Michel Teulet (UMP) réélu à Gagny avec 61,9 % des voix ».
- Sébastien Thomas, « Claude Capillon, élu président de Grand Paris Grand Est : Le maire (LR) de Rosny-sous-Bois, succède à la tête du territoire à Michel Teulet, qui avait démissionné », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- V.B. (avec S.T.), « Rolin Cranoly est le nouveau maire de Gagny : L’adjoint aux affaires scolaires succède à Michel Teulet, décédé le 24 juillet à l’âge de 78 ans. Sa mission : terminer le mandat de son prédécesseur avant les élections de mars 2020 », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « C'est a priori le seul maire ultramarin d'Ile-de-France. Rolin Cranoly (DVD), 43 ans, guadeloupéen, installé dans la commune depuis 1999, a été élu maire de Gagny, ce dimanche. Il succède à Michel Teulet (LR) décédé , le 24 juillet, d'une leucémie foudroyante à l'âge de 78 ans. Ses obsèques ont été célébrées mercredi dernier. Élu depuis onze dans cette ville de quelque 39 000 habitants, maire adjoint aux affaires scolaires jusqu'alors, Rolin Cranoly, seul candidat pour cette période transitoire avant les élections municipales de mars 2020, a recueilli 29 voix (7 contre, un élu n'a pas pris part au vote) du conseil complété par Roland Ferreira ».
- « Rolin Cranoly », Le maire et les élus, sur https://www.gagny.fr, (consulté le ).
- Dorine Goth, « Élections départementales en Seine-Saint-Denis : qui sont les 19 nouveaux élus ? : Après les élections départementales de dimanche 27 juin 2021, 19 nouveaux conseillers départementaux feront leur entrée au sein de l'assemblée. Qui sont-ils ? », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- « Rolin Cranoly, premier Guadeloupéen élu maire d’une grande ville d'Île de France : Le 25 mai 2020, le nouveau conseil municipal s’est réuni et a réélu son Maire avec 31 voix sur 39. Ce sont ses deux enfants, Mathilde et Noah qui ont eu l’honneur de lui passer son écharpe de Maire », France-Antille, (lire en ligne, consulté le ).
- « Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Seine Saint Denis » (consulté le ).
- « Gagny: ville fleurie 4 étoiles », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le )
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gagny, consultée le 26 octobre 2017.
- Les villes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Listes des écoles de Gagny », sur education.gouv.fr (consulté le )
- « Listes des collèges de Gagny », sur education.gouv.fr (consulté le )
- « Listes des lycées de Gagny », sur education.gouv.fr (consulté le )
- Vie pratique à Gagny.
- Église Sainte-Thérèse
- Église Saint-Germain
- Le site des clochers de la France: Gagny
- uamgagny.fr.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
- « Ensemble de 3 verrières figurées : sainte Bernadette, sainte Geneviève et sainte Jeanne d'Arc (baies 0 à 2) », notice no IM93000066, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Ensemble de six verrières figurées : Vierge à l'Enfant, saint Joseph, saints et saintes de France (baies 1, 2, 3, 4, 9, 10) », notice no IM93000117, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Ensemble de six verrières figurées : la Vierge, Jésus bénissant les enfants, [[Noces de Cana]], saint Pierre, saint Jean, saint Jacques et saint François d'Assise (baies 5, 6, 7, 8, 11, 12) », notice no IM93000118, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Les loisirs à Gagny
- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93032
Annexes
Bibliographie
- A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur), Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur, , 177 p. (lire en ligne), p. 47-57, lire en ligne sur Gallica.
- Georges Guyonnet (préf. Frantz Funck-Brentano), Naguère village, aujourdh'hui ville : Gagny, Auxerre, , 238 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.