La France insoumise
La France insoumise (abrégée LFI[25] ou FI[26]), représentée sur le logotype officiel par la lettre phi φ[27], est un parti politique français fondé le . Son positionnement politique est principalement analysé comme écosocialiste, de gauche radicale, ou également parfois d'extrême gauche.
La France insoumise | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Coordinateur | Adrien Quatennens |
Fondation | |
Siège | 43, rue de Dunkerque[1] 75010 Paris |
Fondateur | Jean-Luc Mélenchon |
Légalisation | |
Journaux | L'Insoumission hebdo Le Journal de l'insoumission |
Mouvement de jeunesse | Les Jeunes insoumis·es |
Positionnement | Gauche radicale[2],[3],[4],[5],[6] à extrême gauche[7],[8],[9],[10],[11] |
Idéologie | Écosocialisme[12],[13],[14] Socialisme démocratique[14] Antilibéralisme[15],[16] Altermondialisme[17] Souverainisme de gauche[18],[19] Populisme de gauche[20],[21],[22] |
Affiliation européenne | Maintenant le peuple |
Groupe au Parlement européen | GUE/NGL[23] |
Adhérents | plus de 600 000 revendiqués ()[24],[note 1] |
Couleurs | Ocre et cyan |
Site web | lafranceinsoumise.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Jean-Luc Mélenchon (LFI) |
Parlement européen | Manon Aubry et Martin Schirdewan (GUE/NGL) |
Représentation | |
Députés | 17 / 577 |
Députés européens | 5 / 79 |
Conseillers régionaux | 25 / 1757 |
Le parti présente à l'élection présidentielle de 2017 la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qui, à l'issue du premier tour, arrive en quatrième position avec 19,58 % des suffrages exprimés. À l'issue du second tour des élections législatives de 2017, la France insoumise forme un groupe parlementaire de dix-sept députés à l'Assemblée nationale, qui élit à sa tête Jean-Luc Mélenchon en tant que président de groupe.
Historique
Fondation
Le mouvement est lancé publiquement le [28]. Jean-Luc Mélenchon annonce au journal télévisé sa candidature à l’élection présidentielle de 2017, et déclare : « Je veux représenter et incarner la France insoumise et fière de l’être, celle qui n’a pas de muselière ni de laisse. » Il déclare que son objectif est « l’intérêt général humain » et que « le changement climatique est commencé, c’est maintenant qu’il faut changer la façon de produire, d’échanger, de consommer ». Comme le candidat à la primaire Bernie Sanders aux États-Unis, il ouvre une plate-forme internet, un outil numérique avec lequel il espère mener une « révolution citoyenne », hors du cadre des partis[29]. Il écrit sur son blog : « Je lance un mouvement citoyen pour nous permettre d’agir collectivement, sans affiliation obligée à un parti politique »[30].
Le premier rassemblement du mouvement a lieu place Stalingrad à Paris le , sous la forme d'un défilé auquel auraient participé dix mille personnes, selon les organisateurs[31],[32]. Deux mois après, un deuxième rassemblement a eu lieu dans les jardins de l’observatoire de Toulouse, le [33].
Le programme L'Avenir en commun est adopté les et [34], lors d'une convention rassemblant près de mille personnes (dont les deux tiers tirés au sort) à Saint-André-lez-Lille. Lors de cette convention, plusieurs personnalités sont intervenues sur le thème de la finance, tels Jérôme Kerviel, ancien trader de la Société générale, Antoine Deltour, lanceur d’alerte du scandale LuxLeaks, Paul Ariès, politologue, Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la Culture et Zoé Konstantopoúlou, l'ex-présidente du parlement grec[35].
Le , le mouvement devient par ailleurs aussi un parti politique, pouvant se présenter à des élections[36].
Le se tient, à Villejuif, en banlieue parisienne, une nouvelle convention du mouvement réunissant plus de cinq cents candidats aux élections législatives françaises de 2017[37].
Campagne présidentielle de 2017
La campagne pour ces élections est dirigée par Manuel Bompard, secrétaire national du Parti de gauche (PG), a pour porte-parole Alexis Corbière, ancien conseiller de Paris et également secrétaire national du PG, et pour coordinateurs du projet Charlotte Girard, maîtresse de conférence en droit public à l'université Paris-Nanterre, et l'économiste Jacques Généreux, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris et membre du collectif Les Économistes atterrés.
Pour sa campagne, La France insoumise s'inspire et se réfère au parti espagnol Podemos, à la « révolution citoyenne » menée par le président équatorien Rafael Correa[38] et à la candidature de Bernie Sanders aux primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016[39].
Déroulement
Dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon organise plusieurs meetings, notamment le à Paris[40] auquel participent environ 10 000 personnes, le à Toulouse[41] auquel participent environ 2 500 personnes, le à La Courneuve[42] avec environ 1 000 participants, le à Boulogne-sur-Mer[43] avec plus de 700 personnes, les et à Saint-André-lez-Lille[44] pour la Convention de la France Insoumise à laquelle participent environ 1 000 personnes, le au Centre de congrès Le Manège à Chambéry[45] sous forme d'une réunion publique[46] avec environ 1 000 participants, le au Théâtre Femina à Bordeaux[47] et environ 2 000 participants et durant lequel plusieurs centaines de personnes restent dehors[48]. Dans le cadre d'un déplacement aux Antilles françaises, le candidat tient deux réunions publiques[49] premièrement au Lamentin en Martinique le , devant 500 personnes[50],[51] puis le en Guadeloupe devant 500 personnes[52].
Un « déboulé », sorte de réunion organisée dans une ville ayant une actualité particulière, sur les conditions de travail dans les entreprises réunit 1 500 personnes à Tourcoing le [53].
Une réunion publique au Mans le sur la question de la santé attire plus de 2 400 personnes[54].
Le , il organise deux meetings simultanément, un à Lyon et un autre à Paris grâce à un hologramme[55], première mondiale pour l’utilisation de cette technologie en direct[56]. Ce meeting rassemble 6 000 personnes à Paris, 12 000 à Lyon, tandis qu'environ 80 000 internautes ont regardé le meeting en direct sur Facebook[57] et plus de 330 000, en moins de 24 heures, l'ont regardé en différé sur YouTube[58]. Outre l'utilisation de l'hologramme, la France insoumise et ses sympathisants font usage de diverses techniques modernes de communication. Les idées de son candidat sont diffusées à travers des émissions en direct sur YouTube, sur Facebook et sur Twitter ainsi que dans un jeu vidéo en ligne, Fiscal Kombat, qui met en scène Jean-Luc Mélenchon affrontant les « oligarques ». Plus largement, la France insoumise use de techniques virales et récupère les codes de l'Internet : les militants récupèrent ainsi le slogan Can't Stenchon the Mélenchon, apparu initialement sur le forum en ligne Blabla 18-25, du site Jeuxvideo.com et qui pastichait le slogan pro-Donald Trump Can't Stump the Trump[59],[60]. Cette phrase, qui n'a pas de signification en anglais, devient alors un slogan humoristique[61],[62]. Dès , elle est utilisée dans le jeu Fiscal Kombat[63] et une chaîne YouTube éponyme est créée[64]. Imitant ce qui avait été fait lors de la présidentielle américaine de 2016[65], le mouvement LFI est soutenu par un serveur de discussion vocale et textuelle hébergé sur la plate-forme Discord : le Discord insoumis[66],[67],[68], animé par des sympathisants[69] qui créent diverses ressources en ligne pour soutenir la campagne de Mélenchon[70] Ces techniques de campagne alimentent la popularité de Jean-Luc Mélenchon dans une frange importante des jeunes internautes[71] : le candidat obtient environ 30 % chez les 18-24 ans selon les sondages[72].
Le , la France insoumise organise une émission en direct de 5 heures sur YouTube, Esprit de campagne, visant à chiffrer son programme. Le candidat à la présidentielle, accompagné de membres de son équipe de campagne (son directeur de campagne Manuel Bompard, les économistes Jacques Généreux et Liêm Hoang-Ngoc et la juriste Charlotte Girard), y débat avec Marc Landré, journaliste du service économie du Figaro, Ghislaine Ottenheimer, rédactrice en chef politique de Challenges, Hedwige Chevrillon, journaliste de BFM Business et Sébastien Crépel, éditorialiste de L'Humanité[73],[74]. Ce programme économique s'appuie sur le keynésianisme, essentiellement l'effet multiplicateur de la dépense publique[75]. Mélenchon profite de cette date pour présenter la version en ligne du programme[76]. Le , soit moins de quinze jours après ce direct, le compteur de vues YouTube de la vidéo de l'émission[77] affiche environ 345 000 vues.
Le , le mouvement tient sa Journée de l’Écologie à la Chesnaie du Roy, centre de conférences du parc floral de Paris[78].
Le , Jean-Luc Mélenchon ainsi que la France insoumise effectuent une « marche pour la VIe République », de la place de la Bastille à la place de la République, à Paris[79]. Selon les chiffres du mouvement, 130 000 personnes y participent[80]. Ce défilé, organisé le jour du 146e anniversaire de la Commune de Paris, s'inscrit dans la continuité de la « marche pour la VIe République » du (qui était alors organisé par le Front de gauche dans le cadre de la campagne présidentielle de 2012).
Le , 10 000 personnes assistent à Rennes au meeting de Jean-Luc Mélenchon, dont la trame principale repose sur la question du travail. Il y évoque également la grève générale en cours en Guyane[81].
Le , le meeting de Jean-Luc Mélenchon rassemble plus de 70 000 personnes au Vieux-Port de Marseille. Principalement axé sur le thème de la paix, il a rendu hommage aux 30 000 personnes mortes dans la Méditerranée par une minute de silence. Sur les enjeux géopolitiques, il a réaffirmé sa volonté de sortir de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), afin de ne pas entraîner la France dans les guerres menées par les États-Unis, et ainsi d'agir dans le seul cadre de l'Organisation des nations unies (ONU). Pour finir, il a brandi un rameau d'olivier en affirmant : « Je serai le président de la paix »[82].
Le , Jean-Luc Mélenchon tient un meeting à Lille avec plus de 25 000 personnes venues à Lille Grand Palais[83]. Pendant près de deux heures de discours, il est revenu sur de nombreux points de son programme, abordant économie, social, fiscalité, environnement, santé, éducation, recherche dans un seul et même meeting[83]. Le , un meeting se tenant à Dijon est diffusé simultanément dans six autres villes de France par hologramme[84]. Le , Jean-Luc Mélenchon clôt sa campagne lors d’un apéro insoumis à Paris durant lequel il fait l'éloge de l’ « Europe des rebelles » et auquel participent l’Espagnol Pablo Iglesias (Podemos) et la Portugaise Marisa Matias (Bloc de gauche)[85].
Composantes du Front de gauche
Le Parti de gauche, dont Jean-Luc Mélenchon fait partie, est la principale force politique impliquée dans le parti. Plusieurs de ses cadres organisent notamment la campagne.
Dès , des cadres du Parti communiste français, comme son secrétaire national Pierre Laurent[86] et la députée Marie-George Buffet[87], penchent pour un soutien à sa candidature. Malgré l'opposition des cadres du parti lors de leur Conférence nationale, qui rejettent ce soutien à 55 % le [88], les militants communistes votent trois semaines plus tard à 53,5 %[89], durant une consultation interne, en faveur de son soutien[90].
En , le parti Ensemble !, troisième force de la coalition du Front de gauche, annonce également son soutien au candidat du mouvement, voté à 72 % par les militants. Ceux-ci avaient le choix entre trois options : soutenir Mélenchon et travailler à un cadre commun (42 % des voix), participer plus directement à la campagne de La France insoumise (30 %) ou rejeter « à ce stade » tout soutien à Mélenchon (25 %)[91].
Le PCF et Ensemble ! ont cependant choisi de faire chacun une « campagne autonome », souhaitant garder leur indépendance par rapport à ce parti. Ces deux partis impriment ainsi leurs tracts et leurs affiches, et organisent leurs meetings, sans pour autant être associés aux décisions politiques de la campagne[92]. Malgré le soutien apporté par le PCF lors de la présidentielle[86], des tensions ont lieu peu après le scrutin entre les deux mouvements[93], qui ne trouvent pas d'accord pour les législatives[94].
Dissidents d'Europe Écologie Les Verts
Dès , la Coopérative écologie sociale, dont sont notamment membres des personnalités politiques d'EÉLV comme Francine Bavay, conseillère fédérale du parti, et Sergio Coronado, député des Français de l'étranger, publie un texte plaidant pour l'appui à la candidature de Mélenchon[95]. Plus tard, en , à la suite de l'annonce du retrait de Yannick Jadot (candidat désigné par la primaire de l'écologie organisée par EÉLV) au profit de Benoît Hamon (PS) sur la base d'un accord non encore approuvé par les militants, un certain nombre d'entre eux ainsi que des élus annoncent leur intention de soutenir La France insoumise[96].
Le , 27 écologistes, dont le député Sergio Coronado, des militants, des responsables locaux, des candidats investis en vue des législatives de juin et des membres du Conseil fédéral d'EÉLV, publient une tribune dans Reporterre annonçant qu'il ne soutiendront pas la candidature de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, mais celle de La France insoumise[97]. Ils expliquent notamment leur choix en pointant la contradiction entre le fait que Hamon ait « besoin d’un PS fort pour sa campagne » alors que « l’espoir d’une gauche écologiste exige au contraire de s’en affranchir », critiquant le quinquennat de François Hollande, et en jugeant que l'intégration de l'écologie politique dans les programmes des candidats est « récente et incohérente » pour Hamon, tandis qu'elle est « profonde et durable » pour Mélenchon[98].
Le , sept conseillers fédéraux du parti publient à leur tour une tribune pour annoncer leur soutien à la candidature de La France insoumise, plutôt qu'à celle de Benoît Hamon, estimant que « dans l’hypothèse où [ce dernier] remporterait la présidentielle et réussirait à obtenir une majorité parlementaire, celle-ci serait majoritairement composée de ceux qui ont jusqu’au bout soutenu la politique de François Hollande et Manuel Valls » ajoutant : « Qui peut penser qu’une majorité PS défendant aujourd’hui le bilan du quinquennat légifèrerait en faveur d’une plateforme programmatique radicalement différente sur le plan social et environnemental[99] ? ». Le , Éric Piolle, maire EÉLV de Grenoble, annonce également qu'il votera pour Jean-Luc Mélenchon, qu'il ne perçoit « plus » comme étant « le candidat d’un camp : il devient le candidat de cette majorité culturelle qui veut le changement »[100].
Autres mouvements politiques
Plusieurs partis et courants politiques de gauche radicale ont apporté leur soutien au mouvement et constituent son « espace politique » : le Parti de gauche[101], Ensemble ![91] et certains élus et responsables du parti Europe Écologie Les Verts (EÉLV).
Plusieurs petites organisations politiques de gauche et d'extrême gauche comme la Nouvelle Gauche socialiste[102] (qui sera renommé en « Les Socialistes insoumis »), et certains dissidents du Mouvement républicain et citoyen[103] ont annoncé soutenir cette candidature.
Ces organisations et partis ne font cependant pas partie de l'organisation à proprement parler, ils la soutiennent simplement.
Personnalités
La philosophe belge Chantal Mouffe est un soutien affiché du mouvement[104]. Jean Ziegler, altermondialiste et sociologue suisse, rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde, membre du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies depuis 2009, soutient également Jean-Luc Mélenchon[105].
Plus d'une centaine d'économistes de 17 pays différents ont jugé que le programme économique de Jean-Luc Mélenchon était le seul « capable de répondre aux urgences majeures de notre temps »[106].
L'actrice Pamela Anderson, motivée par le soutien de la cause animale porté par le mouvement et de la possibilité offerte à Julian Assange et Edward Snowden d'être accueillis en France en cas d'élection de Jean-Luc Mélenchon, appelle également les Français à voter pour le candidat du mouvement[107],[108].
Les acteurs Danny Glover, Mark Ruffalo et Oliver Stone, la philosophe Nancy Fraser, le linguiste et critique des médias Noam Chomsky ainsi que la dramaturge Eve Ensler, ont également lancé en commun une pétition appelant le peuple français à ne pas répéter ce qu'ont connu les Américains en 2016 : « La tragédie Clinton contre Trump », c'est-à-dire ne pas avoir à choisir entre « le corporatisme libéral de l'establishment » (incarné par Emmanuel Macron et François Fillon) et « le populisme de la droite xénophobe » (incarné par Marine Le Pen)[109],[110].
Plusieurs personnalités américaines, comme la journaliste et essayiste Naomi Klein[111] ou Richard Stallman[112], connu comme l'un des pionniers du logiciel libre, créateur de la Licence GNU GPL, ont aussi exprimé un soutien au candidat.
Un collectif de personnes ayant organisé la campagne de Bernie Sanders lors des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016 publient une tribune dans le journal Le Monde pour appeler à voter en sa faveur, tout en dénonçant les attaques dont les deux hommes ont été victimes[113].
Le chanteur Nilda Fernández participe à la marche pour la VIe République le , où il interprète quelques chansons après les discours[114].
Le député et secrétaire général du parti espagnol Podemos, Pablo Iglesias, et la députée européenne du Bloc de gauche portugais Marisa Matias, apportent leur soutien à la candidature de Mélenchon, en participant à un « apéro insoumis » organisé par le mouvement le dans le quartier de Belleville, au sein du XXe arrondissement de Paris[115],[116]. L'ancien président uruguayen José Mujica réaffirme également son soutien dans un message vidéo[117].
De nombreuses personnalités ont publiquement soutenu la candidature de Mélenchon lors de l'élection présidentielle, parmi lesquels Juliette[118], Rim'K[119], Yvan Le Bolloc'h[120], Anémone, Gérard Miller, Sam Karmann, Gérald Dahan[121], Isabelle Mergault, Céline Sallette, Jacques Weber, Carole Bouquet[122], Bernard Lavilliers[123], Deen Burbigo[124], Richard Bohringer, Romane Bohringer, Édouard Baer, Jean-Pierre Darroussin, Philippe Caubère, Soan, Michel Fugain[125], Sanseverino, Tom Frager, Agnès Bihl, Sonia Rolland et Monsieur Lézard[126].
Résultats du premier tour et conséquences
Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon arrive en 4e position avec 19,58 % des suffrages exprimés (plus de 7 millions de voix)[127], ce qui ne lui permet pas d'accéder au second tour. Sa candidature arrive en tête dans 8 grandes villes métropolitaines : Marseille, Toulouse, Montpellier, Lille, Le Havre, Saint-Étienne, Nîmes et Grenoble[128], ainsi que dans 7 départements : Ariège, Dordogne, Guyane, La Réunion, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon et la Seine-Saint-Denis[129]. Il est également le premier candidat chez les 18-24 ans, chez les chômeurs et chez les proches d’Europe-Écologie Les Verts (malgré le désistement du candidat du parti pour Benoît Hamon)[128].
Le soir-même, il déclare à propos des injonctions qu'il renonce à donner une consigne de vote pour le second tour, auquel sont qualifiés Emmanuel Macron et Marine Le Pen : « Je n’ai reçu aucun mandat des 450 000 personnes qui ont décidé de présenter ma candidature pour m’exprimer à leur place sur la suite »[130], réaffirmant au passage la tenue d'une consultation des appuis du mouvement à ce sujet. Il ajoutera plus tard dans l'une de ses Revues de la semaine, sur YouTube, qu'à titre personnel il ira voter et qu'il ne votera pas pour Marine Le Pen. Il choisit de garder son vote secret afin que ses militants puissent « rester regroupés. Pour que chacun d'entre [eux], quelle que soit la décision qu'il va prendre, puisse rester en cohérence avec le vote qu'il a fait à la présidentielle »[131].
Conformément aux engagements pris en ce sens au cours de la campagne, une consultation est ainsi lancée sur Internet à destination des personnes ayant appuyé la candidature de Mélenchon. L'organisation du mouvement précise que les résultats seront rendus public le et qu'« il ne s'agit pas de donner une consigne de vote mais de faire connaître la position des insoumis »[132]. Le mouvement de la France insoumise étant, selon ses organisateurs, « par définition, lié aux principes de notre devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité », le choix d'un vote en faveur de Marine Le Pen en est écarté[133]. Les appuis ont voté à 36,12 % « Je vote blanc ou nul », à 34,83 % « Je vote Emmanuel Macron » et à 29,05 % « Je m'abstiens »[132],[134],[135].
Cette campagne a coûté 10,676 millions d'euros, la cinquième la plus couteuse de l'élection, après celles d'Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen[136].
Convention de Lille en octobre 2016
Lors de la convention de Lille en , 20 candidats sont présentés, parmi lesquels le physicien directeur de recherches au CNRS et porte-parole du réseau Sortir du nucléaire Jean-Marie Brom, l'inspecteur des finances publiques et lanceur d'alerte de l'affaire Cahuzac Rémy Garnier, le syndicaliste CGT de l'usine sidérurgique ArcelorMittal de Florange Lionel Burriello, le secrétaire général adjoint de la CGT Air France Mehdi Kémoune, la syndicaliste vue dans Merci Patron ! Marie-Hélène Bourlard, et Nathalie Seguin, syndicaliste membre du Parti communiste[137],[35]. La campagne pour les législatives est dirigée par Bastien Lachaud[138].
Échec des discussions avec le PCF et les écologistes
La France insoumise investit une trentaine de candidats communistes[139], dont les sortants Marie-George Buffet, et Nicolas Sansu, qui se sont engagés à respecter la charte du mouvement[140] mais échouent à trouver un accord national, au terme de discussions avec le Parti communiste français (PCF), LFI ne souhaitant investir que des candidats respectant son programme, dans un souci de cohérence, le PCF étant par exemple opposé à la sortie du nucléaire. Cette condition est refusée par le parti communiste, qui préfère un accord de désistement mutuel sur une trentaine de circonscriptions[141]. Les insoumis proposent alors de se désister dans 26 circonscriptions et demandent au PCF de faire de même dans 26 autres[142], mais les discussions échouent car le PCF considère que les candidats « communistes » que LFI accepte de soutenir ont en fait déjà accepté de se présenter sous l'étiquette LFI et ne sont donc pas des candidats du PCF. LFI annonce donc le qu'il ne présentera pas de candidats face aux députés communistes sortants ayant parrainé la candidature Mélenchon à la présidentielle[143] ce qui ne représente que très peu de candidats. LFI présente par contre des candidats dans toutes les circonscriptions détenues jusque-là par un député Front de gauche, sauf face à Marie-George Buffet et Clémentine Autain. Le PCF, qui n'a pas présenté de candidat à la présidentielle pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon, ne présente pas non plus de candidat dans la circonscription législative de Marseille où ce dernier se présente. De son côté, LFI présente des candidats presque partout, y compris face à des députés Front de gauche sortants, comme André Chassaigne.
Le dirigeant d'Europe Écologie Les Verts (EÉLV), David Cormand, appelle aussi la France insoumise à s'allier à son parti[144]. LFI refuse, EÉLV étant déjà engagé dans un accord avec le PS et ne souhaitant pas se plier au programme du mouvement[145]. Finalement, LFI investit donc des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions[146] à l'exception de celles où des personnalités ont soutenu LFI. C'est le cas dans la quatrième de la Seine-Saint-Denis, où se présente Marie-George Buffet (PCF), dans la onzième du même département, où se présente Clémentine Autain (Ensemble !)[147], dans la première de la Somme où se présente François Ruffin, dans la deuxième des Français de l'étranger où se représente Sergio Coronado (EÉLV), dans la deuxième de La Réunion où se représente Huguette Bello (Pour La Réunion)[148] ou dans la cinquième du Calvados où se représente Isabelle Attard[149].
Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble, regrette ce qu'il perçoit comme une « stratégie de forteresse » au détriment d'une gauche unie, taxant Jean-Luc Mélenchon de « caporal ». Regrettant une « occasion ratée » et pronostiquant un échec pour son camp[150], il apporte son soutien à des candidatures d'alliance entre EÉLV et les partisans de Benoît Hamon sur les deux circonscriptions grenobloises contre les candidats de La France insoumise, ces derniers devançant finalement les candidats écologistes au premier tour[151].
Candidats
Les candidats investis pour les élections législatives de juin 2017, dont la moitié de femmes, sont à environ 60 % issus de la société civile (n'ont jamais été adhérents ou élus d'un parti politique)[152], ils sont plutôt jeunes, avec une moyenne d'âge se situant autour de 43 ans.
Les candidats investis signent la charte du mouvement[153] et défendent le programme L'Avenir en commun, celui de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise lors de l'élection présidentielle[154]. Ils signent également la charte éthique de l'association indépendante Anticor, engagée pour l'éthique en politique, la lutte contre la corruption et la fraude fiscale[155].
Le directeur de la campagne est Manuel Bompard, 30 ans, salarié d'une start-up de l'aéronautique et candidat dans la neuvième circonscription de la Haute-Garonne, face à Christophe Borgel, numéro deux du PS et responsable de l'organisation de la primaire citoyenne en janvier[156].
Certains candidats sont sans-étiquette[153], comme le journaliste et cinéaste François Ruffin. Certains viennent du Parti socialiste[157], comme les économistes Liêm Hoang-Ngoc (ex-député européen) ou la championne du monde de kick-boxing Sarah Soilihi (troisième circonscription des Bouches-du-Rhône).
D'autres viennent d'Europe Écologie Les Verts, comme Sergio Coronado, ex-directeur adjoint de Noël Mamère, ou Sophie Camard, suppléante de Jean-Luc Mélenchon[158], du PCF, comme Marie-George Buffet, ex-ministre des sports du gouvernement de Lionel Jospin, ou encore de formations moins connues (Ensemble ! pour Clémentine Autain et pour Danièle Obono).
Parmi les personnalités investies par le mouvement figurent également l'humoriste Gérald Dahan (dixième des Hauts-de-Seine), Juan Branco, conseiller juridique de WikiLeaks ou encore Leïla Chaibi, cofondatrice du collectif Jeudi noir.
La France insoumise présente des ouvriers en position éligible, dont deux dans le Nord, où sept circonscriptions sur treize ont donné plus de 50 % à Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle. Parmi eux, dans la neuvième, Jean-Louis Van-de-Wiele, ex-militant de la CFDT et de la Jeunesse ouvrière chrétienne, à Tourcoing, où Mélenchon est arrivé en tête à la présidentielle (28 %)[159] et Aurélien Motte, 32 ans, dirigeant CGT de la contestation des licenciements chez Sambre et Meuse, dans la troisième circonscription du Nord, considéré comme « le territoire le plus pauvre de France »[160], où le socialiste Rémi Pauvros a perdu la mairie de Maubeuge en 2014 face à l'Union des démocrates et indépendants.
Quant à lui, Jean-Luc Mélenchon se présente dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône (Marseille), où il a obtenu 39 %, face au député PS sortant Patrick Mennucci[161], chef de file socialiste aux Élections municipales françaises de 2014.
Résultats
Au premier tour, la France insoumise arrive en quatrième position au niveau national avec 11,03 % des suffrages exprimés (2 497 622 voix)[162]. Les candidats du mouvement sont qualifiés pour le second tour dans 74 circonscriptions sur 577 (soit dans environ 13 % des circonscriptions)[163]. Dix-sept candidats sont élus au second tour[164], permettant au mouvement de former le groupe parlementaire France insoumise à l'Assemblée nationale.
Parmi ceux-ci, six responsables du mouvement : Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, Éric Coquerel, Bastien Lachaud, Mathilde Panot et Danièle Obono ; neuf militants : Caroline Fiat, Ugo Bernalicis, Bénédicte Taurine, Michel Larive, Adrien Quatennens, Sabine Rubin, Muriel Ressiguier, Loïc Prud'homme, Stéphane Peu ; ainsi que deux députés investis mais n'ayant pas signé la charte du mouvement[165] : François Ruffin et Clémentine Autain (Ensemble !)[166].
À ces 17 députés ayant été investis par la France insoumise s'ajoutent cinq députés ouvertement soutenus par le parti : Huguette Bello (DVG, Pour La Réunion), Marie-George Buffet (PCF), Sébastien Jumel (PCF), Hubert Wulfranc (PCF) et Jean-Hugues Ratenon (DVG, Rézistan's Égalité 974)[167]. Seul Jean-Hugues Ratenon choisit ensuite de siéger dans le groupe La France insoumise[168], les quatre autres décidant de siéger dans le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, organisé autour du Parti communiste. Stéphane Peu, adhérant au Parti communiste, mais pourtant élu sous les couleurs de la France insoumise[169], décide également de siéger dans ce groupe[170].
Législature 2017-2022
Le groupe parlementaire la France insoumise se fait remarquer dans la session parlementaire extraordinaire qui suit les élections. Alors que les autres groupes parlementaires paraissent atones par manque d'expérience ou d'organisation[171], les députés du groupe LFI font preuve d’une grande virulence contre le nouveau gouvernement et dénoncent « la casse du code du travail », « la destruction d’un siècle de lutte sociale », ou « l’inversion de la hiérarchie des normes »[172].
En , LFI organise son université d'été sur le campus de Saint-Charles de l'université d'Aix-Marseille, avec comme axes stratégiques l’enracinement dans l’écologie et dans les quartiers populaires[173]. L'ancien président de l’Équateur, Rafael Correa, y fait une intervention[174]. Décision est prise de mobiliser pour un grand rassemblement le à Paris contre « le coup d’État social » que constituerait la réforme du Code du Travail[175]. Dans le même temps, le mouvement qui réfléchit sur son organisation affirme sa volonté de ne pas devenir un parti « à l’ancienne ». Martine Billard déclare : « on a un grand mouvement qu'on ne veut pas transformer en parti traditionnel pyramidal »[176].
À l'occasion de l'université d'été du mouvement, lors de la conférence « Faut-il « dégager » les médias ? » dont il est un des intervenants[177], le politologue Thomas Guénolé annonce son ralliement à la France insoumise[178]. Durant ces « amphis d'été », plusieurs ateliers ont exploré la méthode Alinsky pour permettre la « reconquête des quartiers populaires », « frapper aux portes », « tisser des colères », « cibler les puissants » et « agir nous-mêmes ». Un pôle « auto-organisation » a alors été créé au sein du mouvement. Des conférences ont été tenues pour essaimer dans les luttes et les régions[179].
La France insoumise a annoncé l'organisation d'une convention en pour statuer sur son avenir, sa structuration et les actions qu'elle compte mener, précisant d'ores et déjà que le programme L'Avenir en commun demeurera son ciment idéologique et que la verticalité affichée avec Jean-Luc Mélenchon comme dirigeant devra se coupler à l'horizontalité pour permettre aux membres de s'organiser dans des actions plus locales, revendiquant la volonté de ne pas se transformer en parti classique[180]. La convention s'est tenue à Clermont-Ferrand. Jean-Luc Mélenchon s'est posé en « passeur ». Trois thématiques ont été démocratiquement choisies : la lutte contre la pauvreté, la sortie du nucléaire avec la transition écologique et la lutte contre la fraude fiscale[181].
Le parti ne présente pas de candidats aux élections sénatoriales de septembre 2017, décision à la fois motivée par le faible nombre de grands électeurs pouvant voter en leur faveur, mais aussi par la volonté affichée de supprimer le Sénat[182],[183].
Le , jour de promulgation au journal officiel des ordonnances portant réforme du code du travail au cœur du programme du président Emmanuel Macron, la France insoumise organise une manifestation à Paris, la troisième contre ce texte après celles du 12 et du 21 septembre initiées par la CGT. Le parti annonce avoir réuni 150 000 sympathisants sur la place de la République lors du discours de Jean-Luc Mélenchon ; la Préfecture de police n'annonce quant à elle aucun chiffre comme il est d'usage pour les rassemblements organisés par des partis politiques[184], cependant fuite le chiffre de 30 000 personnes. Sont remarquées la présence du secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent, celle des candidats aux élections présidentielles de 2002 à 2017 du Nouveau Parti anticapitaliste Olivier Besancenot et Philippe Poutou[185], et celle de Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er juillet et candidat défait du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2017, malgré leurs divergences respectives avec Jean-Luc Mélenchon[186],[187]. L'imputant notamment aux divisions syndicales, Jean-Luc Mélenchon reconnaît en l'échec du mouvement social contre les ordonnances[188].
En , lorsque se révèle l'affaire Benalla, le groupe parlementaire LFI réclame une commission d'enquête qui permette de comprendre quelles sont les « responsabilités politiques et l'enchaînement » qui a conduit à ce qu'un proche collaborateur du président Emmanuel Macron frappe un jeune manifestant le . Le député insoumis Éric Coquerel considère qu'il s'agit d'une « affaire d'état » et Jean-Luc Mélenchon propose à l'Assemblée nationale de déposer une motion de censure contre le gouvernement si le Premier ministre ou le ministre de l'Intérieur ne venaient pas s'expliquer devant les députés[189],[190],[191].
Divisions internes
Plusieurs départs et tensions internes surviennent à partir de la fin 2018. C'est notamment le cas de Liêm Hoang-Ngoc, Corinne Morel Darleux, Sarah Soilihi, Thomas Guénolé, Charlotte Girard et Manon Le Bretton. Le manque de démocratie interne et la ligne stratégique du parti sont invoqués comme des motifs de rupture[192],[193]. La frange « souverainiste » et « populiste » est marginalisée, en particulier avec l'éviction de la liste des élections européennes de 2019 des orateurs nationaux Georges Kuzmanovic (par ailleurs conseiller diplomatique de Jean-Luc Mélenchon) et François Cocq[194],[195]. Georges Kuzmanovic quitte alors LFI, s'opposant à l'« extrême concentration du pouvoir aux mains d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks et bureaucrates, aux convictions mollement sociales-démocrates » et « à la complaisance des segments gauchistes de LFI à l’égard des thèses indigénistes »[196]. En , en vue des élections européennes, Andréa Kotarac, conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, appelle à voter pour la liste du RN, déplorant que LFI ait laissé s'instaurer des « concepts diviseurs » comme des « réunions réservées aux femmes » ou « l’écriture inclusive »[197].
Programme
L'élaboration du programme a été coordonnée par l'économiste Jacques Généreux[198], membre des Économistes atterrés[199], et par la juriste Charlotte Girard[200],[201], maître de conférences en droit public. Il s'inspire de L'Humain d'abord, le programme du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012, des travaux conduits par le Parti de gauche au cours de ses assises pour l’écosocialisme, des projets de Sixième République, et des sommets pour un plan B en Europe, mais aussi des nombreuses contributions des partisans du mouvement[198], que des rapporteurs ont été chargés de synthétiser.
À l’issue de la convention de Lille, une synthèse de l’ensemble des propositions débouche sur un programme en sept axes et trois cent cinquante-sept mesures. Celui-ci est adopté par plus de 90 % des votants[35].
Le mouvement a également adopté « dix mesures emblématiques », mesures prioritaires votées par les militants lors de la convention de Lille, appelant à faire face à quatre « urgences majeures » : l'urgence démocratique, l'urgence sociale, l'urgence écologique et l'urgence géopolitique[202],[203]. Adoptées par 77 038 votes via Internet, ces dix mesures prioritaires sont[203],[204],[205] :
- la mise en place d'une assemblée constituante chargée de rédiger la constitution d'une Sixième République qui succéderait à l'actuelle Cinquième République. Celle-ci est qualifiée de « monarchie présidentielle » par le mouvement, qui estime que le président de la République concentre trop de pouvoirs, sans que le peuple puisse exercer un contrôle sur son action. Ce processus constituant serait aussi l'occasion de proposer d'autres modes de fonctionnement comme la proportionnelle aux élections législatives. Le changement de constitution, et donc des institutions, est jugé fondamental par le mouvement qui voit dans l'abstention électorale croissante le reflet d'un désaveu des Français pour leur système institutionnel ;
- l'abrogation de la loi Travail, dont le mouvement estime qu'elle a notamment mis fin à la hiérarchie des normes en matière de droit du travail en inversant le principe de faveur, et qu'elle ne protège ainsi plus suffisamment les travailleurs ;
- la refondation des traités de l'Union européenne, avec notamment des changements de politique monétaire, de politique agricole commune et de politique environnementale. À défaut, le programme prévoit l'application d'un « plan B » consistant à sortir des traités européens de manière unilatérale pour ensuite proposer d'autres coopérations entre les pays ;
- la mise en place d'un plan de transition énergétique vers 100 % d'énergies renouvelables en 2050, en suivant les études de l'association négaWatt et de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. Cette transition passe par la sortie du nucléaire civil, dont le mouvement critique la dépendance pour l'approvisionnement en uranium, le manque de sûreté des installations, la gestion des déchets radioactifs et les coûts financiers ;
- l'instauration d'une « règle verte », consistant à ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer, ni produire plus que ce qu'elle peut supporter, et que le mouvement souhaite proposer lors du processus constituant afin qu'elle figure dans la nouvelle constitution ;
- le droit de révocation des élus par référendum comme moyen de remettre un mandat en question lorsque l'élu n'est pas fidèle à ses engagements, lorsqu'il n'est pas intègre ou lorsqu'il n'est pas assidu. Le mouvement souhaite également proposer cette mesure lors du processus constituant ;
- la protection des biens communs comme l'air, l'eau, l'alimentation, le vivant, la santé, l'énergie ou la monnaie, en agissant contre leur marchandisation afin de préserver l'intérêt général, et en développant des services publics correspondants ;
- la séparation des banques d'affaires et de détail, visant à séparer les activités spéculatives des activités de prêts et de dépôts afin de protéger ces dernières, ainsi que la création d'un pôle public bancaire, qui permettrait de financer les PME et de mener une politique du crédit sur des critères sociaux et écologiques ;
- l'instauration d'un SMIC mensuel à 1 326 euros nets pour 35 heures hebdomadaires et la revalorisation des salaires des fonctionnaires, gelés depuis 2010 ;
- le refus de traités de libre-échange comme le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TAFTA) ou l'Accord économique et commercial global (CETA).
Le programme ainsi conçu et nommé L'Avenir en commun est publié aux Éditions du Seuil le . Il est organisé selon sept axes : « Sixième République », « partage des richesses », « planification écologique », « sortie des traités de l'Union européenne », « paix et indépendance », « progrès humain » et « frontières de l'humanité » (mer[206], espace et numérique). Le livre se classe rapidement dans le top 10 des meilleures ventes, tiré à 110 000 exemplaires le [207],[208]. Il a fait l'objet d'une adaptation en bande dessinée numérique diffusée sur internet[209]. Trente-neuf livrets thématiques, approfondissant les propositions du mouvement, sont ensuite publiés au fur et à mesure de la campagne.
Vis-à-vis de la question européenne, Mélenchon refusant généralement le qualificatif d'eurosceptique[210], le mouvement se définit comme pro-européen, mais avec une vision critique de l'Union européenne actuelle, et notamment anti-libérale[211],[212]. Le mouvement est favorable à la libre circulation des personnes au sein de l'Europe[213], mais veut éviter la mise en compétition des travailleurs et des pays de l’UE[214], interdire le statut de travailleur détaché[215], et mettre fin au dumping « par une politique volontariste et rapide d’harmonisation sociale et fiscale par le haut dans toute l’UE avec inscription d’une clause de non-régression des droits sociaux »[214].
Fabien Escalona de Mediapart rappelle que Jean-Luc Mélenchon et ses proches ont formé l'« aile critique de la dérive néolibérale de la social-démocratie » et « sont devenus des partenaires de raison du PCF, dont le conservatisme doctrinal et la stratégie d’alliances variable les ont agacés ». Dans le même temps, ils se sont détournés de leur référence initiale à Die Linke, parti issu d'une fusion entre les dissidents sociaux-démocrates de l’ère Schröder et le Parti du socialisme démocratique, successeur du parti unique de d'Allemagne de l’Est. Encouragés par l’insurrection démocratique des « multitudes urbaines » dans plusieurs pays, attentifs au « populisme de gauche » expérimenté par les camarades de Podemos, ils se sont convaincus de l’obsolescence des formes antérieures du mouvement ouvrier. Les dirigeants insoumis partagent une vision du monde et veulent se donner les moyens de la propager, le plus indépendamment possible d’un « vieux monde » violemment rejeté, au risque d’une rigidité excessive face à l’irréductible diversité des forces de l’émancipation[216]. Reprenant les typologies proposées par Thomas R. Rochon et Paul Lucardie pour les « nouveaux partis parvenus à se faire une place dans le champ électoral », il situe La France insoumise parmi les partis « mobilisateurs » ou « prophètes », qui « articulent […] de nouveaux enjeux, dans une nouvelle offre idéologique qu’ils doivent imposer », par opposition avec les partis « challengers » ou « purificateurs » qui « se contentent d’être les hérauts de substitution d’une idéologie existante, qu’ils estiment trahie par le parti établi censé la porter »[216].
Évolution du programme
À partir de , des groupes de réflexion mettent en place, via la plateforme numérique d'action[217], des livrets thématiques de L'Avenir en commun pour développer des points précis du programme.
Leur diffusion se fait également lors des web émissions de la France insoumise Esprit de campagne dont la première émission fut diffusée sur YouTube et les réseaux sociaux le [218] et la dernière s'est achevée le [219].
Le , à l'occasion du Salon international de l'agriculture, la France insoumise organise un salon alternatif consacré à l'écologie[220],[221]. Un nouvel épisode d'Esprit de campagne est alors diffusé pour faire la promotion des livrets thématiques d'approfondissement du programme consacré ce jour là à la planification écologique. Des intellectuels et militants tel que Martine Billard, Gabriel Amard et Hervé Kempf interviennent dans l'émission. Les livrets consacrés à la mise en place de la planification écologique, de l'agriculture paysanne, de l'eau sont annoncés et débattus. Une deuxième partie de l'émission évoque les nouveaux moyens de la production écologique viticole et des nouveaux modèles de consommation tels que la spiruline de la société Algorapolis ainsi que d'insectes pour l'apéritif. Il s'agit également d'une réflexion autour de la nutrition[222].
Le , une bande dessinée inspirée de L'Avenir en commun est publiée. Il s'agit d'une vulgarisation et illustration du programme en 80 planches de dessins réalisée par Olivier Tonneau, enseignant-chercheur français à l'Université de Cambridge, Mélanie Karali, journaliste et dessinatrice au journal de Spirou et enfin Renaud Scheidt, dessinateur. La BD résume les points du programme avec de l'humour et des expressions plus simples, le but étant de favoriser la facilité de compréhension[223],[224].
À la mi-avril, à l'approche du premier tour des élections présidentielles françaises de 2017, La France insoumise diffuse dans les intentions de campagne de Jean-Luc Mélenchon une synthèse du programme et de ses sept axes. Le programme est cette fois de 33 pages illustrées et s'organise autour de thèmes accrocheurs[225].
Après les élections de 2017
Le , La France insoumise publie un nouveau livret thématique spécial de 52 pages. Il a été créé par des groupes de réflexions de L'Avenir en commun en lien avec des députés insoumis, des économistes et des haut-fonctionnaires pour contrer le budget jugé libéral mis en place par la nouvelle majorité d'Emmanuel Macron[226]. Ce contre-budget a été présenté par les députés en conférence de presse à l'Assemblée nationale, puis par un débat de décryptage du contre-budget diffusé sur YouTube et les réseaux sociaux auquel le dirigeant des Socialistes insoumis Liêm Hoang-Ngoc a participé. L'émission a été animée par Charlotte Girard[227],[228],[229].
Deux lignes politiques semblent s'opposer après la campagne présidentielle de 2017, lors de laquelle Jean-Luc Mélenchon avait adopté une stratégie « populiste », souverainiste et laïque, insistant moins sur l'objectif de rassembler la gauche que de « fédérer le peuple ». Toutefois, en vue de la composition de la liste LFI pour les élections européennes de 2019, les principaux tenants de cette stratégie (Georges Kuzmanovic et François Cocq) sont écartés des places éligibles et désavoués par Jean-Luc Mélenchon, qui déclare vouloir fédérer le peuple au sein d'une « fédération populaire », dénonçant « les cartels » [230], ce qui est analysé par plusieurs médias comme une victoire de la ligne « gauchiste » (représentée par la députée Clémentine Autain) dans le mouvement[231],[232],[233].
Toutefois, à la suite des élections européennes, lors desquelles LFI obtient des résultats décevants, Clémentine Autain remet en cause la stratégie adoptée, selon elle trop populiste et pas assez proche des marqueurs de gauche[234]. Elle pointe notamment un déséquilibre du côté « du ressentiment et de la haine » et la culture du « clash permanent » au sein du parti[235]. Éric Coquerel, député et proche de Mélenchon, déclare ne pas être d'accord avec cette analyse, le faible score n'étant selon lui pas lié à la « ligne », qui lui semble bonne (ni trop populiste, ni pas assez)[236].
Le 19 décembre 2019, La France insoumise présente un contre-projet de réforme des retraites, dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Philippe. Ce projet propose un âge de départ à la retraite de 60 ans avec 40 annuités de cotisations, y compris les trimestres au RSA, avec un plancher des pensions au niveau du SMIC, financé par une augmentation des cotisations et une hausse des salaires[237],[238].
En avril 2020, dans le cadre du confinement contre la pandémie de Covid-19, La France insoumise propose un plan de déconfinement alternatif à celui du gouvernement Philippe. Ce projet préconise notamment entre cinq et dix millions de tests de Covid-19 par mois, des recrutements de personnels soignants, des revalorisations salariales ainsi que des nationalisations et des réquisitions sur le plan sanitaire[239],[240]. Le parti réalise également des auditions dans le cadre d'une contre-commission d’enquête sur la gestion du gouvernement de la crise sanitaire ; LFI accuse alors l'exécutif de « mensonges » et d'« erreurs » au sujet des masques et des tests[241],[242].
Organisation
Structure
L'organisation du mouvement veut, selon ses dirigeants, permettre un champ important de liberté, différemment de celle d'autres partis politiques. Le mouvement est composé d'individus principalement non-membres d'autres partis, et d'autres, qui en sont membres, principalement le Parti de gauche, Ensemble !, les Communistes insoumis et de nombreux syndicalistes[243],[244],[245].
La France insoumise indique qu'elle « n’est pas un parti politique. C’est un mouvement de citoyens individuels qui se reconnaissent dans la démarche de Jean-Luc Mélenchon sans pour autant rejoindre un parti politique ou une association »[246]. Afin de se présenter aux élections, la France insoumise est devenue aussi, juridiquement, un parti politique depuis le [36]. Marianne estime que La France insoumise est bel et bien un parti, sans toutefois en avoir la structure[247]. L'inscription se fait sans obligation de cotiser, gratuitement via une plateforme Internet[248].
Selon Marianne, à l'instar de La République en marche, du fait de l'absence d'élections internes, le parti n'aurait pas un fonctionnement démocratique, contrairement à la plupart des grands partis français[247]. Europe 1 décrit un système d'investiture original pour les législatives 2017 où les candidats sont approuvés par un vote à main levée au sein d'une assemblée locale[249] nommée « assemblée citoyenne ». Les candidatures sont ensuite envoyées à un comité national dont la moitié des membres a été tirée au sort et qui effectue la sélection finale des candidats[250].
La campagne pour l'élection présidentielle de 2017 est dirigée par Manuel Bompard. Les coordinateurs du projet sont Charlotte Girard, maîtresse de conférence de droit public à l'université Paris-Nanterre, et l'économiste Jacques Généreux, maître de conférences à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris. Sophia Chikirou est la responsable de la communication du mouvement[251], tandis qu'Antoine Léaument est chargé de la communication numérique[252],[253]. Alexis Corbière, porte parole de la campagne, est très présent sur les plateaux TV[254],[255].
Mathilde Panot est coordinatrice des groupes d'appui, Leïla Chaibi est animatrice de l'espace politique du mouvement et Philippe Juraver est animateur de l'espace des luttes du mouvement[256].
En , Mediapart écrit que « La France insoumise entre en phase finale de structuration » et que « sans surprise », elle ne « va pas devenir un parti », ne s'organisant pas « en structure classique avec des délégués et autres représentants intermédiaires ou locaux ». Mediapart dresse cependant un tableau de La France insoumise où les militants n'ont guère de poids, avec une mainmise sur le mouvement opérée par une « petite caste » non élue. Mediapart relaie la parole d'un militant qui s'exprime ainsi : « nous sommes condamnés à participer au débat à travers Facebook ou Twitter, cela interdit toute discussion »[257],[258]. De même, Slate affirme que le « manque d’ossature » de la France Insoumise « semble paradoxalement favoriser la centralité d’un individu providentiel et de son équipe rapprochée »[259]. Pour Médiapart, « s’affranchissant d’une structure partisane classique », Jean-Luc Mélenchon « éviterait surtout que le pluralisme interne puisse s’organiser, s’institutionnaliser et le contraindre »[260].
Pendant l'université d'été 2017 de La France insoumise, la question de la structuration du mouvement était posée, comme l'indique le commentaire d'une militante relayé par RFI : « […] on ne veut pas le cliché du parti qui va tout diriger avec des petites mains en bas qui vont être chargées de distribuer les tracts. On veut bien être des petites mains, mais on veut aussi être des cerveaux qui réfléchissent et qui contribuent au projet »[261]. Lors de la convention du parti fin , La France Insoumise réaffirme sa volonté « de ne pas devenir un parti » et de rester un « mouvement », les Insoumis aspirant à un « militantisme personnalisé »[262],[263],[264]. Mais, selon Mediapart, lors de cette convention, « la mobilisation l'a emporté sur les questions d'organisation interne »[265].
Le Monde estime qu'une caractéristique de La France insoumise est de privilégier la forme « mouvement » par rapport à celle du parti, et Le Monde relaie une observation de Florence Haegel, professeure à Sciences Po : « Pour la nouvelle génération, avec la transformation des modes de communication, la forme parti politique, hiérarchisée, disciplinée, n’est plus adaptée ». Cependant, d'après Le Monde, si La France insoumise présente une « apparente absence de hiérarchie », cette organisation politique laisse « peu de place à la parole des militants »[266]. Pour Bruno Jeudy, La France insoumise n'est « pas vraiment un parti, c'est un mouvement. Ils ont compris le sens de l'époque, un peu comme les Marcheurs »[267]. Slate estime qu'il existe désormais une volonté de créer des « mouvements » et non des « partis »[note 2], citant, outre La République en marche et La France insoumise, le Mouvement 5 étoiles en Italie, ou le « mouvement-parti » Podemos en Espagne. Pour expliquer cette volonté, Slate met en avant qu'il existe désormais une défiance par rapport aux partis ainsi qu'une tendance sociétale à rechercher une « horizontalité », représentée par les réseaux (notamment sociaux) et la possibilité d'initiatives autonomes, qui sont des valeurs effectivement promues par la France insoumise. Mais, si « la mode est aujourd’hui aux mouvements », pour Slate, derrière cette « rupture lexicale », les changements organisationnels qui en résultent sont « à relativiser »[note 3], et La France insoumise est prise dans une contradiction « entre horizontalité proclamée et verticalité factuelle »[259].
Le , La France insoumise lance son école de formation, nommée eFI, « école de Formation insoumise », dont le politologue Thomas Guénolé et l'enseignante Manon Le Bretton sont les coresponsables. Les cours sont gratuits, ouverts à tous, et retransmis sur internet, avec une volonté d'éducation populaire, mais aussi avec des formations à l'action militante, ce qui répond à une demande des membres désireux de pouvoir convaincre autour d'eux. Thomas Guénolé, opposé à la professionnalisation de la politique, souhaite aussi effacer le clivage entre « cols blancs » et « cols bleu », pour permettre une « révolution citoyenne »[268],[269],[270],[271],[272].
Selon Le Monde, Jean-Luc Mélenchon forme beaucoup de cadres politiques. Le quotidien parle de « « générations Mélenchon » qui sont autant de soldats politiques ayant un même objectif : prendre le pouvoir ». Dans ce cadre, Mélenchon entretiendrait un « phénomène de cour », avec « un tabou : la succession », le journal se demandant « comment faire du mélenchonisme sans Jean-Luc Mélenchon »[273].
Après l’échec électoral lors des élections européennes du 26 mai 2019, plusieurs cadres et militants de La France insoumise, dont Charlotte Girard, Manon Le Bretton et Hélène Franco, signent une note évoquant un fonctionnement « dangereux pour l’avenir ». Il est noté l’absence d’« instance de décision collective ayant une base démocratique » et le trop grand poids du groupe des élus LFI. Il est demandé la possibilité d’organiser des débats contradictoires, de proposer des textes aux votes et d’installer une « assemblée constituante du mouvement »[274],[275].
Identité légale
Le parti repose légalement sur deux associations : La France insoumise et l'Association de financement de la formation politique « La France insoumise » (AFLFI), qui est son mandataire financier. Elles sont toutes les deux déclarées à la sous-préfecture de Palaiseau le [276],[26]. La seconde est habilitée à recevoir des dons par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques depuis le [277].
Appuis
Le mouvement est composé des signataires ayant « appuyé la candidature de Jean-Luc Mélenchon » sur le site de la campagne présidentielle et ceux qui ont « rejoint la France insoumise » sur le site du mouvement, en communiquant leur adresse de courriel et code postal et, éventuellement, un numéro téléphonique. Il ne leur est pas nécessaire de verser d'argent, contrairement aux partis politiques traditionnels.
Les membres et signataires de la France insoumise, à la base, peuvent s'organiser librement en créant des comités locaux, dénommés « groupes d'appui »[278], mis en place dans toute la France ainsi qu'à l'étranger[279]. Chacun de ces comités est, en principe, composé de cinq à douze membres. La France insoumise comptait ainsi début plus de deux mille huit cents comités[280].
Les appuis sont enregistrés sur la plate-forme jlm2017.fr qui utilise NationBuilder. Le , plus de trente mille personnes appuient la candidature de Jean-Luc Mélenchon[281]. Le , deux semaines plus tard, ils sont environ soixante-sept mille[282]. À la fin du mois de , 87 898 personnes soutiennent le candidat de la France insoumise[283]. Le , le seuil des cent mille appuis est dépassé[284]. Au , les cent cinquante mille soutiens sont dépassés avec plus de cent cinquante-trois mille signataires sur la plate-forme[285].
Le , le compteur affiche 263 000 personnes soutenant la candidature de Jean-Luc Mélenchon[286]. Entre le et le , le nombre d'inscrits sur la plate-forme a augmenté de plus de quarante mille personnes passant de 286 000 appuis à 332 000, soit une augmentation de 14 % en moins de deux semaines[287],[288].
Financement
Début , le mouvement annonce avoir récolté près de deux millions d'euros de dons via son site internet. Sur les 280 000 signataires ayant appuyé la candidature de Mélenchon, environ une personne sur six a effectué un don[280]. Ces deux millions d'euros se répartissent en 83 000 dons, d'en moyenne 24 euros chacun[289]. Le mouvement a également obtenu cinq millions d'euros grâce à un emprunt auprès d'une banque coopérative[290].
Les résultats de la France Insoumise aux élections législatives de 2017 lui permettent de bénéficier d'un financement public pour cinq années. Les 2 497 663 voix récoltées lui permettent de recevoir chaque année environ 3,5 millions d'euros. Il faut y ajouter 37 280 euros pour chacun des 17 députés, soit environ 634 000 euros tous les ans[291].
Dirigeants
- Manuel Bompard (2017-2019)
- Adrien Quatennens (depuis 2019)
Symboles de La France insoumise
La France insoumise possède actuellement deux symboles représentatifs.
Phi
Lors d'une séance de réflexion réunissant début Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Bastien Lachaud, Sophia Chikirou et Alexis Corbière, ce dernier suggère d'associer l'acronyme correspondant aux deux dernières initiales de « la France insoumise », FI ([fi]), à la lettre grecque φι (fi, [fi]), qui – quoique alors prononcée tel un pé aspiré[292] : [pʰé͜e] (ϕεῖ pheî) – rappelle la naissance de la démocratie athénienne, l'harmonie, le nombre d'or et entend évoquer l’espérance en une VIe République (un 6 retourné) ou un être montrant le poing[293]. Le le φ est adopté, et annoncé dans un message de Mélenchon diffusé sur les réseaux sociaux[293].
Rameau d'olivier
Lors du meeting de Jean-Luc Mélenchon à Marseille le , le candidat annonce la venue d'un nouveau logo officieux qu'il présente, il s'agit d'un rameau d'olivier[294]. Il explique : « J'ai amené avec moi, pour l'ajouter au symbole du Phi de la sagesse que j'ai proposé à cette campagne électorale, ce rameau d'olivier pour qu'il soit désormais notre emblème. C'est celui de l'arbre de la méditerranée. C'est l'arbre noueux et qui même dans son âge le plus avancé, soudain fait paraître des fleurs et donne des fruits quand on le croyait achevé, l'olivier de la paix ! »[295],[296].
Structures d'informations et d'activités militantes
Durant la campagne présidentielle de 2017[297], l'équipe de campagne[298] lance le [299] une webradio nommée Les Jours heureux, qui diffuse depuis le site web de la France insoumise[300] ; elle diffuse trois heures par jour, et ne devait au départ le faire que jusqu'au , veille du premier tour de l'élection présidentielle[301],[302].
Le , l'équipe organisatrice du programme de La France insoumise lance une webtélé partisane, Canal FI, diffusée sur le site internet de la France insoumise et sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. La plupart des contenus sont des émissions ou vidéos des Insoumis déjà diffusées dont les séances des députés à l'Assemblée nationale, les émissions de décryptage ou encore les Revues de la semaine (vidéo hebdomadaire de Jean-Luc Mélenchon)[303],[304],[305],[306],[307].
L'Insoumission hebdo, anciennement Données et arguments à gauche puis L'Heure du peuple, est un hebdomadaire fondé en 1979 par Jean-Luc Mélenchon. C'est un hebdomadaire papier disponible par abonnement.
En août 2019, La France insoumise lance Le Journal de l’insoumission, un trimestriel papier disponible par abonnement et en kiosque [308],[309].
En septembre 2020, La France insoumise se dote d'un think tank, baptisé l'Institut La Boétie.
En prévision de la campagne présidentielle de 2022, La France insoumise lance en octobre 2020 une application mobile gratuite, L'Insoumission, qui regroupe des informations en provenance de plusieurs de ses médias militants [note 4], afin de « ne pas se reposer sur les médias traditionnels »[310].
Organisations politiques associées
Parti de gauche
Le Parti de gauche, qui contribue à animer La France insoumise depuis son lancement, est le parti dont Jean-Luc Mélenchon est membre et fondateur[311]. Plusieurs députés ou membres de l'exécutif de la France insoumise sont issus du parti[312].
Ensemble !
Le parti Ensemble ! qui avait déjà donné son approbation à la candidature de la France insoumise et dont l'ancienne porte-parole Clémentine Autain a rejoint le groupe de députés de La France insoumise, a souhaité en se rapprocher de La France insoumise, sans pour autant en être dépendant, prévoyant de conserver sa ligne politique plus ancrée à gauche[313]. Clémentine Autain, Caroline Fiat et Danièle Obono, les trois députées d'Ensemble !, ont rejoint en 2017 le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale ; Autain n'a toutefois pas signé la charte proposée aux députés par La France insoumise[314],[315].
Gauche républicaine et socialiste
Gauche républicaine et socialiste (GRS) est un parti politique fondé le par la fusion de l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste (APRÉS) et du Mouvement républicain et citoyen. L'APRÉS, proche de La France insoumise, est fondée en par Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann après leur départ du Parti socialiste (PS).
En 2019, la Gauche républicaine et socialiste fait alliance avec La France insoumise. La liste obtient six élus, dont Emmanuel Maurel.
Rézistan's Égalité 974
Fondé par le militant associatif réunionnais Jean-Hugues Ratenon en , Rézistan's Égalité 974 naît de la fusion de l'Alliance des Réunionnais contre la pauvreté et du Front de gauche réunionnais[316]. Son vice-président est Jean-Paul Panechou[317]. Aux élections législatives, Panechou et Ratenon sont candidats, avec la volonté de « répondre favorablement à l'appel de Jean-Luc Mélenchon »[318]. Seul Ratenon est élu, avec 53 % des voix au second tour. Il siège dans le groupe parlementaire de LFI[319].
Les Socialistes insoumis
Après avoir soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017, la « Nouvelle Gauche socialiste », fondée par l'économiste et ancien député européen Liêm Hoang-Ngoc en 2015 « pour rassembler les déçus du Parti socialiste », participe activement à la campagne de la France insoumise et à la construction du programme, avant de changer de nom pour « Les Socialistes insoumis » et de participer à la construction du mouvement[320].
En , les Socialistes insoumis suspendent cependant leur participation à La France insoumise[321], à la suite d’un désaccord sur la liste des candidats du parti pour les élections européennes de 2019. Liêm Hoang-Ngoc dénonce en effet le fait que les places éligibles sur la liste sont uniquement occupées par des proches de Jean-Luc Mélenchon[322]. Dans un communiqué, les Socialistes insoumis déplorent l'absence de poste éligible pour leur chef de file en commentant : « Nous constatons que la liste de candidats éligibles en voie d’être proposée écarte les candidats les plus compétents pour mener le très dur combat qui s’annonce sur le terrain spécifique et fondamental de la politique économique »[323]. Dans son rapport, le comité électoral explique que la place proposée pour Liêm Hoang-Ngoc (8e homme) respectait les critères fixés concernant les candidats disposant déjà d’un mandat électif régional, à savoir « favoriser le renouvellement politique, éviter des situations de cumul ou des démissions de responsabilités électives »[324].
Représentation
Assemblée nationale
À la suite des élections législatives de 2017, dix-sept candidats sont élus, et forment un groupe parlementaire. Il est présidé par Jean-Luc Mélenchon et vice-présidé par Mathilde Panot.
Sénat
Après les élections sénatoriales de 2017, Pierre-Yves Collombat rejoint le groupe communiste et se rattache administrativement à La France insoumise[325]. Marie-Noëlle Lienemann se rattache aussi à LFI à la suite de la création de la Gauche républicaine et socialiste en 2018[326]. À partir de 2021, à la suite du retrait de la vie politique de Pierre-Yves Collombat et du rattachement de Marie-Noëlle Lienemann au Parti communiste français, plus aucun sénateur n’est rattaché à LFI.
Parlement européen
Un député européen, Younous Omarjee, élu en 2015 sur la liste de rassemblement « Union pour les Outremers », se réclame de la France insoumise[327]. Aux élections européennes de 2019, il est réélu avec quatre autres membres de LFI : Manon Aubry, Manuel Bompard, Leïla Chaibi et Anne-Sophie Pelletier, ainsi qu'Emmanuel Maurel, coprésident de la Gauche républicaine et socialiste[328].
Conseils régionaux
Plusieurs conseillers régionaux, élus sur des listes diverses en 2015, deviennent membres de La France insoumise lors de la création du parti, en 2016. Le conseil régional d'Occitanie compte ainsi quatre élus : Liêm Hoang-Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys[329]. Celui d'Auvergne-Rhône-Alpes en a trois, dont Andréa Kotarac et Corinne Morel Darleux[330], et celui d'Île-de-France deux (Éric Coquerel et Clémentine Autain, qui démissionnent en 2017 à la suite de leur élection comme députés). En 2018-2019, Liêm Hoang-Ngoc, Corinne Morel Darleux et Andréa Kotarac quittent LFI[331],[332].
À l’occasion des élections régionales de 2021, La France insoumise obtient des conseillers régionaux dans sept régions françaises (dont deux en outre-mer), contre deux précédemment[333]. Elle perd toutefois ses trois conseillers régionaux sortants en Occitanie[334]. En Île-de-France, un groupe de dix élus est constitué, avec pour président de groupe Paul Vannier[335]. Dans les Hauts-de-France, six élus insoumis siègent avec Europe Écologie Les Verts au sein d'un groupe commun[336],[337], tandis qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, trois élus LFI siègent avec le Parti communiste français[338],[339]. Enfin, dans les Pays de la Loire et le Centre-Val de Loire, LFI possède deux conseillers régionaux dans chaque assemblée qui siègent avec Europe Écologie Les Verts.
Résultats électoraux
Élections présidentielles
Année | Candidat | 1er tour | 2d tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||
2017 | Jean-Luc Mélenchon | 7 059 951 | 19,58 | 4e | - |
Élections législatives
Année | 1er tour | 2d tour | Sièges | Rang[340] | Gouvernement | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
2017 | 2 497 622 | 11,03 | 883 573 | 4,86 | 17 / 577 |
4e | Opposition |
Élections européennes
Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|---|
2019a | 1 428 548 | 6,31 | 5 / 79 |
5e | Manon Aubry | GUE/NGL |
a Liste commune avec la Gauche républicaine et socialiste (1 siège) et le Mouvement républicain et citoyen (0 siège).
Positionnement politique
Les politologues Gaël Brustier (soutien de LFI en 2017[341]), Pierre Martin (longtemps engagé au Parti socialiste) et Pascal Perrineau positionnent La France insoumise dans la gauche radicale[2],[3],[4]. Pour le sociologue Christophe Aguiton (engagé dans le passé dans les cercles militants à la gauche du Parti socialiste), le mouvement fait partie de « la gauche européenne », comme Podemos en Espagne et le Mouvement 5 étoiles en Italie[342]. Dominique Reynié, politologue et ancien conseiller régional des Républicains[343], classe le parti à l'extrême gauche. Il estime que l'extrême gauche était très marginalisée dans les années 1970, puis qu'elle a dédiabolisé son discours, ce qui a permis à LFI d'« arriver à 15-18 % », tout en permettant « aux parties les plus extrémistes » du mouvement de « revenir dans le jeu politique »[7].
Le Monde estime que le Parti de gauche a été « la matrice de la naissance » de La France insoumise et que, en , il est encore « difficile de distinguer en termes de ligne politique » les deux partis. Le journal ajoute que La France insoumise aimerait rallier à sa cause Emmanuel Maurel, meneur de « l’aile gauche » du Parti socialiste, et que « la recomposition de la gauche est loin d’être terminée »[344]. Un autre article du Monde, en , classe La France insoumise dans la « gauche radicale », aux côtés du parti espagnol Podemos, et du parti portugais Bloc de gauche. Le journal estime que les trois formations, qui préparent alors une liste commune pour les élections européennes de 2019, ont de « nombreuses proximités idéologiques », mais un « point d’achoppement » : le dyptique « plan A, plan B », défendu par LFI, qui définit deux méthodes pour sortir des traités de l'Union européenne. Le plan A consiste à modifier les traités en accord avec les partenaires européens, le plan B, inacceptable pour les espagnols, est une sortie unilatérale en cas d'échec des négociations[345]. D'autres articles du Monde classent La France insoumise comme faisant partie de la « gauche radicale »[346],[347],[6], et d'autres encore de la « gauche alternative »[348],[349],[350]. Pour l'universitaire Gerassimos Moschonas, La France insoumise se rattache aux partis européens de la nouvelle gauche radicale, comme Syriza en Grèce ou Die Linke en Allemange, tout en se distinguant par son caractère plus eurosceptique[351].
Pour L'Express, La France insoumise est un parti de gauche radicale situé « entre l'extrême gauche et les sociaux-démocrates »[352]. Selon Slate, La France insoumise se situe à gauche du Parti communiste français, et à droite d'une formation trotskyste comme Lutte ouvrière, ou NPA[353]. D'autres médias qualifient La France insoumise comme étant de « gauche alternative »[354],[355],[356],[357],[358],[359],[360],[361],[362], ou de « gauche de la gauche »[362],[359] ou de la gauche radicale[363]. D'autres médias comme BFM TV, Ouest-France, La Dépêche du Midi, France-Soir, Euronews, 20 minutes, Sud Ouest utilisent régulièrement le terme d'extrême gauche[364],[8],[9],[10],[11],[365],[366],[367],[368].
Polémiques
Le , Stéphane Poussier, ancien candidat de La France insoumise dans la quatrième circonscription du Calvados aux élections législatives de 2017, se retrouve impliqué dans une polémique : il est placé en garde à vue pour apologie d'actes terroristes. Poussier avait écrit des messages, sur Twitter et Facebook, à propos de la mort du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame — victime de l'attaque terroriste du 23 mars dans l'Aude — parmi lesquels : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse[note 5], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins. » Les responsables de La France insoumise condamnent immédiatement et fermement les propos « honteux et abjects » de Stéphane Poussier. Ce dernier est aussitôt exclu du Parti de gauche dont il était membre et son nom est retiré de la « plateforme » de La France insoumise, tandis que Jean-Luc Mélenchon annonce l'intention du parti de porter plainte contre son ancien candidat[369],[370],[371],[372]. Jugé en comparution immédiate, Stéphane Poussier considère que ses tweets ont été écrits au titre de la liberté d’expression et conteste l’infraction d'« apologie du terrorisme ». Il est condamné à un an de prison avec sursis et sept ans de privation de droits civiques[373].
Le , lors de la marche blanche en l'honneur de Mireille Knoll, octogénaire juive assassinée cinq jours plus tôt, les élus de la France Insoumise ont été accueillis avec des sifflets et des insultes[note 6]. La veille, le président du CRIF, Francis Kalifat avait sommé la France Insoumise, au même titre que le Front national, de ne pas se rendre à la marche car « La surreprésentation des antisémites tant à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite rend ces deux partis infréquentables ». Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis sont finalement contraints de quitter le cortège sous protection policière une trentaine de minutes seulement après son départ[374],[375],[376]. D'après Le Monde, le président du CRIF reproche à Jean-Luc Mélenchon son soutien au « boycott d’Israël »[377], et la volonté du CRIF d'exclure les Insoumis « a provoqué le débat » le matin même, « y compris au sein des membres de la communauté juive »[378]. Selon Brice Teinturier, directeur général délégué de l'institut de sondage Ipsos, « les sympathisants de gauche et de la France Insoumise sont ceux qui partagent le moins les préjugés contre les Juifs »[379]. En revanche, l’IFOP relève qu’ils sont les plus nombreux, avec ceux du RN, à « s’accorder sur l’intégralité des [six] affirmations antisémites testées » dans son étude de 2019[380].
En février 2019, la réaction de La France insoumise à l'insulte lancée par un Gilet jaune à Alain Finkielkraut est accusée d'ambiguïté, entraînant de nouveau des accusations d'antisémitisme. Pauline Graulle, journaliste de Mediapart, estime que « c’est la première fois qu’un tel opprobre est jeté, de manière aussi massive, sur le mouvement ». Elle explique ce phénomène notamment par une communication maladroite de Jean-Luc Mélenchon, qui voulait « distinguer le mouvement des gilets jaunes de quelques énergumènes » et dénoncer l'instrumentalisation de l'antisémitisme « par un pouvoir aux abois ». Par ailleurs, Pauline Graulle affirme que les accusations d'antisémitisme, qui collent « de longue date » à LFI, découlent d'une volonté de discréditer le mouvement par certains libéraux qui amalgament critique de la finance et antisémitisme[381].
En , dans La Chute de la maison Mélenchon : une machine dictatoriale vue de l'intérieur de Thomas Guénolé, livre que La France insoumise « a tenté, par l'intermédiaire de ses avocats, de censurer », le politologue dépeint ce parti comme un simulacre de démocratie interne et comme une organisation despotique[382]. Le politologue a été signalé en avril 2019 auprès du comité électoral de La France insoumise pour harcèlement sexuel. Il a démenti, affirmant qu'il s'agissait d'une cabale visant à l'exfiltrer à cause de ses critiques de l’organisation. En juin, il a attaqué la France insoumise en justice, pour dénoncer les conditions de la procédure interne mise en place contre lui. L'entourage de Mélenchon affirme qu'il s'agit d'une crise de paranoïa[383].
Perquisitions
Deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes par le parquet de Paris. La première est relative à l'usage de fonds européens destinés à rémunérer des assistants de l'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon. Ces assistants occupaient tous parallèlement des responsabilités au sein du Parti de gauche et sont soupçonnés de ne pas avoir effectué leur travail d'assistant parlementaire. Une enquête avait d'abord seulement concerné le Front national en , avant d'être élargie au MoDem en , puis à Jean-Luc Mélenchon le sur dénonciation de l'ex frontiste Sophie Montel[384],[385]. La seconde enquête préliminaire touchant LFI, ouverte en , vise le financement de la campagne électorale de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, soupçonné d’irrégularités[386]. Dans le cadre de ces deux enquêtes, une quinzaine de perquisitions ont été réalisées par l'OCLCIFF, visant notamment le siège du Parti de gauche, celui de LFI et le domicile de Jean-Luc Mélenchon[387]. Dénonçant la légalité de la perquisition et l'indépendance de la justice, plusieurs responsables du parti dont Mélenchon, se sont opposés avec véhémences aux magistrats et aux forces de l'ordre effectuant la perquisition[387],[388]. Après ces évènements, le parquet de Paris ouvre une enquête pour « menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire » et « violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique »[388], elle vise de nombreux cadres du parti présents sur les lieux de la perquisition, dont Adrien Quatennens et Alexis Corbière[389]. Selon Nicolas Chapuis et Abel Mestre, la colère de Jean-Luc Mélenchon est en partie responsable du faible score de 6,3 % enregistré par FI aux européennes de mai 2019[390]. La justice annonce le mois suivant une convocation de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, Bastien Lachaud, Bernard Pignerol et Muriel Rozenfeld devant le tribunal correctionnel de Bobigny[390].
En , Jean-Luc Mélenchon annonce sa décision de ne plus vouloir accréditer les journalistes de l'émission Quotidien (diffusée sur TMC) pour les meetings de la France insoumise[391],[392]. Il justifie cette décision par la façon dont l'émission aurait monté des images contre son parti, motivant par la suite des poursuites judiciaires à son encontre[393],[394]. Le , Quotidien diffuse l'intégralité de la vidéo montrant la perquisition. Selon l'AFP[395], reprise par plusieurs journaux[396],[397],[398], « prise dans sa totalité, la séquence alterne les moments de calme et de dialogue avec des scènes de tension extrême et de bousculades lorsque les Insoumis tentent d'avoir accès à la partie des locaux où a lieu la perquisition ». D'après Le Monde, lors des retours au calme, Jean-Luc Mélenchon « dit qu’il ne s’oppose pas aux perquisitions »[399], et, à la fin de la perquisition, il déclare au magistrat du parquet avec lequel il a eu un dialogue très tendu pendant plusieurs minutes : « Vous êtes ici chez vous, vous êtes un citoyen et même vous êtes procureur, et nous on respecte ça »[400],[397].
Inspiration à l'étranger
La France insoumise a inspiré en Belgique la création de la Wallonie insoumise, créée en 2016 à Liège par Francis Biesmans et officialisée le [401],[402]. Ce mouvement n'est pas reconnu par la section Benelux de La France insoumise selon un communiqué de presse paru en , qui précise que « ce mouvement n'a […] pas su devenir une insoumission belge et [...] un partenaire de la France insoumise »[403]. Cependant, celle-ci participe à certaines manifestations organisées par la France insoumise[404],[405].
Dans la culture
En 2017, Olivier Tonneau, Mélaka et Reno publient sur Internet la bande dessinée L’Avenir en Commun ? autour du programme de la France insoumise[406].
La campagne de Jean-Luc Mélenchon inspire une série de bande dessinée de Manon Herraez, Insoumission, dont les deux albums sont sortis en 2018[407].
Notes et références
Notes
- Le mode d'adhésion diffère de celui des partis politiques traditionnels, notamment en raison de sa gratuité. Voir section Organisation.
- Slate rappelle la définition « habituelle » d'un parti : il s'agit d'« une organisation défendant un certain nombre d'idées et dont le but est de conquérir puis d'exercer le pouvoir » et cite la définition large d'un « mouvement » proposée par le sociologue Erik Neveu : une « forme d’action collective concertée en faveur d’une cause »
- D'après Slate, « nous assistons à l’émergence, non pas d’un idéal-type nommé « mouvement », mais bien à l’adaptation des structures partisanes aux changements qui touchent la société [...] ».
- Il s'agit des trois médias suivant : linsoumission.fr, l'Insoumission hebdo et le trimestriel Le Journal de l'insoumission
- Jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014 dans des échauffourées avec la police.
- D'après Le Monde, Jean-Luc Mélenchon « a été pris à partie par quelques dizaines de manifestants », et « dans le cortège, de nombreux manifestants regrettaient que ces échauffourées viennent entacher le message d’union qu’ils étaient venus défendre ».
Références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « L'Avenir en commun » (voir la liste des auteurs).
- Raphaëlle Besse Desmoulières, « La France insoumise se met en chantier », sur Le Monde, (consulté le ).
- Pierre Martin, Crise mondiale et systèmes partisans, Presses de SciencesPo, , 326 p. (ISBN 978-2-7246-2342-0, lire en ligne).
- Gael Brustier, Le désordre idéologique, Editions du Cerf, , 235 p. (ISBN 978-2-204-12435-5, lire en ligne).
- Pascal Perrineau, Le vote disruptif : Les élections présidentielles et législatives de 2017, Presses de Sciences Po, , 448 p. (ISBN 978-2-7246-2167-9, lire en ligne).
- AFP, « Mélenchon, trubin «insoumis» gauche radicale française », France-Soir, (lire en ligne).
- Raphaëlle Besse Desmoulières, « Présidentielle : Mélenchon fédère la contestation de gauche », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mélenchon et Le Pen « renvoient à une vision ultra simple de la société » », sur Le Parisien.fr, (consulté le ).
- « « L’un d’entre nous va bien arriver à gagner les élections », Mélenchon rencontre le leader du Labour », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Mélenchon veut "mettre une raclée démocratique" à Macron aux élections européennes », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Macron en première ligne face aux populistes », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « JEAN-LUC MÉLENCHON ET MARINE LE PEN : L'ÉTONNANTE RESSEMBLANCE DE LEURS PROGRAMMES ÉCONOMIQUES », sur capital.fr, (consulté le ).
- Alban de Montigny, « La France insoumise, une opposition radicale », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- Johann Chapoutot, « A chacun son arène », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », sur www.parties-and-elections.eu (consulté le ).
- Jules Pecnard, « Présidentielle: à l'étranger, la percée de Mélenchon intrigue… voire effraie », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- Geoffroy Clavel, « Ni Staline ni Robert Hue : pourquoi l'étiquette "communiste" ne colle pas à Mélenchon », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
- Thomas Guénolé, « Présidentielle 2017 : comment Jean-Luc Mélenchon emprunte à l'altermondialisme », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le ).
- Éric Dupin, « Jean-Luc Mélenchon, l'homme qui cherche le salut collectif dans l'aventure personnelle », sur Slate, (consulté le ).
- Service politique du Monde, « Asselineau, Le Pen, Dupont-Aignan, Mélenchon… quatre nuances de souverainisme », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Raphaëlle Besse Desmoulières, « Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon », sur lemonde.fr, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- Manuel Cervera-Marzal, « Fin de cycle pour le populisme de gauche ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Pablo Castaño, « Populismes de gauche en Europe : une comparaison entre Podemos et la France insoumise », Mouvements, vol. 96, no 4, , p. 169-180 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « La France Insoumise - GUE/NGL - Another Europe is possible », sur www.guengl.eu (consulté le ).
- Sophie Rauszer, « Maintenant le peuple ! Des insoumis dans toute l'Europe », L'Intérêt général, no 4 « L'Europe », (lire en ligne).
- « Code du travail: LFI veut "utiliser les 4 jours" restant avant le 1er tour », sur Le Point, .
- « Annonce n° 1653 - page 100, 91 - Essonne, Associations, Créations », sur journal-officiel.gouv.fr (consulté le ).
- « Ce que signifie le nouveau logo de Jean-Luc Mélenchon », sur Le Huffington Post (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon, le vent dans le dos », sur liberation.fr, .
- « Jean-Luc Mélenchon veut incarner « la France insoumise » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon, une présidentielle sans parti ni primaire », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Pour son premier meeting de campagne, Jean-Luc Mélenchon appelle à “changer la civilisation humaine” », sur lesinrocks.com, .
- « Avec sa "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon met le PCF et la gauche au pied du mur », sur huffingtonpost.fr, .
- « Mélenchon veut prendre de la hauteur », sur lejdd.fr, .
- « Convention de la «France insoumise»: Dans le Nord, Mélenchon à gauche toute », sur 20minutes.fr, .
- « La France insoumise détaille son projet et son calendrier », sur humanite.fr, .
- « Décision du 23 janvier 2017 portant agrément d'une association de financement d'un parti ou d'une organisation politique », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- « EN DIRECT. Législatives: Jean-Luc Mélenchon s'adresse aux candidats de La France insoumise… », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Pablo Castaño Tierno, « Tribuna | El aroma a Podemos de Jean-Luc Mélenchon », El Pais, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon "s'inspire de la campagne de Bernie Sanders" », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Avec sa "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon met le PCF et la gauche au pied du mur », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon: «Mieux vaut être seul que mal accompagné» », (consulté le ).
- « Macron au Mans, un discours de candidat », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Boulogne: 700 insoumis pour soutenir Jean-Luc Mélenchon », sur nordlittoral.fr, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon veut concilier le rouge et le vert », (consulté le ).
- « Savoie: Jean-Luc Mélenchon en visite à Chambéry », (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon en meeting, ce soir », sur Le Dauphiné libéré, .
- « Bordeaux: Jean-Luc Mélenchon qualifie de «coup d’État social» le projet de Fillon », (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon se veut le candidat anti-Fillon », sur lemonde.fr, .
- « Jean-Luc Mélenchon : amnistie pour les syndicalistes « aux Antilles et dans toute la France » », sur la1ere.francetvinfo.fr, .
- « Jean-Luc Mélenchon fait salle comble au Lamentin », (consulté le ).
- « Mélenchon appelle les Martiniquais "à la rescousse" pour 2017 », sur francesoir.fr, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon a fait salle comble », sur guadeloupe.franceantilles.fr, (consulté le ).
- « Video. Tourcoing : Mélenchon attire 1 500 sympathisants à Tourcoing, la salle déborde », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon plaide pour une « sécurité sociale intégrale » », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- « L'hologramme de Jean-Luc Mélenchon ou l'ubiquité technologique », sur Usine nouvelle (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon en hologramme : une «première mondiale» ? », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathieu Dejean, « L'hologramme de Jean-Luc Mélenchon fait un tabac, mais pas sur les chaînes d'info en continu », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- « Politique. La bataille numérique aura bien lieu », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- Olivier Philippe-Viela, « Présidentielle 2017 : Pour sa campagne, Jean-Luc Mélenchon veut être l'idole des jeunes », 20 Minutes, (lire en ligne).
- Vincent Matalon, « Jean-Luc fait des vidéos : comment le candidat Mélenchon est devenu le "champion" de YouTube en deux mois », sur France Info, .
- Julien Absalon, « Quand Mélenchon remercie le forum 18-25 ans de Jeuxvideo.com », sur RTL, .
- Mathieu Dejean, « Comment Jean-Luc Mélenchon est devenu le premier YouTuber (sic) politique de France », Les Inrockuptibles, (ISSN 0298-3788, lire en ligne).
- Guillaume Gendron, « La troll de guerre des bataillons "antisystème" », Libération, (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
- Can't Stenchon The Mélenchon !, « Can't Stenchon The Mélenchon ! », sur YouTube (consulté le ).
- Grégor Brandy, « Dans les salons de discussions des soutiens de Mélenchon », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Discord Les Insoumis », sur discord.insoumis.online (consulté le ).
- « #RDLS17 : Théo, Mayotte, Hologramme, YouTube, Roumanie, Corruption, France insoumise », sur YouTube (consulté le ).
- Diane Malosse, « Comment Mélenchon s'est offert une campagne numérique gratuite », sur Le Point, (consulté le ).
- « Portail insoumis », sur insoumis.online (consulté le ).
- Insoumis, « La FAQ de l'avenir en commun », sur www.lafaqdelavenirencommun.com (consulté le ).
- Alexis Orsini, « YouTube, mème & jeux vidéo : Mélenchon ne gagnera peut-être pas l'élection, mais il a gagné le web », sur Numerama, (consulté le ).
- « Présidentielle: (sic) 30 % des jeunes auraient voté pour Jean-Luc Mélenchon, selon l'institut Ipsos », sur 20 Minutes, (consulté le ).
- « Présidentielle: Mélenchon et YouTube, cinq heures de live pour détailler son programme », sur challenges.fr, .
- « Sécurité : Mélenchon mise sur la police de proximité et la fin de l'état d'urgence permanent », sur liberation.fr, .
- Anne-Aël Durand, « Keynésianisme, effet multiplicateur : sur quoi s’appuie le programme économique de Mélenchon ? », Le Monde, (lire en ligne).
- « L'Avenir En Commun – Programme de Jean-Luc Mélenchon – France insoumise », sur LAEC.fr (consulté le ).
- Jean-Luc Mélenchon, « Émission spéciale chiffrage du programme - #JLMChiffrage », (consulté le ).
- « Le contre-salon de l'Agriculture de Jean-Luc Mélenchon », sur huffingtonpost.fr, .
- « Jean-Luc Mélenchon compte sur le nombre pour relancer sa campagne », sur BFM TV (consulté le ).
- Julie Cloris et Charles Sapin, « En direct. « Ceci est une insurrection citoyenne », clame Mélenchon place de la République », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Présidentielle. Mélenchon galvanise 10000 personnes à Rennes », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Meeting pour la paix à Marseille », sur jlm2017.fr, (consulté le ).
- « Lille : Mélenchon rassemble 25 000 personnes autour d'un discours galvanisant », sur https://www.francetvinfo.fr/, (consulté le ).
- « Présidentielle : Mélenchon en meeting à Dijon décrit sa méthode de gouvernement - France 3 Bourgogne-Franche-Comté », France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (lire en ligne, consulté le ).
- « Apéro insoumis à Paris : Mélenchon clôture sa campagne avec Podemos », sur Lindependant.fr (consulté le ).
- « Présidentielle. Le PCF n'intègre pas la France insoumise de Mélenchon », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « Marie-George Buffet pousse ses troupes chez Mélenchon », sur Libération, .
- « Mélenchon : un insoumis « exaspéran » », sur Le Point, (consulté le ).
- [PDF] « Résultats officiels détaillés par départements de la consultation interne au Parti communiste français pour l'élection présidentielle de 2017 », sur L'Humanité, (consulté le ).
- Ludovic Galtier, « Les militants communistes votent en faveur d'un soutien à Mélenchon en 2017 », sur RTL, (consulté le ).
- Aurélien Soucheyre, « Ensemble ! soutient Jean-Luc Mélenchon sans intégrer La France insoumise », sur L'Humanité, (consulté le ).
- Raphaëlle Besse Desmoulières, « Frais de campagne : Mélenchon et le PCF n’ont pas encore trouvé d’accord », Le Monde, (consulté le ).
- « Entre La France insoumise et le Parti communiste, les coups pleuvent », sur Libération, .
- « Législatives : pas d'accord PCF-La France insoumise », sur Le Point, .
- « Le choix de l’insoumission », sur blogs.mediapart.fr, .
- « « Yannick Jadot nous a trahis » : la colère de certains militants EELV après l'accord avec Benoît Hamon », sur francetvinfo.fr, .
- « Le député EELV Sergio Coronado choisit Mélenchon plutôt que Hamon », sur Le HuffPost, .
- « Des écologistes d’EELV choisissent La France insoumise et Mélenchon », sur Reporterre, .
- Martine Billard, « Tribune : Écologistes et membres du Conseil fédéral d'ÉELV nous voterons Jean-Luc Mélenchon », sur martine-billard.fr, (consulté le ).
- « Éric Piolle : « Je voterai Mélenchon pour encourager le rassemblement de la gauche » », sur Le Monde (consulté le ).
- « Comment Mélenchon chapeaute sa "France insoumise" ce week-end », sur BFM TV, (consulté le ).
- « Mélenchon : le candidat de la raison », sur Libération, (consulté le ).
- « Présidentielle : un responsable lyonnais du MRC appelle les « républicains insoumis » à rejoindre Mélenchon », sur Lyon Mag.com, (consulté le ).
- Amélie Quentel, « À Paris, Jean-Luc Mélenchon réussit sa marche pour la VIe République », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- « Jean Ziegler soutient Mélenchon », sur blogs.mediapart.fr, .
- « Pour une politique économique sérieuse et à la hauteur des enjeux, votons Mélenchon », sur Libération, .
- (en) « Assange, Melenchon and the animals », .
- « Pamela Anderson apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon », sur Libération, (consulté le ).
- (en) « France: Please don't repeat Clinton vs. Trump tragedy », sur petitions.moveon.org.
- Clément Daniez, « Mark Ruffalo, Danny Glover… La hype Mélenchon gagne-t-elle les États-Unis ? », sur L'Express, (consulté le ).
- JLM2017, « Post », sur Twitter, (consulté le ).
- anglais : Soutien affiché sur la page d’accueil de son site officiel.
- « Jean-Luc Mélenchon et Bernie Sanders « incarnent tous deux la volonté d’un changement fondamental » », sur Le Monde (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon : « Nous sommes capables de diriger le pays » », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Pablo Iglesias, chef de Podemos, sera au côté de Mélenchon vendredi », sur Libération, (consulté le ).
- « Apéro insoumis à Paris : Mélenchon clôture sa campagne avec Podemos », sur Lindependant.fr (consulté le ).
- (es) « Mujica envía un mensaje de apoyo al francés Mélenchon », sur El Observador, .
- Sonia-Marie Gaubert, « Juliette vote Mélenchon ! :-) », sur YouTube, .
- Lanu Ance, « Quelques-uns des soutiens de Jean-Luc Mélenchon », sur YouTube, .
- « Yvan Le Bolloc'h : "Grâce à Mélenchon, j'ai l'impression d'être moins con" », sur YouTube, Regards, .
- « L'humoriste Gérald Dahan, candidat pro-Mélenchon dans les Hauts-de-Seine », sur parismatch.com.
- JeVote2017, « La force des people ! Avec Mélenchon les 23 avril et 7 mai 2017 ! Votons ! », sur YouTube, .
- « Bernard Lavilliers ne veut pas du candidat Hollande et votera Mélenchon », sur lci.fr.
- Urbanhit FM, « Deen Burbigo : « Le seul qui me parle c'est Jean-Luc Melenchon » #LaSpéciale », sur YouTube, .
- « “J’ai voté pour Mélenchon mais je serai encore plus radical que ça, il faut bousculer notre pays, il faut changer de République” », sur twitter.com.
- « Artistes Avec Jean Luc Mélenchon pour 2017 », sur facebook.com.
- « Election présidentielle 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Présidentielle : radiographie d'un vote éclaté », regards.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « CARTE. Présidentielle : quel candidat arrive en tête dans votre département ? », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- « Présidentielle, second tour : Mélenchon sollicite l'avis de ses 450 000 militants », sur L'Express, .
- « Jean-Luc Mélenchon : “Il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour arriver à deviner ce que je vais faire” », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « La consultation des militants de La France insoumise ne propose pas l'option d'un vote FN », sur Le HuffPost (consulté le ).
- « Second tour : lancement de la consultation des militants de La France insoumise », sur La Croix, (consulté le ).
- « Présidentielle : quatre questions sur la consultation des militants de la France insoumise », sur France Info, (consulté le ).
- « Seulement un tiers des militants de la France insoumise choisit Macron », sur Le Huffington Post (consulté le ).
- « Combien Macron, Fillon et Mélenchon ont dépensé pendant la campagne présidentielle ? », Challenges, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise de Mélenchon présente ses 20 premiers candidats aux législatives », sur actu.orange.fr, .
- « Législatives: (sic) La France insoumise se met en rang pour les élections », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- « Conférence de presse hebdomadaire - 23 mai », sur YouTube.
- « Monsieur Mélenchon, le PCF soutient bien des candidats de La France insoumise », Libération, (consulté le ).
- « Accord France insoumise-Parti communiste : ce qui bloque », sur Regards, .
- « Législatives : après de fortes tensions, accord en vue entre insoumis et communistes », sur Le Parisien, .
- « Pas de candidat France insoumise face à des communistes ayant parrainé Mélenchon », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Législatives : les appels du pied d'Europe Ecologie - Les Verts à la France insoumise », sur LCP - Assemblée nationale, .
- « Législatives : la France insoumise refuse la main tendue par EELV », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « La France Insoumise lance une carte de ses candidats aux législatives », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- « 93 : la vague Mélenchon prête à déferler sur les législatives et à engloutir le PC », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « 2e circonscription - Huguette Bello candidate à sa propre succession », sur ipreunion.com, .
- « Législatives. Calvados : La France insoumise rallie Isabelle Attard », sur Ouest-France (consulté le ).
- « Éric Piolle : “Mélenchon a choisi d’être caporal” », sur Libération, .
- « Législatives 2017. Les résultats dans la 3e circonscription de l’Isère », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .
- « Législatives : La France insoumise réunit ses candidats dans une ambiance joyeuse », sur Le Point, .
- « Parité, jeunesse, société civile : à quoi ressemblent les candidats de la France insoumise ? », sur Europe 1, .
- « Synthèse de la Convention », sur jlm2017.fr.
- « Jean-Luc Mélenchon veut des députés « insoumis » aux ordres », sur LCP, .
- « Législatives: (sic) La France insoumise sort l'artillerie lourde en Haute-Garonne », sur La Dépêche, .
- « Législatives 2017. Ce sont les dix candidats de Jean-Luc Mélenchon en Haute-Garonne », sur ActuToulouse, Publihebdos, .
- Georges Bourquard, « À Marseille, les Insoumis préparent la rentrée sociale », Le Dauphiné, (lire en ligne).
- Anne Courtel et Florence Moreau, « Pourquoi Tourcoing a plébiscité Jean-Luc Mélenchon? (sic) », sur La Voix du Nord, .
- « Aurélien Motte, candidat ouvrier, pour la France insoumise », sur La Voix du Nord, .
- « Jean-Luc Mélenchon annonce qu'il sera candidat aux législatives », sur Le Monde, .
- « Résultats des élections législatives 2017 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/Resultats-des-elections-legislatives-2017 (consulté le ).
- « Quelles chances pour La France insoumise au second tour des législatives ? », RTL.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Avec un groupe parlementaire, La France insoumise face au choix de l’union », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Législatives : Jean-Luc Mélenchon présente son groupe à l'Assemblée », Europe 1, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections législatives : Daniel Gonthier et Jean Hugues Ratenon dans la 5ème circonscription », Réunion 1re, (lire en ligne, consulté le ).
- Gwenael Bourdon, « Législatives 2017 : avec Stéphane Peu, le PCF reconquiert la 2e circonscription », Le Parisien, (lire en ligne).
- « Les communistes formeront un groupe indépendant de La France insoumise », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Législatives : ils vont donner de la voix à l'Assemblée », leparisien.fr, 2017-06-20cest07:01:38+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise en première ligne de l'opposition », sur la-croix.com, (consulté le ).
- « La France insoumise veut s'enraciner dans l'écologie et dans les quartiers populaires », Reporterre, le quotidien de l 'écologie, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise fait sa rentrée à Marseille », LaProvence.com, (lire en ligne, consulté le ).
- « Olivier Véran, député LREM, appelle à « pilonner le bourrin Mélenchon » », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « La France insoumise : organisation cherche révolution », sur tempsreel.nouvelobs.com/, (consulté le ).
- « «Dégager les médias» : ce qui s'est vraiment dit à la conférence de La France insoumise », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Zineb Dryef, « Thomas Guénolé, le politologue devenu éditorialiste « Insoumis » », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Clément Petit-Jean, « Engouement pour les luttes locales : Politiser les colères au quotidien », Le Monde diplomatique, no 768, , p. 1 et 19 (ISSN 0026-9395).
- « La France insoumise se repense pour durer », sur La Croix, .
- « La convention de la France insoumise à Clermont-Ferrand en images », sur La Montagne, (consulté le ).
- « Sénatoriales : la droite pourrait rafler la mise », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Laure Equy, « Pourquoi La France insoumise fait l’impasse sur les sénatoriales », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- David Perrotin, « Manif des « Insoumis » : l'étrange communication de la préfecture sur le nombre de participants », sur BuzzFeed, (consulté le ).
- Rachid Laïreche, « Pour Mélenchon, « la bataille n'est pas finie, elle commence » », sur Libération, (consulté le ).
- M. P., « Mobilisation contre la réforme du code du travail : Hamon et Mélenchon côte à côte », sur BFM TV, (consulté le ).
- « Après la République, Mélenchon veut déferler sur les Champs-Elysées », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- Michel Henry, « Jean-Luc Mélenchon : "Nous sommes encore bien fragiles" », sur lejdd.fr, 26 novembre 2017} (consulté le ).
- « L’affaire Benalla enflamme l’opposition », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Affaire Benalla : pour Coquerel, "c'est une affaire d'Etat, incontestablement" », Europe 1, (lire en ligne, consulté le ).
- « Affaire Benalla: Jean-Luc Mélenchon propose une "motion de censure" contre le gouvernement », sur BFM TV (consulté le ).
- « La France insoumise en pleine tourmente », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- Guénolé prend ses distances avec LFI et accuse Mélenchon de gouverner le parti en autocrate BFMTV, 18 mars 2019
- « Turbulences en série à la France insoumise », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections européennes: les insoumis excluent Djordje Kuzmanovic de leur liste », France Soir, (lire en ligne).
- Djordje Kuzmanovic, « Pourquoi je quitte la France Insoumise », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un élu insoumis étrille LFI en direct et appelle à voter RN », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon et ses « insoumis » au travail sur un programme », sur humanite.fr, .
- « Jacques Généreux : stop à l’ânerie économique », sur liberation.fr, .
- « Convention de «La France insoumise»: Mélenchon expérimente d’autres formes de participation politique », sur 20minutes.fr, .
- « Mélenchon veut «ouvrir les bras aux millions de personnes qui ne savent plus où elles en sont» », sur liberation.fr, .
- « Une centaine de personnes pour la France Insoumise », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Julia Hamlaoui, « La France insoumise détaille son projet et son calendrier », sur Humanite.fr, (consulté le ).
- Thierry Jouve, « Les insoumis croient en la victoire », sur https://www.ladepeche.fr, (consulté le ).
- Anne-Charlotte Dusseaulx (avec AFP), « Les 10 premières mesures du programme de Mélenchon », LeJDD.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Pauline Moullot, « Mélenchon prend la mer », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le programme de Jean-Luc Mélenchon parmi les dix meilleures ventes de livres », sur Europe 1, (consulté le ).
- Thibault Prévost, « L’ouvrage politique le plus offert à Noël est celui de Jean-Luc Mélenchon », sur Konbini, (consulté le ).
- « Le programme de Jean-Luc Mélenchon décliné en bande-dessinée », sur huffingtonpost.fr, .
- « Mélenchon sur TF1 : "Je ne suis pas un eurosceptique, je suis un euro-critique" », LCI, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mélenchon veut faire voler en éclats l'Europe «libérale» », FIGARO, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Trump élu : Et si la gauche anti-libérale française en sortait renforcée ? », Politis.fr, 20161109 17:44 (lire en ligne, consulté le ).
- « Non, Jean-Luc Mélenchon ne veut pas sortir de Schengen », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Avant le plan B, Mélenchon met en avant son plan A pour changer l’UE », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les petits arrangements d’un tract d’extrême droite pour récupérer le vote Mélenchon », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Fabien Escalona, « La France insoumise, un mouvement prophète », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Rejoindre la France Insoumise », sur La France Insoumise (consulté le ).
- Jean-Luc Mélenchon, « Mélenchon - Esprit de campagne #0 - #EDC0 », (consulté le ).
- « YouTube, l’autre tribune des députés de La France insoumise », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Le contre-salon de l'Agriculture de Jean-Luc Mélenchon », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le contre-salon de l'agriculture de Mélenchon », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Luc Mélenchon, « Esprit de campagne Spécial écologie - #EDC2 », (consulté le ).
- Méla Ka, Reno Pixellu et Olivier Tonneau, « Une BD sur l'Avenir en commun ! - L'avenir en commun », L'avenir en commun, (lire en ligne, consulté le ).
- Erwan Duchateau, « Quand le programme de Jean-Luc Mélenchon est adapté en bande dessinée », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le ).
- « L'Avenir en commun », sur avenirencommun.fr, (consulté le ).
- « La France Insoumise présente son "contre-budget" pour "l'intérêt général" », La Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le contre-budget de la France insoumise », La France Insoumise, (lire en ligne, consulté le ).
- La France insoumise, « Présentation du contre-budget de la France insoumise - #ContreBudget », (consulté le ).
- La France insoumise, « DÉCRYPTAGE - ISF, flat-tax, CSG : le budget des riches », (consulté le ).
- « Mélenchon à «Libé» : «Je lance un appel à la création d’une fédération populaire» », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Thierry Dupont, « Rébellion en série chez les Insoumis », sur lexpress.fr, .
- Hadrien Mathoux, « Mélenchon bannit Cocq : les enseignements très politiques d'une querelle entre Insoumis », sur marianne.net, .
- Abel Mestre, « Les contradictions de Jean-Luc Mélenchon interrogent sur sa stratégie », sur lemonde.fr, .
- Marylou Magal, « Européennes 2019: Clémentine Autain met en cause la ligne de La France insoumise », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Echec aux européennes : quand Clémentine Autain défonce Mélenchon sans le nommer », sur Marianne, (consulté le ).
- BFMTV, « Changer de ligne politique à LFI? Eric Coquerel « pas d'accord » avec les critiques de Clémentine Autain », sur BFMTV (consulté le ).
- Diego Chauvet, « La France insoumise présente son propre contre-projet », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « Mélenchon propose la retraite à 60 ans, financée par la hausse des salaires et l'investissement », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Félix Roudaut, « Déconfinement : La France insoumise présente son propre plan », sur RTL.fr, (consulté le ).
- « A la veille des annonces d'Edouard Philippe, La France Insoumise propose son propre plan de déconfinement », sur LCI, (consulté le ).
- Diego Chauvet, « Crise sanitaire. La France insoumise publie son rapport d’enquête », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « Coronavirus : La France insoumise dénonce les « mensonges et fiascos » du pouvoir », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise. « La force du peuple » s’exprime en direct », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- BFMTV, « Artistes, syndicalistes et lanceurs d'alerte: qui sont les Insoumis investis aux législatives », sur BFM TV (consulté le ).
- El Diablo, « Les « communistes insoumis » s’adressent aux COMMUNISTES « de toute part » », sur Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo] (consulté le ).
- « section « Dons » », sur jlm2017.fr (consulté le ).
- Étienne Girard, « Le parti de Macron en passe de devenir… le moins démocratique de France ! », sur Marianne, (consulté le ).
- « La République en marche et La France insoumise, mouvements de haut en bas », sur Le Monde (consulté le ).
- « 7e circonscription : le bilan des Insoumis », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Parité, jeunesse, société civile : à quoi ressemblent les candidats de la France insoumise ? », sur europe1.fr (consulté le ).
- Rachid Laïreche, « Sophia Chikirou, la franche insoumise », Libération, (lire en ligne).
- Mathieu Dejean, « Comment Antoine Léaument a révolutionné la communication web de Jean-Luc Mélenchon », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
- Armêl Balogog, « Présidentielle 2017 : Antoine Léaument, de Châteauroux à l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon », France Bleu, (lire en ligne).
- « Présidentielle: la galaxie Mélenchon », Public Senat, (lire en ligne, consulté le ).
- « Qui sont les révélations politiques de la campagne? », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Inviter des oratrices et orateurs nationaux et des député·e·s », sur lafranceinsoumise.fr.
- Manuel Jardinaud, « A La France insoumise, la démocratie interne fait débat », sur Mediapart (consulté le ).
- Manuel Jardinaud, « La France insoumise entre en phase finale de structuration », Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).
- « Pourquoi tout le monde crée des mouvements et plus personne ne crée de partis », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Fabien Escalona, « Jean-Luc Mélenchon et les limites du populisme «gazeux» », Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise réfléchit à son avenir lors de ses premiers «amphis d'été» », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise va tenter de devenir tout sauf un "parti… », Public Senat, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise va tenter de devenir tout sauf un «parti traditionnel» », Libération.fr, (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
- « France insoumise : Jean-Luc Mélenchon veut donner un nouveau souffle au mouvement », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- Manuel Jardinaud, « La France insoumise se mobilise pour une campagne permanente », Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).
- « La République en marche et La France insoumise, mouvements de haut en bas », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- C dans l'air, « Edouard Philippe : la force tranquille #cdanslair 01.12.2017 (voir à 44 min 32 s) », (consulté le ).
- « La France insoumise lance son école de formation, qu'est-ce que c'est ? », RTL.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les Insoumis lancent leur «école» pour muscler leur base militante », leparisien.fr, 2018-01-29cet09:25:33+01:00 (lire en ligne, consulté le ).
- « "Une formation", pas de "bourrage de crâne" : La France insoumise défend sa nouvelle école », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- « France: les Insoumis lancent leur «école» pour muscler leur base militante », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les insoumis lancent leur école pour former les militants », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Abel Mestre et Astrid de Villaines, « Jean-Luc Mélenchon, l'héritage impossible », Le Monde, no 22896, , p. 10.
- Une note interne à La France insoumise étrille (sans le nommer) Jean-Luc Mélenchon L’Obs, 6 juin 2019
- Abel Mestre Une note interne à La France insoumise dénonce « un fonctionnement dangereux pour l’avenir du mouvement » Le Monde, 6 juin 2019
- « Annonce n° 1654 - page 100, 91 - Essonne, Associations, Créations », sur journal-officiel.gouv.fr (consulté le ).
- « JORF n°0028 du 2 février 2017 texte n° 77, Décision du 23 janvier 2017 portant agrément d'une association de financement d'un parti ou d'une organisation politique », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « 20 comités de soutien à Jean-Luc Mélenchon en Val-de-Marne », sur https://94.citoyens.com, (consulté le ).
- « Carte des événements et des groupes d'appui », sur jlm2017.fr (consulté le ).
- « Des nouvelles du mouvement », sur melenchon.fr, .
- « Compteur jlm2017.fr au 13/02/2016 », sur https://archive.org/web/, (consulté le ).
- « Compteur jlm2017.fr au 27/02/16 », sur https://archive.org/web/, (consulté le ).
- « Compteur jlm2017.fr au 31/03/16 », sur https://archive.org/web/, (consulté le ).
- « Compteur jlm2017.fr au 02/05/16 », sur https://archive.org/web/, (consulté le ).
- « Compteur de jlm2017.fr au 20/11/16 », sur archive.org/web, (consulté le ).
- « Compteur jlm2017.fr au 27/02/17 », sur archive.org/web, (consulté le ).
- « Compteur jlm2017.fr au 16/03/17 », sur archive.org/web, (consulté le ).
- « Compteur jlm2017.fr au 27/03/17 », sur archive.org/web, (consulté le ).
- Géraldine Woessner, Europe 1 (avec le JDD), « Présidentielle : combien de dons par candidat ? », LeJDD.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Comment les candidats financent-ils leur campagne ? », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Financement public des partis : le Modem et France insoumise tirent leur épingle du jeu », leparisien.fr, 2017-07-17cest08:17:29+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
- « Phi » dans Dictionnaire de l'Académie française, 9e édition
- Agathe Ranc, « La genèse du « phi » de Jean-Luc Mélenchon », L'Obs, (lire en ligne).
- « Silence et rameau: Mélenchon raconte les "concours de circonstances" de Marseille », leparisien.fr, 2017-04-12cest16:38:57+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Luc Mélenchon, « Mélenchon : meeting pour la paix à Marseille - #JLMMarseille », voir vidéo à partir de 10 min 42 s, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon et les chrétiens : le paradoxe des Rameaux », sur www.lavie.fr (consulté le ).
- « La France insoumise aimerait «limiter le pouvoir des médias dominants» », FIGARO, (lire en ligne, consulté le ).
- « Contourner les médias : retour sur expériences », France Culture, (lire en ligne, consulté le ).
- « Silence et rameau: Mélenchon raconte les "concours de circonstances" de Marseille », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les Jours Heureux - La France Insoumise », La France Insoumise (consulté le ).
- « Présidentielle : Mélenchon et son hologramme en meeting dans sept villes le 18 avril », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Six hologrammes, une webradio: Mélenchon met les bouchées doubles », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France insoumise lance sa chaîne de télévision, Canal FI », sur europe1.fr (consulté le ).
- « La France insoumise lance "Canal FI", son propre média qui n'est pas "Le Média" », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lancement de "Canal FI", la "télé en ligne insoumise" - High tech », sur notretemps.com (consulté le ).
- « "Canal FI" : La France insoumise lance sa télé en ligne », SudOuest.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « La danse du ventre de Macron, le malaise de Philippot, la nouvelle télé Mélenchon », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- « La France Insoumise : un nouveau journal « Made in Jura » », sur www.leprogres.fr, (consulté le ).
- Pierre Lepelletier, « La France Insoumise veut lancer un magazine en kiosque », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « La France insoumise lance "L'Insoumission", son application d'information politique », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Les « insoumis » se dotent d’un « laboratoire d’idées » pour bâtir une « alternative » à Macron », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Qui sont les députés de La France insoumise ? », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Ensemble !, le mouvement de Clémentine Autain, ne rejoint pas La France insoumise », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Baptiste Daoulas, « Les Insoumis ayant chanté tout l'été... », L'Express, (lire en ligne).
- Remy Dodet, « Danièle Obono, l'insoumise qui embarrasse les insoumis », sur L'Obs, (consulté le ).
- Gilbert Hoair et Lise Hourdel, « L'ARCP et le FG974 laissent place à un nouveau parti : Rézistans'Égalité 974 », sur Réunion La Première, (consulté le ).
- Erwann Ponnet, « Le Front de gauche apporte son soutien à Jean-Hugues Ratenon », sur Réunion La Première, (consulté le ).
- Jean-Hugues Ratenon, « Deux candidats sous l'étiquette Rézistans Égalité 974 », sur Zinfos974, (consulté le ).
- « Élections législatives : Daniel Gonthier et Jean Hugues Ratenon dans la 5e circonscription », sur Réunion La Première, (consulté le ).
- « La Nouvelle gauche socialiste devient Les Socialistes insoumis », Ouest France, (lire en ligne).
- Rémi Clément, « Européennes: grandes manœuvres et petites combines dans les partis politiques », sur Challenge, .
- « Européennes : rififi chez les Insoumis », sur lepoint.fr, .
- « Européennes. Liêm Hoang Ngoc suspend sa participation à la France insoumise », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- « Rapport du comité électoral – Réunion du 30 juin - La France Insoumise », La France Insoumise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Infographie : le rattachement politique des sénateurs à la loupe », Public Senat, (lire en ligne, consulté le ).
- Guillaume Jacquot, « Infographie : le rattachement politique des sénateurs pour 2019 », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
- « Qui est Younous Omarjee, l'eurodéputé insoumis qui a porté l'interdiction de la pêche électrique », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Élections européennes: les nouveaux députés européens français par parti », sur France-Soir, (consulté le ).
- « Conseil Régional : les quatre élus France Insoumise demandent de pouvoir former un groupe et s’estiment « bâillonnés » », Le blog politique, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lettre des députés et des conseillers régionaux d'Auvergne-Rhône-Alpes de LFI à Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez », sur hydro-grenoble.info, .
- Loris Boichot, « Mélenchon confronté à une série de départs depuis un an », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Jeanne Bulant, « Un élu régional quitte La France insoumise et annonce qu'il votera pour le RN aux européennes », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- Abel Mestre et Sylvia Zappi, « Résultats des élections régionales 2021 : la gauche conserve ses régions, et remporte La Réunion et la Guyane », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Guillaume Laurens, « Occitanie. "On a été le poil à gratter" au Conseil régional, observe Myriam Martin (LFI) », sur actu.fr, (consulté le ).
- « La France Insoumise et apparentés », sur iledefrance.fr (consulté le ).
- « Il y aura deux groupes à gauche à la Région Hauts-de-France », sur lunion.fr, (consulté le ).
- « Les élus régionaux », sur hautsdefrance.net (consulté le ).
- Jeanne Le Bihan, « Data : la composition détaillée du nouveau conseil régional en Auvergne-Rhône-Alpes », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
- « Les élus », sur auvergnerhonealpes.fr (consulté le ).
- En nombre de voix.
- Pauline Graulle, « France insoumise: derrière la crise, l’impasse d’un mouvement «gazeux» », sur Mediapart.fr, (consulté le ).
- Christophe AGUITON, La gauche du 21e siècle : Enquête sur une refondation, La Découverte, , 183 p. (ISBN 978-2-7071-9344-5, lire en ligne).
- Pierre Rimbert, « Le Parisien enchaîné », sur Le Monde diplomatique, .
- « Au Parti de gauche, un congrès pour continuer d’exister », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections européennes : La France insoumise s’allie avec Podemos et le Bloco », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « La gauche radicale en position de remporter une dizaine de circonscriptions seulement », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Hamon-Mélenchon, la gauche à deux voies », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le premier budget Macron défendu devant l’Assemblée, l’opposition avance ses propositions », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Corbière, Mélenchon, Girard... les candidats de La France insoumise qualifiés pour le second tour », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Revivez l’actualité politique du vendredi 26 mai », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Rémi Lauwerier et Théo Verdier (préf. Pervenche Bérès, postface Shahin Vallée), La gauche française et l’Europe : une synthèse possible pour 2022 ?, Fondation Jean Jaurès éditions, (lire en ligne), p. 46.
- « La France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « Les gauches en miettes se dirigent vers un massacre aux européennes », sur Slate.fr, (consulté le ).
- Neila LATROUS et Jean-Baptiste MARTEAU, Le tsunami, Place des éditeurs, , 273 p. (ISBN 978-2-259-26454-9, lire en ligne).
- Sébastien Thomas, « Législatives : la gauche alternative victime de ses trop nombreux candidats », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Une brouille nationale mais quelques accords de terrain entre Insoumis et communistes », sur Marianne, (consulté le ).
- « Une opportunité historique pour la gauche alternative », sur L'Humanité, (consulté le ).
- « FN / France Insoumise, deux stratégies contre l’euro », sur Slate.fr, (consulté le ).
- « Quand Jean-Luc Mélenchon tente d'effacer les références de gauche dans ses meetings », sur LCP Assemblée nationale, (consulté le ).
- « Législatives 2017. La gauche alternative résiste à St Etienne et à Lyon », sur France info - France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon président de la République : quelles conséquences ? », sur cnews.fr, (consulté le ).
- « Autour de Mélenchon, les réticences de la "gauche alternative" », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « Mélenchon, tribun "insoumis" de la gauche radicale française », sur Le Point, (consulté le ).
- « Antisémitisme: que reproche-t-on à la France insoumise? », sur BFMTV, (consulté le ).
- Sandrine Delorme, « Procès de Jean-Luc Mélenchon : le chef de La France Insoumise risque prison, amende et inéligibilité », sur euronews, (consulté le ).
- « La France insoumise "souverainiste et nationaliste" se rapproche-t-elle du RN? », sur FranceSoir, (consulté le ).
- « Plébiscitée aux présidentielles, la France Insoumise ambitieuse à Rennes », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Crise à La France Insoumise : la méthode Jean-Luc Mélenchon remise en question ? », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- « Stéphane Poussier, ex-candidat de La France insoumise, en garde à vue pour « apologie d’actes terroristes » », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Sabine Daniel, « Attaque de Trèbes: Stéphane Poussier arrêté pour apologie d'actes de terrorisme », France 3, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mort du gendarme Beltrame : les Insoumis condamnent les tweets «abjects» d’un ex-candidat », leparisien.fr, 2018-03-24cet17:15:51+01:00 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Luc Mélenchon, « Lundi la @franceinsoumise veut porter plainte pour apologie du terrorisme contre Stephane Poussier. », Twitter, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’ancien candidat LFI Stéphane Poussier condamné à un an de prison avec sursis », sur Europe 1, .
- « Marche pour Mireille Knoll : un message d’unité gâché par des échauffourées », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « En direct - Des milliers de personnes à la marche blanche pour Mireille Knoll », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Marche blanche contre l'antisémitisme : Mélenchon et Le Pen exfiltrés », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Parti de Gauche lancé par Mélenchon en 2008 soutient le mouvement international Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël. Selon Le Monde, « les écologistes sont également dans le viseur du CRIF, à cause de leur position sur Israël »
« Pourquoi le CRIF s’est opposé à la venue de Mélenchon à l’hommage à Mireille Knoll », sur Le Monde, . - « Pourquoi le CRIF s’oppose à la venue de Mélenchon à l’hommage à Mireille Knoll », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Sommes-nous entrés dans le temps de la haine ? », sur France Culture,, (consulté le ) à 27 min 57 s.
- « Sondage : les Français et l’antisémitisme », sur ifop.com, (consulté le ).
- Pauline Graulle, « La France insoumise outrée du procès en antisémitisme qui lui est intenté », sur Mediapart, (consulté le ).
- Erwan Bruckert, « Jean-Luc Mélenchon est-il un « dictateur » ? », Le Point, no 2462, , p. 27 (lire en ligne).
- Erwan Bruckert, « Jean-Luc Mélenchon est-il un « dictateur » ? », sur Le Point, (consulté le ).
- « Soupçons d’emplois fictifs et comptes de campagne : les deux informations judiciaires qui visent Mélenchon », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Assistants parlementaires : un système en accusation à Bruxelles », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les deux enquêtes visant Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise confiées à trois juges d'instruction », sur lci.fr, .
- « Perquisitions chez Jean-Luc Mélenchon et au siège de La France insoumise », sur lemonde.fr, .
- « "La République, c'est moi !" : les députés de LFI sommés de s'expliquer sur leur comportement lors des perquisitions au siège du parti », sur lci.fr, .
- « Perquisitions à la France insoumise : Jean-Luc Mélenchon convoqué par la justice », sur rtl.fr, .
- Nicolas Chapuis et Abel Mestre, « Jean-Luc Mélenchon jugé en correctionnelle, nouveau coup dur pour La France insoumise », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon va interdire « Quotidien » aux événements de La France insoumise », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Mélenchon refusera désormais d'accréditer "Quotidien" à ses événements », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon n'accordera plus d'accréditation à l'émission "Quotidien" pour ses événements », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Jean-Luc Mélenchon ne veut plus de l’émission « Quotidien » à ses réunions ou déplacements », le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « "Quotidien" a publié toutes les images de la perquisition à la France insoumise », sur parismatch.com, (consulté le ).
- « Perquisitions à LFI: Quotidien dévoile la totalité de ses images », sur Libération, .
- Le Point magazine, « Perquisition chez LFI : « Quotidien » publie l'intégralité des images filmées », sur Le Point, (consulté le ).
- « Quotidien dévoile l'intégralité des images de la perquisition au siège de LFI ».
- « Perquisition mouvementée : à une semaine du procès, Mélenchon choisit la stratégie de l’affrontement », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Perquisitions à La France Insoumise : "Quotidien" dévoile la totalité de ses images », sur Europe 1, (consulté le ).
- « Voici le Mélenchon wallon : il réclame la souveraineté wallonne », sur La Meuse, (consulté le ).
- « Francis Biesmans, fondateur du mouvement « Wallonie Insoumise » Qu'ils dégagent tous ! », sur Le Vif, (consulté le ).
- « Communiqué de presse : La France insoumise du Benelux ne soutient pas la Wallonie Insoumise », sur france-insoumise.be, (consulté le ).
- « Voilà pourquoi les Insoumis descendent dans la rue », sur L'Est-Éclair (consulté le ).
- « À Lille, les Belges insoumis votent Mélenchon », sur Paris Match Belgique, (consulté le ).
- Erwan Duchateau, « Quand le programme de Jean-Luc Mélenchon est adapté en bande dessinée », Les Inrocks, (lire en ligne).
- Adrien Lauqué, « Insoumission, tome 1 : La République en péril », sur BDphile (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- L'Avenir en commun : Le programme de la France insoumise et de son candidat Jean-Luc Mélenchon (préf. Jean-Luc Mélenchon, Charlotte Girard et Jacques Généreux), Éditions du Seuil, , 128 p. (ISBN 978-2-02-131751-0)
- Manuel Cervera-Marzal, Le populisme de gauche : Sociologie de la France insoumise, Paris, La Découverte, , 392 p. (ISBN 9782348070228, lire en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Site officiel du programme
- Ressource relative aux organisations :
- Portail de la politique française
- Portail de la Ve République
- Portail de l’écologie politique