Chambéry
Chambéry (/ʃɑ̃.be.ʁi/[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chambéry | |||||
Vue panoramique de Chambéry depuis les Monts. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie (préfecture) |
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Arrondissement | Chambéry (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Grand Chambéry (siège) |
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Maire Mandat |
Thierry Repentin (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 73000 | ||||
Code commune | 73065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chambérien, Chambérienne | ||||
Population municipale |
58 833 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2 803 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
191 924 hab. (2018) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 34′ 12″ nord, 5° 54′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 245 m Max. 560 m |
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Superficie | 20,99 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Chambéry-1, Chambéry-2 et Chambéry-3 (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | chambery.fr | ||||
Installée dans les Préalpes du Nord entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, aux confluents de la Leysse et de l'Albanne puis de l'Hyères, la ville est l'actuelle préfecture de la Savoie, ainsi que le siège d'une cour d'appel et d'un archevêché. Avec une population municipale de 59 490 habitants en 2014, Chambéry se classe au 91e rang national.
La ville est surnommée la « Cité des ducs » car acquise par la maison de Savoie en 1232, elle devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l'achat du château et de l'établissement officiel du Conseil résident[1], puis du duché de Savoie de 1416 jusqu'à son transfert à Turin en 1562[2]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des États de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1718, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.
Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l'armée. Son centre historique a été partiellement détruit lors des bombardements de mai 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années 1950 et 1960, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'université Savoie-Mont-Blanc, implantée en 1979, a également apporté à Chambéry une importante population universitaire.
Géographie
Localisation
La ville de Chambéry se situe dans le quart sud-est de la France à environ 520 km de Paris, 330 km de Marseille, 210 km de Turin, 100 km de Lyon et à 85 km de Genève, ce qui lui vaut le qualificatif de « carrefour naturel européen » et explique son essor historique. Elle fait partie du sillon alpin (qui s'étend de Valence à Genève) et se situe pratiquement à mi-chemin entre Grenoble (55 km) et Annecy (50 km).
Son centre est enserré au niveau de la partie la plus étroite de la cluse de Chambéry[3] séparant la trouée des Marches au sud du bassin du lac du Bourget au nord. Le site est entouré à l'est par le massif des Bauges (dominé par le Nivolet et la croix du Nivolet), au sud par le mont Granier (Chartreuse) et la chaîne de Belledonne, à l'ouest par la chaîne de l'Épine (montagne la plus méridionale du Jura) et au nord par le lac du Bourget.
Avant la fondation de la ville à l'époque romaine, de vastes marais résultant des dernières glaciations s'étendaient à cet emplacement. Une partie de la commune se situe en terrain plat mais Chambéry est marquée par plusieurs côtes et collines : Les Monts, Montjay, la Boisse, Bellevue ou Chamoux, auxquelles s'ajoute le plateau de la Croix-Rouge sur les Hauts-de-Chambéry (ou Chambéry-le-Haut, sa dénomination d'origine) et Chambéry-le-Vieux. Le reste du paysage se compose de moyennes montagnes des massifs alentours. Chacune des côtes, qu'il s'agisse des Monts du côté des Bauges, ou de Bellevue du côté de la Chartreuse, débute à quelques centaines de mètres du centre-ville de la commune, à proximité de la gare pour la première et du château pour la seconde. Chambéry compte également le vallon des Charmettes au pied de la Chartreuse, et un petit vallon moins marqué entre les Monts et le plateau de la Croix-Rouge au nord de la commune.
En matière d'hydrographie, la commune est baignée par la Leysse, l'Albanne et l'Hyères[4], rivières alimentant le lac du Bourget. Les zones péri-urbaines de la commune sont également arrosées par quelques menus cours d'eau tels le ruisseau des Charmettes, la fontaine Saint-Martin ou le Merderet sous la colline de Chamoux. En outre, le ruisseau de l’Eau Blanche, considéré comme la source du Tillet, prend sa source près du col de Saint-Saturnin, au niveau des limites communales de Chambéry et de Sonnaz. Enfin s'ajoute également à Chambéry la présence d'une fontaine souterraine d'eau ferrugineuse au pied de la colline de la Boisse.
Enfin, d'un point de vue géologique, la ville actuelle de Chambéry se trouve dans une cuvette naturelle occupée autrefois par des zones humides (marais), laissées par le retrait du lac du Bourget. La raison de cet établissement en ce lieu étant la présence de rivières (l'Albanne et la Leysse) constituant un rempart naturel contre les invasions, et l'emplacement, stratégique car situé sur des axes économiques de l'époque. La cité s'est développée et a pris forme autour des établissements administratifs pendant l'époque féodale. Les rues et les boulevards se sont développés à partir du château et du sénat (le cœur administratif et judiciaire du duché de Savoie).
Communes limitrophes
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La commune de Chambéry est limitrophe de 9 communes. La plus longue limite est partagée avec La Motte-Servolex à l'ouest, de l'aéroport jusqu'aux hauts de Bissy le long du mont Chamoux.
En continuant vers le sud, Chambéry possède une courte limite commune avec Saint-Sulpice, puis avec Cognin, dont un « bras » s'enfonce dans la commune entre Bissy et les rives de l'Hyères (marquant une partie de cette limite entre les deux communes).
Le sud de la commune, des berges de l'Hyères dans le quartier du Biollay jusqu'aux Charmettes, est ensuite limitrophe avec Jacob-Bellecombette, puis de Barberaz en longeant le quartier du Laurier jusqu'à la Leysse au niveau de la sortie 18 de la voie rapide urbaine à l'est de Chambéry.
De l’autre rive de la Leysse débute la séparation avec la commune de Bassens en longeant et remontant vers le nord le plateau des Monts au niveau du quartier de Mérande. Une courte limite s'effectue ensuite avec Saint-Alban-Leysse au niveau du col de Saint-Saturnin.
Puis se poursuit une limite beaucoup plus longue avec Sonnaz sur une grande partie nord de Chambéry, de la route du col à l'A41. Enfin, c'est la commune de Voglans qui jouxte Chambéry de l’autoroute jusqu’à l'aéroport et donc la Motte-Servolex.
Toutes les communes appartiennent à la communauté d'agglomération du Grand Chambéry à l'exception de Voglans, membre de la communauté d'agglomération Grand Lac.
Climat
Le climat à Chambéry est en partie montagnard en raison de la présence proche de la chaîne de l'Épine (Jura) et des massifs des Bauges, de la Chartreuse et de Belledonne (Alpes).
Pour autant, son climat demeure relativement tempéré et se caractérise par de bonnes précipitations équitablement réparties sur l'année. La position de la ville entre les massifs favorise le blocage des perturbations qui provoquent des cumuls de précipitations souvent importants par rapport à la moyenne nationale[5],[6].
Les étés sont chauds et les épisodes orageux sont nombreux. L'humidité est marquée et le point de rosée est souvent très élevé. Entre le jour et la nuit, les températures fluctuent beaucoup même si la ville peut parfois être concernée par quelques nuits tropicales (température minimale supérieure ou égale à 20 °C) certaines années.
Les hivers sont modérément froids mais généralement moins rudes que dans le reste de la Savoie et les conditions sont souvent mouillées durant cette période, alors que la majorité du département est concernée par la neige. Une vingtaine de jours de neige sont tout de même recensés en moyenne par année et entre 60 et 80 jours de gel[7],[8].
Malgré ces moyennes, des écarts existent entre les années. Ainsi le mois de juillet 2014 a été marqué par un record de précipitations avec près de 250 mm d'eau tombée[9], tandis qu'à l'inverse, dès le milieu du mois de juillet 2015 ont été mises en place des mesures de restriction d'eau en raison de l'absence prolongée de précipitations significatives pendant plus d'un mois[10].
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Chambéry[11] | 1 870,3 h/an | 1 221 mm/an | 18,3 j/an | 32,7 j/an | 26,9 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,4 | −0,7 | 2,1 | 5,1 | 9,7 | 12,8 | 14,7 | 14,2 | 11 | 7,4 | 2,5 | −0,2 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 2,2 | 3,6 | 7,4 | 10,7 | 15,2 | 18,7 | 21 | 20,4 | 16,5 | 12,1 | 6,3 | 3,1 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,9 | 12,6 | 16,3 | 20,8 | 24,6 | 27,4 | 26,6 | 22 | 16,7 | 10,1 | 6,4 | 16,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 07.1985 |
−14,4 05.2012 |
−10,3 02.2005 |
−4,6 13.1986 |
−1,4 06.1979 |
2,8 05.1975 |
5,4 08.1978 |
5 31.1986 |
1 30.1995 |
−4,3 31.1997 |
−10,8 27.2005 |
−13,5 30.1976 |
−19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,9 02.2003 |
20,7 23.2017 |
25,1 26.2006 |
29,5 28.2012 |
32,7 25.2009 |
36,1 25.2003 |
38,8 07.2015 |
38,8 11.2003 |
32 14.1987 |
29 02.1985 |
23,3 06.1997 |
22,7 18.1989 |
38,8 2015 |
Ensoleillement (h) | 77,7 | 104,4 | 156,7 | 172,8 | 202,5 | 234 | 260,1 | 232,5 | 176,3 | 121,4 | 71,2 | 60,6 | 1 870,3 |
Précipitations (mm) | 102,6 | 91,5 | 100 | 92,2 | 104,2 | 94,8 | 86,6 | 91,7 | 111,8 | 122,6 | 105 | 118 | 1 221 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 9,8 | 8,2 | 10,4 | 10,3 | 11,5 | 9,7 | 7,9 | 8,9 | 8,6 | 10,8 | 10 | 10,5 | 116,6 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 6,2 | 5,1 | 6,3 | 6 | 6,4 | 5,6 | 4,5 | 5 | 5,3 | 6,9 | 6,1 | 6,8 | 70,2 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 3,9 | 3,1 | 3,8 | 3,5 | 3,7 | 3,5 | 3 | 3,3 | 3,6 | 4,3 | 4 | 4,2 | 43,8 |
Voies de communication et transports
Chambéry est un carrefour français, et dans une moindre mesure européen, des voies de communication alpines (« Carrefour alpin de l'Europe », peut-on lire à l'approche de la ville!), avec un fort trafic de transit à destination des vallées. Déjà évoquée dans les années 1970, l'idée de création d'un contournement autoroutier a été de nouveau envisagée dans les années 2000 avant d'être de nouveau abandonnée en 2014[12].
L'importance du trafic routier a une nette incidence sur la qualité de l'air (5 jours d'alerte à l'ozone en 2006 par exemple)[13].
Chambéry est une agglomération dotée d'un réseau dense de bus, et au point de convergence de plusieurs lignes ferroviaires.
Voies routières
Chambéry est traversée du nord au sud par une voie rapide urbaine (VRU)[14], la route nationale 201 (ou E712). Elle débute à la sortie des autoroutes A43 et A41[15] venant de Lyon et d'Annecy/Genève au niveau de la zone des Landiers et de l'Érier. Elle s'étend sur douze kilomètres, avant de rejoindre l'A43 aux alentours de Saint-Baldoph, en direction d'Albertville, de Grenoble, de Turin et de Bourg-Saint-Maurice. Cette VRU traverse la colline de Lémenc et des Monts au travers du tunnel des Monts, inauguré en 1982. L'échangeur de la Boisse permet la desserte du centre-ville depuis le nord.
Depuis les années 1990, un projet de contournement de Chambéry est souhaité par des élus[16] et par les services de l'équipement, mais le projet est finalement abandonné en 2014[17]. Alors que le trafic sur la VRU augmentait sans cesse, il a décru dans les années 2000 (la réouverture du tunnel du Mont-Blanc ayant détourné une partie du trafic du tunnel du Fréjus transitant par Chambéry). Si l'élargissement de l'Union européenne fait basculer son centre de gravité vers l'est, en augmentant l'importance de l'axe routier et ferroviaire franco-italien, la création d'un contournement routier n'aurait pas d'impact sur le trafic local, qui représente 80 % du trafic[16].
La ville est également traversée par l'ancienne route nationale 6 de Lyon à l'Italie par le col du Mont-Cenis. Aujourd'hui déclassée sur cette portion en Route départementale 1006, la route ne traverse plus Chambéry de part en part : arrivant à Chambéry par Cognin après la traversée de l'Hyères, la route longe le cours d'eau à l'ouest du centre-ville jusqu'à l'échangeur de la Boisse. La RD 1006 reprend à l’échangeur de Chambéry-Centre au niveau de Barberaz.
Sur un axe nord-sud, Chambéry est traversée par l'ancienne route nationale 512 (aujourd'hui route départementale 912) venant de Grenoble par la Chartreuse et rejoignant les Bauges. C'est également Chambéry que commence l'ancienne route nationale 491 (actuelle RD 991) reliant le département du Jura en passant par Aix-les-Bains et Bellegarde-sur-Valserine.
Transport ferroviaire
La gare de Chambéry - Challes-les-Eaux, inaugurée en 1856[18], est le siège de la région SNCF « Alpes » (Ain, Isère, Savoie et Haute-Savoie) et sert de dépôt aux locomotives, au sein de la rotonde construite en 1906, un bâtiment circulaire unique, classée aux monuments historiques. En matière de desserte voyageurs, la gare a enregistré plus de 3,2 millions de voyages en origine et destination (grandes lignes, trains et autocars TER Auvergne-Rhône-Alpes) en 2011 (en augmentation de 10.8 % en 5 ans), et 8 725 montées et descentes quotidiennes les mardis et jeudis ouvrables en 2012[19].
Cette gare gère également le système de ferroutage Modalohr, soit l'autoroute ferroviaire alpine, qui permet de désengorger la vallée de la Maurienne d'une partie des poids-lourds entre Aiton (aux portes de la Maurienne) et Orbassano (dans la vallée de Suse en Italie). [réf. souhaitée]
La gare est desservie par la ligne de Culoz à Modane (frontière) (dite « ligne de la Maurienne ») et par la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry. De nos jours la gare de Chambéry relie :
- avec l'axe Dijon-Modane : les villes de Paris au nord (gare de Lyon), de Turin et de Milan en Italie à l'est, et de Marseille au sud, par TGV ;
- avec l'axe Chambéry-Lyon : la ville de Lyon par TER Auvergne-Rhône-Alpes, et dans la continuité l'axe ferroviaire à grande vitesse Paris-Marseille ;
- avec l'axe du « sillon alpin » : les villes de Genève (Suisse), Annecy (et, via cette ville, Saint-Gervais, Thonon et Évian), Aix-les-Bains, Grenoble et Valence, par TER ;
- avec l’axe Chambéry-Bourg-Saint-Maurice : Bourg-Saint-Maurice et la vallée de la Tarentaise, par TER.
Concernant ce dernier axe, lors de la saison hivernale, la gare de Chambéry est traversée les week-ends par de très nombreux TGV à destination des vallées alpines, et notamment Bourg-Saint-Maurice. Des dessertes supplémentaires sont ajoutées, par exemple Lille, Bruxelles et Amsterdam en Thalys, ou encore Nantes et Rennes.
La liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin[20] passera par Chambéry. Un agrandissement de la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux par la création d'un pôle d'échanges multimodal est prévu à l'horizon 2019 et une passerelle cyclo-piétonne entre les quartiers du centre et de la Cassine a été posée en 2014.
La commune compte également des lignes de desserte locale des industries environnantes, dont les embranchements sont tous situés sur la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry. Il s'agit notamment des voies mères A et B de la zone industrielle de Chambéry-Bissy (selon la nomenclature de Réseau ferré de France) auxquelles s'ajoute une ligne ayant à une époque desservi la cimenterie Vicat de la Revériaz qui possédait sa propre locomotive[21]. À Bissy, une voie se poursuit sur quelques mètres sur la commune de la Motte-Servolex, une autre dessert la société Placoplatre et la dernière dessert le site d'Alpina Savoie, puis par le passé l'usine C de l'ancien groupe Saint-Gobain-Vétrotex, située à la confluence Leysse-Hyères.
Transport aérien
La ville de Chambéry est desservie par l'aéroport de Chambéry - Savoie-Mont-Blanc (anciennement Chambéry-Aix-les-Bains[22]), le principal aéroport de Savoie[23].
L'aéroport, géré par le conseil départemental de la Savoie et Vinci Airports [pourquoi ?], assure des liaisons régulières vers la Grande-Bretagne (Londres, Manchester, Birmingham, entre autres) et les Pays-Bas (Amsterdam, Rotterdam). Il assure également de nombreuses liaisons charter spécialisées dans les vacances de ski avec la Russie (Moscou), le Danemark (Copenhague, Billund), l'Irlande (Dublin) et une dizaine d'aéroports britanniques. L’aviation d'affaires, avec plus de 10 000 passagers par an, place l'aéroport de Chambéry au premier rang de l'ancienne région Rhône-Alpes[24]. Lors de l'année 2008, l'aéroport bat son record de fréquentation avec 270 632 passagers[25].
À proximité, l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux se spécialise dans la pratique du planeur. Il fête en 2013 son centenaire.
Transports en commun
En 2014, l'utilisation des bus urbains est à Chambéry s'élève à 13 millions de voyages réalisés, en augmentation de 7 % par rapport à 2008, soit 102,3 voyages par an et par habitant[26].
Le transport en commun urbain est assuré au sein de la communauté d'agglomération par les Transports en commun de Chambéry (Synchro Bus). Jusqu’à la mise en service du nouveau réseau, Territoire Mobile, le , la majorité des bus transitait par un grand centre de correspondance, situé boulevard de la Colonne, en face de la fontaine des éléphants. Depuis cette date, les quatre lignes Chrono et trois lignes complémentaires desservent quatre pôles d’échanges (Curial, Ducs, Gare et Halles), situés à divers endroits dans le centre-ville[27].
Depuis 2009, la ville et son agglomération se sont également dotées de quais de bus facilitant l'accessibilité aux bus et garantissant la sécurité aux abords des arrêts. L'année 2010 marque pour sa part la création des premiers aménagements de transport en commun en site propre, dans la zone commerciale de Bassens puis sur les Hauts-de-Chambéry notamment[réf. souhaitée]. Le réseau STAC comprend quatre parcs relais aux portes de la ville qui permettent de stationner sa voiture gratuitement puis prendre le bus ou le vélo pour rejoindre le centre-ville[28]. Les trois parcs relais totalisent 415 places de parking et sont équipés d'abris à vélos sécurisés. L'exploitation du réseau Synchro Bus est confiée par la communauté Grand Chambéry à une société privée (Transdev Chambéry, filiale de Transdev) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel du au [29].
Fin août 2016, le réseau STAC est complètement repensé et le centre d'échange des bus du boulevard de la Colonne est supprimé au profit de pôles de correspondance situés autour du centre-ville[27].
Chambéry est une ville impliquée dans la prévention routière et qui conduit une politique performante en faveur de la protection des piétons et des cyclistes[30]. Cet investissement fait figurer la ville parmi les meilleurs résultats au niveau national. En 25 ans, le nombre de tués a été divisé par treize[31].
Enfin la politique de prévention routière s'est accompagnée d'une promotion de l'usage des « modes doux », ce qui s'est traduit par la piétonnisation du centre historique au début des années 1980.
Pistes cyclables
La communauté d'agglomération et la ville ont développé en quelques années un réseau de pistes cyclables, destinées aux trajets domicile-travail et fréquentées avant tout pour le loisir[réf. nécessaire].
Chaque grande avenue possède une piste cyclable entre la route et le trottoir, et deux « avenues vertes » ont été mises en place pour relier le centre-ville à Savoie Technolac, site de l'université Savoie-Mont-Blanc et à la plage des Mottets via le Bourget-du-Lac (« Avenue verte nord ») et les villages de Saint-Jeoire-Prieuré et de Myans (« Avenue verte sud »)[32]. L'Avenue verte nord mène par ailleurs au-delà des Mottets jusqu’à Aix-les-Bains par les berges du lac.
Mais la commune dispose d'autres aménagements (pistes et bandes) cyclables en divers quartiers, notamment le long de l’axe de la Leysse et au-delà vers la Boisse et les Landiers, ou le long des avenues d'Aix-les-Bains ou de Lyon. En distance cumulée, l'agglomération dispose par ailleurs d'environ 80 km de pistes cyclables en 2013[33]. Chambéry étant trop petite pour que puisse être créé un système de vélos en libre-service, la ville a mis en place une agence de location de bicyclettes, la Vélostation, au début des années 2000. [réf. nécessaire]
En 2011, Chambéry métropole se voit délivrer le guidon d'or par la Fédération française des usagers de la bicyclette, pour la construction d'une passerelle permettant une meilleure circulation des piétons et cyclistes dans la commune de la Ravoire[34].
Urbanisme
Typologie
Chambéry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[38] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[41],[42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19 %), forêts (7,6 %), prairies (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[43].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La ville de Chambéry[44] s'est développée au creux d'une cluse encaissée entre les massifs des Bauges et de Chartreuse. Les premiers points de peuplement à l'époque romaine furent les hauteurs sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum, à l'est au pied des Bauges. L'histoire de la ville a fait d'elle une capitale durant plusieurs siècles. Les souverains des États de Savoie ont souhaité, sous l'ère féodale, installer leur capitale dans cette vallée.
Chambéry s'est ensuite agrandie hors ses remparts (achevés en 1444 et disparus depuis), le long de la Leysse et de l'Albanne puis sur les collines (Nézin, Lémenc, Montjay). Le faubourg Montmélian, le faubourg Reclus-Nézin et le faubourg Maché, autrefois aux portes de la cité, occupés essentiellement par des auberges et des artisans, sont aujourd'hui totalement intégrés dans la ville[45]. La Leysse a été couverte sur plusieurs centaines de mètres, d'abord au début des années 1900, puis des années 1950 aux années 1970, pour créer une grande artère routière, l'avenue des Ducs-de-Savoie. Une partie de cette couverture a ensuite été déposée en 2013 sur environ 130 m au droit du faubourg Reclus.
Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses allées, véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certaines donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. Les allées sont la résultante de l'habitat construit en lanières au XIVe siècle, où seules les façades étaient taxées par le droit de toisage.
La ville est desservie par plusieurs grands axes de circulation, soit des artères médiévales, comme la place Saint-Léger et la rue Croix-d'Or (qui étaient une portion de la route de Lyon à Turin), faubourgs Reclus (vers Aix-les-Bains) ou Montmélian (vers l'Italie), soit des rues qui entouraient les remparts (avenue de Lyon, rue Jean-Pierre-Veyrat, boulevards de la Colonne et du Théâtre…) La circulation automobile a entraîné la création de l'avenue des Ducs-de-Savoie et de plusieurs places.
L'architecture du centre ancien a été en partie bouleversée après le bombardement allié du 26 mai 1944 qui en a détruit quatre hectares, dont le quartier Saint-Antoine (actuelles rue du Général-de-Gaulle et rue Favre). La reconstruction s'est effectuée tout au long des années 1950, sous le mandat de Paul Chevallier, et la création du quartier du Biollay a permis d'accueillir de nouveaux habitants.
À l'initiative du maire Pierre Dumas, la ville a fusionné avec deux communes agricoles limitrophes, Chambéry-le-Vieux au nord (1960) et Bissy à l'ouest (1961) ; sur les terres de la seconde furent érigées les zones économiques qui ont permis le développement de la commune après la stagnation de l'après-guerre (alors que Grenoble et Annecy s'étaient considérablement renforcées), et sur la première la ZUP de Chambéry-le-Haut, (14 000 habitants à la fin du projet, en 1989).
Sous l'impulsion des maires Francis Ampe et Louis Besson, Chambéry s'est dotée de très nombreux établissements publics, notamment dans le quartier des Hauts-de-Chambéry, alors sous-équipé ; malgré sa taille modeste, la ville est parmi les premières de France[46] pour sa densité de crèches, de bibliothèques ou d'accès à la culture. La ville a toutefois longtemps été endettée.
Avec l'expansion urbaine et l'accroissement démographique, Chambéry s'étend sans cesse un peu plus[47] tout comme les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville de Chambéry en tant que telle, mais du bassin chambérien englobant, sur le plan urbain, les communes de Barberaz, Bassens, Cognin, Jacob-Bellecombette, La Motte-Servolex, La Ravoire, Saint-Alban-Leysse et Sonnaz pour ne citer que les plus importantes. Ce phénomène vaut également pour Aix-les-Bains au nord de Chambéry. La morphologie urbaine de ces deux bassins de vie tend à les rapprocher ; afin de concilier le développement urbain et économique des bassins chambérien et aixois, le syndicat mixte Métropole Savoie[48] a été mis en place, avec pour mission de suivre le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la combe de Savoie, de Chambéry et du lac du Bourget.
Quartiers
La commune de Chambéry est aujourd'hui divisée en six « grands » quartiers : Biollay, Bissy, Centre-Ville, Chambéry-le-Vieux, Laurier et les Hauts-de-Chambéry[49].
Quartiers | Superficie | Population | Sous-quartiers, hameaux et lieux-dits |
---|---|---|---|
Biollay | 0,9 km2 | 5 632 hab. | Hôpital, Maché |
Bissy | 5,8 km2 | 5 610 hab. | Challot, Chamoux, Charrière-Neuve, la Labiaz, les Landiers, Z.I. Bissy |
Centre | 2,8 km2 | 17 717 hab. | Angleterre, Bellevue, la Cassine, le Covet, la Gare, le Grand Verger, Montjay, le Stade |
Laurier | 3,2 km2 | 11 618 hab. | Buisson-Rond, Curial, les Charmettes, Joppet, Lémenc, les Monts, Mérande |
Chambéry-le-Vieux | 5,6 km2 | 1 536 hab. | Les Bois, le Carré, le Fromaget, Morraz, Putigny, Saint-Ombre |
Hauts-de-Chambéry | 3,8 km2 | 13 779 hab. | Beauvoir, Chantemerle, les Châtaigniers, la Chenavière, les Combes, la Croix-Rouge, le Mollard, le Piochet, Pugnet |
Source des chiffres de superficie et population : ville de Chambéry, quartiers (consulté le 25 octobre 2014)[50] |
Les quartiers de Chambéry-le-Vieux et Bissy sont deux anciennes communes, rattachées à Chambéry respectivement en 1960 et 1961. Tous deux ont en partie conservé un certain aspect rural.
Zones péri-urbaines
La commune de Chambéry possède également un certain nombre de zones péri-urbaines voire non urbanisées. En effet, le tissu urbain continu ne représentait en 2006[51] que 1.86 % du territoire, tandis que le tissu urbain discontinu en représentait pour sa part 40.57 %. En ajoutant les 20.18 % de zones industrielles, la commune possède alors près de 40 % de son territoire en zones non urbaines, composées de :
- Surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants : 14.37 %
- Systèmes culturaux et parcellaires complexes (juxtaposition de petites parcelles de cultures annuelles diversifiées, de prairies et / ou de cultures permanentes complexes[52]) : 13.7 %
- Forêts de feuillus : 7.58 %
- Prairies : 1.74 %
En outre, la tâche urbaine et les surfaces bâties représentaient à Chambéry respectivement 1 299 hectares et 192 hectares en 2013, sur une superficie totale de 2 099 hectares[53].
De par l’importance de ces surfaces agricoles, à la fin 2012, la commune de Chambéry comptait 5 agriculteurs[54], principalement des éleveurs laitiers, ainsi que deux maraîchers spécialisés dans l'agriculture biologique. Les surfaces agricoles et la douzaine d'exploitations existantes sont notamment situées sur les hauteurs des anciennes communes de Chambéry-le-Vieux et de Bissy ainsi qu'aux Charmettes, et les éleveurs assurent eux-mêmes une partie de la production céréalière nécessaire à l’alimentation de leur cheptel[54].
Avec une précision de ± 2 %, le plan d'approvisionnement territorial (PAT) de Chambéry métropole indique que la forêt s'étend pour sa part sur une surface de 228,298 ha, soit un taux de boisement de 10.88 %[55]. Les forêts sont majoritairement situées à proximité des exploitations agricoles (le Bois de Candie à Chambéry-le-Vieux ou la forêt de Bissy), auxquelles s'ajoutent la forêt des Monts (de 15 ha), ou, plus proche du centre-ville, le bois de la Calamine[56]. La commune possède également des vallons, comme ceux des Charmettes et de la Croix-Rouge.
Ces pâturages et forêts sont en partie traversés par des sentiers de randonnée, notamment à Chambéry-le-Vieux avec les sentiers de la Combe Noire et de la Côte Bastienne[57], mais aussi sur les hauteurs de Chamoux ou au sommet des Monts. Ces zones sont également arrosées par de menus ruisseaux, la source du Tillet se trouvant même sur la limite de Chambéry et Sonnaz, sous l’appellation d'Eau Blanche.
La commune compte également un certain nombre de jardins familiaux et jardins partagés, y compris au sein de quartiers urbanisés comme les Hauts-de-Chambéry.
Enfin, le nord de la commune compte toujours quelques anciens hameaux ou lieux-dits plus ou moins étendus, tels celui de la Croix-Rouge Dessous près du col de Saint-Saturnin, ceux de Putigny, des Bois ou de Morraz à proximité de Sonnaz, ou encore celui de Challot sous le mont Chamoux près de Saint-Sulpice.
Logement
Il était estimé en 2007 que l'agglomération chambérienne accueillait chaque année quelque 1 300 nouveaux habitants[58], soit 9 000 habitants supplémentaires en prévision entre 2007 et 2013[59].
Le nombre total de logements dans la ville de Chambéry était 30 050 en 2010[60]. Parmi eux, l'on dénombrait 89,5 % de résidences principales, 2,3 % de résidences secondaires et 8,2 % de logements vacants. Les maisons individuelles représentent 13,9 % des logements et les appartements 82,8 % (3,3 % étant d'autres types de logements). En 2010, la commune compte 39,8 % de propriétaires, 57,8 % de locataires et 2,4 % de personnes logées gratuitement [Information douteuse] [réf. nécessaire]. Cette même année, les logements chambériens comprennent 12,3 % de studios, 16,6 % de logements deux pièces, 26,2 % de logements trois pièces, 25,3 % de logements quatre pièces et 19,6 % de logements de cinq pièces ou plus. En mars 2014, le prix moyen de l'immobilier à la vente pour Chambéry était estimé à 2 973,26 €/m2[61].
En une trentaine d'années, le parc chambérien a doublé. De 1968 à 1999, il est passé de 26 636 à 54 433 logements. Entre 1999 et 2006, en moyenne 726 logements ont été mis en chantier chaque année. Entre 2005 et 2006, une forte progression a été enregistrée avec une estimation positive de + 25 %. Dans la même période, la commune de Chambéry totalise 37 % des nouveaux logements par rapport au reste de l'agglomération chambérienne [Quoi ?]. [réf. nécessaire]
Au 1er janvier 2006, le territoire de Chambéry [Passage contradictoire] (les huit cantons autour de Chambéry [Passage contradictoire]) totalisait 11 148 logements locatifs sociaux, ce qui représente 39 % du parc départemental[62]. La ville de Chambéry, dont le promoteur de la loi SRU Louis Besson fut maire 19 ans, comptait 29 % de logements sociaux en 1999[63], contre 17,2 % en Savoie cette même année[64]. En 2012, avec plus de 7 500 logements locatifs sociaux (LLS), cette part s'élève à 34,2 %[65].
Deux ZUS[66] existent : celle de Chambéry le Haut - Chantemerle - le Piochet - la Cassine avec 13 598 habitants et celle du Biollay-Bellevue, avec 7 245 habitants. 37 % de la population de la commune est classée en zone urbaine sensible, qui est caractérisée à Chambéry par la faiblesse des revenus des foyers. La dénomination de Chambéry-le-Haut s'efface au profit de celle des Hauts-de-Chambéry dans les dénominations officielles, notamment depuis le vaste programme de résidentialisation initiée par Chambéry métropole et toujours en cours[67]. L'on recense dans ce quartier des Hauts de Chambéry ainsi que dans celui du Biollay un total de 5 500 logements dont 3 500 logements sociaux. Au recensement de 1999, on dénombrait 14 000 habitants.
Dans les années 2000, on trouve dans ces quartiers 3 212 logements relevant de l’OPAC de Chambéry, 1 149 logements de la SAIEM de Chambéry (sur les Hauts-de-Chambéry), 815 logements d'ICF Habitat Sud-Est (dont plus des trois quarts au Biollay) et 174 logements de l'OPAC de Savoie (Hauts-de-Chambéry)[68]. Les deux premiers bailleurs ont fusionné en 2017 au sein de Cristal Habitat[69].
Projets d'aménagements
La part du budget primitif de la ville de Chambéry voté le par le conseil municipal prévoit une enveloppe de 25,2 millions d’euros pour les investissements nouveaux (hors grosses réparations, acquisitions d’équipements et matériel, acquisitions foncières et subventions d’équipement). Au total, les dépenses d’équipement et d'investissement sont 38,4 millions d’euros[70].
Parmi les grands aménagements récents, la ville s'est dotée d'une grande salle multifonctionnelle appelée le Phare dans le quartier de Bissy (réalisée par Chambéry métropole et inaugurée en décembre 2008) ainsi que d'un nouveau cinéma multiplexe en centre-ville avec la réhabilitation des Halles de Chambéry (inaugurées fin 2011 - début 2012). [réf. souhaitée]
Depuis plus de dix ans, différentes politiques de la ville se sont succédé, dont le développement social des quartiers (DSQ) pour la période 1990 à 1993, suivi du contrat de ville de 1994 à 1999, du grand projet de ville (GPV) de 2001 à 2003, et enfin du contrat de ville d'agglomération pour les années de 2000 à 2006[68]. [réf. souhaitée]
Une opération de renouvellement urbain est par ailleurs engagée depuis 2006, avec le soutien de l'ANRU[71]. Elle concerne les quartiers du Biollay[72] et des Hauts-de-Chambéry[73].
Le quartier de l'ancienne usine A de Saint-Gobain-Vétrotex à l'entrée nord de la ville et en bordure de la Leysse a fait l'objet d'une démolition et est susceptible de devenir un éco-quartier, destiné à accueillir des logements neufs sur 6,3 hectares[74]. À proximité, la zone d'activités du Grand Verger est elle aussi amenée à connaître des aménagements dans les années à venir[75].
Enfin, les autres grands projets en cours sont la mise en place du futur pôle multimodal de la gare et plus globalement la requalification de l’axe de la Leysse[76]. Mais la construction d'un immeuble de parking de 479 places automobiles sur 7 étages, quai ravet, décidée par l'équipe municipale de Michel Dantin, engageant peu avant les municipales de 2020 la ville jusqu'en 2047, devient l'enjeu majeur de l'élection remportée par Thierry Repentin, conduisant à l'arrêt des travaux au niveau du 3ème étage[77].
Toponymie
Toponyme Lémenc
Cette colline est la première occupation humaine, l'établissement implanté dans l'actuel quartier du Lémenc à Chambéry serait attesté sous la forme Lemencum à l'époque antique[78]. Ce nom de Lémenc est ensuite mentionné au IVe siècle sous la forme Leminco, puis encore Lemenco en 1138[79]. Il s'analyse sur la base d'un radical Lemo- qui semble être le nom gaulois de l'orme[80],[81] (cf Lémovices), dérivé avec un suffixe -incu(m)[82] d'origine ligure que l'on retrouve de la Provence et du Massif central aux Alpes (cf Agen, Agedincum[82] ; Arlanc ; Nonenque ; Moirans, Morencum au Xe siècle, et Gap, anciennement Vappincum)[78] ,[83]. Le sens global en serait alors environ celui de « domaine des ormes ».
Toponyme Chambéry
Le nom officiel de la commune est Chambéry [ ʃɑ̃.be.ʁi], mais est surnommé familièrement Chambé [ ʃɑ̃.be][84],[85],[86],[87].
Au Moyen Âge, le toponyme Lémenc est progressivement évincé au profit de Cambariacum / Camberiacum, lieu antique où s'édifie le château des ducs de Savoie. Le nom de Chambéry est alors attesté sous les formes latinisées Camefriacum en 1016 (Cart. Saint-André, Append.[Quoi ?], no 44), Camberiaco en 1029, Cambariacum en 1036, Cambariaco en 1044, Chambariaco vers 1100, Chamberium en 1233, puis la forme romane Chamberi en 1603[88].
Les formes anciennes montrent qu'il s'agit d'une type toponymique gaulois ou gallo-roman en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise servant à localiser ou à indiquer la propriété. Le suffixe -(i)acum a régulièrement donné la terminaison -y dans une partie du domaine francoprovençal, tout comme en langue d'oïl.
Des hypothèses, déjà anciennes et non validées par les principaux spécialistes de la toponymie, voient dans le premier élément Chamber- un appellatif : soit le latin cammarus ou cambarus « écrevisse » via le patois chambero[88], soit un nom de métier cambarius « brasseur de bière », dérivé du gaulois camba « poêle à brasser », ou encore un dérivé de cambium « change », voire camerinum « marché » ou bien encore camera « chambre de justice », où ont pu être resserrées les taxes d'un péage ou les recettes d'un budget local[88]. Ces deux dernières hypothèses ne tiennent pas compte du fait que le radical des formes anciennes est Cambar- / Camber- et non pas Camer-, ce qui les rend peu crédibles. La forme la plus ancienne porte un f au lieu du b attendu, car cette mention est l'œuvre d'un scribe germanophone dans un acte rédigé à Strasbourg[88],[80].
Le premier élément Chamber- représente plutôt un anthroponyme et procède de l'évolution régulière du Cambar- dans le domaine franco-provençal. Albert Dauzat écrit que Cambarius est un nom de personne gallo-romain, issu d'un gaulois *Cambo[80]. Ernest Nègre considère Cambarius comme roman[89], alors que, pour Xavier Delamarre, Cambarius est gaulois et dérive de cambo « courbe, méandre », c'est-à-dire qu'il s'agit d'un surnom gaulois signifiant « celui qui est courbé »[90] et non pas « brasseur de bière ».
Quoi qu'il en soit le sens global est celui de « domaine de Cambarius »[78].
En francoprovençal (aussi appelé « arpitan » ou « patois »), le nom de la commune s'écrit Shanbèri (graphie de Conflans) ou Chambèri (ORB)[91],[92], prononcé localement [θã.bɛ.ˈri].
Histoire
L'histoire de Chambéry est directement liée à sa situation géographique car la ville se situe à un carrefour naturel sur les grands axes économiques européens. Elle doit également beaucoup à la maison de Savoie qui en fit la capitale de ses États. L'analyse historique de la ville doit être inscrite dans celle de l'histoire de la Savoie, si l'on veut mieux comprendre son évolution et son environnement culturel. Voici les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune de Chambéry.
Préhistoire et époque gallo-romaine
Les hauteurs du Saint-Saturnin, à Saint-Alban-Leysse, sont occupées comme place forte depuis le Néolithique moyen (vers 4000 av. J.-C.) jusqu'à l'époque gauloise[93]. Cet oppidum est l'ancêtre de l'agglomération de Chambéry. À l'époque romaine, les habitants s'installent sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum. L'ancienne devise de la ville fut, en latin, Custodibus istis ce qui traduit en français donne « Par ces gardiens ».
L’établissement gallo-romain fut installé dans un site peu propice au développement urbain car au milieu de marécages entre les bras de la Leysse et de l'Albanne, et se limita à un poste-relais romain. L'attaque du site devait venir quelques siècles plus tard avec l'importance croissante de la route du Mont-Cenis[93]. Cet axe fut vital pour des villes en plein essor économique telles que Lyon et les cités du nord de l'Italie (Turin). La ville devra son véritable essor à son emplacement stratégique sur les grands axes économiques de son temps et surtout par l'installation des comtes puis ducs de Savoie en quête, au XIIIe siècle, d'un lieu leur permettant d'exercer un rayonnement politique puissant à travers l'Europe[93].
Capitale des États de Savoie
Chambéry n'apparaît vraiment comme une petite cité, Camberiaco, qu'au XIe siècle. Un acte de donation daté de 1057 atteste l'existence d'un burgus et d'un castellum. Le XIIIe siècle représente une période décisive, lorsque le comte Thomas Ier de Savoie l'achète, le [95], moyennant 32 000 sous forts de Suse, au vicomte Berlion, et la dote de franchises[96] . À la même époque, une catastrophe donne de l'importance à Chambéry dans la hiérarchie ecclésiastique. L'effondrement du mont Granier sur la capitale du décanat de Savoie (dit de Savoie) d'Apremont entraîne le déplacement du siège du décanat à Chambéry[97].
Le développement de la ville est ensuite très lié à l'ascension de la maison de Savoie. Une nouvelle enceinte est construite à partir de 1352, sous l'impulsion du comte Amédée VI de Savoie, plus communément surnommé le comte Vert.
L'avènement d'Amédée VIII, premier duc de Savoie en 1416, fait de Chambéry la capitale[98] d'un État souverain, libéré de la domination du Saint-Empire romain germanique. Une nouvelle noblesse chambérienne apparaît, liée aux institutions prestigieuses que compte la ville, et forme une cour autour de la famille ducale. Cette noblesse fait construire de remarquables hôtels particuliers, érigés autour d'une cour centrale dominée par une haute tourelle d'escaliers.
En 1422, le faubourg du Reclus est entièrement détruit par un incendie[99]. Des mesures sont prises pour mieux lutter contre ces fléaux : la ville achète 80 tinées [Quoi ?] et 200 seaux, et une centaine d'échelles dont 50 « pouvant supporter le poids de quatre hommes »[100]. Des veilleurs sont chargés de surveiller, la nuit, les éventuels départs de feu du haut du clocher de l'église Saint-Léger de Chambéry (détruite en 1760[101]), et de donner l'alerte le cas échéant[102].
De très nombreuses congrégations religieuses sont installées en ville, et 1452 à 1578, le Saint-Suaire, propriété des ducs, est exposé dans la Sainte-Chapelle. La ville devient un lieu de pèlerinage.
Après l'occupation française de François Ier, le duc Emmanuel-Philibert lui préfère cependant Turin comme capitale à partir de 1563.
La ville est prise par Henri IV, lors de la guerre franco-savoyarde de 1600-1601, qui se termine par le Traité de Lyon en 1601. Avec le Sénat de Savoie et sa Chambre des comptes, la ville conserve néanmoins une vocation administrative maintenant une population importante de familles nobles. La période baroque voit s'édifier d'importants hôtels particuliers marqués par l'architecture turinoise. Jean-Jacques Rousseau habite la ville de 1731 à 1742.
La Savoie est envahie en 1792 par les troupes révolutionnaires françaises dirigées par le marquis Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac. C'est la cinquième invasion française, après celles des troupes de François Ier (et de son successeur, Henri II), d'Henri IV, de Louis XIII et de Louis XIV.
De 1792 à 1815, pendant le rattachement de la Savoie à la France, Chambéry est le chef-lieu du département du Mont-Blanc. En 1848, les Chambériens expulsent manu militari les Voraces venus de Lyon dans l'intention de provoquer la sécession de Chambéry et de la Savoie.
Au XIXe siècle, deux grandes périodes de développement urbain se détachent : la première, entre 1820 et 1830, est liée aux actions bienfaitrices du général de Boigne et se caractérise par une politique d'embellissement de la ville (rue monumentale, théâtre, alignement des façades…) ; la seconde, entre 1860 et 1890, s'ouvre avec le rattachement définitif de la Savoie à la France décidé lors du traité de Turin, le et confirmé par plébiscite le 22 avril[103]. Chambéry devient alors chef-lieu du département de la Savoie. La cité s'équipe de bâtiments utilitaires tels que l'actuel hôtel de ville ou le marché couvert, mais aussi de nombreuses écoles et lycées, ainsi que des musées[103].
Époque contemporaine
Durant la première moitié du XXe siècle, la ville grandit lentement. Sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (Gare, Verney, quartier d'Angleterre). Après la Première Guerre mondiale, la crise économique sévit, mais la ville se développe et gagne dix mille habitants entre 1920 et 1939 ; aussi un plan d'extension de la ville baptisé « plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement » de la ville débute en 1929, entre-autres à l'origine du quartier de Mérande[105]. Sont également créés durant l’entre-deux guerres les cités-jardins de Bellevue et du Biollay[106], présentant les premiers immeubles de logements sociaux, construits par le propriétaire des cimenteries et futur maire, Lucien Chiron.
L'état-major de la 28e division d'infanterie alpine réside à Chambéry en 1939.
La ville est durement touchée par le bombardement du 26 mai 1944 qui visait la gare[107]. On dénombre 120 morts (parmi lesquels le docteur Jean Desfrançois), plus de 300 blessés et 300 immeubles sont détruits[108]. Plus de mille familles se retrouvent sans logement. Pendant vingt ans, le centre de la ville est en chantier. De grands blocs d'habitations remplacent les vieilles maisons bombardées ou incendiées. Les rues Favre et Saint-Antoine sont désormais bordées d'immeubles massifs et austères, quelquefois ornés de bas-reliefs sculptés par Alfred Janniot[109].
Les années 1950, malgré les efforts de reconstruction, demeurent cependant bien ternes. La venue de la grande entreprise de verre textile Saint-Gobain et la création d'une grande zone industrielle sous la municipalité de Pierre Dumas dynamisent la ville, même si l'industrialisation reste modeste au regard de sa situation. En 1961, elle fusionne avec deux communes limitrophes, Bissy et Chambéry-le-Vieux. De nouveaux quartiers s'élèvent rapidement dans les années 1965-1975, et notamment une Zone à urbaniser en priorité à Chambéry-le-Haut sous la houlette de l'architecte Jean Dubuisson[110].
Le 6 juin 1966, l'usine Placoplatre est inaugurée par Edgar Pisani, ministre de l'Équipement, et Pierre Dumas, maire de la ville et secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, en présence de Norman Brooks, Président-directeur général de Placoplatre et des principaux dirigeants de l'industrie française du plâtre[111]. Cette nouvelle usine de plaques de plâtre permet à la société Placoplatre, filiale de BPB (British Plaster Board) de se positionner dans la Sud-Est de la France, à une époque où les besoins en matériaux de construction sont importants. L'usine est alimentée en gypse, matière première du plâtre, par la carrière de Saint-Jean-de-Maurienne. La capacité initiale de la chaîne de production est de 6 millions de mètres carrés.
Après les Trente Glorieuses, la crise économique entraîne une pause dans le développement urbain. C'est l'heure des équipements culturels qui ont fait défaut à Chambéry : une maison de la culture, un centre de vie à Chambéry-le-Haut, un centre des congrès, une médiathèque et une cité des arts (nouveau conservatoire régional de musique).
Aujourd'hui, Chambéry, ville-centre d'une communauté d'agglomération dépassant les 120 000 habitants, mène une politique de développement et d'équipement en lien avec les vingt-trois autres communes de son agglomération. En 2008, une grande salle à vocation pluridisciplinaire est inaugurée et commence à accueillir des spectacles et des manifestations sportives. La population progresse d'environ 1 % par an (60 900 habitants en 2005[112]).
En octobre 2010, lors du conflit social sur les retraites, des heurts très violents ont lieu à Chambéry durant une semaine aux abords du lycée Monge puis dans le centre historique entre jeunes et forces de l'ordre. La gendarmerie mobile appelée en renforts pour faire face à ces violences a dû à maintes reprises faire usage de grenades lacrymogènes. Le centre-ville doit être temporairement fermé à la circulation ; la presse évoque des scènes d'émeute[113].
Le 11 janvier 2015, Chambéry fait partie des nombreuses communes de France à organiser une marche républicaine en réaction aux attentats des 7, 8 et 9 janvier. Cette manifestation réunit environ 20 000 personnes, soit un tiers de la population communale réunie sur un parcours de 2 km, ayant par ailleurs dû être allongé à 2,5 km. Il s'agit de la plus importante mobilisation connue à Chambéry depuis la Libération en août 1944[114].
Vie militaire
Depuis son rattachement à la France, la ville a connu une présence militaire constante ; la caserne Barbot et le Manège (aujourd'hui salle de congrès) accueillaient des unités de cavalerie, la caserne Curial de l'infanterie ; cette dernière s'est ensuite installée à Joppet, puis à partir de 1982 dans la commune voisine de Barby. [réf. souhaitée]
À partir de la fin des années 1970 jusqu'au début des années 1990, le quartier des casernes a été profondément remanié sous l'impulsion du maire — et urbaniste — Francis Ampe : aujourd'hui la médiathèque, l'espace culturel André Malraux, le centre de congrès, un parking, le quartier étudiant de Curial et enfin les logements du quartier Jorcin ont remplacé les bâtiments militaires.
Unités militaires ayant tenu garnison à Chambéry[115] :
- 97e régiment d’infanterie, 1906-1914
- 4e régiment de dragons, 1906-1914
- 5e demi-brigade de chasseurs alpins, 1939-1940
- 14e bis légion de gendarmerie, 1906-1914
Politique et administration
La ville de Chambéry est le chef-lieu du département de la Savoie[116]. La commune est divisée en trois cantons : Chambéry-1 (intégrant également la commune de Sonnaz, Chambéry-2 (intégrant également la commune de Jacob-Bellecombette) et Chambéry-3 (intégrant également la commune de Cognin).
Une seule circonscription législative concerne les Chambériens : la quatrième circonscription de la Savoie, créée en 2012.
Chambéry abrite la plupart des directions départementales des services publics, ainsi l'Institut de la montagne[117]. Chambéry fait partie de la communauté d'agglomération Grand Chambéry depuis la création de cette intercommunalité, en 1956. Avec l'adhésion au 1er janvier 2006 de huit communes rurales (Curienne, La Thuile, Thoiry, Puygros, Saint-Sulpice, Saint-Cassin, Montagnole et Les Déserts) qui porte à 24 le nombre de communes membres, Chambéry et son agglomération réunissent plus de 120 000 habitants. Par ailleurs, la ville se trouve au cœur du syndicat mixte Métropole Savoie chargé de la gestion du développement urbain des bassins aixois, chambérien ainsi que de la Combe de Savoie. [réf. souhaitée]
Dans le cadre de la politique de proximité, la municipalité compte cinq mairies de quartiers : Chambéry-le-Vieux, Bissy, Le Biollay, Chambéry-Centre et Les Hauts-de-Chambéry[118]. Elles s'occupent, essentiellement, des formalités d’état-civil et de listes électorales. Elles facilitent l'accès aux documents administratifs et aux enquêtes publiques et les inscriptions aux services publics.
Administration municipale
Le conseil municipal chambérien est composé de 45 conseillers municipaux, parmi lesquels le maire, 15 adjoints et 19 conseillers municipaux délégués[119].
Voici le partage des sièges au sein du conseil municipal de Chambéry[120] :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
UMP-UDI | Michel Dantin | 35 | majorité | ||
Gauche plurielle | Bernadette Laclais | 10 | opposition |
L’élection municipale de 2014 a eu lieu en deux tours à Chambéry. Le premier tour a donné 49.66 % à la liste de Michel Dantin, 35.99 % à la liste de Bernadette Laclais, et 7.17 % (même nombre exact de voix) aux listes de Guy Fajeau (Front de gauche) et de Laurent Ripart (Parti de gauche et Nouveau Parti anticapitaliste). Le deuxième tour a par la suite été favorable à la liste de Michel Dantin qui a recueilli 54.74 % des suffrages. L’abstention a été à Chambéry lors de ce scrutin de 45.66 % au premier tour, et de 40.81 % au second tour[121].
Concernant la précédente majorité, le 27 août 2007, le maire Louis Besson annonce sa démission quelques semaines après ses 70 ans. Il soutient alors la candidature de sa première adjointe, Bernadette Laclais. Celle-ci est élue pour finir le mandat en 2008, année des élections municipales, Louis Besson devenant dans le même temps son premier adjoint, tout en conservant son mandat de président de la Communauté d'agglomération Chambéry métropole[122]. À 40 ans, Bernadette Laclais est la première femme maire de Chambéry. Lors de l’élection municipale de mars 2008, le taux de participation, du premier et unique tour, fut 59.77 % et la liste socialiste Chambéry au cœur avec à sa tête Bernadette Laclais a recueilli 50.14 % des suffrages soit 9 457 voix, suivie de la liste UMP et centriste menée par Xavier Dullin, intitulée Chambéry, la nouvelle vie, ayant reçu 39.64 % des suffrages soit 7 477 voix. En troisième position, la liste d'extrême gauche, Chambéry 100 % à gauche, avec à sa tête Laurent Ripart a obtenu 5,78 % des suffrages soit 1 092 voix. Les autres listes n'ont, quant à elles, pas dépassé les 3 %[123].
En matière d'intercommunalité, le président de la communauté d'agglomération Grand Chambéry est Xavier Dullin, par ailleurs conseiller municipal délégué de Chambéry[124].
Liste des maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chambéry :
Guillaume Joseph d'Oncieu (1739-1800) fut syndic de Chambéry sous l'administration sarde[126].
Tendances politiques et résultats
Canton | 1er score | 2e score | Participation | |||
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Élections municipales de 2020 | 52,75 % pour Thierry Repentin (DVG) | 47,24 % pour Michel Dantin (DVD) | 39,27 % | |||
Élections départementales de 2015 | 1 | 50,79 % pour Colette Bonfils et Thierry Repentin (PS) | 49,21 % pour Delphine Julien et Damien Varon (UMP)) | 55,58 % | ||
2 | 56,09 % pour Brigitte Bochaton et Michel Bouvard (UMP) | 43,91 % pour Jean-Benoît Cerino et Christine Sobkowiak (PS) | 44,77 % | |||
3 | 53,83 % pour Christelle Favetta Sieyes et Lionel Mithieux (UDI) | 46,17 % pour Franck Morat et Corinne Santrand-Mezrich (PS) | 45,75 % | |||
Élections régionales de 2015 | 46,44 % pour Jean-Jack Queyranne (UG) | 36,21 % pour Laurent Wauquiez (UD) | 64,13 % | |||
Élections européennes de 2019 | 23,88 % pour Nathalie Loiseau (LREM) | 20,89 % pour Yannick Jadot (EELV) | 51,62 % | |||
Élections législatives de 2017 | 57,06 % pour Patrick Mignola (MODEM) | 42,94 % pour Bernadette Laclais (DVG) | 37,43 % | |||
Élection présidentielle de 2017 | 76,29 % pour Emmanuel Macron (LREM) | 23,71 % pour Marine Le Pen (RN) | 82,10 % |
Instances judiciaires et administratives
Chambéry, souvent considérée comme « capitale administrative » des États de Savoie pendant plusieurs siècles, a hérité de nombreuses juridictions administratives et judiciaires. L'actuel palais de justice fut pendant une brève période le Sénat de Savoie. La ville possède une cour d'appel dont le ressort s'étend également sur Albertville, Annecy, Thonon-les-Bains et Bonneville. On trouve également un tribunal de grande instance, un tribunal d'instance, un tribunal de commerce et un conseil de prud'hommes. [réf. souhaitée]
On compte 154 avocats dans la cité ducale[127]. Le justiciable peut bénéficier des conseils d'une maison de justice et du droit.
En tant que chef-lieu départemental, Chambéry abrite la chambre départementale des huissiers de la Savoie, la chambre de commerce et d'industrie ainsi que la préfecture de Savoie. Outre l'hôtel de ville qui héberge de nombreux services administratifs locaux, la commune possède un commissariat de police, une maison d’arrêt et un centre des impôts. [réf. souhaitée]
La ville compte en outre 200 bâtiments municipaux (incluant les écoles et les équipements culturels et sportifs). [réf. souhaitée]
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[128].
La politique environnementale de la ville de Chambéry est étroitement liée à celle décidée au niveau de la communauté d'agglomération Grand Chambéry.
La ville avec ses communes voisines s'est fortement investie dans la valorisation des déchets. Un centre de tri a été créé en 1995. Il traite tous les déchets des conteneurs, bacs et sacs jaunes de l'agglomération qui sont ensuite triés puis envoyés dans les filières de recyclages. Ce centre collecte et trie 12 500 tonnes par an de déchets ménagers provenant de 16 collectivités territoriales, toutes membres de Chambéry métropole. Le centre a également hérité d'une mission de sensibilisation du public. Une passerelle a été mise en place. Elle surplombe les tapis de tri et permet aux visiteurs de regarder le fonctionnement du complexe[129].
Le 9 janvier 2008, la société de chauffage urbain (SCDC) et Chambéry métropole ont signé un contrat pour la valorisation de l'énergie générée par l'incinération des ordures ménagères[130]. Ce qui concrètement, suivant les estimations, permettra la suppression de rejet de 20 000 tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère. Au , l'incinération des déchets fournit le tiers de l'énergie du chauffage urbain chambérien[131]. De plus, le réseau de chauffage urbain (le 5e plus grand de France) utilise du bois et de la biomasse et a atteint en quatre ans un taux de 60 % d’énergie renouvelable. [réf. souhaitée] Enfin, depuis octobre 2007, les 7 000 m2 de serres du centre technique municipal sont chauffées par une chaudière au bois[132].
Individuellement, la commune a aménagé une multitude d'espaces verts à travers l'espace bâti, parmi lesquels : le jardin du Verney (ancien champ de tir), le jardin botanique du Muséum d'histoire naturelle, le clos Savoiroux (1910), le parc du Mas-Barral, le parc de la Calamine ou le parc de l'Étincelle. S'ajoutent également les Monts et le Talweg, deux espaces naturels de respectivement 15 et 43 hectares, le Talweg étant par ailleurs classé en refuge Ligue de Protection des Oiseaux (LPO)[133]. La commune dispose par ailleurs d'un centre de production horticole depuis 1978, qui occupe une surface de 2 000 m2, produit 40 000 fleurs annuelles et 60 000 fleurs bisannuelles et permet l'entretien 4000 plantes vivaces[134]. La ville s'est par ailleurs engagée dans l'atteinte d'un objectif « zéro pesticide » dans l'entretien des espaces publics. À ce titre, l'utilisation de pesticides a été réduite de 85 % en 9 ans[135].
Chambéry est devenue la 36e ville de France et la 2de du Sud-Est après Lyon à bénéficier de la loi Malraux avec un périmètre protégé de 17 ha[136].
La ville est le siège d'un organisme de contrôle sanitaire et de l'environnement, l’Air de l'Ain et des Pays de Savoie. Elle peut également s'appuyer sur l'aide de nombreuses associations locales telles que la Fédération Rhône-Alpes Protection Nature (FRAPNA Savoie) installée à Chambéry tout comme l'Association Savoyarde de Développement des Énergies Renouvelables (ASDER). La ville fut également choisie par l'ONU comme ville de référence de l'Année internationale des montagnes[137]. L'institut de la Montagne[138] est établi à Chambéry sur décision du gouvernement Jospin. Par ailleurs le protocole d’adhésion de Monaco à la convention sur la protection des Alpes[139], fut signé à Chambéry le 20 décembre 1994, démontrant l'attachement et la relation particulière qu'entretient la ville de Chambéry avec son environnement montagnard.
Chambéry a mis en place la toute première centrale solaire photovoltaïque française de plus de 100 kWc (aujourd'hui la deuxième de France). Il s'agit de la centrale solaire des Monts. Un bâtiment de la ville de Chambéry de 150 m2 et les réservoirs d’eau de l’agglomération soit 850 m2 se sont vus dotés de 1 000 m2 de capteurs photovoltaïques. Cette centrale produit 120 000 kWh/an. Le coût de l’installation fut 450 000 € HT soit 4,5 €/kWc, sans compter les aménagements divers d'une valeur totale de 80 000 € HT. [réf. souhaitée] La ville en a financé 20 % pour le reste l'Europe a pris part à 35 % par le programme universel, puis le conseil régional à 18 %, le conseil départemental à 13 % et enfin l'ADEME à 14 %[140].
Dans l'ensemble de la ville, grâce au plan solaire lancé en 2002, il y avait en 2008 2 840 m2 de capteurs thermiques et 2 500 m2 de capteurs photovoltaïques installés, soit le meilleur taux d’équipement solaire des villes françaises. L'équipement de toits d'entreprises est envisagé[132].
Le centre commercial Chamnord fut le premier à mettre en service une toiture photovoltaïque de 205 m2 (15 kWc [Quoi ?]) qui a été inaugurée le 6 avril 2007. [réf. souhaitée]
Chambéry a été désignée ville alpine de l'année 2006 par l'Association des Villes des Alpes de l'année[141], ville désignée selon la mise en œuvre de la Convention alpine. Enfin, l'ADEME a attribué en 2013 le label « Cit'ergie » à Chambéry métropole et la ville de Chambéry[142].
Jumelages
La ville de Chambéry est jumelée avec plusieurs villes étrangères d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Afrique. Le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels.
La ville de Chambéry est jumelée avec plusieurs villes :
Coopération décentralisée :
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Population et société
Démographie
Au recensement démographique de 2012, la commune de Chambéry avait une population municipale de 58 039 habitants et une population totale de 60 029 habitants, seuil de 60 000 habitants atteint l’année précédente. La population de la commune étant 57 420 habitants en 2007[148], son accroissement démographique s'est donc élevé à un peu plus de 1 % sur cinq ans.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[149],[Note 4]
En 2018, la commune comptait 58 833 habitants[Note 5], en augmentation de 0,31 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges de la ville de Chambéry en 2011 et comparaisons avec les années 1999 et 1982[152] (données Insee) :
En 2011, Le nombre total de ménages chambériens est 27 338[153]. Ci-après les données en pourcentages de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages :
Taille des ménages en 2011 à Chambéry[154] et en France[155]
Ménages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
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Chambéry | 44,2 % | 28,9 % | 11,9 % | 9,3 % | 3,9 % | 1,9 % |
Moyenne nationale | 34,1 % | 32,9 % | 14,5 % | 12,2 % | 4,6 % | 1,7 % |
Sources des données : Insee, 2011 |
Enseignement
Établissements éducatifs
La ville de Chambéry relève de l'académie de Grenoble[116]. Ses écoles sont gérées par la direction de l'éducation de la mairie sous la supervision de l'inspection départementale de l'éducation nationale. La commune fait partie des nombreuses villes refusant actuellement l'application du « service minimum » à l'école lors des jours de grève de la fonction publique[156].
Voici la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la ville :
Listes des écoles
Écoles maternelles publiques :
Écoles maternelles privées : Saint-Jean-Bosco, Jean XXIII, Sainte-Geneviève, le Bocage, Saint-Joseph Écoles primaires publiques :
Collèges publics :
Collèges privés : collège Notre-Dame-du-Rocher, collège Saint-François-de-Sales Lycées publics :
Lycées privés : lycée Saint-Ambroise Enseignement professionnel :
Formations post bac :
Établissements spécialisés à Chambéry - Bissy : Établissement Régional d'Enseignement Adapté (E.R.E.A.) Amélie-Gex [réf. souhaitée] Classes préparatoires aux grandes écoles : lycée Vaugelas et au lycée Monge [réf. souhaitée] Université Savoie Mont Blanc ESPE (IUFM) de l'académie de Grenoble - antenne de Chambéry |
Chambéry jouit également de la présence de grandes écoles telles que les Arts et Métiers ParisTech (E.N.S.A.M.), école d'ingénieur généraliste qui a ouvert un institut de recherche en 1994, ou encore l'École Supérieure d'Ingénieurs de Chambéry[157] (E.S.I.G.E.C.), devenue Polytech, qui est une école publique et une unité de formation et de recherche de l'université Savoie-Mont-Blanc[158]. Il faut aussi signaler la présence de l'École Supérieure de Commerce de Chambéry (E.S.C.)[159]. L'ESC Chambéry a été admise, lors de la commission du 4 décembre 2007, comme membre actif de la Conférence des grandes écoles et donc du chapitre des écoles de management[159]. L'E.S.P.E. (IUFM) de l'académie de Grenoble (UJF) dispose d'une antenne à Chambéry. [réf. souhaitée]
Ville étudiante
Chambéry est une ville étudiante. L'Université Savoie-Mont-Blanc est divisée en trois campus : Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), Jacob-Bellecombette et Savoie Technolac au Bourget-du-Lac[160]. Les deux derniers, et notamment celui de Jacob-Bellecombette, ont apporté à la ville de Chambéry une population universitaire importante.
La ville abrite une maison de l'étudiant, la division de la recherche et des études doctorales (D.R.E.D.), la division des relations internationales (D.R.I.) et enfin la présidence de l'université. [réf. souhaitée] La vie étudiante est devenue une réalité pour cette commune. Les municipalités qui se sont succédé ont dû adapter les transports en commun, créer et favoriser le développement d'un parc locatif spécifique. [réf. souhaitée]
L'économie locale a également suivi ce mouvement. La vie étudiante implique, entre autres choses, l'apparition d'établissements de divertissements. Des boîtes de nuit, des restaurants, des bars, des laveries automatiques et autres services de proximité sont apparus ou se sont renforcés sur ce marché. Cependant la présence des étudiants demeure une composante parmi d'autres. Chambéry reste avant tout la capitale administrative du département de la Savoie et la présence de l'Université Savoie Mont Blanc ne change en rien le visage de cette ville, elle ne fait que renforcer quelque peu ce statut. En effet le site de Jacob-Bellecombette est axé, en partie, sur les matières juridiques comme le droit, l'AES, l'économie… C'est ainsi que les activités juridico-administratives de la capitale savoyarde fonctionnent en synergies entre l'université, les juridictions administratives et judiciaires de la ville mais aussi ses nombreux cabinets d'avocats. [réf. souhaitée] Des étudiants effectuent ainsi leurs stages dans ces institutions de la République tandis que des professionnels du droit enseignent à l'université pour y transmettre leurs savoirs. [réf. souhaitée]
La présence estudiantine donne à Chambéry un caractère cosmopolite. De nombreux étudiants étrangers investissent les bancs de l'université. La division des relations internationales de l’Université Savoie-Mont-Blanc gère pas moins de 240 partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de nombreux pays, sur l’ensemble de la planète. [réf. souhaitée] Pour faciliter l'intégration de cette population, l'université a créé l'Institut savoisien d’études françaises pour étrangers (I.S.E.F.E.)[161].
Il existe également un IFSI Institut de Formation en Soins Infirmiers qui dépend du centre hospitalier et qui est agréé pour un quota de 160 étudiants en soins infirmiers et 59 élèves aides-soignants[162].
Manifestations culturelles et festivités
Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville de Chambéry[163] :
- Janvier : concert du Nouvel An.
- Février : les Nuits de la roulotte, carnaval.
- Mars : Mars en chansons, la quinzaine du cinéma espagnol, le festival Pharaonic (musiques électroniques).
- Mai : festival du Film nature et environnement de Chambéry, festival du Premier roman[164], course Odyssea[165], la Nuit des musées.
- Juin : festival Cir'cule, festival Lafi-Bala[166] (biannuel), le Marché des Continents[167] (biannuel).
- Juillet et août : Fête Des Éléphants (Premier vendredi de juillet, concerts gratuits bihebdomadaires Cité d'été, les Estivales du Château, le Festival Mondial de Chambéry des Cultures du Monde.
- Septembre : Journées européennes du Patrimoine, les Rencontres musicales de Bel-Air, Savoie d'jazz festival, Foire de Savoie[168].
- Octobre : Fête de la Science, Festival international de la bande dessinée, Lire en Fête, le festival de l'humour, Festival Eskapotes, Savoie Retro Games Festival.
- Novembre : Festival Chamber'hip hop Session[169] (biannuel), Festival International des Métiers de Montagne, Quinzaine du cinéma italien, les automnales du Festival du Premier roman[170].
- Décembre : Concert de Noël, marché de Noël.
Chambéry est par ailleurs le siège administratif de l'Orchestre des Pays de Savoie. [réf. souhaitée]
Du 30 mai au 1er juin 2014, la ville de Chambéry a accueilli le congrès national de l'espéranto, co-organisé notamment par l'association locale Esperanto Vive[171] à Chambéry.
Le petit train de Chambéry est une activité ludique et touristique permettant de découvrir la ville. Construit en 1987 à Anzin, il est mis en service l'année suivante à Grenoble. En 1996, il est transféré à Chambéry afin de remplacer le précédent petit train, vendu à la commune de Mandelieu-la-Napoule.
Le centre hospitalier de Chambéry
L'établissement public de santé[172] est l’hôpital référent du secteur sanitaire de la région Rhône-Alpes. Il couvre donc une population d’environ 350 000 habitants soit en tant qu’hôpital de proximité, soit comme établissement de secours.
Doté de près de 700 lits et places de court séjour et d’un secteur de gériatrie important (500 lits), il comporte les disciplines classiques de médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique décomposées de la façon suivante[173] :
- Médecine : néphrologie, endocrinologie, pneumologie, hématologie, oncologie, infectiologie, médecine interne, cardiologie, neurologie, gastro-entérologie, pédiatrie.
- Chirurgie : vasculaire, thoracique, orthopédie, ORL, ophtalmologie, gynécologie, obstétrique accueillant des grossesses à risque, couplée avec un service de réanimation néonatale.
- Urgences : un service d’accueil et d’urgence couplé avec un SAMU et un SMUR, une réanimation polyvalente.
- Plateau technique : laboratoires, pharmacie, radiologie (IRM, scanner), radiothérapie, médecine nucléaire, blocs opératoires, stérilisation, consultation.
- Le personnel[174] du centre hospitalier de Chambéry en 2006 est composé de 160 médecins et de 1 900 ETP non-médecins (soignants, médico-techniques, administratifs, logistiques, techniques…) pour un budget d’exploitation d'environ 130 millions d’euros. [réf. souhaitée]
Situé en pleine ville de Chambéry, le centre hospitalier[175], comme tout établissement public de santé, est le siège d’un conseil de surveillance[176] présidé par l'ancien maire de la ville, Michel Dantin[177].
Depuis la fusion entre les centres hospitaliers de Chambéry et d'Aix-les-Bains, la structure porte le nom de « Centre hospitalier Métropole Savoie ».
Autres établissements de santé
La ville de Chambéry est le siège, outre du centre hospitalier, de nombreux autres établissements ; le centre hospitalier privé Médipôle de Challes-les-Eaux, l'Hôtel-Dieu et l'école d'infirmières, ou encore l'Institut médico-éducatif Saint Louis du Mont (qui possède 72 places), le Centre hospitalier spécialisé de la Savoie (qui compte 475 places, à Bassens) et enfin le Foyer départemental de l’Enfance à Montjay[178].
Sports
La ville de Chambéry dispose de nombreuses structures sportives permettant la pratique de disciplines variées. Elle offre, grâce à ses associations[179], une diversité sportive de proximité : promenades et randonnées alpines, parapente avec trois sites agréés, randonnées et circuits à vélo, sports d’eau (aviron, pratique du canoë, du canyoning) et de la spéléologie, via ferrata [180] et escalade, ski de fond et ski alpin.
Les plus grands domaines de ski européen sont à quelques dizaines de kilomètres de la ville. On accède rapidement par autoroute aux vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. D'autres stations plus modestes, familiales, sont à quelques minutes du centre-ville, notamment la Féclaz dans les Bauges.
En 1989, Chambéry a accueilli les championnats du monde de cyclisme sur route, qui se sont déroulés sur les communes de Jacob-Bellecombette, Montagnole et Chambéry. Trois ans plus tard, elle accueillait la flamme olympique pour les jeux olympiques d'hiver d'Albertville. En outre, chaque année, la ville accueille le Grand Prix de Chambéry, qui constitue première épreuve de la Coupe de France féminine de cyclisme sur route. La course se déroule à Chambéry-le-Vieux.
Chambéry est présente dans d'autres disciplines, notamment grâce à son club de handball[181]. Le Chambéry Savoie Handball[182] compte aujourd'hui un peu plus de 250 licenciés repartis en onze équipes jeunes (du mini hand au moins de 18 ans) et quatre équipes seniors, deux équipes amateurs en régional, un centre de formation (13 stagiaires) et une équipe professionnelle (15 joueurs sous contrat).
On compte aussi un club d'aviron[183] parmi les meilleurs clubs français depuis 15 ans envoyant régulièrement des rameurs porter les couleurs des équipes de France.
Il existe également un club de football, le SO Chambéry Foot, qui a participé à la coupe de France de football durant la saison 2010-2011 et a réalisé un record en éliminant à la suite 3 équipes de ligue 1 (Monaco, Brest et Sochaux), en atteignant les 1/4 de finale. À cause de problèmes financiers, le club a déposé le bilan en et a été rétrogradé en DHR[184].
Une équipe de rugby à XV, le Stade olympique de Chambéry rugby évolue actuellement en Fédérale 1 correspondant à la troisième division. Le "SOC" rugby a été champion de France de Fédérale 1 en 2016.
Chambéry possède aussi une équipe de rink hockey (hockey sur patins à roulettes) qui évolue en National 2, le Hockey Club Chambéry. Les Éléphants, évoluent eux en D2 de hockey sur glace.
Club formateur de nombreux biathlètes, le Tir Olympique Savoisien a remporté plusieurs titres nationaux en tir sportif et évolue en première division. [réf. souhaitée] Il est présidé par Jean-Pierre Amat, champion olympique en 1996. [réf. souhaitée]
Parmi les nombreux clubs sportifs chambériens on peut citer à titre d'exemple :
- Entente Athlétique Chambérienne (athlétisme)
- Club nautique Chambéry Bourget du Lac (aviron)
- Badminton Club de Chambéry (badminton)
- Chambery Boxe Anglaise (boxe) [185]
- Chambéry Le Bourget Canoë-Kayak (canoë-kayak)
- Chambéry Cyclisme (cyclisme)
- Chambéry Escalade (escalade)
- Chambéry Kendo Club (Kendo)
- Cercle d'Escrime de Chambéry (escrime)
- "Les Aigles" (football américain)
- AEB Gym Chambéry (GRS, aérobic, accrogym)
- Chambéry Savoie Mont Blanc Handball (handball)
- Éléphants de Chambéry (hockey)
- Hockey Club Chambéry [186]
- Club EJMC de Chambéry (École de shinkai et jeetkidokai muaythai chambery MMA) [187]
- Stade olympique de Chambéry rugby (rugby)
- Scouts d’Europe : répartis en deux groupes : le groupe 1re Chambéry - Saint Bruno et le groupe 3e Chambéry - Saint François de Sales
- Club Alpin français de Chambéry (sports de montagne)
- Ski Club Chambéry TCAM [188] (ski alpin, Snowboard, ski de randonnée)
- Ski Compétition Chambéry (ski alpin)
- Spéléo Club de Savoie (spéléologie) [189]
- Le Tir olympique savoisien (tir sportif)
- Club ALCVB Amicale Laïque Chambéry Volley-ball (volley-ball)
Médias
Presse locale
La presse locale est essentiellement écrite, le Dauphiné libéré dispose d'une agence en ville. Deux hebdomadaires, l'Essor savoyard et la Vie Nouvelle sont toujours diffusés. Au XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle, de très nombreux titres existaient ; le Travailleur Alpin, la Croix de Savoie, le Patriote Savoisien, le Courrier des Alpes, etc. En 2015 est également lancé « Polenta ! »[190], journal trimestriel d'informations locales.
Le Magazine municipal de la ville de Chambéry consigne non seulement l'ensemble des décisions prises par le municipal ainsi que les projets en cours de réalisation, mais surtout cette publication apporte de nombreuses informations locales.
Radios locales
La ville est couverte par des radios locales dont :
- 89.9 Virage Radio (ex-Couleur 3 Lyon) : radio lyonnaise diffusant de l'électro-rock. Elle appartient au groupe Espace.
- 92.1 Radio Italienne de Grenoble : radio associative diffusant des programmes en italien.
- 92.6 ODS Radio : radio locale commerciale appartenant au groupe Espace. Ses studios sont à Annecy-le-Vieux.
- 96.3 Hot Radio Chambéry (ex-Klips FM) : radio locale commerciale. Déclinaison chambérienne d'Hot Radio qui est à l'origine grenobloise[191]. Ses studios sont situés à côté de Grenoble.
- 100.3 Radio Espérance : radio associative catholique dont les studios sont à Saint-Étienne et qui émet sur une très large couverture allant du Limousin aux Hautes-Alpes.
- 101.3 Chérie FM Alpes : déclinaison chambérienne de Chérie FM. Ses studios sont à Chambéry mais elle diffuse aussi son programme à Annecy (96.0 FM) où des décrochages publicitaires sont entendus.
- 102.3 RCF Savoie : radio locale chrétienne du Diocèse de Chambéry[192].
- 103.0 NRJ Alpes : Déclinaison chambérienne d'NRJ qui diffuse aussi son programme à Annecy (102.8 FM) où des décrochages publicitaires sont entendus. Elle partage ses locaux avec Chérie FM Alpes[193].
- 103.9 France Bleu Pays de Savoie : radio locale publique de la Savoie. Ses studios sont à Chambéry.
- 105.9 Radio Ellebore : radio associative chambérienne[194].
- 106.8 Montagne FM : radio locale commerciale basée à Saint-Jean-de-Maurienne. Elle émet également dans la plupart des stations du département.
Télévision locale
- La chaîne de télévision locale 8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission la Place du village expose la vie locale du bassin aixois. C'est également le cas lors des informations locales de cette même chaîne télévisée.
- France 3 Alpes expose également cette même vie locale dans l'édition chambérienne (une agence est à Chambéry[195]) et régionale.
Ces chaînes, ainsi que le reste des chaînes de la TNT sont recevables grâce au Signal du Mont du Chat et à 2 réémetteurs utilisées afin de combler les zones blanches du Mont du Chat : La Roche à Curienne (Chambéry 2) et Les Monts à Bassens (Chambéry 3)[196].
Internet
Depuis juin 2010, une web-TV associative, la Tvnet Citoyenne, produit et diffuse (50 reportages/mois) l'information politique, sociale, culturelle des quartiers. C'est un pure player, multimédia et multimédialité conçu et réalisé par des citoyens/journalistes (art 11 DDLH).
Économie
Plusieurs entreprises de grande importance y ont leurs sièges sociaux (Pechiney, Transalpine, Cafés Folliet, Placoplatre, Opinel…) ou des centres importants de productions (Opinel, Vetrotex, SNCF avec son centre de maintenance régional[197]). Mais Chambéry est une ville dont l'économie repose en grande partie sur les administrations publiques territoriales : la préfecture, la mairie et son CCAS, le centre hospitalier, l'Université Savoie-Mont-Blanc et le conseil départemental sont les cinq structures de plus de 1 000 salariés situées en ville. Avec le palais de justice, la Chambre de commerce et d'industrie de la Savoie et jusqu'en 1982 plusieurs casernes militaires, Chambéry est une ville à forte connotation publique. La commune accueille annuellement la Foire de Savoie jouant un rôle de vitrine pour beaucoup d'acteurs économiques locaux.
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu net moyen déclaré par foyer fiscal chambérien s'élèvait à 22 930 € annuels en 2011 pour un montant moyen de l'impôt de 1 298 € dû par 55.1 % des foyers fiscaux[198], pour une moyenne nationale de 25 140 € de revenus annuels et 1 547 € d'impôt dus par 56.2 % des foyers cette même année[199].
En 2009 étaient dénombrés 691 Chambériens redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), lesquels déclaraient alors un patrimoine moyen de 1 508 811 € et un impôt moyen de 4 410 €. [réf. nécessaire] Cette même année, les communes françaises de plus de 20 000 habitants comptaient pour leur part 682 redevables de l’ISF avec un patrimoine moyen de 1 550 964 € et un impôt moyen de 4 633 €[200].
Impôt sur le revenu en 2005
Zone | Part de foyers imposables (%) | Revenu moyen par foyer fiscal en € | Revenu moyen par foyer fiscal imposable | Montant moyen des retraites et pensions | Part de retraités et pensions (%) |
---|---|---|---|---|---|
Chambéry-ville | 51 | 15 558 | 23 916 | 17 635 | 32 |
Chambéry et agglo | 58 | 17 484 | 25 062 | 18 388 | 31 |
Savoie | 57 | 16 911 | 24 215 | 16 897 | 31 |
France | 52 | 16 827 | 25 910 | 16 883 | 31 |
Sources des données : ministère des finances, France[201] |
Canton selon les territoires de développement social Chambéry (Chambéry et couronne chambérienne)
Zone | Part d'allocataires du RMI pour 1000 hab. | Nombre d'allocataires à bas revenus | Nombre de personnes couvertes par allocataires à bas revenus | En % par rapport à la population totale 1999 | Allocataires du RMI | |
---|---|---|---|---|---|---|
31/12/2000 | 31/12/2004 | |||||
Cantons Chambéry | 21,4 | 3 671 | 7 848 | 13,8 | 1 154 | 1 197 |
Chambéry et agglo | 13,9 | 5 239 | 11 315 | 9,5 | 1 623 | 1 666 |
Savoie | 9,3 | 13 126 | 30 380 | 8,1 | 3 403 | 3 463 |
Sources des données : C.A.F. [Quoi ?][201] |
Le taux de fiscalité directe locale[202] de la commune pour l'année 2007 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de la taxe professionnelle. Le taux de la taxe d'habitation s'élève au niveau communal à 18,72 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 4,92 %. Le taux foncier bâti se monte au niveau communal à 25,95 %, au niveau intercommunal à 0 % et au niveau départemental à 7,46 %. Le taux foncier non bâti se chiffre au niveau communal à 44,19 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 29,37 % et au niveau régional à 5,15 %. Pour ce qui est du taux de la taxe professionnelle, au niveau communal à 0 %, au niveau intercommunal à 19,35 %, au niveau départemental à 9,09 % et au niveau régional à 2,43 %[203].
Emploi
Le bassin d'emploi chambérien compte une population active totale d’environ 60 000 individus[204] sur les 26 millions du pays. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est 75 % ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est quant à elle 82,2 %[205]. Le nombre de chômeurs chambériens est 3 600 en décembre 2006[204]. Le taux de chômage entre 1999 et 2005 a fortement diminué, passant de 15,4 % à 6,1 %[205], alors que le niveau moyen national passait simultanément de 12,9 % à 8,4 %. Chambéry compte 43 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 17,6 % de retraités, 28,5 % de jeunes scolarisés et 10,9 % d'autres personnes sans activité[205].
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Chambéry | 0,1 % | 5,5 % | 12,8 % | 24 % | 32 % | 25,6 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[206] |
En moyenne, 27 % des chefs d'établissements dans Chambéry et son agglomération ont plus de 55 ans. [réf. souhaitée] Cette moyenne est légèrement plus élevée que la moyenne départementale qui est 25,5 %[62].
En 2015, un classement national « de la qualité de vie dans les zones d'emploi » établi par Les Échos place Chambéry et son bassin d'emploi au 6e rang sur 304 zones étudiées[207].
Entreprises de l'agglomération
En 2004, 121 entreprises ont plus de 50 salariés[208]. Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2004 est 419, ce qui place Chambéry au 72e rang national. Le taux de la taxe professionnelle pour la commune en 2005 est 19,05 %, plaçant la ville dans une position de compétitivité élevée par rapport aux autres communes (17,75 % ont un taux plus faible)[209].
Le nombre total d'établissements est environ 4 520 (en décembre 2004), et le nombre total d'entreprises est environ 3 630, dont 2 100 entreprises individuelles[210]. En se restreignant au champ ICS[211], il y a 2 930 entreprises en 2006[212]. Parmi les 3 440 établissements du champ ICS, on en dénombre 99 dans les industries agricoles et alimentaires (dont Alpina Savoie) représentant 2,9 % du total, 93 dans les industries des biens de consommation représentant 2,7 %, 45 dans les industries des biens d'équipement soit 1,3 %, 54 dans les industries des biens intermédiaires représentant 1,6 %, 27 dans l'énergie ce qui représente 0,8 %, 270 dans la construction soit 7,9 %, 893 dans le commerce représentant 26 %, 104 dans le transport soit 3,0 %, 125 dans les activités immobilières soit 3,6 %, 607 dans les services aux entreprises représentant 17,7 %, 522 dans les services aux particuliers soit 15,2 %, et enfin 600 dans l'éducation, la santé, et l'action sociale soit environ 17,4 % du total des établissements chambériens[209].
Chambéry abrite de nombreuses grandes entreprises telles qu’Alpina - Croix de Savoie ou encore Placoplatre. [réf. souhaitée] Les 18 principales entreprises[209] chambériennes sont : OCV Chambéry France[213] (anciennement Saint Gobain Vetrotex France [réf. nécessaire]) avec un chiffre d'affaires (CA) de 138 M €, la SATM[Quoi ?] avec un CA de 91 M €, OCV Chambéry International[213] (anciennement Vetrotex international) avec un CA de 53 M €, Routin avec un CA de 51 M €[214], Jean Lain avec un CA de 49 M €[215], Aménagement de Savoie SAS avec un CA de 45 M €, suivi des entreprises Spie Tondella avec 36 M €, Cafés Folliet avec 30 M €[216], Réal-Coppelia avec 29 M €, Transport de Savoie avec 28 M €, Grand garage Vasseur avec 26 M €, Transrol avec 24 M €, Alpes denrées avec 23 M €, Provent avec 19 M €, Pegaz-pugeat avec un CA de 17 M € tout comme l'entreprise Plaza automobiles, et enfin Gauthey qui tout comme Sotira 73 a un chiffre d'affaires de 16 M €. [réf. souhaitée]
Commerce
Sur 3 440 établissements chambériens en 2004, on dénombre 936 commerces soit 21 %[210]. Au 1er août 2006, le cumul des surfaces commerciales de plus de 300 m2 relevées s'élève à 157 677 m2, sachant que 37 971 m2 sont dédiés à l'alimentaire et 68 706 à l'équipement domestique. Les magasins chambériens ont une taille moyenne d'environ 1 300 m2 par établissement. Le chiffre d'affaires commercial réalisé pour l'agglomération est 184 M€ pour les dépenses non alimentaires et 79 M€ pour les dépenses alimentaires[62].
Le commerce chambérien est partagé entre les grandes surfaces commerciales et les petits commerces surtout présents en centre-ville. Les principales artères commerçantes du centre-ville sont la rue de Boigne, la place Saint-Léger, la rue Juiverie, le boulevard de la Colonne, la rue de la Croix-d'Or, la place de Genève, la rue Favre, la rue Saint-Antoine, la rue de Maistre, l'avenue Charles-de-Gaulle, la place de l'hôtel de ville, la rue Vieille Monnaie, la rue d'Italie, la rue du Faubourg-Montmélian. De nombreuses enseignes se sont implantées dans le centre-ville telles que les Galeries Lafayette, Morgan, SFR, Celio. Il faut également souligner la réhabilitation des Halles de Chambéry qui se sont récemment dotées de commerces tels que la FNAC, H&M, Nature & Découvertes, SFR, Celio, Monoprix et un cinéma multiplexe de 10 salles Pathé. [réf. souhaitée]
En 2014, le centre-ville de Chambéry compte 673 commerces et boutiques, correspondant à 40 500 m2 de surfaces commerciales[217].
Tourisme
La ville de Chambéry, du fait de sa situation dans les Alpes, au carrefour de plusieurs régions naturelles et de son passé de capitale des ducs de Savoie dont elle a hérité un riche patrimoine, a obtenu le label « commune touristique », confirmé en 2012[218]. Le développement de l'activité touristique de la ville, remonte à 1896, avec la création d'un syndicat d'initiative, un an après celui d'Annecy et de Grenoble[219]. La valorisation du patrimoine urbain permet d'obtenir le label officiel « Ville d'art et d'histoire», en 1985[220].
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 6 155 lits touristiques répartis dans 740 établissements[Note 6]. Les hébergements se répartissent comme suit : 33 meublés ; 19 hôtels ; deux centres de vacances ou auberges de jeunesse et 4 chambres d'hôtes[221].
Enfin, la ville compte un hôtel « cinq étoiles », le Petit Hôtel Confidentiel, unique hôtel cinq étoiles du département de la Savoie à ne pas être situé dans une station de sports d'hiver. Cet hôtel a par ailleurs été élu meilleur hôtel cinq étoiles de France par Trivago (Trivago Awards) en 2016[222], en 2017[223] et en 2018[224].
Culture locale et patrimoine
La ville de Chambéry est classée ville d'art et d'histoire[225]. Le label ville et pays d'art et d'histoire est attribué depuis 1985 par le ministère français de la culture aux villes ou pays s'engageant dans une politique d'animation et de valorisation du patrimoine et de l'architecture. Cette promotion est l'œuvre de l'établissement public Chambéry promotion et de l'office du tourisme. [réf. souhaitée] Depuis septembre 2010, l'hôtel de Cordon (XVIe siècle) rue Saint-Réal est devenu le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine, un bâtiment municipal destiné à mieux faire connaître le patrimoine chambérien. C'est le lieu de départ des visites sous la conduite des guides-conférenciers de Chambéry.
Lieux et monuments
Monuments antiques
La crypte de Lémenc : le plus ancien vestige antique à Chambéry est l'église Saint-Pierre de Lémenc, en grande partie du XVe siècle, mais qui abrite une crypte plus ancienne. Sa date et sa destination sont très mal connues. Une rotonde composée de six colonnes remarquables aurait peut-être servi de reliquaire monumental ou de baptistère. Les archéologues ne sont pas d'accord sur sa datation (IXe ou XIe siècle).
Le cimetière voisin abrite les corps de plusieurs célébrités chambériennes, telles que Mme de Warens l'amie intime du philosophe Jean-Jacques Rousseau, ou Benoît de Boigne.
Monuments du Moyen Âge et de la Renaissance
Le château des ducs de Savoie : Il est l'ancienne résidence des comtes et ducs de Savoie. Il abrite aujourd'hui la préfecture et le conseil départemental. C'est un ensemble de bâtiments datant du Moyen Âge au XXe siècle. Il se compose notamment de trois tours construites aux XIVe et XVe siècles, de dépendances médiévales et d'un grand corps de logis des XVIIIe et XIXe siècles édifié à la place des anciens appartements des comtes. Dans son enceinte se trouve la Sainte-Chapelle (1408-1430), qui a abrité de 1453 à 1578 le Saint-Suaire, avant qu'il soit transféré à Turin, pour suivre le changement de capitale des États de Savoie. À l'intérieur on y admire de remarquables vitraux du XVIe siècle, restaurés en 2002[226]. La façade, réalisée au XVIIe siècle, est un chef-d'œuvre baroque de l'architecte turinois Amedeo di Castellamonte. Dans le clocher (ou tour Yolande), est installé le Grand carillon qui sonne de ses 70 cloches[227]. Œuvre de la fonderie Paccard à Sevrier, c'est le quatrième plus grand carillon au monde et le premier d'Europe[98]. Un concert a lieu les premier et troisième samedis de chaque mois à 17 h 30. [réf. souhaitée]
La cathédrale Saint-François-de-Sales : Ancienne chapelle franciscaine édifiée au XVe siècle[98], elle est devenue cathédrale en 1779, lors de la création du diocèse de Chambéry, puis métropole en 1817, lors de sa transformation en archevêché. Elle abrite le plus vaste ensemble de peinture en trompe-l'œil d'Europe (1835), ainsi qu'un diptyque en ivoire du XIIe siècle d'inspiration byzantine.
La vieille ville : elle est composée d'un grand nombre d'anciens hôtels de la noblesse savoyarde. À la fin du XVe siècle, les familles nobles ont entrepris la démolition des vieilles bicoques de bois et de torchis et ont bâti des maisons en bonnes pierres qui ont pris plus tard le nom « d’hôtel », là où le maître de maison reçoit ses hôtes. Les demeures des XVe et XVIe siècles sont nombreuses, même si leurs façades ont pour la plupart été redessinées à partir du XVIIIe siècle (rue Basse-du-Château, rue Juiverie, rue Croix-d'Or, etc.). Très empreints de l’héritage médiéval, les premiers hôtels s’organisent autour d’une cour le plus souvent fermée dans laquelle se trouve une tourelle hors-œuvre ou en demi-hors-œuvre, contenant un escalier en vis. Un arc en accolade ou en anse de panier surmonte fréquemment la porte d’entrée. La Renaissance italienne y laisse sa marque : des galeries ou loggias relient les différents corps de bâtiment, les allées intérieures sont nombreuses, des arcades bordent quelquefois la cour[228]….
- Cour de l'Allée Henry Planche.
- Entrée d'un ancien hôtel particulier.
- Cour à l'arrière de l'hôtel de Montjoie.
- Rue Basse du Château.
Monuments de style baroque
À l'avènement de la période baroque (XVIIe et XVIIIe siècles), de nombreuses familles nobles, comme les Costa de Beauregard ou les Castagnery de Châteauneuf vont entreprendre, dans le tissu médiéval de la cité, la construction d'hôtels particuliers. La référence à Turin, et d'une manière générale à l'art italien, est bien affirmée. La situation intra-muros et la superficie conséquente de ces bâtiments les apparentent aux palais italiens. Dans toute la péninsule Italienne, les grandes familles ont construit, depuis la Renaissance, des palais au cœur des villes, où la place est rare, d'où un plan carré sur cour intérieure aux jardins réduits voire inexistants. Une porte monumentale ouvre sur un passage qui mène à la cour intérieure. Ce passage traverse le bâtiment de part en part, ce qui permet au palais de bénéficier d'un double accès. Les hôtels Costa-de-Beauregard ou de Morand présentent cette particularité, comme le palais Carignan à Turin, issu des modèles florentins.
Au XVIIIe siècle, la cour intérieure des nouveaux hôtels disparaît : les hôtels Chollet-du-Bourget, de Roche ou de Montfalcon offrent un seul corps de logis. Le décor s'intensifie sur les façades ou dans les escaliers, avec une prédilection pour des éléments de style français (grilles Louis XV, guirlandes et rubans Louis XVI). La tradition sénatoriale de Chambéry, héritée depuis le milieu du XVIe siècle, a incité les familles nobles à vivre l'hiver en ville et l'été à la campagne. Les châteaux ou maisons fortes des environs sont modernisés et remis au goût du jour, et souvent transformés en domaines de rapport.
Le château de Caramagne : cette propriété privée est un des plus remarquables exemples conservés de nos jours. Au nord de la ville, à proximité du nouveau quartier de Chambéry-le-Haut et dans un environnement où la campagne tend à disparaître chaque jour un peu plus, le domaine de Caramagne donne des allures italiennes aux environs de Chambéry. [réf. souhaitée] Une imposante entrée, entourée de communs en hémicycle, ouvre sur une grande allée de platanes. Celle-ci conduit à cette demeure au décor en trompe-l'œil. Des colonnes de marbre soutiennent la loggia dans le goût des palais italiens. Les peintures à la détrempe présentent une perspective de fausses colonnes. Aux extrémités de la loggia, deux groupes imitant la sculpture figurent l'enlèvement de Déjanire par le centaure Nessus, à gauche, et l'enlèvement d'Europe par Jupiter. [réf. souhaitée] L'origine de cette vieille maison est beaucoup plus ancienne que ne le laisse supposer la décoration. Le juriste Bernadino Becchi, né dans le petit village de Caramagne (Piémont), en était le bâtisseur au XVIe siècle. La propriété passa ensuite à la famille des Bertrand de la Pérouse, puis à Frédéric de Bellegarde en 1783. La décoration du grand salon (fin XVIIIe siècle) comme celle des façades (début XIXe siècle) aurait été réalisée à l'époque de ce propriétaire, par des artistes piémontais mais dont les noms sont inconnus.
En 1812, un ancien militaire, Joseph Gillet, prend possession de la maison, mais la loue en 1820 à la marquise de La Pierre, une Anglaise mariée à un Chambérien, et à une de ses compatriotes, madame Birch. Le poète Alphonse de Lamartine rencontre en 1819 la fille de celle-ci. Un an plus tard, ils s'unissent. Le grand salon — orné de décors en stuc — demeure célèbre de par le contrat de mariage signé le 25 mai 1820.
Dans le style baroque est également construite l'église Notre-Dame de Chambéry, du XVIIe siècle, qui est l'ancienne chapelle des jésuites de Chambéry. Les plans sont dus à Étienne Martellange, architecte notamment de l'église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris[229].
XIXe siècle
Parmi les constructions et aménagements réalisés durant le XIXe siècle, l'on trouve notamment : La rue de Boigne, bordée de portiques à la mode turinoise, a été percée entre 1824 et 1830 grâce aux libéralités du général de Boigne, urbaniste revenant dans sa ville natale. Cette artère, « percée en coup de sabre », apporte dans le Chambéry romantique d'alors une salutaire aération de l'espace urbain, malgré la disparition de bâtiments historiques sans doute du plus haut intérêt, comme les anciens hôtels des Buttet, la Chavanne et Lescheraine. Cette nouvelle voie devient très vite le centre mondain de la ville où s'installent les familles de notables, mais aussi les commerces de luxe ou les salons de thé. Stendhal écrit en 1837 dans ses Mémoires d'un touriste : « Un lieu aussi commode devient bientôt le rendez-vous de tout ce qui s'ennuie et veut se distraire un jour de pluie ; il s'y établit des cafés, des boutiques de luxe, des cabinets littéraires, où l'on va passer une heure ou deux quand il fait une bise noire et qu'on s'ennuie chez soi… Il pleuvait aujourd'hui. J'ai passé toute ma journée sous les portiques de la belle rue de Chambéry. Je pensais à la douce Italie… »
La fontaine des éléphants : cette fontaine est le monument le plus célèbre de Chambéry[230] ; il a été érigé en 1838 par le sculpteur grenoblois Pierre-Victor Sappey[231] qui commémore les exploits en Inde des Marathes du comte de Boigne (1751-1830). Après la mort de Benoît de Boigne en 1831, la ville de Chambéry décide d’élever un monument pour perpétuer le souvenir et les bienfaits de l’illustre personnage. Le conseil de ville a porté son choix sur le projet du Grenoblois Pierre-Victor Sappey, pour son originalité et son faible coût. Ce monument est inauguré le 10 décembre 1838. L’ensemble, haut de 17,65 mètres, est une habile superposition de trois monuments : une fontaine, une colonne et une statue. La fontaine présente dans son plan la croix de Savoie[232]. Quatre éléphants réunis par la croupe, d'où le surnom populaire de « Quatre sans cul »[233], réalisés en fonte de fer, jettent l’eau par la trompe dans un bassin de forme octogonale. Ils portent chacun une tour de combat surmontée d’un bas-relief ou d’une inscription. Au-dessus se trouvent une grande variété de trophées : « Des armes persanes, mogholes, indoues ; divers objets rappelant les mœurs, les arts et la civilisation des peuples que le général de Boigne a combattus ou gouvernés, composent les trophées ». La grande colonne est symbolisée par un tronc de palmier, elle porte en son sommet la statue du général. Il est représenté avec le costume de lieutenant général de SM le roi de Sardaigne.
Le théâtre Charles-Dullin : ce théâtre[230] porte le nom du comédien savoyard Charles Dullin depuis 1949. Il est construit à partir de 1820 grâce à une donation du comte de Boigne. Il est inauguré en 1824. Incendié en 1864 (ce qui entraîna la perte d'une partie des archives municipales, stockés dans les combles), il est reconstruit de 1864 à 1866 sur le modèle du théâtre précédent. La salle est une vraie salle à l'italienne, un peu dans l'esprit de la scala de Milan. Le rideau d'avant-scène peint par Louis Vacca, représente la descente aux Enfers d'Orphée ; seul rescapé de l'incendie en 1864, il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques[234]. Une restauration, en partie financée par des donateurs à la suite d'une souscription publique, a redonné beaucoup d'éclat en 2017 à cette œuvre d'art, l'une des quatre dernières de ce type en Europe.
Chambéry possède également beaucoup de statues, la plupart installées à la fin du XIXe siècle lors de la « guerre des statues », où, à renfort de souscriptions publiques et de campagne de presse, des hommes politiques et notables républicains ou conservateurs érigeaient des monuments à forte portée symbolique :
- la statue de la Sasson (qui signifie Grosse femme en savoyard) est un monument du sculpteur Alexandre Falguière installée en 1892 pour commémorer un premier rattachement de la Savoie à la France qui eut lieu au moment de la Révolution en 1792. Elle fut confisquée et déboulonnée par les Allemands sous la Seconde Guerre mondiale, on la retrouva décapitée dans une gare en Allemagne et elle retrouva sa place dans la ville après réparations en 1983 ;
- la statue des frères Joseph et Xavier de Maistre, respectivement philosophe et écrivain, par le sculpteur Ernest Henri Dubois, installée en 1899 près du château et qui eut une histoire mouvementée[235]. Jusqu'à la seconde guerre, la statue comptait une femme, allégorie de la Savoie, au pied des deux frères offrant une couronne de chêne à l'aîné et un bouquet au cadet ;
- la statue de Jean-Jacques Rousseau (1910 - Mars Vallett), au jardin public du clos Savoiroux, qui le représente en promenade champêtre, dressé sur un rocher, face à la ville ;
- le monument aux Savoyards morts pour la patrie (Monument aux morts de 1870) (1912, place Monge), œuvre en bronze d'Ernest Henri Dubois. Elle représente deux femmes, dont l'une symbolise la Savoie et l'autre la France, et commémore le sacrifice de soldats des deux bataillons de mobiles de la Savoie.
XXe siècle
La rotonde SNCF : la rotonde du dépôt de la gare SNCF, inspirée de l'architecture de Gustave Eiffel et construite entre 1907 et 1910, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1984[236] et labellisée « Patrimoine du XXe siècle » depuis 2005[237]. Il s'agit de la plus grande rotonde métallique de France. Entièrement restaurée, elle est toujours en activité, et permet de stocker 72 locomotives sur 36 voies rayonnantes. Un centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine est en cours d'élaboration, permettant aux visiteurs de plus en plus nombreux de découvrir régulièrement ce chef-d'œuvre de fer. Des visites sont organisées régulièrement toute l'année.
- les Halles de Chambéry : il s'agit d'un exemple d'architecture en béton, réalisées par les architectes Pierre et Raymond Bourdeix. La particularité de la structure est de présenter à l'intérieur du marché couvert une dalle supportée par des poutres de grande portée avec des jambes de force en béton armé (système Hennebique), sans aucun point d'appui intermédiaire. Le marché couvert et le marché de plein air s'y tiennent deux fois par semaine. Les Halles ont fait l'objet d'un concours d'architecture pour la réalisation d'un centre commercial moderne. Le projet choisi permettra de mettre en valeur la structure existante, et sa réalisation a été achevée en novembre 2011 ;
- les anciennes archives départementales : ce bâtiment a été conçu par l'architecte Roger Pétriaux et construit en 1936[238]. Il est labellisé « patrimoine du XXe siècle ». Ce bâtiment était destiné à abriter l'ensemble des archives départementales, d'où son nom. Il a été transformé en bureaux pour certains services du conseil départemental[réf. souhaitée].
Culte catholique
- Cathédrale Saint-François-de-Sales, place Métropole.
- Église Notre-Dame, rue Saint-Antoine.
- Église Saint-Pierre, rue Burdin de Lémenc.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, place Paul Vachez de Chambéry-le-Vieux.
- Église du Sacré-Cœur, Faubourg Montmélian.
- Église Saint-Pierre, place Saint-Pierre de Maché.
- Église Saint-Jean-Bosco, rue de l'Église.
- Église Sainte-Claire et Saint-François d'Assise, rue du Pré de l'Âne.
- Sainte-Chapelle au château des ducs de Savoie.
- Carmel de Chambéry.
- Ancien couvent des Bernardines.
Chapelles
- Chapelle de la Croix-Rouge, rue du Genevois de Chambéry-le-Haut.
- Chapelle funéraire de la famille de Boigne, rue Burdin à l'ancien cimetière de Lémenc.
- Chapelle du Carmel, boulevard de Lémenc.
- Chapelle Saint-Benoît de la maison de retraite, rue du Laurier.
- Chapelle Vaugelas du lycée, rue Jaen-Pierre-Veyrat.
- Chapelle Saint-Ombre, place Paul-Vachez.
- Chapelle de l'école Sainte-Geneviève, rue Victor-Hugo.
- Chapelle de la maison diocésaine, chemin du Glu.
- Chapelle du Bon Pasteur, rue du Bon-Pasteur.
- Chapelle du Calvaire, chemin du Calvaire.
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes, chemin des Gentianes.
Culte musulman
- Mosquée Al Warithine, avenue Landiers.
- Mosquée Tawba, rue du Genevois.
Culte protestant/évangélique
- Temple réforme, rue de la Banque.
- Église évangélique baptiste, route de l'Épine.
- Église évangélique pentecôtiste, rue Franc Cachoud.
- Église évangélique, rue de la Croix Rouge.
- Église évangélique Siloé, boulevard de Lémenc.
Culte millinariste
- Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Leclerc.
- Salle du royaume des témoins de jéhovah, avenue Daniel Rops.
Espaces verts
Chambéry est une ville fleurie récompensée par trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[239].
Parmi les principaux espaces verts se trouvent :
- les squares : le square Vaugelas, le square Paul-Vidal, le square André-Tercinet, le square Jacques-Lovie, le square Pierre-Aglietta, le square du Petit-Paris, le square M. Migeon, le square Robert-Marcon, le square Jules-Daisay, le square d'Albstadt, le square Jules-Gauthier, le square Hudry-Menos.
- les parcs et jardins :
- le jardin/parc du Verney qui est le plus ancien espace vert de la ville ;
- le Clos Savoiroux où se trouve le monument de la victoire (répertorié à l'inventaire régional des parcs et jardins[240]) ;
- le parc de la Calamine se trouvant au pied du vallon des Charmettes ;
- le jardin botanique, le Jardin du Musée situé en contrebas du château des Ducs de Savoie ;
- le jardin du Mas-Barral qui possède une centaine d'arbres de 50 essences ;
- le Talweg, parc de 43 hectares où peut se pratiquer la gymnastique, le football, les jeux de boules, ou simplement la promenade. Une aire multisports y est installée ;
- le parc de Buisson Rond, situé pour partie également sur la commune de Barberaz, traversé par l'Albanne (répertorié à l'inventaire régional des parcs et jardins[241]). Le château de Buisson-Rond est situé dans le parc[242].
- Autres :
- le parc et la forêt des Monts s'étendant sur près de 15 hectares sur les hauteurs de la ville le long de la corniche ;
- le jardin des Charmettes, sur les contrebas du massif de la Chartreuse (répertorié à l'inventaire régional des parcs et jardins[243]) ;
- le parc et le bois de l'Étincelle, à proximité des Charmettes, intégré dans la Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) « Pelouses sèches des Charmettes »[244] ;
- le bois de Candie, la combe noire et la côte Bardon, à Chambéry-le-Vieux ;
- la forêt de Caramagne sur la colline de la Boisse ;
- la forêt des hauts de Chamoux sur les hauts de Bissy, près de la Motte-Servolex (contrebas de la chaîne de l'Épine).
Gastronomie
La gastronomie chambérienne s'inscrit dans la cuisine typique savoyarde préparée à l'aide de produits du terroir local et des alpages montagnards, essentiellement des Bauges.
Outre la célèbre fondue savoyarde, on s'y plaît à préparer pour plat principal les bognettes à base de pomme de terre, mais aussi les crozets[245], la péla, la tartiflette, les diots, la polenta et les rioutes[246]… En dessert, on ne peut que solliciter les bugnes, la confiture de lait et la tarte aux myrtilles. Mais aussi la truffe en chocolat qui fut inventée par Louis Dufour, un pâtissier chambérien, en décembre 1895[247]. Les tables de Chambéry arborent aussi, bien entendu, les fromages savoyards comme l'abondance, le beaufort, le bleu du Mont-Cenis, l'emmental de Savoie, le gruyère de Savoie, le persillé des Aravis, le reblochon, le tamié, la tomme de Savoie et encore de nombreux autres préparations fromagères.
Les forêts environnantes et les montagnes de moyenne altitude, telles que le mont Granier en Chartreuse ou les Bauges, offrent des produits très appréciés par les habitants. On y trouve des champignons, notamment des cèpes, des bolets, des chanterelles, des morilles, des rosés des prés et bien d'autres. Dans la cluse de Chambéry, plusieurs vignobles sont également présents au sud de la commune, produisant des vins de terroirs, employés dans de nombreuses spécialités comme la fondue savoyarde par l'usage de vin blanc. Ainsi, on retrouve près de Chambéry le vignoble d'Apremont, le vignoble de Chignin, le vignoble d'Arbin et d'une manière générale on consomme la plupart des vins de Savoie[248].
En matière d'alcool, la ville est également à l'origine de vins et spiritueux tels le Vermouth, qui servi avec de la liqueur de fraise devient la Chambéryzette, fabriqués par Dolin à Chambéry[249].
Enfin, la ville dispose de nombreux brasseries ou restaurants gastronomiques[250], dont un distingué par le Guide Michelin (le Château de Candie[251]). Par ailleurs, le cuisinier aux entrées du Restaurant à la carte du Titanic, Auguste Coutin, était Chambérien. Il disparut tragiquement lors du naufrage du navire le [252]. Un nombre important de restaurants, outre ceux situés dans le centre ancien, sont également présents sur l’avenue de Lyon, au niveau de la place Monge, de la place de l'Europe et du Carré Curial.
L'année 2014 à Chambéry a été par ailleurs dédiée au goût et à la gastronomie, avec le programme « Chambéry, une ville à croquer »[253].
Patrimoine culturel
Chambéry comprend un ensemble de bâtiments anciens et contemporains :
- La vieille ville, avec ses nombreux hôtels particuliers et ses allées d'époque médiévale ;
- Le théâtre Charles-Dullin, 1866, qui possède une salle à l'italienne ;
- L'espace Malraux, 1987. Il s'agit d'une scène nationale qui fut réalisée par Mario Botta[254] ;
- La médiathèque Jean-Jacques Rousseau, 1992. Elle fut réalisée par l'architecte Aurelio Galfetti[254] et accueille la bibliothèque municipale de Chambéry ;
- Le Manège, centre de congrès, 1992, qui fut réalisé par Jean-Jacques Morisseau[254] ;
- La Cité des Arts, 2002, réalisée par Yann Keromnes, Aurelio Galfetti et François Cusson[255] ;
- Le Phare, 2009, une salle qui accueille concerts, manifestations sportives et événementielles.
Les différents musées de la ville, les espaces d'expositions et de séminaires :
- Le musée des Beaux-Arts, qui possède des peintures italiennes de la Renaissance ;
- Le musée savoisien, consacré à l'histoire régionale ;
- Les Charmettes, la maison où Jean-Jacques Rousseau passa une partie de sa jeunesse ;
- Le muséum d'histoire naturelle, créé en 1846, qui expose au public le patrimoine naturel de la région ;
- L'hôtel de Cordon, centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine, 71 rue Saint-Réal, lieu de départ des visites de la ville effectuées par les guides-conférenciers de Chambéry ;
- La galerie du Larith, pour les expositions d'art contemporain ;
- La galerie l'Antichambre, 15 rue de Boigne ;
- La galerie Ruffieux-Bril, rue Basse-du-Château.
Une maison des jeunes et de la culture a été créée le 8 décembre 1945 ; à partir de mai 1946, elle propose quelques activités (art dramatique, modelage, masques, anglais, allemand, sténographie, dessin, échecs, ski...), davantage de sport à partir des années 1955-1965. Le 3 février 1967, l'actuel bâtiment (regroupant la MJC et le foyer de jeunes travailleurs) est inauguré, rénové en 2010. En juillet 2014, l'association est placée en redressement judiciaire, levé en septembre 2015[256].
La ville possède plusieurs bibliothèques municipales que sont la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau et la bibliothèque Georges-Brassens[257] ainsi que cinq bibliothèques associatives de quartier se trouvant à Bellevue, à Bissy, au Biollay, à Chantemerle et à Mérande[257].
Enfin, plusieurs sociétés savantes de Savoie sont présentes sur la commune de Chambéry. Ces associations permettent à des amateurs éclairés et à des spécialistes de se réunir autour de thèmes divers, dont notamment l'histoire régionale ou l'étude du patrimoine culturel régional. Sont présents, notamment, sur la commune la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie[258] (SSHA), fondée à Chambéry en 1855, l'association des Amis de Joseph et Xavier de Maistre ainsi que la Société des Amis du Vieux Chambéry[259]. Le 7e art a sa place au sein de la cité ducale. Chambéry compte plusieurs cinémas dont l’Astrée, le Forum, Curial, et le multiplexe Pathé Les halles. [réf. souhaitée]
Personnalités natives de Chambéry ou liées à la commune
Voici ci-dessous un aperçu des personnalités les plus significatives ayant un attachement particulier à la ville :
- Comte Thomas Ier (1178-1233), qui achète la ville, exception faite du château, au vicomte Berlion de Chambéry, le 15 mars 1232[260].
- Comte Amédée V (v. 1249 - 1323). Il achète en 1295 le château de Chambéry, qui s'imposera comme la principale résidence comtale de Savoie.
- Emmanuel-Philibert de Pingon (1525-1582), natif de Chambéry, premier syndic de Chambéry de 1551 à 1552, historiographe du duc Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580).
- Louis Milliet (1527-1599), natif de Chambéry, président du Sénat de Savoie, ambassadeur du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie.
- Marc-Claude de Buttet (1530-1586), natif de Chambéry, poète de la Renaissance et gentilhomme savoisien. Auteur en 1554, du libelle intitulé Apologie de la Savoie contre les injures et calomnies de Barthélémy Anneau.
- Antoine Favre (1557-1624), jurisconsulte, président du Souverain Sénat de Savoie en 1608.
- Claude-Louis de Buttet, (1562-1622), natif de Chambéry, sénateur au Sénat de Savoie, historiographe du duc Charles-Emmanuel de Savoie, auteur du libelle intitulé : « Le cavalier de Savoie, en réponse au soldat français ».
- Charles-Janus de Buttet (v.1590-1630), natif de Chambéry. Premier syndic de Chambéry, il négocie un traité d'armistice le 15 mai 1630 au camp de Barraux avec le roi Louis XIII, dont les troupes venaient d'envahir la Savoie.
- Claude Favre de Vaugelas (1595-1650), grammairien et académicien. Fils du président Favre. Un lycée de Chambéry porte son nom.
- Mme de Warens, (1699-1762), tutrice de Jean-Jacques Rousseau.
- Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) - Chambérien d’adoption, il fit partie des philosophes des Lumières, mais est considéré également comme écrivain, musicien.
- Amédée François Frézier (1682-1773), natif de Chambéry, ingénieur militaire, explorateur, botaniste, navigateur et cartographe français. Une rue porte son nom.
- Benoît de Boigne (1751-1830), natif de Chambéry. Général en Inde, président du conseil général en Savoie. En hommage, une statue a été érigée à son effigie dans la ville, Fontaine des éléphants, dite aussi Quatre-sans-cul.
- Joseph de Maistre (1753-1821), natif de Chambéry. Philosophe, sénateur de Savoie, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar Alexandre Ier de Russie.
- Xavier de Maistre (1763-1852), natif de Chambéry, écrivain, général au service du tsar Alexandre Ier de Russie.(En hommage aux frères Joseph et Xavier de Maistre, une statue a été érigée au seuil du château de Chambéry.
- Marie-Jean Hérault de Séchelles (1759-1794), commissaire de la Convention à Chambéry en 1793, guillotiné le 5 avril 1794 à Paris avec les Dantonistes.
- Louis Charles Trabut (1853-1929), botaniste et médecin natif de Chambéry. Son nom est associé à celui du frère Clément à propos des clémentines.
- Gabriel Pérouse (1874-1928), archiviste-paléographe, directeur des Archives de Chambéry, membre de l'Académie de Savoie, président de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie de Chambéry de 1922 à 1928, auteur d'un livre sur les Environs de Chambéry et d'une étude sur le Vieux Chambéry.
- Jean Touzet du Vigier, (1888-1980), natif de Chambéry, général de corps d'armée, grand-croix de la Légion d'Honneur. Il a commandé la Ire division blindée (Ire DB), qui a participé à la Libération de la France.
- Daniel-Rops (1901-1965) Henri Petiot, dit « Daniel-Rops », écrivain et historien français.
- Paul Barruel (1901-1982), né à Chambéry, peintre, illustrateur et naturaliste français né à Paris, est décédé à Chambéry.
- Tom de Pékin (Daniel Vincent) (1963), peintre, dessinateur, performeur et réalisateur.
- Karine Lacombe (1970), née à Chambéry, infectiologue.
- Yann Barthès (1974), né à Chambéry. Journaliste, animateur et producteur français de télévision. Il anime Le Petit Journal sur Canal+ jusqu'en 2016, avant d'entraîner son équipe sur TMC dans l'émission Quotidien.
- Renaud Capuçon (1976), né à Chambéry, violoniste.
- Hervé Chaffardon (1965), né à Chambéry, rugbyman ancien joueur du FC Grenoble, SO Chambéry, Stade français et du Pays d'Aix RC, plusieurs fois champion de France.
- Frédéric Vélo (1966), né à Chambéry, rugbyman ancien joueur du FC Grenoble, RC Toulon et du SO Chambéry, appelé en équipe de France en 1990[261] et 1992[262].
- Olivier Giroud (1986), né à Chambéry. Footballeur évoluant à Chelsea FC et champion du monde avec les Bleus lors de la Coupe du monde 2018
- Nouria Newman (1991), née à Chambéry. Championne du monde de kayak extrême.
Héraldique
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Les armes de Chambéry se blasonnent ainsi : De gueules à la croix d'argent cantonnée en chef à dextre d'une étoile d'or. Cette ville, ancienne capitale du duché de Savoie, possède des armoiries de patronage, c'est-à-dire que, par concession de ses anciens princes, elle porte leurs armes, mais brisées. Ces armoiries ont dû être octroyées à la ville de Chambéry dans la première moitié du XVIIe siècle[263].
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Pour approfondir
Ouvrages sur Chambéry
- Christian Sorrel (dir.), Michel Brocard, Bernard Demotz, André Palluel-Guillard, Pierre Préau et Jean Prieur, Histoire de Chambéry, Privat, (ISBN 2-70898-303-2)
- François Juttet (dir.) et Guides-conférenciers de Chambéry, Chambéry : Lecture d'une ville, Éd. Comp'Act, , 448 p. (ISBN 2-87661-374-3)
- François Juttet, Chambéry un patrimoine à découvrir, Association des Guides-Conférenciers, 2016, 112 pages (ISBN 979-10-90309-01-2)
- Monique Dejammet et André Palluel-Guillard, Chambéry à la Belle Époque, la Fontaine de Siloé, (ISBN 2-84206-231-0)
- Jean-Olivier Viout et Claude Fachinger, Chambéry intime, Alan Sutton, (ISBN 2-84253-661-4)
- Gabriel Pérouse, Le Vieux Chambéry, Pyremonde,
- Collectif, Chambéry, un carrefour alpin, Glénat, coll. « l’Alpe » (no 59),
Autres ouvrages
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 134b sous Cambayrac
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 19-125. (lire en ligne)
- Charles Rostaing, Les noms de lieux, coll. « Que sais-je ?, Presses universitaires de France », , 10e éd., chap. II (« les Ligures »), p. 31
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 100, article « Chambéry ».
Articles connexes
- Château des ducs de Savoie
- Liste des communes de la Savoie
- Leysse, Hyères, Albanne
- Tour du Centenaire, un immeuble d'habitation situé dans la ville
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- « Site de la mairie ».
- « Site de l'office de tourisme ».
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Les données fournies par l'organisme Savoie Mont Blanc prend en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, ainsi que les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[221].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de la Savoie, tome II : La Savoie de l'an mil à la Réforme, Ouest-France Université, Rennes, 1984, page 158.
- Roger Devos, Bernard Grosperrin, Histoire de la Savoie, tome III : La Savoie de la Réforme à la Révolution française, Ouest-France Université, Rennes, 1985, page 48.
- Franck Bourdier, « La cluse de Chambéry pendant le quaternaire », Les Études rhodaniennes, vol. 15, nos 1-3, , p. 101-118 (DOI 10.3406/geoca.1939.6549, lire en ligne [PDF]).
- [PDF] Fiche de débit caractéristique de la Leysse, Direction régionale de l'Environnement de Auvergne-Rhône-Alpes.
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- « Météo Express - Pluviométrie », sur www.meteo-express.com (consulté le ).
- « Météo Express - Fréquence de la neige », sur www.meteo-express.com (consulté le ).
- « Météo Express - Fréquence gel », sur www.meteo-express.com (consulté le ).
- Frédéric Decker, MeteoNews, « Pluviométrie record ce mois de juillet 2014 », sur meteonews.fr, (consulté le ).
- Le Dauphiné libéré, « Les premières mesures de restriction d’eau entrent en vigueur », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- Sources des données INSEE - Climat
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- La communauté d'agglomération Chambéry métropole - 1978-1995 : le SIAC
- Le site officiel Autoroute A41 Nord
- Article paru dans le magazine Le Point, Chambéry-Circulation : Contourner ou pas ?, le 16 décembre 2004, no 1683.
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- Le site du « Comité pour la liaison européenne Lyon-Turin »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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- Site de l'aéroport. Le nom a changé lorsque le Conseil général en a repris l'exploitation à la Chambre de commerce et d'industrie, pour l'orienter davantage vers les charters "neige".
- Journal officiel no 75 du 29 mars 2007, arrêté du 5 février 2007, Services dans la zone de l'aérodrome de Chambéry-Aix-les-Bains. NOR : EQUA0600243A.
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- La communauté d'agglomération Chambéry métropole - les aménagements cyclables
- Chambéry métropole, « Plan des aménagements cyclables » [PDF], sur www.chambery-metropole.fr (consulté le ).
- Attribution du guidon d'or et du clou rouillé 2011, FUB
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- « Plan de la ville »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Présentation historique, sur le site de la mairie de Chambéry
- Dossier de l'hebdomadaire Le Point du 27 janvier 2008, no 1869. Où vit-on le mieux en France ? Les cent plus grandes villes françaises au banc d'essai. En partie accessible ici.
- « Article »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) publié dans le magazine L'Express le 6 décembre 2007, rédigé par la journaliste Mylène Sultan
- Le « compte-rendu »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) de la commission transports et déplacements du conseil de développement de Métropole Savoie du 11 avril 2007
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- Chambéry métropole, « Charte forestière de territoire de Chambéry métropole : Diagnostic filière forêt / bois » [PDF], sur www.chambery-metropole.fr, (consulté le ), p. 37.
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- Article paru dans le magazine Le Point, Démographie : La ruée vers Chambéry, le 1er mars 2007, no 1798.
- Mission Europe Urbain, « PUI de Chambéry métropole », sur www.europe-urbain.fr (consulté le ).
- Insee, « Chiffres clés Logement », sur www.insee.fr (consulté le ).
- L'Internaute, « Prix du m2 de l'immobilier en région Rhône-Alpes », sur www.linternaute.com (consulté le ).
- [PDF] Chambre du Commerce et de l'Industrie de Savoie - « Tableaux de bord des territoires de Chambéry et son agglomération »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Site de la délégation interministérielle à la ville, Chambéry.
- Site de la délégation interministérielle à la ville, Savoie
- Chambéry métropole, « Programme local de l’habitat de l’agglomération chambérienne (2014-2019) » [PDF] (consulté le ), p. 7.
- Chambéry - Site de la délégation interministérielle à la ville
- Chambéry métropole, « Quartier des Hauts de Chambéry », sur www.chambery-metropole.fr (consulté le ).
- Association Régionale des organismes d'HLM de Rhône-Alpes (ARRA-Habitat)
- « Une entreprise publique locale », sur Cristal Habitat (consulté le ).
- Ville de Chambéry, « Les grandes lignes du budget 2014 », Chambéry Magazine, no 116, , p. 18 (lire en ligne).
- Projet de rénovation urbaine, site de Chambéry métropole
- Biollay, site de Chambéry métropole
- Hauts-de-Chambéry, site de Chambéry métropole
- Ville de Chambéry, « Éco-quartier Vétrotex », sur www.chambery.fr (consulté le ).
- Chambéry métropole, « Aménagements du Grand Verger », sur www.chambery-metropole.fr (consulté le ).
- Chambéry métropole, « Requalification de l’axe de la Leysse », sur www.chambery-metropole.fr (consulté le ).
- Parking Ravet : les travaux d'élévation arrêtés avant une concertation, par Randa Berbouche, L'Essor Savoyard du jeudi 6 août 2020, page 23.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing 1979, p. 134b sous Cambayrac.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume I : formations préceltiques, celtiques et romanes, Librairie Droz, Genève, IIe partie, chapitre V, p. 236, no 2330
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Ernest Nègre, op. cit.
- Ibidem
- Charles Rostaing 1985, p. 31.
- « L’Académie Team Chambé prend forme », (consulté le ).
- « Chambé en lutte » (consulté le ).
- « Chambé-carnet » (consulté le ).
- Randa Berbouche, « Municipales : la liste Chambé citoyenne perd la moitié de ses membres », sur https://www.lessorsavoyard.fr, (consulté le ).
- Gros 2004, p. 100.
- Ernest Nègre, op. cit., p. 546, no 8857
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, Paris, 2003, p. 99 - 100.
- Dominique Stich, Parlons francoprovençal : Une langue méconnue, l’Harmattan, , 432 p., p. 150.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Collectif, Chambéry, éd. la Jeune Chambre Économique de Chambéry, 1960, Imprimeries Réunies de Chambéry, p. 17.
- Site des archives départementales du Conseil Savoie Mont Blanc
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3), p. 355. .
- Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907 (ISBN 9782843738135) p. 26.
- Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 52.
- Dictionnaire le Petit Larousse illustré, éd. Larousse, 1984 (ISBN 2-03301-384-7), p. 1220.
- Leguay (2005), op. cit., p. 65.
- Leguay (2005), op. cit., p. 110.
- André Perrin, Notice historique sur l'église paroissiale Saint-Léger à Chambéry, 1863, p. 104 et suivantes pour le guet et la démolition.
- Leguay (2005), op. cit., p. 112-113.
- Paul Guichonnet, Comment la Savoie se rallia à la France, éd. SIPE [Quoi ?], 1960
- Service villes et pays d’art et d’histoire de Chambéry, « Laissez-vous conter le Verney & le quartier d'Angleterre » [PDF], sur www.chambery-promotion.com (consulté le ).
- François Juttet et Guides-conférenciers de Chambéry 2005, p. 320.
- François Juttet et Guides-conférenciers de Chambéry 2005, p. 326-327.
- Bombardements de villes françaises
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