Union de la gauche
Union de la gauche est un terme utilisé pour désigner en premier lieu une alliance électorale conclue entre le Parti socialiste (PS), le Mouvement des radicaux de gauche (MRG) et le Parti communiste français (PCF), de 1972 à 1977, sur la base du Programme commun de gouvernement.
Il est utilisé ensuite, lors de diverses élections, pour désigner des alliances électorales à gauche.
Historique de la coalition initiale
L'Union de la gauche est représentée à l'élection présidentielle française de 1974 par François Mitterrand, alors premier secrétaire du Parti socialiste.
Après la fin du Programme commun, les radicaux de gauche participèrent au premier gouvernement Mauroy, les communistes participant ensuite au deuxième puis au troisième gouvernements de Pierre Mauroy.
Le terme d'Union de la gauche est donc utilisé pour désigner aussi bien la période du Programme commun proprement dite que la période allant de 1981 à 1984 et se terminant avec le gouvernement Fabius ; les communistes cessent alors d'être associés au gouvernement socialiste[1].
Alliances électorales ultérieures
Le terme d'Union de la Gauche est de nouveau utilisé lors des élections régionales françaises de 2010 pour désigner les listes constituées par le PS, le PRG, Europe Écologie et le Front de gauche pour le second tour pour faire face aux listes de la majorité présidentielle[réf. souhaitée].
Le terme se retrouve encore pour désigner d'autres alliances électorales à gauche, incluant le PS, notamment lors des élections municipales françaises de 2014[2] et des élections municipales françaises de 2020[3].
Un terme proche, Gauche unie, est utilisée pour les élections métropolitaines de 2020 dans la métropole de Lyon.
À Marseille pendant les élections de 2020, il existe un mouvement d’union de la gauche appelé le Printemps Marseillais qui cette fois ne reprend pas ce terme.
En Île-de-France, à l'occasion des élections régionales de 2021, au lendemain du premier tour qui a eu lieu le 20 juin, les partis politiques EELV (Julien Bayou), PS (Audrey Pulvar) et LFI-PCF (Clémentine Autain) s'unissent sous une même liste afin de faire bloc face aux listes dites « de droite » LR et RN, en prévision du second tour[4].
Notes et références
- Thierry Pfister, La Vie quotidienne à Matignon au temps De l'Union de la gauche, Hachette, 1985.
- elections.interieur.gouv.fr Élections municipales et communautaires 2014 : Nuances des listes.
- « Municipales 2020: le PS lance sa campagne sous le signe de l’union de la gauche », sur L'Opinion, (consulté le )
- « Régionales en Île-de-France: les 3 listes de gauche s'allient pour le second tour », sur BFMTV (consulté le )
Voir aussi
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