Gaule romaine

La Gaule romaine désigne à la fois un lieu donné et une époque précise de l'histoire.

Gaule romaine
(la) Gallia romana

52 av. J.-C.  486 apr. J.-C.

La Gaule au sein de l'Empire romain
Informations générales
Statut
Capitale Lugdunum (Lyon)
Langue(s) Gaulois, latin
Religion Druidisme, divinités gauloises, culte impérial, christianisme
Monnaie Monnaie romaine
Démographie
~ 8 500 000 hab [1]
Densité ~ 13,3 hab/km2
Superficie
Superficie ~ 640 000 km2
Histoire et événements
-52 Siège d'Alésia à l'issue de la Guerre des Gaules.
-43 Fondation de Lugdunum.
-12 Création du Sanctuaire fédéral des Trois Gaules, siège des délégués des provinces impériales gauloises.
IIe siècle Début du christianisme en Gaule.
IIIe siècle Début des invasions barbares.
260 - 274 Empire des Gaules.
Ve siècle Grandes Invasions.
451 Bataille des champs Catalauniques : la coalition menée par le patrice romain Aetius repousse l'armée des Huns, menée par Attila.
476 Chute de l'Empire romain d'Occident.
481 Clovis est couronné roi des Francs.
486 Bataille de Soissons : échec de Syagrius face à Clovis.
Empereur romain (Empire romain)
-27 à 14 Auguste (Octave)
378 à 395 Théodose Ier
475 à 476 Romulus Augustule
Magister militum (Domaine gallo-romain)
464 à 486 Syagrius

    Géographiquement, la Gaule romaine recouvre la France actuelle, la Belgique, le Luxembourg et une partie des Pays-Bas, de l'Allemagne et de la Suisse actuelles. La principale ville était Lugdunum (aujourd'hui Lyon), la capitale des Gaules (Gaule lyonnaise, Gaule aquitaine et Gaule belgique).

    La période couverte va de la conquête de la Gaule par Jules César (-52) à la bataille de Soissons (486) qui marque l'avènement de la dynastie mérovingienne.

    La Gaule romanisée

    Après avoir fait trembler pendant des siècles les peuples de l'Antiquité, les Gaulois et les Aquitains succombèrent sans grande résistance, à tel point que la Gaule connut seulement deux mouvements de révolte, en 21 et en 68 apr. J.-C., au cours des deux siècles qui suivirent sa conquête. Hormis ces deux sursauts d'orgueil limités, les Gaulois s'appliquèrent plus à imiter leurs vainqueurs qu'à cultiver leur originalité. Ce ralliement favorisa la tâche de Rome qui, en quelques décennies, dota le pays de nouvelles structures politiques et administratives, transforma les villes comme les campagnes, multiplia les réalisations spectaculaires tel le pont du Gard, et marqua ainsi la Gaule d'une empreinte profonde.

    La romanisation des âmes

    S'étonnant que ses livres fussent vendus dans la capitale des Trois Gaules, Pline Le Jeune écrivait :

    « Je ne pensais pas qu'il eût des libraires à Lugdunum ! »

    Cette boutade donne la mesure de la romanisation. Il ne suffit pas en effet de reconstituer le cadre de la vie publique ou de recenser les vestiges de l'architecture romaine pour apprécier la diffusion de ce qu'on appellerait aujourd'hui « mode de vie romain ».

    Le temps des malheurs

    En 162, alors qu'en Arménie les Parthes envahissent l'Empire romain, les Chattes, un peuple germanique, s'infiltrent dans le nord de la Belgique. En 166, deux siècles après que Jules César eut rejeté Arioviste au-delà du Rhin, des Quades et des Marcomans franchissent le Danube, traversent les Alpes. En 172, d'autres pénètrent en Alsace. Avec ces premières brèches dans la ligne de défense édifiée depuis deux siècles pour endiguer la menace germanique, la pression germanique s'annonce en Gaule romaine.

    Les événements

    Malgré la campagne victorieuse de Jules César, des troubles, notamment en Aquitaine, durent être réprimés par Agrippa en 38 av. J.-C. et Messalla en 27 av. J.-C.[2].

    Révolte de Sacrovir

    En 21, sous Tibère, de nouvelles mesures financières poussent plusieurs peuples gaulois dans le bassin inférieur de la Loire, dont les Andécaves et les Turones à se révolter. D'autres peuples se joignent à eux : les Trévires sous la conduite de Julius Florus dans les Ardennes, les Éduens et les Séquanes sous celle de Julius Sacrovir[3] près de Lyon. La garnison romaine de Lyon, renforcée par une partie des légions du Rhin mit rapidement fin à ces révoltes[2]. Vaincus, Sacrovir et Florus se donnent la mort par immolation.

    Révolte de 69-70

    Au Ier siècle, l'Empire romain connut lors de la succession de Néron une grave crise civile, avec l'affrontement de Galba, Othon, Vitellius, et Vespasien.

    En 69 apr. J.-C., les Bataves étaient alliés des Romains. Le Batave Caius Julius Civilis, soupçonné à tort de connivence avec les clans germains hostiles est emprisonné, puis délivré par Galba dès son avènement. À la mort de Galba, une guerre fratricide oppose Vitellius à Othon, puis à Vespasien. Civilis refuse de soutenir Vitellius qui commande les légions de Basse-Germanie et assiège le camp romain de Vetera. La disparition de Vitellius et les atermoiements de Vespasien qui tarde à venir pacifier la région créent un climat de guerre civile. Dans ce contexte, Civilis a une entrevue à Cologne (Colonia) au cours de l'hiver 69-70 avec trois chefs gaulois, le lingon Julius Sabinus et les trévires Julius Classicus et Julius Tutor. L'idée commune est de constituer un empire gaulois autonome associé à un Empire batavo-germanique, puis de négocier d'égal à égal avec l'Empire romain.

    Le général romain Vocula qui tente de dégager le camp de Vetera est assassiné. Classicus proclame l'Empire gaulois[4], et Julius Sabinus prend le titre de césar des Gaules. Cependant, ce dernier disparaît à l'issue d'un combat perdu près de Vesoul contre les Séquanes qui refusaient de rentrer dans la coalition.

    Caius Julius Aupex, premier magistrat des Rèmes prend alors l'initiative de proposer à l'ensemble des civitas gauloises une conférence impériale qui se tient à Reims (Durocortorum) en août 70. Aupex est partisan d'un accord avec Rome et rallie la majorité des délégués contre l'avis de Valentin (Julius Valentinus), délégué des Trévires et des Lingons.

    Vespasien a nommé Quintus Petillius Cerialis légat de Basse-Germanie. Le général romain fait son entrée à Trèves, exploite intelligemment les dissensions gauloises, et soumet en décembre 70, après quelques affrontements, Civilis, Classicus et Tutor. Valentin qui a poursuivi la résistance est pris et exécuté. Quant à Julius Sabinus, il est pris à son tour après s'être caché neuf ans. Il est exécuté avec sa femme Éponine de Langres sur ordre de Vespasien.

    Cet épisode qui oppose des Gaulois entre eux – Julius Sabinus étant lui-même allié à des Germains – relève plus de troubles intérieurs que d'une volonté de mettre fin à une quelconque domination romaine. La paix qui s'instaure ensuite – si elle est une paix « en armes » – dure jusqu'aux troubles du milieu du IIIe siècle.

    Empire gaulois 260-273

    Au cours du IIIe siècle, l'Empire romain connaît une période de grave crise appelée l'Anarchie militaire. Aux raids barbares parfois aux conséquences durables (pillage et accaparement de richesses transportables, prise d'otages ou d'esclaves) s'ajoutent une crise politique et économique qui se traduit par une dévaluation importante de la monnaie (à valeur beaucoup plus fiduciaire que réelle, comme les bronzes), une grande instabilité politique doublée de guerres civiles et de généralisation de bagaudes encore plus ravageuses que les incursions étrangères. Quelques généraux prirent le contrôle des Gaules, assurant la défense du limes du Rhin et s'intitulèrent « Empereur des Gaules ».

    Les cités qui participent à des guerres locales agressives ou qui en craignent les répercussions se mutilent pour se doter de remparts efficaces, dans les années 270-275[5]. Des cités comme Divodurum Mediomatricorum (Metz), Limonum (Poitiers), Avaricum (Bourges) auraient eu des limites originelles d'enceintes sacrées incluant respectivement 70, 50 et 40 hectares, sans forcément avoir été pleinement remplies. Même Agendicum (Sens) s'étend sur 25 ha, Tullum Leucorum (Toul) sur 12 ha, alors que les antiques Lutèce (Paris) ou Condate Riedonum (Rennes) n'atteignent pas 10 ha. Tous ces aménagements destructeurs, afin de protéger et densifier le centre, créent de facto les premiers faubourgs, parfois encore plus ou moins réduits pour des raisons stratégiques, et désorganisent en partie et durablement les aménagements hydrauliques, assurant autrefois la qualité de vie et l'image festive de la ville.

    Usurpations sous Probus

    Au cours des années 280-281, l'empereur Probus eut à combattre deux usurpations, de Proculus et de Bonosus à Cologne, vite réprimées[6],[7],[8].

    Carausius

    Marcus Aurelius Carausius est un Ménapien, officier romain. Il combat les Bagaudes aux côtés de Maximien Hercule qui le charge de la défense du littoral Nord et Nord-Ouest. En conflit avec Maximien, il se déclare Imperator, s'allie avec des clans bagaudes et germains, et passe en Britannia romaine en 286. Il débarque ensuite à Boulogne, rentre dans Rouen dont il fait sa capitale. Un traité avec Maximien lui reconnaît la qualité d'Auguste en 289, mais il prend le titre d'« Empereur de la Mer » et non celui d'Empereur des Gaules. En dehors de l'île Britannia, son autorité n'est reconnue que sur le littoral.

    En 293, Constance Chlore est nommé par Dioclétien « césar des Gaules ». Il est chargé par Maximien d'en finir avec Carausius. Il investit Gesoriacum (Boulogne) et obtient la reddition des Morins. Sur Britannia, Carausius est assassiné par un de ses lieutenants, Allectus qui lui succède. Ce n'est qu'en 297, que Constance Chlore débarquera en Britannia et mettra fin à l'Empire de la Mer. Allectus est à son tour assassiné.

    Le Ve siècle

    La décadence de l'Empire romain, les extraordinaires ravages des guerres civiles entre cités après les restaurations d'autorité de Dioclétien à Constantin, qui logent pour y assurer la sécurité policière les barbari (soldats) dans les centres villes, parfois les rares passages d'armées barbares, cherchant du ravitaillement gratis et/ou commettant opportunément pillages et rançons, créent un climat de troubles, alors que les rares campagnes populeuses des Gaules oppressées d'impôts et de taxes renouvellent leurs révoltes traditionnelles ou bagaudes sanglantes, les populations rurales sans statut alimentent des courants migratoires qui se transforment en véritables flots de réfugiés vers les diocèses supposés prospères ou paisibles. Ainsi de petites cités disparaissent ou s'annihilent, des vides territoriaux incroyables gardant des vestiges monumentaux se créent au point que des groupuscules ou clans barbares et nomades, bien armés avec leurs troupeaux mais nullement agressifs et prêts à pactiser ou s'entendre avec les derniers occupants, observent avec fascination les fondements ou reliquats en pierre qu'ils croient sincèrement avoir été érigés par des dieux ou des géants fantasques, réseaux de voies intacts traversant les contrées à l'infini du regard, bâtiments et villae à colonnades, certaines parfois en ruines depuis plus d'un siècle, cités et zones urbanisées en partie désertes, vastes campagnes ouvertes mais déjà en friches.

    En 435-437, Tibaton (ou Tibatto) se fait élire par ses troupes « Empereur bagaude » avant de mourir assassiné. Les généralissimes romains commandant les derniers territoires gallo-romains se font appeler Patrice, Préfet du prétoire, voire Roi des romains, mais éluderont le titre d'empereur. Il s'agit de :

    • Aetius, administrateur militaire nommé par Rome, réorganisateur politique des Gaules et des Germanies après la victoire des Champs Catalauniques.
    • Ægidius, général-patrice administrateur gallo-romain de Belgica prima, autoproclamé par ses soldats et auxiliaires barbares.
    • Syagrius, successeur de ce dernier à pouvoir réduit à quelques forteresses de cités, défait par les troupes rassemblées par un roi et administrateur-chef de guerre franc salien Clovis, un des fils d'un petit roi de guerre, simple chef auxiliaire franc.

    Organisation administrative

    Les provinces

    Après le recensement général de la Gaule en 27, l'organisation administrative est mise en place par Auguste et comprenait :

    • La Gaule narbonnaise, province romaine directement administrée par un proconsul ;
    • Les provinces alpestres, propriétés personnelles de l'empereur et gérées par des procurateurs ;
    • La Gaule chevelue, sous l'autorité générale d'un légat des trois Gaules résidant à Lyon, divisée administrativement en trois provinces - la Gaule belgique, la Gaule aquitaine et la Gaule lyonnaise -, celles-ci subdivisées en 60 (ou 64) cités ou Civitates. Les Civitates (pluriel de Civitas) reprenaient approximativement le territoire des anciennes tribus gauloises.

    Sous Domitien, la Gaule belgique fut divisée en trois provinces : la Belgique, la Germanie supérieure et la Germanie inférieure.

    Par la suite c'est Dioclétien qui va morceler les provinces de Gaule :

    • La Gaule belgique, fut divisée en trois provinces : la Belgique Première, la Belgique Seconde et la Séquanaise (ou Belgique troisième).
    • La Gaule narbonnaise fut aussi divisée en trois provinces : la Narbonnaise première, la Narbonnaise seconde et la Viennoise
    • La Gaule aquitaine : Aquitaine première, Aquitaine seconde et Novempopulanie (ou Aquitaine troisième).
    • Les Alpes Maritimes et les Alpes Grées furent détachées de l'Italie ou Gaule Cisalpine pour être rattachées à la Gaule transalpine.
    • Quant à la Gaule lyonnaise, elle fut d'abord divisée en deux provinces : la Lyonnaise première et la Lyonnaise seconde ; avant que sous Constantin, la Lyonnaise première ne soit de nouveau divisée en Lyonnaise première et Lyonnaise quatrième (ou Sénonaise) et la seconde en Lyonnaise seconde et Lyonnaise troisième.

    Les diocèses

    Diocèses de l'empire romain en 400.

    Sous la tétrarchie, les provinces furent réunies en deux diocèses :

    • Le diocèse des Gaules, comprenant les sept provinces suivantes : les quatre Lyonnaises, les deux Belgiques, les deux Germanies, la Séquanaise et les Alpes-Maritimes ;
    • Le diocèse de Vienne, comprenant les huit provinces restantes : les deux Aquitaines, la Novempopulanie, les deux Narbonnaises, la Viennoise et les Alpes-Maritimes.

    La préfecture

    Les deux diocèses relevaient de la préfecture du prétoire des Gaules. Celle-ci comprenait aussi les diocèses d'Hispanie et de Bretagne.

    L'ensemble faisait partie de l'Empire romain dès sa conquête par Jules César en 51 av. J.-C., jusqu'au IVe siècle de l'ère chrétienne, voire jusqu'au début du cinquième. C'est-à-dire jusqu'à la fin de l'Empire romain, à l'époque des invasions barbares, et notamment celle des Francs.

    La capitale de la Gaule romaine, ou plutôt des Gaules, était Lyon, alors appelée Lugdunum, centre du culte fédéral à Rome et Auguste. Lyon eut le droit de frapper la monnaie romaine, chose unique dans l'Empire romain durant le premier siècle.

    La Gaule romaine a joué un rôle important dans l'Empire romain, comme province la plus peuplée de l'Empire (population estimée à 8 ou 10 millions d'habitants) et comme plaque tournante du commerce européen, voie d'accès fluviale et terrestre à l'Europe du Nord et à l'Angleterre - alors appelée la Bretagne.

    Pour ces divers rôles importants, Rome a favorisé la Gaule, en accordant progressivement la citoyenneté romaine aux Gaulois à partir du premier siècle.

    Transition vers les royaumes francs

    Ces événements ont longtemps été exploités dans une perspective nationaliste ; il est probable qu'après les horreurs de la guerre, la majorité des Gaulois aspirent à la paix, paix dont les Romains étaient les nouveaux garants. De plus, le régime imposé par Rome est relativement agréable pour les élites gauloises qui profitent très vite des avantages de la romanité (loisirs, culture, art de vivre..) et voient leurs prérogatives confirmées au service de Rome.

    Michel Reddé (dans L'Armée romaine en Gaule, 1996) montre comment la tradition guerrière de l'aristocratie gauloise est mise à profit, d'abord afin d'assurer la paix intérieure (les equites de la célèbre cavalerie gauloise conservent leur équipement et leurs traditions, chaque aile étant recrutée dans un même peuple ; certains obtinrent le privilège de battre monnaie, comme le Séquane Togirix), puis dans l'entreprise de la conquête de la Germanie.

    Très tôt, en effet, les troupes romaines chargées de pacifier la Gaule sont transférés sur le Limes (le long du Rhin et du Danube) qui protège efficacement la Gaule trois siècles durant et vers -12 l'armée romaine n'est plus guère présente en Gaule.

    La Gaule en 511.

    Il semble que cette transition se soit faite facilement et progressivement à compter du Ve siècle, et ce pour plusieurs raisons[9] :

    • Déjà, avant les invasions, Romains et "Barbares" avaient été en contact : un certain nombre de Francs et Germains servaient comme mercenaires dans l'armée romaine[10]. Quelques-uns s'étaient installés à l'intérieur des frontières de l'Empire, Rome leur ayant octroyé des terres et accordé un statut de fédérés. Ces peuples avaient donc eu l'occasion de connaître les us et coutumes des Romains. Certains avaient même appris le latin.
    • De plus, bien que les Grandes invasions aient laissé des souvenirs terribles, comme en témoignent les écrits de l'époque, les Barbares étaient beaucoup moins nombreux que les Gallo-Romains et il leur fut facile de se fondre dans la population : cette aristocratie dominante subjugua les Gaulois romanisés à un point tel que Francs et Gallo-Romains ne furent plus distingués une fois les royaumes francs primitifs mués en Royaume de France lors du Haut Moyen Âge.
    • Pour les mêmes raisons, la fusion entre Burgondes et Gallo-Romains s'opéra rapidement, avec la création de lois communes (loi gombette).

    Chronologie de -50 à 511 de la Gaule romaine

    Notes et références

    1. Voir sur persee.fr : Louis-René Nougier, Bulletin de la Société préhistorique française, Paris, Société préhistorique française, 1949 (ISSN 0249-7638).
    2. Histoire romaine de Mommsen.
    3. Paul Petit dans son Histoire générale de l'Empire romain met en avant les ressorts personnels de Sacrovir et Florus, nobles gaulois lourdement endettés auprès des usuriers italiens
    4. Le terme est utilisé pour décrire ce bref épisode aussi bien par Mommsen que par des historiens plus contemporains tels que Paul Petit ou Jean-Louis Brunaux.
    5. Parfois les cités évidemment touchées par l'insécurité interne ambiante n'ont que très peu souffert d'entreprises guerrières externes ou étrangères, mais elles semblent céder à la panique ou à la mode sécuritaire ambiante.
    6. Eutrope, Abrégé de l'Histoire romaine, IX, 17
    7. Aurelius Victor, Césars, 37
    8. Histoire Auguste, Le quadrige des tyrans
    9. Nota bene : ces remarques s'appliquent aussi aux Gaulois et aux Celtibères devant les Wisigoths dans leur royaume.
    10. voir : Fédérés francs.

    Annexes

    Auteurs un peu anciens

    • Maurice Bouvier-Ajam, Les empereurs gaulois Ed. allandier, 1984.
    • Paul-Marie Duval, La vie quotidienne en Gaule pendant la Paix Romaine, Hachette, 1952 (et rééditions).
    • Louis Harmand, L’Occident romain, Gaule, Espagne, Bretagne, Afrique du Nord (31 av. J.-C. à 235 ap. J.-C.), Payot, Paris, 1960, réédité 1970.
    • Jean-Jacques Hatt, Histoire de la Gaule romaine (120 avant J.-C. - 451 après J.-C.), Payot, 1966.
    • Camille Jullian, Histoire de la Gaule, huit volumes parus entre 1908 et 1921.
    • Lucien Lerat, La Gaule Romaine. 249 textes traduits du grec et du latin, Armand Colin, 1977, réédition Errance, 1986.

    Auteurs plus récents

    • collectif, sous la direction de Pierre Ouzoulias et Laurence Tranoy, Comment les Gaules devinrent romaines, 2010, Paris La Découverte, 318 pages, (ISBN 978-2-7071-59076)
    • Robert Bedon, Les villes des Trois Gaules de César à Néron, Picard, 1999.
    • Robert Bedon, Atlas des villes, bourgs, villages de France au passé romain, Picard, 2001.
    • Pierre Gros, La France gallo-romaine, 1991, Nathan. (ISBN 2092843761)
    • Danièle et Yves Roman, Histoire de la Gaule. VIe siècle av. J.-C. - Ier siècle apr. J.-C., Fayard, 1997.

    Articles

    • Jean-Claude Beal, La dignité des artisans : les images d'artisans sur les monuments funéraires de Gaule romaine, Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 26 N° 2, 2000. pp. 149-182 consultable sur Persée
    • Yves Burnand, Personnel municipal dirigeant et clivages sociaux en Gaule romaine sous le Haut-Empire, Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité T. 102, N° 2. 1990. pp. 541-571 consultable sur Persée.

    Articles connexes

    Liens externes

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