Romulus Augustule

Romulus Augustus[1], parfois francisé en Romulus Auguste, appelé plus tard par dérision Romulus Augustulus[2], francisé en Romulus Augustule[3], né vers 461 et mort après 476, est la dernière personnalité à avoir été proclamée empereur romain d'Occident, pour un règne qui dure à peine dix mois du au avec sa déposition par le patrice Odoacre.

Pour les articles homonymes, voir Romulus.

Romulus Augustule
Empereur romain d'Occident

Gravure de Romulus Augustule.
Règne

10 mois et 4 jours
Période « Derniers empereurs »
Précédé par Julius Nepos
interrègne (2 mois)
Suivi de Julius Nepos, empereur d'Occident (en Dalmatie)
Odoacre, patrice d'Italie
Biographie
Nom de naissance Romulus Augustus
Naissance vers 461
Décès inconnue, après 476 (ap. 507 ?)
Castellum Lucullanum
Père Oreste
Mère Barbaria, fille d'un comes en Norique
Empereur romain d'Occident

Bien qu'il soit considéré comme un usurpateur par l'empereur d'Orient Zénon et comme une marionnette placée sur le trône impérial par son père le patrice Oreste — au détriment de l'empereur légitime Julius Nepos contraint de quitter l'Italie —, la date de sa déposition par Odoacre, passée largement inaperçue dans les chroniques de l'époque, est régulièrement retenue dans l'historiographie pour marquer la « fin » de l'Empire romain d'Occident ainsi que la césure entre Antiquité et Moyen Âge.

Après sa déposition, le jeune Romulus Augustule est relégué en exil au Castellum Lucullanum, en Campanie, doté d'une rente annuelle. Il disparaît alors des sources, et sa date de décès est inconnue ; il est possible qu'il ait été encore vivant en 507 voire en 511, alors que l'Italie est passée sous l'autorité de Théodoric le Grand.

Le nom officiel qu'il porte sur les monnaies est : D[OMINVS] N[OSTER] ROMVLVS A[V]GVSTVS P[IVS] F[ELIX] AVG[VSTVS]. Le premier « Augustus » est un cognomen donné à sa naissance, le second est son titre impérial.

Historiographie

Il n'y a que très peu de sources antiques qui traitent de Romulus Augustus, le mentionnant généralement de manière laconique, souvent en une phrase qui signale sa déposition par Odoacre, un fait égrené parmi d'autres, à peine commenté[4], pour peu qu'il soit même mentionné[5]. Il n'existe d'ailleurs aucune chronique antique dont 476 constituerait le terme[4]. La ténuité de ces sources contraste avec une certaine historiographie qui, depuis les auteurs Modernes, tend à lier le destin du jeune empereur à celui de l'Empire, « brod[ant] un pathos qui le relie à son nom (...) [afin d']esthétiser un crépuscule »[6].

On peut néanmoins retracer ses origines familiales, les conditions de son élévation au trône ainsi que certains évènements qui ponctuent son règne, bien qu'ils concernent essentiellement son père Oreste, véritable détenteur du pouvoir. Si certains indices laissent entrevoir son sort après son éviction, cela demeure largement conjectural.

C'est le 31 octobre 475[7] que le jeune Romulus est nommé empereur à Ravenne par son père qui exerce de facto le pouvoir[8] sur un Empire romain occidental qui se résume à la péninsule italienne, à une enclave en Gaule et à la Dalmatie[9]. Au nom de Romulus, qui évoque le fondateur de Rome, est alors accolé le titre impérial d'« Auguste » qui, comme pour la plupart de ses prédécesseurs, évoque le fondateur de l'Empire[10]. Mais la postérité transforme ce titre impérial en « Augustule » — « petit Auguste »[11] — pour qualifier affectueusement[10] ou péjorativement[12] un jeune empereur âgé de 13 ou 14 ans, dont le règne dure moins d'un an et dont la déposition, qui laisse apparemment ses contemporains indifférents[9], marque néanmoins — depuis le XVIe siècle — la césure entre Antiquité et Moyen Âge dans l'historiographie[13].

Biographie

Accession au trône

Romulus Augustus est le fils d'Oreste, fils d'un certain Tatulus, un citoyen romain issu d'une famille pannonienne romanisée[7] qui a servi Attila autour de 450 comme secrétaire (notarius) et diplomate[14] après que la province eut été cédée aux Huns[15]. Sa mère, prénommée Barbaria[16], est la fille du comte Romulus, un aristocrate de Poetovio, en Norique[16], envoyé quelques années plus tôt en ambassade chez Attila avec Tatulus[17] et d'après lequel son petit-fils est prénommé[8].

Après la mort d'Attila, Oreste, auréolé du prestige des élites militaires formées auprès de ce dernier[18], réintègre le haut commandement romain[15]. En 475, il reçoit la charge de magister militum (commandant en chef) de l'empereur d'Occident Julius Nepos — un militaire imposé par l'armée de Dalmatie[19] et reconnu « Auguste » par l'empereur d'Orient Léon Ier l'année précédente — afin de mater les Burgondes et les Wisigoths en Gaule méridionale[7]. Mais Oreste, nommé[15] ou autoproclamé patrice[20], décide de s'emparer du pouvoir à la faveur d'un coup d'État : il marche avec ses troupes sur Ravenne[18], capitale de l'Empire romain d'Occident depuis 402, forçant Nepos à fuir le [21].

Ce dernier se réfugie à Salone, en Dalmatie[18], dans l'État qu'il a hérité de son oncle Marcellinus[22] où, jusqu'à son assassinat, en 480, il demeure le seul empereur en titre de l'Occident reconnu par ses homologues d'Orient. Ainsi, si Oreste proclame son fils Romulus Augustus empereur en le faisant acclamer par son armée le [14], Julius Népos reste, d'un point de vue purement juridique, le dernier à porter légitimement ce titre[23]. Romulus Augustule n'en est pas moins la dernière personnalité à avoir été proclamée empereur romain en Occident[7].

Principat dans l'ombre d'Oreste

Carte de l'Empire romain d'Occident (en bleu) et de l'Empire romain d'Orient (en rose), en 476.

Au moment où Romulus accède au trône impérial, l'Empire romain d'Occident n'est plus que l'ombre de lui-même, tant son étendue s'est réduite au cours des quatre-vingts années précédentes. L'autorité impériale n'a plus cours qu'à l'intérieur des frontières de l'Italie, ainsi qu'en Gaule narbonnaise[24]. La péninsule italienne elle-même est le théâtre d'opérations militaires depuis près d'un demi-siècle[25].

En outre, Oreste, qui a refusé pour lui-même la dignité impériale bien qu'il soit devenu de facto maître des reliquats de cet Empire, ne parvient pas à faire reconnaître son fils par Constantinople : l'empire d'Orient connaît lui-même des turbulences et l'empereur Zénon doit fuir la capitale en pour se réfugier en Isaurie, chassé par Basiliscus, le beau-frère de son prédécesseur Léon Ier[26], qui avait nommé l'empereur d'Occident Anthémius et reconnu Julius Nepos[19].

Quand Oreste, selon la tradition, fait apporter par les légats Latinus et Médusius le portrait du nouvel Auguste auprès de son homologue à Constantinople, l'usurpateur Basiliscus refuse de reconnaître Romulus Augustule[26]. La déposition de Julius Népos n'est ainsi reconnue d'aucun des deux rivaux qui se disputent le trône d'Orient[27]. Les deux Empires se trouvent ainsi dans une situation relativement symétrique et confuse, chacun avec un empereur légitime exilé et un usurpateur au pouvoir[26].

En Occident, Oreste gouverne — d'après Procope[A 1] — « en homme prudent »[28], s'occupant essentiellement « de la magistrature des commandements externes »[A 2], conseillé par un prêtre de haut lignage du nom de Primenius[26] qu'il charge notamment de négocier la paix avec le roi vandale Genséric[28]. Romulus, pour sa part, ne prend aucune décision durant son règne et ne laisse aucun monument. Néanmoins, des pièces de monnaies à son effigie ont été émises à Rome et Milan, attestées aussi à Arles et vraisemblablement à Ravenne, où une monnaie d'argent est frappée à son nom[27].

Chute d'Oreste

Gravure de Charlotte Mary Yonge (1880), où Romulus Augustule laisse les insignes impériaux à Odoacre.

À peine neuf mois après sa prise de pouvoir, Oreste doit faire face à une sédition de son armée, composée d'éléments germaniques hérules, ruges, turcilinges et skires[29] qu'il a des difficultés à payer et qui, cantonnés depuis longtemps sur la péninsule italienne, souhaitent y obtenir des territoires en échange de leurs services militaires, suivant un usage régulièrement concédé aux foederati, soit un tiers des terres publiques[30].

Devant le refus opposé par Oreste, les troupes se tournent vers l'un de leurs officiers, Odoacre, le fils du roi des Skires Edecon, qu'elles proclament le [29] « roi des nations », c'est-à-dire des troupes barbares qui composent l'armée[31]. Oreste se réfugie avec les troupes qui lui sont restées fidèles à Pavie, où il s'enferme non sans que son armée ne mette la ville à sac ; quelques jours plus tard, les troupes d'Odoacre s'emparent de la ville et se saisissent d'Oreste qui est transféré puis exécuté à Ticinum[29] tandis que Primenius parvient à s'échapper et se réfugie en Norique auprès de Séverin[32].

Odoacre marche ensuite sur Ravenne dont il s'empare le après avoir tué Paul, le frère d'Oreste, capturé non loin de la capitale[29]. Romulus, incapable de prendre le commandement des troupes chargées de la défense de Ravenne, est forcé d'abdiquer le même jour, d'autant que les habitants de la cité n'opposent aucune résistance[33]. Lorsqu'il arrive au palais impérial, Odoacre trouve Romulus qui, apeuré, s'est défait lui-même des regalia et a dissimulé le paludamentum impérial[29].

Prise de pouvoir d'Odoacre

À la différence de son père et de son oncle, Romulus est épargné par Odoacre qui — suivant l'Anonyme de Valois[A 3] — aurait été sensible à son lignage, à sa beauté et à sa jeunesse, peut-être parce qu'il avait lui-même un fils approximativement du même âge[34]. Réuni à la demande d'Odoacre, le Sénat romain envoie une ambassade à Zénon — rétabli sur le trône d'Orient depuis le mois d'août — porteuse d'un message pour recommander le chef skire à l'empereur afin qu'il lui confie le gouvernement de l'Italie[17]. Zénon légitime la domination de ce dernier sur la péninsule en lui conférant le titre de patrice[35] et en l'invitant à conserver Julius Nepos comme empereur, sans guère davantage soutenir ce dernier[17].

En signe de soumission à l'Empire universel que l'on estime désormais réunifié[35], Odoacre envoie à Constantinople les insignes impériaux que seul un empereur pouvait porter, marquant la fin de cinq siècles de pouvoir impérial en Occident[17]. Le nouveau patrice fera néanmoins frapper des monnaies à l'effigie de Julius Nepos jusqu'à la mort de ce dernier en 480[27].

Pour les contemporains de ces évènements, le changement de pouvoir ne constitue guère un bouleversement, surtout comparé à la défaite d'Andrinople de 378 ou au sac de Rome par Alaric Ier en 410[29], même si l'on en note une mention chez Jordanès au siècle suivant[A 4]. Depuis longtemps déjà, le pouvoir romain est passé aux généraux germaniques qui concentrent tous les pouvoirs, notamment lors des périodes d'interrègnes entre deux empereurs, et à leurs contingents de mercenaires. Les évènements de 476 ne font donc qu'accentuer cette situation de manière durable[36].

Romulus en exil

La vie de Romulus Augustule après sa déposition n'est attestée que par des éléments parcellaires. Les sources[37] concordent sur le fait que le jeune homme épargné par Odoacre a été relégué en Campanie avec ses familiers, mais seul l'Anonyme de Valois mentionne l'octroi d'une rente annuelle de 6 000 solidi, une somme suffisante pour faire vivre confortablement la maisonnée de l'éphémère prince mais bien éloignée du revenu annuel d'un sénateur romain dont elle ne représente pas 2%[32].

Il semble en plus qu'Odoacre ait fait don d'une ancienne domus d'époque républicaine ayant appartenu à Lucullus dont la propriété aurait tiré son nom de Lucullanum à la suite des travaux somptuaires qu'il y avait fait réaliser[32]. Situé plus précisément en baie de Pouzzoles, le domaine, comportant plusieurs maisons de marbre, des thermes, des jardins, des temples, des terrasses... était vraisemblablement fortifié[38] car les chroniqueurs Marcellinus et Jordanès l'évoquent sous le nom de Castellum Lucullanum[39]. C'est ce domaine bien attesté pour avoir été, à différentes reprises, octroyé au moins partiellement à des dignitaires méritants de l'Italie ostrogothique[40] qui accueille Romulus, vraisemblablement accompagné de sa mère, de ses familiers et de leur domesticité[32].

On conserve en outre, datée des environs de 510, une missive adressée par Cassiodore[A 5] au nom du roi des Ostrogoths Théodoric le Grand à un certain « Romulus » qui lui confirme — sans qu'ils soient précisés — les privilèges obtenus pour lui et sa mère auprès de Libérius, un haut fonctionnaire romain au service du pouvoir ostrogoth depuis Odoacre[41]. La recherche actuelle s'accorde généralement à voir dans ce document une probable et ultime attestation concernant le souverain déchu, qui aurait alors dépassé la quarantaine d'années[42],[43].

L'hagiographe Eugippe mentionne dans sa Vita sancti Severini l'établissement dans les années 490 — à l'époque du pontificat de Gélase — à Lucullanum d'un important monastère associé aux reliques de Séverin du Norique, amenées à la suite des demandes insistantes d'une veuve romaine d'extraction sénatoriale ou patricienne nommée Barbaria. Cette dernière aurait financé la construction d'un mausolée sur les hauteurs de la villa pour abriter les reliques du saint homme et ne serait autre que la mère de Romulus. De ce document, il a été conjecturé que l'ancien empereur est, avec sa mère, le fondateur de ce monastère grâce à la rente qui lui est octroyée[44].

L'historien Christian Settipani a également émis l'hypothèse qu'un certain Rufius Gennadius Probus Orestes, consul en 530 puis patrice en 546, puisse être un petit-fils de Romulus Augustule[45].

Dans la fiction

  • Romulus Augustule est le principal protagoniste de la pièce de Friedrich Dürrenmatt Romulus der Große (Romulus le Grand), qui traite de façon non historique des derniers jours du règne du jeune prince[46].
  • C'est également l'un des personnages principaux du livre de Valerio Manfredi, La Dernière Légion[47], adapté au cinéma en 2007 par le réalisateur Doug Lefler[48], où Thomas Sangster tient le rôle de Romulus Augustule qui, ayant rejoint l'île de Grande-Bretagne, y fonde la dynastie arthurienne en devenant le roi Uther Pendragon, père d'Arthur.
  • Romulus Augustus est évoqué dans l'épisode Le dernier empereur (Livre I, ép. 56) de la série Kaamelott. Arthur l'ayant rencontré alors encore en fonction, cela permet de situer l'action autour des ans 476-477.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Romulus Augustulus » (voir la liste des auteurs).

Références antiques

  1. Les Guerres gothiques, I,1,2
  2. Auct. Haun., a 475
  3. Anonymus Valesianus, II, 8,38.
  4. Getica, 46, 242
  5. Cassiodore, Varie, III, XXV.

Références modernes

  1. suivant les attestations numismatiques, cf. Talbot 1991, p. 1812.
  2. suivant les attestations littéraires, cf. Talbot 1991, p. 1812.
  3. Une étymologie remontant au XVIIIe siècle et popularisée par Gibbon et souvent reprise propose « Momyllus » qui serait une corruption de « Romulus » par les Grecs (Gibbon, Chute et décadence..., III, ch. 36, 405), sans qu'il cite d'attestation antique, témoignant selon lui de l'irréversible corruption de la lignée impériale qu'il clôt ; cf. (en) Charlotte Roberts, Edward Gibbon and the Shape of History, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-101490-1), p. 85
  4. Lançon 2017, p. 270.
  5. Par exemple, le chroniqueur du VIe siècle Victor de Tunnuna ne le mentionne même pas ; cf. Lançon 2017, p. 270.
  6. Lançon 2017, p. 265.
  7. (en) Marjeta Sasel Kos, « The family of Romulus Augustulus », dans Peter Mauritsch, Werner Petermandl, Robert Rollinger et Christoph Ulf, Antike Lebenswelten. Konstanz - Wandel- Wirkungsmacht : Festschrift für Ingomar Weiler zum 70. Geburtstag, Harrassowitz Verlag, (ISBN 9783447057615, lire en ligne), p. 439
  8. Christina La Rocca, « Romulus Augustule », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 1157-1158
  9. Bruno Dumézil, « L'Antiquité tardive, discours et réalité des « Grandes Invasions » », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 65
  10. Lançon 2017, p. 271.}
  11. Dans le même registre, Gibbon explique que les hellénophones altèrent « Romulus » en « Momullus », une déformation qui aurait pour origine la racine grecque mômus, un terme qui désigne la dérision et marque une « petite moquerie » ; Bernard Lançon souligne que depuis le XVIIIe siècle, les historiens « jouent sur les mots pour produire une ironie de l'histoire [résumant amèrement] celle de Rome à l'onomastique de son soi-disant dernier empereur » ; cf. Lançon 2017, p. 271.
  12. Cécile Morrisson et Bernard Bavant, Le monde byzantin : L'Empire romain d'Orient, 330-641, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-052006-1, lire en ligne), p. 24
  13. Bruno Dumézil, « Le Moyen Âge ou l'éloignement de la barbarie », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 67
  14. Talbot 1991, p. 1812.
  15. Lançon 2017, p. 266.
  16. Les éléments sur les origines de la famille maternelle de Romulus ainsi que sur le nom de sa mère, s'ils recueillent une certaine convergence chez les chercheurs, demeurent hypothétiques et restent débattus ; cf. (en) Marjeta Sasel Kos, « The family of Romulus Augustulus », dans Peter Mauritsch, Werner Petermandl, Robert Rollinger et Christoph Ulf, Antike Lebenswelten. Konstanz - Wandel- Wirkungsmacht : Festschrift für Ingomar Weiler zum 70. Geburtstag, Harrassowitz Verlag, (ISBN 9783447057615, lire en ligne), p. 439-449
  17. Heather 2018, p. 416.
  18. Christina La Rocca, « Oreste », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 1003-1004
  19. Cécile Morrisson (dir.), Le monde byzantin, t. I : L'Empire romain d'Orient (330-641), Paris, Presses universitaires de France, , 489 p. (ISBN 978-2-13-059559-5), p. 24
  20. (en) Hugh Elton, The Roman Empire in Late Antiquity : A Political and Military History, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-108-68627-3, lire en ligne), p. 217-218
  21. Heather 2018, p. 568.
  22. Heather 2018, p. 415.
  23. Maurice Sartre, Empires et cités dans la Méditerranée antique, Tallandier, , 352 p. (ISBN 979-10-210-2360-4, lire en ligne), pt221
  24. (en) Charles Warren Hollister, Medieval Europe : a short story, New York, McGraw-Hil, (OCLC 53136774), p. 32
  25. Bruno Dumézil, Les racines chrétiennes de l'Europe : Conversion et liberté dans les royaumes barbares, Ve – VIIIe siècle, Fayard, , 814 p. (ISBN 978-2-213-64979-5, lire en ligne)
  26. Lançon 2017, p. 267.
  27. (en) « Romulus Augustulus (475-476 A.D.)--Two Views », sur roman.emperors.org, (consulté le ).
  28. Lançon 2017, p. 344.
  29. Lançon 2017, p. 268.
  30. Nathan 1992, p. 262.
  31. Jean-Pierre Martin, Alain Chauvot et Mireille Cébeillac-Gervasoni, Histoire romaine, Armand Colin, , 480 p. (ISBN 978-2-200-62668-6, lire en ligne), pt461
  32. Lançon 2017, p. 273.
  33. de Jaeghere 2014, p. 551.
  34. Lançon 2017, p. 272.
  35. Bruno Dumézil, « Odoacre », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 943-944
  36. (en) John Julius Norwich, A short history of Byzantium, New York, Vintage Books, , 430 p. (ISBN 0-679-77269-3), p. 34
  37. Jordanès, Marcellinus Comes et l'Anonyme de Valois
  38. Lançon 2017, p. 274.
  39. Nathan 1992, p. 262-263.
  40. Nathan 1992, p. 264.
  41. Nathan 1992, p. 269.
  42. Lançon 2017, p. 276.
  43. Christina La Rocca, « Romulus Augustule », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 1157
  44. Nathan 1992, p. 261-271.
  45. Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 2 », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7), p. 164.
  46. Ulrich Weber, Friedrich Dürrenmatt ou Le désir de réinventer le monde, lire en ligne, consulté le 29 juin 2015, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2005, 137 p. (ISBN 978-2-88074-579-0), p. 34.
  47. Livres de France, nos 284-285, 2005, p. 102.
  48. Le Spectacle du monde, nos 563-568, 2010, p. 193.

Voir aussi

Articles spécialisés

  • Christina La Rocca, « Romulus Augustule », dans Bruno Dumézil (dir.), Les Barbares, Presses universitaires de France, , p. 1157-1158
  • (en) Marjeta Sasel Kos, « The family of Romulus Augustulus », dans Peter Mauritsch, Werner Petermandl, Robert Rollinger et Christoph Ulf, Antike Lebenswelten. Konstanz - Wandel- Wirkungsmacht : Festschrift für Ingomar Weiler zum 70. Geburtstag, Harrassowitz Verlag, (ISBN 9783447057615, lire en ligne), p. 439-449
  • (en) Marie-Alice Talbot, « Romulus Augustule », dans Aleksandr Petrovich Kazhdan (dir.), The Oxford dictionary of Byzantium, Oxford University Press, (ISBN 0195046528, lire en ligne), p. 1812
  • (en) Geoffrey Nathan, « The Last Emperor : The Fate of Romulus Augustulus », Classica et Mediaevalia, no 43, , p. 261-271

Ouvrages généralistes

  • Bertrand Lançon, La chute de l'Empire Romain : Une histoire sans fin, Place des éditeurs, , 265 p. (ISBN 978-2-262-07220-9, lire en ligne)
  • Peter Heather, Rome et les barbares, Alma, , 718 p. (ISBN 978-2-36279-232-8, lire en ligne)
  • (de) Dirk Henning, Periclitans res publica : kaisertum und eliten in der krise des weströmischen reiches : 454-5-493 n.Chr., Stuttgart, Franz Steiner, , 362 p. (ISBN 3-515-07485-6, OCLC 804536878)
  • (en) John Julius Norwich, A short history of Byzantium, New York, Vintage Books, , 430 p. (ISBN 0-679-77269-3, OCLC 862302721)
  • André Chastagnol, La fin du monde antique, Paris, Nouvelles éditions latines, , 383 p. (ISBN 2-7233-0526-0, OCLC 496188176, lire en ligne)
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)

Essais

  • Michel de Jaeghere, Les derniers jours : la fin de l'empire romain d'Occident, Paris, Les Belles Lettres, , 656 p. (ISBN 978-2-251-44501-4)
  • (en) Adrian Murdoch, The last Roman : Romulus Augustulus and the decline of the west, Stroud, Sutton, , 190 p. (OCLC 80331314)

Ouvrages anciens

  • (en) Edward Gibbon et David Womersley, The history of the decline and fall of the roman empire : Vol. 3, Londres, Penguin Books, (OCLC 644704684)
  • Jean Béranger, « L'abdication de l'empereur romain. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 2, 123e année, , p. 357-379 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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