Zénon (empereur byzantin)
Zénon (en latin : Flavius Zeno ; né vers 425 à Rosoumblada en Isaurie et mort à Constantinople le ) est un empereur romain d'Orient. Commandant militaire, il devient le gendre de l'empereur Léon Ier et le père de Léon II, un enfant au règne éphémère qui l'associe au titre d'empereur en 474. Zénon voit son pouvoir contesté par plusieurs usurpations à l'instigation de l'impératrice Vérine, veuve de Léon Ier. Une première révolution de palais le renverse en 475, mais il revient au pouvoir en 476 et s'y maintient jusqu'à sa mort en 491. Il parvient à débarrasser les Balkans de la présence des Ostrogoths, tantôt alliés tantôt en guerre contre l'Empire, en les envoyant en Italie sous la conduite de Théodoric l'Amale. En revanche, il ne peut résoudre les conflits religieux entre les factions chrétiennes monophysite et chalcédonienne, qui mènent au schisme entre Rome et Constantinople.
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Zénon | |
Empereur byzantin | |
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Monnaie à l'effigie de Zénon. | |
Règne | |
- 11 mois août 476- (~15 ans) |
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Période | Dynastie thrace |
Précédé par | Léon Ier (457-474) Basiliscus (475-476) |
Co-empereur | Léon II (en 474) |
Usurpé par | Basiliscus (475) Procope, Romulus, Marcien (479) Léontios et Illus (484-488) |
Suivi de | Basiliscus (475-476) Anastase Ier (491-518) |
Biographie | |
Nom de naissance | Tarasicodissa ou Tarasis, fils de Codissa |
Naissance | c. 425, Isaurie |
Décès | , Constantinople |
Épouse | Ælia Ariadnè |
Descendance | Léon II, Papianilla, Hilaria et Thaopesta |
Empereur byzantin | |
Biographie
Origines
Zénon est né à Rosoumblada sous le nom de Tarasicodissa, dans le Sud-Est de l'Asie Mineure, dans une famille noble isaurienne. Quoique sujets de l'Empire depuis plusieurs siècles, les montagnards Isauriens étaient considérés comme des barbares par les autres peuples de l'Empire romain et, en particulier, par les Grecs[1]. L'historien byzantin Jean Zonaras présente Zénon comme « de l'infâme nation des Isauriens, mal fait de corps, et d'esprit »[2].
Son nom complet cité par l'historien du VIe siècle Candidus Isaurus est Tarasicodissa Rousoumbladiotes. Les noms de Tarasis et de Kodissa étant attestés en Isaurie, son nom développé pourrait être Tarasis, fils de Codissa, de Rosoumblada[3]. On lui connait un frère, nommé Longin[4].
L'ascension militaire
Au cours du Ve siècle, des peuples germaniques se sont implantés dans l'Empire, constituant des milices fédérées en théorie au service de l'Empire, mais plus ou moins dociles. Devenues les forces armées les plus puissantes de l'Empire, elles exercent du pouvoir de tutelle grandissant sur les empereurs. Dans l'empire d'Occident, cette tutelle est exercée par Ricimer qui, à défaut de pouvoir devenir empereur à cause de ses origines barbares, fait et défait les empereurs d'Occident. À Constantinople, le patrice Aspar, un Alain de religion arienne soutenu par les fédérés ostrogoths, est à l’origine de l'accession au pouvoir des empereurs Marcien en 450, puis de Léon Ier en 457. Ce dernier cherche, au milieu des années 460, à échapper à l'emprise des mercenaires alains et ostrogoths et à l'influence de leur chef, et appelle à Constantinople Tarasicodissa et ses troupes isauriennes[5]. En 466 ou 467, Tarasicodissa prend le nom grec de Zénon et épouse Ælia Ariadnè, la fille ainée de Léon Ier et de l'impératrice Vérine, qui lui donne un fils, le futur Léon II[6].
Léon Ier confie à Zénon un commandement d'un corps de garde, puis le nomme magister militum per Orientem[7] en remplacement du fils ainé d'Aspar[5]. Il commande de 466 à 467 les troupes stationnées en Thrace[8]. En 468, Léon profite de la diminution d'influence d'Aspar pour confier à son beau-frère Basiliscus une expédition contre le royaume vandale implanté dans l'ancienne Afrique romaine. L'expédition est un échec complet, qui permet un retour en grâce d'Aspar, opposé à cette intervention[6]. Il pousse en avant son jeune fils Patrice, qui épouse la fille cadette de Léon Ier, Léontia Porphyrogénète, et obtient le titre de César, ce qui en fait l'héritier présomptif de l'empereur[6].
Zénon est nommé consul en Orient pour l'année 469[8]. En 471, tandis que Zénon dirige une expédition militaire en Thrace, Aspar organise un attentat contre lui, lequel échoue, semble-t-il de justesse. Léon Ier éloigne Zénon en le nommant maître de la milice des provinces d'Orient où il lutte un temps contre le chef de guerre isaurien Indacus. Mais il s'installe rapidement à Chalcédoine pour éventuellement intervenir à Constantinople si la situation l'exige[réf. nécessaire]. En 471, éclatent à Constantinople des émeutes antigermaniques et contre les ariens[6]. Invité au palais impérial, Aspar est assassiné en même temps que son fils Ardabur, tandis que son autre fils Patrice, gravement blessé, est privé de son titre de César et séparé de son épouse[5]. L'attentat contre Aspar provoque l'insurrection de fédérés ostrogoths, entrainés par Théodoric Strabon[5].
En 473, Léon Ier organise sa succession en conférant à son petit-fils Léon le titre de César le , puis celui d'Auguste le [9].
Le premier règne (474-475)
Le , Léon Ier meurt et son petit-fils Léon II lui succède. Mais il n'a que sept ans environ et les deux impératrices, sa grand-mère Vérine et sa mère Ælia Ariadnè, obtiennent que Zénon devienne co-empereur le 9 février. Le , Léon II meurt de maladie et son père devient alors le seul titulaire officiel du titre et de la fonction[8].
L'empire romain d'Orient reste en paix avec la Perse sassanide durant le Ve siècle, et ces deux empires s'entendent pour défendre les passes du Caucase contre les Huns hephthalites. Zénon bénéficie d'une frontière asiatique pacifiée, ses actions défensives sont en Occident et dans les Balkans[10].
L'empire romain d'Occident est en pleine déliquescence, les empereurs éphémères se succèdent, que Léon puis Zénon refusent de reconnaitre comme légitimes. Zénon donne le titre de César à Julius Nepos, gouverneur de la Dalmatie, et une flotte pour traverser l'Adriatique, débarquer à Ravenne et renverser Glycérius en [11].
Après avoir anéanti en 468 la flotte romaine qui tentait de reprendre l'Afrique aux Vandales[12], ceux-ci multiplient les raids sur l'Épire et le Péloponèse et s'emparent de la ville de Nicopolis d'Épire, mais ils ne peuvent s'y maintenir. Pour mettre un terme à ces attaques, Zénon signe en 475 (ou en 474 selon Zosso et Zingg[8]) une paix perpétuelle avec le roi vandale Genséric, qui lui assure définitivement le contrôle de l'Afrique du Nord et des îles de Méditerranée occidentales[13].
L’usurpation de Basiliscus
C'est alors que ses relations avec Vérine se dégradent. Il semble que celle-ci souhaite se remarier avec Patricius, un ancien préfet du prétoire, mais Zénon, peu pressé de voir poindre un nouveau prétendant alors que la mort de son fils le prive d'une forte légitimité, refuse ce mariage. Mais il a négligé l'impopularité que lui valent ses origines, tant au Sénat que dans le peuple. En janvier 475, Zénon quitte Constantinople pour Antioche. Aussitôt, une conjuration comptant dans ses rangs le général Illus, ancien compagnon d'armes de Zénon, porte au pouvoir le frère de Vérine, Basiliscus, qui semble avoir pris de vitesse sa sœur et Patricius. L'une des premières mesures de Basiliscus est d’ailleurs de faire tuer Patricius, éliminant ainsi un concurrent potentiel.
Basiliscus est soutenu par les monophysites, il rétablit Timothée Elure au siège de patriarche d'Alexandrie, politique qui lui vaut l'opposition des milieux orthodoxes[14].
Vérine se rapproche de nouveau de Zénon, sans doute par l'intermédiaire de sa fille Ariadnè, épouse de l'empereur déchu. Zénon réunit une armée, tandis que Basiliscus envoie des troupes commandées par son neveu Armatus. Mais Zénon obtient le ralliement d'Armatus, par la promesse de désigner comme héritier de l'empire le jeune Basiliscus, fils d'Armatus[15]. Privé de soutien, l'usurpateur Basiliscus ne peut empêcher Zénon de reprendre en aout 476 sa capitale sans combats, et se rend sur la promesse de ne pas faire couler son sang ni celui de sa famille. Zénon l'exile en Cappadoce avec son épouse et ses enfants et les fait mourir de privations durant l'hiver 476[16]. Comme convenu, Zénon élève Armatus au rang de magister militum praesentalis, et nomme son fils Basiliscus César, titre qui le fait prince héritier[17].
Mais l'année suivante, sous l'influence du général Illus, qui voyait Armatus comme un rival embarrassant, Zénon est convaincu de faire exécuter Armatus sous prétexte de mauvaise foi, et de destituer son fils Basiliscus de son titre en l'obligeant à devenir prêtre. Selon l'historien Evagrius, Bailiscus aurait finit évêque[18].
La pression germanique
Cette même année 476 prend fin l'Empire romain d'Occident : Odoacre, le roi des Hérules, renverse le dernier empereur, Romulus Augustule, et met un terme à un Empire fantomatique en renvoyant les insignes impériaux à Zénon. Pour ce dernier, l'empereur légitime reste Julius Nepos, chassé d'Italie en 475 et réfugié en Dalmatie. Ce n'est qu'après sa mort en que Zénon accepte le fait accompli, reconnait à Odoacre le titre de patrice[19] et le nomme magister militum per Italiam, rétablissant la souveraineté — apparente — de l'empereur d'Orient sur l'Italie[12].
Dans les Balkans, Léon puis Zénon tentent tant bien que mal de venir à bout de l'insurrection des Ostrogoths de Théodoric Strabon. Léon lui oppose un autre ostrogoth, Théodoric l'Amale, qui a été otage à Constantinople depuis 459, et accorde en 473 à ses troupes le statut de fédérés, cantonnés en Macédoine[20]. Mais les deux chefs ostrogoths finissent par s'allier contre le pouvoir impérial. Zénon s'entend alors avec Théodoric Strabon en 478, tandis Théodoric l'Amale continue le conflit et s'empare de Dyrrachium, dont il fait sa base[21]. En 483, Zénon est contraint de lui donner de l'or et des titres, contre un cantonnement en Mésie. Zénon lui accorde le gentilice impérial de Flavius, le consulat ordinaire en 484, un triomphe en 485 après une brève campagne contre l'usurpateur Léontios en Asie mineure[20].
Mais lorsque les ressources de Mésie sont épuisées, l'Amale réunit les diverses bandes gothiques des Balkans, dont celles de Théodoric Strabon, mort en 484, et vient piller en 487 la banlieue de Constantinople[4]. Pour s'en débarrasser, Zénon le charge d'attaquer Odoacre avec lequel il s'est brouillé[22]. Selon l'Anonyme de Valois et l'historien Jordanes, l'idée de cette mission est une initiative de Zénon, pour Paul Diacre, c'est au contraire Théodoric qui propose de conquérir l'Italie, thèse retenue par Louis Bréhier car Théodoric venait de recueillir le roi des Ruges, vaincu par Odoacre[23]. Au printemps 488, Théodoric et le peuple ostrogoth évacuent la Mésie pour conquérir l'Italie, libérant définitivement les Balkans de la menace germanique[4],[24]. Vainqueur d'Odoacre en 493, Théodoric reçoit à son tour le titre de magister militum per Italiam[25].
Intrigues de palais, usurpation de Marcianus
À l'instigation des impératrices Vérine et Ariadnè, au moins trois attentats sont tentés contre Illus, le plus solide soutien de Zénon : le premier probablement en 477, le second en 478[26]. Pour se mettre à l'abri, Illus obtient l'autorisation de Zénon de se rendre en Isaurie, à la suite du décès d'un de ses frères, et refuse de revenir, jusqu'à ce que Zénon lui livre Vérine. Elle est exilée dans un monastère de Tarse (en Cilicie), puis enfermée dans un château en Isaurie[26]. Elle ne reviendra jamais à Constantinople, mais conserve son pouvoir de nuisance : elle encourage une nouvelle révolte à Constantinople en fin 479, organisée par ses frères Procope et Romulus au profit de son gendre Marcianus, époux de la princesse Léontia Porphyrogénète, alliance matrimoniale qui justifie ses prétentions à l'Empire[27]. La révolte échoue de justesse, encore une fois grâce à l'intervention d'Illus qui fait passer dans Constantinople de nuit des troupes isauriennes stationnées à Chalcédoine. Exilé en Cappadoce, Marcianus tente d'attaquer Ancyre et est fait prisonnier par Trokundes, un frère d'Illus[26].
Ariadnè tente d'intercéder auprès de Zénon pour le retour de sa mère à de nombreuses reprises, mais en vain, car Illus s'y oppose vigoureusement. Ariadné organise un troisième attentat contre lui, probablement durant l'hiver 481-482, qui manque de réussir, car Illus y perd une oreille[28]. Pour se mettre en sécurité loin des intrigues de Constantinople, il obtient que Zénon le nomme maître des milices d'Orient[29].
Tentative d'union religieuse
Dans le domaine religieux, Zénon s'efforce de mettre fin à la dispute sur la nature du Christ, entre monophysisme, qui rallie les régions orientales de l'Empire, et le chalcédonisme qui affirme sa double nature, humaine et divine. Il propose en 482 un compromis en accord avec le patriarche de Constantinople Acace, l'Hénotique, édit d'union religieuse qui reprend les décisions des trois premiers conciles œcuméniques tout en évitant les expressions « deux natures » et « une nature »[30]. L'Hénotique ne satisfait aucun des antagonistes religieux et finit par provoquer un schisme avec Rome[31]. Le pape Félix III rejette ce texte trop teinté de monophysisme. Il lance en 484 un anathème contre Acace de Constantinople, qui riposte en rayant le nom du pape des diptyques des Églises d'Orient, liste des bienfaiteurs lues au début des offices[30]. Cette première rupture entre Rome et Constantinople va durer 34 ans, jusqu'en 518, début du règne de Justin Ier[32],[33].
Usurpation de Léontius
Illus est maitre des milices d'Orient depuis 482. Loin de la cour de Constantinople, il est proche des partisans du chalcédonisme qui s'opposent à l'Hénotique, édit religieux imposé par l'empereur. Par l'intermédiaire de Jean Talaia, qui est brièvement patriarche d'Alexandrie, il informe le préfet d'Alexandrie Theognostus de ses intentions[34]. Et en 484, il proclame empereur Léontios, un isaurien comme lui, et le fait couronner par l'ancienne impératrice Vérine, qui est un gage de légitimité[35]. Illus occupe Antioche, dont son épouse est originaire et où, selon Evagrius, il trouve le soutien du patriarche Calandion, un chalcédonien strict comme lui. Cette entente montre que les rebelles trouvent des soutiens dans les milieux religieux opposés à Zénon[36].
De son côté, Zénon dispose à ce moment de l'appui militaire de Théodoric l'Amale. Il destitue Illus de sa fonction de maître des milices d'Orient, qu'il attribue à Jean le Scythe. Ces deux commandants battent les révoltés et les contraignent à s'enfermer dans la forteresse de Papirios (it), à une quarantaine de kilomètres de Tarse. Vérine y meurt peu après, à la fin de l'année 484. Le frère d'Illus, Trokundes, s'échappe pour recruter des renforts, mais il est capturé par Jean le Scythe et exécuté, probablement fin 484. Léontios et Illus tiennent jusqu'en 488 dans leur forteresse, mais ils finissent trahis, sont faits prisonniers et exécutés[37],[38].
Politique urbaine
Face à la croissance démographique de Constantinople, Zénon abandonne la limitation des hauteurs des maisons à 100 pieds (29,5 m) instaurée par Léon Ier. Les distances minimales entre les édifices se réduisent. La loi favorise la spéculation immobilière et l'annexion des espaces publics pour y construire. La christianisation fait que de grandes familles riches se consacrent à une fondation pieuse (église, hospice, monastère) autour de laquelle s'organisent des maisons de rapport. La constitution de ces patrimoines fonciers au Ve siècle marque le début de la transformation de la cité antique, constituée d'unités d'habitations domus ou oikos, en ville médiévale constituée de zones d'habitations ou oikia[39].
Mort et succession
Zénon meurt le , sans avoir eu d'autres enfants avec Ariadnè. Son frère Longin se fait proclamer empereur par les milices isauriennes, mais ils sont aussitôt chassés de Constantinople[4]. Le peuple de Constantinople réclame à l'impératrice un successeur admissible : « Donne à l'empire un empereur orthodoxe ! Donne à l'empire un empereur romain ! », reflétant l'exaspération ethnique et religieuse contre Zénon[40]. C'est donc un des hauts fonctionnaires, le silentiaire Anastase Ier, qui lui succède[41]
Selon les chroniqueurs Georges Cédrène du XIe siècle et Jean Zonaras du XIIe siècle, Ariadné aurait fait enfermer dans un tombeau Zénon, inconscient après un excès de boisson, ou victime d'une maladie aigüe. Revenu à lui, Zénon aurait lancé de son tombeau des cris si forts que les gens présents les auraient entendus et auraient eu défense d'intervenir par ordre d'Ariadné[42]. C'est l'une des premières mentions historiques du thème de l'enterrement vivant[43].
Le musée de Fécamp conserve un tableau d'Henri Charrier (1887) représentant cet épisode : L'Impératrice Ariane aux derniers moments de l'empereur Zénon.
Dans la culture
Zeno est un joueur de Tabula, un jeu antique qui rappelle le backgammon. En 480, il est tellement malchanceux au jeu qu'il écrit une épigramme pour s'en souvenir. Agathias reproduit l'épigramme un demi-siècle plus tard, copie qui a été retrouvée et qui permet au jeu d'être reconstruit au XIXe siècle. On considère que ce jeu est l'ancêtre du backgammon et a des règles similaires[44].
Zénon est un drame théâtral composé en latin vers 1641 par le jésuite Joseph Simons et représenté à Rome en 1643 au Collège des Jésuite anglais. À partir de cette pièce latine, un drame grec anonyme, du théâtre crétois, est écrit et présenté à Zákynthos en 1682-1683, dans lequel Zénon est brûlé vif tandis que son frère Longinus est exécuté[45].
Dans la pièce Romulus le Grand (1950) de Friedrich Dürrenmatt, Zénon est un des personnages. Il rejoint l'Italie pour tenter de convaincre Romulus Augustule d'unir leurs forces et de lutter ensemble mais son plan échoue. Il apparaît comme un empereur étouffé par l'étiquette byzantine[46].
Notes et références
- Ostrogorsky 1977, p. 91-92.
- Zonaras, p. Zénon.
- Harrison 1981, p. 27–28.
- Bréhier 1969, p. 25.
- Bréhier 1969, p. 24.
- Ostrogorsky 1977, p. 91.
- Au Ve siècle, cinq maîtres des milices se répartissent les commandements militaires romains : en Thrace (per Thraciam), en Orient (per Orientem), en Illyrie (per Illyricum) et deux à Constantinople (magister in praesenti) ; cf. Lemerle, p. 319.
- Zosso et Zingg 1995, p. 202.
- Zosso et Zingg 1995, p. 197.
- Bréhier 1969, p. 26.
- Zosso et Zingg 1995, p. 201 et 203.
- Ostrogorsky 1977, p. 92.
- Bréhier 1969, p. 27.
- Puech 2007, p. 282.
- Procope de Césarée, Guerre contre les Vandales, livre I, VII, 20-22.
- Procope de Césarée, Guerre contre les Vandales, livre I, VII, 24-25.
- Procope de Césarée, Guerre contre les Vandales, livre I, VII, 23.
- Évagre le Scholastique, livre III, chap. XXIV.
- Musset 1969, p. 70.
- Musset 1969, p. 93.
- Bréhier 1969, p. 24-25.
- Ducellier 2006, p. 25.
- Bréhier 1969, p. 436, note 31.
- Ostrogorsky 1977, p. 93.
- Musset 1969, p. 96.
- Lemerle 1963, p. 318.
- Puech 2007, p. 381.
- Jordanes, p. 351.
- Lemerle 1963, p. 320.
- Ostrogorsky 1977, p. 93-94.
- Ducellier 2006, p. 67.
- Bréhier 1969, p. 29.
- Ducellier 2006, p. 100.
- Puech 19, p. 384 et note 38.
- Puech 19, p. 381.
- Puech 19, p. 384.
- Marcellinus Comes, p. 488.
- Lemerle 1963, p. 320-321.
- Ducellier 2006, p. 78-79.
- Ostrogorsky 1977, p. 94.
- Rodolphe Guilland Études Byzantines chapitre I « La destinée des Empereurs de Byzance », Presses universitaires de France, Paris, 1959 p. 14-15.
- Zonaras, p. Basilique.
- Les passages de Cedrenus et de Zonaras sont cités par Michael Whitby, The ecclesiastical history of Evagrius Scholasticus, Liverpool University Press, 2000 (ISBN 0-85323-605-4), p. 164. Le thème de l'enterré vif, exhumé et retrouvé mort après s'être dévoré les mains, se répète par la suite pour d'autres personnages, tels le scolastique Jean Duns Scot ou d'autres moins connus. Voir aussi Claudio Milanesi, Mort apparente, mort imparfaite. Médecine et mentalités au XVIIIe siècle, Paris, Payot, 1991 (ISBN 2-228-88293-3), p. 16-17.
- Robert Charles Bell, Board and table games from many civilizations, Courier Dover Publications, 1979 (ISBN 0-486-23855-5), pp. 33–35.
- James A. Parente, Religious drama and the humanist tradition: Christian theater in Germany and in the Netherlands, 1500–1680, BRILL, 1987 (ISBN 90-04-08094-5), pp. 177–178.
- Frederick W. Norris, « Henotikon », dans Encyclopedia of early Christianity, Everett Ferguson, Michael P. McHugh, Frederick W. Norris, Taylor & Francis, 1998 (ISBN 0-8153-3319-6) ; Bruce Merry, Encyclopedia of modern Greek literature, Greenwood Publishing Group, 2004 (ISBN 0-313-30813-6), p. 419.
Bibliographie
Auteurs antiques
- Évagre le Scholastique (trad. M. Cousin), Histoire de l'Église, Paris, Damien Foucault, (lire en ligne).
- (la) Jordanes, De summa temporum vel orginie actibusque gentis Romanorum, Mommsen, (lire en ligne), p. 335-353.
- (en) Elizabeth Jeffreys, Michael Jeffreys, Roger Scott et al., 1986, The Chronicle of John Malalas : A Translation, Byzantina Australiensia 4 (Melbourne: Australian Association for Byzantine Studies) (ISBN 0-9593626-2-2)
- (la + fr) Marcellinus Comes (trad. Marc Szwajcer), Chronique (lire en ligne).
- Jean Zonaras (trad. M. Cousin), Histoire romaine, Paris, Vve Damien Foucault, (lire en ligne).
Auteurs modernes
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Louis Bréhier, Vie et mort de Byzance, Paris, Albin Michel, coll. « L'évolution de l'humanité », (1re éd. 1946), 634 p. (ISBN 2-226-05719-6). .
- Alain Ducellier, Byzance et le monde orthodoxe, Paris, Armand Colin, coll. « U », , 3e éd., 503 p. (ISBN 978-2-200-34699-7). .
- (en) Richard Martin Harrison, « The Emperor Zeno's Real Name », Byzantinische Zeitschrift, vol. 74, no 1, , p. 27-28 (ISSN 0007-7704, lire en ligne).
- Paul Lemerle, « Fl. Appalius illus trocundes », Syria, t. 40, nos 3-4, , p. 315-322 (lire en ligne). .
- Lucien Musset, Les invasions, les vagues germaniques, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio – l’histoire et ses problèmes », (1re éd. 1965). .
- Georg Ostrogorsky (trad. de l'allemand par J. Gouillard), Histoire de l’état byzantin, Paris, Payot, , 650 p. (ISBN 2-228-07061-0). .
- Vincent Puech, « Élites urbaines et élites impériales sous Zénon (474-491) et Anastase (474-518) », Topoi, vol. 15/1, (lire en ligne). .
- François Zosso et Christian Zingg, Les Empereurs romains : 27 av. J.-C. - 476 ap. J.-C., Paris, édition Errance, , 256 p. (ISBN 2-87772-226-0). .
Voir aussi
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Liens externes
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