Saint-Baldoph

Saint-Baldoph est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est une des trois communes du vignoble d'Apremont.

Saint-Baldoph

Saint-Baldoph vu depuis Chignin au petit matin.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Christophe Richel
2020-2026
Code postal 73190
Code commune 73225
Démographie
Gentilé Saint-Bardolains
Population
municipale
2 778 hab. (2018 )
Densité 445 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 10″ nord, 5° 57′ 11″ est
Altitude Min. 291 m
Max. 881 m
Superficie 6,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ravoire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Baldoph
Géolocalisation sur la carte : Savoie
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Saint-Baldoph
Liens
Site web saintbaldoph.fr

    Géographie

    Panneau d'entrée dans Saint-Baldoph à proximité des vignobles (et panonceau du logo du parc naturel régional de Chartreuse).

    Situation

    La commune de Saint-Baldoph est située dans le département de la Savoie, à km de Chambéry sa préfecture. D'une superficie de 624 hectares, elle s'étend sur les premières hauteurs nord du massif de la Chartreuse et fait partie du parc naturel régional de la Chartreuse[1]. Son altitude varie donc de 291 mètres à 881 mètres au plus haut, soit près de 600 mètres de dénivelé total. Le chef-lieu de la commune se situe pour sa part à 320 m.

    Saint-Baldoph est en outre principalement traversée par la rivière Albanne, venant du Mont Granier et se jetant dans la Leysse quelques kilomètres plus loin à Chambéry. Le mont Granier surplombe la commune de son versant nord. Les pentes sont douces et orientées est/sud-est ce qui les rend propices à la viticulture. Saint-Baldoph possède ainsi plusieurs hectares de vignobles.

    Communes limitrophes

    Saint-Baldoph est entourée par les communes de Barberaz et La Ravoire au nord, Myans à l'est, Apremont au sud et Montagnole à l'ouest. Apremont et Myans possèdent elles aussi des vignobles sur leur territoire.

    Voies routières

    La commune de Saint-Baldoph n'est traversée par aucun axe routier majeur. Toutefois la route nationale 201, 2 x 3 voies faisant suite à l'autoroute A43 venant de Lyon traversant l’agglomération de Chambéry, redevient A 43 en direction des vallées alpines peu avant la commune, qu'elle longe à moins d'un kilomètre sur son côté est. La sortie no 20 « Saint-Baldoph » permet par ailleurs de rejoindre le chef-lieu directement.

    Transport ferroviaire

    La ligne ferroviaire de Culoz à Modane dite ligne de la Maurienne passe à quelques centaines de mètres de la limite est de Saint-Baldoph, sans toutefois la traverser. La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux située à Chambéry à environ cinq kilomètres, permettant des liaisons vers Paris par TGV, et Lyon, Grenoble, Annecy, Genève et les vallées alpines par TER.

    Transports en commun

    Saint-Baldoph faisant partie de l’agglomération chambérienne, la commune est ainsi desservie par les bus de Synchro (réseau de transport) gérée par Keolis pour Chambéry. Les liaisons entre Chambéry et Saint-Baldoph en passant par Barberaz ont par ailleurs été renforcées à l'automne 2011.

    Transport aérien

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Chambéry - Savoie situé sur la commune de Voglans au nord de Chambéry à une quinzaine de kilomètres de Saint-Baldoph. Plus proche, à Challes-les-Eaux se trouve également l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Baldoph est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[5] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), zones urbanisées (18,4 %), cultures permanentes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %), prairies (1,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Bardolains et les Saint-Bardolaines puisque par le passé la commune s’est fait appeler « Saint-Bardoph » puis « Saint-Bardot »[1].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sè Bardo, selon la graphie de Conflans[11].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, le territoire de la commune de Saint-Baldoph a révélé une présence romaine non localisée. En effet divers objets retrouvés peuvent l'attester :

    • une statuette de Mercure nu (disparue aujourd’hui mais précédemment au musée Savoisien) ;
    • une lampe à huile ;
    • un buste de satyre en bronze.

    Ce sont les traces les plus anciennes que connaissent ce territoire.

    En 1248, le mont Granier connaît un éboulement spectaculaire qui détruit plusieurs villages de la cluse de Chambéry et fait de nombreuses victimes. Après l’éboulement, le prieuré de Notre-Dame-du-Granier est alors transféré à Saint-Baldoph, épargnée. La commune accueille alors une communauté de moines mais sa population décline peu à peu.

    En décembre 1742, un moine sacristain de la commune a vu les Espagnols venir en Savoie par Chaparaillan (au sud) en longeant le pied du Granier par les Abîmes et Apremont.

    Les Espagnols occupèrent en 1742 la Savoie afin d'en tirer profit. Toutes les maisons de Saint-Baldoph furent pillées ainsi que l'église. « Ils entrèrent dans la maison presbytéral du révérend Joseph Bouvier, curé pour lors de ladite paroisse, d’où ils enlevèrent tous les registres de baptême, mariage, sépulture, et autres titres. » À la paix, en 1749, les habitants demandèrent une aide financière afin de relever les ruines[12].

    À l’époque de l’Ancien Régime, le village appartenait à la seigneurie et la baronnie d’Apremont. La seigneurie passe alors dans différentes mains et revient au XVIIe siècle à la famille Coudrée d’Allinges, de même la famille Millet d’Arvillard détient un important territoire à Saint-Baldoph[13].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Saint-Badolph se compose du maire, de cinq adjoints et de 17 conseillers municipaux.

    Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    Agir pour Saint-BadolphChristophe Richel18Majorité
    Saint-Badolph Construisons l'avenirJean-Jacques Fresko3Opposition
    Saint-Badolph DemainOdil Grumel2Opposition

    Tendances politiques et résultats

    Résultats des derniers scrutins électoraux
    1er score 2e score Participation
    Élections européennes de 2014 23,10 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) 22,82 % pour Renaud Muselier (UMP) 48,17 %
    Élections municipales de 2014 56,93 % pour Christophe Richel (SE) 26,26 % pour Jean-Jacques Fresko (SE) 68,10 %
    Élections législatives de 2012 52,16 % pour Béatrice Santais (PS) 47,84 % pour Pierre-Marie Charvoz (DVD) 61,52 %
    Élection présidentielle de 2012 51,48 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 48,52 % pour François Hollande (PS) 87,03 %
    Élections régionales de 2010 51,91 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 32,74 % pour Françoise Grossetête (UMP) 57,87 %
    Élections cantonales de 2011 54,99 % pour Robert Gardette (PS) 45,01 % pour Jean-Marc Léoutre (DVD) 41,51 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2002 mars 2008 Henri Albert ... Vice-Président de Chambéry métropole - Cœur des Bauges
    mars 2008 mars 2014 Olivier Fayn ... ...
    mars 2014 En cours
    (au 30 juin 2020[14])
    Christophe Richel SE Vigneron
    Les données manquantes sont à compléter.

    Henri Albert a contribué au développement de Saint-Baldoph pendant plus de 30 ans. Son successeur a fait de l'environnement une priorité centrale.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2018, la commune comptait 2 778 habitants[Note 3], en diminution de 3,81 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    6826576371 0091 0251 0131 009955911
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    838821816788749680634649576
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    5065305374945185457769111 153
    1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018 -
    1 3582 2272 8432 9242 9362 9482 8882 778-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1901[19], la population de Saint-Baldoph était de 634 habitants. Elle est passée en un siècle à 2 843 habitants. Elle a donc été multipliée par quatre en 100 ans. Depuis 1999, la population de Saint-Baldoph a continué d'augmenter. En 2008, il y avait 2 948 habitants. La densité de la population est de 472,4 habitants par kilomètre carré. En 2010, le taux de natalité est supérieur au taux de mortalité (33 naissances pour 32 décès).

    Économie

    • Saint-Baldoph est une des trois communes du vignoble d'Apremont, et la seule qui en fasse partie en totalité.
    • Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[20],[21].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vignes à Saint-Baldoph.
    Vignobles et église de Saint-Baldoph à l'opposé du massif des Bauges.

    Patrimoine religieux

    • Église et ancien prieuré

    Plusieurs fois remaniée, l’église faisait partie du prieuré, mais celui-ci n’existe plus depuis longtemps à présent…

    • Chapelle

    Existait en 1730 mais n’était déjà plus figurée en 1862. Deux autres chapelles auraient existé également à la même époque mais n’est pas vérifiable.

    • Cimetière

    Délimité par un muret, le cimetière se situe à l’est de l’église. Il présente des tombes de manière classique pour la plupart, les plus âgées présentent des décors plus particuliers et des croix en ferronnerie ou en fonte moulée.

    Patrimoine public

    • Écoles

    Dans les années 1940, l’école se trouvait à côté de l’église. Il y avait trois instituteurs. Il s’agissait de la maison communale, aujourd’hui abattue, qui abritait à la fois l’école et la mairie ; une plaque informative rappelle ce morceau de l’histoire du village. Au XIXe siècle, ces établissements scolaires étaient appelés « maison d’école ».

    • Mairie

    En 1984, la mairie est bâtie sur son emplacement présent. Le bâtiment, qui abritait alors aussi l’école, n’a pas été modifié.

    • Monument aux morts

    Situé devant la mairie, sur un espace dominant récemment réaménagé. Ce monument aux morts adopte la forme classique de l’obélisque, souvent utilisé pour ce type de monument commémoratif[13].

    Héraldique

    Blason
    Parti: au 1er de gueules à la croix d'argent, au 2e d'azur à la crosse contournée d'or senestrée d'une tour du même ouverte et ajourée de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 191-194. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Ville de Saint-Baldoph - La Commune, la Mairie de Saint-Baldoph et sa ville (France / Rhône-Alpes) - Advercity.Vacher, 2004. Disponible sur : http://www.annuaire-mairie.fr/ville-saint-baldoph.html
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    12. Perrousse,Gabriel André, Les environs de Chambéry, La fontaine de siloé, 1993, p.391, (ISBN 2-908697-47-5).
    13. Site du parc de la Chartreuse. Saint-Baldoph. 2005/2006. Disponible sur : http://www.parc-chartreuse.net/culture/pdf/Haut_Gr%C3%A9sivaudan/SaintBaldoph.pdf
    14. « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. recensement du 1er décembre 2008. Insee
    20. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
    21. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
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