Nathalie Loiseau

Nathalie Loiseau, née Ducoulombier le à Neuilly-sur-Seine (alors dans le département de la Seine), est une haute fonctionnaire et femme politique française.

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Nathalie Loiseau

Nathalie Loiseau en 2019.
Fonctions
Présidente de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen
En fonction depuis le
(2 ans, 2 mois et 2 jours)
Législature 9e
Prédécesseur Anna Fotyga
Députée européenne
En fonction depuis le
(2 ans, 2 mois et 10 jours)
Élection 26 mai 2019
Circonscription France
Législature 9e
Groupe politique RE
Ministre chargée des Affaires européennes

(1 an, 9 mois et 6 jours)
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Jean-Yves Le Drian
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Marielle de Sarnez
Successeur Amélie de Montchalin (secrétaire d'État)
Directrice de l'École nationale d'administration

(4 ans, 8 mois et 18 jours)
Prédécesseur Bernard Boucault
Successeur Patrick Gérard
Biographie
Nom de naissance Nathalie Lydie Jeanne Ducoulombier
Date de naissance
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (Seine)
Nationalité Française
Parti politique LREM (depuis 2017)
Diplômé de INALCO
IEP de Paris
Profession Haute fonctionnaire
Religion Catholique

Diplomate, elle travaille pendant vingt-six ans au ministère français des Affaires étrangères. Elle est notamment, pendant la guerre d'Irak en 2003, porte-parole de l'ambassade de France aux États-Unis où elle participe à apaiser les tensions induites par le refus de la France de s'associer aux forces américaines. En 2011, elle est nommée directrice générale de l'administration du Quai d'Orsay, une fonction qu’elle abandonne l'année suivante pour prendre la direction de l'École nationale d'administration.

De 2017 à 2019, elle est ministre chargée des Affaires européennes dans le second gouvernement Édouard Philippe. Elle quitte le Gouvernement pour conduire la liste de la majorité aux élections européennes de 2019. Après avoir été longtemps donnée favorite dans les sondages, celle-ci arrive en deuxième position de ce scrutin (22,42 %), derrière celle du Rassemblement national (23,34 %).

Biographie

Origines et formation

Nathalie Lydie Jeanne Ducoulombier[1] naît le à Neuilly-sur-Seine[2]. Elle est la fille de Claude Ducoulombier, banquier de profession, et de Josée Prat[3].

Élève au lycée Carnot à Paris, Nathalie Loiseau obtient son baccalauréat à l'âge de 16 ans. Elle intègre l'Institut d'études politiques de Paris, dont elle sort diplômée en 1983[4], puis étudie le mandarin à l'Institut national des langues et civilisations orientales[5],[2].

Carrière professionnelle

À l'âge de 19 ans, en 1983, Nathalie Loiseau trouve un emploi dans la mode. Elle livre peu de détails de cette courte carrière dans ce secteur, hormis le souvenir d'avoir livré une robe à l'actrice Marlene Dietrich[5].

Débuts aux Affaires étrangères

En 1986, à 22 ans, elle réussit le concours du Quai d'Orsay. Elle est notamment en poste à Jakarta, de 1990 à 1992, où elle rencontre son futur mari[6]. Elle est ensuite secrétaire d’ambassade en Indonésie, au Sénégal et au Maroc. À Dakar, elle se lie d’amitié avec la femme de lettres Catherine Clément[6]. Dans le cadre du conflit en Casamance, elle prend part à la médiation française visant à rétablir la paix dans la région[7]. Envoyée au Maroc, elle est chargée du suivi de la situation au Sahara occidental[8].

Cabinet du ministre des Affaires étrangères

En 1993, elle est la benjamine du cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé[9].

Porte-parole de l’ambassade de France aux États-Unis

Elle est d' à juillet 2007 responsable du service de presse et porte-parole de l’ambassade de France aux États-Unis. En 2003, pendant la guerre d'Irak à laquelle ne s'est pas associée la France, l'administration et l'opinion publique américaine deviennent hostiles. Nathalie Loiseau et l'ambassadeur, Jean-David Levitte, réagissent : « Bush, le Congrès et le troisième pouvoir étaient contre nous. Et tous les gourous de la com nous conseillaient de laisser passer », explique Jean-David Levitte. « Avec Nathalie, qui dirigeait le service de communication, nous avons décidé de riposter. Et nous avons gagné. Tout ce temps, elle est restée d’un calme et d’une sérénité à toute épreuve. Elle a du sang-froid »[6]. Initiative inhabituelle[10], Jean-David Levitte et Nathalie Loiseau rédigent ensemble une lettre ouverte via le Washington Post[11]. La campagne anti-française se calme[11].

Épisode polémique : DRH au ministère des Affaires étrangères et européennes

En 2009, elle est nommée directrice des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères et européennes.

Françoise Nicolas, agent en poste au Bénin de 2008 à 2010, l'accuse en 2017, puis à nouveau en 2019, d'avoir couvert des faits de violences et un « système de créations de dépenses fictives » à l'ambassade de France[12],[13] et la tient responsable des persécutions qu'elle aurait subies après avoir signalé ces malversations financières au ministère des Affaires étrangères[14],[15].

Les allégations de 2017 avaient fait l’objet d’un droit de réponse de Nathalie Loiseau[16]. En retour, Mondafrique a évoqué le caractère « contradictoire » de la réponse de Nathalie Loiseau ainsi que « la solidité du dossier dont dispose Françoise Nicolas » qui revêt un « caractère d’intérêt général »[12].

Directrice générale de l'administration du ministère des Affaires étrangères

Alain Juppé lui confie en la fonction de directrice générale de l'administration du ministère des Affaires étrangères[11],[17]. Elle en est évincée fin . À ce sujet, une de ses amies diplomates évoque « le fait du prince, Laurent Fabius »[6].

Directrice de l'ENA

Le , sans en être une ancienne élève, elle est nommée directrice de l’École nationale d’administration (ENA)[6]. Elle s'engage à réformer à la fois le contenu des enseignements et le processus de recrutement. Elle dit vouloir « prêter attention aux élèves et leur enseigner le management. Ils sont intelligents, mais cela ne suffit pas à faire d'eux de bons managers[11]. » Elle s’attelle également à réformer les concours d'entrée pour renforcer l'égalité des chances[18]. En 2019, elle livre son retour d'expérience lors de sa prise de fonction au sein de la direction de l'École en déclarant : « Je n’ai pas été accueillie avec des fleurs, en n’étant pas ancienne élève, femme et moins de 50 ans, j’avais l’impression d’être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l’ENA »[19].

Vie privée et familiale

Nathalie Ducoulombier se marie le avec Bertrand Loiseau, directeur exécutif adjoint à l'innovation de l'Agence française de développement. Catholique pratiquante[20], Nathalie Loiseau a quatre enfants[21] : les trois premiers, dont des jumeaux[22], sont nés au Sénégal et le dernier aux États-Unis[6].

Parcours politique

Débuts

En 1984, aux côtés notamment de Christophe Bay, un haut fonctionnaire ayant contribué officieusement au programme de Marine Le Pen en 2017, Nathalie Loiseau est candidate aux élections étudiantes de l'Institut d'études politiques de Paris sous l’étiquette de l’Union des étudiants de droite[23],[24]. En 2019, ce dernier est décrit par Mediapart comme « un syndicat né sur les cendres du GUD », une organisation étudiante française d'extrême droite réputée pour ses actions violentes et étant alors proche du Front national[23]. L'entourage de Nathalie Loiseau dément l'information dans un premier temps mais, confrontée au document de Mediapart, elle finit par reconnaître « une erreur de jeunesse »[24]. Elle affirme n'avoir à l'époque « pas perçu » la couleur politique de ce mouvement[23],[25]. Elle s'indigne également que ses détracteurs remettent en cause son engagement politique en déclarant : « J’entends certains aujourd’hui me prêter une proximité avec l’extrême droite. C’est révoltant. C’est le contraire de ma vie et de mon engagement depuis trente-cinq ans »[26].

En 1989, elle se présente aux élections européennes sous son nom patronymique Nathalie Ducoulombier. Elle figure en 49e position sur la liste fédéraliste « Initiative pour une démocratie européenne », menée par Franck Biancheri et sur laquelle figure l'éditorialiste Élisabeth Lévy[27]. La liste obtient 0,17 % des suffrages et finit dernière[28].

Ministre chargée des Affaires européennes

Nathalie Loiseau et le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Halbe Zijlstra, en 2017.

Le , elle est nommée ministre chargée des Affaires européennes dans le second gouvernement Édouard Philippe, pendant la présidence d'Emmanuel Macron[29],[30].

Élections européennes de 2019

En , son nom est régulièrement avancé pour devenir tête de liste aux élections européennes[31]. Elle démissionne du Gouvernement le , après avoir été investie à la tête de la liste La République en Marche - MoDem[32].

Alors que Nathalie Loiseau est jugée peu charismatique et suscite plusieurs polémiques[33],[34],[35],[36], notamment avec l'agression verbale d'un candidat concurrent (le 19 avril 2019, sur Paris Première, elle affirme que Nicolas Dupont Aignan mérite « vraiment deux claques...deux claques » pour son attitude jugée complotiste[37],[38]), Emmanuel Macron s'implique activement dans la campagne au point d’être considéré comme la véritable tête de liste de la majorité aux élections européennes[39],[40] : il estime impératif que l’alliance LREM-MoDem-Agir-MR-AC arrive en tête du scrutin  une hypothèse longtemps privilégiée par les sondages  et apparaît seule sur des affiches électorales, un fait inédit pour ce type de scrutin[41]. Le , la liste conduite par Nathalie Loiseau termine finalement en deuxième position, avec 22,41 % des suffrages exprimés et 21 élus ; la liste du Rassemblement national arrive en tête avec 23,33 % des suffrages exprimés et 22 sièges[42]. La liste d'Europe Écologie Les Verts arrive troisième avec 13,48 % et 13 élus[42].

Députée européenne

Le , avant son entrée en fonction comme députée européenne, Nathalie Loiseau renonce à la présidence du groupe centriste au Parlement européen. Cette décision intervient après plusieurs maladresses, notamment des critiques de sa part en off à l'endroit d'Angela Merkel, de Manfred Weber et des élus du groupe ADLE, dont l'ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt[43],[44],[45]. Dans un premier temps, elle nie ses déclarations. Le 12 juin, Le Canard enchaîné confirme la véracité de ces propos peu diplomatiques. Sous pression, Nathalie Loiseau renonce à la présidence du groupe centriste[46]. Les médias indiquent que l'Élysée est directement à l'origine de cette décision[47],[48]. Elle renonce également à prendre la tête de la délégation des députés européens LREM[49]. Elle choisit comme assistantes parlementaires Sixtine Dufay, qui exerça auprès de Philippe Juvin (LR), et Hélène Loncol, qui fut l'assistante d'Alain Lamassoure[50]. Après sa défaite, Nathalie Loiseau admet des erreurs de communication en déclarant : « J'ai parlé cash et je le paie cash »[51]. Le , elle est élue présidente de la sous-commission sécurité et défense du Parlement européen[52].

Prises de position

En 2019, lorsque le président de la République, Emmanuel Macron, annonce son intention de supprimer l’ENA, Nathalie Loiseau se dit « soulagée qu’on donne un coup de pied dans la fourmilière »[53]. Selon un document retrouvé par Mediapart, elle disait cependant en 2017 : « Supprimer l’ENA devient l’argument des hommes politiques sans idées ou des journalistes sans culture »[53].

Lors de la campagne pour les élections européennes de 2019, Nathalie Loiseau se positionne en faveur d'une transition écologique plus importante. Elle affirme que seulement 1 % de l'épargne européenne est utilisée pour la transition écologique en et estime que 40 % du budget de l'Union européenne devrait être destiné à la transition écologique[54],[55].

Distinctions

Décorations françaises

Décorations étrangères

Prix

  • Prix de la Femme d'influence 2014, catégorie « politique »[57],[58],[59]

Publications

  • Choisissez tout, Paris, JC Lattès, , 250 p. (ISBN 978-2-7096-4484-6)
  • La démocratie en BD (ill. Aki), Paris, Casterman, , 45 p. (ISBN 978-2-203-13233-7)
  • Le monde actuel en BD : L’Europe en BD (ill. Nathalie Desforges), Paris, Casterman, , 50 p. (ISBN 978-2-203-19653-7, lire en ligne) (une bande dessinée pour enfants)[60]

Notes et références

  1. « Nominations au Journal officiel de la République française »
  2. « Européennes: «J'ai été accueillie comme une romanichelle»... Nathalie Loiseau revient sur son arrivée à l'ENA », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  3. Vincent Michelon, « La grande confrontation sur LCI : 3 choses à savoir sur Nathalie Loiseau, tête de liste LaREM aux élections européennes », sur lci.fr, (consulté le ).
  4. Véronique Forge, « La directrice de l’ENA, Nathalie Loiseau : une ambition au féminin », sur Business O Féminin, (consulté le ).
  5. « Six choses à savoir sur Nathalie Loiseau, future tête de liste LREM aux européennes », sur Franceinfo, (consulté le ).
  6. Pascale Nivelle, « Nathalie Loiseau. Femme d’État », sur Libération, (consulté le ).
  7. Éric Hacquemand, « Le jardin secret de Nathalie Loiseau », sur parismatch.com, (consulté le ).
  8. « Nathalie Loiseau, de l’ENA aux affaires européennes », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  9. Marion Mourgue, « Remaniement, Europe : les juppéistes s'activent », Le Figaro, , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Pascal Riché, « M. Bush, je vous fais une lettre... », sur liberation.fr, (consulté le ).
  11. Benoît Floc’h, « Nathalie Loiseau, une diplomate à l'ENA », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. La rédaction de Mondafrique, « Afrique, Nathalie Loiseau n’aime pas les lanceurs d’alerte », sur Mondafrique,
  13. « LA LANCEUSE D'ALERTE QUI ACCUSE NATHALIE LOISEAU », Le Média, (lire en ligne)
  14. La rédaction de Mondafrique, « "Nathalie Loiseau m'a Tuer" », sur mondafrique.com, (consulté le )
  15. Françoise Nicolas, « Nathalie Loiseau m'a Tuer », blog de Mediapart, (lire en ligne).
  16. La rédaction de Mondafrique, « Le droit de réponse de Nathalie Loiseau, ministre des affaires européennes », sur mondafrique.com, (consulté le )
  17. Marianne Gomez, Denis Peiron, « Nathalie Loiseau, une féministe catholique au Quai d’Orsay », sur La Croix, (consulté le ).
  18. Benoît Floc’h, « L'ENA s'apprête à réformer ses trois concours d'entrée », sur Le Monde, (consulté le ).
  19. « «Je n’ai pas été accueillie avec des fleurs, en n’étant pas ancienne élève, femme et moins de 50 ans, j’avais l’impression d’être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l’ENA.» », Libération, (lire en ligne)
  20. Marylou Magal, « Cinq choses à savoir sur Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les européennes », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  21. Denis Peiron, « À la tête de l’ENA, Nathalie Loiseau bouscule les conformismes », sur La Croix, (consulté le ).
  22. L'Émission politique, France 2, 14 mars 2019.
  23. Ellen Salvi et Marine Turchi, « Etudiante, Nathalie Loiseau a figuré sur une liste d’extrême droite », Mediapart, (lire en ligne).
  24. « Candidate sur une liste d’extrême droite, Nathalie Loiseau plaide « une erreur de jeunesse » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Nathalie Loiseau, une tête de liste serial-gaffeuse qui accumule les "erreurs" (Voir la Vidéo) », sur huffington post.fr, (consulté le ).
  26. « Candidate sur une liste d’extrême droite, Nathalie Loiseau plaide « une erreur de jeunesse » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  27. « Nathalie Loiseau était-elle (avec Elisabeth Lévy) sur une liste concurrente à Simone Veil en 1989 ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  28. « Liste LREM aux européennes : 5 choses que vous ignorez sur Nathalie Loiseau », sur leparisien.fr, le Parisien, (consulté le ).
  29. « Remaniement : Qui est Nathalie Loiseau, nouvelle ministre chargée des Affaires européennes ? », sur 20 minutes, (consulté le ).
  30. Esther Paolini, « Nathalie Loiseau, de l'ENA aux Affaires européennes », sur Le Figaro, (consulté le ).
  31. « Européennes : personne n'écoute Nathalie Loiseau », sur liberation.fr, (consulté le ).
  32. « Élections européennes 2019 : Nathalie Loiseau démissionne pour mener la liste LRM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  33. « Extrême droite, homophobie, "romanichelle"... Polémiques en cascade pour Loiseau », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  34. Christelle Bertrand, « Après les gaffes, Nathalie Loiseau tente de relancer sa campagne pour les élections européennes », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
  35. Geoffroy Clavel, « Nathalie Loiseau, symbole de l'angle mort de la Macronie », sur Le HuffPost, Le Huffington Post, (consulté le ).
  36. « Européennes : Nathalie Loiseau évoque un "blitzkrieg positif" pour relancer sa campagne », (consulté le )
  37. « Dupont-Aignan, la thèse complotiste sur Notre-Dame et l’attaque de la mosquée de Bayonne », sur le Nouvel Obs,
  38. N. Dupont-Aignan, « Nathalie Loiseau (LREM) déclare que Nicolas Dupont-Aignan mérite 2 claques », sur Twitter,
  39. Serge Raffy, « Européennes  : Macron, la vraie tête de liste », sur Nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le ).
  40. Patrick Martin-Genier, « La vraie tête de liste qu'était Emmanuel Macron subit une double défaite majeure », sur Le HuffPost, Le Huffington Post, (consulté le ).
  41. Gaël Nofri, « Emmanuel Macron sur une affiche électorale: une entorse à la tradition républicaine », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  42. LIBERATION, « Européennes  : le RN devance LREM de 0,9 point selon les résultats définitifs », sur Libération, (consulté le ).
  43. « Nathalie Loiseau renonce à briguer la présidence du groupe centriste au Parlement européen », sur lemonde.fr, (consulté le )
  44. « Au Parlement européen, Nathalie Loiseau se crée déjà des adversaires dans son propre camp », sur BFMTV (consulté le ).
  45. Au Parlement européen, Nathalie Loiseau se tire une balle dans le pied en insultant ses collègues, nouvelobs.com, 12 juin 2019
  46. « Nathalie Loiseau, itinéraire d'un sabordage », sur CNEWS (consulté le )
  47. Jean Quatremer, Parlement européen: Macron débranche Loiseau, liberation.fr, 13 juin 2019
  48. Serge Raffy, « Nathalie Loiseau n’a plus qu’une mission  : se faire oublier », sur Nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le ).
  49. Anne Rovan et Mathilde Siraud, « Loiseau renonce à être chef de file des eurodéputés macronistes », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  50. Laura Mercier, « Au Parlement européen, LRM mise sur les assistants expérimentés », sur contexte.com, (consulté le ).
  51. Par Valérie Hacot et Pauline ThéveniaudLe 23 juin 2019 à 16h03, « Nathalie Loiseau : «J'ai parlé cash et je le paie cash» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  52. « Parlement européen: Canfin à la tête de la commission Environnement, Loiseau à la Défense », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  53. Laurent Mauduit, « ENA: le double discours de Nathalie Loiseau », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  54. « Européennes : Nathalie Loiseau veut orienter « l’épargne des Européens » vers la transition écologique », (consulté le )
  55. « VIDEO. Européennes : Nathalie Loiseau veut "orienter l'épargne des Européens vers la transition écologique" avec un plan de 1 000 milliards d'euros », sur Franceinfo, (consulté le )
  56. Esther Paolini, « Nathalie Loiseau, de l'ENA aux Affaires européennes », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  57. Lucile Quillet, « Qui sont les femmes d'influence françaises 2014 ? », sur lefigaro.fr, .
  58. Anne-Marie Rocco, « Le prix de la femme d’influence 2017 dédié à la mémoire de Simone Veil », sur challenges.fr, .
  59. « Les lauréates du Prix de la Femme d'Influence 2014 », sur femmesdinfluence.fr, .
  60. « Riposte maladroite, bourdes, BD bizarre : la campagne horribilis de Nathalie Loiseau », sur franceinter.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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