Groupe union défense

Le Groupe union défense (plus connu sous l'acronyme GUD) est une organisation étudiante française d'extrême droite réputée pour ses actions violentes, et très active dans les années 1970.

Pour les articles homonymes, voir GUD.

En perte de vitesse depuis les années 1980, le mouvement tente de faire un retour en 2011 sous le nom d’Union de défense de la jeunesse sur le campus de l'université Paris II Panthéon Assas[1].

Il entre en sommeil en 2017, au profit du Bastion social.

Historique

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Le GUD a été créé en au centre universitaire Assas de la Faculté de droit de Paris sous le nom de Union Droit, puis Groupe union Droit, par d'anciens militants d'Occident (Alain Robert, Gérard Longuet, Robert Allo, Gérard Écorcheville, Hugues Leclère, Jack Marchal, Jean-Noël Prade) à la suite de sa dissolution le de la même année.

Le GUD s'est affirmé durant ses premières années d'existence comme le principal pôle militant de l'extrême droite en France (et même pratiquement le seul en 1969). Par la suite, avec l'apparition de mouvements nationalistes structurés tels que Ordre nouveau, il tiendra une place de plus en plus marginale, à plus forte raison avec l'émergence comme force électorale du Front national dans les années 1980.

Chronologie

Les étudiants du GUD manifestant le 13 mai 2012.
  •  : création au centre universitaire de la rue d'Assas (Faculté de droit de Paris), en vue des élections étudiantes de . L'acronyme GUD signifiait initialement « Groupe Union Droit ».
  • 1969, le mouvement obtient aux élections universitaires plus de 10 % à Clignancourt, Saint-Maur, Nanterre et Assas[2].
  •  : participe à la création du mouvement Ordre nouveau.
  •  : combat du GUD et d’étudiants de droite contre des militants de gauche d’Assas ; deux jours de fermeture de l'université[3].
  •  : affrontements violents entre gudards, maoïstes et lambertistes à Nanterre[3].
  •  : une attaque par le GUD d’un meeting antifasciste à Assas fait vingt-trois blessés[3].
  •  : les dirigeants du GUD Patrice Janeau et Michel Bodin, opposés au rapprochement d'Ordre nouveau avec Jean-Marie Le Pen en vue de créer le Front national, partent former le Groupe action jeunesse avec des dissidents d'Ordre nouveau. Une équipe dirigeante alternative prend immédiatement la relève.
  • 1974 : le GUD subit un temps la concurrence du GAJ, est à deux doigts de disparaître avant de renaître au cours du printemps.
  •  : devient le mouvement étudiant du Parti des forces nouvelles (PFN).
  • Le [4], à la suite d’incidents quelques jours plus tôt à Tolbiac[5], une trentaine de militants du GUD[4] se rend à l'université de Nanterre, où une bagarre fait 23 blessés, dont deux graves parmi le GUD[5], avant d'être pris en chasse par plusieurs centaines d'étudiants jusqu'au RER[4]. Les étudiants encerclent le train, tirent le signal d'alarme pour l'immobiliser et brisent les vitres des voitures[4] où se sont réfugiés « ceux d'Assas »[4]. 27 nationalistes sont arrêtés. Une manifestation spontanée de 2000 à 3000 étudiants[5], soutenue par l'UNEF-ID a lieu l'après-midi, de Jussieu au pont de la Concorde. Dans un communiqué, le Collectif des étudiants libéraux de France, proche des jeunes giscardiens, condamne vigoureusement « les actions des groupes d'extrême droite » et affirme que « le GUD s’affirme victime innocente car ses militants sont venus désarmés »[6]
  •  : s'autodissout officiellement après la victoire de François Mitterrand.
  • Automne 1981 : le GUD est reconstitué au centre Assas à l'initiative d'une nouvelle équipe d'étudiants menée par Charles-Henri Varaut et Richard Rouget ; participe par la suite à la création du Renouveau nationaliste[7].
  • Le , le PFN, le GUD et le RN protestent contre la commémoration des accords d'Évian de 1962 organisée par la FNACA[8].
  • Avril et  : le GUD participe aux grèves et manifestations contre la réforme Savary des universités de 1983 du ministre socialiste de l'Éducation, Alain Savary ; la presse parle alors d'un « Mai 68 à l'envers »[8].
  • 1984 : se rapproche du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) de Jean-Gilles Malliarakis.
  • 1984 : le GUD obtient 94 voix à Assas, soit 2,4 % des 4000 inscrits[réf. nécessaire]. La même année, une liste de l'Union des étudiants de droite (UED), syndicat «né sur les cendres du GUD», participe aux élections des délégués des étudiants au conseil de direction à la commission paritaire de Sciences Po. En sixième position apparaît le nom de Nathalie Ducoulombier, le nom de jeune fille de Nathalie Loiseau.[9]
  • 1985 : devient l'organisation étudiante du MNR alors que la Jeune Garde est sa branche lycéenne.
  •  : participe à la fondation de Troisième Voie.
  •  : une trentaine de militants du GUD, menés par Serge Ayoub, attaquent une assemblée générale à Jussieu[10],[11].
  •  : attaque d'une centaine de militants du GUD[8] contre la manifestation étudiante opposée au projet de loi Devaquet, aux alentours des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel[12] à quelques centaines de mètres de la rue d'Assas. Une partie du service d'ordre étudiant, présenté comme « autonome », se rend Rue Joseph-Bara pour contre-attaquer[10],[11],[13].
  •  : rompt avec Troisième Voie.
  •  : se reconstitue sous le nom d'Union de défense des étudiants d'Assas (UDEA) et, un an plus tard, Union de défense des étudiants parisiens.
  • 1993 : se rapproche du Front national de la jeunesse et du Front national.
  • 1994 : le GUD organise une manifestation à Paris le sous le slogan « Bienvenue aux ennemis de l'Europe ! » afin de protester contre le 50e anniversaire du débarquement américain. Le rassemblement prévu place Denfert-Rochereau est interdit, la police encercle et matraque les manifestants, en arrête plus d'une centaine. Parmi ceux, qui parviennent à s'échapper, Sébastien Deyzieu, 22 ans, est poursuivi sur plus de 1 200 m par des policiers en civil, tente de se réfugier dans l'immeuble du 4, rue des Chartreux (non loin du centre Assas), tombe du 5e étage et fait une chute mortelle (voir Affaire Sébastien Deyzieu).
  • 1995 : participe à la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen. À la faculté d'Assas, Benoît Fleury dirige l'organisation de 1995[14] à 2000[15].
  •  : participe à la création d'Unité radicale, il publie alors Le Rongeur masqué, puis Jusqu'à nouvel ordre.
  •  : lors de la scission du Front national entre lepénistes et mégrétistes, les GUD de province, contrôlés par Unité radicale, soutiennent Bruno Mégret. Celui de Paris montre sa réticence en mettant en avant le slogan « Ni œil de verre ni talonnette ! ». Il participera, le , à la création d'un « Front de la jeunesse » censé regrouper la jeunesse d'extrême droite, sans lendemain.
  • automne 1999 : crée l'Union de défense des étudiants et lycéens ; à la suite de procédures judiciaires, Benoît Fleury se met en retrait de la présidence au profit de Gaëtan Dirand, qui lui succède en 2000[16].
  • 1er semestre 2002 : le GUD reprend son autonomie vis-à-vis d'Unité radicale, accusée de « mégrétisme »[réf. nécessaire].
  • 2004-2009 : les militants du GUD passent plusieurs années « en immersion » à l'intérieur du RED, aux côtés d'éléments d'autres provenance.
  •  : le journal Minute annonce la réactivation du GUD, prévue pour la fin de l'année 2009[17].
  •  : des étudiants distribuent des tracts « GUD is Back » à l'université d'Assas[18].
  • Automne 2011 : une section lyonnaise du GUD est lancée. Très active depuis [19], elle est principalement implantée à l'université Jean-Moulin-Lyon-III quoique le syndicat UDJ n'ait pas été reconnu par Lyon-3.
  •  : à la suite d'une manifestation contre le retour de Bruno Gollnisch à l'université Lyon3 et où le GUD est présent pour soutenir le professeur, deux militants d'extrême-gauche sont agressés[20] à coups de casque. L'auteur de l’agression, Steven Bissuel, sera condamné à deux mois de prison ferme.
  • Début 2012, des journalistes du Monde relèvent un rapprochement entre certains membres du GUD et la section jeunesse du Front national[21].
  •  : Le GUD obtient 3,4 % des voix lors des élections étudiantes d'Assas via sa liste l'UDJ. La journée des élections est marquée par la présence d'une quarantaine de militants du GUD et de l'agression de deux militants de gauche[22].
  •  : retour du GUD à Nancy après 12 ans d'absence[23] ; la presse relate plusieurs affrontements, notamment à l'arme blanche, sur les campus et à proximité[24].
  •  : le GUD Nancy appelle à des violences envers les homosexuels par une image explicite déposée sur un réseau social. L'association Inter-LGBT dépose plainte pour incitation à la haine et à la violence[25],[26]. L'université de Nancy fait de même en mai de la même année en raison « de différentes dégradations qui portent la mention du GUD » et de « tags [qui] sont clairement marqués par une haine raciste et homophobe, dans le contexte des débats sur la loi sur le mariage pour tous », selon le porte-parole de l'université[27],[28],[29], des affiches incitant à frapper des homosexuels ayant notamment été placardées sur le campus. Ces actes homophobes sont également condamnés par la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso[30]. En juin, le maire de Nancy, André Rossinot, se déclare « préoccupé par la recrudescence d'appels haineux et d'invitations à la violence sur la page Facebook du GUD de Nancy, [où] l'on constate la présence de contenus à caractère ouvertement raciste, homophobe, antisémite » et demande à Facebook la fermeture de cette page[31], tandis que le conseil d’administration de l'université de Lorraine adopte une motion « condamnant fermement les actes (agressions, dégradations, inscriptions discriminatoires, menaces homophobes) qui ont eu lieu récemment sur ses campus « sous la bannière du Groupe Union Défense (GUD) »[32]. En  : à la suite de ces plaintes[33], un militant du GUD Nancy, responsable de la page Facebook du "GUD Nancy" où figurent également des slogans antisémites, est interpellé et placé en garde à vue[34].
  •  : deux membres du GUD sont condamnés, l'un à 1 an et l’autre à 6 mois de prison ferme, pour des violences en réunion à caractère raciste commises le à Lyon. Deux ans après ce premier procès, un troisième « Gudard », est condamné à six mois de prison avec sursis pour sa participation à l’agression[35].
  •  : ouverture du bar d’extrême droite parisien Le Crabe-Tambour, fermé depuis (en référence à Pierre Guillaume, ancien de l'OAS) dans le 15e arrondissement de Paris par Logan Djian[36].
  •  : Un congrès européen organisé par le GUD se tient à Nanterre[37]. Celui-ci accueille des nationalistes radicaux étrangers comme Konstantinos Boviatsis d'Aube dorée (Grèce), Hervé Van Laethem du mouvement belge Nation, Jordi de la Fuente du Mouvement social républicain espagnol, et avec comme invités français Roland Hélie de Synthèse nationale ainsi qu'Arnaud de Robert, le porte-parole du Mouvement d'Action sociale[38].
  •  : le tribunal correctionnel de Lyon inflige 5 ans de prison ferme à l'encontre de deux individus proches du GUD, pour "violences aggravées en état de récidive et port d'armes prohibées" commises contre un couple le à Villeurbanne. Six autres prévenus écopent de peines moindres, allant de trois ans ferme à 12 mois avec sursis, notamment pour non assistance à personnes en danger[39],[40],[41].
  •  : deux militants du GUD Nancy sont condamnés à 8 mois et 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir déployé une banderole homophobe incitant à la haine lors de la Marche des fiertés LGBT du [42],[43].
  • , le local syndical de la Confédération nationale du travail de Metz est vandalisé par des militants se réclamant du GUD[44].
  • , la permanence du PCF Gentilly est vandalisée par des personnes laissant une signature du GUD[45]
  •  : interpellation de cinq personnes proches du GUD pour une agression commise contre trois personnes d'origine africaine dans la nuit du 5 au devant le Boston Café, un établissement de nuit de la place des Terreaux à Lyon[46].
  •  : après l'agression commise le contre un ancien responsable du GUD[47],[48], le président du GUD Logan Djian est mis en examen pour « violences aggravées ». Placé en détention provisoire, Logan Djian est libéré le contre le paiement d’une caution de 25 000 euros[49].
  •  : lors des manifestations contre la « loi El Khomri », les militants du GUD affrontent les manifestants devant la faculté Lyon 3 qui, selon le mot d'ordre du jour, voulaient tout bloquer dont les universités et les lycées[50].
  •  : Logan Djian, responsable du GUD, est condamné à 1 an de prison ferme pour l'agression d'un journaliste lors d'une manifestation de La Manif pour tous en 2013. Recherché par la police, il est finalement incarcéré le à la prison de Lyon Corbas[51],[52].
  • Le bar d'extrême-droite « Le Pavillon Noir », qui sert de local au GUD, est ouvert dans Lyon par Steven Bissuel[53].
  •  : le Bastion social, groupe qui a succédé au GUD, occupe un immeuble situé au 18 rue du Port-du-Temple dans le 2e arrondissement de Lyon[54],[55]. Ce bâtiment est appelé « bastion social » par les militants qui l'occupent. Steven Bissuel, qui préside le mouvement du même nom, met en avant les thèmes de préférence nationale[56] et le slogan « les nôtres avant les autres »[57]. Ce dernier se réclame du nationalisme-révolutionnaire et ne cache pas de s'être inspiré des néofascistes italiens de CasaPound[58].
  •  : l'expulsion est ordonnée du bâtiment que le Bastion social occupait depuis trois semaines[59].
  •  : le GUD, auto-dissous dans le « Bastion social », ouvre un bar à Strasbourg appelé l'Arcadia, qui lui sert de local pour préparer ses actions[60] comme à Lyon, Chambéry et Aix-en-Provence. Le soir même, deux militants ayant participé à l'inauguration du local sont arrêtés pour une agression et seront condamnés : l'un à 8 mois de prison ferme et l'autre à 6 mois de sursis et 500  d'amende[61],[62].
  •  : une dizaine d’anciens membres du GUD pénètre dans la cour d’un lycée autogéré de Paris, agresse plusieurs élèves et brise des vitres à visage découvert ; une personne est condamnée à un an de prison avec sursis[63],[64].
  • mai 2020 : la rédaction de Siné Mensuel annonce avoir porté plainte pour avoir reçu cinq lettres contenant des menaces de mort envers des collaborateurs du journal et signées du Groupe union défense[65].

Présidents

  • 1968-1972 : Alain Robert
  • 1972 : Patrice Janeau
  • 1972-1973 : Bernard Houdin[66]
  • 1973-1974 : Roland Poynard[67]
  • 1974-1975 : Gilles Soulas[68]
  • 1975-1976 : Philippe Péninque[69]
  • 1976-? : Jean-François Santacroce[68]
  • 1981-1983 : mise en sommeil du GUD[70]
  • 1983-? : Fabrice Saulais, dit Arnaud Lutin[68],[67]
  •  ?-? : Frédéric Pichon[71]
  • 1988 : Christophe Pierre[72]
  • 1988-1991 : William Bonnefoy[70]
  • 1991-1995 : Frédéric Chatillon[70]
  • 1995-1998 : Guillaume Coudroy[70]
  • 1998-2000 : Benoît Fleury[73]
  • 2000-2002 : Gaëtan Dirand[70]
  • 2002-2009 : mise en sommeil du GUD
  • 2009-2012 : Édouard Klein[74]
  • 2012-2017 : présidence ad hoc
  • 2017 : mise en sommeil du GUD au profit du Bastion social

Idéologie

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Initialement, le positionnement idéologique du GUD se situait dans la continuité du mouvement Occident, c'est-à-dire fondé sur un nationalisme français peu caractérisé (ni pro ni anti-chrétien, ni pro ni anti-européen, etc.) évitant de s'aliéner les tendances libérales-conservatrices fortement représentées parmi les étudiants en droit et sciences économiques. Durant les années 1970, le GUD a plus ou moins suivi les orientations des mouvements auxquels il était censé être affilié (successivement Ordre nouveau, Front national, Faire Front, Parti des forces nouvelles), non sans parfois les contester, et en les transcrivant en termes d'action syndicale axée sur le combat anti-gauchiste.

Le GUD a commencé à devenir lieu de production idéologique avec les années 1980 en se plaçant de plus en plus dans l'optique du nationalisme révolutionnaire, en abandonnant progressivement les sujets syndicaux pour se muer en mouvement prioritairement politique, tout en attirant sur ses marges de plus en plus de militants (lycéens et/ou jeunes actifs). Cette évolution allait dans un premier temps le rapprocher du Mouvement nationaliste révolutionnaire puis de Troisième Voie, et dans un second temps l'éloigner de ces organisations, à mesure que les « gudards » affirmaient leur spécificité et se sentaient en mesure de compter sur leurs propres forces.

Durant les années 1990, le GUD regroupe différentes sensibilités idéologiques et idéelles : nationalisme français, régionalisme européen, célébration des guérillas anti-impérialistes, anti-américanisme, antisionisme (heurts contre des groupes de l'extrême-droite juive tels que la LDJ et le Betar), néo-paganisme...

Financement

Le GUD trouve ses premiers financements en assurant des services d'ordre pour la campagne présidentielle de Georges Pompidou en 1969[75]. Il assure également le service d'ordre des campagnes présidentielles de Valéry Giscard d'Estaing en 1974 et 1981, ainsi que celle de Raymond Barre en 1988[75].

Selon le journal L'Humanité en 2012, la Syrie a financé des ouvrages et campagnes de communication du GUD[76].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. « Élections à Assas: le GUD tente de reprendre pied » (consulté le ).
  2. " Le mouvement homosexuel français face aux stratégies identitaires", par Yves ROUSSEL, dans la revue Les Temps Modernes, mai-juin 1995
  3. Aux racines du FN : L’histoire du mouvement Ordre nouveau" par Nicolas Lebourg, Jonathan Preda, Joseph Beauregard, Fondation Jean Jaurès
  4. Article détaillé de Roger Cans, dans Le Monde du 17 décembre 1980
  5. Bagarres à Nanterre entre étudiants et militants du Groupe Union Défense (GUD) en décembre 1980
  6. Le Matin du 17 décembre 1980 ; cité par Nicolas Lebourg, « L’Odyssée des Rats noirs : voyage au coeur du GUD », Fragments sur les temps présents, 6 février 2010.
  7. cite AV media|langue=fr|people=|date=1983|title=Interview de Charles-Henri Varaut|url=https://base.atelierdesarchives.com/index.php?urlaction=doc&id_doc=414387&rang=5%7Cmedium=Motion picture|publisher=L'atelier des Archives|consulté le=11/05/2020|id=ABR 03 F|trans-title
  8. Les rats maudits - Histoire des étudiants nationalistes, 1965-1995 ouvrage collectif
  9. « Étudiante, Nathalie Loiseau a figuré sur une liste d’un syndicat d’extrême droite », sur LEFIGARO (consulté le )
  10. MANIFESTATIONS ETUDIANTES Archives
  11. "Histoire secrète des RG" par Brigitte Henri, Editions Flammarion
  12. Archives INA 27 novembre 1986 -
  13. 1986-2016, les 30 ans du mouvement Devaquet, par le Germe
  14. Article du Monde « Université de Poitiers : tollé contre l'arrivée d'un ex-dirigeant du GUD » 26.02.2008 Par Luc Cédelle.
  15. Renaud Dély, Histoire secrète du Front national, Grasset, 1999.
  16. « Bêtes et méchants: petite histoire des jeunes fascistes français », Réseau no pasaran, Éditions Reflex, 2002.
  17. Minute, no 2432.
  18. « “Gud is back” à Assas ? », Droite(s) extrême(s), 17 février 2010.
  19. « La rentrée agitée du professeur Gollnisch », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  20. Emmanuelle Sautot, Thomas Bernardi, « La rentrée agitée du professeur Gollnisch », sur www.lyoncapitale.fr (consulté le ).
  21. « Quand les jeunes « marinistes » s’affichent avec le GUD », (consulté le ).
  22. Robin D'Angelo, « 3,4% : Le score du Gud aux élections étudiantes à Assas », sur www.streetpress.com, (consulté le ).
  23. Assma Maad, « Le GUD fait son retour sur les campus de Nancy », Le Figaro, (lire en ligne).
  24. http://www.loractu.fr/nancy/2400-universite-a-nancy-agressions-a-l-arme-blanche-liees-a-l-extreme-droite.html.
  25. « À Nancy, le GUD appelle à tabasser les homosexuels », Le Figaro Étudiants, 15 avril 2013.
  26. Alexandra Gonzalez, « Image choc: l'inter-LGBT porte plainte contre le GUD de Nancy », BFMTV, 3 avril 2013.
  27. [PDF] « Communiqué de presse : l’Université de Lorraine condamne les actions malveillantes du GUD Nancy », Université de Lorraine, 28 juin 2013.
  28. « Nancy: l'Université porte plainte après la parution d'affiches homophobes », Le Nouvel Observateur, 30 mai 2013.
  29. « Le GUD Nancy affiche sa haine des homos », Est républicain, 31 mai 2013.
  30. « La fac de Nancy porte plainte contre le GUD pour homophobie », Le Figaro Étudiants, 31 mai 2013.
  31. « Le maire de Nancy demande la fermeture d'une page Facebook du GUD », Le Nouvel Observateur', 4 juin 2013.
  32. « Université de Lorraine : motion contre le GUD », Le Républicain Lorrain, 13 juin 2013.
  33. À Nancy, le GUD appelle à tabasser les homosexuels, Image choc: l'inter-LGBT porte plainte contre le GUD de Nancy.
  34. Propos homophobes sur Facebook : une garde à vue à Nancy, Un militant d’extrême droite placé en garde à vue à Nancy, Homophobie : un militant du GUD gardé à vue, Propos homophobes sur Facebook : un jeune homme en garde à vue.
  35. « Ratonnade à Lyon, deux membres du GUD condamnés à de la prison ferme - », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  36. « « Le nouveau bar d'extrême droite qui inquiète Anne Hidalgo » », Droite(s) Extrême(s), .
  37. « Le jour où extrême droite et néonazis européens se sont réunis à Nanterre », sur Nouvelobs.com, L'Obs, .
  38. « Questions aux conférenciers du congrès européen du GUD 2014 » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  39. « Agression d'un couple par des skins: 5 ans requis en appel » (consulté le ).
  40. « Huit personnes issues des milieux d’extrême droite jugées pour le lynchage d’un couple à Villeurbanne - », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  41. « L'extrême droite Orange mécanique : condamnations confirmées en appel pour un lynchage à Villeurbanne - », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  42. Homophobie pendant la gay pride : prison avec sursis.
  43. Nancy, banderole homophobe lors de la Marche des fiertés 2014 : prison avec sursis.
  44. Metz : des tags fascistes sur le local de la CNT.
  45. « Gentilly : la permanence du PCF une nouvelle fois vandalisée » (consulté le ).
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  47. « L'ancien chef du GUD agressé à son domicile (vidéo) », sur youtube.com, .
  48. « Le fondateur de « Babtou solide » se filme pendant qu’il passe à tabac un ex-camarade », sur www.streetpress.com, .
  49. Marine Turchi et Thierry Vincent, « Les preuves de la sauvagerie de proches du Front national », sur mediapart.fr, .
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  74. « Le GUD veut reprendre pied à Assas », sur www.lesinrocks.com, .
  75. Nicolas Lebourg, « Panama Papers: derrière les soupçons autour du FN, le monde violent du GUD », sur Slate, (consulté le ).
  76. Syrie : l'extrême droite française en campagne pour Assad L'Humanité.fr, 5 mars 2012 « Chatillon est aussi proche ami du général Moustapha Tlass, ancien ministre syrien de la Défense et actuellement grand maître des services secrets du pays. Ils se seraient rencontrés pour la première fois en 1994 à Damas, afin que le militaire partage son expérience et apporte son aide au président du GUD. La Syrie finance alors l’édition d’ouvrages révisionnistes et plusieurs campagnes d’affichage du groupuscule d’extrême droite. ».

Témoignages

  • Frédéric Chatillon, Thomas Lagane et Jack Marchal (dir.), Les Rats maudits. Histoire des étudiants nationalistes 1965-1995, Éditions des Monts d'Arrée, 1995 (ISBN 2-911387-00-7).
    Les chapitres 2, 3, 4, 5 et 6 évoquent plus particulièrement la création et les principaux « faits d'armes » du GUD.

Travaux

  • Xavier Renou, Le GUD, autopsie d’un moribond. Histoire et analyses d’un groupuscule d’extrême droite (1975-1995), Éditions Reflex, 1998.
    Réédition remaniée d'un mémoire universitaire : Xavier Renou, Le Groupe union défense (GUD). Contribution à l'étude d'un mouvement politique de jeunes, mémoire de DEA, Université Paris II, 1996.
  • (en) Roger Griffin, « Net gains and GUD reactions: patterns of prejudice in a Neo-fascist groupuscule », Patterns of Prejudice, vol. 33, no 2, 1999, p. 31-50
  • Collectif, Bêtes et méchants. – Petite histoire des jeunes fascistes français, Paris, Éditions Reflex, 2002, (ISBN 2-914519-01-X)
  • Cohen V., Peynet B., Silva X., Teillard d'Eyry C. : « La légende noire d'Assas est-elle vraiment méritée ? », Versus, éd. Droit & sciences politiques (publication de l'association Benjamin Constant, Université Panthéon-Assas), no 4,  Frimaire an CCXXII »), p. 12-14

Liens externes

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