Yannick Jadot
Yannick Jadot , né le à Clacy-et-Thierret (Aisne), est un militant écologiste et homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Jadot.
Yannick Jadot | |
Yannick Jadot en 2014. | |
Fonctions | |
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Député européen | |
En fonction depuis le (12 ans, 2 mois et 5 jours) |
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Élection | 7 juin 2009 |
Réélection | 25 mai 2014 26 mai 2019 |
Circonscription | Ouest (2009-2019) France (depuis 2019) |
Législature | 7e, 8e et 9e |
Groupe politique | Verts/ALE |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Clacy-et-Thierret |
Nationalité | française |
Parti politique | Les Verts (1999-2010) EELV (depuis 2010) |
Fratrie | Thierry Jadot |
Conjoint | Isabelle Saporta |
Diplômé de | Université Paris-Dauphine |
Il est membre des Verts à partir de 1999 et directeur des campagnes de Greenpeace France de 2002 à 2008. Tête de liste d'Europe Écologie dans la circonscription Ouest lors des élections européennes de 2009, il est élu député européen, mandat qu'il occupe depuis. Au terme de la primaire de son parti, il est désigné candidat d'Europe Écologie Les Verts (EELV) à l'élection présidentielle de 2017 avant de se retirer en faveur de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste. La liste EELV qu'il dirige lors des élections européennes de 2019 arrive en troisième position avec 13,5 % des suffrages exprimés.
Situation personnelle
Famille et vie privée
Yannick Jadot, fils d'un couple d'enseignants et cadet d'une fratrie de quatre garçons, grandit à Laon, en Picardie[1]. Son frère, Thierry Jadot, sera président de Dentsu Aegis Network France, l'une des principales agences de communication françaises[2]. Il est le père de deux garçons[3],[4].
En sa relation avec la journaliste Isabelle Saporta, débutée deux ans auparavant, est rendue publique[5].
Formation et débuts dans le monde associatif
Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Paul Claudel de Laon, il fait des études d’économie à l'université Paris-Dauphine[4]. Dans la foulée du mouvement estudiantin de 1986 contre le projet de loi Devaquet de réforme des universités, il participe à la fondation de l'association La Déferlante.
Après une maîtrise (aujourd'hui master 1) de commerce international, spécialisée en économie du développement, obtenue en 1990 à Paris-Dauphine[6], il travaille plusieurs années au Burkina Faso et au Bangladesh, dans une ONG de solidarité internationale[7], avec l'association Solagral[8],[4].
En 1995, il intègre Solagral, une ONG spécialisée dans le suivi des négociations internationales (commerce, environnement, agriculture…) et l’appui aux pays en développement. Avec Solagral[8], il milite contre la violence de la mondialisation néo-libérale, à Seattle et ailleurs pour les contre-sommets de l’Organisation mondiale du commerce mais également à Porto Alegre, lors du forum social, où le mouvement altermondialiste se structure.
Passage à Greenpeace
Il est directeur des campagnes de Greenpeace France de 2002 à [9] : il est amené à y travailler avec Michèle Rivasi, qui en est directrice quelques mois entre 2003 et 2004, dans une atmosphère tendue[10], jusqu'au départ de celle-ci[11],[12],[13]. Au cours de son action au sein de Greenpeace France, il est notamment condamné pour atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation[14] pour avoir pénétré dans la base opérationnelle de l'Île longue (rade de Brest), port des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine nationale, dans le cadre de l'opération Plutonium menée par l'ONG contre le nucléaire[15],[16].
Il est un des fondateurs et le porte-parole de L'Alliance pour la planète, un important rassemblement d'organisations écologistes (dissous depuis) au nom duquel il a participé au Grenelle de l'environnement, dont il est l'un des principaux négociateurs[17],[18],[19].
Procès EDF
En , Mediapart révèle que l’ancien commandant de police Pierre François, adjoint au responsable de la sécurité auprès d'Électricité de France (EDF), a été mis en examen dans un dossier d’espionnage informatique visant Yannick Jadot, alors directeur des campagnes de Greenpeace[20],[21],[22],[23].
Le procès s'ouvre le . EDF comparaît en tant que personne morale pour complicité et recel d’intrusion frauduleuse informatique au préjudice de Yannick Jadot. Le [24], la justice condamne EDF à une amende de 1,5 million d'euros, pour des faits d'espionnage informatique aux dépens de Greenpeace. Pierre François quant à lui est condamné à 3 ans de prison, dont 30 mois avec sursis, et Pascal Durieux, responsable de la sécurité d'EDF, est condamné à 3 ans de prison, dont 2 ans avec sursis. EDF fait appel : le , EDF et Pascal Durieux sont relaxés[25]. Pierre François est condamné à 6 mois de prison ferme et 10 000 € de dommages-intérêts à verser à Yannick Jadot[26],[27].
Parcours politique
Débuts
Yannick Jadot indique avoir, dans sa jeunesse, distribué des tracts pour le Parti socialiste avec son père militant au Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste (CERES)[28].
Il adhère aux Verts en 1999, dans le sillage de la campagne de Daniel Cohn-Bendit aux élections européennes. En 2002, il fait le lien avec les organisations altermondialistes pour la campagne de Noël Mamère, candidat à l'élection présidentielle.
En 2005, il prend position pour le « oui » au référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe[29].
Départ de Greenpeace pour EELV
Le , il annonce qu'il quitte Greenpeace pour rejoindre Europe Écologie, le rassemblement des écologistes pour les élections européennes de 2009 mené par Daniel Cohn-Bendit avec le soutien des Verts français et européens, ainsi que Régions et peuples solidaires[30]. Il dirige alors la communication de la campagne d'Europe Écologie[31].
Pour lui, après le Grenelle de l’environnement, « les ONG remplissent leur rôle de contre-pouvoir, les citoyens restent mobilisés, mais côté politique ça ne suit pas » et « face à la crise écologique, l’offre politique est insatisfaisante voire indigente. À nous d’incarner cet espace qui représente largement plus de 10 % dans l’opinion[32]. »
Tête de liste d'Europe Écologie dans la circonscription Ouest (Bretagne, Poitou-Charentes et Pays-de-la-Loire), il obtient 16 % des voix[33] et est élu député européen avec 13 autres candidats.
Au sein d'Europe Écologie Les Verts, qui succède aux Verts en 2010, il est membre du bureau exécutif transitoire, jusqu'au . Porte-parole d'Eva Joly pendant la primaire écologiste qui l'oppose à Nicolas Hulot, puis pendant la campagne pour l'élection présidentielle, il démissionne le [34], jugeant Eva Joly trop critique à l'égard du Parti socialiste et évoquant la prise de distance de la candidate avec l'accord entre EELV et le Parti socialiste, qui venait d'être signé[35],[36],[37]. Alors qu'il a l'ambition d'être nommé au gouvernement après l'élection de François Hollande, Cécile Duflot, nommée, s'y oppose en représailles de son départ de la campagne d'Eva Joly, au profit de Pascal Canfin[38].
Actions au Parlement européen
Au sein du Parlement européen, il est vice-président de la commission du commerce international, coordinateur pour le groupe des Verts, et également membre de la commission parlementaire chargée des questions énergétiques, industrielles et de recherche. Ses principaux rapports au Parlement européen portent sur les accords de partenariat volontaire sur l'exportation de bois légal en Europe par le Congo et le Cameroun[39],[40], la transparence des agences de crédit à l'exportation et un rapport sur la cohérence des politiques commerciales internationales dans le cadre des impératifs dictés par les changements climatiques[réf. nécessaire]. Soulignant le nombre de ses « rapports fictifs » (qui rendent compte de la position d'un groupe sur un sujet donné) au terme de ses deux premiers mandats, Aline Robert, éditrice en chef d’EURACTIV, juge qu'il « fait le boulot, de façon assez sérieuse. Il n’est pas forcément très influent au sein du Parlement européen, mais il est très actif au sein de son groupe »[41].
Il participe à la conférence de Copenhague de 2009 sur les changements climatiques, et est membre officiel de la délégation du Parlement européen pour la conférence de Cancún de 2010 sur les changements climatiques.
De nouveau tête de liste d'EELV dans la circonscription Ouest lors des élections européennes de 2014[42], il est réélu avec 10,36 % des suffrages exprimés, un score bien en deçà de celui de 2009.
Le , au Parlement européen, Yannick Jadot interpelle le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur le traité de libre-échange Europe-Canada (CETA). La vidéo de son discours, postée sur son compte Facebook, est vue près de 1,5 million de fois[43],[44],[45].
Primaire d'Europe Écologie Les Verts
En , en vue de l'élection présidentielle de 2017, afin d'éviter l'élimination de la gauche et des écologistes du second tour de la présidentielle et convaincu que la ligne politique incarnée par François Hollande et Manuel Valls peut être battue, il en appelle à l'organisation d'une primaire de la gauche et des écologistes et indique qu'il soutiendrait Nicolas Hulot s'il était candidat[46].
Il est à l'origine de l'appel qui lance le projet de primaires à gauche pour la présidentielle de 2017[47]. Constatant l'aggravation des fractures à gauche (déchéance de nationalité, loi Travail adoptée sans vote au Parlement…), l'initiative d'une primaire rassemblant toute la gauche est finalement abandonnée.
Yannick Jadot annonce le qu'il est candidat à la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle de 2017[48]. Mediapart indique que « s’il a engrangé des ralliements dans toutes les sensibilités du parti EELV, il est le seul à bénéficier du soutien de l’aile « droite » du parti, la motion Europa portée par le sénateur Ronan Dantec[49] ». Pour ce dernier, « Jadot est identifié sur deux sujets : Tafta et le climat. Ça lui permet de faire une synthèse pourtant difficile entre différents courants : les réalos et les plus radicaux »[50].
En , il reçoit le soutien de l'acteur Philippe Torreton, qui tourne un clip en sa faveur. Le , en remportant 35,61 % des suffrages, il se qualifie pour le second tour des primaires, devant Michèle Rivasi[51].
Le , il remporte le second tour des primaires face à Michèle Rivasi (54,25 % contre 40,75 %), et devient le candidat d'Europe Écologie Les Verts (EELV) pour l'élection présidentielle de 2017[52].
Retrait en faveur de Benoît Hamon
Après la victoire inattendue de Benoît Hamon à la Primaire citoyenne, organisée par le Parti socialiste et ses alliés, sur une ligne marquée par l'écologie, un processus de rapprochement entre leurs deux candidatures est initié[53].
Le parti organise alors une consultation auprès de ses adhérents et des citoyens ayant participé à la primaire de l'écologie, les invitant à voter sur internet du 14 au , afin de se prononcer sur une démarche de dialogue avec les candidats Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise)[54]. Les votants sont 89,70 % à se prononcer en faveur de ces discussions. Les organisateurs précisent alors qu'« en cas d'accord, les votantes et les votants de la Primaire seraient à nouveau consulté-e-s »[55].
Le , avant toute nouvelle consultation des votants, Yannick Jadot annonce au Journal de 20 heures de France 2 qu'il rallie Benoît Hamon en retirant sa candidature à l'élection présidentielle[56]. En échange de son retrait, il a obtenu plusieurs engagements de la part du candidat du PS : l'absence de candidats socialistes dans les circonscriptions des députés EELV sortants aux prochaines législatives, la fin du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la sortie du nucléaire en vingt-cinq ans et l'instauration de la proportionnelle aux élections législatives[57]. L'accord de désistement prévoit également la prise en charge des dépenses de campagne de Yannick Jadot par le PS, mais cet accord ne sera pas honoré[58]. Pour Sandrine Rousseau, secrétaire générale adjointe du parti, Jadot « prend le collectif à revers » en annonçant son retrait avant le vote des militants[55]. De nombreux militants et cadres du parti parlent de « trahison », de « déni de démocratie », et rappellent que la promesse d'amorce de sortie du nucléaire, déjà présente dans l'accord PS-EELV pour les élections législatives de 2012, n'a pas été honorée[57]. Pour le journaliste Bruno Roger-Petit, il « n’était pas en mesure de rassembler les 500 parrainages nécessaires afin de concourir à l’élection présidentielle »[59].
Une consultation des votants de la primaire est organisée du au [55]. Parmi les membres du bureau exécutif du parti, Julien Bayou se prononce pour, tandis qu'Élise Lowy et Thierry Pradier se prononcent contre[60]. L'accord de soutien à la candidature de Benoît Hamon est validé à 79,53 % par les électeurs écologistes[61].
Tête de liste EELV aux élections européennes de 2019
Ayant perdu la plupart de ses élus par rapport au quinquennat précédent, ne comptant plus de député, EELV connaît des difficultés au début de la présidence d'Emmanuel Macron, le parti étant divisé entre ceux qui prônent l'autonomie aux élections et ceux qui défendent des alliances avec d'autres partis de gauche[62]. Yannick Jadot avait lui-même manifesté son intérêt pour le Mouvement du 1er Juillet, lancé par Benoît Hamon, avant de s'en éloigner après quelques semaines, estimant avoir été un « faire-valoir » pour Benoît Hamon[63].
Fort de sondages le plaçant nettement au-dessus des 5 %, EELV annonce une liste autonome aux européennes 2019[64]. Yannick Jadot en est la tête de liste et exprime son objectif de 15 %[65],[66],[67]. Yannick Jadot rejette la proposition de Ségolène Royal, à qui il s'oppose sur la question de l'arrêt de la réforme sur le prix du carburant, de se joindre à la liste[68],[69],[70]. Il présente sa liste comme n’étant « ni de droite, ni de gauche », affirmant : « L'écologie, c'est pas la gauche. L'écologie veut occuper une place centrale dans le débat politique. L'écologie, c'est bien plus que la gauche »[69]. Ce positionnement suscite notamment les critiques de Benoît Hamon[alpha 1] et Yves Contassot, ex-EELV qui dénonce un « retour au ni-ni des années Waechter et de l’alignement sur les Grünen prêts à s’allier avec la droite libérale allemande »[alpha 2],[69]. Alors qu'il déclare dans un premier temps ne pas exclure d'alliance du groupe écologiste au Parlement européen avec la droite, les libéraux et les socialistes, il revient sur ses propos, estimant qu'aucune coalition avec le groupe du Parti populaire européen n'est possible, ce qui est confirmé par David Cormand, secrétaire national d'EELV[71].
Le , les médias qualifient de « surprise » le score de 13,47 % obtenu par la liste EELV menée par Yannick Jadot[72],[73],[74], ce qui en fait la troisième force politique française dans ce scrutin[74]. Il déclare au soir des élections : « C'est une vague verte européenne dont nous sommes les acteurs ce soir. Les Françaises et les Français ont envoyé un signal très clair : ils veulent que l'écologie aussi soit au cœur du jeu politique et ce message a été lancé dans toute l'Europe »[74]. Il fustige la proposition des États sur les postes à responsabilité au sein de l'Union européenne, déclarant que le Conseil européen « a clairement exprimé que c’est une coalition à trois », sans les Verts[75].
D’ à , il est la personnalité politique la plus présente dans les matinales avec 54 passages[76].
Après les élections européennes de 2019
Après les élections européennes de 2019, il est accusé de chercher à imposer l'hégémonie d'EELV à gauche, excluant de « se mettre autour d’une table entre anciens partis du XXe siècle pour faire des accords, des machins, des trucs » : 160 personnalités écologistes et de gauche, dont des membres d’EELV, publient notamment une tribune mettant en garde contre « le péché d’orgueil et d’isolement »[77],[78]. En vue des élections municipales de 2020, il prône un « pragmatisme » municipal qui irait jusqu’à conclure des alliances avec des maires divers droite à la fibre écologiste, ce qui irrite un certain nombre de cadres de son parti, déjà surpris par ses propos conciliants avec les milieux économiques lors de la campagne des élections européennes. Sans le nommer, David Cormand met publiquement en garde contre les orientations qui lui sont prêtées[79].
En vue du congrès d'EELV de , appelé à renouveler la direction du parti et à redéfinir sa ligne politique, il est hostile à la liste victorieuse, conduite par Sandra Regol et Julien Bayou, membres de la direction sortante et proches de David Cormand, et souhaite une direction élargie[79]. Selon Sud Ouest, il se serait davantage reconnu dans la liste menée par Éva Sas[80]. Il appelle également EELV à se dépasser dans un grand mouvement écologiste ouvert aux non encartés[80].
Primaire présidentielle écologiste de 2021
Après les élections européennes de 2019, son exposition médiatique s'accroît. Il rend publique sa relation avec la journaliste Isabelle Saporta dans Paris Match, ce qui conduit à lui prêter l'ambition de se présenter à l'élection présidentielle de 2022[81]. Il déclare en qu’il ne souhaite pas participer à la primaire écologiste de 2021 pour désigner le candidat à la présidentielle de 2022[82] avant d'annoncer finalement fin novembre y participer[83]. Il appelle en à accélérer le processus de désignation du candidat écologiste, contre l'avis de la direction d’EELV[84].
Le , il annonce la création d'une plateforme nommée « 2022, l'écologie ! », sur laquelle seront lancées des propositions en vue de l'élection présidentielle de 2022[85]. La plateforme est adossée à une association de financement homonyme[86],[87]. Dans son programme figurent :
- un investissement de 20 milliards d'euros par an dans un plan de relance économique ;
- le conditionnement de la totalité des aides publiques aux entreprises au respect des objectifs climatiques, du progrès social et de l'égalité des sexes ;
- la création pour les précaires d'un revenu citoyen à partir de 18 ans — proposition déjà défendue en 2017 par Benoît Hamon ;
- l'instauration d'un impôt sur le patrimoine ;
- l'abaissement de la TVA sur les produits et services contribuant à des objectifs sanitaires, culturels et environnementaux, par exemple à 5,5 % pour les produits 100 % recyclés ;
- l'utilisation des revenus de la taxe carbone pour la rénovation énergétique des logements, « aider à l'achat d'un véhicule moins polluant » ;
- l’interdiction de la vente des voitures diesel et thermique à partir de 2030, alors que la Commission européenne a fixé cet objectif à l’horizon 2035 ;
- l'interdiction de l’importation des produits issus ou contribuant à la destruction des forêts primaires, notamment le soja et l'huile de palme ;
- la sortie progressive de l’élevage industriel[88],[89],[90],[91].
Yannick Jadot annonce sa candidature à la primaire présidentielle de l'écologie de 2021, le [92]. Considéré comme le favori, il a comme concurrents Delphine Batho, présidente de Génération écologie, Jean-Marc Governatori (Cap21), Éric Piolle, maire de Grenoble, et Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d'EELV[93]. Il est jugé plus centriste que ses concurrents[89],[94]. Il arrive en tête du premier tour avec 27,70 % des voix, devançant de deux points et demi Sandrine Rousseau[95].
Une tribune de soutien à sa candidature est publiée le 18 août 2021 : celle-ci est signée par environ 1 200 personnes, dont la moitié des sénateurs écologistes, un tiers des parlementaires européens EELV et 30 % des conseillers départementaux et régionaux écologistes élus en juin 2021[90]. Contexte indique que « l’organigramme de sa campagne rassemble un noyau dur d’écologistes dont une majeure partie a soutenu la motion – finalement battue – d’Éva Sas au congrès d’EELV en 2019 », et qu'il s'appuie sur le haut fonctionnaire Pascal Brice pour rassembler au-delà de son camp et « s’imposer à la tête d’une éventuelle alliance de toute la gauche »[87]. Sa campagne est dirigée par le député européen Mounir Satouri[90]. L'ancien sénateur Jean Desessard et l'ancienne députée européenne Hélène Flautre figurent également dans son premier cercle[87].
En , il est à l'initiative d'une réunion rassemblant des responsables d'EELV, de La France insoumise, du PS, de Génération.s, du PCF, du Parti radical de gauche, et des Nouveaux Démocrates, en vue de préparer un accord pour un candidat commun à l'élection présidentielle et pour les législatives, ainsi qu'un programme de gouvernement[96]. Avec Olivier Faure, il apparaît alors comme partisan d'une alliance rapide entre EELV et le PS, sans chercher à inclure La France insoumise[96].
Prises de position
Affaires étrangères, Union européenne et défense
Il considère que « l’Europe doit créer une armée européenne commune autonome de l’OTAN, tournée vers des missions de paix, en commençant par la coordination interarmées puis via la construction d’un corps permanent immédiatement opérationnel »[97].
Il plaide en 2019 pour l’adhésion de nouveaux États à l’Union européenne : « Intégrer de nouveaux pays permet d’harmoniser des politiques, notamment climatiques, visant l’intérêt général à une échelle toujours plus grande. Pour certains pays, ce peut être le moyen de renforcer la démocratie et la transparence »[97].
Le journaliste Serge Halimi estime que la tribune publiée par Yannick Jadot dans Le Monde en 2021 le situe dans le courant néoconservateur sur les questions de politique étrangère. Ainsi, le dirigeant écologiste se montre particulièrement critique à l'égard de la Chine et de la Russie, auxquelles il attribue la « montée des tensions internationales », la diffusion des « fausses nouvelles », le soutien à des « mouvements extrémistes » ou encore le rachat de « nos entreprises-clés ». Il appelle par ailleurs l'Union européenne à mettre « immédiatement fin au projet gazier Nord Stream 2 » avec la Russie et à armer l'Ukraine contre « l’agression militaire de son voisin russe ». En revanche, Serge Halimi relève que la tribune est dépourvue de toute critique à l'égard des États-Unis, de l’Arabie saoudite ou d’Israël[98].
Économie
Lors de la campagne pour les élections européennes de 2019, il s'attire les critiques d'une partie de la gauche en se disant favorable à « la libre entreprise » et à « l'économie de marché »[99],[100]. Il met également en cause le « soviétisme » et le modèle économique du Venezuela[100]. Le journaliste Arthur Nazaret estime alors que « Yannick Jadot se démarque de la sémantique traditionnelle employée par EELV pour évoquer les sujets économiques »[101]. Dans des entretiens, Yannick Jadot déclare peu après qu'il « [combat] le capitalisme financier » et le « libéralisme prédateur sur l’environnement, les femmes, les hommes, les animaux et sur l’économie même », se dit favorable à « une économie régulée », et convient qu'on peut le qualifier d'« anticapitaliste »[102],[103]. En 2020, il dénonce « un certain capitalisme outrancier et financier », mais défend « le capitalisme européen et le modèle social européen, qui ne sont pas les modèles chinois ou américain »[104]. En 2021, lors de la campagne de la primaire présidentielle de l'écologie, il déclare défendre « une économie régulée écologiquement et socialement » et considère qu'« il faut dépasser le capitalisme bien sûr », un « modèle économique qui aujourd’hui détruit la planète (...), crée des inégalités inacceptables, conduit à un affaissement de la démocratie partout », en ajoutant qu'« il n’y aura pas de transition écologique sans les entreprises, sans les salariés »[105].
Il refuse de se dire pour ou contre la décroissance, indiquant : « Je suis décroissant pour le carbone, les maladies liées à l’environnement, les pesticides, mais je suis croissant pour le bien vivre ensemble »[106]. La Croix estime en 2021 qu'il « défend la vision d’une écologie ni décroissante ni anticapitaliste »[90]. Selon Alain Trannoy, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales, Yannick Jadot juge « possible d’orienter le système capitaliste vers une autre croissance », ce qui le distingue de l’aile gauche d’EELV située « sur une ligne relativement anticapitaliste, qui pense qu’il sera impossible de tenir nos objectifs climatiques sans une révision profonde du système économique »[106].
En 2020, le journaliste Laurent de Boissieu relève que Yannick Jadot défend des propositions « relativement consensuelles en France, à défaut de l’être au sein de l’Union européenne : instaurer une taxe carbone aux frontières extérieures, adoptions d’un « Buy European Act » (protectionnisme dans les marchés publics) et d’un « Small Business Act » (priorité aux PME dans les marchés publics), « relocaliser une partie des productions » et lancer une véritable politique industrielle européenne afin d’en finir avec l’« aberration » de « vingt-six nationalismes industriels qui se font la compétition »[104]. Le Monde indique que « Yannick Jadot répète souvent qu’il entretient les meilleures relations avec Laurent Berger et qu’il se retrouve dans les propositions du secrétaire général de la CFDT[107]. »
Projets d'aménagement
Yannick Jadot est opposé aux projets de liaison ferroviaire transalpine Lyon - Turin et de contournement ouest de Strasbourg[108]. En 2021, il indique qu'il ne souhaite pas arrêter le déploiement de la 5G, estimant qu'« elle peut être utile » : « ça dépend comment on l'utilise, comment on intègre ses impacts qui peuvent être négatifs en matière de dérèglement climatique »[91].
Islam
En , il déclare : « Ceux qui hurlent contre le burkini sont aussi ceux qui privatisent une plage publique pour [une] famille saoudienne »[109]. En , il s'inquiète que « des groupes tentent de remettre en question la sécularisation, de sortir des lois de la République au nom d’une idéologie ou de principes religieux », et déclare que le burkini « n’a rien à faire dans une piscine », suscitant l'hostilité au sein de la base militante d’EELV et la condamnation de Julien Bayou, secrétaire national du parti[109]. Le lendemain de ces propos, il indique « en [avoir] assez que l’opinion publique essaie d’imposer aux femmes la façon de s’habiller » et avoir « envie que chacun puisse vivre sa religion tranquillement »[109].
En , il signe l'appel à participer à la marche contre l'islamophobie mais est absent de la manifestation à laquelle participe la direction d’EELV[109].
Nucléaire
Yannick Jadot est opposé à l'utilisation de l'énergie nucléaire pour la production électrique du fait, selon lui, du risque que les réacteurs font encourir, de la production de déchets radioactifs et du risque de prolifération qu'elle représente[110]. Selon lui, développer le nucléaire « ne sauvera pas le climat »[110]. Il a notamment critiqué Nicolas Hulot sur le report de l'objectif de baisse à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique entre 2025 et 2035[111]. Il faut selon lui « mettre le paquet sur les énergies renouvelables », qu'il tient pour deux fois moins chères que le nucléaire[111].
Publications
- Benoît Hamon, Yannick Jadot et Michel Wieviorka, La politique est à nous, Robert Laffont, , 342 p.
- Aujourd'hui, tout commence !, Les Liens qui libèrent,
Synthèse des résultats électoraux
Notes et références
Notes
- Benoît Hamon déclare : « L'écologie politique aujourd'hui, ça ne passera pas par le fait d'être ou de gauche un jour, ou de droite un autre. Et je regrette aujourd'hui que le choix de Yannick Jadot, ce soit finalement de se dire : quelque part ça peut être avec Macron qu'on fait de l'écologie, ou avec la gauche, on est au milieu, on est prêt finalement à travailler avec tout le monde[69]. »
- Les écologistes allemands sont en effet parfois alliés à la droite dans certains exécutifs régionaux.
Références
- Rémy Dodet et Maël Thierry, « 10 choses à savoir sur Yannick Jadot, le vrai détenteur de la marque écolo », sur nouvelobs.com, .
- Philippe Robuchon et Olivier Mazerolle, « Yannick Jadot - un aventurier rythmé par l'écologie selon son frère Thierry », sur rtl.fr, .
- Caroline Fontaine, « Yannick Jadot : "Minouche est une très grande présence" », Paris Match, , p. 26 (lire en ligne).
- Rachid Laïreche, « Yannick Jadot, écolo sensible », sur Libération, .
- « Qui est Isabelle Saporta, la journaliste qui partage la vie de Yannick Jadot? », Paris Match, (lire en ligne).
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
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