Olivier Faure (homme politique)

Olivier Faure, né le à La Tronche (Isère), est un homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Olivier Faure et Faure.

Olivier Faure

Olivier Faure en 2012.
Fonctions
Premier secrétaire du Parti socialiste
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 12 jours)
Élection 29 mars 2018
Réélection 18 septembre 2021
Prédécesseur Rachid Temal (intérim)[N 1]
Jean-Christophe Cambadélis
Député français
En fonction depuis le
(9 ans, 2 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2012
Réélection 18 juin 2017
Circonscription 11e de Seine-et-Marne
Législature XIVe et XVe
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
NG (2017-2018)
SOC (depuis 2018)
Prédécesseur Circonscription créée
Président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée nationale[N 2]

(1 an, 3 mois et 29 jours)
Élection
Réélection
Vice-président Delphine Batho
Législature XIVe et XVe
Prédécesseur Seybah Dagoma (intérim)
Bruno Le Roux
Successeur Valérie Rabault
Porte-parole du Parti socialiste

(2 ans, 3 mois et 21 jours)
Avec Corinne Narassiguin
Juliette Méadel[N 3]
Successeur Karim Bouamrane
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Tronche (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Diplômé de Université d'Orléans
Université Panthéon-Sorbonne
Profession Juriste
Site web olivierfaure.fr

Membre du Parti socialiste, il est élu en 2012 député dans la onzième circonscription de Seine-et-Marne et devient en 2016 président du groupe socialiste, écologiste et républicain (SER) à l'Assemblée nationale.

En 2018, lors du congrès d'Aubervilliers, il devient premier secrétaire du Parti socialiste.

Biographie

Enfance et formation

Il naît en 1968 à La Tronche d'un père français agent des impôts et d'une mère vietnamienne qui exerce la profession d'infirmière[1]. Après une enfance débutée à l'île de la Réunion, il grandit en métropole où il poursuit ses études. Ancien élève du lycée Pothier d'Orléans, il est titulaire d'un diplôme d'études approfondies (DEA) en droit économique obtenu à l'université d'Orléans et d'un autre DEA en sciences politiques obtenu à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[2].

Débuts en politique

À 16 ans, il adhère au Parti socialiste, militant également à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF). Au PS, il fait la connaissance de Benoît Hamon, avec lequel il partage une colocation[3]. En 1991, à 23 ans, il devient secrétaire général des jeunes rocardiens, succédant à Manuel Valls[1].

Il est, de 1991 à 1993, collaborateur du président de la commission des lois de l’Assemblée nationale française, Gérard Gouzes.

De 1993 à 1997, il est cadre dirigeant d'une PME de 150 salariés[4],[5].

Il est ensuite successivement conseiller de Martine Aubry au ministère de l’Emploi de 1997 à 2000, puis directeur adjoint du cabinet de François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, de 2000 à 2007. Début 2007, il publie une bande-dessinée Ségo, François, papa et moi qui raconte les coulisses de la campagne de Ségolène Royal pour être élue candidate socialistes à l'élection présidentielle de 2007[6]. En , il rejoint Jean-Marc Ayrault et devient secrétaire général du groupe socialiste à l'Assemblée nationale[3].

Candidat aux élections législatives de 2007 dans la 8e circonscription de Seine-et-Marne, il est battu par Chantal Brunel (UMP).

Député

Pendant la campagne de la primaire présidentielle socialiste de 2011, il est chargé de la communication de François Hollande[7], puis pendant la campagne présidentielle de 2012, il est l'expert « opinion » auprès du candidat socialiste[8]. Il devient, après la victoire du , le conseiller spécial du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Il démissionne de cette fonction sitôt élu.

En , le PS décide de l'investir pour les élections législatives de 2012 dans la onzième circonscription de Seine-et-Marne, où la gauche est bien placée pour gagner, en dépit d'un accord avec EELV, menant Jean-Marc Brûlé à renoncer à présenter sa candidature[9]. Il est élu avec 63,2 % des voix au second tour[10].

Le , il est élu député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne avec 63,22 %. Il devance la candidate UMP Cathy Bissonnier qui a recueilli 36,78 % des suffrages[11]. Il est alors nommé troisième vice-président du groupe socialiste, républicain et citoyen.

Le , il intègre la direction du PS à la fonction de secrétaire national à la communication[12].

Début , à l'occasion de l'entrée de Philippe Martin au gouvernement, il devient le 2e vice-président du Groupe SRC à l'Assemblée nationale, chargé des relations avec les partenaires[13].

Le , à l'occasion du conseil national du Parti socialiste, il en devient l'un des porte-paroles[14].

En , il dépose un amendement ajoutant une taxe additionnelle en Île-de-France de par personne par nuit de séjour « pour financer les transports franciliens »[15]. Il est durant toute la législature rapporteur spécial du budget infrastructures de transports collectifs et ferroviaires. En , il fait adopter un amendement au projet de loi de finances permettant la mise en place du passe Navigo à tarif unique, engagement de la majorité de gauche du conseil régional.

Le , il succède à Bruno Le Roux à la tête du groupe socialiste, écologiste et républicain de l'Assemblée nationale, après sa nomination au gouvernement[16]. Son élection par 137 voix contre 120 à Guillaume Bachelay est interprétée comme un revers pour Manuel Valls. En effet, ce dernier avait refusé l'examen d'un amendement de compromis porté par Olivier Faure sur l'article 2 du projet de loi Travail en au profit d'une nouvelle utilisation de l'article 49-3[17]. À son poste, Olivier Faure tente de trouver un compromis sur le texte concernant la déchéance de la nationalité puis sur la loi travail[3].

Il envisage en 2016 de se rallier à Emmanuel Macron dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017, mais y renonce après s’être entretenu avec celui-ci[18].

Candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2017, il l'emporte en tandem avec son suppléant écologiste, Paulin Roy, avec 61,1 % des voix face à Amandine Rubinelli candidate de LREM[19],[20]. Le , il est réélu à la présidence du groupe parlementaire socialiste de l'Assemblée nationale, par 28 voix contre 3 à Delphine Batho.

Il s'abstient en juillet 2017 lors du vote sur la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe[21] et est intervenu notamment sur les ordonnances de la loi Travail ainsi que le contre-budget au projet de loi de finances[22]. En , Les Jours relève qu'« avec 27,2 % de votes en accord avec En marche, Olivier Faure ne fait pas partie des députés les plus hostiles à la politique de la majorité »[23].

En , il intègre la direction collégiale du PS[24]. Après son élection comme premier secrétaire du PS en , Valérie Rabault le remplace à la présidence du groupe Nouvelle Gauche.

Premier secrétaire du Parti socialiste

En , il annonce être candidat à la tête du Parti socialiste en vue du congrès d'Aubervilliers. Premier signataire de la motion « Socialistes, le chemin de la renaissance », il est notamment soutenu par Martine Aubry, maire de Lille, et Carole Delga, présidente de la région Occitanie.

Un sondage réalisé par Harris Interactive auprès des sympathisants socialistes le place en deuxième position, loin derrière l'ancien ministre Stéphane Le Foll, qui bénéficie d'une notoriété plus importante en raison de ses responsabilités gouvernementales sous la présidence Hollande[25].

Olivier Faure arrive largement en tête du premier tour du vote des adhérents, le  : sa motion recueille 48,37 % contre 26,45 % pour celle de Stéphane Le Foll[26]. Ce dernier se retire de la course, assurant ainsi à Olivier Faure de devenir le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste à l'issue du congrès d'Aubervilliers[27]. Seul en lice, il est élu le avec 86 %[28],[29]. Il est proclamé et investi premier secrétaire lors du congrès d'Aubervilliers, le suivant[30],[31].

Le , il propose et fait adopter une nouvelle direction par le conseil national du parti avec Corinne Narassiguin comme nouvelle « secrétaire nationale à la coordination et aux moyens », Boris Vallaud et Gabrielle Siry devenant quant à eux les nouveaux porte-paroles[32].

Au cours de l’année 2019, son ambition de se présenter à l'élection présidentielle de 2022 est évoquée, ce qu'il conteste[33].

Lors des élections européennes de 2019, plusieurs sondages donnent la liste d’alliance PS-Place publique, conduite par Raphaël Glucksmann, en dessous de la barre des 5 %. La liste obtient finalement 6,2 % des suffrages et six élus, dont trois socialistes, tandis que la liste de Benoît Hamon, qui a quitté le PS, recueille 3,3 % des voix. Alors qu’il est un partisan de l'union de la gauche et des écologistes[34], sa stratégie est jugée payante lors des élections municipales de 2020 avec le maintien et le gain de grandes villes grâce à des alliances de premier et second tours[35].

En septembre 2021, lors du congrès de Villeurbanne, Olivier Faure est réélu pour un deuxième mandat avec 73,49 % des voix contre 26,52 % pour Hélène Geoffroy[36].

Vie privée

Il est l'époux de Soria Blatmann, membre du cabinet présidentiel d'Emmanuel Macron chargée des droits de l'homme jusqu'en , date à laquelle elle rejoint la nouvelle directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay[37]. Proche de Christophe Castaner, il rompt en avec celui-ci, devenu ministre de l'Intérieur de la majorité LREM et qu’il accuse implicitement d'alcoolisme[38] ; en , Christophe Castaner affirme avoir accompagné Olivier Faure « dans ses divorces et ses séparations », suscitant l'indignation de celui-ci[39].

Prises de position

Lors de la présidence de François Hollande, en tant que député, il s'oppose au projet gouvernemental de révision constitutionnelle d'extension de la déchéance de nationalité[40] et par la recherche (infructueuse) d'un compromis dans le cadre de la loi travail, par la cosignature d'un amendement sur la rémunération des heures supplémentaires[41],[42]. Opposé aux « frondeurs » du PS, il soutient l'adoption de la loi travail sans recours à l'article 49-3, en tentant de rassembler son groupe politique autour du projet de loi travail[43].

En , lors d’un rassemblement de policiers à Paris auquel il participe, il dénonce le fait que ceux-ci soient « exposés en permanence aux agressions » et demande à ce qu’ils aient un « droit de regard » sur les décisions de justice. Cette proposition suscite les critiques de personnalités de gauche, qui invoquent une violation du principe de séparation des pouvoirs[44],[45].

Publications

  • Le Bruit du tic tac (avec Lucile Schmid), Robert Laffont, (ISBN 978-2221096048).
  • Ségo, François, papa et moi, Hachette Littératures, janvier 2007 (ISBN 978-2-01-235969-7).

Notes et références

Notes

  1. Successeur juridique en vertu des statuts du parti, la direction collégiale assume l'essentiel des attributs du premier secrétaire.
  2. Président du groupe socialiste, écologiste et républicain jusqu'au .
  3. Jusqu'au .

Références

  1. Lilian Alemagna, « Cinq choses à savoir sur Olivier Faure, nouveau patron des députés PS  » sur Libération, 13 décembre 2016
  2. Aurore Malval, « Olivier Faure a fait ses premières armes dans l’agglo », sur La République du Centre, (consulté le ).
  3. Tristan Quinault-Maupoil, « Faure, un apparatchik discret pour ressusciter le parti », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 avril 2018, p. 6.
  4. Margaux Baralon, « Olivier Faure, le retour de la synthèse socialiste », sur europe1.fr, (consulté le ).
  5. Ariane Kujawski, « Désir, Bachelay, Faure : les nouveaux hommes forts du PS », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  6. « Olivier Faure, du dessin au dessein de François Hollande », sur www.lesinfluences.fr (consulté le )
  7. Les inconnus de l'équipe de François Hollande : Olivier Faure sur Le JDD, 16 novembre 2011.
  8. Jean-Laurent Cassely, Emmanuel Daniel, Grégoire Fleurot et Jean-Marie Pottier, « Les hommes (et les femmes) du président : Portrait de vingt proches de François Hollande qui devraient occuper une bonne partie des postes-clés du prochain quinquennat », Slate, (lire en ligne, consulté le ) « Ancien directeur adjoint du cabinet de François Hollande à Solférino, devenu ensuite le secrétaire général du groupe socialiste à l’Assemblée nationale auprès de Jean-Marc Ayrault, il a fait office d’expert sondages auprès du candidat pendant la campagne présidentiell ».
  9. Faustine Léo, Jean-Marc Brûlé (EELV) ne sera pas député, Le Parisien, 14 février 2012
  10. « Résultats des élections législatives 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  11. AFP, « Olivier Faure, le conseiller spécial d'Ayrault élu #circo7711 » sur maville.com, 17 juin 2012.
  12. Matthieu Deprieck, « Le PS renouvelle ses équipes » sur L'Express, 19 juillet 2012.
  13. Organigramme sur lessocialistes.fr, consulté le 15 décembre 2016.
  14. « Le député Olivier Faure devient porte-parole du Parti socialiste », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
  15. Masson Marine, « Hôtels : la taxe de séjour passe de 1,50 à 8 euros » sur Le Figaro, 27 juin 2014.
  16. Sébastien Tronche, « Olivier Faure élu président du groupe socialiste à l’Assemblée en remplacement de Bruno Le Roux », Le Lab (Europe 1), (lire en ligne, consulté le ).
  17. Pierre Lepelletier, « Olivier Faure, un anti-Valls à la tête des députés PS », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Le patron du PS, Olivier Faure, a «hésité» à rejoindre Emmanuel Macron en 2016 », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  19. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  20. Marine Legrand, « Législatives 2017. Olivier Faure (PS) réélu député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne : Voici les résultats officiels du second tour des élections législatives 2017 dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne », Le Parisien, éditions législatives, (lire en ligne, consulté le ) « Olivier Faure, député PS sortant de la 11e circonscription (...) a obtenu 61,1 % des voix après avoir été en ballottage défavorable au premier tour face à une candidate inconnue. Amandine Rubinelli (LREM) était arrivée en tête au premier tour mais ce dimanche soir, elle recueille 38,9 % ».
  21. Loris Boichot, « Ces députés d'opposition qui ont voté la confiance au gouvernement : 16 députés de l'opposition ont accordé ce mardi la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe. La grande majorité d'entre eux font partie du groupe des Républicains «constructifs» », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ) « le président du groupe, Olivier Faure, se refuse à toute logique de « caporalisation ». 5 députés PS ont ainsi voté contre la confiance, 23 ont choisi l'abstention et 3 trois élus ont choisi de soutenir le gouvernement ».
  22. Marine Legrand, « Députés en Seine-et-Marne : Olivier Faure n’a « jamais autant travaillé » : L’élu PS de la 11e circonscription, devenu patron du PS, est 7e du classement de l’activité des députés du 77 », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
  23. Wedodata, « La gauche, contre Macron ou tout contre ? », sur Les Jours, (consulté le ).
  24. « Le Parti socialiste a désigné sa direction collégiale provisoire : La nouvelle équipe dirigeante compte une vingtaine de membres, autour d’un noyau de seize personnalités. Après un imbroglio, un proche de Benoît Hamon y a été intégré », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Sondage : Stéphane Le Foll, fidèle de François Hollande, plébiscité », sur Le Figaro, 2018-03-06.
  26. Christian Meyze, « Olivier Faure élu comme prévu premier secrétaire du Parti socialiste », sur francetvinfo.fr, France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le ).
  27. « Stéphane Le Foll se retire, Olivier Faure devient patron du Parti socialiste », huffingtonpost.fr, (lire en ligne, consulté le )
  28. Le Monde avec AFP, « Parti socialiste : Olivier Faure officiellement élu premier secrétaire », Le Monde, (lire en ligne).
  29. Le Monde avec AFP, « A Aubervilliers, les socialistes en congrès veulent « relever la tête » », Le Monde, (lire en ligne).
  30. Rédaction Europe1.fr avec AFP, « Olivier Faure proclamé premier secrétaire du Parti socialiste », sur europe1.fr, (consulté le ).
  31. Olivier Uguen, « Parti socialiste : Olivier Faure officiellement investi comme premier secrétaire », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  32. « Olivier Faure présente le « gouvernement » du Parti socialiste », sur Le Monde.fr (consulté le )
  33. Jannick Alimi, « Chez les socialistes, beaucoup préparent 2022 en coulisse », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  34. Rachid Laïreche, « Olivier Faure : «Si nous formons un bloc commun, il n’est plus interdit de rêver changer la vie» », sur Libération.fr, (consulté le )
  35. « Olivier Faure renforcé à la tête du PS avec sa stratégie unitaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  36. Agence France-Presse, « Olivier Faure officiellement réélu à la tête du PS au 79e Congrès du Parti », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  37. Aziz Zemouri, « Conseillère de Macron, l'épouse d'Olivier Faure quitte l'Élysée », lepoint.fr, (consulté le ).
  38. Nathalie Segaunes, « Faure-Castaner, la fin d’une amitié », L'Opinion, 20 mars 2019
  39. Sylvia Zappi, « Faure accuse Castaner d’avoir commis « une faute grave » en l’attaquant sur sa vie privée », Le Monde, (lire en ligne).
  40. Amandine Réaux, « L'argumentaire en cinq points d'Olivier Faure, porte-parole du PS, contre la déchéance de nationalité » sur Le Lab (Europe 1), 30 décembre 2015.
  41. « Amendement n°1142 de l'article 2 "loi travail" », sur http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3909/AN/1142.asp, (consulté le )
  42. « Olivier Faure. « Un accord était possible sur la loi travail, mais le gouvernement en a décidé autrement » », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
  43. Éric Hacquemand, « Olivier Faure : "Un congrès à ciel ouvert serait une erreur tragique" », parismatch.com, 20 décembre 2016.
  44. « "Ils sont exposés en permanence aux agressions" : Olivier Faure (PS) est présent au rassemblement des policiers à Paris », sur actu.orange.fr, (consulté le ).
  45. Anthony Berthelier, « Olivier Faure veut un "droit de regard" des policiers sur les décisions de justice », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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