Yves Contassot

Yves Contassot, né le à Saint-Mandé[1], est un homme politique français.

Yves Contassot

Yves Contassot en mars 2015.
Fonctions
Conseiller de Paris
En fonction depuis le
(20 ans, 5 mois et 21 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
28 juin 2020
Biographie
Nom de naissance Yves Contassot
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Mandé (Seine)
Nationalité française
Parti politique LV (1993-2010)
EÉLV (depuis 2010)
M1717/G-s (depuis 2017)
Conjoint Claire Monod
Diplômé de Université Paris-VIII

Membre du parti Génération.s, il est conseiller de Paris depuis 2001, après avoir été adjoint au maire du 3e arrondissement de Paris[1],[2].

Biographie

Enfance et formation

Fils d'un gendarme et d'une femme au foyer, Yves Contassot habite dans plusieurs villes de la banlieue parisienne avant de s'installer à Paris[3].

Titulaire d'un baccalauréat scientifique, Yves Contassot rejoint l'université Paris-VIII, à l'époque installée à Vincennes, où il obtient une licence de sciences de l'éducation[3].

Carrière professionnelle

En 1969, Yves Contassot entre à la Banque de France[4]. Il devient responsable du marketing en 1989, en 2001 chargé de mission auprès du secrétaire général et depuis Chef du Service du développement durable[2],[5]. Parallèlement, il mène une activité syndicale active au sein de la Fédération des banques et sociétés financières de la CFDT, dont il est le permanent syndical à la Banque de France pendant quatre ans de 1978 à 1982[3],[6].

1993-2001 : de l'adhésion aux Verts au poste d'adjoint au maire de Paris

Yves Contassot adhère au parti écologiste Les Verts en 1993[3]. Il s'oppose à l'époque à la ligne défendue par Antoine Waechter. Il y rejoint le courant des « Verts Pluriel » qui la même année, à l'Assemblée générale de Lille, impulse le regroupement autour d'une motion qui autorise les Verts à passer des alliances électorales avec la gauche et met la ligne défendue par Antoine Waechter en minorité.[réf. souhaitée]

Tête de liste des Verts dans le 3e arrondissement de Paris lors des élections municipales françaises de 1995, il recueille 9 % des suffrages et devient adjoint au maire du 3e arrondissement chargé du logement, de l'urbanisme, de l'environnement et des espaces verts[3].

Le , avec un militant socialiste, Pierre Montacié, il remet à la justice des fichiers informatiques recensant de « faux » électeurs, relançant l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement[7], qui débouche sur la condamnation de la plupart des élus du 3e arrondissement de l'époque des faits (1988).[réf. nécessaire]

2001 - 2008 : adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement

Lors des élections municipales françaises de 2001, Yves Contassot est tête de liste des Verts à Paris[6] : le parti écologiste recueille 12,3 % des suffrages, soit 8,5 points de plus qu'en 1995[8]. Il devient alors adjoint au maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargé de l'environnement, de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets, jusqu'en 2008[9].

Dès 2003; il promeut Autolib', un service public d'autopartage de voitures électriques en libre-service disponible dans l'agglomération parisienne qui sera lancé en 2011[10]. Néanmoins dès 2012, il pointe un possible « fiasco financier »[11].

Dans le cadre de sa délégation, Yves Contassot a impulsé la politique des jardins et de la protection de l'environnement à Paris : création de trente hectares d'espaces verts, création des jardins partagés (programme Main Verte), généralisation de la collecte sélective des déchets…[réf. souhaitée] La ville a aussi lancé un plan de lutte contre le réchauffement climatique (plan climat)[12] ainsi qu'un Agenda 21 local, programme d'actions qui vise à faire converger les objectifs sociaux, économiques et environnementaux[réf. souhaitée].

À la suite du renversement de majorité des Verts à l'Assemblée générale de Nantes de 2002, il devient porte-parole national des Verts de janvier 2003 à janvier 2005. Candidat à sa reconduction dans cette fonction il devra y renoncer, battu au sein de sa sensibilité[13] par Gilles Lemaire par 70 % des voix contre 30 %.

Sa candidature à l'investiture des Verts pour l'élection présidentielle française de 2007 n'est pas retenue par son courant qui lui préfère celle de Cécile Duflot[14] (60 % des voix contre 40 %)[15]. Pendant l'Assemblée générale de 2006, il signe la motion « Écologie populaire » qui souhaite la candidature de José Bové et un accord électoral avec le PS non lié à un accord programmatique[16].

En 2007, l'Assemblée générale des militants de Paris refuse son investiture dans la 16e circonscription[17],[18]. Il est finalement investi dans la seizième circonscription de Paris, où il obtient 3,10 % des voix[19].

2008 : après la perte de son mandat d'adjoint au maire de Paris

Lors des élections municipales françaises de 2008, Yves Contassot est investi comme tête de liste dans le 13e arrondissement de Paris. Il est réélu conseiller de Paris le [20].

Le le conseil de Paris le désigne comme administrateur de la Société d'économie mixte de la Ville de Paris chargée de la construction et de la gestion des parkings, puis le conseil d'administration de la SAEMES l'élit à la présidence pour six ans le [9],[21] où il succède à Denis Baupin.

En , il fait partie des premiers signataires de l'appel[22] du journal Politis appelant à créer en France une force comparable à Die Linke en Allemagne qui conjugue urgence sociale, urgence écologique et urgence démocratique[23].

En , il est désigné par les militant-es d'Europe Écologie Les Verts comme co-tête de liste pour l'élection municipale de 2014 dans le 13e arrondissement de Paris, aux côtés de Marie Atallah[24].

À l'issue de l'élection municipale de mars 2014, il est de nouveau réélu conseiller de Paris et nommé président de l'APC qu'il a proposé de créer en 2007 lors de l'adoption du premier plan climat de Paris[25].

Il siège également au sein de la métropole du Grand Paris où il préside le groupe écologistes et citoyens.

Il a intégré le mouvement Génération.s au niveau de la coordination politique nationale provisoire au sein de laquelle il est responsable du pôle "Avenir soutenable"[26]

Voir aussi

Notes et références

  1. « Yves Contassot - Annuaire des conseiller(e)s de Paris » sur le site officiel de la Mairie de Paris
  2. « Yves Contassot » sur le site officiel de l'école de Paris du management.
  3. Aujourd'hui comme hier, être cohérent dans ses choix. Yvescontassot.eu, 25 février 2007
  4. « Yves Contassot - COLLECTIVITES LOCALES SAEMES », Les Échos, 15 mai 2008
  5. Yvan Stephanovitch, Aux frais de la princesse : enquête sur les privilégiés de la République, Éditions Stock, « Banque de France »
  6. Daniel Bernard, « Yves Contassot, la surprise verte »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ), Marianne, 3 avril 2000
  7. « L'affaire des "faux électeurs" du 3e arrondissement de Paris », Le Monde, 11 septembre 2006
  8. « Les résultats du scrutin de mars 2001 », la Documentation française
  9. « Contassot élu président de la Saemes », Le Nouvel Observateur, 15 mai 2008
  10. Un système Autolib’ bientôt à Paris ?, terraeco.net
  11. Autolib tient-il la route?, lejdd.fr, 22 septembre 2012
  12. « Les ambitions du "plan climat" », Le Journal du dimanche, .
  13. « SEXE, POUVOIR, FRIC... ET LES VERTS OUBLIENT L'ECOLOGIE » par Daniel Bernard, Marianne, .
  14. Cécile Duflot recueille 23,29 % des voix à l'investiture des Verts pour l'élection présidentielle, arrivant en troisième position, derrière Dominique Voynet et Yves Cochet.
    [PDF] « Dossier de presse : « Présentation des candidat(e)s Vert(e)s en Basse-Normandie » »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (élections législatives françaises de 2007) sur le site officiel des Verts de Basse-Normandie
  15. Dépêche AFP, 13 janvier 2006[précision nécessaire]
  16. « « AG 2006 - Bordeaux »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ) sur le site officiel des Verts.
  17. « Contassot mis en difficulté par les Verts parisiens » par Rodolphe Geisler, Le Figaro,
  18. « Yves Contassot désavoué par la base des Verts Paris », Le Parisien,
  19. Résultats officiels des élections législatives 2007 dans la 16e circonscription de Paris sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur.
  20. Résultats officiels des élections municipales 2008 dans le 13e arrondissement de Paris sur le site officiel du ministère de l'intérieur
  21. [PDF] « Communiqué de la SAEMES du 13 juin 2008 »
  22. L'alternative à gauche, organisons-la !, 14 juin 2008.
  23. « Appel de Politis pour la création d’un cadre permanent à l’intérieur duquel les forces de gauche sociale et écologiste pourraient mener le débat »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ), Politis, .
  24. http://paris13.eelv.fr/resultats-de-lassemblee-generale-parisienne-du-8-juin-2013/
  25. http://www.apc-paris.com/agence/l-equipe.html
  26. « Génération-s | Découvrez le pôle Idées du mouvement », sur https://www.generation-s.fr/ (consulté le )

Liens externes

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