Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon [ʒɑ̃ lyk melɑ̃ʃɔ̃][alpha 2] , né le à Tanger (Maroc), est un homme politique français.

« Mélenchon » redirige ici. Pour les autres significations, voir Melenchón.

Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon en 2016.
Fonctions
Président du groupe LFI à l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Création du groupe
Député français
En fonction depuis le
(4 ans et 3 mois)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 4e des Bouches-du-Rhône
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LFI
Prédécesseur Patrick Mennucci
Député européen

(7 ans, 11 mois et 4 jours)
Élection 7 juin 2009
Réélection 25 mai 2014
Circonscription Sud-Ouest
Législature 7e et 8e
Groupe politique GUE/NGL
Successeur Marie-Pierre Vieu
Président puis coprésident du bureau national du Parti de gauche

(5 ans, 6 mois et 21 jours)
Avec Martine Billard
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Éric Coquerel
(coordinateur politique)
Ministre délégué à l'Enseignement professionnel

(2 ans, 1 mois et 9 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Lionel Jospin
Prédécesseur Poste créé
Successeur Poste supprimé
Sénateur français

(5 ans, 3 mois et 6 jours)
Élection 26 septembre 2004
Circonscription Essonne
Groupe politique SOC (2004-2008)
CRC-SPG (2008-2010)

(13 ans, 6 mois et 25 jours)
Élection 28 septembre 1986
Réélection 24 septembre 1995
Circonscription Essonne
Groupe politique SOC
Président délégué du conseil
général de l'Essonne

(6 ans et 10 jours)
Élection 23 mars 1998
Président Michel Berson
Conseiller général de l'Essonne

(6 ans et 10 jours)
Réélection 22 mars 1998
Circonscription Canton de Massy-Ouest
Président Michel Berson
Prédécesseur Vincent Delahaye
Successeur Marie-Pierre Oprandi

(7 ans et 10 jours)
Élection 17 mars 1985
Circonscription Canton de Massy-Ouest
Président Jean Simonin
Xavier Dugoin
Prédécesseur Marie-Noëlle Lienemann
Successeur Vincent Delahaye
Adjoint au maire de Massy

(6 ans, 2 mois et 22 jours)
Maire Claude Germon
Biographie
Nom de naissance Jean-Luc Antoine Pierre Mélenchon
Date de naissance
Lieu de naissance Tanger (Maroc)[alpha 1]
Nationalité Français
Parti politique OCI (1972-1976)
PS (1976-2008)
PG (depuis 2009)
LFI (depuis 2016)
Diplômé de Université de Franche-Comté
Profession Professeur de l'enseignement technique
Journaliste
Site web melenchon.fr

Membre du Parti socialiste (PS) à partir de 1976, il est successivement élu conseiller municipal de Massy en 1983, conseiller général de l'Essonne en 1985 et sénateur en 1986. Il est également ministre délégué à l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, dans le gouvernement Lionel Jospin. Il fait partie de l'aile gauche du PS jusqu'au congrès de Reims de 2008, à l'issue duquel il quitte le parti pour fonder le Parti de gauche (PG), dont il devient d'abord président du bureau national, puis coprésident, fonction qu'il conserve jusqu'en 2014.

Sous les couleurs du Front de gauche, coalition qui réunit notamment le PG et le Parti communiste français (PCF), il est élu député européen en 2009 et réélu en 2014. Il est le candidat de cette coalition à l'élection présidentielle de 2012, à l'issue de laquelle il arrive en quatrième position au premier tour, avec 11,10 % des voix. En 2016, il fonde le mouvement La France insoumise (LFI) et se présente sous cette étiquette à l'élection présidentielle de 2017, à laquelle il termine à nouveau en quatrième position, avec 19,58 % des suffrages exprimés. Il est ensuite élu député dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône et préside le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale.

En , il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2022.

Situation personnelle

Naissance et famille

Jean-Luc Mélenchon naît le 19 août 1951 à Tanger, au Maroc, alors zone internationale, où ses parents travaillent[1]. Il est le fils cadet de Georges Mélenchon, receveur des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), et de Jeanine Bayona, institutrice, tous deux Français en Algérie française (« pieds-noirs »)[2],[3]. Son grand-père paternel, Antonio Melenchón, est un Espagnol de la région de Murcie. Au début des années 1900, Antonio s'installe à Oran, en Algérie française et y épouse Aimée Canicio, elle aussi d'origine espagnole de Novelda. Du côté maternel, son grand-père, François Bayonna, est né en 1889 près de Valence, en Espagne et est marié à Jeanne Emmanuelle Caserta, une Italienne originaire de Sicile[2].

Éducation

Jean-Luc Mélenchon reçoit une éducation catholique par sa mère : il est notamment enfant de chœur et sert la messe en latin[3]. Sa mère s'éloigne ensuite de la religion[3]. Sans revendiquer sa foi, il déclare être de « culture catholique »[4].

En 1962, à la suite du divorce de ses parents deux ans plus tôt[5], il quitte le Maroc pour la France : il s'installe à Elbeuf, puis à Yvetot, dans le pays de Caux[6], puis dans le Jura, où sa mère est mutée[1],[7],[8]. Marié avec Bernadette Abriel durant son séjour à Besançon (puis divorcé), il a une fille, Maryline Camille[9], née en 1974[8], adjointe au maire du 4e arrondissement de Lyon de mars 2008 à février 2009[10] et épouse depuis 2016[11] de Gabriel Amard, secrétaire national du Parti de gauche et ancien maire de Viry-Châtillon[12].

Parcours professionnel

Bachelier en 1969 après avoir été scolarisé au lycée Rouget-de-Lisle de Lons-le-Saunier[13], Mélenchon est titulaire d'une licence de philosophie obtenue à la faculté de lettres et sciences humaines de l'université de Besançon en 1972, ainsi que d'une licence en lettres modernes[7],[14],[15]. Il devient correcteur[8] à l'imprimerie Néo-Typo[16] de Besançon, parallèlement à ses études[8]. Il travaille également dans l'entreprise d'horlogerie Maty et dans une station-service[16].

En 1975, il devient surveillant, puis professeur auxiliaire au lycée du bois de Mouchard[17],[18]. En 1976, il retourne à Lons-le-Saunier[8], où il est professeur auxiliaire de français dans un lycée technique[8],[19],[20],[21], après avoir obtenu le CAPES de lettres modernes[22],[23].

Il est ensuite journaliste à La Dépêche du Jura, collabore ponctuellement en qualité de dessinateur à l'hebdomadaire catholique d'information Voix du Jura et dirige La Tribune du Jura, le mensuel de la fédération socialiste du Jura, qui finit par péricliter, à la fin des années 1970[24],[25]. En 1978, à la demande de Claude Germon, maire de Massy qu'il a rencontré lors d'une visite de ce dernier dans le Jura, il s'installe dans l'Essonne où il devient son directeur de cabinet[15],[24],[26] et fonde un bulletin hebdomadaire intitulé Données et arguments[8]. De 1993 à 1995, il est directeur politique de l'hebdomadaire du Parti socialiste Vendredi[7],[8],[15].

Parcours politique

Premiers pas en politique (1968-1976)

Élève au lycée Rouget-de-Lisle de Lons-le-Saunier, il est un des meneurs du mouvement lycéen de la ville[24],[27],[28] lors de Mai 68. Il obtient son baccalauréat en 1969[29] et rejoint l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) dès son entrée à la faculté des lettres et sciences humaines de Besançon[7] en .

À l'issue des évènements de mai-juin 1968 à Besançon, la Ligue communiste et le Parti socialiste unifié (PSU), majoritaires dans l'AGEB-UNEF, appuient une prise en main de l'UNEF par les partisans de sa mutation en « mouvement politique de masse ». En s'y opposant, Jean-Luc Mélenchon rejoint l'Organisation communiste internationaliste (OCI), courant trotskiste d'obédience lambertiste, qui tente de contrer cette politique[AA 1].

Jean-Luc Mélenchon participe alors aux efforts pour reconstruire une cellule locale de l'UNEF[8], à la fois contre le courant syndical issu de l'Union des étudiants communistes (UEC)  qui anime l'UNEF-Renouveau, lequel choisit de participer aux conseils de gestion créés par la loi Edgar Faure et prend finalement le contrôle de l'AGEB historique[30] , et contre le courant de la direction nationale de l'UNEF, issue du PSU  laquelle a pour projet la transformation de ce syndicat étudiant en mouvement politique révolutionnaire , et ce jusqu'à la scission de l'UNEF, en 1971. C'est à ce titre qu'il devient président de l'union locale étudiante (UGEB), puis intègre le bureau national de l'UNEF-US en 1974. Sa liste aux élections du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) en 1975 obtient 60 % des suffrages exprimés[24].

De 1972 à 1976[AA 1], il est le dirigeant de l'OCI à Besançon, où cette organisation est bien implantée[24]. Pendant ces années, sous le pseudonyme de « Santerre »[31], il participe à toutes les luttes étudiantes et ouvrières du Jura  en particulier la grève des Lip[8], importante entreprise horlogère bisontine démantelée quelques années plus tard. Cette expérience l'amène progressivement à prendre ses distances avec la conception léniniste du parti (« ma vraie divergence, c'est que je n'ai jamais cru à l'avant-gardisme », a-t-il expliqué plus tard). Cela lui vaut, selon lui, d'être « radié » de l'organisation  Charles Berg, dirigeant lambertiste, affirme de son côté qu'il a « négocié son départ » avec lui[24]. C'est l'époque où le Parti socialiste (PS) de François Mitterrand reconstitué au congrès d'Épinay en 1971, occupe progressivement à gauche tout l'espace du socialisme démocratique, mettant le Parti communiste français (PCF) en difficulté électorale. Il n'adhère pas au PCF en raison du refus de celui-ci de condamner l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie en 1968 pour mettre fin au printemps de Prague, un événement qui, selon ses propos, le marque plus politiquement que Mai 68 et fut l'une des causes de son adhésion à l'OCI[32],[33].

Militant socialiste mitterrandiste (1976-1986)

Jean-Luc Mélenchon quitte Besançon pour entrer dans la vie professionnelle à Lons-le-Saunier et adhère au PS en septembre 1976[AA 2]. Il y occupe très vite des responsabilités locales (secrétaire de section adjoint de Montaigu) et départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l'union PS-PCF ; c'est l'époque où le second rompt les accords d'union de la gauche sur un programme commun de gouvernement. Il est remarqué lors d'une fête jurassienne du Poing et la Rose par Claude Germon, maire de Massy et membre du bureau exécutif du PS responsable du secteur entreprise du Parti socialiste. Sans travail stable une fois sa candidature écartée à la Croix du Jura[AA 3], il est engagé par Claude Germon pour devenir son directeur de cabinet[AA 4].

Il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l'Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence en 1981  il conserve cette fonction jusqu'en 1986[15]. Se positionnant à la fois contre la Deuxième gauche rocardienne et le Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste (CERES) de Chevènement, il s'oppose à la rocardienne Marie-Noëlle Lienemann, par associations locales et radios interposées. Ainsi, quand cette dernière crée Radio Massy-Pal, il fonde Radio Nord Essonne[24] et offre son premier emploi à l'animateur Arthur[34],[35] lors de la fusion des deux émetteurs. Il travaille à l'organisation du courant mitterrandiste, en Essonne d'abord puis à travers sa publication Données et arguments, qui sera le creuset d'un courant ancré à la gauche du parti.

Hispanophone, il développe à Massy la solidarité avec les milieux communistes de l'Amérique du Sud, organisant un rassemblement de Chiliens et d'Argentins[24].

Motivé par le tournant de la rigueur entrepris par le gouvernement socialiste en 1983, il intègre la loge franc-maçonne Roger Leray du Grand Orient de France (GODF) où il a comme thèmes de prédilection l'idéal républicain et la défense de la laïcité[AA 5]. Outre cette filiation politique, il trouve dans la franc-maçonnerie une filiation personnelle, son père et son grand-père étant eux-mêmes maçons[AA 6]. En 1984, lors des débats relatifs à la loi Savary, il reproche au GODF de ne pas s'engager pleinement dans la bataille en faveur de l'unification des enseignements public et privé au sein d'un grand service public de l'Éducation nationale[AA 7]. Amer, il reste franc-maçon mais de manière peu assidue, sans s'impliquer fortement dans les affaires internes du GODF et refusant de participer aux « fraternelles parlementaires » qu'il dénonce comme étant de son point de vue une « déviance grave, un attentat contre la République »[AA 8]. En , Jean-Luc Mélenchon fait l'objet d'une demande de suspension temporaire par le conseil de l'Ordre du Grand Orient de France à la suite de son comportement lors des perquisitions menées à son domicile parisien et dans les locaux de La France insoumise[36]. Jean-Luc Mélenchon quitte sa loge maçonnique au printemps 2020, à la suite d’accusations de communautarisme du CRIF[37].

Il est élu sénateur lors des sénatoriales de 1986[38].

De la Gauche socialiste à Pour la République sociale (1988-2005)

Fondateur avec Julien Dray de la Gauche socialiste en 1988, il s'oppose à la politique d'ouverture du second septennat de François Mitterrand, prenant pour cible Michel Rocard et la « gauche molle », ainsi qu'à l'entrée de la France dans la première guerre du Golfe  contre la majorité de son parti et le président[24].

Lors du congrès de Rennes de 1990 où aucune motion n'atteint 30 %, l'aile gauche du parti part divisée en quatre, Jean-Luc Mélenchon conduit sa propre motion, qui obtient 1,35 % des voix. En juin 1990, il dépose au Sénat une proposition de loi pour la création d'un « contrat de partenariat civil », texte précurseur de ce qui deviendra le Pacs en 1999[39].

En 1992, il appelle à voter pour le traité de Maastricht, qu'il considère comme un « compromis de gauche ». Dans un discours au Sénat, il considère que la monnaie unique est l'instrument majeur qui permettra à l'Europe d'être « porteuse de civilisation, de culture, de réseaux de solidarité » contre le dollar, qui « porte la violence »[40]. Dans cette logique, il regrette le vote des Danois sur le traité de Maastricht, affirmant : « Si cruel que ce soit à entendre, les peuples peuvent se tromper. Le nôtre s'est déjà trompé et on sait de quel prix il faut payer dans l'histoire le fait d'avoir manqué le train qui passait[40]. »

Tout en continuant à défendre l'existence de la monnaie unique, il regrette rapidement son choix sur le traité de Maastricht[41] et dépose avec la Gauche socialiste un amendement, intitulé « Tourner la page de Maastricht », à une convention du PS de 1996[42]. Il déclare par la suite que ce sont les opposants à ce traité qui avaient raison et que l'objectif affiché à l'époque est un « échec total »[43].

Courant longtemps stable et solide, la Gauche socialiste présente sa propre motion lors de trois congrès du PS jusqu'à sa disparition en 2002. Elle obtient des scores oscillant entre 7,3 % et 13,3 % des suffrages exprimés.

Bien que mitterrandiste, Jean-Luc Mélenchon soutient en 1993 l'accession de Michel Rocard au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste, ce qui lui permet d'accéder lui-même à la direction du Parti, puisqu'il devient chargé de la presse : « Rocard, qui plaidait pour le consensus quand il était à Matignon, ne parle plus d’alliance avec les centristes mais d’un axe avec les socialistes, les communistes et les écologistes. Voilà le changement... »[44].

Lors du congrès de Brest en 1997, Jean-Luc Mélenchon se présente au poste de premier secrétaire du PS : seul concurrent face à François Hollande[AA 9], il obtient 8,81 % des voix, un score inférieur à celui de la motion de la Gauche socialiste et vit cette défaite comme une humiliation[AA 10]. En 2009, il affirme que François Hollande n'a pas tenu sa parole de lui accorder un score de 15 % conformément à leur accord et indique lui avoir dit qu'il ne lui « pardonnerai[t] jamais »[45],[46].

Les 22 et 23 avril 1998, il va à l'encontre de la position du parti et est l'unique sénateur du groupe socialiste à voter contre le projet de loi d'intégration de la Banque de France au système européen de banques centrales[47] et contre la résolution sur le passage à l'euro[48]. Il affirme à cette occasion que face au capitalisme transnationalisé, l'intégration économique européenne « donne l'illusion de la puissance, alors qu'elle est, au contraire, le moyen d'un enfermement »[49],[50] À la suite de ce vote, il est sanctionné, comme cinq autres parlementaires, par le bureau national du Parti socialiste et reçoit du premier secrétaire, François Hollande, une lettre de blâme[51].

Jean-Luc Mélenchon et ses collègues du courant de la Gauche socialiste s'opposent, les mois suivants, au traité d'Amsterdam, qu'ils critiquent notamment pour l'absence de gouvernement économique et le manque d'avancée vers l'Europe sociale. Selon eux, ce traité constitue une menace pour le modèle social français et ne peut mener qu'à « de graves risques sociaux, économiques, dangereux pour la démocratie »[52]. Lors de la ratification du traité en Congrès le , il fait partie des cinq parlementaires du groupe socialiste à voter contre le texte[53].

En , il accepte de participer au gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin comme ministre délégué à l'Enseignement professionnel auprès du ministre de l'Éducation nationale Jack Lang, après avoir refusé les secrétariats d'État au Logement en 1997[1] et à l'Outre-Mer[24]. Son passage à ce ministère délégué est notamment marqué par une réforme des certificats d'aptitude professionnelle (CAP), une réforme de la validation des acquis, et la création du label « lycées des métiers »[54]. Il occupe cette fonction jusqu'à l'élection présidentielle de 2002, qui voit le Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, éliminé au premier tour.

Tirant le bilan de la défaite électorale d'avril 2002, lorsque la composante animée par Julien Dray fait le choix de passer dans l'équipe de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon cofonde le courant Nouveau Monde, avec Henri Emmanuelli. Leur motion obtient 16,3 % des voix au congrès de Dijon, un score équivalent à celui du NPS, l'autre principale formation de l'aile gauche du parti.

Jean-Luc Mélenchon en compagnie d'Olivier Besancenot et de José Bové lors d'un meeting pour le non au référendum sur la Constitution européenne.

Après la victoire du « oui » au référendum interne au Parti socialiste sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe, il enfreint les consignes de son parti et fait campagne aux côtés de Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (Confédération paysanne) lors de meetings pour le « non ». La campagne du « non » amène l'éclatement de Nouveau Monde : alors qu'Henri Emmanuelli crée un nouveau courant, Alternative socialiste, Jean-Luc Mélenchon crée Trait d'union (TU). Il fonde dans le même temps l'association Pour la République sociale (PRS), en dehors du Parti socialiste, dans le but de formuler et de faire vivre une orientation « républicaine et antilibérale » dans la gauche française. PRS se prononce pour une force politique nouvelle qui prenne en compte à la fois l'échec de ce qui fut le modèle soviétique[55] et l'« impasse » d'une social-démocratie européenne accompagnant les « réformes » du néolibéralisme[56],[57],[58].

Il défend l'idée selon laquelle le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2007 doit être une personne qui a défendu le « non » au référendum sur la Constitution européenne, car cette échéance coïncide selon lui avec le calendrier européen pour une renégociation du traité constitutionnel, qui devrait s'appliquer à partir de 2009. Dans cet esprit, pour Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius est le mieux placé pour l'élection présidentielle de 2007[59].

Dernières années au Parti socialiste (2005-2008)

Lors du congrès du Mans, en novembre 2005, Trait d'union dépose une contribution. L'aile gauche du PS, malgré le consensus de ses dirigeants sur la question européenne, part cependant divisée, TU rejoignant la motion conduite par Laurent Fabius et soutenue par Marie-Noëlle Lienemann, tandis que les autres meneurs de l'aile gauche se rassemblent derrière la motion présentée par le NPS. La première obtient 21,2 %, la seconde 23,6 %, tandis que les militants reconduisent la majorité sortante de François Hollande (53 %). Dans le cadre de l'élection primaire organisée un an plus tard au PS pour départager les candidats à la candidature socialiste à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon apporte à nouveau son soutien à Laurent Fabius.

Jean-Luc Mélenchon en 2005.

À ce titre, il déclare en  : « Il n'y a pas cinquante candidats pour l'élection présidentielle de 2007 au PS, au point où nous en sommes, il n'en reste que deux : Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Ce sont deux hommes intelligents, qui ont bonne mine, mais il faut bien les démarquer sur quelque chose donc sur leurs idées et leurs engagements. […] Je souhaite que le PS ne fasse pas l'erreur d'aller présenter un candidat qui aurait été partisan du oui [à la Constitution européenne, ce qui est le cas de Dominique Strauss-Kahn]. Par raisonnement, je déduis que c'est Laurent Fabius qui doit être candidat. […] Fabius a été ministre, il est capable de diriger le pays. Je vais le soutenir, mais pas de chèque en blanc[60]. » Le surlendemain de l'investiture de Ségolène Royal par le Parti socialiste, à qui il s'était opposé[61], il assiste à un meeting de la gauche antilibérale, laissant planer le doute sur son éventuel soutien à sa candidature à l'élection présidentielle[62].

Après l'échec des collectifs unitaires à se réunir derrière une candidature commune, il écrit sur son blog : « Une partie de l'électorat politisé de la gauche se démobilise. Il ne se sent pas représenté. Une partie de la population électorale parmi les désemparés (par la dureté de la vie) — désorientés (par l'absence d'alternative politique radicale intelligible) va continuer à flotter entre l'indifférence écœurée et les poussées de colère électorale aveugle. Enfin, la centralité de la candidature socialiste à gauche est désormais totale, que cela plaise ou pas, parce qu'elle paraît la seule efficace pour atteindre le programme commun le plus élémentaire : être présent au deuxième tour et battre la droite[63] », affirmant donc son soutien à Ségolène Royal. La défaite de cette dernière au second tour du scrutin présidentiel, face au candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, l'amène à critiquer de manière très vive la stratégie de l'ex-candidate, notamment par le biais de son livre En quête de gauche.

À l'occasion du congrès de Reims en , Trait d'union dépose une nouvelle contribution. Appelant à l'union de toutes les tendances de l'aile gauche du PS, Jean-Luc Mélenchon parvient très tôt à un accord avec le courant Forces militantes animé par le député nordiste Marc Dolez. Mais les autres tendances, rassemblées autour du Nouveau Parti socialiste de Benoît Hamon et Henri Emmanuelli, hésitent longtemps entre cette stratégie et un soutien à la motion conduite par Martine Aubry et Laurent Fabius. La veille du dépôt des motions, un accord est finalement conclu entre les sept contributions de l'aile gauche du PS, et Jean-Luc Mélenchon fait partie des signataires de la motion C intitulée « Un monde d'avance », conduite par Benoît Hamon[64]. Il a qualifié ce rassemblement d'« événement historique »[65] : cette motion rassemble en effet pour la première fois toutes les sensibilités de l'aile gauche du PS, avec des personnalités emblématiques de cette tendance comme Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann ou Paul Quilès.

Le 6 novembre 2008, les militants socialistes votent pour départager les différentes motions. La motion soutenue par Ségolène Royal arrive en tête avec environ 29 % des suffrages exprimés, tandis que celle conduite par Benoît Hamon arrive en quatrième position avec 18,5 %. Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est une victoire de la majorité sortante, qui emporte 80 % des suffrages et, parmi elles, de celle prônant l'alliance au centre[66]. S'estimant trop éloignés de cette tendance au point qu'il ne soit pas utile de prendre part au congrès, Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez annoncent le 7 novembre leur décision, « par fidélité à leurs engagements » et dans un souci d'indépendance d'action, de quitter le Parti socialiste, pour créer un nouveau mouvement « sans concession face à la droite »[67].

Ils annoncent « la construction d'un nouveau parti de gauche », simplement intitulé le « Parti de gauche » (sur le modèle allemand de Die Linke), et appellent « à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes »[68]. Le 18 novembre, à l'occasion d'une rencontre avec le Parti communiste français, les deux partis ont annoncé leur alliance sous forme de « partenariat », dans le cadre d'un « front de gauche pour une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels ». Le meeting de lancement du Parti de gauche se tient le à Saint-Ouen, en présence du coprésident de Die Linke Oskar Lafontaine[69].

Fondation et émergence du Parti de gauche (2009-2012)

Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting du Front de gauche en mars 2009.

Le Parti de gauche (PG) est fondé le lors du Congrès de Limeil-Brévannes, en présence de quelque six cents délégués venus de tous les départements dans lesquels des comités du parti se sont formés. Jean-Luc Mélenchon est élu président du bureau national, puis coprésident de ce parti (en binôme avec Martine Billard) lors du congrès du Mans en .

À l'occasion de cette fondation s'inspirant du modèle de Die Linke, un secrétariat national (SN) au combat écologique (confié à Corinne Morel Darleux) est fondé pour réconcilier socialisme et préservation des ressources de la planète Terre. Il s'inspire en partie des théories de la décroissance pour réaffirmer l'idée forte d'une organisation de gauche sociale et écologique. Le développement des énergies alternatives, du fret et du ferroutage sont donc des chevaux de bataille décisifs pour le PG et son président Mélenchon qui considère qu'« écologie et capitalisme sont incompatibles »[70].

Bien qu'ayant réalisé l'essentiel de sa carrière politique dans l'Essonne, la répartition des candidatures au sein du Front de gauche l'amène à conduire la liste présentée par la nouvelle alliance dans la circonscription Sud-Ouest lors des élections européennes de juin 2009. Cette liste obtient 8,15 % des suffrages exprimés, le meilleur résultat du Front de gauche, et lui permet de devenir député européen. Selon Lilian Alemagna et Stéphane Alliès[39], son appartenance à la franc-maçonnerie aurait pesé dans le choix du Sud-Ouest, dont Jean-Luc Mélenchon apprécie la tradition radicale et laïque[71].

Il entretient des relations plus développées avec les élus européens du sud de l'Europe qu'avec les Allemands de Die Linke et plusieurs autres élus des pays du Nord et de l'Est du continent[72]. Il est, lors de la mandature allant de 2009 à 2014, quatrième vice-président de la commission des Affaires étrangères de l'Union, même s'il n'a été présent à aucune des réunions en 2013[73].

Dès lors, en octobre 2009, il se dit disponible pour se présenter aux élections régionales françaises de 2010 en tant que tête de liste dans la région Languedoc-Roussillon[74]. Puis, à la suite de l'affaire Jean Sarkozy portant sur la direction de l'EPAD, situé dans le département des Hauts-de-Seine, au sein du quartier de la Défense, il signale sa disponibilité pour mener la liste Front de gauche en Île-de-France pour remporter la bataille de la direction à gauche. Pierre Laurent, futur secrétaire fédéral du PCF, conduit le Front de gauche en Île-de-France, Jean-Luc Mélenchon n'étant pas candidat aux élections régionales.

Élection présidentielle de 2012

Pressenti candidat à l'élection présidentielle[75], Jean-Luc Mélenchon connaît en octobre et en une percée médiatique, de par une présence importante dans la presse et à télévision, mais aussi en manifestations[76],[77],. Son ouvrage Qu'ils s'en aillent tous !, pamphlet contre les élites[75] et avant-goût de programme électoral[78], connaît de très bons chiffres de ventes (16 000 exemplaires en un mois[75], 50 000 en trois[79]). Il s'y créé un personnage populaire, qui « parle au peuple à la façon du peuple », s'opposant à l'élite strauss-kahnienne  Dominique Strauss-Kahn est à ce moment le favori du Parti socialiste[78]. Le résultat immédiat de cette communication est cependant très mesuré, sa popularité et ses résultats dans les sondages préélectoraux étant toujours faibles[78],[76].

Mélenchon propose officiellement sa candidature le [80]. Il obtient successivement le soutien du Parti de gauche, de Gauche unitaire et de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. Le , 63,6 % des huit cents délégués du Parti communiste français réunis lors d'une conférence nationale à Montreuil votent en faveur d'une résolution politique incluant la candidature de Jean-Luc Mélenchon en vue de l'élection présidentielle de 2012[81]. Lors d'une consultation interne qui se tient du et , les militants communistes se prononcent majoritairement en faveur de sa candidature (59,12 %) face à celles d'André Chassaigne (36,82 %) et d'Emmanuel Dang Tran (4,07 %). Jean-Luc Mélenchon devient ainsi le candidat officiel du Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012[82],[83],[84]. Il reçoit le soutien de l'ensemble des composantes du Front de gauche, d'autres partis comme les Alternatifs, et de plusieurs dirigeants du Nouveau Parti anticapitaliste qui le préfèrent au candidat présenté par leur parti, Philippe Poutou[85].

Jean-Luc Mélenchon lors de son dernier meeting de campagne, le 19 avril 2012.

Au cours de sa campagne, Jean-Luc Mélenchon tient de nombreux meetings qui connaissent de vrais succès d'affluence[86]. Il rassemble jusqu'à cent vingt mille personnes, selon les organisateurs, lors d'une « marche pour la Sixième République » organisée place de la Bastille, à Paris, le [87]. Le candidat du Front de gauche connaît une progression constante dans les sondages ; le sondeur CSA lui attribue ainsi 13 % d'intentions de vote le [88]. Le , en recueillant 14 % des intentions de vote selon un sondage BVA[89], il confirme cette dynamique positive en dépassant, dans ce sondage, François Bayrou et Marine Le Pen qu'il prend souvent pour cible dans le cadre de sa campagne. Le , le Front de gauche réunit vingt-trois mille personnes lors de son meeting à Lille[90]. La semaine suivante, après deux meetings en salle comble à Vierzon et Limoges, il réunit près de soixante-dix mille personnes place du Capitole à Toulouse et près de cent vingt mille au Prado à Marseille le 14 avril. Le , il reçoit le soutien du président équatorien Rafael Correa[91]. Lors de la dernière semaine de l'élection, sa présence, quatre ans auparavant en 2008, lors la remise de la Légion d'honneur à Patrick Buisson est évoquée provoquant une courte polémique[92],[93]. Le , un manifeste intitulé « pour nous, c'est Mélenchon » est lancé par plus de mille universitaires, chercheurs, artistes « travailleurs de la culture » appelant à voter en sa faveur[94].

Totalisant 11,10 % des voix (3,98 millions de voix) au premier tour[95], Jean-Luc Mélenchon termine quatrième de cette élection présidentielle, derrière Marine Le Pen et devant François Bayrou, se trouvant à un niveau nettement supérieur à celui de Marie-George Buffet en 2007 (1,93 %), certains auteurs avançant que c'est grâce à une captation supposée des voix des différents mouvements d'extrême gauche et écologistes qui, pour ceux encore présents en 2012, virent leurs scores s'effondrer (NPA : 1,15 % ; LO : 0,56 % ; EÉLV : 2,31 %)[96].

En appelant dès le soir du premier tour à voter contre Nicolas Sarkozy au second tour, il demande à ses électeurs de voter « sans demander rien en échange » pour le candidat du Parti socialiste François Hollande (sans toutefois prononcer le nom de ce dernier)[97].

Selon un sondage OpinionWay-Fiducial-Le Figaro conduit le jour du vote du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a recueilli 15 % chez les ouvriers, 14 % chez les professions intermédiaires, 18 % chez les intérimaires, 17 % chez les personnes vivant dans un foyer dont les revenus mensuels sont inférieurs à 999  par mois, 23 % chez les électeurs de confession musulmane, 18 % chez les « sans-religion » et 16 % chez les 18 à 24 ans[98].

À l'issue de la présidentielle, il se présente aux élections législatives dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais afin, selon lui, de « faire barrage » à Marine Le Pen[99].

Jean-Luc Mélenchon obtient 21,46 % des votes exprimés au premier tour, contre 42,26 % pour Marine Le Pen et 23,72 % à Philippe Kemel (PS)[100]. N'ayant pas atteint les 12,5 % de voix d'inscrits avec 11 406 voix sur les 11 767 nécessaires, il ne peut se qualifier pour le second tour et appelle à faire battre la candidate frontiste. Même si la presse présente dans la foulée cela comme un second échec après la présidentielle, il relativise ce constat en soulignant sa progression de 965 voix dans cette circonscription par rapport à la présidentielle[101].

Opposant sous la présidence Hollande (2012-2017)

Le , Jean-Luc Mélenchon rencontre Julian Assange à l'ambassade de l'Équateur à Londres, prenant la défense du fondateur de WikiLeaks, menacé d'extradition vers les États-Unis pour des crimes qu'il nie avoir commis[102].

Il se rend, le , sur la tombe de Chokri Belaïd, homme politique tunisien assassiné quelques jours avant son arrivée au Maghreb[103],[104].

Marche citoyenne pour la VIe République, place de la Bastille, le 5 mai 2013.

Au printemps 2013, Jean-Luc Mélenchon appelle à une manifestation de masse, baptisée « Marche citoyenne pour la VIe République », organisée à Paris le par le Parti de gauche entre la place de la Bastille et la place de la Nation[105]. Elle réunit cent quatre-vingt mille personnes selon les organisateurs et trente mille selon la préfecture[106].

Le , il dirige à Paris une nouvelle manifestation pour la « révolution fiscale », protestant notamment contre les hausses de TVA décidées par le gouvernement Ayrault. Elle réunit cent mille personnes selon les organisateurs et sept mille selon la police. Une polémique concernant ces chiffres, ainsi que les conditions d'une interview donnée à la télévision TF1, met en cause Jean-Luc Mélenchon[107] ainsi que les rôles de différents médias[108]. L'association de critique des médias proche de la gauche antilibérale Acrimed, publie peu après un récapitulatif de la couverture médiatique de l'événement[109].

Il est à nouveau désigné tête de liste du Front de gauche pour les élections européennes de 2014 dans la circonscription Sud-Ouest (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon). Dans le cadre de ce scrutin, il se dit pessimiste sur l'avenir de la monnaie unique européenne : « La question n'est pas de savoir si on doit sortir de l'euro mais quand et comment on le fera[110]. » La liste qu'il mène obtient un élu avec un score de 8,57 % et arrive en sixième position, ce qui lui permet d'être réélu député européen le .

Au niveau national, le Front de gauche obtient 6,6 %. Pour le politologue Thomas Guénolé, Jean-Luc Mélenchon est responsable de la démobilisation des électeurs du parti. Selon lui, ses discours commencent principalement par des critiques de l'action gouvernementale alors qu'il devrait développer les propositions proches des électeurs « d'extrême gauche et de gauche socialiste » ; il déplore par ailleurs une « agressivité formelle », qui ne serait pas nécessaire compte tenu de sa notoriété, tout en concluant que pour la prochaine présidentielle : « Je ne vois pas qui dans cette portion du paysage politique se révélerait d'ici là plus charismatique, meilleur orateur ou meilleur débatteur que lui[111]. » Si Jean-Luc Mélenchon reconnaît un « échec » du Front de gauche, il en rejette la responsabilité sur le Parti communiste et les accords électoraux conclus entre celui-ci et le Parti socialiste aux élections municipales de mars 2014[112].

Le 22 juillet 2014, il annonce l'évolution de sa position au sein du Parti de gauche :

« Pour moi, ce n'est pas de me mettre en retrait, c'est m'utiliser autrement. J'ai fait mon temps à organiser la vie d'un parti. J'essaie de cristalliser quelque chose qui existe en dehors de moi. J'ai besoin de temps, je ne peux plus continuer comme cela[113]. »

Il annonce, le 22 août suivant, son départ de la direction du Parti de gauche et la création d'une direction collégiale[114]. Cette mise en retrait au sein du parti n'est pas une mise en retrait politique, et il déclare fin janvier 2015 être « disponible » pour l'élection présidentielle de 2017[115].

En septembre 2014, il lance un appel pour un grand mouvement populaire en faveur d'une Sixième République[116].

Il milite pour une alliance Front de gauche-Europe Écologie Les Verts, en y engageant éventuellement l'aile gauche (« frondeurs ») du Parti socialiste, le Nouveau Parti anticapitaliste et Nouvelle Donne[117]. Son but est de créer un équivalent français à la coalition SYRIZA[117], qui a pris le pouvoir en Grèce à la suite des élections législatives grecques de janvier 2015. Ce projet déclenche des tensions entre l'aile droite d'Europe Écologie Les Verts (surtout représentée par Jean-Vincent Placé), favorable à un retour au gouvernement social-libéral de Manuel Valls[118], et l'aile gauche (surtout représentée par Cécile Duflot), plus sensible aux appels de Mélenchon[119],[120].

Élection présidentielle de 2017

Jean-Luc Mélenchon, le 26 mai 2016 à Paris, lors d'une manifestation contre la loi El Khomri.

Le sur TF1, Mélenchon annonce qu'il est candidat à l'élection présidentielle de 2017 et qu'il ne participera donc pas à la primaire de la Belle Alliance populaire[121]. Il propose une candidature « hors cadre de partis », donc hors du cadre du Front de gauche, et invite donc les citoyens à le soutenir, notamment sur le plan financier ; pour cela il lance le mouvement La France insoumise (LFI), dont l'outil principal est une plate-forme internet participative[122].

Réunion publique à la Brest Arena, le 28 février 2017.

Son mouvement et sa candidature reçoivent a posteriori le soutien des trois principales composantes du Front de gauche, à savoir le Parti de gauche[123], le mouvement Ensemble ![124] et le Parti communiste français[125], ainsi que de la Nouvelle Gauche socialiste fondée par d'anciens membres du PS[126] et de plusieurs membres d'Europe Écologie Les Verts comme la « Coopérative écologie sociale » avec le député Sergio Coronado[127], ou encore le maire de Grenoble, Éric Piolle[128].

À partir de juin 2016, des enquêtes d'opinion donnent Jean-Luc Mélenchon devant le président sortant François Hollande comme devant le Premier ministre Manuel Valls en termes d'intentions de vote à la présidentielle et indiquent qu'il est le candidat préféré des sympathisants de gauche[129],[130]. Il publie en décembre le programme de La France insoumise (L'Avenir en commun, aux éditions du Seuil), qui entre directement dans le top 10 des ventes tous genres confondus selon le classement GFK/ LivresHebdo, puis se retrouvera en avril 2017 avec un total de 250 000 exemplaires vendus, ce qui selon Challenges « pulvérise les records »[131],[132],[133].

Stratégie numérique

Largement perçu par les organes de presse comme le meilleur orateur parmi les principaux candidats[134], Jean-Luc Mélenchon choisit d'opter pour une « stratégie numérique » visant à utiliser des médias nouveaux afin de pouvoir s'exprimer en dehors du cadre des médias traditionnels, sans pour autant les laisser de côté. Cette stratégie, inspirée de la campagne de Bernie Sanders aux États-Unis[135],[136], est initiée par Sophia Chikirou, sa plus proche conseillère et la « directrice de la communication » de sa campagne[137], Antoine Léaument étant responsable de la partie internet (Facebook, Twitter, Youtube)[138]. Il devient ainsi massivement suivi sur YouTube, puisque sa chaîne est la première parmi les personnalités politiques françaises avec plus de cent trente mille abonnés en décembre 2016[139],[140]  il dépasse les chaînes du président américain élu Donald Trump et de son adversaire Hillary Clinton durant le même mois[141]  puis plus de deux cent soixante-dix mille abonnés en avril 2017[142]. Il y propose notamment une émission hebdomadaire, intitulée La Revue de la semaine. Pour son meeting sur l'esprit des sciences et du partage du 5 février 2017, le candidat réalise également une première mondiale en étant présent à la fois à Lyon et, en « hologramme », à Paris[143],[144],[145]. Il est également soutenu toute la campagne durant par de nombreuses initiatives émanant du Discord insoumis, une plate-forme numérique depuis laquelle se coordonnent plusieurs milliers de sympathisants sur les réseaux sociaux.

Programme

Son programme reprend celui de 2012, « L'Humain d'abord », actualisé dans l'optique d'une réponse au changement climatique, et comporte comme grands axes : sortir des traités européens, construire une sixième république, mener une transition énergétique, et développer l'économie de la mer[136],[135]. Selon Damon Mayaffre, lors de cette campagne, « le mélenchonisme se présente [...] de manière ambitieuse et officielle comme un « néohumanisme social et écologique », et revendique dans un même mouvement les Lumières et la Révolution jacobine comme passé, le socialisme comme présent et l'exigence écologique comme avenir »[146].

Selon les Organisations non gouvernementales Action contre la faim, Action Santé mondiale, Care France et ONE, qui confrontent les propositions de chacun des candidats à l’élection présidentielle sur l'aide au développement pour les pays les plus pauvres, Mélenchon est le candidat le plus engagé en matière de solidarité internationale[147]. Cependant, le volet international de son programme pose plusieurs questions, notamment sur la volonté de rapprochement avec la Russie : Mélenchon souhaite faire retirer le système de défense antimissile de l'OTAN en Europe de l'Est avant de quitter l'organisation et convoquer une conférence internationale sur la Crimée afin de statuer sur de nouvelles frontières à la suite de l'annexion russe de 2014. Le candidat socialiste Benoît Hamon qualifie cette légitimation de l'invasion de fait « extrêmement dangereux » alors que plusieurs historiens signent une tribune dans Libération contre cette proposition[148]. Pour la journaliste Aude Lorriaux de Slate, Jean-Luc Mélenchon est « le plus profondément féministe des cinq « grands »[alpha 3] candidats » et « est celui qui a le plus travaillé son programme [...], son texte [étant] le plus pointu et le plus précis de tous les candidats » en ce qui concerne « la question des droits des femmes »[149].

Évolution des intentions de vote à l'élection présidentielle de 2017 : en rouge, celles de Jean-Luc Mélenchon, qui connaissent une forte augmentation en fin de campagne au détriment de Benoît Hamon (en rose).

Hostilités, traitement médiatique

Alors qu'il cherche à progresser parmi les électeurs indécis et à atténuer l'image révolutionnaire qu'il mettait en avant durant sa précédente campagne présidentielle[150],[151], sa percée dans les sondages, où il passe en quelques semaines de 11 % à 19 %, fait de lui « la cible privilégiée de ses adversaires » selon L'Express, qui souligne qu'il avait été jusqu'ici épargné[152]. Le chef de l'État, François Hollande, déclare à son sujet que la classe politique a « besoin de renouvellement », ce qui, d'après L'Express, est une « façon d'enfoncer un peu plus Jean-Luc Mélenchon, élu depuis le début des années 1990 »[152]. Selon l'association de gauche Acrimed, il subit de la part des médias dominants « un déferlement de commentaires hostiles, outranciers et grossièrement partisans ». Acrimed estime que Libération et l'économiste François Lenglet tentent de le discréditer en comparant les insoumis à l'extrême droite[153]. D'après le journaliste politique Alexandre Poussart, la presse de droite tombe « parfois dans la caricature anticommuniste »[154]. Le journal de droite Le Figaro estime d'ailleurs que son programme est « délirant » et le qualifie d'« apôtre des dictateurs révolutionnaires » (Chávez, Castro, Robespierre). Pour Mathias Reymond d'Acrimed, Jean-Luc Mélenchon subit un traitement médiatique qu'aucun autre politique n'avait subi avant lui, excepté Jean-Marie Le Pen en 2002[153]. Selon Thomas Guénolé, deux voire trois fois plus d'articles traitant de Jean-Luc Mélenchon (40 % à 65 %) que ceux traitant d'Emmanuel Macron (environ 28 %) ont une portée négative à la fin de la campagne[155]. Pour Marianne, la perspective de le voir au second tour déclenche un violent tir de barrage de la « presse conservatrice » : il est accusé d'être extrémiste, et son électorat est traité d'irresponsable. Marianne raille les craintes concernant le programme social de Mélenchon[alpha 4]. Selon le journal Les Échos, le candidat insoumis inquiète les marchés financiers à cause de son programme fiscal, qui prévoit de taxer à 100 % les revenus au-dessus de vingt fois le revenu médian, ce dernier étant à 1 800 euros[154],[156]. Une autre source d'inquiétude est une éventuelle sortie de l'euro s'il venait à être élu président de la République[alpha 5].

Échec et consigne pour le second tour

Jean-Luc Mélenchon termine finalement à la quatrième position, avec sept millions de voix et 19,58 %, derrière Emmanuel Macron (24,01 %), Marine Le Pen (21,30 %) et François Fillon (20,01 %). Jean-Luc Mélenchon arrive en première position dans les départements de la Seine-Saint-Denis, de la Dordogne, de l'Ariège, de la Guyane, de la Martinique, de La Réunion et à Saint-Pierre-et-Miquelon, mais sur ces sept départements et collectivité, quatre présentent la caractéristique d'un pourcentage de votes exprimés inférieur à 55 % des inscrits[157].

Pour le second tour, opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il renvoie dos à dos les deux qualifiés et ne donne aucune consigne de vote[158], refusant d'appeler au « front républicain » contre Le Pen, alors qu'en 2002, il avait appelé à voter Jacques Chirac contre le père de la candidate Jean-Marie Le Pen[159],[160]. Il appelle à la responsabilité de ses électeurs, tendant en grande majorité contre Marine Le Pen[161],[162], et invite les membres de La France insoumise à se positionner en votant sur la plate-forme Internet du mouvement, dont le résultat sera publié le 2 mai[163]. Les membres de la plate-forme s'étant inscrits avant le 23 avril à 22 heures sont appelés à choisir entre l'abstention, le vote blanc ou nul, et le vote en faveur d'Emmanuel Macron seulement[164]. Le 26 avril, Jean-Luc Mélenchon décide de ne pas communiquer sur son choix personnel[162]. Il déclare qu'« il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour deviner ce [qu'il va] faire » et qu'il se tient au silence à ce sujet « pour que [ses soutiens puissent] rester regroupés »[165]. Lors de certaines interviews, dans cet entre-deux-tours comme lors de celui des élections législatives qui suivent, il appelle cependant à ne pas voter pour le FN[165],[166]. Selon Claude Askolovitch, Jean-Luc Mélenchon a voté Macron, contrairement à la plupart de ses proches ; le journaliste souligne qu'« il est resté dans la tradition des gauches et les scrupules de toute une vie. Il n’a pas pu le dire[167]. » D'après les études d'opinion, les partisans de Jean-Luc Mélenchon ont voté majoritairement pour Macron, alors que le sondage proposé sur la plate-forme Internet des Insoumis donnait le vote Macron à seulement 34 %[158].

Député de la XVe législature (depuis 2017)

Jean-Luc Mélenchon (au centre) lors de la « fête à Macron », en 2018.

Jean-Luc Mélenchon conduit la campagne législative de juin 2017 pour son mouvement[168] et annonce sa candidature à Marseille, ville dans laquelle il est arrivé en tête au premier tour de la présidentielle. Il se présente dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, notamment face au député PS sortant, Patrick Mennucci[169]. Cette candidature est dénoncée par certains commentateurs et responsables politiques comme un « parachutage »[170],[171]. Candidat précédemment investi par La France insoumise dans cette circonscription, Gérard Souchet regrette qu'il ne s'attaque pas à une zone de force de l'extrême droite : « Je pensais qu'il se présenterait dans la troisième où il y a un vrai défi avec le Front national. Mais son équipe est traumatisée par l'échec de 2012 à Hénin-Beaumont[169]. » Mélenchon explique qu'il ne se présente pas dans la troisième circonscription afin de permettre l'élection de Sarah Soilihi[172], qui finalement n'est pas élue[173].

Lors de la campagne pour les législatives, Jean-Luc Mélenchon attaque l'ancien ministre de l'Intérieur, alors Premier ministre, Bernard Cazeneuve en déclarant qu'il « s'est occupé de l'assassinat de Rémi Fraisse », un militant écologiste tué par une grenade de gendarme en 2014. Ces déclarations suscitent des désapprobations et Cazeneuve porte plainte contre Mélenchon pour « diffamation »[174]. Celui-ci refuse de s'excuser, mais reconnaît un mot « mal calibré » en ayant parlé d'« assassinat »[175].

Au premier tour de l'élection législative dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Mélenchon devance ses concurrents, avec 34,3 % des voix[176],[177]. Il est élu député au second tour, le , avec 59,8 % des suffrages exprimés, face à Corinne Versini, candidate de La République en marche, dans un contexte de forte abstention (64,2 %)[178],[179]. Il entre en fonction trois jours plus tard et devient membre de la commission des Affaires étrangères[180].

Son élection entraîne son départ du Parlement européen et son remplacement par la communiste Marie-Pierre Vieu, qui le suivait sur la liste de candidature du Front de gauche dans la circonscription Sud-Ouest en 2014. Jean-Luc Mélenchon aurait préféré qu'elle cède sa place au suivant sur la liste, Manuel Bompard, qui a dirigé sa campagne présidentielle de 2017[181].

Alors que Jean-Luc Mélenchon, contrairement à une partie des autres députés de La France insoumise, est absent de la Fête de l'Humanité, Pierre Laurent regrette que celui-ci ne cherche pas des alliances avec les autres partis de gauche dont le Parti communiste français et indique : « Personne ne peut prétendre détenir la vérité à lui tout seul[182]. » En réaction, Jean-Luc Mélenchon évoque « une direction communiste en perdition, qui s'accroche, qui ne s'exprime plus que contre [lui] » et appelle les militants communistes à le rejoindre lors de la manifestation du 23 septembre pour s'opposer au projet de réforme du code du travail[183].

Le 17 octobre 2017, Jean-Luc Mélenchon apprend par la presse que des partisans de l'« ultra-droite » auraient projeté des attaques armées contre des migrants, des lieux de culte musulmans et des hommes politiques, dont lui-même[184],[185]. Le meneur de ces militants ayant été arrêté au mois de juin, Jean-Luc Mélenchon interpelle à l'Assemblée nationale le Premier ministre, Édouard Philippe, déclarant qu'il aurait voulu être averti de la menace qui pesait sur lui. Philippe lui répond qu'une communication aurait pu fragiliser l'enquête[186],[187],[188], tandis que le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, dément le « sérieux » de la menace constituée par ce groupe[189],[190].

Il figure en position non éligible sur la liste de La France insoumise aux élections européennes de 2019[191]. Celle-ci arrive en cinquième position avec 6,3 % des voix[192].

Élection présidentielle de 2022

Il lance le 21 septembre 2020 le think tank l'Institut La Boétie, appelé à devenir ultérieurement une fondation[193].

Le , invité sur le plateau du Journal de 20 heures de TF1, il annonce proposer sa candidature à l'élection présidentielle de 2022[194], sollicitant une « investiture populaire » de 150 000 personnes pour appuyer sa candidature, par le biais d'une plate-forme numérique appelée « Nous sommes pour ! »[194]. La condition principale se base sur une proposition de la « commission Jospin » pour les candidatures présidentielles, suggérant de remplacer les habituelles 500 signatures d'élus par 150 000 parrainages citoyens[195],[196]. Il déclare avoir obtenu ces signatures quatre jours plus tard[196],[195].

Vie privée

Jean-Luc Mélenchon se montre discret sur sa vie privée. Il déclare être célibataire depuis un divorce[197].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de , Sophia Chikirou dément des rumeurs selon lesquelles elle serait la compagne de Jean-Luc Mélenchon[198]. En , le site Mediapart écrit que Jean-Luc Mélenchon entretient « une relation extra-professionnelle » avec Sophia Chikirou, sa conseillère en communication, de vingt-huit ans sa cadette[199]. Jean-Luc Mélenchon réagit en parlant d'« agression » et d'« ignominie »[200]. Il déclare également que Sophia Chikirou « n'est pas [s]a compagne »[201]. En , Le Point affirme que Sophia Chikirou est la compagne de Jean-Luc Mélenchon depuis au moins [202].

À la suite de la révélation par Closer de sa liaison avec Sophia Chikirou, Jean-Luc Mélenchon demande en référé le versement de dommages et intérêts de la part de Mondadori, qui édite l’hebdomadaire. En , il est débouté de sa demande et condamné à verser 2 500 euros pour frais de procédure[203].

À la fin de l'année , selon L'Obs, Sophia Chikirou a été brièvement et à deux reprises l'assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon[204].

Prises de position

Positionnement politique

Si Jean-Luc Mélenchon se qualifie lui-même de socialiste républicain, son ambition est de parvenir à « être le rassembleur de toute la gauche » sur une ligne politique antilibérale voire anticapitaliste, dans le cadre de ce qu'il désigne comme « révolution citoyenne », pour gouverner et transformer profondément la France dans le sens du progrès massif de l'intérêt général (refondation républicaine). Tout en se référant régulièrement à l'histoire du mouvement ouvrier, il tente aussi régulièrement de se démarquer du socialisme tel qu'il a été pratiqué dans le passé, notamment en URSS, déclarant que « la révolution citoyenne, ce n’est pas l'ancienne révolution socialiste ». Soutien des Gilets jaunes, il considère en novembre 2018 que le mouvement social annonce une future « révolution citoyenne »[205].

Bien que ne les considérant pas comme des modèles à suivre[206],[207], Jean-Luc Mélenchon manifeste de l'intérêt pour les expériences sud-américaines boliviennes et vénézuéliennes respectivement pilotées par Evo Morales et Hugo Chávez[208]. Dans son programme pour l’élection présidentielle française de 2017, il propose que la France, et notamment les Antilles et la Guyane françaises, rejoigne l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA)[209],[210]. Ce positionnement lui vaudra le surnom de « Chávez français », utilisé par certains médias et adversaires politiques[211],[212],[213],[214].

À la fin des années 2000, il devient défenseur d'une « planification écologique »[215]. Celle-ci est moquée comme étant un « Gosplan » par Yannick Jadot, député européen Europe Écologie Les Verts (EELV), ainsi que par des membres du Parti socialiste, tandis que certains écologistes y sont attentifs, comme Jean-Paul Besset, qui estime qu'il s'agit d'une « véritable évolution et une rupture avec l'univers productiviste de la gauche traditionnelle »[216],[217]. Jean-Luc Mélenchon critique régulièrement EELV et déclare qu'« il ne peut pas y avoir de capitalisme vert »[218].

Sixième République et processus constituant

Processus constitutif de la 6e République selon La France insoumise.

Jean-Luc Mélenchon plaide pour la convocation d'une assemblée constituante chargée de mettre en place une Sixième République. Ainsi, en clôture de l'université d'été du PG (Remue-Méninges en 2014), il déclare : « Et voilà pourquoi quand on change la règle du jeu, c'est-à-dire la Constitution, quand on élit une Assemblée constituante on décide de tout ça. Oui il faut élire une Assemblée constituante, avec des gens qui ne sont pas déjà élus dans une autre Assemblée, et qui ne seront ensuite élus nulle part. Comme ça ils font le travail et ils rentrent à la maison. Cincinnatus. Voilà. » Cincinnatus est une référence en matière d'histoire romaine antique, reprise également par Arnaud Montebourg à l'appui de son projet politique[219].

Durant les discussions des projets de lois pour un renouveau de la vie démocratique à l'été 2018, il signe des amendements visant à permettre aux électeurs de demander un référendum relatif à la convocation d'une assemblée constituante[220]. De plus, il porte en 2019 une proposition de loi visant à instaurer le référendum d'initiative citoyenne[221].

Écologie et énergie

Jean-Luc Mélenchon propose lors des élections présidentielles de 2012 et 2017 l'inscription d'une règle verte dans la Constitution française[222]. En matière d'énergie, le candidat propose une sortie de l’énergie nucléaire[223] avec pour objectif 100 % d'énergies renouvelables. Selon le magazine mensuel Capital cette mesure coûterait 217 milliards d'euros[224].

En mars 2021, il se prononce en faveur d'une sortie totale du nucléaire civil avant 2030[225].

Planification et industries

Le député soutient la planification indicative et la renationalisation d'industries menacées[226],[215]. Il défend ainsi en juin 2020 la nationalisation de l'usine Luxfer produisant des bouteilles à oxygène médical[227].

Fiscalité et redistribution

Dénonçant un écart trop important des revenus, Jean-Luc Mélenchon défend l'instauration d'un salaire maximum pour limiter l'écart des salaires de 1 à 20[228]. De plus, l'ex-ministre défend l'augmentation du SMIC d'environ 200 euros[229]. Il propose par ailleurs de réaliser une « révolution fiscale » avec au total 14 tranches d'impôt et un taux d'imposition de 90 % pour les plus riches[230],[231].

Travail

Il est opposé à loi Travail défendue en 2016 par la ministre socialiste Myriam El Khomri dans le gouvernement Valls sous le quinquennat de François Hollande. Il propose d'abroger cette loi s'il est élu président de la République en 2017[232], puis s'oppose de nouveau à la réforme du code du travail français de 2017 du gouvernement d'Édouard Philippe[233]. Pendant la campagne pour la présidence de la République en 2017, Jean-Luc Mélenchon milite pour la semaine de quatre jours et l'instauration d'une sixième semaine de congés payés[234],[235].

Retraites

En 2019, dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites portée par le gouvernement Philippe, Jean-Luc Mélenchon propose un âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations, y compris les trimestres au RSA, avec un plancher des pensions au niveau du SMIC, financé par une augmentation des cotisations et une hausse des salaires[236].

Santé

L'ancien sénateur propose de mettre fin aux mutuelles de santé et instaurer à la place une sécurité sociale dite « intégrale » avec la généralisation du régime local en Alsace-Moselle en remboursant l'ensemble des soins, y compris les appareils dentaires, optiques et auditifs[237],[238]. En 2017, le candidat à la présidentielle propose également la création de centres de santé publiques avec des médecins fonctionnaires[239].

Commerce

Opposant aux accords de libre-échange, Jean-Luc Mélenchon propose un protectionnisme dit « solidaire »[240]. Il vote par conséquent contre la ratification du CETA à l'Assemblée nationale en juillet 2019[241] et s'oppose au Parlement européen aux négociations du TAFTA, estimant que la France doit refuser l'accord[242].

Immigration

En 2011, en réaction aux propos de Claude Guéant selon lesquels les Français « ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux » du fait d'une « immigration incontrôlée », Jean-Luc Mélenchon critique « l'idée d'une France blonde aux yeux bleus »[243] ; il affirme par la suite ne pas pouvoir « survivre dans un pays où il n'y a que des blonds aux yeux bleus »[244]. Lors de la campagne présidentielle de 2012, il insiste sur l’importance du « vivre ensemble » et prononce une « ode à la Méditerranée et au métissage », déclarant notamment qu'« il n'y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb »[245]. Ce discours lui aurait fait perdre des voix, notamment auprès de l'électorat populaire blanc[245],[246].

Mais il dénonce également le fait que le « travailleur détaché vole son pain au travailleur qui se trouve sur place »[245]. Après sa rupture avec le Parti communiste, en 2016, dans un contexte de crise migratoire en Europe, il déclare, de façon inattendue, qu'« il vaudrait mieux que [les migrants] restent chez eux » et qu'il n'a « jamais été pour la liberté d'installation » en France[247].

Il revient à un positionnement plus classique de la gauche sur cette thématique lors de la campagne présidentielle de 2017, même s'il ne va pas aussi loin qu'auparavant[248] : alors qu'en 2012, il indiquait régulièrement que « l'immigration n’[était] pas un problème », il insiste davantage en 2017 sur la lutte contre « les causes des migrations »[245], notamment sur le fait que « l'Europe impose le démantèlement des protections des agricultures vivrières du tiers monde et le démantèlement des droits de douane qui protègent les productions de ces pays »[248]. Au cours du débat du 20 mars 2017, il s'oppose à la proposition de François Fillon d'établir des quotas en matière d'immigration[249], déclarant que les immigrés « ne partent pas en immigration par plaisir »[250],[251]. Il se prononce pour le droit du sol intégral, pour l'assouplissement des conditions d'octroi du regroupement familial, pour la régularisation des travailleurs sans-papiers, pour l’accès à la nationalité française des personnes étrangères présentes légalement sur le territoire français, ainsi que pour l'aide médicale d'État[252],[253].

Laïcité et religions

Jean-Luc Mélenchon défend l'application de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État sur tout le territoire français, proposant l'abolition du Concordat en Alsace-Moselle[254]. Il dénonce également le fait que le président de la République puisse accepter d'être nommé chanoine de Latran par le pape[255],[256],[257]. Le sénateur vote en 2004 l’interdiction du voile à l’école, mais dénonce un débat « piégé » par les « instrumentalisations racistes » de la laïcité[258].

En 2010, commentant la décision du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de présenter une femme voilée aux élections régionales, Jean-Luc Mélenchon déclare : « Le débat politique ne doit pas aller sur le terrain religieux. […] On ne peut pas se dire féministe en affichant un signe de soumission patriarcale. […] En ce moment, on a le sentiment que les gens vont au-devant des stigmatisations : ils se stigmatisent eux-mêmes — car qu'est-ce que porter le voile, si ce n'est s'infliger un stigmate — et se plaignent ensuite de la stigmatisation dont ils se sentent victimes[259],[260]. » Pendant la campagne présidentielle de 2017, invité de L'Émission politique, il réaffirme considérer le voile islamique comme un signe de soumission et le compare à un « chiffon sur la tête »[260].

Après les attentats de novembre 2015, il écrit : « Je conteste le terme d'islamophobie, quoique je le comprenne. Ce sont les musulmans qui pensent qu'on leur en veut parce qu'ils sont musulmans. Moi, je défends l'idée qu'on a le droit de ne pas aimer l'islam ; on a le droit de ne pas aimer la religion catholique et que cela fait partie de nos libertés[260]. »

Mais dans les années qui suivent, il change nettement de discours au sujet de l'islamophobie[260]. En 2019, il signe dans Libération la tribune « Stop à l'islamophobie », qui évoque des lois françaises « liberticides » pour les musulmans, et participe à la « marche contre l'islamophobie », co-organisée par le NPA[261]. Il considère cependant que « la question posée aujourd'hui n'est pas du tout celle du droit ou non de critiquer une religion »[260]. Sa signature et sa volonté maintenue de participer à cette manifestation controversée, contrairement à certains membres de son groupe parlementaire qui préfèrent s'abstenir[262], lui valent des critiques de la gauche à la droite de l'échiquier politique, en raison de l'identité de plusieurs personnalités et associations à l'origine de la tribune[263]. Un des mots d'ordre repris par les manifestants étant le rejet de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises visant à défendre la laïcité et lutter contre le prosélytisme dans l'espace public, Jean-Luc Mélenchon est accusé de « renier » ses idéaux. À cette occasion, certains commentateurs rappellent que Jean-Luc Mélenchon était ami avec le dessinateur Charb, assassiné avec ses collègues de Charlie Hebdo par des islamistes, précisément en raison de sa supposée « islamophobie »,[264],[265].

Condition animale

Il modifie ses pratiques alimentaires pour prendre en compte la « nécessité de réduire la consommation de protéines carnées et de soulager la souffrance animale »[266]. L'association L214 le considère comme le seul candidat qui « agit pour les animaux » dans son évaluation des programmes des candidats à l'élection présidentielle de 2017, lui attribuant une note qui le place en tête des onze candidats[267].

Agriculture

Opposé à l'agriculture intensive et productiviste, Jean-Luc Mélenchon défend un modèle agricole alternatif d'agriculture paysanne. Il souhaite ainsi réduire l'utilisation des pesticides et favoriser l'agriculture biologique[268],[269],[270]. Il vote pour l'interdiction du glyphosate à l'Assemblée nationale en 2018[271].

Éducation et enseignement supérieur

Défenseur de la gratuité de l'université, le candidat à la présidentielle en 2017 propose également de créer une allocation d’autonomie de 800 euros par mois pour les étudiants[272]. Néanmoins, la mesure de gratuité de Mélenchon est critiquée par Arnaud Parienty, professeur de sciences économiques, qui la considère « décalée », étant donné qu'elle ne concerne que les universités, sans prendre en compte les frais de par exemple les écoles de commerce[273].

Jean-Luc Mélenchon s'oppose à la loi ORE à l'Assemblée nationale, qui pour lui instaure une « sélection » à l’entrée de l’université. Le député estime alors que les étudiants doivent avoir « la liberté de choisir personnellement les études »[274].

Enseignement des langues en France

Il est opposé « à ce que des groupes de locuteurs aient des droits particuliers », mais approuve « la pratique des langues régionales »[275]. Aussi, ses prises de position sur l'enseignement de la langue bretonne par les écoles Diwan et le financement de ces écoles par l'État[276] et sur certains régionalistes bretons lui ont attiré l'opposition d'autonomistes bretons, de linguistes[277] et de socialistes de la région Bretagne, qu'il avait accusés de favoriser les « autonomistes », lors de l'organisation de la Breizh Touch, en à Paris[278].

En revanche, en 2012, Jean-Luc Mélenchon signe la pétition pour l'admission de l'espéranto comme langue facultative au baccalauréat[279].

Créolisation de la France

Jean-Luc Mélenchon reprend en septembre 2020 le concept de créolisation développé par le philosophe Édouard Glissant, c'est-à-dire un « métissage d'arts ou de langages qui produit de l'inattendu », une manière de « se transformer de façon continue sans se perdre ». Jean-Luc Mélenchon tente avec ce concept de proposer « le chaînon manquant entre l’universalisme et la réalité vécue qui le dément »[280],[281],[282]. Le candidat à la présidentielle de 2022 rejette ainsi une vision de l'universalisme qui selon lui serait « abstraite »[283]. Ce positionnement est critiqué par la droite et l'extrême droite qui considèrent qu'il s'agit de communautarisme et se revendiquent de l'assimilation comme principe universaliste[284].

Opposition au « passe sanitaire »

Durant l’été 2021, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, Jean-Luc Mélenchon critique la mise en place de l’obligation de présenter un « passe sanitaire » pour accéder à des lieux de culture, aux bars, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, trains ou bus pour les trajets de longue distance, etc.. Il dénonce « une restriction considérable des libertés » et met en garde contre le risque d’une société du contrôle permanent[285].

Union européenne

Affirmant avoir « passé presque dix ans à mener un combat fédéraliste au niveau européen avec la gauche du SPD [allemand] pour aboutir à une assemblée constituante », Jean-Luc Mélenchon assume, en particulier depuis l'échec du Front de gauche et les conséquences du référendum grec de 2015, une doctrine souverainiste, estimant que l'orientation libérale de l'Union européenne est « désormais irréversible » : Le HuffPost évoque un « souverainisme altermondialiste, inspiré des nationalismes de gauche latino-américains », et précise que si sa pensée « exclut tout ethnicisme et revendique les valeurs universalistes de la France, elle rompt avec la tradition internationaliste de l'extrême gauche »[286]. Jean-Luc Mélenchon dit assumer le terme de souverainiste « du moment que lorsqu’on parle de souverainisme, on entend bien qu’il s’agit de la souveraineté du peuple »[287].

Pour Jean-Luc Mélenchon, « les traités européens détruisent l’Europe » : il critique un « mode d'organisation » où, selon lui, « les nations, les travailleurs sont mis en compétition les uns avec les autres »[288]. Il propose de renégocier les traités, ce qui constitue son « plan A », ou bien en cas d'échec, de ne pas appliquer les traités contraires aux intérêts de la France, ce qui constitue son « plan B » [289],[286].

Le plan A prévoit de mettre fin au dumping « par une politique volontariste et rapide d’harmonisation sociale et fiscale par le haut dans toute l’UE avec inscription d’une clause de non-régression des droits sociaux »[288]. Pour LCI, ce plan A consiste à « refonder l’Union européenne de manière plus démocratique, sociale et écologique »[290]. Le plan A comprend notamment les mesures suivantes : l'abandon des règles budgétaires qui fondent l'euro, la fin de l’indépendance de la Banque centrale européenne[290], l'arrêt de la libéralisation des services publics, la mise en place d'un protectionnisme solidaire[291], et la régulation de la finance avec l'interdiction d'instruments financiers toxiques et le contrôle des mouvements de capitaux[292].

Le plan B prévoit entre autres la réquisition de la Banque de France[286], l'arrêt de la contribution de la France au budget de l'Union européenne et la mise en place d'« un contrôle des capitaux et des marchandises aux frontières nationales pour éviter l'évasion fiscale des plus riches et des grands groupes »[290]. Cette sortie de l'Union européenne par le plan B serait unilatérale ou avec un petit groupe de pays, ce qui permettrait de « rebâtir un nouveau projet européen »[286],[293]: « On part avec ceux qui sont d’accord avec nous et on fait autre chose. La France n’est pas pieds et poings liés à l’Union européenne. Nous avons d’autres environnements possibles, l’Europe de la Méditerranée, ce n’est pas rien[290]. »

Amérique latine

Jean-Luc Mélenchon en 2013.

Le magazine L'Express indique que son intérêt pour l’Amérique du Sud remonte aux années 1970 et à ses rencontres avec des réfugiés chiliens[294].

En 1988, le président argentin Raul Alfonsin, premier président élu après le rétablissement de la démocratie, lui remet la médaille de Grand officier de l'ordre de mai au mérite pour sa contribution à la lutte contre la dictature, son accueil des réfugiés politiques et son engagement pour sortir de prison certaines personnes condamnées[295],[296]. Plus tard, pendant la « vague rose » latino-américaine qui voit des partis de gauche gagner les élections dans plusieurs pays (Uruguay, Venezuela, Brésil, Équateur, etc.), il revendique un soutien aux gouvernements qui en sont issus[208]. Il reprend d'ailleurs le concept de « Révolution citoyenne », leitmotiv de sa campagne présidentielle de 2012, au mouvement équatorien Alianza País[294]. Dans le cadre des élections présidentielles de 2012 et de 2017, il reçoit le soutien du président de l'Uruguay, José Mujica[297], du président de l’Équateur, Rafael Correa[298] et du président de la Bolivie, Evo Morales[299]. Mélenchon est également proche du président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador[300].

Pendant la présidence d'Hugo Chávez, de 1999 à 2013, Jean-Luc Mélenchon réfute l'existence de tout « problème de démocratie » au Venezuela et s'oppose à la diabolisation de Chávez par les médias[294]. Dans une tribune du Monde coécrite en octobre 2012 avec le journaliste Ignacio Ramonet, il rappelle que toutes les élections s'étant déroulées au Venezuela sous la présidence Chávez ont eu lieu « dans des conditions de légalité démocratique reconnues par l'ONU, l'Union européenne, l'Organisation des États américains, le Centre Carter, etc. »[301]. S'il considère que la révolution bolivarienne n'est pas un modèle et que « le mot est à proscrire », il la revendique comme une « source d'inspiration » et affirme en mars 2013, un mois avant l'élection présidentielle vénézuélienne de 2013, que le successeur de Chávez, Nicolás Maduro, est « la bonne personne au bon endroit »[302]. En 2013, il déclare que Chávez a « fait reculer la pauvreté de manière spectaculaire, éradiqué ce qui est classé comme l'extrême pauvreté », que « l’analphabétisme a été éradiqué » et qu'« on est parvenu à faire progresser de 70 % la scolarisation des enfants »[303].

En 2017, son soutien au Venezuela gagne en écho médiatique au moment où Maduro fait face à des manifestations de masse dont la répression fait une centaine de morts[304] et met en place une Assemblée constituante vivement contestée[305]. Il préfère ne pas évoquer la question[306] et continue à promettre l'adhésion de la France, via certaines collectivités d'outre-mer, à l'Alliance bolivarienne, organisation de coopération économique qui rassemble l’Équateur, le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua et plusieurs pays des Antilles pour favoriser l'intégration régionale et le développement de la Guyane et des îles françaises aux Antilles[307],[308]. Il fait un parallèle entre les manifestations au Venezuela et celles ayant eu lieu en France lors des manifestations contre la loi El Khomri[309] et affirme que la majorité des morts sont des partisans du gouvernement de Nicolás Maduro[310], ou des membres des forces de sécurité, contrairement à ce qu'affirme un rapport de l'ONU basé sur des chiffres de l'avocat général du Venezuela, où il est question, sur cent vingt-quatre décès, de neuf morts parmi les membres des forces de sécurité et de cinq morts du fait de lynchages par des manifestants de l'opposition[311],[312]. Il estime également que Maduro emploie les mêmes méthodes qu'Angela Merkel ou Bernard Cazeneuve, mais reconnaît « un usage disproportionné de la force » par la police du Venezuela, précisant que trente-trois policiers sont emprisonnés et treize en procès pour cet usage disproportionné de la force[312]. Il déclare que « le principal responsable du mal, du désordre et de la guerre civile, c'est l'impérialisme américain »[313]. Jean-Luc Mélenchon est mis en cause par Emmanuel Macron et Édouard Philippe en août 2017 pour ces propos[314]. Relativisant la crise économique au Venezuela, il défend la légitimité de l'élection présidentielle vénézuélienne de 2018[315].

Ces prises de position valent à Jean-Luc Mélenchon le surnom de « Chávez français » de la part de certains médias. L'Express estime qu'il s'agit de son « éternel talon d'Achille »[316],[317],[57]. Selon l'universitaire Olivier Tonneau, Mélenchon a avec Chávez de nombreux points de convergence, comme la convocation d'une assemblée constituante avec la volonté de « politiser les citoyens » et de bâtir une « démocratie basée sur l'éthique », ou de favoriser l'éducation, mais avec des divergences sur le modèle économique[318]. Dans une interview à Ouest-France en avril 2017, Mélenchon affirme, sans préciser de date : « Le Venezuela avait une politique social-démocrate. Personne n'a été exproprié. Il n'y a pas eu de nationalisations non plus. J'ai soutenu Chavez [...] »[319]. Les Échos, commentant cette interview, signalent que 1 168 entreprises ont été expropriées entre 2002 et 2012, dont plus de 250 nationalisées en 2010[320],[321].

Comme pour Hugo Chávez, Jean-Luc Mélenchon affirme avoir défendu Fidel Castro « dans des circonstances où il était attaqué », notamment par les États-Unis[322]. En , le journaliste Jean Quatremer accuse Jean-Luc Mélenchon d'avoir quitté l'hémicycle du Parlement européen à l'instant de la remise du prix Sakharov (qui honore un défenseur des droits de l'homme) au journaliste et dissident cubain Guillermo Fariñas[323]. En , interrogé sur son geste et sur le régime de Fidel Castro, Mélenchon déclare que Cuba « n'est pas une dictature »[324], tout en soulignant que ce n'est « certainement pas une démocratie »[325]. Après la mort de Fidel Castro, Jean-Luc Mélenchon déclare ne pas approuver la façon dont était organisé politiquement Cuba[326].

Soutien de l'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva emprisonné pour corruption, il rend visite à ce dernier dans sa prison en septembre 2019 lors d'un voyage en Amérique latine[327].

Russie

Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon sur la Russie sont sujettes à controverses[328].

Le journal Libération reproche à Jean-Luc Mélenchon de soutenir Vladimir Poutine[329]. Dans un livre, La France russe, enquête sur les réseaux Poutine, le journaliste Nicolas Hénin l’accuse d’« être séduit par le poutinisme », à l’instar de Nicolas Sarkozy, François Fillon et Marine Le Pen[330]. Il estime qu'« à la gauche de l'échiquier politique, c'est certainement Jean-Luc Mélenchon qui est l'avocat le plus outrancier du maître du Kremlin [Vladimir Poutine], une position d'autant plus facile à tenir que certains des éléments de langage de Moscou sont destinés à son public »[331]. Nicolas Hénin précise que ce tropisme s'est révélé par un billet de blog sur le meurtre de l'opposant russe Boris Nemtsov, dans lequel Jean-Luc Mélenchon présente Vladimir Poutine comme « la victime politique numéro un de cette histoire »[332]. L'universitaire Cécile Vaissié, auteur de l'ouvrage Les réseaux du Kremlin en France, situe Jean-Luc Mélenchon parmi « ceux qui approuvent le plus Poutine »[333]. Yannick Jadot (Europe Écologie Les Verts) considère que le positionnement de Jean-Luc Mélenchon sur la Russie « est complètement contraire à [sa] pensée écologiste »[334].

Jean-Yves Camus estime que le positionnement de Jean-Luc Mélenchon sur la Russie est « la traduction d’une tradition qui est antérieure à l’arrivée [de Vladimir Poutine] au pouvoir, au sein de l’aile gauche du Parti socialiste que Jean-Luc Mélenchon a quittée en 2008 : laïcité intransigeante qui désigne aujourd’hui l’éradication de l’islamisme comme une priorité (et en conséquence, accepte le soutien, fût- il tactique, à ceux qui le combattent en armes) ; méfiance instinctive à l’égard des règles du droit international, supposément dictées par les Etats-Unis et des organisations comme les Nations Unies qui seraient fondées sur une conception fausse qui fait prévaloir les droits de l’Homme sur le réalisme pour mieux cacher le refus du monde multipolaire, républicanisme patriote rigoureux qui le conduit à privilégier une politique extérieure traduisant la pérennité et la supériorité du concept français de citoyenneté »[335].

En 2015, Jean-Luc Mélenchon dément tout soutien à Vladimir Poutine, déclarant que contrairement à lui, il est « écosocialiste », « de gauche », « républicain au sens que les Lumières victorieuses de 1789 ont donné à ce mot »[336]. Il souligne que Vladimir Poutine « a mis en prison [ses] amis en Russie »[337]. Attaqué sur ce sujet en mars 2017 par Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon réaffirme sa position : « Je ne suis lié d'aucune manière à monsieur Poutine. Je combats absolument sa politique et si j'étais russe, je ne voterais pas pour son parti mais pour mon camarade du Front de gauche russe, qui est en prison. […] Mais quand bien même n'aurais-je rien à voir avec lui, ce qui est le cas, ça ne m'empêche pas de vous dire que je ne suis pas d'accord pour participer au chœur des excités qui passent leur temps à espérer qu'on déclenche un conflit avec les Russes parce que ceci est une abomination. Je suis pour la paix. »[338].

Jean-Luc Mélenchon est initialement conseillé sur la Russie par Georges Kuzmanovic, ex-secrétaire national du Parti de gauche chargé des questions internationales et de défense, qui est accusé de proximité avec des personnalités conspirationnistes[331],[339],[340] et quitte le parti à la suite de désaccords politiques[341]. Dans le contexte de la guerre du Donbass, il organise en juin 2014 une manifestation « pro-russe et anti-ukrainienne » selon Galia Ackerman, spécialiste de la Russie[340]. Tout comme Djordje Kuzmanovic, Jean-Luc Mélenchon dément ces allégations dans lesquelles il voit un « ragot d’extrême droite sur fond de délit de sale nom », et indique qu'il s'agit de « l’un de [ses] plus proches amis » mais « en rien », reprenant une expression de Nicolas Hénin, de sa « muse russe »[342][source insuffisante]. Djordje Kuzmanovic présente Jean-Luc Mélenchon comme « très proche de Sergueï Oudaltsov, leader du Front de gauche en Russie [...], en prison pour sept ans »[331].

Jean-Luc Mélenchon se déplace en Russie le , affirmant que son objectif est de « fêter l'anniversaire de la victoire sur les nazis qui ont fait vingt millions de morts dans ce pays. Façon de rappeler sans cesse le danger qu'est l'extrême droite en Europe. » Il rend également visite à Oudalstov, sorti de prison l'année précédente, et déclare à ce sujet : « Mon message est qu’on peut être ami de la Russie et du peuple russe sans être un partisan du parti politique au pouvoir en Russie »[343]. Mais il ne participe pas aux manifestations contre Poutine organisées ce jour, estimant « que ça ne serait pas bienvenu[344]. » Il marche ensuite, le , avec le Régiment immortel (en) à Moscou, cortège de commémoration des militaires soviétiques de la Seconde Guerre mondiale[345].

Au sujet de la crise de Crimée intervenue à la suite de la crise ukrainienne, Jean-Luc Mélenchon déclare : « Les ports de Crimée sont vitaux pour la sécurité de la Russie. Il est absolument prévisible que les Russes ne se laisseront pas faire. Ils sont en train de prendre des mesures de protection contre un pouvoir putschiste aventurier, dans lequel les néonazis ont une influence tout à fait détestable. […] La nation russe ne peut admettre que les nord-américains et l'Otan s'installent à leurs portes »[346]. Il propose de réunir une conférence internationale pour discuter du découpage des frontières, déclarant : « On me dit que les frontières doivent rester intangibles, je veux bien, mais il faut en parler : ou on en parle ou on fait la guerre […] Les Russes sont des partenaires et avec eux, quel que soit le régime, il faut discuter, négocier, et s'accorder, car il n'y a pas d'autre alternative, sinon la guerre ou la montée à la guerre dont nous ne voulons pas »[347]. D'après l'historien Sylvain Boulouque, ce discours « cherche à fédérer autour de lui l’électorat communiste, qui conserve par habitude une passion russophile fait d’antieuropéanisme et d’antiaméricanisme et en agitant parallèlement le spectre du fascisme, synthétisant ainsi les classiques de l'histoire du communisme »[348]. D'après le journaliste Bruno Rieth, « Mélenchon refuse simplement de se fondre dans l'imaginaire romantique qui fait de l'ensemble des manifestants de la place Maïdan des hérauts de la démocratie en fermant les yeux sur les mouvements néo-nazis qui composent aussi une partie des rangs de la contestation »[338].

Lors de la campagne présidentielle de 2017, il présente Boris Nemtsov, opposant à Vladimir Poutine assassiné, comme un « odieux antisémite » avant de reconnaître son erreur, déclarant l'avoir « peut-être » confondu avec Alexeï Navalny[349]. Au cours de la campagne électorale, Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France, déclare que s'il était français, il voterait « pour le parti républicain », quoiqu'il « aime bien Jean-Luc Mélenchon »[350].

Libye

En 2011, Jean-Luc Mélenchon soutient l'Intervention militaire effectuée sous le mandat de l'ONU contre Mouammar Kadhafi ; il déclare : « Ma position est constante : je suis partisan d’un ordre international garanti par l’ONU. [...] J’approuve l’idée qu’on brise le tyran pour l’empêcher de briser la révolution [...] Il y a bien sûr un risque d’escalade, mais je craindrais davantage le risque de massacre ! J’approuve donc le mandat de l’ONU. Mais rien de plus. Je suis contre l’intervention terrestre. Nous ne sommes pas en guerre avec la Libye. J’adjure de comprendre : il ne faut pas que le dernier mot reste à la force contre une révolution ! [...] Mais quelles sont les alternatives ? Ce n’est pas avec des communiqués que l’on pourra abattre un Mirage ou détruire un char ! »[351]. Il critique cependant l'implication de l'OTAN, estimant qu'elle « n'a rien à faire en Libye »[352].

Guerre civile syrienne

À propos de la guerre civile syrienne, Jean-Luc Mélenchon est partisan d'une intervention de l'Organisation des Nations unies (ONU) incluant l'ensemble de la communauté internationale, dont la Russie, agissant de manière concertée. Il s'oppose à la superposition de différentes forces sans coordination internationale[17],[353]. Après le massacre de la Ghouta d'août 2013, Jean-Luc Mélenchon estime que frapper la Syrie « serait une erreur gigantesque, peut-être le seuil d'une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région »[354]. Il appelle régulièrement à travailler « à une solution politique » en collaboration avec les populations kurdes du Rojava[355]. Proche du Parti démocratique des peuples, un parti politique turc de gauche défendant notamment les droits des Kurdes, il condamne fermement les différentes attaques de la Turquie contre les territoires kurdes en Turquie et en Syrie[356],[357].

Il qualifie d'« erreur totale » et d’ingérence étrangère sur le territoire syrien les frappes aériennes menées par la coalition internationale, faisant le parallèle avec l'intervention en Irak et ses conséquences[358]. Cependant, Jean-Luc Mélenchon déclare qu'il soutient l'intervention militaire de la Russie en Syrie, à l'appel de Bachar el-Assad, pour que « Daech soit vaincu, écrabouillé, et que les Kurdes gagnent » [353],[328]. Il précise néanmoins qu'« il ne peut pas être question de laisser Poutine régler le problème, [...], je suis pour que l'ONU règle le problème. […] Il faut une coalition universelle contre Daech et contre les bandes d'islamistes militarisés. Pour ça il faut donc une coalition universelle, il faut donc s'allier avec les Russes, discuter avec eux et pas chacun dans son coin »[17],[359],[360],[361]. Il remet en cause les informations selon lesquelles les frappes russes seraient davantage tournées vers les rebelles que vers l'État islamique  constituant parfois des crimes de guerre selon divers rapports  et déclare que « les rebelles civilisés sont en ultra minorité. Quand vous voyez que Al-Qaïda est notre ennemi en Afghanistan, devient notre allié en Syrie, tout cela est absurde »[338],[362],[363].

En octobre 2016, Jean-Luc Mélenchon critique l'attitude hostile de François Hollande envers Vladimir Poutine[364] et conteste le caractère modéré des combattants rebelles, dominés par des groupes islamistes, à Alep-Est, les qualifiant de « modérés d'Al-Qaïda qui ont assassiné les rédacteurs de Charlie Hebdo ». Il qualifie également de « bavardages » les menaces du gouvernement français de saisir la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre », après les bombardements russes et syriens de septembre 2016 lors de la bataille d'Alep, estimant que « la première victime d'une guerre, c'est la vérité, tout le monde se bat à intoxiquer et raconter des salades pour les faire passer dans son camp »[17],[365],[366],[367],[368],[328].

Le 7 avril 2017, en réaction au massacre de Khan Cheikhoun aux armes chimiques, il rappelle que « les crimes de guerre sont imprescriptibles » et que leurs auteurs, doivent être « châtiés »[369]. Sans imputer explicitement la responsabilité de l'attaque au régime de Bachar el-Assad, il affirme clairement que ce dernier doit être puni si sa responsabilité est démontrée[370]. Il dénonce ensuite le bombardement de la base aérienne d'Al-Chaayrate mené par l'armée américaine contre l'armée syrienne, qu'il qualifie « d'acte criminel et irresponsable » et accuse François Hollande et Angela Merkel, qui soutiennent cette initiative unilatérale des États-Unis, de « donner à Donald Trump le pouvoir solitaire de frapper qui il veut quand il veut », craignant « une montée vers la guerre »[371],[372],[373]. Le 20 avril 2017, il déplore le veto russe sur la résolution de l'ONU demandant une enquête sur l'attaque de Khan Cheikhoun, demandant que « ceux qui craignent cette enquête » ne fassent pas « perdre de temps avec des manœuvres dilatoires »[374]. Jean-Luc Mélenchon condamne également la participation de la France aux frappes menées dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, estimant notamment qu'elles sont contraires au droit international, et qu'elles ont été effectuées « sans mandat de l'ONU ». Il demande que soient montrées les preuves mentionnées par Emmanuel Macron concernant l'utilisation d'armes chimiques par Bachar el-Assad[375],[376],[377]. Il appelle également à des sanctions contre la compagnie de cimenterie Lafarge, accusée d'avoir collaboré avec Daech en Syrie, affirmant : « cette compagnie doit être ou bien réquisitionnée, ou bien confisquée, mais une décision exemplaire doit être prise contre ceux qui complotent avec l'ennemi »[378]

Le 15 octobre 2019, il se félicite de l'offensive de l'armée syrienne contre l'armée turque et en soutien des kurdes, et il appelle la France à lui venir en aide, ce qui lui vaut des réactions indignées et de la gêne dans les rangs de son parti[379]. Fin octobre, il déclare que la Russie a « écrasé » l’État islamique en un an, « ce que tous les autres réunis ont été incapables de faire ». Libération estime qu'il s'agit d'une « réécriture de l'histoire qui omet l'action de la coalition internationale et des forces kurdes »[380].

Jean-Luc Mélenchon est régulièrement critiqué pour ses positions sur la guerre civile syrienne[353]. Le journaliste Nicolas Hénin affirme dans son livre La France russe : Enquête sur les réseaux de Poutine, que « c'est sur l'affaire syrienne que Jean-Luc Mélenchon trahit le plus crûment son alignement sur les positions du Kremlin »[331]. Pour l'universitaire Jean-Pierre Filiu, jugé proche de l'insurrection syrienne[381], « les thèses de M. Mélenchon sur la Syrie demeurent en phase avec la propagande martelée par le Kremlin, lui-même en écho de la dictature Assad »[382]. Nicolas Appelt, doctorant à l'université de Genève, estime que Jean-Luc Mélenchon « fait fausse route sur la question de la crise syrienne » et affirme qu'il « n’ait jamais eu un mot pour les Syriens, et ce depuis des années. […] Il n’a pas eu non plus un seul mot pour la répression terrible qui s’est abattue d’emblée sur un soulèvement populaire, pas plus d’ailleurs pour les conseils locaux menant des expériences de démocratie réduites à néant par la répression, se contentant de dire que «des crimes, là-bas, beaucoup de gens en commettent», sans revenir sur la responsabilité du régime dans la militarisation et de la confessionnalisation de la crise. »[383].

À plusieurs reprises, il présente la guerre civile syrienne  mais également les conflits en Afghanistan et en Irak  comme une guerre « de gazoducs et de pipelines », provoquée par les convoitises des grandes puissances pour les ressources énergétiques du sous-sol de la région : il fait ainsi allusion à plusieurs projets énergétiques locaux et reprend à son compte une théorie ayant connu un certain succès sur internet. Celle-ci est considérée comme réductrice, et complotiste, par les spécialistes de la région, et tend à minimiser la répression du régime syrien comme origine du conflit ainsi qu'à conforter la version défendue par ce dernier[384],[385],[386].

Chine et Tibet

En , il se prononce[387] contre « le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise », jugeant dans cette attitude une « morgue ressemblant à du racisme » et « l'écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l'obligation pour les Chinois de faire le commerce de l'opium »[388]. Il ajoute, concernant le Tibet, que certes la Chine a eu « la main lourde », mais estime que ce n'est pas le seul pays à réprimer les émeutes urbaines, et s'offusque des « indignations à géométrie variable »[387]. Toujours concernant le Tibet, il affirme qu'il n'y a pas eu d'invasion par les communistes chinois dans les années 1950 : pour lui, « le Tibet est chinois depuis le quatorzième siècle »[389]. Il déclare : « Je ne dis pas qu'il faille approuver la répression violente, mais je dis que tout cela mérite réflexion. »[390], et, d'après Le Figaro, Jean-Luc Mélenchon mentionne « la division en castes de la société tibétaine, abolie par Pékin après l'occupation de la région, ou encore les progrès accomplis en matière de scolarisation des enfants ou d'espérance de vie depuis cette date »[389]. Jean-Luc Mélenchon affirme que les « partisans du dalaï-lama » avaient « droit de vie et de mort sur les serfs » avant que la Chine n'intervienne au Tibet dans les années 1950, et que les moines tibétains refusaient d'abolir le servage[387]. Il se prononce contre la création d'un État tibétain qui serait religieux et théocratique[AA 11]. En outre, il réaffirme son désaccord avec le « projet politique du dalaï-lama »[391]. Ces positions polémiques génèrent des critiques l'accusant de « reprendre fidèlement l'historiographie officielle de Pékin »[392],[393],[394]. De manière générale, il se défend d'être partisan du régime chinois :

« Je n'ai jamais eu la moindre accointance avec le régime chinois, d'aucune sorte ! Ni lorsque j'étais jeune homme, ni maintenant ! C'est un régime nationaliste, dont je comprends le ressort, mais c'est un régime où il n'y a pas de multipartisme, or je considère que c'est la condition de base de la démocratie[AA 11]. »

Lors de la campagne de la présidentielle de 2017, il donne une interview à Nouvelles d'Europe, un média chinois basé à Paris. Il y fustige le modèle économique basé sur le libre-échange, et y affirme, selon L'Obs, que la Chine est un modèle dont la France et le monde doivent s'inspirer[395]. Il se félicite que la Chine puisse planifier son économie, et affirme que les dirigeants chinois réorientent la production en direction du marché intérieur, tout en ayant désormais conscience du problème écologique[396].

Conflit israélo-palestinien

Le 30 mars 2018, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a déclaré que sa présence à la marche blanche à la mémoire de Mireille Knoll n’était pas souhaitée en raison de son soutien au boycott d’Israël (BDS), illégal en France, et que lors de l’université d’été du Front de gauche en 2014, qu'il co-présidait, il avait « félicité la jeunesse française qui avait su selon lui se mobiliser avec une discipline parfaite lors de manifestations en soutien aux Palestiniens durant la guerre à Gaza ». Lors de ces manifestations des incidents avaient eu lieu dans Paris et à Sarcelles aux cris de « Mort aux Juifs »[397],[398].

Le 31 mars 2018, le lendemain de la « marche du retour » à laquelle ont participé 30 000 Palestiniens à Gaza, il réclame sur Twitter le déploiement des casques bleus et présente ses condoléances aux « familles des marcheurs palestiniens assassinés » soulignant « la violence et la cruauté sans borne du gouvernement d'Israël qui allume volontairement un incendie sans limite »[399],[400].

Défense nationale

Jean-Luc Mélenchon souhaite que la France se retire de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)[401]. Il s'oppose à la mise en place d'une défense européenne[402].

Dans le cadre de l'élection présidentielle de 2017, il fait de la sortie de l'OTAN un point central de son programme de politique étrangère ; il affirme que l'organisation conduit à la « guerre » et qu'elle est un outil de « soumission aux États-Unis »[403]. Il se positionne dans la lignée indépendantiste de Charles de Gaulle pour justifier la sortie souhaitée alors que plusieurs experts affirment qu'un tel choix serait préjudiciable aux armées françaises : de facto, l'OTAN n'oblige pas au conflit  comme l'a démontré le refus français de participer à la guerre d'Irak en 2003  mais a pour but une harmonisation des normes militaires pour une meilleure coopération (pour plus de sécurité lors des missions communes)[404], même si une clause prévoit l'aide à la défense d'un État membre envahi. D'autres spécialistes de la défense notent également que le contexte des années 1960 et 2010 n'est pas le même dans le sens où l'OTAN peut permettre de lutter plus efficacement contre le terrorisme de nos jours[405].

Mélenchon estime que la dissuasion nucléaire « demeure l'élément essentiel de notre stratégie de protection » mais qu'elle doit « être dépassée à terme »[401].

En 2020, alors qu’il est candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon se dit favorable à un rétablissement du service militaire obligatoire, qu'il veut élargir à la police nationale[406].

Asile de Julian Assange et Edward Snowden

Jean-Luc Mélenchon défend Julian Assange au nom de la liberté de la presse, ainsi que le lanceur d’alerte Edward Snowden, et se prononce en faveur de leur asile en France, notamment pendant la campagne présidentielle 2017[407].

Médias

Fin 2017, il propose la création d'un « tribunal médiatique » professionnel, qui pourrait donner des sanctions symboliques aux « menteurs », « tricheurs » et « enfumeurs »[408]. Il lance une pétition pour la création d'un « Conseil de déontologie du journalisme en France » à l'image du Conseil de déontologie journalistique créé en 2009 en Belgique[409],[410].

Controverses

Rapports avec les médias

Depuis le début des années 2010, il est régulièrement reproché à Jean-Luc Mélenchon sa dureté et ses propos envers certains journalistes[411],[412],[413],[414],[415]. Durant la campagne présidentielle de 2012, il traite les journalistes du Petit Journal de « fachos », ajoutant que « ce sont des animateurs et pas des journalistes qui font dans la provocation ». Cette sortie fait suite à une série de boycotts des équipes de l'émission dans les meetings du candidat[416]. En mai 2014, Jean-Luc Mélenchon demande aux militants du Front de gauche de surveiller les journalistes, si possible en les filmant, en particulier ceux de Libération et du Monde[417]. Cependant, selon Lilian Alamagna, « si les médias « dominants » sont pour lui des adversaires à combattre, il sait aussi les utiliser pour faire passer son message »[418].

Jean-Luc Mélenchon et ses proches s'offusquent régulièrement du traitement par la presse de son image, précisément dans le choix des photographies illustrant les articles le concernant[419],[420],[421]. Ils sont en cela soutenus par l'association de gauche de critique des médias Acrimed[422].

En février 2018, il déclare sur son blog : « si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat. », après avoir notamment affirmé que le but de ce qu'il appelle le « parti médiatique » est « de détruire tout autre émetteur de pensée : parti, syndicat, autorité morale de quelque nature qu’elle soit »[423],[424]. Cette phrase est critiquée par Reporters sans frontières, qui dans son classement annuel pour la liberté de la presse, s'alarme du « dénigrement systématique de la profession par certains leaders politiques », dont Jean-Luc Mélenchon[425].

Pour Abel Mestre, journaliste au Monde : « Pour comprendre la stratégie de M. Mélenchon, il faut envisager le débat politique comme un champ de bataille, un conflit où s’affrontent deux ennemis irrémédiables : « les gens » et « la caste », dont les médias seraient les ultimes représentants. Pour se sortir d’un mauvais pas, il suffit donc d’attaquer frontalement ces derniers. C’est ainsi devenu une habitude chez Jean-Luc Mélenchon. A chaque fois que lui ou son mouvement, La France insoumise (LFI), entrent dans une zone de turbulences, le réflexe est de s’en prendre au « parti médiatique ». Loin d’être un « dérapage » comme certains ont pu croire, le procédé est au contraire théorisé. [...] Cette agressivité vis-à-vis des médias n’est donc ni nouvelle ni improvisée. Bien au contraire, elle est réfléchie et entre dans une stratégie globale de M. Mélenchon : celle de construire une « opposition populaire » face à cette fameuse « caste » économique, politique et médiatique qui concentre, selon lui, tous les pouvoirs. Et qu’il faut renverser. C’est également un moyen de ressouder sa base en désignant un ennemi commun »[426].

Accusations de populisme

En janvier 2013, le sénateur PS Luc Carvounas accuse Jean-Luc Mélenchon d'aller vers « des sommets de la démagogie et du populisme »[427]. Pour Slate, cette rhétorique a pour but de « choquer », voire d'« amuser », et s'explique ainsi : « Le fait qu'il ait échoué à entrer à l'Assemblée en 2012 ne peut que renforcer sa tentation d'occuper la seule arène médiatique[428]. » Mélenchon déclare à ce sujet : « Je n'ai plus du tout envie de me défendre de l'accusation de populisme. C'est le dégoût des élites — méritent-elles mieux ? Qu'ils s'en aillent tous ! J'en appelle à l'énergie du plus grand nombre contre la suffisance des privilégiés. Populiste, moi ? J'assume ! » Selon L'Express, il est souvent dit que Jean-Luc Mélenchon cherche « à donner ses lettres de noblesse à une forme de populisme de gauche »[429].

Après la campagne présidentielle de 2012, Janine Mossuz-Lavau, chercheuse au Cevipof, note : « Il n'a pas réussi à capter comme il l'espérait l’électorat populaire, et plus précisément l’électorat de la précarité, parce qu'il s'est adressé précisément à cette population, mais avec un langage très idéologique, très historico-théorique sur l'histoire de la République et de la Révolution française[430]. »

Durant la campagne présidentielle de 2017, des critiques sont de nouveau formulées, dénonçant une démagogie et un programme communiste  Le Figaro le surnommant dans un éditorial à charge « Maximilien Ilitch Mélenchon »  mais ses détracteurs reconnaissent cependant son éloquence et sa communication[431],[432],[433].

Son style a pu être comparé à celui de Marine Le Pen[434],[435], et leurs différences et ressemblances sont souvent débattues, bien que Jean-Luc Mélenchon se défende d'avoir des points communs avec la présidente du FN[436],[437],[438],[439].

Marianne affirme que le discours de Jean-Luc Mélenchon « ne peut être comparé à la démagogie d'un Front national qui détourne la colère populaire vers le rejet de l’autre », et parle d'une « campagne sournoise » consistant « à diaboliser Jean-Luc Mélenchon et à l’assimiler en permanence à Marine Le Pen, au nom de la dénonciation des « populismes » »[440].

En 2017, la chercheuse associée au Cevipof à Sciences Po Cécile Alduy décrypte le discours de Jean-Luc Mélenchon qui « porte les traces de cette instabilité de la veine populiste, teintée parfois de violence verbale, antiélite et antigermanique, parfois d'universalisme bienveillant, et qui hésite entre plusieurs sources de légitimité et plusieurs publics[441] ».

Accusations de conspirationnisme

Jean-Luc Mélenchon est accusé de porter un discours conspirationniste, voire rouge-brun, par exemple lorsqu'il met en cause les dominations respectives des « oligarques » dans le champ des médias, et des États-Unis dans les relations internationales[442],[443]. L'historienne et chercheuse Marie Peltier, spécialiste du complotisme, estime que Jean-Luc Mélenchon « drague l’imaginaire complotiste ou le titille dans une démarche électoraliste et démagogique », et que « la reprise des codes complotistes remonte à la constitution de La France insoumise et s'est poursuivie pendant la campagne », « avec un discours anti-médias et anti-élites propres aux sphères complotistes ». Elle considère également que le nom du parti lui-même, « qui appartient au champ lexical de la dissidence, épouse cet imaginaire du complot »[442],[444]. Jean-Luc Mélenchon fustige les « médiacrates » qui seraient selon lui ligués contre lui et à « la botte des oligarques », ce qui véhicule une pensée complotiste selon France Soir, pour qui les grands actionnaires des médias ne forment pas un groupe homogène et coordonné, n'ont pas les mêmes objectifs, ni a priori de mauvaises intentions simplement parce qu'ils sont riches[442].

En 2011, Nicolas Lebourg estime que Jean-Luc Mélenchon est considéré « tel un conspirationniste de gauche » par des auteurs estimant que la « dénonciation de l'oligarchie est illégitime ». Selon Conspiracy Watch, des personnalités de la « gauche de la gauche », comme Noam Chomsky ou Jean-Luc Mélenchon, évitent de critiquer des mythes complotistes présents dans leur propre rang, car ils tentent de ménager certains « militants conspirationnistes ». Mais si Jean-Luc Mélenchon pratique cette « démagogie », il serait « tout à fait injuste et abusif de le ranger parmi les conspirationnistes »[445].

En 2018, Pierre-André Taguieff affirme ne pas croire que Jean-Luc Mélenchon « adhère vraiment à ses énoncés complotistes ». Il émet l'hypothèse « d'un certain machiavélisme : avec une bonne dose de cynisme, Mélenchon, jouant son rôle de « dissident », adapte son discours aux valeurs et aux attentes de son auditoire, rassemblant tous ceux qui se montrent résolument incrédules face aux promesses de la « mondialisation heureuse » passant par la start-up nation. Mais, en voulant séduire à tout prix cette majorité potentielle, il prend le risque de les décevoir pour apparaître comme simplement rusé et trompeur »[446].

Le 6 juin 2021, Mélenchon affirme que « dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre », rappelant notamment ceux de 2002, l'affaire Paul Voise, de 2012, la série d'attentats de Mohammed Merah, et de 2017, l'assassinat du policier Xavier Jugelé[447]. Ces propos suscitent la polémique[448],[449] et relancent les accusations de conspirationnisme[444]. Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, rapporte alors à L'Express que « Mélenchon verse dans le complotisme depuis plusieurs années »[450]. Si en façade les Insoumis font corps autour de leur chef de parti, le journal en ligne Mediapart révèle, après avoir interrogé des adhérents, un profond malaise en interne provoqué par les propos de Jean-Luc Mélenchon[451].

Le lendemain, le journal Quotidien re-diffuse un extrait d'une vidéo publiée le 3 juin par Jean-Luc Mélenchon sur sa chaîne Youtube, dans laquelle il déclare considérer comme « suspecte » une panne des numéros d'appel d'urgence survenue en France la semaine précédente, et sous-entend que celle-ci aurait pu être organisée volontairement pour faciliter la privatisation de l'entreprise Orange (détenue à 23 % par l'État)[452]. Le secrétaire d’État au Numérique Cédric O, ainsi que les députés de la majorité Aurore Bergé, François Jolivet, Roland Lescure et Éric Bothorel réagissent en dénonçant l'absurdité de cette accusation[453].

En 2017, pendant la guerre civile syrienne, Jean-Luc Mélenchon déclare sur son blog que « les USA soutenaient en sous-main Daech en Syrie »[454],[455],[456]. En 2021, il affirme que les États-Unis « ont créés [sic] de toute pièce Al-Quaïda [sic] contre le régime communiste afghan »[454].

Accusations d'antisémitisme

Pour Pierre Birnbaum, le « populisme » de Jean-Luc Mélenchon, s’il ne relève pas de l’antisémitisme stricto sensu, le nourrit indirectement[440]. Le , Jean-Luc Mélenchon dépose trois plaintes en diffamation contre Jean-François Copé, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet à propos de déclarations faisant état de « sa complaisance avec l'antisémitisme »[457]. Cette plainte entraîne la condamnation d'Alain Juppé et de Nathalie Kosciusko-Morizet pour diffamation et la relaxe de Jean-François Copé[458]. En décembre 2013, le politologue Dominique Reynié l'accuse de « flirt appuyé avec les sentiments xénophobes[459] ». Celui-ci réitère son propos en février 2015 « les proches du Front de gauche et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2012 sont un des trois foyers d’expression de l’antisémitisme très forts », ce qui conduit le Parti de gauche à étudier le dépôt d'une plainte pour diffamation à son encontre, Éric Coquerel affirmant : « Tous ceux qui connaissent l’engagement constant de notre parti et de Jean-Luc Mélenchon contre toute forme d’antisémitisme n’ont pas dû en croire leurs oreilles[460] ».

Nicolas Lebourg estime que lorsque Jean-Luc Mélenchon critique « la transformation de la démocratie en oligarchie », cela ne doit rien aux agitateurs antisémites, mais à Nicolas Machiavel, ayant là rénové un thème du philosophe grec Polybe. Nicolas Lebourg attribue cette confusion des accusateurs de Jean-Luc Melenchon à leur déficit culturel. Cette confusion est selon lui également visible lorsqu'ils font appel à un terme comme « totalitarisme, utilisé très loin de la façon dont le manient les historiens », ou un terme comme « rouge-brun, qu’aucun historien ou politiste ne peut considérer comme raisonnable »[443].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle française de 2017, Jean-Luc Mélenchon porte le triangle rouge (marque des prisonniers politiques dans les camps nazis), qui lui a été offert par un syndicaliste de la Fédération générale du travail de Belgique pour le consoler d'avoir été comparé à Marine Le Pen dans un dessin de Plantu[461],[462]. Le 26 avril 2017 (au lendemain du premier tour), l'écrivain Didier Daeninckx lui demande de ne plus arborer le triangle rouge[463]. Le 12 décembre 2017, l'écrivain Jean Rouaud accuse Jean-Luc Mélenchon d'« antisémitisme » dans sa chronique hebdomadaire dans L'Humanité. Il lui reproche par exemple d'avoir porté un triangle rouge sur sa veste pendant la campagne pour l'élection présidentielle, et affirme que ce badge, se substituant à l'étoile jaune des juifs, est une négation de la souffrance des juifs. Benoît Schneckenburger, secrétaire national du Parti de gauche et garde du corps de Jean-Luc Mélenchon, réagit à cette chronique de Jean Rouaud en parlant de « calomnie » qui viserait « à empêcher toute critique de la politique du gouvernement israélien ». Le 13 décembre 2017, Patrick Apel-Muller, patron de L'Humanité, publie exceptionnellement un billet pour défendre Mélenchon, estimant que Jean Rouaud lui a fait un « mauvais procès »[464].

Relations tumultueuses avec le CRIF

Jean-Luc Mélenchon et son mouvement entretiennent des relations houleuses avec le CRIF, en raison notamment de leur discours critique à l'égard de la politique menée par Israël, du nationalisme israélien et du Premier ministre Benyamin Netanyahou[465]. En 2017, Francis Kalifat, président du CRIF, affirme que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen « véhiculent tous les deux la haine » pour justifier leur absence d'invitation au dîner annuel du CRIF[466].

En mars 2018, alors que Jean-Luc Mélenchon émet l’intention de participer à la marche blanche organisée en réaction au meurtre de Mireille Knoll, Francis Kalifat déclare qu'il n'est pas le « bienvenu », estimant que les antisémites sont « surreprésentés » à « l'extrême gauche ». S'il « ne [met] pas en doute l’empathie de M. Mélenchon à l’égard du drame vécu par Mme Knoll », et refuse d'employer le qualificatif d'antisémite, il considère qu'« il faut une cohérence de discours et d’action » et met en cause son soutien au « boycott d'Israël ». Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France, reproche à Jean-Luc Mélenchon une absence de soutien à la communauté juive « pendant toutes ces années » et le soupçonne « d'avoir voulu s'acheter une bonne conscience politique sur le dos de la mort d'une vieille dame »[467].

De leur côté, Daniel Knoll, fils de Mireille Knoll, ainsi que des membres du gouvernement se disent ouverts à la participation de quiconque, désavouant le CRIF[466],[465]. Alors que Jean-Luc Mélenchon participe à la marche en compagnie d'autres députés de La France insoumise et du rabbin Gabriel Farhi, il en est exfiltré après avoir été pris à partie par une quarantaine de personnes, en particulier des membres de la Ligue de défense juive (LDJ), l'accusant de complaisance à l'égard de l'antisémitisme. Il réagit en évoquant un « épiphénomène »[468],[469],[470],[471]. Laurent Joffrin reproche au CRIF d'avoir commis « une boulette », et il s'interroge : « Quand le leader de La France insoumise aurait-il cédé à une mauvaise pente ? Jamais, que l’on sache. À moins d’amalgamer toute critique du gouvernement israélien à de l’antisémitisme, vieille ficelle propagandiste »[472].

Quelques jours plus tard, en avril 2018, Jean-Luc Mélenchon présente le CRIF comme une « secte communautariste » coupable d'une « allégeance de principe à un gouvernement étranger et à sa politique »[446]. Pierre-André Taguieff estime qu'« on ne voit pas, sur [le] thème [du CRIF], ce qui le distingue d'un Dieudonné ou d'un Soral »[446].

Accusation d'autocratie

En novembre 2019, le politologue Thomas Guénolé publie La Chute de la maison Mélenchon : une machine dictatoriale vue de l'intérieur, livre que La France insoumise « a tenté, par l'intermédiaire de ses avocats, de censurer ». Guénolé dépeint ce parti comme un simulacre de démocratie interne et comme une organisation despotique. Selon ses militants, Jean-Luc Mélenchon n'est ni le gourou ni le chef du mouvement, mais Thomas Guénolé estime qu'il gouverne en autocrate par l'intermédiaire d'hommes de paille[473]. Thomas Guénolé avait quitté le mouvement de Jean-Luc Mélenchon en avril 2019, après avoir été signalé pour « faits pouvant s'apparenter à du harcèlement sexuel », et, selon Les Inrockuptibles, son livre est un « réquisitoire, taillé pour faire mal »[474].

Assiduité au Parlement européen

Lors de son premier mandat de député européen (2009-2014), Jean-Luc Mélenchon se voit régulièrement reprocher un manque d'assiduité au Parlement européen, en particulier sur la base du classement VoteWatch, réalisé à partir des données du Parlement européen, et qui fait autorité pour mesurer l’activité des eurodéputés[73].

Il fait lui-même part de son manque d'enthousiasme pour ce mandat, déclarant en 2012 :

« Être ici [au Parlement européen] est désespérant. C'est un parlement qui ne peut en aucun cas proposer une loi, c'est le seul parlement au monde qui est comme ça, qui n'a pas d'initiative législative. Il n'a aucun droit sur le marché intérieur et la fiscalité, aucun droit ! Il ne peut pas en débattre, ce n'est pas son sujet[475]. »

Outre l'absence du droit d'initiative du Parlement, il critique des temps de parole trop restreints selon lui[72]. Il met également en cause le blocage du jeu politique interne du Parlement européen, largement dominé par les groupes du Parti populaire européen et de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates, tandis que son action est limitée en raison de son appartenance à l'un des plus petits groupes du parlement, celui de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE)[72]. Mediapart souligne qu'« il est surtout minoritaire au sein de ce collectif, et peine à construire des relations de travail fructueuses avec les Allemands à sa tête »[72]. En se justifiant, il évoque souvent son expérience passée au Sénat, dont il désapprouvait l'existence même tout en y siégeant et où il a eu, selon Mediapart, « toutes les peines du monde à prendre la parole au nom du groupe socialiste »[72].

Il figure parmi les élus les moins présents dans l'hémicycle[476],[475]. En 2014, il a participé, depuis le début de son mandat, à 70 % des votes en séance plénière, ce qui le situe à la 677e place du classement (sur un total de 764 élus)[73]. Le journaliste Jean-Sébastien Lefebvre souligne qu'il était « absent lors du vote de la politique agricole commune (PAC) » le , alors qu'il s'agit d'un tiers du budget européen[475]. Pour justifier son absence lors du vote sur le budget européen de 2013, Jean-Luc Mélenchon indique avoir choisi de rencontrer, le même jour à Paris, le président bolivien Evo Morales[72]. Sur les trois premières années du mandat, il a signé le procès-verbal de présence de sa commission, celle des Affaires étrangères, à 16 reprises, sur un total de 133 réunions, selon le décompte de Parlorama, site d'observation de l'activité parlementaire[72].

En 2012, il n'a rédigé aucune déclaration écrite[476]. En 2013, il n'a rédigé aucun rapport parlementaire, alors qu'il s'agit d'une activité essentielle du mandat selon Le Point et le journaliste Jean-Sébastien Lefebvre[476],[475],[72]. Il affirme qu'« on ne [lui] en a jamais proposé » et ajoute, « à juste titre » selon Mediapart, que le groupe de la GUE auquel il appartient « peine à décrocher des rapports sur des sujets importants »[475],[72]. Mediapart, qui nuance sa perception d'un parlement bloqué par les deux principaux groupes, souligne que des membres de son groupe comme Marisa Matias, Patrick Le Hyaric ou Marie-Christine Vergiat ont pris en charge des rapports et s'investissent en commission[72].

En 2012, Elmar Brok (CDU), président de la commission des Affaires étrangères, et son collègue Arnaud Danjean (UMP) indiquent qu'ils ne se souviennent pas l'avoir vu récemment au sein de la commission, notamment depuis qu'il en a quitté la vice-présidence en octobre 2011[476],[72]. Patrick Delfosse, rédacteur en chef de la chaîne du Parlement européen Europarltv, affirme qu'« il n'est jamais » sur place[476]. En 2013, José Bové (EÉLV) l'accuse d'avoir une présence « épisodique » au Parlement européen[475], Daniel Cohn-Bendit (EÉLV) de tenir un « emploi fictif »[72]. Catherine Trautmann (Parti socialiste) affirme qu'« il ne développe aucune action au sein du parlement, il est d'emblée négatif, hostile envers l'institution »[72]. Francis Wurtz, qui a dirigé pendant dix ans le groupe auquel appartient Jean-Luc Mélenchon au Parlement européen, le défend, estimant que « s'immerger dans les questions européennes, cela ne veut pas dire, évidemment, que l'on s'immerge dans les institutions européennes »[72].

En réponse, Jean-Luc Mélenchon avance trois arguments : certains élus français font pire que lui, tels Marine Le Pen ou Harlem Désir ; ses statistiques ont été amoindries en milieu de mandat par ses campagnes pour l'élection présidentielle de 2012 et pour les législatives qui ont suivi, comme cela a également été le cas pour Eva Joly ; et  « c'est le cœur de son argumentation » selon Mediapart  il rend en permanence des « arbitrages avec des actions de terrain », assumant se rendre « là où [il est] le plus utile »[72]. Il affirme ne pas être « un fonctionnaire du parlement » mais « un représentant du peuple français au Parlement européen », et ne pas avoir « à répondre à des critères de performance distribués par une obscure agence de notation (VoteWatch), qui décide que le travail d'un parlementaire consiste à lever la main en cadence »[72]. Il met aussi en cause le financement de VoteWatch et met en avant son classement en seconde position parmi les eurodéputés français par « MEP ranking », autre plateforme qui, elle, privilégie les explications de vote dont Jean-Luc Mélenchon est « un champion toutes catégories » selon Le Monde, tandis que VoteWatch ne prend pas en compte cette donnée[73].

Enfin, il avance, selon Mediapart, qu'il « réalise un travail généraliste d'« éducation populaire » sur l'Europe, tandis que d'autres élus se spécialisent dans des commissions aux pouvoirs limités, rédigeant des rapports au devenir incertain » : il donne pour preuve ses « 577 explications de vote – l'immense majorité étant transmises par écrit, après le vote – qu'il envoie au Parlement européen pour justifier ses positions », et « qu'il recycle, ensuite, sur son blog consacré à son activité parlementaire »[72]. L'eurodéputé Younous Omarjee, un de ses proches, considère qu'« il n'y a pas un seul candidat, pendant la présidentielle [de 2012], qui n'ait fait autant de pédagogie sur l'Europe », et qu'« il a un rayonnement politique tellement grand, qu'il n'a pas besoin de faire du stakhanovisme parlementaire pour peser »[72].

Mediapart estime qu'« au fond, tout se passe comme si l'échelon européen – l'Europe des 28 – n'était pas l'espace de prédilection » de Jean-Luc Mélenchon, qui « semble en fait partagé entre une défense de l'État-nation franco-français et des inspirations internationalistes, qui débordent de loin le cadre européen »[72].

Affaires judiciaires

Diffamation à l'égard d'un journaliste

En novembre 2016, Jean-Luc Mélenchon s’en prend personnellement à deux journalistes du Monde, qu’il accuse d’être influencés par la CIA[477]. Le Monde condamne des « attaques outrancières et [se réserve] le droit d’attaquer en justice certaines accusations, à l’évidence diffamatoires, proférées par M. Mélenchon »[478]. Poursuivi en diffamation par Paulo Paranaguá, Jean-Luc Mélenchon refuse de se rendre aux convocations du juge. L'avocat du journaliste a demandé un mandat de comparution[479]. Jean-Luc Mélenchon fait également valoir plusieurs fois son immunité parlementaire, alors qu'en 2017, il avait appelé à signer la charte de l'association Anticor demandant la suppression de l'immunité parlementaire[480]. Le 10 juillet 2019, Jean-Luc Mélenchon est condamné à verser à Paulo Paranaguá un euro symbolique de dommages et intérêts ainsi que 2 000 euros pour les frais de justice, pour l'absence à l'époque de mentions légales sur le site melenchon.fr. En effet, cette omission a empêché d’engager une procédure au civil[481]. Par ailleurs, Jean-Luc Mélenchon sera jugé[Quand ?] pour « diffamation » contre Paulo Paranaguá après l’avoir qualifié d’« assassin repenti »[482].

Assistants parlementaires européens

En juillet 2017, à la suite d'un signalement de la députée européenne FN Sophie Montel, le parquet de Paris élargit son enquête pour « abus de confiance » sur les assistants parlementaires européens à Jean-Luc Mélenchon et à trois de ses anciens assistants parlementaires[483]. Jean-Luc Mélenchon est soupçonné d'avoir embauché des assistants au Parlement européen qui auraient en fait travaillé pour le Parti de gauche[484]. Jean-Luc Mélenchon porte plainte pour « dénonciation calomnieuse »[485].

Comptes de la campagne présidentielle de 2017

En novembre 2017, Jean-Guy de Chalvron, rapporteur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) chargé de vérifier les dépenses liées aux frais de campagne, démissionne de l'institution, à laquelle il reproche d’avoir validé les comptes du candidat de La France insoumise. Selon lui, 1,5 million d’euros de dépenses de Jean-Luc Mélenchon sont litigieuses[486],[487]. Le Parisien indique que d’autres rapporteurs ont également contesté la décision de la Commission au sujet d'autres candidats à la présidentielle dont ils étaient chargés de vérifier les comptes[486]. Le 13 février 2018, la CNCCFP publie sa décision : elle approuve la régularité des comptes de campagne de tous les candidats. Chaque candidat s'est auparavant vu rectifier ses comptes avant validation, pour différents motifs[488]. Pour La France Insoumise, la rectification porte sur 435 000  de dépenses jugées litigieuses selon Le Monde[489]. Le 22 février 2018, la cellule d'investigation de Radio France publie dans France Info un montant de salaires déclarés étonnamment bas de 7 949 . France Info mentionne des surfacturations par la société Mediascop, qui appartient à la conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon, Sophia Chikirou[490]. Jean-Luc Mélenchon qualifie alors la station de radio d'État et appelle à « pourrir » ses journalistes, qu’il qualifie de menteurs et d'abrutis[491],[492],[493]. Radio France dépose plainte contre Jean-Luc Mélenchon[494]

Le 29 mai 2018, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour effectuer des vérifications sur une éventuelle violation des règles de financement. Cette enquête est déclenchée par un signalement de la CNCCFP, qui avait pourtant validé les comptes. Selon L'Express, la commission a été conduite à cette action à la suite de la publicité faite par la démission du rapporteur Jean-Guy de Chalvron. L'Express précise que ce n'est pas la première fois que la justice s'intéresse à des comptes de campagne validés. Parmi les dossiers qui vont être examinés, figurent les dépenses auprès de l'association L'Ere du peuple et Mediascop, dont les marges avaient été jugées trop élevées par la CNCCFP[495],[496],[497]. Le dossier est confié aux policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF)[498]. Une perquisition a lieu le 16 octobre 2018. Le 19 octobre 2018, une partie de l'instruction fuite dans la presse, ce qui viole le secret de l'enquête selon Jean-Luc Mélenchon[499],[500]. Une plainte est déposée pour violation du secret de l'enquête[501]. Mediapart fait également état d'une liaison avec sa conseillère Sophia Chikirou[502]. Jean-Luc Mélenchon qualifie cet article d'agression, rappelle être célibataire, et décrit l'épisode comme une opération de police politique fomentée par la « macronie »[200],[503]. La ministre Nicole Belloubet répond ne donner aucune instruction individuelle aux procureurs, et déplore le « jeu paranoïaque » de Mélenchon[504]. Les comptes de campagne 2017 sont rendus publics dans le journal officiel le 11 janvier 2019[505]. On y lit que le montant des salaires déclarés par La France Insoumise est de 79 606 , plus 30 259  de cotisations sociales, soit 109 865 .

En 2021, Jean-Luc Mélenchon porte plainte pour diffamation contre Jean-Guy de Chalvron, rapporteur démissionnaire ayant dénoncé des « irrégularités » dans ses comptes de campagne[506]. Jean-Luc Mélenchon perd le procès, le tribunal de Paris considérant que les propos visés n'étaient pas diffamatoires[507].

Dans le cadre des deux enquêtes ouvertes en 2018, une association proche de Jean-Luc Mélenchon et la mandataire financière de celui-ci pour la présidentielle de 2017 sont mises en examen en mars et avril 2021[508].

Perquisition d’octobre 2018 et condamnation pour rébellion

Le 16 octobre 2018, dans le cadre des enquêtes préliminaires sur ses comptes de campagne de 2017 et sur les emplois fictifs présumés au Parlement européen, une perquisition est menée par l'OCLCIFF à son domicile parisien, chez une dizaine de membres du parti et dans les locaux de La France insoumise[509],[510]. Présent sur place, Jean-Luc Mélenchon dénonce sur Facebook une « énorme opération de police politique ». Il se rend alors au siège FI avec des élus, qu’il incite à enfoncer la porte des locaux dont les policiers lui refusent l'accès pendant la perquisition ; il pousse le procureur dirigeant l’opération ainsi qu’un policier venu s'interposer, et s’exclame « La République, c'est moi ! »[511],[512],[513],[514],[515] puis « il ne faut opposer aucune résistance, nous sommes des gens honnêtes »[516]. Des altercations plus violentes contraignent les enquêteurs à mettre précipitamment fin à la perquisition selon le parquet de Paris[517],[514], ce qui est contesté par Mélenchon[516]. Le lendemain, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire » et « violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique »[518]. Quatre plaintes sont également déposées le 19 octobre par des proches de Jean-Luc Mélenchon, déclarant « une bousculade dans laquelle ils ont été précipités à terre »[519]. Catherine Champrenault, procureure générale de la cour d'appel de Paris, qualifie de coup de force le comportement des membres du mouvement[520], tandis que Jean-Luc Mélenchon dénonce des images tronquées par l'émission Quotidien, qualifiant le choix éditorial de diffuser certaines images de manipulation médiatique [521].

Le 11 septembre 2019, Quotidien diffuse l'intégralité de la prise vidéo de la perquisition, d'une durée de 40 minutes[522]. D'après Le Monde, la vidéo dans son intégralité « montre une réalité plus complexe où M. Mélenchon alterne énervements et retours au calme et où il dit qu’il ne s’oppose pas aux perquisitions »[523]. Notamment, quelques instants après son « La République c’est moi », Jean-Luc Mélenchon chuchote au même policier qui lui faisait face : « Ne vous inquiétez pas, personne n’est violent ici »[524],[525],[526].

L'avocat spécialiste des libertés publiques Jean-Baptiste Soufron publie dans Marianne du 20 octobre 2019 une tribune liée à cette affaire, où il demande que « les affaires politiques doivent être traitées directement et uniquement par des juges d'instruction »[527].

Un procès en correctionnelle se tient à Bobigny le 19 septembre 2019, pour « actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation », à la suite de la plainte du parquet[528]. Les juges suivent les réquisitions et Jean-Luc Mélénchon est condamné à trois mois d'emprisonnement avec sursis et 8 000 euros d'amende le 9 décembre 2019[529]. Mélenchon ne fait pas appel[530].

Instruction pour « prêt illicite de main d’œuvre »

En avril 2021, le rapporteur de la Commission nationale des comptes de campagne, qui avait évoqué sur BFM TV des « irrégularités » dans les dépenses de Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2017, est relaxé des poursuites en diffamation intentées contre lui par le dirigeant de La France insoumise[531].

La presse annonce ensuite que l'association l'Ère du peuple, qui assure la logistique des rassemblements de campagne de Jean-Luc Mélenchon et lui loue du matériel informatique, a été mise en examen en mars 2021 pour « prêt illicite de main-d'oeuvre » (il est interdit de prêter du personnel dans un but lucratif). La mandataire financière de l'association, Marie-Pierre Oprandi, est mise en examen en avril 2021 pour le même motif et pour « usage de faux »[532],[533]. Le magistrat instructeur reproche à l'association l'Ère du peuple d'avoir surfacturé le travail de ses quatre salariés à l'association de financement de Jean-Luc Mélenchon à hauteur de 152 688 euros. L'association répond qu'elle a aligné sa facturation sur les prix du marché et que, dans le cas contraire, elle aurait pu être accusée de sous-facturation et donc de don déguisé à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Pour le magistrat, les quatre salariés de l'Ère du peuple auraient dû être rémunérés directement par la campagne[532],[533].

Patrimoine

Le patrimoine de Jean-Luc Mélenchon est évalué en par Paris Match à 760 000   dont 720 000  de biens immobiliers[534]. À cela, s'ajoutent 150 000  d'épargne qu'il avait prêtés, à cette date, au Front de gauche pour la campagne présidentielle et qui lui sont remboursés depuis[535].

En 2017, il déclare des biens immobiliers d'une valeur de 1 022 000  avec un reste à rembourser à hauteur de 151 723 . Il possède trois comptes courants pour un montant total de 6 186 euros, un livret bleu pour 40 234 euros, un compte épargne logement pour 10 135 euros et enfin un livret de développement durable pour 47 655 euros[536].

Jean-Luc Mélenchon est favorable au contrôle du patrimoine des élus par un organisme indépendant, mais opposé à sa publicité[537].

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

Au Sénat

  • -  : sénateur de l’Essonne[538]
  • -  : sénateur de l’Essonne
  • -  : secrétaire du Sénat[538],[15]

À l'Assemblée nationale

Au Parlement européen

Au niveau local

Au Parti socialiste

  • Premier secrétaire de la fédération de l'Essonne
  • Membre du bureau national du PS
  • Cofondateur et président du courant socialiste Nouveau Monde (2002-2008), puis animateur de la sensibilité Trait d'union jusqu'à son départ du PS
  • Secrétaire national du PS

Au Parti de gauche

  • -  : président du bureau national
  • -  : coprésident du bureau national (avec Martine Billard)

Résultats électoraux

Élections présidentielles

Année Parti 1er tour
Voix  % Rang
2012 FG 3 984 822 11,10 4e
2017 LFI 7 059 951 19,58 4e

Élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix  % Rang Voix  % Issue
2012[539] FG 11e du Pas-de-Calais 11 406 21,46 3e
2017[540] LFI 4e des Bouches-du-Rhône 8 460 34,31 1er 11 912 59,85 Élu

Élections sénatoriales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Partis Département Voix  % Rang Sièges
1986[541] PS Essonne 522 26,39 1er
2  /  5
1995[542] PS-Radical 525 23,93 2e
1  /  5
2004[543] PS-PCF-DVG 796 34,74 1er
3  /  5

Élections européennes

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Circonscription Voix  % Rang Sièges
2009[544] FG Sud-Ouest 214 079 8,16 5e
1  /  10
2014[545] 252 197 8,57 6e
1  /  10

Élections cantonales

Année Parti Canton 1er tour 2d tour
Voix  % Rang Voix  % Issue
1985 PS Massy-Ouest Élu
1992[546] 1 653 25,60 2e 2 201 38,43 Battu
1998[547] 1 851 30,88 2e 2 951 52,87 Élu

Publications

Ouvrages collectifs

Préfaces

  • Ouvrage collectif (préf. Jean-Luc Mélenchon), Pour la République sociale : La Gauche socialiste dans ses textes, Éditions L'Harmattan, , 215 p. (ISBN 978-2-7384-5514-7, LCCN 97207247, lire en ligne)
  • Ouvrage collectif (préf. Jean-Luc Mélenchon), Le Nouvel Âge du capitalisme, Paris, Éditions L'Harmattan, , 184 p. (ISBN 978-2-7384-9687-4, LCCN 00431014)
  • La République sociale (préf. Jean-Luc Mélenchon), Le Manifeste pour une école globale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 174 p. (ISBN 978-2-7475-2140-6, LCCN 2002423632)
  • Corinne Morel Darleux (préf. Jean-Luc Mélenchon), L'Écologie, un combat pour l'émancipation, Paris, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », , 143 p. (ISBN 978-2-916333-62-5)
  • Jean Jaurès (préf. Jean-Luc Mélenchon), Discours de Jaurès en Amérique latine, Paris, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », , 224 p. (ISBN 978-2-916333-67-0)
  • Ricardo Cherenti et Bruno Poncelet (préf. Jean-Luc Mélenchon), Le Grand marché transatlantique : Les multinationales contre la démocratie, Paris, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », , 109 p. (ISBN 978-2-916333-82-3)
  • Martine Billard (préf. Jean-Luc Mélenchon), Le Medef l'a imaginé, Sarkozy l'a fait : 10 ans de casse du code du travail, Paris, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », , 111 p. (ISBN 978-2-916333-93-9)
  • Jacques Généreux (préf. Jean-Luc Mélenchon), Nous, on peut ! : Pourquoi et comment un pays peut toujours faire ce qu'il veut face aux marchés, face aux banques, face aux crises, face à la BCE, face au FMI…, Paris, Seuil, , 137 p. (ISBN 978-2-02-105469-9)

Jeu vidéo

Jean-Luc Mélenchon est le héros du jeu vidéo Fiscal Kombat, sorti en avril 2017. Ce jeu est développé par le Discord insoumis, communauté d'insoumis soutenant la campagne de Jean-Luc Mélenchon[550].

Distinctions

  • Grand officier de l'ordre national du Mérite argentin[295].
  • Élu « Homme politique de l'année » 2012 par GQ France.
  • Professeur honoraire de l'Universidad Nacional de Lanús (es), en Argentine, en 2019[551].

Notes et références

Notes

  1. Alors sous double protectorat (espagnol et français), à l'exception notable de Tanger, alors zone internationale et port franc.
  2. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
  3. Sont considérés comme « grands » candidats à l'élection présidentielle de 2017 François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
  4. Selon Catherine Nay d'Europe 1, le programme de Jean-Luc Mélenchon « augmente les minima sociaux, c'est la distribution généreuse... Tous les frais médicaux sont remboursés, la cantine est gratuite pour tout le monde... » Cf. Hadrien Mathoux, « Mélenchon « le rouge » attaqué par la presse conservatrice », sur Marianne, (consulté le ).
  5. D'après Marianne, dans ce cas là, « la valeur des créances sur la France serait dévaluée […] de la nouvelle parité du franc par rapport aux autres monnaies de référence », et si les investisseurs craignent cette dépréciation due à la dévaluation du franc, ils redoutent aussi une dépréciation éventuellement « considérable » à cause d'une anticipation d'un défaut de paiement de la France. Voir « Mélenchon et le trouillomètre des « marchés » », sur Marianne, (consulté le ).

Références

L. Alemagna, S. Alliès, Mélenchon le plébéien

Autres références

  1. Vanessa Schneider, « Jean-Luc Mélenchon, 48 ans, ex-grande gueule du PS, rentre dans le rang avec celui de ministre délégué. L'importuniste. », sur liberation.fr, .
  2. Jean-Louis Beaucarnot, « Mélenchon : entre la Mancha et la Sicile ! », sur Rfgenealogie.
  3. « Biographie de Jean-Luc Mélenchon et actualités - Challenges.fr », sur challenges.fr.
  4. « Jean-Luc Mélenchon : « Je suis de culture catholique, je connais la maison ! » », sur www.famillechretienne.fr.
  5. « Jean-Luc Mélenchon » (version du 24 février 2012 sur l'Internet Archive), sur France-Soir.
  6. Olivier Cassiau, « L'enfance de Mélenchon : de Tanger à Yvetot », Paris-Normandie, (lire en ligne).
  7. Who's Who in France, Laffite Hébrard, 2001-2002, p. 1279.
  8. Hortense Paillard, « Biographie : Qui est Jean-Luc Mélenchon ? » (version du 27 février 2017 sur l'Internet Archive), sur la République des Lettres.
  9. Laurence Mauriaucourt, « La fille de Jean-Luc Mélenchon assigne un élu de l'Essonne pour diffamation », sur L'Humanité, .
  10. « Maryline Melenchon » [archive du ], sur acteurspublics.com, (consulté le ).
  11. Madame Figaro, « Qui est Maryline Camille, la fille de Jean-Luc Mélenchon ? », sur Madame Figaro, (consulté le )
  12. Emmanuel Daniel, « Jean-Luc Mélenchon et les conflits d'intérêt », Slate, (lire en ligne).
  13. « Avant l'Elysée, ils passaient le bac », JDD, (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Portrait : Jean-Luc Mélenchon, l'homme en colère », TV5MONDE, (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Jean-Luc Mélenchon », sur Le Nouvel Observateur.
  16. « Comptes rendus des débats - Séance du  », sur Sénat français, .
  17. Intervention à On n'est pas couché, sur France 2, le 10 septembre 2016.
  18. Lilian ALEMAGNA et Stéphane ALLIES, Mélenchon le plébéien, Robert Laffont/bouquins/segher, , 265 p. (ISBN 978-2-221-12841-1, lire en ligne).
  19. Anna Cabana, « Mélenchon se vend… en librairie ! », Le Point, (lire en ligne).
  20. « Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l'enseignement professionnel », sur fede35.parti-socialiste.pagesperso-orange.fr.
  21. « Jean-Luc Mélenchon »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur le site du Front de Gauche pour les élections européennes de 2009.
  22. « Le CV de Jean-Luc Mélenchon », sur europe1.fr (consulté le ).
  23. « JEAN-LUC MELENCHON, l'ex-socialiste candidat PC », leparisien.fr, 2011-06-23cest18:06:00+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
  24. Maël Thierry, « Cinq hommes dans la vie de Mélenchon », Le Nouvel Observateur, no 4458, 15-21 décembre 2011, p. 52-58.
  25. « Les années jurassiennes de Mélenchon ce soir chez Guillaume Durand ? », sur leprogres.fr, . Le Progrès.
  26. « Bio express », sur leparisien.fr, . Le Parisien.
  27. « 1968 et vous ? : interview de Jean-Luc Mélenchon, pour le Parti socialiste français » [vidéo], .
  28. « Jean-Luc Mélenchon », sur www.tlaxcala.es.
  29. « J.L. Mélenchon dans « Face aux Français… » (2e partie) », .
  30. Olivier Raeis, « Les âge de l'UNEF. Leurs statuts juridiques, essai de recensement », Cahiers du GERME, spécial no 3, 1998.
  31. Stéphane Alliès, « Crise finale au POI, ou le lambertisme en voie d’extinction », sur Mediapart, .
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Voir aussi

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  • Thomas Guénolé, La Chute de la maison Mélenchon, Albin Michel, .
  • Marion Lagardère, Il est comment Mélenchon en vrai ?, Grasset, .
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  • Denis Sieffert et Michel Soudais, Mélenchon et les médias, Paris, Politis, , 91 p. (ISBN 979-10-92021-00-4)

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Jean-Luc Mélenchon est également le personnage titre de deux mangas humoristiques :

  • David Chabant, Jean-Luc No Revolution, Lulu, (ISBN 978-1-326-55022-6)
  • David Chabant, Jean-Luc No Insoumission, Lulu, (ISBN 978-0-244-60018-1)

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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