Sophia Chikirou

Sophia Chikirou, née le à Bonneville en Haute-Savoie, est une conseillère en communication et femme politique française.

Sophia Chikirou
Fonctions
Conseillère régionale d'Île-de-France
En fonction depuis le
(2 mois et 13 jours)
Élection 27 juin 2021
Président Valérie Pécresse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bonneville (France)
Nationalité Français
Parti politique Parti socialiste (1997-2006)
La Gauche moderne (2007-2008)
Parti de gauche (depuis 2008)
La France insoumise (depuis 2016)
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
Institut d'études politiques de Grenoble (diplôme d'études supérieures spécialisées) (jusqu'en 2002)
Institut d'administration des entreprises de Paris (maîtrise) (jusqu'en 2013)
Profession Conseillère en communication

Ancienne militante socialiste, elle rejoint Jean-Marie Bockel et déclare ne pas adhérer au programme présidentiel de Nicolas Sarkozy en 2007, mais soutenir sa « volonté de réforme ». Après avoir créé la société de conseil en communication Médiascop en 2011, elle prend part aux campagnes électorales de Jean-Luc Mélenchon. Elle participe en 2017 à la création du Média et en assure la direction jusqu’à son départ en , dans un contexte de crise sociale, éditoriale et financière. Candidate lors des élections régionales de 2021 en Île-de-France, elle est élue conseillère régionale.

Biographie

Formation

Sophia Chikirou naît le [1] à Bonneville en Haute-Savoie[2] et grandit à Scionzier[3]. Ses parents sont tous deux algériens kabyles[4]. Son père, ouvrier aujourd'hui retiré à Béjaïa[5], fut militant de la CGT[6]. Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Grenoble[7], d'études supérieures spécialisées en communication politique et sociale (2002)[8] et titulaire d'un master 2 en ressources humaines et responsabilité sociale de l'entreprise à l'IAE Paris[9].

Parti socialiste

À l'âge de 18 ans, en 1997, Sophia Chikirou adhère au Parti socialiste (PS)[2],[10]. Dans les années 2000, elle est proche de Caroline Fourest et signe dans ProChoix[11]. Elle défend des positions laïques et cible une « gauche repentante » prête à se compromettre avec les islamistes[4].

De 2002 à 2007[12], elle est assistante parlementaire du député du 20e arrondissement de Paris, Michel Charzat[13]. Elle est membre du conseil national du PS à partir de , porte-parole de Laurent Fabius dans le cadre de la campagne de ce dernier pour être investi par les militants socialistes pour l'élection présidentielle de 2007[14]. Elle fait alors la connaissance de Jean-Luc Mélenchon, un autre soutien de Laurent Fabius[13].

Soutenue par Michel Charzat, qui lui-même ne peut pas se représenter du fait des cumuls des mandats, elle est candidate à l'investiture des militants de la 21e section du Parti socialiste pour les élections législatives. Elle annonce, le , le maintien de sa candidature, malgré la désignation par le Bureau national du Parti socialiste, de George Pau-Langevin, ancienne présidente du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples le , la candidature de George Pau-Langevin ayant été justifiée au nom de la représentation des Antillais vivant en métropole à l'Assemblée nationale[2]. Michel Charzat décide alors de se présenter lui-même en candidat dissident, Sophia Chikirou est sa suppléante. Après une campagne difficile ils sont battus et exclus du Parti socialiste[15].

La Gauche moderne

En , elle rejoint le mouvement La Gauche moderne[2], fondé par Jean-Marie Bockel, alors secrétaire d'État dans le gouvernement de François Fillon, à la suite de l'ouverture à gauche voulue par Nicolas Sarkozy. Elle explique qu'elle « n'adhère pas au programme présidentiel mais soutient la volonté de réforme de Nicolas Sarkozy »[16] et qu'elle avait « compris qu'il [Nicolas Sarkozy] avait gagné le jour où il a parlé d'un ministère de l'Identité nationale. Cette question de l'identité est centrale, il fallait l'affronter[17]. »

Assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon

Selon L'Obs, Sophia Chikirou aurait été brièvement et à deux reprises l'assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon fin 2010[18].

Conseillère en communication

En 2014, Sophia Chikirou participe à des campagnes politiques en particulier en Équateur [13], où elle suit une campagne du gouvernement contre la compagnie pétrolière américaine, Chevron, accusée de pollution dans la forêt amazonienne. Jean-Luc Mélenchon se rend aussi en Équateur pour suivre cette campagne internationale[15]. Au printemps 2016, elle a observé et participé sur le terrain à la campagne de Bernie Sanders pour les primaires présidentielles du Parti démocrate américain[19]. Elle en retient la stratégie de contourner les médias traditionnels et développer la communication sur les réseaux sociaux, thème repris par Jean-Luc Mélenchon lors de la campagne présidentielle, où elle est directrice de la communication. Elle initie la création du site Internet du candidat, L'Avenir en commun[20],[21].

En , Sophia Chikirou quitte son poste de présidente de l'entreprise de presse et de directrice de la publication du Media pour redevenir conseillère communication de Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne des élections européennes de 2019. Elle occupait déjà ce poste lors de l'élection présidentielle de 2017[22]. Elle est chargée d'une mission de contact permanent avec le mouvement espagnol Podemos[23]. Sophia Chikirou reste néanmoins présidente de la société de production audiovisuelle du Média[24].

Élections régionales de 2021 en Île-de-France

Sophia Chikirou est tête de liste à Paris pour la liste menée par Clémentine Autain lors des régionales en juin 2021[25]. Sa liste obtient dans le département 11,74 % des suffrages exprimés, en cinquième position[26]. Lors du second tour, elle est candidate en troisième position en Essonne sur la liste d'union de la gauche menée par Julien Bayou[27], où la liste obtient 33,06 % et six élus au sein du conseil régional, dont Sophia Chikirou[28].

Mediascop

Sophia Chikirou fonde en la société de conseil en communication Mediascop, associée avec Arnauld Champremier-Trigano et Alban Fischer. Sophia Chikirou, devenue proche de Jean-Luc Mélenchon en 2008, participe à sa campagne présidentielle de 2012, la société Mediascop assurant l'ensemble de la communication de cette campagne. En 2013, ses deux associés dans Mediascop cèdent leurs parts à Sophia Chikirou, qui devient ainsi la seule propriétaire. En 2016, Mediascop est prestataire de services pour Jean-Luc Mélenchon alors député européen. Puis Sophia Chikirou est « directrice de la communication » de l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentielle de 2017. Mediascop change de statut, en 2017, en devenant une société par actions simplifiée à associé unique en remplacement de la société coopérative initiale. Le nouveau statut permet à Sophia Chikirou de recevoir une rémunération en dividende. Ainsi Sophia Chikirou s'octroie un salaire de 6 750 euros et se verse 64 000 euros de dividendes pour l’année 2016. Par ailleurs, ce changement de statut permet légalement à Mediascop de ne pas publier ses comptes pour 2017[21].

Le Média

Sophia Chikirou fonde, avec Sébastien Vilgrain, Henri Poulain et Gérard Miller, Le Média[29], média en ligne dit « alternatif »[30] consistant notamment en la création et la diffusion d'un journal télévisé, lancé le . Après six mois de présidence, elle démissionne pour s'investir dans la campagne européenne du parti Podemos et garantir ainsi « l'indépendance » de la rédaction[31]. Pour Aude Lancelin, nouvelle responsable du Média depuis le , Sophia Chikirou « a été chassée par les salariés », qui ne supportaient plus son management brutal[32].

La présidence de Sophia Chikirou a fait l'objet de nombreuses critiques en interne au niveau de la gouvernance et de la gestion financière. Sophia Chikirou est favorable à un modèle économique avec une « diversification » des revenus notamment l’insertion de publicités d’annonceurs sélectionnés. Cette stratégie suscite des réticences de certains journalistes, dont notamment Aude Lancelin[31].

Depuis son premier journal télévisé, Le Média a été marqué par plusieurs départs[33] notamment en raison de désaccords sur le traitement du conflit syrien[31].

BFM TV

En , BFM TV annonce que Sophia Chikirou interviendra une fois par semaine dans l'émission 19H Ruth Elkrief pour débattre pendant 12 min au nom de La France Insoumise face à Alain Duhamel, comme d'autres personnalités telles que Aurélie Filippetti et Natacha Polony[34]. Contrairement à ce qui est annoncé par L'Obs[35], Marc-Olivier Fogiel, directeur de la chaîne d'info, précise qu'elle ne sera ni éditorialiste ni chroniqueuse. Elle ne sera pas salariée et aucune rémunération n'est prévue à ce stade[36].

Polémiques

Le soutien de Sophia Chikirou au journaliste Claude El Khal et sa prise de position, refusant de montrer des images de la bataille de la Ghouta orientale en Syrie, lui valent diverses critiques[37] pour cette « ligne éditoriale que de nombreux journalistes ont jugée insultante pour les reporters de guerre qui risquent leur vie pour obtenir des clichés sourcés »[38], si bien que l'AFP a publié une tribune pour contredire l'affirmation selon laquelle les images ne pourraient pas être vérifiées[39]. Cette polémique permet à Antoine Hasday, journaliste de Slate, d'affirmer que même les sources des ONG ne semblent pas suffire à convaincre Sophia Chikirou et qu'il « y a une différence fondamentale entre un doute raisonnable et une logique hypercritique qui n’est qu'un sophisme permettant d'entretenir la confusion sur des faits avérés. Celui du Média sur la Syrie s'apparente à la seconde catégorie »[40].

En , la journaliste Aude Rossigneux limogée accuse Le Média d'une éviction et d'un management brutal[41],[42],[43]. En , un article de Mediapart décrit une situation de crise au Média où une pétition se montait contre Sophia Chikirou avant qu'elle démissionne, dénonçant ses méthodes managériales et son autoritarisme[44],[45].

Le , Sophia Chikirou déclenche une polémique en publiant un post sur son compte Facebook à propos des journalistes agressés par des Gilets jaunes : « Je ne parviens pas à ressentir de compassion sincère pour ces journalistes. Leur niveau de corruption mentale, leurs mensonges et la désinformation qu'ils nous imposent, sont autant d'éléments qui justifient la colère. Et pour s'informer désormais, les réseaux sociaux sont plus sûrs (...) Évitons de donner le prétexte aux journalistes de se victimiser. Ne les lynchez pas : ne leur parlez pas, ne les lisez pas et ne les regardez pas[46],[47] ».

Relation avec Jean-Luc Mélenchon

En , Mediapart écrit que Jean-Luc Mélenchon entretiendrait « une relation extra-professionnelle » avec elle[48]. Elle se serait trouvée chez celui-ci au moment d'une perquisition policière le à 7 h. Celui-ci réagit en parlant « d'agression et d'ignominie » pour qualifier les révélations de Mediapart[49]. Il déclare également : « elle n'est pas ma compagne[50] ». De son côté, Sophia Chikirou avait démenti des rumeurs d'une telle relation en [51]. Jean-Luc Mélenchon précise ensuite qu'elle n'est pas sa compagne « au sens fiscal du terme ». Il déclare, en effet, un statut civil de « célibataire » aux impôts[52]. Le , Le Point indique que Jean-Luc Mélenchon l'aurait présentée comme sa compagne lors d'un dîner avec des amis dès 2011[53]. À la suite de la publication par Closer de sa liaison avec Sophia Chikirou, Jean-Luc Mélenchon demande en référé le versement de dommages et intérêts de la part de Mondadori, qui édite l’hebdomadaire. En , il est débouté de sa demande et condamné à verser 2 500 euros pour frais de procédure[54].

Affaires judiciaires

Le Média

Juste avant son départ du Média, Sophia Chikirou aurait procédé à deux paiements, pour plus de 130 000 euros, à sa propre société, Médiascop, révèle Mediapart, information reprise dans un article du Point[55]. Le premier chèque de 64 119,61 euros a été honoré par la banque, mais le virement suivant a été bloqué[56]. Selon Mediapart : « Via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou »[57]. Des salariés anonymes du Média accusent Sophia Chikirou de facturer des « prestations sans réalité », et la nouvelle direction du Média, composée de Gérard Miller, Henri Poulain et Aude Lancelin, lui reproche de s’être rémunérée alors qu’elle se présentait comme bénévole. Face aux accusations de malversation, Sophia Chikirou se défend en affirmant qu'elle était bénévole en tant que présidente du Média mais rémunérée comme conseil en stratégie. Elle affirme que les accusations contre elle sont de la « calomnie pure » et annonce porter l'affaire devant le tribunal de grande instance et demander un audit pour prouver sa bonne gestion[58],[59].

Selon Mediapart et Radio France, la direction du Média a déposé le deux plaintes contre X pour vol de matériel et de documents administratifs et financiers au sein de ses locaux, à Montreuil. D'après Mediapart, « même s’il s’agit de deux plaintes contre X, les éléments du dossier visent Sophia Chikirou »[60],[61].

Mediascop

Par ailleurs, sa société Mediascop est prestataire de services pour la communication de cette équipe de campagne. En 2016, le chiffre d’affaires de Mediascop est de 162 899 euros, avec un bénéfice net de 76 550 euros, soit 47 % de marge. Au terme de la campagne, Mediascop reçoit une rémunération de 1 161 768 euros soit 11% du budget total du candidat Jean-Luc Mélenchon [62]. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques mentionne que 54 600 euros auraient été indument payés[63]. Bien que la CNCCFP ait validé les comptes de campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon, elle fait le un signalement au parquet de Paris. Celui-ci ouvre une enquête préliminaire en avril[64]. En , François Molins, procureur de Paris, indique : « les surfacturations dénoncées tendent à faire sérieusement suspecter l'existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l'organe de contrôle aux fins d'obtenir des remboursements sans cause »[65].

Le , dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de 2017 du candidat Jean-Luc Mélenchon, une perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales au domicile de Sophia Chikirou[66].

Le , une investigation de Radio France relève des « facturations étonnamment élevées » de la part de la société Mediascop pour ses prestations lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Alors que les salaires des membres du staff du candidat se situaient entre 1 500 et 3 000 euros mensuels, Sophia Chikirou facturait 10 000 euros mensuels en tant que directrice de la communication de la campagne. En plus de ces honoraires, Radio France soutient qu'elle aurait facturé de nombreuses petites prestations à des tarifs plus élevés que la moyenne, portant, sur l'ensemble des huit mois de campagne, sa facturation mensuelle autour de 15 000 euros. Son avocat, David Marais, affirme que « toutes les accusations portées contre Mediascop et Madame Chikirou sont fausses »[67].

Ce même jour, , elle est interrogée, dans le cadre d'une audition libre, par les enquêteurs[66], pour « escroquerie, abus de confiance, infraction à la législation des campagnes électorales et travail dissimulé »[68]. En réaction, Jean-Luc Mélenchon apporte une « confiance totale » à Sophia Chikirou. Il considère Mediascop comme une « petite boîte de communication, mais la plus talentueuse »[69] et indique : « Il n’y a aucun mystère dans les activités de Mme Chikirou à notre service. Nous avons choisi la personne la plus compétente, la plus brillante »[70].

Le , Sophia Chikirou se défend sur BFM-TV lors d'une interview : « il n'y a pas eu de surfacturation, Mediascop n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics »[71]. Cependant, la cellule investigation de Radio France maintient ses affirmations de surfacturation[21].

Publication

Filmographie

  • Lawfare : le cas Mélenchon (documentaire), coréalisé avec Jean-Michel Vaude, 2019[72].

Notes et références

  1. « Sophia Chirikou », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le )
  2. Borrel 2007.
  3. Antoine Chandellier, « Sophia Chikirou : l'égérie de l'insoumis », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  4. Remy Dodet, « "Insoumise", laïque, ex-sarkozyste... 10 choses à savoir sur Sophia Chikirou », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
    « La fille de parents algériens qu'elle est cible aussi une "gauche repentante" prête à se compromettre avec les islamistes. »
  5. Rachid Laïreche, « Sophia Chikirou tient la distance », sur liberation.fr, (consulté le ).
    « Evoque son père, ouvrier à la retraite, qui passe du bon temps à Béjaïa, en Algérie. »
  6. « Sophia Chikirou, l'atout caché de Jean-Luc Mélenchon », sur lejdd.fr, (consulté le ).
    « La vie de ses parents nés en Algérie, le syndicalisme de son père militant à la CGT, ses études à Sciences Po Grenoble puis la Sorbonne. »
  7. Notice BnF.
  8. « Entre universalisme et identités ».
  9. « Changement organisationnel et responsabilité sociale de l'entreprise ».
  10. Le Guay 2012.
  11. Samama 2016.
  12. Ex-socialiste, fondatrice du Média... Qui est Sophia Chikirou, la conseillère communication de Mélenchon? 20 Minutes, 22 octobre 2018
  13. Qui est Sophia Chikirou, la directrice de campagne de Jean-Luc Mélenchon? Sud Ouest, 20 octobre 2018
  14. « Sophia Chikirou : Pourquoi j'ai rejoint Laurent Fabius » (version du 16 novembre 2006 sur l'Internet Archive),
  15. Sylvain Tronchet Sophia Chikirou : du Parti socialiste au Média en passant par l'Équateur, la trajectoire d'une insoumise France TV Info, 20 octobre 2018
  16. Remy Dodet, « "Insoumise", laïque, ex-sarkozyste... 10 choses à savoir sur Sophia Chikirou », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  17. Sophia Chikirou, l'insoumise patronne de média Marianne, 15 février 2018
  18. Nouvel Obs 06/02/2019 Le passage éclair de Sophia Chikirou à Bruxelles qui intrigue les enquêteurs
  19. 6Medias 2016.
  20. Laurent Neumann, Les Dessous de la campagne 2017, Calmann-Lévy, , p. 127.
  21. Thomas Pontillon Campagne de Jean-Luc Mélenchon : certains documents contredisent les propos de Sophia Chikirou Francetvinfo, 25 octobre 2018
  22. « Sophia Chikirou quitte le Média pour la campagne des européennes », sur liberation.fr,
  23. « Sophia Chikirou quitte la présidence du "Média" pour retravailler avec Jean-Luc Mélenchon », sur huffingtonpost.fr,
  24. « Sophia Chikirou, ex-conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon, quitte la présidence du « Média » », sur Le Monde.fr (consulté le )
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  27. « Elections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
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  53. Le Point 7/12/2018 Sophia Chikirou le talon d'Achille de Jean-Luc Mélenchon.
  54. Relation avec Chikirou : Mélenchon débouté face à « Closer » L’Obs, 28 août 2019.
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  57. Le Média : litige autour de prétendues prestations de Sophia Chikirou - Le Parisien, 11 août 2018
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  61. AFP, « « Le Média » dépose plainte contre X pour vol après le départ de Sophia Chikirou », Le Monde, (lire en ligne)
  62. Mediascop, la très rentable société de la dircom’ de Mélenchon - France Inter, 22 février 2018
  63. Une partie des comptes de campagne de Mélenchon épinglés - Le Figaro, 13 février 2018
  64. France-Des liens entre proches de Mélenchon et prestataires scrutés - Boursorama, 30 mai 2018
  65. Les étranges pratiques de Sophia Chikirou pendant la campagne de Jean-Luc Mélenchon - Les Inrocks, 19 octobre 2018
  66. Pourquoi Sophia Chikirou, la conseillère de Mélenchon, est dans le viseur de la justice - Sébastian Compagnon, Le Parisien, 19 octobre 2018
  67. « Campagne Mélenchon : les chers services de Mediascop », France Inter, (consulté le )
  68. Sophia Chikirou dans la tourmente - Libération, 19 octobre 2018
  69. Jean-Luc Mélenchon réitère sa confiance à Sophia Chikirou, directrice de Médiascop - BFM TV, 19 octobre 2018
  70. Sylvia Zappi Jean-Luc Mélenchon demande « l’annulation des perquisitions » ayant visé LFI - Le Monde, 19 octobre 2018
  71. « Sophia Chikirou : « Il n’y a pas eu surfacturation » dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  72. Rachid Laïreche Sophia Chikirou se charge du «cas Mélenchon» Libération, 18 octobre 2019

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