Valérie Pécresse

Valérie Pécresse , née Roux le à Neuilly-sur-Seine, est une femme politique française.

Pour les articles homonymes, voir Pécresse.

Valérie Pécresse

Valérie Pécresse en 2016.
Fonctions
Présidente de Soyons libres
En fonction depuis le
(4 ans et 7 jours)
Prédécesseur Aucun (formation créée)
Présidente du conseil régional
d'Île-de-France
En fonction depuis le
(5 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection
Réélection
Coalition LR-UDI-MoDem (2015-2021)
SL-LR-UDI-MoDem diss.-MR (2021-)
Prédécesseur Jean-Paul Huchon
Conseillère régionale d'Île-de-France
En fonction depuis le
(17 ans, 5 mois et 19 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
13 décembre 2015
27 juin 2021
Circonscription Yvelines
Président Jean-Paul Huchon
Elle-même
Ministre du Budget, des Comptes publics
et de la Réforme de l'État

(10 mois et 11 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur François Baroin
Successeur Jérôme Cahuzac (Budget)
Marylise Lebranchu
(Réforme de l'État)
Porte-parole du gouvernement

(10 mois et 11 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon III
Prédécesseur François Baroin
Successeur Najat Vallaud-Belkacem
Ministre de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche

(4 ans, 1 mois et 11 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon I, II et III
Prédécesseur Gilles de Robien
Successeur Laurent Wauquiez
Députée française

(3 ans et 7 mois)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 2e des Yvelines
Législature XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Yves Vandewalle
Successeur Pascal Thévenot

(5 ans et 1 mois)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 2e des Yvelines
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Franck Borotra
Successeur Yves Vandewalle
Biographie
Nom de naissance Valérie Anne Émilie Roux
Date de naissance
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2019)
SL (depuis 2019)
Conjoint Jérôme Pécresse
Diplômée de HEC Paris
ENA
Profession Haute fonctionnaire
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national de Côte d'Ivoire
Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne

Présidents du Conseil régional d'Île-de-France

Maître des requêtes au Conseil d'État de 1992 à 2015, elle est conseillère de Jacques Chirac et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris pendant six ans. À l'occasion des élections législatives de 2002, elle est élue députée dans les Yvelines. Elle est réélue en 2007, mais ne siège pas en raison de son entrée au gouvernement.

Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011, elle mène la réforme de l'autonomie des universités. Elle est ensuite ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État et porte-parole du gouvernement de 2011 à 2012.

En 2015, cinq ans après une tentative infructueuse, elle est élue présidente du conseil régional d'Île-de-France, succédant au socialiste Jean-Paul Huchon. Elle abandonne le mois suivant son mandat de députée, qu'elle avait retrouvé en 2012. Elle est réélue à la tête de la région Île-de-France en 2021.

En juillet 2021, elle annonce sa candidature à une éventuelle primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2022.

Situation personnelle

Naissance et famille

Valérie Anne Émilie Roux naît le à Neuilly-sur-Seine. Elle est la fille de Dominique Roux, universitaire et ancien président de Bolloré Telecom, et de Catherine Bertagna[1],[2]. Son grand-père Louis Bertagna, psychiatre, catholique et résistant, hébergea le journal Témoignage chrétien, paru clandestinement pendant l'Occupation, et soigna plus tard l'anorexie de Laurence, fille de Jacques Chirac[3].

Elle épouse le [1] Jérôme Pécresse (ancien directeur général adjoint d'Imerys, puis vice-président exécutif d’Alstom et président d'Alstom Renewable Power[4]). De cette union, naissent trois enfants[1],[5]. Elle est de confession catholique[6]Interprétation abusive ?.

Scolarité et études

Elle étudie à l'école privée Sainte-Marie de Neuilly[7]. À 15 ans, elle apprend le russe à Yalta, dans un camp d’été des jeunesses communistes[3]. Elle obtient son baccalauréat à 16 ans[7],[8].

Passée par les classes préparatoires économiques et commerciales au lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles, elle intègre HEC Paris, dont elle sort diplômée en 1988[9]. Après avoir préparé le concours à l'université Paris-Dauphine[10], elle intègre l'École nationale d'administration (ENA)[1] ; elle termine classée 2e de la promotion Condorcet (1990-1992)[11]. En 1991, à la suite de la décision de déménager l'école à Strasbourg, elle fait partie des élèves qui occupent un amphithéâtre de l'école à Paris pour protester contre ce déménagement[12].

Elle intègre la promotion 2002 des Young Leaders de la French-American Foundation[13],[14].

Carrière au Conseil d'État

De 1992 à 1998, elle enseigne le droit constitutionnel à l'Institut d'études politiques de Paris[1].

À sa sortie de l'ENA, elle entre au Conseil d’État. Auditrice en 1992, elle est promue maître des requêtes en 1993. De 1993 à 1998, elle est conseillère juridique auprès du chef du service juridique et technologie de l'information. Parallèlement de 1995 à 1998, elle est commissaire du gouvernement près l'assemblée du contentieux du Conseil d’État et secrétaire générale du conseil supérieur de l'Agence France-Presse (AFP)[1]. Elle démissionne du Conseil d’État en et explique ce choix en se disant « contre le cumul et à 100 % dans les régionales »[15]. Elle est radiée des cadres le [16].

Parcours politique

Débuts

Après la dissolution de l'Assemblée nationale et les législatives de 1997, elle rejoint l’équipe de Jacques Chirac alors qu’elle a été sollicitée par l’équipe de Lionel Jospin[17].

Le [18], elle est chargée de mission pour les études, la prospective et la société de l'information à la présidence de la République française, elle en est nommée conseillère technique en 2000, poste qu'elle occupe jusqu'en 2002[1]. Son grand-père Louis Bertagna, gaulliste, ancien résistant, et psychiatre a été l'un des médecins de la famille Chirac et le psychiatre de Laurence Chirac, lorsque la deuxième fille de Jacques et Bernadette Chirac fut frappée d'anorexie à l'adolescence[19].

Députée des Yvelines

En 2002, Pierre Bédier et Henri Cuq lui proposent d'être candidate à la succession du député pour la deuxième circonscription des Yvelines, Franck Borotra, qui donne son accord pour la candidature de Valérie Pécresse dans sa circonscription. Elle est notamment opposée à la radicale de gauche Anne Nègre et à l'ancien général Philippe Morillon, représentant l'UDF de François Bayrou. Celui-ci étant éliminé au premier tour, avec 11 % des suffrages, Valérie Pécresse est élue députée sous l'étiquette UMP, avec 65,11 % des voix face à la candidate de gauche[20]. À l'Assemblée nationale, elle est d’abord rapporteur du budget des prisons et de la protection judiciaire de la jeunesse, puis elle devient une spécialiste des questions familiales — elle est rapporteur de la mission d'information sur la famille, s'implique fortement dans la réforme du divorce et contre les violences faites aux femmes —, des questions scolaires, universitaires et de recherche. Elle est membre de la commission des lois puis de la commission des affaires sociales et culturelles.

À partir de , elle est secrétaire générale adjointe de l'UMP, chargée des études et du centre d'études politiques. Alain Juppé déclare alors à son propos : « Elle a vocation à entrer dans un gouvernement[21] ». Elle est ensuite porte-parole de l'UMP au niveau national, avec Luc Chatel.

En , elle est élue conseillère régionale d'Île-de-France sur la liste conduite par Jean-François Copé[22].

En , le Premier ministre, Dominique de Villepin, la charge d'un rapport sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle. Directrice de la revue de l'UMP Les débats de l'Union, adversaire du Front national, elle défend, en , dans un entretien publié par le quotidien Le Monde, l'idée d'une « société métissée fière et énergique[23] ».

Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Valérie Pécresse en 2007.

Le , à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement François Fillon[alpha 1].

Elle conserve son poste dans le gouvernement François Fillon II, formé après les élections législatives de juin 2007, lors desquelles elle est réélue députée dans sa circonscription, dès le premier tour, avec 54,80 % des suffrages exprimés[24].

Au gouvernement, elle fait voter, dès 2007, la loi sur l'autonomie des universités (loi LRU), soutenue par la Conférence des présidents d'université, mais contestée par une partie des universitaires et par des étudiants. Cette réforme est dès lors présentée par la droite comme l'une des principales réussites du mandat de Nicolas Sarkozy. Elle met en place son plan de réforme du CNRS. Elle annonce en un « plan Campus » doté de cinq milliards d’euros, lui aussi contesté, qui doit faire émerger en France dix pôles universitaires d'excellence de niveau international. Elle apporte également son soutien au projet de cluster technologique Paris-Saclay, qui constitue l'un des volets du Grand Paris.

En 2008, à l'occasion de la conférence internationale organisée à Kuala Lumpur par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), elle défend et participe à la création du groupe intergouvernemental d'experts sur la biodiversité, Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES)[25]. Elle défend également la cause environnementale en 2010, quand elle prend la défense des climatologues contre le climato-sceptique Claude Allègre, après que ceux-ci l'eurent interpellée collectivement[26]. En réponse à cet appel, elle charge l'Académie des sciences d'organiser un grand débat scientifique autour du réchauffement climatique[27].

Début 2009, son projet de décret de réforme du statut des enseignants-chercheurs suscite à nouveau un mouvement de protestation. Le , elle devient présidente de la fédération UMP des Yvelines en remplacement de Gérard Larcher. Proche de Pierre Bédier et d'Henri Cuq, elle soutient la candidature d'Alain Schmitz à la tête du conseil général des Yvelines malgré le soutien de Nicolas Sarkozy à Christine Boutin[28].

Conseillère régionale d’Île-de-France

Elle remporte la primaire UMP pour l'élection régionale de 2010 en Île-de-France, le , avec 59,9 % des suffrages, contre le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi[29]. La liste qu'elle mène est devancée au second tour par celle du socialiste Jean-Paul Huchon, qui recueille 56,69 %[30].

Dans les Yvelines, où elle se présente, sa liste obtient 50,54 % des voix[31]. Le , elle est élue présidente du groupe de la Majorité présidentielle au conseil régional d'Île-de-France, succédant à Roger Karoutchi[32].

Elle conserve ses attributions ministérielles dans le troisième gouvernement Fillon, formé le .

En 2010, elle crée un think tank de débats d’idées, qui veut incarner une droite réformatrice, Le Labo des idées. Cette entité émet plusieurs propositions, comme la baisse des dépenses publiques de vingt milliards d’euros, la réforme de la formation professionnelle ou le passage à une société numérique[33].

Valérie Pécresse est également secrétaire générale de l'Association des élus régionaux de France (AERF), fondée en 2010. En , dans le cadre de ces fonctions, elle adresse au gouvernement Manuel Valls un « ultimatum » concernant le projet de réforme territoriale, au nom de 250 conseillers régionaux de la droite et du centre. Considérant que l'objectif de la réforme est de permettre au gouvernement d'éviter une nouvelle défaite électorale, elle estime alors que « si cette réforme n'est pas adoptée d'ici juillet, nous exigerons que les élections régionales se tiennent d'ici  »[34].

En , elle cosigne une tribune dans le Huffington Post avec plusieurs élus de l'opposition francilienne (Nathalie Kosciusko-Morizet, François Fillon, Patrick Devedjian) pour dénoncer la mise en place du Passe Navigo unique à 70 euros[35],[36], qu'elle qualifie de « cadeau empoisonné »[37],[38] car, selon elle, ce projet n’est pas financé. Elle explique d'ailleurs que si elle est élue présidente de la région en 2015, elle présentera la facture de cette mesure au Premier ministre, Manuel Valls[39],[40]. Elle confie également vouloir maintenir le Pass Navigo unique en cas d'élection, « mais sans augmenter les impôts. Je ne le remettrai pas en cause parce qu’il n’est pas question de jouer avec le pouvoir d’achat des Franciliens », explique-t-elle[41]. Afin de lutter contre la fraude dans les transports publics, dont le coût est estimé à 500 millions d'euros par an, elle cosigne en , avec Xavier Bertrand, Christian Estrosi, Marc Le Fur et Laurent Wauquiez un projet de loi présenté à l'Assemblée nationale, qui propose de rendre obligatoire « le port d'un titre d'identité […] pour tous les voyageurs » »[42].

Elle se déclare candidate pour les régionales de 2015 en [43] mais sa candidature semble contestée en interne, les députés David Douillet et Henri Guaino[44] souhaitant eux aussi être candidat au poste de président de la région Île-de-France. Elle est officiellement désignée candidate de l'UMP à l'unanimité de la commission nationale d'investiture du parti le [45]. Son investiture est définitivement validée par un vote du Conseil national de l'UMP réuni en congrès le . Elle est par ailleurs tête de liste départementale dans les Yvelines.

En , à l'occasion de sa cérémonie de vœux, elle parvient à réunir autour d'elle Nicolas Sarkozy et François Fillon[46]. Elle annonce alors qu'elle compte se consacrer à la région en cas d'élection, en refusant tout éventuel poste ministériel et en abandonnant son mandat de député[47].

Le même mois, elle crée le Club des maires reconstructeurs, réunis avec l'objectif de faire obstacle à l'architecture résidentielle contemporaine qu'ils fustigent sans détours. Valérie Pécresse fédère autour d'elle des maires d'Île-de-France proposant des alternatives d'inspiration haussmannienne, promettant à l'avenir « davantage de balcons », « une vraie mixité sociale synonyme de bien-être », des constructions « de grande qualité environnementale » et se fixant de « préserver les zones pavillonnaires »[48].

Sa liste remporte l'élection régionale de 2015 en Île-de-France.

Ministre du Budget et porte-parole du gouvernement

Le , à la suite de la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI, Valérie Pécresse est nommée ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État, en remplacement de François Baroin, nommé ministre de l'Économie. Elle devient également porte-parole du gouvernement, fonction qui était également occupée par François Baroin. C'est Laurent Wauquiez qui lui succède au poste de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qu'elle a occupé pendant quatre ans.

Elle doit notamment faire face à la crise de la dette dans la zone euro. Elle défend le projet de réforme de la TVA anti-délocalisation pour baisser le coût du travail et améliorer la compétitivité des entreprises[49].

En à Bercy, faisant le bilan de la Révision générale des politiques publiques, elle évalue à 150 000 postes, le nombre de postes supprimés dans la fonction publique d'État, soit une économie de 15 milliards d'euros sur cinq ans[50]. Il s'agit en fait d'une projection puisque les chiffres officiels sont de 9,5 milliards d'euros entre 2008 et 2011 inclus[51]. Les analyses indépendantes de la Cour des comptes, de l'Assemblée nationale et du Sénat, mettent chacune en doute ces chiffres, faute de transparence[52],[53]. Pour autant, lors d'une audition à l'Assemblée nationale le , Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, expliquait que depuis vingt ans, « le meilleur résultat en matière de maîtrise de la dépense publique a été obtenu en 2011 »[54].

Retour à l'Assemblée nationale

Elle est réélue députée lors des élections législatives de 2012. Lors du congrès de l’UMP de novembre 2012, qui voit s'organiser l’élection d’un président pour le parti, elle figure sur le ticket de François Fillon pour occuper le poste de secrétaire générale. Ce dernier est néanmoins battu par Jean-François Copé et le poste est attribué à la députée Michèle Tabarot. Néanmoins, après la contestation du scrutin et la crise qui s’ensuit au sein du parti, un accord est trouvé en  ; Valérie Pécresse devient alors secrétaire générale déléguée de l’UMP[55].

À la suite de l'annonce du gouvernement de son nouveau projet de Métropole du Grand Paris, elle s'oppose à cette réforme. Sur le fond (découpage territorial aléatoire, politique des transports peu ambitieuse), comme sur la forme (une réforme « votée à la hussarde », au profit de calculs électoralistes, selon elle), elle estime que cette proposition n'est pas à la hauteur de l'idée du Grand Paris qu'elle défend depuis plusieurs années[56].

Le , à la suite de l'affaire Bygmalion, elle propose la démission collective de la direction collégiale et se prononce très vite pour la publication des comptes. Elle demande à l'UMP de retrouver « le chemin de la probité »[57]. Dans le cadre de cette affaire, elle demande à l'UMP de porter plainte, estimant que c'est l'UMP et ses militants qui sont victimes[58].

En 2014, elle est à l'origine d'un groupe d'étude sur les Chrétiens d'Orient à l'Assemblée nationale[59]. Elle cosigne, en , avec 58 autres députés, une lettre ouverte à François Hollande pour que la France prenne une initiative diplomatique à l'ONU en faveur des Chrétiens d'Orient[60] ; elle publie également le mois suivant « Nous sommes tous des chrétiens d'orient », une tribune, dans Valeurs actuelles où elle soutient cette communauté[61]. En , elle se rend en Irak avec une délégation de députés UMP, dont François Fillon, afin de traiter « avec les autorités kurdes et les autorités religieuses chrétiennes de la situation sécuritaire et des secours qui doivent être apportés par la communauté internationale à quelque 200 000 chrétiens réfugiés au Kurdistan qui survivent dans des conditions extrêmement difficiles »[62],[63]. Interrogée sur les Français partis faire le djihad, elle demande la création de « centres de désendoctrinement », pour ceux qui sont rentrés en France[64] car elle considère qu'il faut traiter les conversions au djihadisme comme des « dérives sectaires ». Selon elle, les djihadistes ont subi un « lavage de cerveaux » et sont susceptibles d'endoctriner d'autres personnes s'ils ne sont pas pris en charge spécifiquement. « On ne peut pas, lorsque ces djihadistes reviendront en France, les traiter comme des prisonniers de droit commun », précise-t-elle[65].

Elle a également déposé à l'Assemblée nationale, le , un projet de loi visant à renforcer la loi anti burqa et créer un délit d'entrave pour ceux qui contournent la loi en empêchant le paiement par un tiers des amendes infligées aux femmes verbalisées[66],[67],[68],[69].

Le , elle se rend à Conflans-Sainte-Honorine pour soutenir la crèche Baby Loup, confrontée à des difficultés financières et reçoit une étude financière détaillée des comptes de la crèche, commandée par Élisabeth Badinter. Elle lance un appel au département des Yvelines et à la région Île-de-France, afin d'aider « cette crèche qui est dans une situation inextricable. Il faut réussir à obtenir des ressources supplémentaires, il faut sauver ce service unique en Île-de-France qui permet d'assurer une offre de garde pour les familles travaillant en horaires décalés », ajoute-t-elle[70],[71],[72],[73].

Elle participe, en 2014, à l'ouvrage collectif Les 12 travaux de l'opposition. Nos projets pour redresser la France, coécrit avec les onze autres principaux ténors de l'UMP, afin de proposer des idées permettant de « redresser la France »[74]. Valérie Pécresse écrit le chapitre consacré à l'éducation, où elle propose notamment de réformer le baccalauréat[75].

Présidente du conseil régional d'Île-de-France

Le , elle est nommée, par le nouveau président du parti, Nicolas Sarkozy, coordinatrice pour les élections régionales[76] et elle est tête de liste du parti Les Républicains pour l’Île-de-France qu'elle remporte au second tour face au candidat socialiste Claude Bartolone. Le , elle devient la première femme présidente du conseil régional d'Île-de-France. Elle devient également présidente de l'Établissement public foncier d'Île-de-France (EPFIF) le .

Valérie Pécresse en 2019.

Après s'être engagée pendant la campagne électorale à maintenir une zone unique pour le Passe Navigo malgré une perte de recettes estimée à 300 millions d'euros mais être compensée par de nouvelles recettes, elle envisage d'y renoncer[77] ou une augmentation de 10 à 15  par mois[78] avant de trouver un accord avec l'État conservant la zone unique via une hausse progressive des tarifs pour les usagers et l’intégration de nouvelles ressources à la loi de finances 2017[79],[80]. Revenant pour la deuxième fois sur sa promesse de ne pas augmenter le prix du Passe Navigo, celui-ci est porté à 75 euros en [81]. À la suite des grèves contre le projet de réforme des retraites de l’hiver 2019-2020, elle obtient de la SNCF et de la RATP le remboursement du passe Navigo pour le mois de [82].

Après un an de mandat, elle porte comme bilan d'avoir fait voter le déménagement du siège du conseil régional en banlieue, une déclaration de patrimoine des élus et un contrôle de leur assiduité, la suppression d'aides au transport pour les étrangers en situation irrégulière, la lutte contre la fraude dans les transports en commun, la réintroduction de bourses pour les bacheliers mention très bien, la création d'aides sociales pour les lycéens du privé, le développement de la vidéosurveillance au sein des lycées, des bus et des gares routières, les tests salivaires contre la drogue dans les lycées, la fin des aides aux logements sociaux pour les communes en comptant déjà 30 %, la substitution du pass contraception dans les lycées au profit d'une plateforme Internet, la fin des emplois tremplin, une hausse de 3 euros du Passe Navigo pour financer la modernisation des rames de transports, la diminution des effectifs et au total 160 millions d'euros d'économie, ce qui suscite parfois des critiques de l'opposition PS ou FN[83].

En , après la publication du livre-enquête Bienvenue place Beauvau qui d'après le parti Les Républicains lève le voile sur la manière dont François Hollande utiliserait le ministère de l'Intérieur pour annihiler les chances de la droite à parvenir au second tour de l'élection présidentielle, elle porte à la connaissance du parquet national financier et du procureur de la République une douzaine de faits qui pourraient être qualifiés de délictueux[84],[85]. Valérie Pécresse a également déposé plainte contre X le auprès du parquet de Paris pour « violation du secret professionnel », « violation de l’enquête » et « recel de ces deux infractions »[86]. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le [87].

Elle est élue présidente de Grand Paris Aménagement le [88].

En 2020, elle soutient la réalisation du RER Vélo et précise que la région peut participer à hauteur de 300 millions d’euros[89].

Elle est candidate à sa réélection à la suite des élections régionales de 2021 en Île-de-France, où sa liste l’emporte au second tour 45,9 % des suffrages, devant celles de gauche de Julien Bayou (33,7 %), du RN de Jordan Bardella (10,8 %) et de la majorité présidentielle menée par Laurent Saint-Martin (9,6 %)[90]. Le , Valérie Pécresse est réélue présidente du conseil régional d'Île-de-France avec 125 voix, face à Paul Vannier (LFI), qui n'obtient que douze voix[91].

Départ des Républicains et lancement de Soyons libres

Logo de Soyons libres.

Elle soutient Alain Juppé lors de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[92].

En , elle crée un mouvement au sein des Républicains, Soyons libres[93],[94], et se positionne comme une opposante au président du parti, Laurent Wauquiez[95]. Tenante d'une ligne plus centriste, elle dénonce le rétrécissement de la base électorale de LR[96]. En 2018, elle soutient le gouvernement Philippe au sujet de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants[97] et de la réforme de la SNCF[98].

Elle quitte Les Républicains le , à la suite du mauvais score obtenu par la liste LR-Les Centristes aux élections européennes et avant la tenue d’une élection pour la présidence du parti pour laquelle elle était donnée possible candidate[99],[100]. Pour justifier cette décision, elle invoque l'impossibilité de former une organisation politique élargie, affirmant que « le parti est cadenassé de l’intérieur, dans son organisation et dans ses idées »[101]. Dans son sillage, plusieurs de ses proches quittent le parti, notamment Robin Reda et Florence Portelli pour rejoindre Soyons libres[102].

Candidature à une primaire présidentielle pour 2022

Le 22 juillet 2021, Valérie Pécresse annonce sa candidature à une primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2022. Elle déclare à cette occasion souhaiter « restaurer la fierté française » et « remettre la France en ordre »[103].

Prises de position

Questions économiques

Se déclarant en faveur du libéralisme économique, elle affirme en qu'elle est « deux tiers Merkel, un tiers Thatcher »[104].

Concordat avec l’islam

En 2017, tout en dénonçant les prières de rue, elle prône la mise en place d'un concordat pour l'islam, assumant ainsi une entorse à la loi de séparation des Églises et de l'État et déclarant être opposée à l’idée d'une laïcité « laïcarde »[105].

Mariage homosexuel

Opposée au projet de loi Taubira sur le mariage entre personnes de même sexe en France, elle participe aux différentes manifestations d'opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité entre 2012 et 2013, notamment menée par La Manif pour tous. Elle préconise, si la loi est adoptée, de « démarier » les couples homosexuels[106].

Après le passage de la loi en 2013, elle modifie son discours et, en , explique : « L'abrogation, elle n'est pas humainement réaliste. […] Sur le mariage homosexuel, j'ai changé d'avis parce que tout simplement j'ai réfléchi[107]. » Depuis 2016, après son élection à la présidence de la région Île-de-France, elle nomme Caroline Carmantrand, une anti-mariage gay, à la présidence de la commission famille et action sociale du conseil régional d'Île-de-France[108]. En 2017, elle déclare finalement : « Si la droite revient au pouvoir, elle n'abrogera jamais le mariage pour tous, parce que c'est impensable humainement[109]. »

Dépistages de cannabis

En 2015, alors candidate pour les élections régionales en Île-de-France, elle propose d'instaurer des dépistages obligatoires de cannabis dans les lycées[110]. Cette proposition fait l'objet de critiques concernant son application et son cadre légal[111]. Valérie Pécresse souhaite alors faire encadrer légalement ce dispositif par SOS Drogues info service ; cependant, le dépistage ne fait pas partie des missions de ce groupement d'intérêt public[112]. Les fédérations de parents d'élèves ont également souligné que, les tests salivaires constituant un dispositif médical, ils nécessiteraient légalement l'accord des parents mais aussi le consentement exprès des mineurs[112]. Finalement, le préfet de région, Jean-François Carenco, désavoue cette mesure, après un examen du cadre légal des actes administratifs[113].

Distinctions

Décorations

Valérie Pécresse est nommée au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « ancienne ministre, présidente du conseil régional d'Ile-de-France ; 27 ans de services »[114].

Le , elle est nommée au grade de grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne[115]. Le , elle est décorée de l'ordre national de Côte d'Ivoire[116].

Doctorats honoris causa

Synthèse des résultats électoraux

Élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
 % Rang  % Rang
[121] UMP 2e des Yvelines 42,64 1re 65,11 1re Élue
[121] 54,80
[121] 46,30 58,67 1re

Élections régionales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Liste Région 1er tour 2d tour Sièges obtenus
 % Rang  % Rang
[122] UMP Île-de-France 27,76 1re 43,31 2e
67  /  209
[123] LR 30,51 43,80 1re
121  /  209
[124] SL 36,19 45,92
125  /  209

Bibliographie

  • Être une femme politique… c'est pas si facile !, éditions de L'Archipel, 2007 (ISBN 2-8418-7913-5 et 978-2-8418-7913-7)
    Elle défend notamment la garde alternée et la création d'une « contribution sociale pour la garde d'enfants ».
  • Mieux articuler vie familiale et professionnelle (rapport au Premier ministre), La Documentation française, 2007 (ISBN 2-1100-6620-2 et 978-2-1100-6620-6)
  • Et si on parlait de vous ?, Paris, éditions de L'Archipel, 2010 (ISBN 978-2-8098-0233-7)
  • Controverses. Université, science et progrès, avec Axel Kahn, Paris, éditions NIL, 2011 (ISBN 978-2-84111-547-1)
  • Réformer, Études 9/2011 (tome 415), pp. 173-184 [lire en ligne]
  • Après le bac, mode d'emploi, Paris, Plon, 2012
  • Voulez-vous vraiment sortir de la crise ?, Paris, Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-24856-5)
    Livre d’inventaire et de propositions revenant sur son expérience ministérielle et proposant des pistes de réformes pour la France. Dans cet ouvrage vendu à 10 000 exemplaires, elle se fait l’avocate d’une droite réformatrice qui ne se concentre pas sur la conquête mais sur l’exercice du pouvoir[125].
  • Et c'est cela qui changea tout, éditions Robert Laffont, 2019[126]

Notes et références

Notes

  1. Son cabinet est dirigé par Philippe Gillet. Marie-Danièle Campion est directrice-adjointe de cabinet chargée des questions de vie étudiante et de revalorisation des carrières et Jean-Philippe de Saint-Martin, directeur adjoint de cabinet chargé des moyens et de l'évaluation.

Références

  1. Who's Who in France, notice consacrée à Valérie Pécresse, édition 2013, p. 1712.
  2. Who's Who in France, notice consacrée à Dominique Roux, édition 2013, p. 1940.
  3. « Pécresse, la chiraquienne qui monte », sur Le Nouvel Obs, (consulté le ).
  4. « Jérôme Pécresse » (version du 29 août 2012 sur l'Internet Archive), sur alstom.com.
  5. « Jérôme Pécresse, le mari de Valérie » (version du 31 décembre 2010 sur l'Internet Archive), sur Paris Match, .
  6. « Valérie Pécresse passe sur le canapé rouge de L’Expansion », sur Ekonomico.fr, (consulté le ).
  7. « Valérie Pécresse, l'heure de l'autonomie » (version du 8 octobre 2007 sur l'Internet Archive), sur Le Figaro, .
  8. Virginie Le Guay et Caroline Fontaine, « L'affiche des élections régionales : Le match Pécresse/Bartolone », sur Paris Match, semaine du 21 au 27 mai 2015 (consulté le ), p. 41.
  9. « HEC Paris Alumni > Annuaire », sur hecalumni.fr (consulté le ).
  10. (en) Valerie Pécresse et Axel Kahn, Controverses : université, science et progrès, Groupe Robert laffont, , 159 p. (ISBN 978-2-84111-559-4, lire en ligne).
  11. « Le Maire veut la supprimer : qui a brillé à l'ENA ? Qui en est sorti "dernier de la classe" ? », lci.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Mais pourquoi… l’ENA a déménagé à Strasbourg ? », sur rue89strasbourg.com, (consulté le ).
  13. Benjamin Dormann, « Washington sur Seine ? Ces ministres de François Hollande qui ont été formés par les Américains », sur Atlantico, (consulté le ).
  14. (en) « Past Classes », sur French American Foundation, .
  15. « Régionales 2015 : Valérie Pécresse quitte le Conseil d'État », sur Le Point/AFP, (consulté le ).
  16. « Version électronique authentifiée publiée au JO du 30/12/2015 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Valérie Pécresse, la guerrière », sur Le Parisien, (consulté le ).
  18. Journal officiel, , p. 10079.
  19. Sophie de Ravinel, « Pécresse, la femme d'action aurait “voulu être une artiste” », sur Le Figaro, (consulté le ).
  20. « Élections législatives de 2002 : résultats dans la deuxième circonscription des Yvelines », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  21. Charles Jaigu, « Valérie Pécresse, à la recherche de l'autonomie », sur Le Figaro, (consulté le ).
  22. « Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France : son parcours en 15 dates », sur www.iledefrance.fr (consulté le ).
  23. « Valérie Pecresse : “Notre avenir ? Une société métissée fière et énergique” », sur Le Monde, (consulté le ).
  24. « Élections législatives de 2007 : résultats dans la deuxième circonscription des Yvelines », Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  25. Brigitte Perucca, « Consensus sur un forum mondial de la biodiversité », sur Le Monde, (consulté le ).
  26. « Climat : 400 chercheurs appellent Pécresse à prendre position », sur Le Monde, (consulté le ).
  27. Julie Chauveau, « Climat : Pécresse demande un débat », sur Les Échos, (consulté le ).
  28. Béatrice Jérôme, « “Jetée” du gouvernement et rejetée par les élus yvelinois : la double peine de Mme Boutin », sur Le Monde, (consulté le ).
  29. « Régionales : Pécresse bat Karoutchi pour l'investiture UMP en Ile-de-France », sur Le Monde, (consulté le ).
  30. « Élections régionales de 2010 : résultats en Île-de-France », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  31. « Élections régionales de 2010 : résultats dans les Yvelines », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  32. « Pécresse fait le ménage au groupe UMP », sur Le Parisien, (consulté le ).
  33. Anne Rovan, « Pécresse veut apporter sa pierre à la campagne de 2012 », Le Figaro, 29 juin 2010.
  34. « Réforme territoriale : les élus régionaux d'opposition veulent des réponses rapides », sur RTL, (consulté le ).
  35. « Passe Navigo à 70  : qui paiera la facture ? », sur Huffington Post, les blogs, (consulté le ).
  36. « Ile-de-France : le passe Navigo au tarif unique de 70 euros adopté », sur France Soir, (consulté le ).
  37. « Passe navigo unique, “un cadeau empoisonné” », sur Le Figaro/AFP, (consulté le ).
  38. Fabrice Pouliquen, « Valérie Pécresse sur le passe Navigo : « Hier Jean-Paul Huchon parlait de 70 euros, aujourd’hui il parle de 85 euros » », sur 20 minutes, (consulté le ).
  39. Christian Meyze, « Valérie Pécresse (UMP) : “Je présenterai la facture du passe Navigo à prix unique à Manuel Valls” », sur France 3, .
  40. Dominique Malecot, « Valérie Pécresse : “Le passe Navigo unique à 70 euros est une tromperie” », sur Les Échos, (consulté le ).
  41. Fabrice Pouliquen, « Valérie Pécresse : “Je ne toucherai pas au passe Navigo unique si je suis élue” », sur 20 minutes, (consulté le ).
  42. Sophie Huet, « Pécresse : “tolérance zéro” pour la fraude dans les transports », sur Le Figaro, (consulté le ).
  43. Dominique Malecot, « Île-de-France : Valérie Pécresse entre en campagne pour les régionales », sur Les Échos, (consulté le ).
  44. « UMP : un tandem Guaino-Douillet pour les régionales en Ile-de-France ? », sur Le Point, (consulté le ).
  45. « Régionales : privé de primaire en île-de-France, Guaino menace de quitter l'UMP », sur Le Figaro, (consulté le ).
  46. « UMP : Pécresse adoubée par Sarkozy en vue des régionales », sur Le Parisien, (consulté le ).
  47. Ludovic Vigogne, « Le “tracteur” Pécresse repart à l'assaut de l'Île-de-France », sur L'Opinion, (consulté le ).
  48. « Près de 70 villes adhèrent au Club des maires reconstructeurs », sur Le Parisien, (consulté le ).
  49. « Valérie Pécresse : la TVA sociale se fera “avant l'élection présidentielle” », Présidentielle 2012, sur Le Monde/AFP, (consulté le ).
  50. J.-G. Malliarakis, Pour une libération fiscale, Trident, , p. 178.
  51. Rapport ministériel du 6e CMPP.
  52. Virginie Fauvel, « Après 4 années de RGPP, l’heure du 1er bilan », sur La gazette des communes, (consulté le ).
  53. Béatrice Jérôme, « Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux a atteint ses limites, selon un rapport parlementaire », sur Le Monde, (consulté le ).
  54. « Extrait de l'audition de monsieur Didier Migauds sur le site officiel de l'Assemblée nationale » (consulté le ).
  55. Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », sur Le Monde, (consulté le ).
  56. Tristan Quinault-Maupoil, « Pécresse veut supprimer la Métropole du Grand Paris après en avoir pris la tête », sur Le Figaro, (consulté le ).
  57. David Perrotin, « Valérie Pécresse : “Il faut publier les comptes de l'UMP” », sur Metronews, (consulté le ).
  58. « Bygmalion - Pécresse : le triumvirat devrait “porter plainte au nom de l'UMP” », sur Le Point/AFP, (consulté le ).
  59. « Valérie Pécresse crée un groupe d'études à l'Assemblée », sur Le Parisien, (consulté le ).
  60. Ariane Riou, « Un groupe d’études sur les chrétiens d’Orient à l’Assemblée », sur La Croix/AFP, (consulté le ).
  61. « Valérie Pécresse : “Nous sommes tous des chrétiens d’Irak” », sur Valeurs actuelles, (consulté le ).
  62. « François Fillon et des députés UMP en Irak pour rencontrer des responsables », sur 20 minutes/AFP, (consulté le ).
  63. Bruno Jeudy, « Fillon en Irak pour soutenir les chrétiens d'Orient », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  64. « Valérie Pécresse : “il faut des « centres de désendoctrinement” », sur Ouest-France, (consulté le ).
  65. Ivan Valerio, « Ce que les politiques veulent faire des djihadistes de retour en France », sur Le Figaro, (consulté le ).
  66. Delphine de Mallevoüe, « Burqa : Valérie Pécresse veut durcir la loi », sur Le Figaro, (consulté le ).
  67. « Valérie Pécresse veut “renforcer” la loi sur le voile intégral », sur Libération/AFP, (consulté le ).
  68. « Valérie Pécresse déclare une nouvelle guerre à la burqa », sur Le Point/AFP, (consulté le ).
  69. Pécresse (UMP) veut « renforcer » la loi sur la burqa - Le Parisien/AFP, 27 novembre 2014.
  70. « Valérie Pécresse au chevet de Baby Loup », sur Le Parisien, (consulté le ).
  71. Baby-Loup : l'avenir de la crèche en discussion - Nicolas Vanel, Metronews, 28 octobre 2014.
  72. « Les francs-maçons au secours de Baby-loup », sur Le Figaro, (consulté le ).
  73. Alexandre Fache, « Baby-Loup : l’étau se desserre », sur L'Humanité, (consulté le ).
  74. Judith Waintraub, « Les travaux d'Hercule de l'UMP », sur Le Figaro, (consulté le ).
  75. « Ma contribution au livre des 12 travaux de l’opposition », blog de Valérie Pécresse, (consulté le ).
  76. « Christian Estrosi nommé président de la commission nationale d'investiture »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) - UMP, 4 décembre 2014.
  77. Fabrice Pouliquen, « Paris : Quelles pistes pour le passe Navigo unique à 70 euros ? », 20minutes.fr, (consulté le ).
  78. R.Ba, « Les tergiversations de Valérie Pécresse sur le prix du passe Navigo », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
  79. « Signature d’un protocole entre l’État et la Région Ile-de-France sur le financement pérenne du système de transports publics franciliens », gouvernement.fr, (consulté le ).
  80. Béatrice Jérôme, « En Ile-de-France, le tarif du forfait Navigo augmente de 3 euros le 1er août », lemonde.fr, (consulté le ).
  81. « Pass navigo à 75 euros : Pécresse renie encore sa promesse », Marianne, (lire en ligne).
  82. « Plus que quelques jours pour se faire rembourser son Pass Navigo », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  83. Cécile Azzaro, « Depuis un an, Valérie Pécresse impose sa marque malgré les critiques », sur affiches-parisiennes.com, (consulté le ).
  84. Paule Gonzales, « “Cabinet noir” : les ténors de la droite réclament l'ouverture d'une enquête », sur Le Figaro, (consulté le ).
  85. Justine Chevalier, « "Cabinet noir" : que va faire la justice de la plainte des proches de Fillon? », BFM TV, (lire en ligne).
  86. Olivier Arandel, « Pécresse porte plainte contre X après la divulgation de l'interpellation de son fils », Le Parisien, (lire en ligne).
  87. « "Cabinet noir" : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire après la plainte de Valérie Pécresse », Europe 1, (lire en ligne).
  88. Shahinez Benabed, « Valérie Pécresse élue à la présidence d’un aménageur public », acteurspublics.com, (consulté le ).
  89. « L’lle-de-France va investir 300 millions d’euros pour la réalisation du RER vélo », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  90. « Elections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  91. « Ile-de-France : Valérie Pécresse réélue présidente du conseil régional », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  92. Sophie Huet, « Valérie Pécresse : “Alain Juppé sera un président fort” (interview) », sur Le Figaro, (consulté le ).
  93. « Valérie Pécresse lance "Libres !", son mouvement au sein des Républicains », francetvinfo.fr, 9 juillet 2017.
  94. « Réinventer la politique depuis le terrain - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le ).
  95. « LR : Valérie Pécresse s'oppose déjà à Laurent Wauquiez », lepoint.fr, 15 décembre 2017.
  96. Marion Mourgue, « Valérie Pécresse annonce sa démission des Républicains », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  97. BFMTV, « Universités: Pécresse soutient la réforme et la « fermeté » du gouvernement », sur BFMTV (consulté le ).
  98. « Valérie Pécresse : « Je soutiens la réforme de la SNCF » », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  99. « Valérie Pécresse annonce sa démission des Républicains », sur www.lefigaro.fr, (consulté le ).
  100. « Démission de Laurent Wauquiez : et maintenant, qui pour diriger les Républicains ? », sur lci.fr, (consulté le ).
  101. « bfmtv.com/mediaplayer/video/va… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  102. « Départs en série chez LR après la démission de Valérie Pécresse », sur BFMTV (consulté le ).
  103. « Valérie Pécresse: «Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française» », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  104. « Valérie Pécresse : « Je suis 2/3 Merkel et 1/3 Thatcher » », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  105. « Laïcité : Valérie Pécresse prône un "concordat avec l'islam" », sur marianne.net, (consulté le ).
  106. Nabil Touati, « Quand Valérie Pécresse voulait "démarier" les couples gays », huffingtonpost.fr, 22 avril 2017.
  107. « Qu'a choisi Valérie ? Pécresse épinglée sur le mariage pour tous », lci.fr, 9 novembre 2015.
  108. Nicolas Rinaldi, « Pécresse nomme une anti-mariage gay à la Famille », marianne.net, 9 février 2016.
  109. « Valérie Pécresse : "La droite n'est pas foutue" », lejdd.fr, 8 juillet 2017.
  110. « Valérie Pécresse relance l'idée d'un dépistage du cannabis dans les lycées », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  111. « Les « tests salivaires de dépistage » de cannabis au lycée critiqués de toutes parts », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  112. Samuel Laurent, « Dépistage du cannabis au lycée : pourquoi l’idée de Valérie Pécresse n’est pas applicable », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  113. « Dépistage du cannabis au lycée : la préfecture dit non aux tests salivaires de Pécresse », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  114. Décret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination.
  115. (it) Supplemento ordinario n. 43 alla Gazzetta Ufficiale, édition du , p. 9 sur 52, [lire en ligne].
  116. « Déplacement de Valérie Pécresse à Abidjan », sur le site de l'ambassade de France en Côte d’Ivoire, (consulté le ).
  117. « Sénégal : Le GREDDDA, un labo d’idées pour la croissance de l’économie », sur Financial Afrik, (consulté le ).
  118. « Sénégal : Valérie Pécresse sera fait docteur honoris causa de l'UCAD, vendredi », sur allAfrica, (consulté le ).
  119. « Doctorat honoris causa de Valérie Pécresse », sur UCAD (consulté le ).
  120. Alloucine Alloucine, « Notre premier Docteur Honoris Causa : Valerie Pécresse », sur université des Lagunes, (consulté le ).
  121. « Tous les jeux de données de 1958 à 2012 au format XLS en une archive », sur data.gouv.fr
  122. « Résultats des élections régionales 2010 - Île-de-France », sur interieur.gouv.fr.
  123. « Résultats des élections régionales 2015 - Île-de-France », sur interieur.gouv.fr.
  124. « Résultats des élections régionales 2021 - Île-de-France », sur interieur.gouv.fr.
  125. Valérie Pécresse : « En 2012, on savait ce qu'il fallait faire pour le pays mais on ne savait pas comment le dire aux Français et être élu après », Atlantico, 23 septembre 2013.
  126. Par Quentin Laurent et Alex et re SulzerLe 14 novembre 2019 à 05h56, « Avec son nouveau livre, Valérie Pécresse veut casser son image », sur leparisien.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail des Yvelines
  • Portail de l’Île-de-France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.