Éric Woerth

Éric Woerth [eʁik vœʁt][2], né le à Creil (Oise), est un homme politique français. Ministre du Budget puis du Travail des deux premiers gouvernements François Fillon, de 2007 à 2010, et maire de Chantilly de 1995 à 2017, il est actuellement député et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Pour les articles homonymes, voir Woerth.

Ne doit pas être confondu avec Éric Woreth.

Éric Woerth

Éric Woerth en 2008.
Fonctions
Président de la commission des Finances
de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 22 jours)
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Gilles Carrez
Député français
En fonction depuis le
(10 ans, 9 mois et 6 jours)
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 4e de l'Oise
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP puis LR
Prédécesseur Christian Patria

(1 an et 10 mois)
Circonscription 4e de l'Oise
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Christian Patria
Successeur Christian Patria

(1 an, 10 mois et 11 jours)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 4e de l'Oise
Législature XIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Arthur Dehaine
Successeur Christian Patria
Maire de Chantilly

(22 ans et 13 jours)
Élection 18 juin 1995
Réélection 18 mars 2001
16 mars 2008
30 mars 2014
Prédécesseur Philippe Courboin
Successeur Isabelle Wojtowiez
Secrétaire général des Républicains

(11 mois et 14 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Laurent Wauquiez (intérim)
Prédécesseur Laurent Wauquiez
Successeur Bernard Accoyer
Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique

(7 mois et 22 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Xavier Darcos (Travail)
Lui-même (Fonction publique)
Successeur Xavier Bertrand (Travail)
Roselyne Bachelot (Solidarité)
François Baroin (Fonction publique)
Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État[1]

(2 ans, 10 mois et 4 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon I et II
Prédécesseur Jean-François Copé (Budget, Comptes publics)
Christian Jacob (Fonction publique)
Successeur François Baroin (Budget, Comptes publics)
Secrétaire d'État à la Réforme de l'État

(1 an et 2 mois)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III
Prédécesseur Henri Plagnol
Successeur Jean-François Copé (indirectement)
Conseiller régional de Picardie

(16 ans, 3 mois et 28 jours)
Élection 16 mars 1986
Président Charles Baur
Claude Gewerc
Biographie
Nom de naissance Éric Jean-Marie Michel Woerth
Date de naissance
Lieu de naissance Creil (Oise, France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1981-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Conjoint Florence Woerth
Diplômé de HEC Paris
IEP de Paris
Profession Associé dans un cabinet d'audit international

Maires de Chantilly

Il est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale » depuis , dans le cadre de l'affaire Sarkozy-Kadhafi.

Jeunesse et famille

Éric Woerth grandit au sein d'une famille de quatre enfants d'origine alsacienne dans un immeuble social d'un quartier difficile du plateau de Creil. Son père était médecin du travail dans le bâtiment, tandis que sa mère était femme au foyer[3],[4].

Il est l’époux de Florence Woerth (née Henry), avec qui il a deux enfants[5]. Celle-ci est analyste financière et gestionnaire de fortune au sein de la Banque Palatine puis à la banque privée Rothschild & Cie Gestion[6]. En 2007, elle devient directrice des investissements de Clymène, la holding financière de la milliardaire Liliane Bettencourt. En 2010, elle démissionne de ce poste[7] et entre au conseil de surveillance d'Hermès[8],[9]. En 2008, elle participe à la création de l'Écurie Dam's, une société détenue uniquement par des femmes et dont le but est d'acquérir et de faire courir des chevaux pur sang[10] ; elle en devient la présidente. Elle est également administratrice des Amis du Musée du château de Chantilly.

Formation

Après une terminale économie au lycée de Chantilly, Éric Woerth suit des études à l’université Paris II (Assas) jusqu’en licence[5]. Il est diplômé de l'IEP de Paris en 1977 (section Service public)[11] et de HEC Paris en 1981 (programme Grande École)[12].

À la fin de ses études, en 1980, il effectue son service militaire comme soldat de 2e classe au 8e régiment de chasseurs à Wittlich, en Allemagne.

Consultant en entreprise

Éric Woerth mène à partir de 1981 une carrière professionnelle dans le domaine du conseil en entreprise, en étant recruté chez Arthur Andersen[13] où il s'occupe d'optimisation fiscale[14] pour le compte de riches clients comme Elton John[13], puis au cabinet Bossard Consultants (après un passage à Pechiney[14]) avant de revenir 16 ans plus tard chez Arthur Andersen, où il s'est spécialisé en tant que directeur non associé dans l'audit des collectivités locales et des administrations publiques (audit des comptes de la ville de Paris à la suite des municipales de 2001). Il quitte le cabinet au début de 2002, avant que celui-ci ne disparaisse à la suite de l'affaire Enron, pour se consacrer à sa carrière politique et assumer la direction financière de la campagne présidentielle de Jacques Chirac[15].

Entre 1986 et 1990, il est successivement directeur général, vice-président, puis président de l'Agence pour le développement de l'Oise (ADO)[16] avec comme adjointe la trésorière occulte du RPR, Louise-Yvonne Casetta[17],[18]. Dans un rapport de la chambre régionale des comptes de Picardie, la gestion d'Éric Woerth est mise en question[17],[19]. Quand Éric Woerth résilie son contrat en 1990, il reçoit une prime de fin de contrat équivalent à cinq mois de salaire, que la Chambre qualifie de « pure libéralité »[20],[21]. Ce rapport s'interroge sur les audits commandés par l'ADO, dont certains sont assimilés à des « subventions indirectes ». Certaines études sont commandées au cabinet Bossard Consultants, par lequel il est embauché après avoir résilié son contrat avec l'ADO[17]. Il devient directeur du département conseil aux collectivités locales chez Bossard Consultants de 1991 à 1993.

Parcours politique

Débuts

Gaulliste, Éric Woerth prend sa carte au RPR en 1981. Originaire de Creil et développant différents projets professionnels dans l’Oise, il choisit la Picardie pour y établir son fief.

Il commence sa carrière politique à Creil comme candidat aux municipales. Battu en 1983, face au maire sortant socialiste Jean Anciant, il quitte Creil pour Chantilly, où il est élu conseiller municipal. Le , un arrêt du Conseil d'État annule son élection au conseil municipal de Chantilly pour conflit d'intérêt dans la gestion de l'ADO[22],[23].

Dès 1992, Éric Woerth est élu conseiller régional RPR. Il se présente en 1995 à la mairie de Chantilly et remporte l’élection contre le centriste Philippe Courboin. À partir de 1993, il est directeur financier et administratif du RPR et de la campagne de Jacques Chirac de 1995. De 1995 à 1997, il devient conseiller parlementaire du Premier ministre Alain Juppé, dont il est resté proche. Suppléant d'Arthur Dehaine, député de l'Oise (1997-2002), il est en parallèle directeur associé chez Arthur Andersen (1998-2002).

En 2002, Éric Woerth parvient à se faire élire député de l'Oise et commence à se rapprocher de Nicolas Sarkozy.

En octobre 2002, Éric Woerth est le fondateur et premier président du Club de la boussole, qui regroupe 38 députés UMP « réformistes » revendiquant leur fidélité au président de la République Jacques Chirac et au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Il crée le Club de la Boussole en . Il rassemble des députés issus des différentes sensibilités de l'UMP qui se revendiquent fidèles aux engagements présidentiels de 2002 (Jacques Chirac) et 2007 (Nicolas Sarkozy).

Quand il est nommé au gouvernement en 2004, Éric Woerth décide de céder son mandat de maire pour celui de premier adjoint. Il est membre des Réformateurs, le courant libéral de l'UMP, structuré autour d'Hervé Novelli.

Reconduit dans ses fonctions de trésorier de l'UMP en 2004, il est désormais un proche de Nicolas Sarkozy qui lui confie la mission, de concert avec Valérie Hoffenberg, de monter pour le compte de l'UMP « une structure dédiée à la collecte de l'argent auprès des plus grandes fortunes, sur le modèle des Charity dinners qui ont prospéré aux États-Unis »[24]. Il crée alors le « Cercle France », dont le droit d'entrée varie de 300 à 3 000 euros et le « Premier Cercle » dont le droit d'entrée minimal est fixé à 3 000 euros, mais peut aller jusqu'à 7 500 euros comme le prévoit la réglementation sur le financement des partis[24].

En 2007, il est le président de l'Association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy et, en tant que trésorier de l'UMP, continue de récolter des fonds auprès de donateurs potentiels[25]. Sa mission est un succès puisque le candidat Sarkozy reçoit 9 125 105 euros de dons de personnes physiques, loin devant les 743 432 euros de sa principale rivale Ségolène Royal[24]. En , il est réélu député dès le premier tour avec 57,40 % des suffrages, mais nommé ministre du Budget dans le gouvernement de François Fillon, il cède sa place à son suppléant, Christian Patria.

Éric Woerth retrouve son siège de député en . Il est membre de la commission des affaires étrangères, et travaille à ce titre sur une mission concernant la place et le rôle politique, culturel, économique et éducatif de la France en Inde. Il fait partie de la délégation des quatre parlementaires qui partent à l'assemblée générale de l'ONU à New-York les 8 et .

Il est réélu en . Le , il rejoint le groupe parlementaire R-UMP de François Fillon à la suite des résultats contestés du congrès de l'UMP.

Secrétaire d'État à la Réforme de l'État

Éric Woerth est secrétaire d'État à la réforme de l'État dans le gouvernement Jean-Pierre Raffarin III, du au .

Sa principale tâche est d'appliquer la règle du non-remplacement de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite.

Le , il quitte ses fonctions à l'arrivée de Dominique de Villepin à Matignon.

Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique

Le , il est nommé ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique dans le nouveau gouvernement de François Fillon, portefeuille auquel il ajoute celui de la Réforme de l'État à la faveur d'un remaniement, le .

Favorable à l'inscription de l'équilibre des finances publiques dans la Constitution (prémices de la règle d'or), Éric Woerth cherche dès lors à maîtriser les dépenses, et à lutter contre l'évasion fiscale en appelant les contribuables français ayant des avoirs à l'étranger non déclarés à régulariser leur situation avant la fin de l'année 2008, sous peine de sanctions[26]. Il affirme ainsi détenir « les noms de 3 000 contribuables détenteurs de comptes dans les banques suisses, dont une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale »[27]. Éric Woerth organise, à ce titre, une réunion à Bercy, puis à Berlin, avec le ministre allemand Peer Steinbrück et des représentants de l'OCDE, permettant d'inscrire la lutte contre les paradis fiscaux à l'ordre du jour du G20. Cette liste s'avère cependant inutilisable, car la Cour de cassation, dans un arrêt du , souligne son « origine illicite » (le fichier ainsi réquisitionné ayant initialement été volé), et interdit donc à l'administration de s'en servir[28].

Pour lutter contre les fraudes à la Sécurité sociale, il met en œuvre des moyens juridiques et des possibilités de croiser les fichiers[29].

Pour favoriser les démarches administratives en ligne, il lance au début de 2009 Mon.service-public.fr, un portail internet de l'administration française[30].

Il se félicite régulièrement que le gouvernement ait réduit le nombre d’hôpitaux et de lits d’hôpitaux[31].

Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique

Les élections régionales de 2010, perdues par la majorité, donnent lieu à des ajustements ministériels : le , Éric Woerth devient ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique en remplacement de Xavier Darcos.

À ce titre, il est chargé de négocier la réforme du système de retraite avec les partenaires sociaux. Le , il défend un amendement visant à créer des « commissions paritaires territoriales » pour renforcer le dialogue social dans les très petites entreprises, aussitôt rejeté par les députés UMP, qui y voient de « nouvelles contraintes »[32]. Le , il présente devant le parlement la Réforme 2010 des retraites en France.

À la suite du changement de gouvernement du , Éric Woerth, pris dans ses démêlés judiciaires, perd son portefeuille ministériel.

Dans l'opposition à François Hollande puis à Emmanuel Macron

Lors des élections législatives de juin 2012, Éric Woerth est réélu député avec 59,23 % des suffrages au second tour, face à un candidat écologiste[33]. Son suppléant est le diplomate Jean-Marc Simon.

Le , Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, le nomme délégué général de l'UMP chargé de l'Économie et des Finances[34]. Le , il devient délégué général au projet du nouveau mouvement Les Républicains, avec Isabelle Le Callennec comme adjointe[35]. En décembre, il est élu conseiller régional lors de l'élection régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie mais démissionne aussitôt de son poste[36] ; quelques jours plus tard, il est nommé secrétaire général du parti par Nicolas Sarkozy[37]. Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour primaire présidentielle des Républicains de 2016[38] et François Fillon pour le second tour[39].

Candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2017, il l'emporte avec 52 % des voix au second tour[40]. En raison de l'impossibilité de cumul des mandats, il renonce à sa fonction de maire de Chantilly le [41]. Le , en vertu de la tradition consistant à laisser des responsabilités à l'opposition, il est élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[42].

Il est à l'origine, en , d'une proposition de résolution (sans valeur contraignante) invitant le gouvernement à assouplir les futures règles bancaires internationales (Bâle III). La proposition est cosignée par 66 parlementaires issus des groupes LR, LREM et MoDem. Le gouvernement déclare soutenir « pleinement et globalement les orientations » du texte[43].

Affaires judiciaires

Affaire de l'hippodrome de Compiègne : non-lieu

À la suite de révélations du Canard enchaîné et de Marianne en , Éric Woerth est soupçonné de prise illégale d'intérêts dans la vente de 57 hectares de la forêt de Compiègne. Il bénéficie en 2014 d'un non-lieu après enquête de la Cour de justice de la République[44]. L’affaire se termine en 2021 avec la fin des poursuites contre deux collaborateurs d’Éric Woerth[45].

Affaire Woerth-Bettencourt : relaxe

Dans le cadre de cette affaire commencée en avec des révélations de Mediapart, Éric Woerth est mis en examen en pour trafic d'influence passif et recel de financement illicite de parti politique[46]. En , le tribunal correctionnel de Bordeaux prononce une double relaxe des chefs de trafic d'influence et d'abus de faiblesse, le tribunal indiquant que la « remise d'argent des fonds Bettencourt » n’est pas « totalement acquise », qu’il « n'est pas démontré qu'Éric Woerth avait connaissance de l'origine illicite de cette somme » ni qu’il n’avait connaissance « de la particulière vulnérabilité de Liliane Bettencourt ».

Affaire Sarkozy-Kadhafi : en cours

Trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007, il reconnaît devant les juges d’instruction avoir distribué plusieurs dizaines de milliers d'euros d'argent liquide d’origine anonyme à des salariés de la campagne[47]. Il est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale » en 2018[48].

Affaire Tapie - Crédit lyonnais : en cours

En 2008, le Groupe Bernard Tapie obtient 408 millions d'euros en raison de son litige avec le Crédit lyonnais concernant la vente d’Adidas. Selon Mediapart, alors qu'il est ministre du Budget, Éric Woerth permet au Groupe Bernard Tapie de payer seulement 43 millions d’euros de taxes au lieu des 101 millions, contre l’avis de sa propre administration[49]. En 2009, l'administration fiscale dirigée par Éric Woerth renonce à un appel sur la décision de ristourne de quinze millions d’euros, dont onze millions au titre de l'impôt sur le revenu au bénéfice de Bernard Tapie.

En , Éric Woerth est mis en examen par la Cour de justice de la République pour concussion (malversations commises dans l’exercice d’une fonction publique). Soupçonné d’avoir accordé un avantage fiscal à Bernard Tapie en 2009, l’ancien ministre du Budget dément[50],[51].

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

À l'Assemblée nationale

Au niveau régional

Au niveau municipal

Au sein de partis

Publications

  • Dictionnaire de Chantilly, 1994
  • Le duc d'Aumale : l'étonnant destin d'un prince collectionneur en collaboration avec Alain Decaux (2006) (ISBN 978-2841878390)
  • Chantilly et Noyon dans l'histoire (2001) (avant-propos du livre de Jean-Paul Besse)
  • Dans la tourmente : Entretiens avec Renaud Revel (2011) (ISBN 978-2259214551)
  • Une crise devenue française, quelle politique économique pour réformer la France ?, L'Archipel, 2015

Notes et références

  1. Portefeuille de la Réforme de l'État ajouté le .
  2. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API. Voir exemple audio sur Forvo.
  3. Biographie d'Éric Woerth, sur le site politique.net, consultée le 19 juillet 2012
  4. Les petits secrets d'Eric Woerth, le ministre du Travail -article de Capital du 17 juin 2010.
  5. Biographie, sur le site du Nouvel Ops
  6. Capital, no 225, juin 2010
  7. Florence Woerth "démissionne dans les prochains jours" Sur le site lexpress.fr du 22 juin 2010
  8. Hermès: Florence Woerth va entrer au conseil de surveillance, sur le site france24.com du 18 avril 2010
  9. Hermès: nomination de Florence Woerth Sur le site lefigaro.fr du 7 juin 2010
  10. Le haras qui rit de Florence Woerth Sur le site lexpress.fr du 7 juillet 2010
  11. Alumni Sciences Po, « l'Association des Sciences-Po - Fiche profil », sur www.sciences-po.asso.fr (consulté le )
  12. « HEC Alumni », sur www.hecalumni.fr (consulté le )
  13. Eric Woerth, toujours député et "toujours très engagé dans la vie publique", sur le site franceinfo.fr du
  14. Capital, no 225, juin 2010.
  15. article, Le Figaro.
  16. « L'Invité Who's Who : Éric Woerth », lepoint.fr, 22 mars 2010.
  17. « Le rapport qui colle aux semelles d'Éric Woerth », Le Point, 8 juillet 2010.
  18. Erich Inciyan, « Woerth et le département de l'Oise : une première alerte au début des années 1990 », Mediapart, 29 juin 2010.
  19. Les augmentations de son salaire (+ 25,7 % en juillet 1987 et + 18,9 % en janvier 1989) sont qualifiées « de revalorisations discrétionnaires et exorbitantes ». Concernant les frais de déplacements, missions et réceptions de l'ADO, qui ont augmenté de 724 % entre 1986 et 1989, la Chambre note que « près de la moitié de ces dépenses correspondait à des frais de restaurant du président de l'ADO ». Le rapport exige le remboursement des dépenses correspondant aux réservations (pour 37 000 francs) par l'ADO de 17 places à un dîner de soutien au candidat à la présidentielle Jacques Chirac.
  20. « Quand la Chambre régionale des comptes critiquait Éric Woerth », Oise-Hebdo, 30 juin 2010.
  21. « Ce si honnête monsieur Woerth ? Déjà en 1992… », Rue89, 30 juin 2010.
  22. Ce si honnête monsieur Woerth ? Déjà en 1992..., Rue89, 30 juin 2010.
  23. Arrêt no 108190 du du Conseil d'État.
  24. « Le “Premier cercle”, enquête sur les richissimes donateurs de l'UMP », Mediapart, 30 juin 2010.
  25. « L'affaire Bettencourt plombe les époux Woerth », Le Canard enchaîné, 23 juin 2010, p. 3.
  26. « Les exilés fiscaux en Suisse en sursis jusqu’à fin décembre », Capital, 31 août 2009.
  27. « 3.000 contribuables français en Suisse dans le collimateur de Bercy », La Tribune, 30 août 2009.
  28. Évadés fiscaux : les fichiers de HSBC ne peuvent pas servir, sur le site lci.tf1.fr
  29. « Sécu : l'État déclare la guerre aux fraudeurs », Le Figaro, 22 janvier 2008.
  30. « Démarches administratives: Baroin veut plus de simplification et plus vite », dépêche AFP, 5 juillet 2010.
  31. « “Il y a trop de lits d'hôpitaux en France” : cette vidéo d'Eric Woerth en 2007 fait très mal », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
  32. « Syndicats dans les TPE : bras de fer entre Woerth et Copé », Les Échos, .
  33. « leparisien.fr/flash-actualite-… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  34. « Nominations », u-m-p.org, 9 décembre 2014.
  35. Arthur Berdah, « NKM et Wauquiez confirmés dans le nouvel organigramme des Républicains », lefigaro.fr, 2 juin 2015.
  36. « A peine élu, Eric Woerth démissionne du conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie », sur francetv info, (consulté le )
  37. Florian Niget, « Aussitôt élu, Éric Woerth démissionne de son mandat de conseiller régional », leparisien.fr, 16 décembre 2015.
  38. « Éric Woerth annonce son soutien à Sarkozy », ledauphine.com, 18 août 2016.
  39. « Éric Woerth : "François Fillon sera un très grand président de la République" », lopinion.fr, 25 novembre 2016.
  40. lefigaro.fr, « Législatives : Eric Woerth (LR) réélu », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
  41. « Les élus », sur Ville de Chantilly (consulté le )
  42. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  43. « Les députés font pression pour alléger la réglementation bancaire anti-crise », Le Monde, (lire en ligne)
  44. « Hippodrome de Compiègne : non-lieu pour Eric Woerth », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  45. « Clap de fin pour l’affaire de l’hippodrome de Compiègne », sur courrier-picard.fr (consulté le ).
  46. « Affaire Bettencourt: Eric Woerth mis en examen pour recel », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  47. Fabrice Arfi, Benoît Collombat, Thierry Chavant, Michel Despratx, Elodie Guéguen, Geoffrey Le Guilcher, Sarkozy Kadhafi : des billets et des bombes, Paris/impr. en Italie, Delcourt, , 237 p. (ISBN 978-2-413-01561-1, lire en ligne)
  48. « Financement libyen de la campagne de 2007 : Woerth pris au piège de son mensonge », sur Le Monde.fr (consulté le )
  49. Laurent Mauduit et Yann Philippin, « Comment Woerth a fait un cadeau de 58 millions à Tapie », sur Mediapart, (consulté le ).
  50. « Affaire Tapie : mis en examen, Eric Woerth dément « tout cadeau » fiscal », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  51. Laurent Mauduit et Yann Philippin, « Éric Woerth mis en examen pour son cadeau fiscal à Bernard Tapie », sur Mediapart, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Tavernier, Un Village sous influence ou L’École de la délinquance de nos élus, Max Milo, 2017, 230 p.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail de l’Oise
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.