Florence Woerth

Florence Woerth, née Florence Henry le , est une analyste financière française, spécialisée dans la gestion de fortune d'abord chez Rothschild[1] puis chez Clymène[2] et un des protagonistes de l'affaire Woerth-Bettencourt[3]. Elle est par ailleurs l'épouse de l'homme politique Éric Woerth. En , elle devient membre du conseil de surveillance d'Hermès (pour trois ans).

Pour les articles homonymes, voir Woerth.

Biographie

Florence Woerth est la fille de François Henry, chirurgien. Elle est l’épouse d'Éric Woerth avec qui elle a deux enfants[4].

Activités professionnelles

Depuis 1981, Florence Woerth a exercé le métier d'analyste financière, puis s'est progressivement orientée vers le poste de gestionnaire de portefeuille. Elle a travaillé en premier chez Nouhailetas (agent de change) et ensuite toujours comme gérante pendant quatre ans, à la société de bourse Ferri & Ferri Germe.

Elle est devenue gestionnaire de fortune au sein de la Banque palatine, puis en 1997 à la banque privée Rothschild & Cie Gestion. En 2002, elle prend le poste de gérante chargée du développement des grands clients de la banque et de la communication de la gestion privée.

À partir de , elle est embauchée par Patrice de Maistre. Elle est directrice des investissements de Clymène, la holding financière de la milliardaire Liliane Bettencourt. Le , suite aux scandales de l'affaire Woerth-Bettencourt, son mari Éric Woerth annonce la prochaine démission de son poste au sein de Clymène[5].

Florence Woerth est entrée au conseil de surveillance de la maison de luxe Hermès en [6],[7].

Autres activités

Florence Woerth est membre de l'Association des gérants de patrimoines privés (AGPP)[8] et de la Société française des analystes financiers.

Elle est administratrice des Amis du musée du Château de Chantilly, administratrice de la Fondation Condé, administratrice de l'Association Jean Bernard (association pour les maladies du sang)[9].

Florence Woerth est également depuis 2008 l'une des fondatrices et présidente de l'Écurie Dam's[10], une SAS détenue uniquement par des femmes et dont le but est d'acquérir et de faire courir des chevaux pur-sang[11].

Notes et références

  • Portail de la France
  • Portail de l’économie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.