Noyon

Noyon est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ne doit pas être confondu avec Noyan ou Noyons.

Pour les articles homonymes, voir Noyon (homonymie).

Noyon
De haut en bas, de gauche à droite : L'hôtel Arnette ; l'Hôtel-de-Ville ; la place Aristide Briand ;
la cathédrale Notre-Dame ; nef de la cathédrale ; ancien évêché Saint-Benoît ; la rue Colbault ; le manoir Saint-Eloi ; la cathédrale et la bibliothèque du chapitre.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays Noyonnais
(siège)
Code postal 60400
Code commune 60471
Démographie
Gentilé Noyonnais
Population
municipale
13 235 hab. (2018 )
Densité 735 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 54″ nord, 2° 59′ 59″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 153 m
Superficie 18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Noyon
(ville-centre)
Aire d'attraction Noyon
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Noyon
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Noyon
Géolocalisation sur la carte : Oise
Noyon
Géolocalisation sur la carte : France
Noyon
Géolocalisation sur la carte : France
Noyon
Liens
Site web https://www.ville-noyon.fr/

    Ses habitants sont appelés les Noyonnais.

    Géographie

    Localisation

    Noyon est située à 25 km au nord de Compiègne, 62 km au sud-est d'Amiens, 47 km au sud de Saint-Quentin, 40 km à l'ouest de Soissons. Noyon est un carrefour routier entre les véhicules venant du nord, de l'ouest et de l'est vers le sud sur Paris.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Verse et le Ru des Marquets, qui confluent dans l'Oise. Cette rivière, affluent de la Seine, constitue la limite sud du territoire communal. Le canal du Nord longe Noyon à l'ouest.

    Le canal latéral à l'Oise et le canal du Nord convergent immédiatement au sud du territoire communal.

    Voies de communications et transports

    La Gare de Noyon est desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France.

    La ville dispose de sa propre flotte de bus gratuit[1]. Huit lignes sont disponibles, toutes ayant pour point de départ la gare et desservant la totalité de l'agglomération (centre commercial, écoles, lycées, hôpital, zone à emploi, etc...)

    Noyon est également le point central de plusieurs routes majeures de sa région :

    -La D1032 pour se rendre à Compiègne et Chauny

    -La D932 qui s'étend jusque Ham.

    -La D934 permettant d'atteindre Roye, Amiens et Soissons

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 696 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Noyon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Noyon, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[18] et 15 518 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26,2 %), zones urbanisées (23,5 %), prairies (17,4 %), forêts (15,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), eaux continentales[Note 7] (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Noviomagus, Noviomago au IIIe siècle, Novionum au XIIe siècle et Noionum[réf. nécessaire].

    Basé sur Noviomagus, composé gaulois de novio- nouveau ») et -ó-magos, ou magos marché ») ; donc, « le nouveau marché »[25], ou « la ville nouvelle »[réf. nécessaire].

    Une particularité du nom de Noyon est d'être un palindrome.

    Histoire

    L'agglomération antique

    Au XIXe siècle, certains auteurs[réf. souhaitée] ont placé à Noyon le Noviodunum Suessionum, oppidum principal des Suessions, où Jules César établit son camp avant de se tourner vers les Bellovaques (La Guerre des Gaules, II, 12). Mais cette hypothèse est abandonnée depuis longtemps.

    La ville a été fondée à l'époque gallo-romaine[25]. Elle faisait partie de la cité des Viromanduens. C'était une petite ville qui bénéficiait de sa position à proximité de la vallée de l'Oise. L'Itinéraire d'Antonin indique le nom de Noviomagus à son possible emplacement[26]. L'agglomération gallo-romaine était située sur la via Agrippa de l'Océan sur le tronçon Augusta Suessionum (Soissons) - Samarobriva (Amiens).

    Au Bas-Empire romain, la ville était protégée par une fortification, elle était le siège d'un commandement militaire (préfecture des Lètes de Condren[25], cf. la Notitia Dignitatum).

    La ville médiévale

    En 531, saint Médard de Noyon y déplace le siège de l’évêché de la civitas Viromanduorum[réf. nécessaire].

    À l'époque mérovingienne, l'évêché de Noyon bénéficie de sa proximité avec Soissons, qui fut l'une des capitales du royaume franc et des palais voisins.

    La nef de la cathédrale.

    Né en Limousin vers 588, l'orfèvre Éloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d'être élu évêque de Noyon (641). Fondateur de monastères à Solignac et à Paris, il accueillit sainte Godeberthe comme moniale à Noyon. Il meurt en 659/660.

    Noyon est une ville importante au Moyen Âge. Charlemagne y est couronné roi des Francs en 768[27]. En 891 après avoir pillé Balâtre, Roye et Roiglise, les Vikings font subir le même sort à Noyon. Hugues Capet y est sacré roi des Francs le 3 juillet 987 et les évêques de Noyon comptent au nombre des pairs ecclésiastiques du royaume de France[27].

    En 1293, la ville est détruite par un incendie, à l'exception de deux établissements ecclésiastiques, l'abbaye Saint-Gilles et l'abbaye Saint-Barthélemy[28].

    Jusqu'à la guerre de Cent Ans, le comté ecclésiastique de Noyon a un rôle stratégique entre le domaine royal (l'Île-de-France), les terres des comtes de Vermandois et des seigneurs de Boves-Coucy[réf. souhaitée]. La ville bénéficie d'institutions communales dès 1108 : la charte lui est concédée par l'évêque Baudry et confirmée plus tard par le roi[29].

    Au début du XIVe siècle, Jean de Meudon est chanoine de Noyon.

    En 1363, Noyon est transmis comme apanage à la maison de Bourgogne et reste composante du duché jusqu'à Charles Quint[réf. souhaitée].

    En 1430, Jeanne d'Arc est emprisonnée quelque temps à la petite prison de "l'Officialité du Chapitre " de Noyon, avant d'être vendue aux Anglais le 21 novembre de cette même année[réf. souhaitée].

    Noyon à l'époque moderne

    Traité de Noyon du 13 août 1516 entre François Ier et Charles Quint (la France obtient le Milanais mais abandonne Naples). L'empereur restitue finalement le duché de Bourgogne à la France en 1544 au traité de Crépy-en-Laonnois.

    La ville est définitivement française après le traité du Cateau-Cambrésis en 1559.

    Le 2 août 1594, Henri IV prend la ville[30],[31].

    Ancienne viticulture

    La vigne y fut longtemps cultivée[32]. Au Moyen Âge, c'est même le terroir mieux adapté à la vigne qui fit choisir Noyon comme siège épiscopal plutôt que Saint-Quentin[33]. L'hôtel de ville de Noyon, construit de 1485 à 1523, présente, dans ses frises et encadrements de fenêtres, de très nombreuses sculptures de grappes de raisin[34]. À la fin du XVIIe siècle, Noyon produisait 5 000 pièces de vin de 216 pintes de Paris[35]. Vers 1850, 124 vignerons en cultivaient 62,02 ha sur le territoire de la commune où on comptait encore 26 tonneliers et 5 marchands de vin[36]. La production annuelle était encore de 340 000 litres, à Noyon on en consommait alors 13 500 litres[34]. La vigne y était cultivée en hautains[37] ou en fosses sur échalas[38]. Les vendanges s'effectuaient le plus souvent début octobre[39]. On trouve encore aujourd'hui de nombreuses traces de cette culture dans la dénomination des lieux-dits et des voiries de la commune (Vinottes, Berceau-Roger, Vigne-aux Moines, etc.)[40].

    Noyon à l'époque contemporaine

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    Disparition du diocèse de Noyon à la Révolution française

    La ville est chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    L’évêché de Noyon est supprimé en 1790.

    Noyon, ville de garnison

    Régiments stationnés au quartier Berniquet.

    Le , le Camp de Noyon est cédé[Par qui ?] pour l’euro symbolique à la communauté de communes du Pays Noyonnais[réf. nécessaire].

    Noyon durant la Première Guerre mondiale
    Noyon 1917 - Charles Dufresne.

    La ville est prise dès septembre 1914 lors de l'offensive allemande passant par la Belgique et se rabattant sur Paris.

    Septembre/octobre 1914, après la bataille sur la Marne et lors de la course à la mer, le front se stabilise dans la vallée de l'Oise en aval de Noyon.

    Mars 1917 : L'armée allemande réduit son front entre Arras et Soissons et évacue Noyon.

    Lancée le 21 mars 1918, le flanc sud de l'offensive Michael conduit les troupes allemandes à Noyon. La ville est à nouveau prise par les forces allemandes du 23 au 25 mars. Les violents combats à proximité (près du mont Renaud, du 26 au 30 avril) entraîneront sa destruction par bombardement par les Français eux-mêmes[41] afin de limiter les capacités logistiques allemandes. Les toits de la cathédrale ont été incendiés à cette occasion. La bataille sur le mont Renaud sera rude afin d'y barrer la route de Paris par la vallée de l'Oise et de conserver un point d'observation sur la région. Une photo d'archive[42] montre fin août 1918 la colline du mont Renaud totalement dénudée, ne laissant paraître que restes d'arbres dont ne restent que les troncs noircis, totalement démunis de leurs feuilles et branches. Le château qui s'y tenait a lui disparu. Le 57e régiment d'infanterie de ligne s'est illustré dans cette zone.

    Le 30 août 1918 : Noyon fut définitivement libérée lors de l'offensive de libération alliée de l'été 1918 partie du Matz le 10 août. Une partie des soldats tombés se trouvent à la Nécropole nationale de Cuts.

    De cette époque, François Flameng, peintre officiel de l'armée, nous a laissé de nombreux croquis et dessins de ces lieux. Ils parurent dans la revue L'Illustration à l'article « Le Récit en mars 1917 ».

    Noyon durant la Seconde Guerre mondiale

    Juin 1940 : combats le long du canal du Nord et dans la ville, lors de la Bataille de France.

    Nouvelle occupation allemande.

    Libération en septembre 1944, par la 1re armée US de Courtney Hodges après quelques combats retardateurs au mont Renaud.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Noyon[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 23 à 42 communes.

    Intercommunalité

    Noyon est le siège de la communauté de communes du Pays Noyonnais créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de la haute vallée de l’Oise, qui succédait au district de la haute vallée de l’Oise créé en 1994 et qui lui-même avait été précédé en 1970 par un syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) regroupant 51 communes réparties sur les cantons de Noyon, de Guiscard et de Lassigny.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste PS menée par le maire sortant Patrick Deguise obtioent la majorité des suffrages exprimés, avec 2 006 voix (42,38 %, 24 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires, devançant les listes menées respectivement par[44] :
    - Gérard Deguise (UMP, 1 801 voix (38,05 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
    - Michel Guiniot (FN, 926 voix, 19,56 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 37,21 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par Sandrine Dauchelle (LR) bat (1 122 voix, soit 35,65 % des suffrages exprimés) au second tour de 11 voix celle du maire sortant Patrick Deguise (LREM, 1 111 voix, soit 35,30 %), suivie de celles menées par Olivier Garde (Div C., "citoyenne", 620 voix, 19,70 %) et par Nathalie Jorand (RN, 294 voix, 9,34 %)[45],[46].
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,78 % des électeurs se sont abstenus.

    Politique locale

    Au terme des élections municipales de 2020, le maire sortant, Patrick Deguise, dont la liste a été battue de 11 voix par celle menée par Sandrine Dauchelle, a contesté le résultat de ce scrutin. Le Tribunal administratif d'Amiens a annulé les élections, en raison de la différence entre le nombre de votes électroniques et celui indiqué sur le procès-verbal, ainsi que la différence de signatures entre certains émargements des deux tours[47],[48]. Le Conseil d'État a confirmé le cette annulation, ce qui implique l'organisation de nouvelles élections à l'automne 2021, et, d'ici-là, la gestion de la commune par une délégation spéciale nommée par le préfet[49].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[50]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944   Adrien Lhomme URD  
    1947 1959 Achille Granthomme URD puis UNR Conseiller général de Noyon (1953 → 1961)
    1959   Paul Boutefeu    
    mars 1965 mars 1989 Pierre Dubois UNR puis UDR puis RPR  
    mars 1989 avril 2002 Bertrand Labarre[51] RPR Conseiller régional de Picardie
    Président de la CC haute vallée de l’Oise (? → 2002)
    Décédé en fonction
    avril 2002[52] mars 2008 Pierre Vaurs UDF Président de la CC haute vallée de l’Oise (2002 → 2008)
    mars 2008[53] juillet 2020 Patrick Deguise[54] PS
    puis LREM
    Conseiller général de Noyon (2004 → 2015)
    Maire de Pont-l'Évêque (1989 → 2008)
    Président de la CC Pays Noyonnais (2008 → 2020)
    juillet 2020[55] juillet 2021[56] Sandrine Dauchelle[57],[49] LR Ancienne conseillère au parlement européen puis cadre à l'Institut Catholique de Paris
    Présidente de la CC du Pays Noyonnais (2020 → 2021)
    Elections municipales annulées par le Conseil d’État

    Distinctions et labels

    Noyon a obtenu 3 fleurs, attribuées en 2007 au concours des villes et villages fleuris[58] et renouvelées depuis lors. Toutefois, en novembre 2018, la ville n'a obtenu que deux fleurs, et a décidé en juillet 2019 de cesser sa participation à ce concours, l'estimant « trop contraignant ».

    En contrepartie, la communauté de communes a voté l'adhésion à APIcité. Ce label, lancé en 2016 par l'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) valorise les politiques locales en matière de protection des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages[59]

    Jumelages

    Villes jumelées avec Noyon
    VillePaysPériode
    Hexham[60]Royaume-Unidepuis
    Metzingen[60]Allemagnedepuis

    Noyon, Metzingen et Hexham constituent un cas de jumelage triangulaire.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 8]

    En 2018, la commune comptait 13 235 habitants[Note 9], en diminution de 4,74 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 0335 6995 8875 7005 9465 9455 9506 2706 322
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 3726 3486 1605 9196 4396 2526 2046 1447 458
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 4437 3367 2775 4086 4836 6096 3356 1607 299
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 31711 60313 88914 04114 42614 47114 26013 59313 666
    2018 - - - - - - - -
    13 235--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,1 %, 15 à 29 ans = 22,7 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 18,7 %) ;
    • 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 22,7 %).
    Pyramide des âges à Noyon en 2007 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,4 
    6,3 
    75 à 89 ans
    9,3 
    11,9 
    60 à 74 ans
    12,0 
    18,1 
    45 à 59 ans
    19,3 
    19,4 
    30 à 44 ans
    17,9 
    22,7 
    15 à 29 ans
    20,4 
    21,1 
    0 à 14 ans
    19,8 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[64]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    On trouve à Noyon le collège Paul Éluard et le collège Louis Pasteur, ainsi que le lycée Jean Calvin qui a pour particularité de proposer comme enseignement post bac une classe préparatoire ECE (économique et commerciale option économique), aussi appelée "prépa HEC", en 2 ans dans les locaux du lycée Charles de Bovelles. La classe préparatoire ECE du lycée Jean Calvin a été fondée en 2011. Les élèves de classe préparatoire et de BTS du lycée Jean Calvin ont la possibilité de se loger tels de véritables étudiants dans des studios individuels au sein du campus Inovia, qui se situe boulevard Cambronne[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

    Le marché aux fruits rouges, créé en 1988 et dont la 32e édition a eu lieu le , et qui a rassemblé plus de 10 000 chalands[65].

    Crée en 2016 l'association "Chants et Danses du Monde" a organisé chaque année en juillet jusqu'à 2019 le "Festival International de Folklore" de Noyon. En 2020 et 2021 ce festival n'a pu avoir lieu, il devrait pouvoir reprendre à l'été 2022.

    En 2020 l'Association "Paris Noyon Jazz Festival" a lancé "Jazz in Noyon"https://jazzinnoyon.fr/, un festival qui met à l'honneur la scène jazz française à travers ses jeunes talents et ses artistes confimés. Ce festival a notamment reçu le soutien et les encouragements d'Archie Shepp, saxophoniste mondialement reconnu. La première édition en avril 2021 s'est déroulée sous la forme d'un E-Festival en live-streaming gratuit.

    Sports

    Économie

    Commerce

    Le marché franc de Noyon a lieu le 1er mardi de chaque mois. Il se situe principalement dans la rue de Paris et dans ses alentours. Il accueille le public de 7 h à 13 h. Deux autres marchés ont lieu le mercredi et le samedi matin sur la place de l'Hôtel-de-Ville.

    Industrie

    Une fonderie – qui était une unité de production de la société parisienne Muller et Roger – est installée en 1899 sous l’impulsion du sénateur-maire Ernest Noël. À partir des années 1920, la fonderie se spécialise dans la production de baignoires et de sanitaires en fonte émaillée et l’usine est par la suite rattachée à la Société générale de fonderie[66]. Le rachat des activités sanitaires de la Société générale de fonderie en 1986 par le groupe américain Kohler Company[66] révèle l’inscription de la ville dans un processus de mondialisation, notamment caractérisé par une nouvelle division internationale du travail au sein de laquelle les firmes transnationales jouent un rôle de premier ordre. Le site Jacob-Delafon Kohler fut fermé en 2009, un entrepôt subsiste à Passel.

    Mobilier de bureau. Ronéo Samas jusqu'en 2004. Majencia, sur l'ancien site de Ronéo, en difficulté en 2006 est devenu leader en France dans son secteur en 2013 et emploie 210 salariés.

    Accessoires et fournitures pour l'industrie de l'automobile et du cycle. Abex Ferrodo, devenu Federal-Mogul et installé à Noyon depuis la fermeture du site de Pont-l'Évêque en 1993. Rigida Van Schotorst, site fermé définitivement en 2009.

    Bâtiment et travaux publics. Brezillon, devenu filiale de Bouygues, relocalisé à Compiègne depuis 2012.

    Au début du XXe siècle, la brique se développe en raison de l'extinction des carrières de pierre surexploitées et de la profusion de limons argileux facilement extractibles[67].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Musée Jean-Calvin
    • La cathédrale Notre-Dame, parvis Notre-Dame, campée sur le point le plus élevé de la ville, là où se situait jadis le castrum du Bas-Empire romain et son enceinte de la fin du IIIe siècle : la cathédrale romane, dans laquelle Charlemagne puis Hugues Capet avaient été couronnés, fut ravagée par un incendie en 1131. De 1145 à 1235 fut ainsi édifiée l'une des premières grandes églises gothiques (gothique primitif)[68].
    • Le quartier canonial[68] : au nord de la cathédrale, les maisons des chanoines, reconstruites aux XVIIe et XVIIIe siècles[69],[70], le réfectoire du XIIIe siècle, la bibliothèque du chapitre, édifice à pans de bois du début du XVIe siècle[71], l'officialité.
    • Le quartier épiscopal : au sud de la cathédrale, la chapelle privée de l’évêque, rue De Gaulle, du XIIe siècle, le palais épiscopal totalement réaménagé en 1996 (devenu le musée du Noyonnais)[72].
    • Musée du Noyonnais[73],[74], dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XIIe siècle.
    • L'hôtel de ville de Noyon, du XVIe siècle, de style gothique flamboyant au sein duquel est conservé l'Evangéliaire de Morienval.
    • L'église Notre-Dame, rue de l'Église à Tarlefesse.
    • L'église Sainte-Marie-Madeleine, rue Saint-Antoine.
    • La chapelle de l'hôpital, avenue d'Alsace Lorraine.
    • Théâtre municipal, salle des fêtes édifiée au début du XXe siècle sur les plans de Charles Letrosne[75]
    • Place du Marché : la fontaine du Dauphin érigée en 1771, commémorant le mariage du Dauphin, futur Louis XVI et de Marie-Antoinette.
    • Musée Jean-Calvin[73],[76], construit entre 1927 et 1930, à l'initiative de la Société de l'histoire du protestantisme français sur les plans de Charles Letrosne à l'emplacement présumé de la maison natale de Jean Calvin[77].
    • Musée-ferme de la patte d'oie (métiers anciens et traditions rurales)[78].
    • Hôtels particuliers rue de Paris et rue Saint-Éloi dont l'hôtel Arnette de la Charlonny[79] construit à la fin du XVIIIe siècle.
    • Hôtel particulier, 54 boulevard Carnot, construit en 1862[80].
    • Hôtel 12 rue de Gruny de 1844[81]
    • Hôtel, 18 rue de Grèce, du 3e quart du XVIIIe siècle[82]
    • Maisons :
      • 8 rue de l'Arc, du début du XVIIe et de la fin du XVIIIe siècle[83],
      • 6 à 16 bis rue de Belfort (anciennement rue de l'Ange), du XVIIe siècle[84],
      • 5 rue de Belfort (anciennement rue de l'Ange), de la première moitié du XIXe siècle[85],
      • 1 rue des Boucheries, de la fin du XVIIe siècle[86],
      • 4 rue des Boucheries, du XVIIe et du début du XVIXe siècle[87],
      • 6 rue des Deux-Bornes, du début du XVIIe siècle[88],
      • 1 rue de Driencourt (anciennement rue des Juifs), du début du XIXe siècle[89],
      • 12 rue de Driencourt, des XVIIe et mi- XIXe siècle[90],
      • 14 boulevard Ernest-Noël, dite le Clos Vert, du début du XXe siècle[91],
      • 14 rue de Grèce, des 4e quart du XVIIIe siècle et 3e quart du XIXe siècle[92],
      • 12 rue du Général-de-Gaulle (anciennement rue Dame-Journe), de la 2e moitié du XVIIe siècle[93],
      • 10 rue du Général-de-Gaulle, du XVIIe siècle[94],
      • 40 rue du Général-de-Gaulle, dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle[95].
    • Anciennes fermes :
      • 31 rue du Coizel, de la fin du XVIIIe siècle[96],
      • 65 rue du Coizel, (faubourg d'Applincourt), du XVIIIe siècle[97],
      • 15 rue de l'Église, lieu-dit Tarlefesse, du milieu du XIXe siècle[98],
    • Cité ouvrière de l'ancienne fonderie de bronze et de fer Muller Roger et Cie, 1 à 14 rue Emile-Loubet, du début du XXe siècle[99].
    • Abattoirs municipaux, 48 boulevard Carnot, construits sur la Versette en 1855[100].
    • Ancien moulin du chapitre de la cathédrale, dit moulin d’Wez, devenu minoterie, 49 rue du Faubourg-d'Amiens, sur la Verse, dont les parties les plus anciennes datent de 1825/1828[101].
    • Briqueterie du Mont Saint-Siméon, puis Mazet, de 1935, sentier Grand-Vignoble[102].
    • Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870, au cimetière, édifié sur les plans de E. Colombier[103].
    • Nécropole nationale de Noyon.
    • Cimetière militaire britannique de Noyon.
    • Ancienne abbaye Saint-Éloi de Noyon.
    • Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon, détruite

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Noyon se blasonnent ainsi : d'argent à la fasce de gueules

    • Ornements extérieurs : Croix de la Légion d'honneur et Croix de guerre 1914-1918 attribuées le 20 juillet 1920 avec la citation suivante :
      « Vieille cité historique, deux fois témoin du flux et du reflux des armées allemandes, libérée après une dure occupation de près de trois années, au cours desquelles la population supporta vaillamment les exactions de l'ennemi, et tombée à nouveau en 1918 sous le joug de l'envahisseur qui la détruisit systématiquement lors de son recul définitif. A bien mérité de la Patrie[104] ».

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Noyon », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    45. « À Noyon, Sandrine Dauchelle bat le maire sortant Patrick Deguise de 11 voix : Celle menée par Sandrine Dauchelle, « Noyon à l’unisson », qui siégeait jusqu’alors comme principale opposante à Patrick Deguise, a recueilli, sur l’ensemble des bureaux 1122 voix, soit 35,65 % des suffrages exprimés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    46. Alexis Bisson, « Municipales à Noyon : le maire LREM poussé vers la sortie… à 11 voix près : Patrick Deguise (LREM), qui briguait un troisième mandat, a été battu à la surprise générale par la candidate (LR) Sandrine Dauchelle. Des recours devraient d’ores et déjà être engagés », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Arrivé en tête à l'issue du premier tour (33,12%) le maire-candidat vient de se faire ravir son fauteuil… à 11 petites voix près. Patrick Deguise (35,30%) est devancé d'une tête par Sandrine Dauchelle, l'ancienne conseillère municipale d'opposition ».
    47. Alexis Bisson, « Votes irréguliers, troubles près des bureaux… vers une annulation des municipales à Noyon ? : C’est ce que préconise le rapporteur après le recours déposé par Patrick Deguise (LREM), qui avait été battu de onze voix par Sandrine Dauchelle (LR). La décision devrait être connue début février », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « En cause, notamment, selon l'équipe du candidat, une différence entre le nombre de votes et le nombre de signatures à l'émargement. Dans trois bureaux de vote, le rapporteur préconise que soient retranchées quatre voix. Le rapporteur a constaté par ailleurs « 15 votes irréguliers » en s'appuyant sur des différences entre les signatures à l'émargement et celles figurant sur la carte d'identité des électeurs ».
    48. Stéphanie Forestier, « « Je suis déçue mais pas abattue » : après l’annulation des municipales, Noyon s’apprête à revoter : Le tribunal administratif a donné raison ce jeudi à l’ancien maire, Patrick Deguise, qui contestait l’élection remportée en 2020 par Sandrine Dauchelle. Si le Conseil d’Etat confirme cette décision, les habitants de la cité de Calvin retourneront aux urne », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « En place depuis huit mois, Sandrine Dauchelle entend désormais faire appel et compte bien se représenter, si le Conseil d'Etat devait confirmer la décision du tribunal ».
    49. Eline Erzilbengoa, « Le Conseil d'État confirme l'annulation des élections municipales à Noyon : "c'est une victoire pour la démocratie" : Jeudi 22 juillet, le Conseil d'État confirme le jugement du tribunal administratif d'Amiens rendu le 11 février 2021 annulant les élections municipales de Noyon. Il donne ainsi raison au maire sortant Patrick Deguise (LREM), battu par Sandrine Dauchelle (LR), qui contestait la régularité du scrutin », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ) « Une position adoptée par le Conseil d'État jeudi 22 juillet qui confirme que 12 votes sur 13 sont bien irréguliers et que l'élection doit être annulée ».
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    51. « Il y a dix ans, Bertrand Labarre disparaissait », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « L'itinéraire de l'ancien maire de Noyon est plutôt atypique. Conseiller municipal alors que le premier magistrat était le RPR Pierre Dubois, Bertrand Labarre se présente contre le maire sortant alors que lui aussi est RPR, et le détrône en 1989. Dans la foulée, il devient aussi conseiller régional de Picardie. Puis se heurte à la montée en flèche du Front national dans la cité de Calvin. En 1995, il garde la mairie de Noyon, avec 150 voix d'avance seulement sur son vieil adversaire frontiste Pierre Descaves. Ce dernier prend sa revanche trois ans plus tard, en battant Labarre aux élections cantonales. Bertrand Labarre s'en souvient et, lors des élections régionales suivantes, il est le seul élu de droite à s'abstenir lors du vote qui va reconduire à la présidence l'UDF Charles Baur, grâce aux voix des élus du FN ».
    52. R. L., « Pierre Vaurs se verrait bien rester maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
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    72. Thierry Crépin-Leblond, « Le palais épiscopal de Noyon et ses liens avec la construction de la cathédrale au XIIe siècle », in L'art gothique dans l'Oise et ses environs (XIIe – XIVe siècle), Actes du colloque organisé par le GEMOB (Groupe d'étude des monuments et œuvres d'art du Beauvaisis), Beauvais, 1998, Beauvais, 2001, p. 55-65.
    73. « Les musées de Noyon », Culture, sur http://www.ville-noyon.fr/ (consulté le ).
    74. « Ancien évêché Saint-Benoît (actuel musée du Noyonnais) », notice no IA00049496, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « Salle des fêtes, dit théâtre municipal », notice no IA00049608, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. http://www.ville-noyon.fr/Le-musee-Jean-Calvin.html.
    77. « Maison Calvin, actuellement musée Calvin », notice no IA00049495, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. http://fermepattedoie.fr.
    79. 19, rue de Paris, actuellement Conservatoire de musique Paschal de l'Estocart.
    80. « Hôtel », notice no IA00049485, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. « Hôtel », notice no IA00049610, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. « Hôtel », notice no IA00049470, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    83. « Maison », notice no IA00049473, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    84. « Maison », notice no IA00049481, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    85. « Maison », notice no IA00049462, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    86. « Maison », notice no IA00049457, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    87. « Maison », notice no IA00049458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    88. « Maison », notice no IA00049460, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    89. « Maison », notice no IA00049484, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    90. « Maison », notice no IA00049479, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    91. Notice no IA00049464[Maison dite le Clos Vert, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    92. « Maison », notice no IA00049468, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    93. « Maison », notice no IA00049483, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    94. « Maison », notice no IA00049482, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    95. « Maison », notice no IA00049472, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    96. « Ancienne ferme », notice no IA00049490, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    97. « Ancienne ferme », notice no IA00049489, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    98. « Ferme », notice no IA00049491, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    99. « Cité ouvrière », notice no IA00049436, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    100. « Abattoir communal », notice no IA00049438, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    101. « Ancien moulin du chapitre de la cathédrale, dit moulin d’Wez, devenu minoterie », notice no IA00049502, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    102. « Briqueterie du Mont Saint-Siméon, puis Mazet », notice no IA00049503, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    103. « Monument aux morts de la guerre de 1870 », notice no IA60000346, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    104. Jean-Paul Labourdette et Pascaline Ferlin, Guide des lieux de mémoire, Nouvelles Editions de l'Université, , 357 p. (ISBN 2-7469-1403-4, présentation en ligne), sur Google books.
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