Trêve de Crépy-en-Laonnois
Détails du traité
Charles Quint, sur le point de perdre le Milanais après le désastre de Cérisoles (), est parvenu à ouvrir un second front dans le Nord de la France malgré l'entremise du duc Antoine de Lorraine — qui devait mourir peu après — et de son fils François qui, lui ayant succédé, tente en vain d'éviter l'invasion de ses duchés.
En , Saint-Dizier est tombée, ouvrant la route de Soissons, mais de graves problèmes financiers empêchent l'empereur de rémunérer ses troupes et les désertions se multiplient. Le corps expéditionnaire anglais allié s'est bien emparé de Boulogne, mais la contre-attaque du dauphin Henri l'oblige à évacuer Montreuil et il doit maintenant soutenir une guerre défensive à Boulogne-sur-Mer et Calais. De son côté, le roi de France doit également faire face au manque de ressources financières (ses troupes, mal payées, manqueront de peu la prise de Boulogne le suivant en se livrant au pillage plutôt que d'attaquer la citadelle).
Le duc de Lorraine et de Bar François Ier ayant servi d'intermédiaire, le , les deux souverains signent la paix à Crépy (Aisne) au sein de l'église Notre-Dame : Saint-Dizier est restituée à la France, la guerre du Français contre l'Anglais continue jusqu'en 1546 (traité d'Ardres).
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