Patrick Buisson
Patrick Buisson, né le à Paris, est un historien, politologue, journaliste, documentariste et conseiller politique français.
Pour les articles homonymes, voir Buisson.
Ne doit pas être confondu avec Patrick Besson.
Engagé à l'extrême droite depuis son adolescence, il milite pour l'union des droites. Il est aussi spécialiste des études d'opinion, directeur général de la chaîne Histoire de 2007 à 2018 et conseiller du président Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012.
En 2014, il est mis en cause pour avoir enregistré en secret des discussions avec Nicolas Sarkozy à l'Élysée.
Biographie
Jeunesse maurrassienne
Fils d'un ingénieur d'Électricité de France engagé d'abord à l'Action française dans les camelots du roi avant d'adhérer au Rassemblement du peuple français du général de Gaulle[1], Patrick Buisson est élevé dans le culte de Charles Maurras et dans l'anticommunisme[2]. À partir de l'âge de cinq ans, il l'est par sa mère seule, qui a divorcé en 1954[3]. En 1956, celle-ci l'emmène manifester contre l'entrée des chars soviétiques à Budapest[4].
En 1961, il a douze ans et c'est son père qui désormais le prend en charge[3]. Son engagement politique débute au lycée Pasteur[5], à Neuilly-sur-Seine, où, marqué par la guerre d'Algérie, il refuse de respecter une minute de silence après un attentat meurtrier de l'OAS[1]. Étudiant en histoire à l'université de Nanterre, appréciant notamment Philippe Ariès et Raoul Girardet, il obtient une licence, puis rédige en 1971, sous la direction de René Rémond, un mémoire de maîtrise sur Les Courants idéologiques dans le mouvement de défense de l'Algérie française. En 1976, il prépare sous la direction de Girardet une thèse de doctorat sur Le Mouvement Algérie française, les hommes et les idées[6], finalement non achevée.
Durant ses études, il devient vice-président de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF), et s'oppose au Mouvement du 22-Mars en 1968 aux côtés d'Alain Renault[2]. À cette époque, il est également rédacteur en chef avec François Duprat des Cahiers européens, publication nationaliste révolutionnaire[7].
Journaliste politique
Analyste et militant politique d'extrême droite, Buisson s'éloigne cependant de la politique active dès la fin de ses études et, après avoir enseigné jusqu'en 1979[8], se tourne pour l'essentiel vers le journalisme engagé d'extrême droite avec Minute (1981-1987), dont il devient le correspondant à l'Assemblée nationale, puis en dirige la rédaction pendant un an.
En 1984, il publie avec Pascal Gauchon, ex-rédacteur en chef de Défense de l'Occident et ancien secrétaire général du Parti des forces nouvelles, le livre OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, préfacé par Pierre Sergent, l'un des dirigeants de l'organisation[1],[7].
La même année, il publie un Album Le Pen, album photographique sur Jean-Marie Le Pen, coécrit avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national et contributeur du journal Militant, ainsi que Le Guide de l'opposition, dans lequel il recense les partis, personnes et clubs de droite et d'extrême droite des villes de France, dans la perspective d’une alliance contre la gauche[1],[7]. Jean-Marie Le Pen lui propose d'être candidat en vue des élections législatives de 1986, mais il décline[7].
Il œuvre alors au rapprochement de toutes les droites[1], déclarant que « Le Pen, le RPR et le PR, c'est la droite. Souvent, c'est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres »[9]. Selon son analyse, « les électeurs du FN sont pour l'essentiel d'anciens électeurs du RPR déçus par le recentrage et l'évolution pro-européenne de Chirac, pour le reste d'anciens communistes nostalgiques du temps où le PC était conservateur, autoritaire et nationaliste »[1].
Remercié par Minute en 1987, il rejoint brièvement Le Crapouillot puis, la même année, Valeurs actuelles[2], dont en 1992 il devient pour six années directeur de la rédaction générale[1].
Conseiller politique
Après quinze ans de presse écrite, il s'oriente vers le conseil aux hommes politiques. Il devient conseiller de Jimmy Goldsmith et de Philippe de Villiers, dont il dirige la campagne pour les élections européennes de 1994 et l’élection présidentielle de 1995, en axant les discours vers l'aile droite du RPR par l'affirmation du souverainisme. Avec la société Publifact, qu'il a créée en [10], il vend ses services à Alain Madelin et à François Bayrou[2].
Homme de médias
Il lance en 1996 la revue hebdomadaire Politique Opinion en association avec l'ensemble des directeurs des instituts de sondages, et anime à partir de 2000 la page « Opinion » du Figaro.
Créateur et animateur de nombreuses émissions politiques sur LCI dont Le Club de l'opinion (1997-2000), Politoscopie (1999- 2000) puis 100 % Politique (à partir de 2001), en compagnie de David Pujadas. Créateur et animateur de Un livre, un débat en 2003. En 2005, il anime l'émission Questions qui fâchent et coanime, jusqu'en 2007, l'émission hebdomadaire sur LCI intitulée Politiquement Show, et assure également l'émission Questions qui fâchent avec Michel Field.
Il dirige la chaîne Histoire (détenue à 100 % par le groupe TF1) depuis [11]. Selon Le Monde, c'est sa proximité avec le président de la République qui aurait permis à la chaîne Histoire de recevoir, entre 2008 et 2009, 270 000 euros de la part du ministère de la Culture[12]. À partir de cette date, il est cependant reconduit chaque année pour un an à la tête de la chaîne Histoire par le propriétaire de la chaîne, le groupe TF1[13], mais démissionne de son mandat de directeur général en [14].
Conseiller de Nicolas Sarkozy
Ayant prédit la victoire du « non » à 55 % au référendum français sur le traité constitutionnel européen, il est approché en 2005 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, qui fait de lui l'un de ses proches conseillers, équilibrant le gaullisme social d'Henri Guaino, rédacteur des principaux discours de sa campagne présidentielle[2]. Il est alors considéré comme un des artisans de la ligne victorieuse de la campagne de 2007 autour d'un discours « décomplexé » sur l'autorité, la morale, l'immigration, la délinquance, l'assistanat, mai 68, l'identité nationale[15].
Sans poste officiel à l'Élysée, à sa demande, il demeure cependant un collaborateur très écouté du nouveau président de la République, et quitte l'antenne de LCI[16]. Dès lors, Patrick Buisson guide les choix de Nicolas Sarkozy, notamment sur la création du ministère de l'Identité nationale (et de l'Immigration)[17] ou encore dans la conquête du vote Front national via l'élaboration d'un discours sécuritaire ad hoc[18].
Depuis son départ de l’Élysée
Dans leur livre Le Mauvais Génie (2015), Vanessa Schneider et Ariane Chemin prêtent à Patrick Buisson une proximité avec Jean-Luc Mélenchon[19] que ce dernier qualifie de « pure invention »[20].
En , il publie La Cause du peuple, dans lequel il se définit comme un mécontemporain et fait plusieurs révélations critiques sur l'action et le comportement de Nicolas Sarkozy[21]. Pour le site en ligne Causeur, l'ouvrage « parle de la France et du pouvoir avec beaucoup de culture et d’intelligence »[22]. Pour L'Express, le livre mêle anecdotes et réflexions pour raconter et juger sévèrement le quinquennat de Nicolas Sarkozy[23]. L'essai est un succès de librairie[24].
Il apporte son soutien à François Fillon entre les deux tours de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[25]. Depuis 2017, il est l'un des proches conseillers de Nicolas Dupont-Aignan[26].
Vie privée
Séparé d'une experte-comptable à la retraite, il est le père de Georges Buisson, qui publie en 2019 L'Ennemi, un essai critique à son sujet[27].
Affaires
Affaire OpinionWay
En 2008, à la tête de Publifact, Patrick Buisson envoie à l'Élysée un total de 130 factures pour des conseils, dont une quinzaine de sondages réalisés par OpinionWay et publiés par Le Figaro et LCI, pour un prix de 392 288 euros. Selon la Cour des comptes, le total de ses prestations a atteint la somme de 1,5 million d'euros pour l'année 2008[28]. Le , le PS demande la création d'une commission d'enquête[29].
À la suite de l'échec de Nicolas Sarkozy en à l'élection présidentielle, ses choix idéologiques et ses conseils dans la campagne sont l'objet de diverses appréciations et polémiques. Françoise Fressoz, éditorialiste du journal Le Monde, souligne son « populisme »[30], et selon Stéphane Rozès, la « droitisation » à laquelle il réussit à mener l'UMP a participé à provoquer le « dynamitage »[30] de ce parti à la suite des élections pour le renouvellement de ses dirigeants au congrès de novembre 2012[31],[32].
Patrick Buisson dépose une plainte le contre la ministre de la Justice Christiane Taubira pour « prise illégale d'intérêt », celle-ci faisant partie alors du comité de parrainage d'Anticor, l'association à l'origine d'une plainte contre X dans le cadre de l'affaire des sondages. La plainte est jugée recevable en [33]. En , la presse révèle que l'association a géré ce dossier en concertation avec le cabinet de Christiane Taubira et avance que la juge d'instruction Sabine Kheris en près de deux ans n'a accompli aucun acte d'instruction[34],[35].
En , il est mis en examen pour recel de favoritisme, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics dans l'affaire des sondages de l'Élysée réalisés entre 2007 et 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sans mise en concurrence préalable[36].
Affaire des enregistrements de l’Élysée
Durant la période où il travaille à l'Élysée, Patrick Buisson a enregistré des réunions « à l'insu » de Nicolas Sarkozy et des autres conseillers présidentiels, à l'aide d'un dictaphone caché[37] (dissimulation qu'il nie par l'intermédiaire de son avocat Me Gilles-William Goldnadel[38]). L'existence de ces enregistrements est révélée par l'hebdomadaire Le Point en février 2014, puis des extraits sont publiés par Le Canard enchaîné et Atlantico en mars. Le couple Bruni-Sarkozy porte plainte pour violation de la vie privée, à la fois contre Atlantico et contre Patrick Buisson[39] ; Patrick Buisson porte plainte contre X pour vol et recel[40],[41]. En 2014, Patrick Buisson est condamné à verser 10 000 € à Nicolas Sarkozy et à Carla Bruni[42] pour atteinte à la vie privée[43].
Accusations de plagiat
Le , le journaliste Jérôme Dupuis affirme dans L'Express[44] que Patrick Buisson aurait plagié longuement un livre de Jean-Louis Harouel, Le Vrai génie du christianisme, dans un entretien accordé au Figaro Magazine. Buisson se défendant d'avoir été plagiaire[45], Harouel publie un article sur le site Rue89 pour fustiger ses procédés[46].
Décorations
Il est décoré par le président de la République Nicolas Sarkozy au titre de chevalier de la Légion d'honneur, le [47].
Le , le pape Benoît XVI le promeut, dans la salle ducale du palais du Vatican, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand[48].
Œuvre
Documentaires
- 1985 : Le Pen sur le front, réal. avec Anne-Sophie Druet et Serge de Beketch, Paris, Intervalles
- 1985 : L'école libre est dans la rue : Paris , réal. avec Hervé de Canteloube et Anne-Sophie Druet, Paris, Intervalles
- 2011 : Paris Céline : Sur les pas de Céline avec Lorànt Deutsch, réal. avec Guillaume Laidet, aut. Lorànt Deutsch, Paris, Montparnasse
- 2013 : Gustave Thibon, il était une foi, réal. Guillaume Laidet
- 2014 : Si je mourais là-bas, la guerre des écrivains, réal. Guillaume Laidet
- 2015 : Si Paname m'était conté, Paris années 50, réal. Guillaume Laidet
- 2016 : Les Dieux meurent en Algérie, la guerre des combattants, réal. Guillaume Laidet
- 2017 : Allez-y sans moi…, réal. Guillaume Laidet
- 2018 : Les Manants du roi, docufiction réal. par Guillaume Laidet
- 2019 : Que Dieu m'y garde : le procès de Jeanne d'Arc, réal. par Guillaume Laidet
Ouvrages
- 1984 : OAS : Histoire de la résistance française en Algérie, avec Pascal Gauchon, Bièvres, Jeune Pied-Noir, 168 p. (ISBN 2-904997-00-8)
- 1984 : L'Album Le Pen, avec Alain Renault (dir.), Écully, Intervalles, 155 p. (ISBN 2-905409-01-0)
- 1993 : Vendée, le Livre de la mémoire (avec Jean Tulard, etc.), Valmonde, Paris.
- 1993 : avec Éric Branca, Philippe de Villiers ou La politique autrement, Paris, Le Rocher, coll. « Documents », 258 p. (ISBN 2-2680-1447-9).
- 1995 : Avec le temps / C'est l'histoire d'un métamec sur Léo Ferré, photogr. Hubert Grooteclaes, Paris, Chêne, 149 p. (ISBN 2-85108-895-5)
- 1996 : Sacha Guitry et ses femmes, Paris, Albin Michel, 321 p. (ISBN 2-226-08716-8)
- 2008-2011 : 1940-1945 : Années érotiques, Paris, Albin Michel :
- 2008 : La Grande Guerre, 1914-1918, avec Jean-Pascal Soudagne, préf. Max Gallo, photogr. Ecpad, Paris, XO éditions, 351 p. + DVD (ISBN 978-2-84563-397-1)
- 2009 : La Guerre d'Algérie, préf. Michel Déon, photogr. Marc Flament, Paris, Albin Michel, 271 p. + DVD (ISBN 978-2-226-18175-6) Ce livre a fait l'objet d'une polémique à sa sortie. Il lui a été reproché par plusieurs spécialistes de la guerre d'Algérie de ne présenter que le point de vue du colonisateur et de l'Armée française[49].
- 2009 : La Guerre d'Indochine, préface de Pierre Schœndœrffer, Paris, Albin Michel, 255 p. + DVD (ISBN 978-2-226-18173-2)
- 2012 : Le Paris de Céline, Albin Michel (ISBN 978-2-226-20814-9)
- 2016 : La Cause du peuple, Perrin (ISBN 978-2-262-06936-0).
- 2017 : La Grande Histoire des guerres de Vendée (préf. Philippe de Villiers), Perrin.
- 2021 : La Fin d'un monde, Albin Michel.
Dans la fiction
- 2013 : dans le téléfilm La Dernière Campagne, son rôle est interprété par Éric-Emmanuel Schmitt.
- 2015 : dans la bande dessinée de François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente, où Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle de 2017, Patrick Buisson devient P-DG de TF1.
Références
- Carole Barjon, « Patrick Buisson : le stratège de l'ombre », Le Nouvel Observateur, 20 novembre 2008.
- Raphaëlle Bacqué, « Patrick Buisson, l'hémisphère droit de Sarkozy », Le Monde, 2 octobre 2008.
- Emeline Cazi & Ariane Chemin, « Les Buisson, une famille en miettes », in Le Monde, Paris, 12 mars 2014.
- « L'éminence brune », Les dossiers du Canard enchaîné - Les dégâts de la Marine, n°120, juillet 2011, pages 56-57.
- Thierry Leclère, « Patrick Buisson, conseiller très à droite du Président. », Télérama, Paris, 7 novembre 2009.
- Patrick Buisson, « La droite n'existe pas », Item, , p. 76.
- Valérie Igounet, « Patrick Buisson, plume du FN ? », sur blog.francetvinfo.fr/derriere-le-front, (consulté le ).
- http://www.lesbiographies.com/#/Biographie/buisson-patrick,125429.
- Éric Mandonnet, Romain Rosso et Ludovic Vigogne, « Patrick Buisson, le conseiller en transgression de Sarkozy », L'Express, 25 septembre 2008.
- Gérald Andrieu, « Patrick Buisson, un gourou près de ses sous », sur marianne.net,
- Le Canard Enchaîné, 25 juin 2008.
- Béatrice Jérome, « Comment Patrick Buisson a fait financer la chaîne Histoire », Le Monde, 28 juillet 2009.
- « TF1 reconduit Patrick Buisson comme patron de la chaîne Histoire », BFMTV, 19 juin 2017.
- Caroline Sallé, « Départ de Patrick Buisson, DG de la chaîne Histoire », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Damon Mayaffre, Mesure et démesure du discours. Nicolas Sarkozy 2007-2012, Paris, Presses de Sciences Po, chap. 4 "Révolution conservatrice : 2007, une campagne fondatrice" (p. 97-152).
- Anna Bitton, « Patrick Buisson - L'oracle de Nicolas Sarkozy », Le Point, no 1846, 31 janvier 2008.
- « Guerre d'Algérie et “identité nationale” », Ldh-toulon.net, 18 novembre 2009. Consulté le 19 novembre 2009.
- Augustin Scalbert, « Derrière l'offensive sécuritaire de Sarkozy, deux conseillers-clés », Rue89, 14 août 2010.
- « Révélations sur Patrick Buisson, « mauvais génie » de Nicolas Sarkozy », sur lexpress.fr,
- Jean-Luc Mélenchon qualifie de « pure invention » son amitié supposée avec Patrick Buisson, liberation.fr, 18 mars 2015
- Magali Ghu, « La Cause du peuple, le livre de Patrick Buisson qui étrille Sarkozy », lavoixdunord, 27 septembre 2016.
- “La vraie trahison, c’est celle de Sarkozy”, entretien avec Patrick Buisson, causeur.fr, 7 novembre 2016
- La présidence Sarkozy vue de l'intérieur, L'Express, 27 septembre 2016.
- Livre de Buisson : "Ça part comme des petits pains", assure son entourage, lejdd.fr, 2 octobre 2016
- Ellen Salvi, « Fidèles, sarkozystes, droite extrême: les soutiens empoisonnés de Fillon », sur Mediapart, (consulté le ).
- Christine Ducros, « Dans l'ombre de Dupont-Aignan, un trio de conseillers », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Luc Le Vaillant, « Georges Buisson, débusquer », Libération, (lire en ligne).
- Antoine Guiral et Lilian Alemagna, « Les sondages très controversés du conseiller de l'Élysée », Libération, 18 juillet 2009.
- Le Canard enchaîné, 4 novembre 2009, page 2.
- Françoise Fressoz, « Quand Buisson dynamite l’UMP », fressoz.blog.lemonde.fr, 12 décembre 2012.
- Françoise Fressoz, « Derrière la guerre Fillon Copé, le triomphe de Patrick Buisson », sur lemonde.fr
- Olivier Laffargue, « UMP : "Cette crise vient d'un décentrement né du discours de Grenoble" », bfmtv.com le 19/11/2012
- Une plainte de Patrick Buisson contre Christiane Taubira jugée recevable, lemonde.fr, 20 janvier 2014
- Plainte de Buisson contre Taubira : des e-mails embarrassants pour la garde des Sceaux, francetvinfo.fr, 10 novembre 2015
- Plainte de Buisson contre Taubira : de nouveaux éléments semblent compromettre la ministre de la Justice, atlantico.fr, 9 novembre 2015
- lefigaro.fr, « Patrick Buisson mis en examen dans l'affaire des sondages de l'Élysée » (consulté le )
- Le Point.fr, « EXCLUSIF. Quand Patrick Buisson enregistrait Sarkozy ! », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Selon Buisson, Sarkozy savait qu'il était enregistré », Le Monde, 6 mars 2014.
- Affaire Buisson. Le référé de Nicolas Sarkozy sera examiné lundi Ouest-France, 7 mars 2014
- « Affaire Buisson. Au tour de Patrick Buisson de porter plainte »,Ouest-France, 6 mars 2014.
- Affaire Buisson : après la surprise, les poursuites, site Internet d’Europe 1, 6 mars 2014.
- « Buisson condamné à verser 10 000 euros à Sarkozy, ses enregistrements retirés », lexpress.fr, 14 mars 2014.
- France TV Infos 28/09/2016 Patrick Buisson : j'ai enregistré Nicolas Sarkozy pour le servir
- « Patrick Buisson invente le plagiat par interview », L'Express, 6 avril 2013.
- « Plagiat : querelle entre Buisson et Harouel », sur Le Figaro.fr, 6 avril 2013, mise à jour 27 mai 2013.
- « Je suis l’« obscur » et « illustre inconnu » plagié par Patrick Buisson », sur Rue89, 22 avril 2013.
- Décret du 13 juillet 2007 portant promotion et nomination, JORF no 162 du 14 juillet 2007, p. 11922, texte no 3, NOR PREX0710522D, sur Légifrance.
- Lola Petit, « Le Vatican donnerait-il une consigne de vote déguisée ? », Le Monde des religions, 10 février 2012.
- Omar Carlier, Michel Cornaton, Mohammed Harbi, Jean-Charles Jauffret, Gilbert Meynier, André Nouschi, Pierre Sorlin, « L'Algérie que rêvait l'armée française », Le Monde, 22 décembre 2009.
- Muriel Frat, « Lorànt Deutsch : Le Paris de Céline du film au papier », Le Figaro Magazine / TV Magazine.
Annexes
Bibliographie
- Ouvrages
- William Blanc, Aurore Chéry, Christophe Naudin, Les Historiens de garde : de Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national, Inculte Éditions, 2013, 253 p.
- Ariane Chemin, Vanessa Schneider, Le Mauvais Génie, Fayard, 2015, 312 p., Prix Bernard-Mazières du livre politique
- Renaud Dély, La Droite brune : UMP-FN : Les secrets d'une liaison fatale, Flammarion, 274 p.
- Ian Hamel, Sarko & cie, Archipel, 2011, 280 p.
- François Bousquet, Enquête sur la droite buissonnière, éditions du Rocher, 2017.
- Articles
- Nicolas Lebourg, « Patrick Buisson n'est ni «intellectuel», ni «maurrassien» », Slate, .
- Thierry Leclère, « Patrick Buisson, conseiller très à droite du Président », Télérama no 3121, .
Vidéographie
- Reportage d’Envoyé spécial, « Qui est Patrick Buisson ? », .
Liens externes
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) Patrick Buisson sur l’Internet Movie Database
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