Rassemblement du peuple français

Le Rassemblement du peuple français (RPF) est un parti politique fondé par Charles de Gaulle le visant à mettre en œuvre son programme politique exposé dans le discours de Bayeux.

Pour les articles homonymes, voir RPF.

Rassemblement du peuple français

Logotype officiel.
Présentation
Fondateur Charles de Gaulle
Fondation
Scission de PRL[1]
UDSR[1]
Disparition
Fusionné dans Union des républicains d'action sociale
Secrétaires généraux 1947-1951 : Jacques Soustelle
1952-1954 : Louis Terrenoire
1954 : Jacques Foccart
1954-1955 : Michel Anfrol
Adhérents 10 000 (militants)
Positionnement Droite[2]
Idéologie Gaullisme[2]
Conservatisme
Souverainisme
Couleurs Bleu, blanc et rouge

Durant sa courte existence, le RPF est l'un des deux principaux mouvements d'opposition à la IVe République (avec le PCF), voulant se situer au-delà du clivage droite-gauche. Le RPF est le seul mouvement de l'histoire du gaullisme fondé et présidé par Charles de Gaulle et le seul mouvement qui réussit à réunir tous les gaullistes.

Il est mis en sommeil en .

Genèse

Permanence parisienne du Rassemblement du peuple français, vers 1947.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle avait refusé de créer un parti politique. En 1945, le MRP avait fait figure de parti de la fidélité dans un premier temps mais la rupture avec les républicains populaires fut consommée dès 1946 à propos du choix des institutions à donner à la France (discours de Bayeux).

La décision de créer le RPF est prise durant l'hiver et annoncée par le général de Gaulle dans son discours de Strasbourg du prononcé depuis l'hôtel de Hanau de Strasbourg, place Broglie. Lors de l'annonce de sa création officielle, le , Charles de Gaulle appelle à le rejoindre « tous les Français et les Françaises qui veulent s'unir à lui pour le salut commun ».

Charles de Gaulle souhaitait que le RPF ne soit pas un parti mais un rassemblement. C'est pourquoi il proposa la double appartenance, permettant aux membres de tous les partis politiques, sauf ceux du PCF et ceux qui se sont compromis avec le régime de Vichy, d'adhérer au RPF tout en restant dans leur parti d'origine mais ce fut globalement un échec.

En un an, le nombre d'adhésions au RPF atteint le demi-million[3] (juste derrière le PCF), principalement issus de la classe moyenne (artisans, commerçants, cadres moyens et employés). À la suite de heurts avec les contre-manifestants communistes, un service d'ordre (SO) musclé est constitué, sous l'égide de trois anciens résistants, Dominique Ponchardier, Claude Dumont et Pierre Debizet, qui rassemble 8 à 10 000 militants (dont un certain nombre participent ensuite au Service d'action civique (SAC))[4].

Le RPF attire à l'époque plus de femmes que les autres partis politiques (plus d'un quart des effectifs) dont Marie-Madeleine Fourcade, célèbre résistante. Mais son succès est avant tout politique car il attire aussi bien des monarchistes maurrasiens (Pierre Bénouville et le colonel Rémy, qui finit par adhérer à l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain et sera poussé à la démission par de Gaulle) que républicains de gauche (André Malraux, Jacques Soustelle, René Capitant et Roger Barberot), des modérés (Gaston Palewski et Jacques Baumel), des démocrates-chrétiens (Louis Terrenoire et Edmond Michelet) que des radicaux (Jacques Chaban-Delmas et Michel Debré) des socialistes comme Louis Vallon et même Manuel Bridier, dirigeant national des jeunesses communistes.

Programme

Affiche de 1947 appelant à voter pour les listes du RPF.

Le but initial du « Rassemblement du peuple français » était de lutter contre le régime « exclusif » des partis, de s'opposer à l'avancée du communisme et de promouvoir une nouvelle réforme constitutionnelle privilégiant le pouvoir exécutif. Le RPF est ainsi destiné à être un instrument de combat contre les institutions de la IVe République (priorité absolue) et contre les communistes (discours du , à Rennes où Charles de Gaulle qualifia les communistes de séparatistes). Les discours de Bayeux () et d'Épinal () sont les fondements des propositions gaulliennes en matière institutionnelle. De Gaulle dénonce un régime où « les marchandages des partis passent avant les intérêts de la France » et soutient le principe d'un exécutif fort procédant du peuple.

Le , lors du discours de Saint-Étienne, Charles de Gaulle fit également des propositions en matière socio-économique : l'association capital-travail consistant à chercher une troisième voie entre capitalisme et collectivisme. Le RPF se dote d'une Action ouvrière (AO) puissante et bien implantée et se manifeste aussi à travers le syndicalisme indépendant de la Confédération générale des syndicats indépendants (CGSI).

Guerre d'Indochine

Charles de Gaulle exclut tout meeting sur la guerre d’Indochine et salue « avec soulagement et quasi-gratitude une fin scellée » en 1954-1955 par Pierre Mendès-France[5].

En politique extérieure, le RPF fait part de ses inquiétudes concernant l'avancée du communisme dans l'Union française et la situation en Indochine ; il se méfie de la renaissance de l'État allemand et désapprouve les initiatives européennes de la France (création du conseil de l'Europe, plan Schuman, CECA, et CED). Au nom de l'indépendance nationale, le mouvement gaulliste se montre également de plus en plus hostile à l'évolution des relations transatlantiques et préconise une Europe confédérée basée sur le droit des nations.

Succès électoraux et échecs politiques

Malgré les tentations de la base, Charles de Gaulle, très populaire, écarte toutes les solutions de force préconisées par ses partisans et refuse toute dérive « bonapartiste » du mouvement. Il faut également noter un refus du RPF par certains gaulliens de poids comme François Mauriac.

En 1951, un livre, La France sera la France : ce que veut Charles de Gaulle, est publié pour faire connaître les idées du fondateur du RPF.

Le RPF connaît un grand succès dès les élections municipales du 19 et 26 octobre 1947, avec 35 % des suffrages et de nombreuses mairies conquises, telles celles de Lille, Marseille, Bordeaux (avec Jacques Chaban-Delmas), Strasbourg, Rennes, Versailles, Le Mans, Nancy, et 52 chefs-lieu de département (38 % des suffrages dans les villes de plus de 9 000 habitants, 1/3 des villes de plus de trente mille habitants). À Paris, Pierre de Gaulle, frère du général, devient président du conseil municipal. La pénétration du RPF dans la France rurale (acquise aux démocrates chrétiens du MRP) reste cependant médiocre. Le RPF profita de sa victoire municipale pour demander la dissolution de la Chambre des députés, mais sans succès. Au contraire, les parlementaires retardèrent les élections cantonales prévues pour à , ce qui amena de Gaulle à faire organiser par Christian Fouchet la campagne du timbre pour renflouer financièrement le mouvement gaulliste (près de deux millions et demi de vignettes de cinquante francs sont envoyées par les Français).

La gestion des évènements sociaux de l'automne 1947 contribue à affaiblir le mouvement gaulliste. En effet, c'est le gouvernement de la troisième force et son ministre de l'Intérieur Jules Moch qui rétablissent l'ordre au moment où de nombreux Français craignent un basculement du pays vers un régime communiste. Le recours à de Gaulle semble alors moins nécessaire pour les conservateurs, les modérés et le patronat alors que son image commence à se dégrader dans l'opinion publique.

En , le RPF participe aux élections du Conseil de la république. 42 % des sénateurs élus s'inscrivent à l'intergroupe gaulliste mais seuls 56 sénateurs constituent un vrai groupe gaulliste (Action démocratique et républicaine).

Pendant cette période, Charles de Gaulle est alors interdit d'antenne radio alors que les journaux nationaux lui sont très majoritairement hostiles. Il doit donc se déplacer dans toute la France pour faire connaître son programme mais il peut compter sur une nouvelle presse affiliée au RPF comme L'Étincelle, Le Rassemblement (de 1948 à 1954), Liberté de l'Esprit (de 1949 à 1954) mais aussi sur quelques éditions locales comme Le Démocrate des Charentes, La Voie libre (bulletin). Mais toute cette presse gaulliste ne connaît qu'une faible diffusion.

Ce sont les déplacements du général de Gaulle ou de ses porte-paroles officiels (Jacques Debû-Bridel, Jean Fribourg, André Malraux, Gaston Palewski, Geneviève de Gaulle, le colonel Rémy, Jean Nocher et Robert Boulin) qui popularisent ses discours. Mais à ces occasions, les réunions du RPF sont accueillies parfois par des militants communistes aux cris de « fascistes ! » et des affrontements opposent alors souvent gaullistes et communistes (à Grenoble, le service d'ordre du RPF est mis en cause à la suite de blessures par balles et de la mort d'un militant communiste, Lucien Voitrin, le [4]).

En 1949, les élections cantonales sont un nouveau succès pour le RPF, bien que le score soit en retrait par rapport aux élections municipales de 1947. Ses places fortes sont le nord de la France (au-delà d'une ligne Bordeaux-Genève) : Alsace, Lorraine, Nord, Paris, Seine, Ouest, littoral atlantique jusqu'au Pays basque.

En dépit de ces succès électoraux, le RPF connut une chute sensible du nombre de ses adhérents alors même que sa position se renforçait dans le monde étudiant par l'entremise de Pierre Dumas ou de Jacques Dominati.

En 1951, Christian Fouchet est responsable de la campagne de la carte, pour continuer à financer le mouvement. La préparation des élections législatives de 1951 se fait non sans difficultés et les investitures ou le refus d'investiture de candidats se font dans la discorde ponctuée de plusieurs démissions.

En 1951, le RPF obtient plus de 4 millions de voix (22,3 % des suffrages et 16,8 % des inscrits) et 117 députés mais le nouveau système électoral dit des apparentements limita son succès. L'impact souhaité aux législatives n'a pas eu lieu (il souhaitait obtenir plus de 200 élus) et les députés RPF ne sont pas assez nombreux pour infléchir la politique sociale, ni les institutions.

Vers la mise en sommeil

Dans l'opposition, le RPF vit un véritable ostracisme de la part des autres partis politiques alors que certains de ses parlementaires tentent, malgré tout, de renouer les contacts contre l'avis de Charles de Gaulle qui refuse toute compromission. De ce fait, Jacques Soustelle, pressenti pour prendre la présidence du Conseil, doit renoncer.

Le , les dissensions au sein du mouvement finissent par aboutir à une scission. Vingt-sept députés RPF votèrent l'investiture du gouvernement d'Antoine Pinay contre l'avis du général de Gaulle. Ils sont alors exclus.

En , quarante-cinq députés RPF supplémentaires rompent avec le mouvement gaulliste.

L'année suivante, le , Charles de Gaulle rendit leur liberté aux parlementaires après le résultat des élections municipales où le RPF perd la moitié de ses suffrages et plusieurs des villes conquises en 1947 (Marseille notamment). Il explique cet échec par la trahison de la droite, coupable de l'avoir abandonné une fois que la menace communiste avait disparu. Parmi ces personnalités de droite accusées d'opportunisme sont visés les députés qui ont investi Antoine Pinay en 1952 (parmi lesquels Édouard Frédéric-Dupont et Henry Bergasse).

D'autres imputent cet échec du RPF à des rivalités et des ambitions personnelles, au fonctionnement autoritaire du parti, à ses méthodes trop musclées pour certains (avec un service d'ordre lié à la pègre marseillaise[réf. nécessaire]) ou à ses méthodes jugées trop timorées pour d'autres. Certains estiment, comme François Mauriac, que Charles de Gaulle n'aurait jamais dû s'abaisser à entrer dans l'arène politique alors que d'autres estiment que le rassemblement a échoué faute de criblage suffisant des personnalités ayant rejoint le RPF, allusion faite à certains politiciens comme Édouard Frédéric-Dupont qui avaient voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. L'idée de double appartenance a été un échec et les autres partis l'ont interdite, qualifiant au passage Charles de Gaulle de nouveau général Boulanger.

En rendant leur liberté aux parlementaires, de Gaulle essaye de préserver sa base militante.

Ceux des parlementaires restés fidèles à de Gaulle se sont alors retrouvés dans l'Union des républicains d'action sociale (URAS) devenue les Républicains sociaux tandis que les dissidents, derrière Edmond Barrachin, se retrouvèrent dans l'Action républicaine et sociale (ARS). Lucien Neuwirth, un fidèle du général, raconte au Figaro magazine en 1998, les circonstances de la création des Républicains sociaux :

« Après la mise en sommeil du RPF, nous avons fondés les Républicains sociaux. S'y retrouvaient des personnalités politiques comme Michel Debré, Edmond Michelet ou Roger Frey. Des jeunes aussi comme Guy Ribeaud. Et surtout quelqu'un qui allait jouer un rôle capital par la suite, Léon Delbecque. Les Républicains sociaux avaient tout d'un groupuscule, mais enfin, cette structure nous permettait de survivre. Survivre, il le fallait, parce qu'au fur et à mesure des développements tragiques de l'affaire algérienne, nous sentions que là-bas, tout allait exploser […] L'Algérie, c'était une chaudière […] La IVe République était incapable de résoudre les grands problèmes et notamment ce drame colonial. Tout laissait à penser que la nation allait s'effondrer. De Gaulle était la seule personnalité capable d'empêcher cela[6]. »

Le vote des élus gaullistes participe, avec celui du PCF, à l'échec de la CED en 1954 alors que leurs idées sont entretenues au sein de la société civile.

Le , le RPF est définitivement mis en sommeil. Certains membres des jeunes du RPF (JRF, Paris-jeunes) continuent une action solitaire autour du journal Le Télégramme de Paris, future base du mouvement gaulliste de gauche Front du progrès, et du Mouvement pour la communauté (MPC), organisation de lutte armée contre l'OAS à la fin de la guerre d'Algérie.

Héritage

Pour Charles de Gaulle, selon ses propres dires relatés par Alain Peyrefitte, le RPF aura été « un demi succès ou un demi échec ». Il aura surtout permis de préparer le « recours » de 1958 quand les anciens réseaux du RPF seront réactivés pour préparer le retour du général de Gaulle aux affaires puis fonder l'UNR, Jacques Foccart, son dernier secrétaire général, regroupant dans le même temps d'anciens membres du service d'ordre du Rassemblement pour constituer le Service d'action civique (SAC).

Le RPF aura servi également à affirmer une culture politique gaulliste basée sur la fidélité personnelle à l'homme, l'appel du 18 Juin, le souvenir de la Résistance, l'aspiration à la transformation sociale par l'association et l'indépendance nationale.

Siège

Le siège du RPF se situait 5, rue de Solférino, actuellement siège de la Fondation Charles-de-Gaulle[7].

Principales personnalités

Secrétaires généraux

Autres personnalités

Délégués départementaux

Historique des partis et mouvements gaullistes

Notes et références

  1. « France Politique - Rassemblement du peuple français (RPF) », sur France Politique (consulté le )
  2. Laurent de Boissieu, « Rassemblement du Peuple Français (RPF) », France Politique, (lire en ligne).
  3. 409 579, selon Georgette Elgey dans La République des illusions, première partie de Histoire de la IVe République, Fayard, Paris, 1993, p. 491.
  4. Rémi Kauffer, Histoire secrète de la Ve République, Paris, Éditions La Découverte, coll. « Cahiers libres », , 752 p. (ISBN 978-2-7071-4902-2, lire en ligne), pp. 21-32, « L'opération Résurrection : la Ve République naît d'un coup d'État ».
  5. Maurice Vaïsse et Alain Bizard, L'Armée française dans la guerre d'Indochine (1946-1954) : adaptation ou inadaptation ?, par Maurice Vaïsse, chapitre "Varus qu'a tu fait de mes légions", rédigé par Jean-Pierre Rioux, aux Editions Complexe, 2000 (OCLC 44883311), page 24.
  6. Lucien Neuwirth, entretien avec Le Figaro Magazine du 5 avril 1998, par Rémi Kauffer.
  7. Bernard Lachaise, « Rue de Solférino : no 5 ou no 10 ? RPF ou PS ? », charles-de-gaulle.org, consulté le 25 novembre 2015.
  8. Jean Lacouture, De Gaulle, Le Seuil, Paris, 1984, 1985 et 1986.
  9. Né le 20 octobre 1894, architecte, président de la section du Parti social français de Montigny-lès-Metz, dirigeant de CDLR, militant de l'UDSR, membre du comité provisoire du RPF en Moselle.

Sources primaires imprimées

  • Rassemblement du peuple français. Premières assises nationales. Marseille 16-, 225 pages.

Témoignages et souvenirs

Bibliographie

  • François Audigier (dir.) et Frédéric Schwindt (dir.) (préf. Alain Larcan), Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 421 p. (ISBN 978-2-7535-0847-7, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • François Audigier, Les prétoriens du général : gaullisme et violence politique de 1947 à 1959, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire. Histoire politique de la France au XXe siècle », , 387 p. (ISBN 978-2-7535-7543-1, présentation en ligne).
  • Jean Charlot (préf. Georgette Elgey), Le gaullisme d'opposition, 1946-1958 : histoire politique du gaullisme, Paris, Fayard, , 436 p. (ISBN 978-2-213-01246-9, OCLC 9513250, présentation en ligne).
  • Jean Charlot, « Le Gaullisme », dans Jean-François Sirinelli, Histoire des Droites en France, Tome 1, Politique, Paris, Gallimard, 1992.
  • Fondation Charles de Gaulle, La genèse du RPF : table ronde organisée par la Fondation Charles de Gaulle, 3 avril 1997, Paris, Fondation Charles de Gaulle, coll. « Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle » (no 4), , 254 p. (ISSN 1266-2437).
  • Fondation Charles de Gaulle et Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine, De Gaulle et le Rassemblement du peuple français, 1947-1955 : [actes du colloque, Bordeaux, 12-14 novembre 1997], Paris, Armand Colin, , 864 p. (ISBN 2-200-21799-4, présentation en ligne).
    Actes du colloque, Bordeaux, 12-14 novembre 1997, organisé par la Fondation Charles de Gaulle et le Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine.
  • Bernard Lachaise, Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, Bordeaux, Fédération historique du Sud-ouest, 1997.
  • Gilles Le Béguec, « Les Antécédents politiques des députés du RPF », dans Bernard Lachaise, Maurice Vaïsse (dir.), De Gaulle et le Rassemblement du peuple français (1947-1955), Paris, Armand Colin, 1998, p. 338-351.
  • Sylvain Mary, Le gaullisme d'opposition aux Antilles et en Guyane. Le RPF sous l'œil de Jacques Foccart, Paris, L'Harmattan, 2013.
  • Bryan Muller, « Violences politiques entre RPF et PCF dans le Midi toulousain entre 1947-1953 : quels rôles pour le service d'ordre gaulliste ? », dans François Audigier (dir.), Histoire des services d'ordre en France du XIXe siècle à nos jours, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Violences et radicalités militantes », , 263 p. (ISBN 978-2-36013-433-5), p. 141-160.
  • René Rémond, Les Droites en France, Paris, Aubier Montaigne, coll. « Collection historique », , 4e éd. (1re éd. 1954, sous le titre La Droite en France de 1815 à nos jours : continuité et diversité d'une tradition politique), 544 p. (ISBN 2-7007-0260-3, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne], [présentation en ligne].
  • Jean-François Sirinelli (dir.), Dictionnaire historique de la vie politique française au XXe siècle, Paris, PUF, 1995. Notice de Jean Charlot.
  • Jean Touchard, Le gaullisme, 1940-1969, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points. Histoire » (no 32), , 379 p. (ISBN 2-02-004797-7, présentation en ligne).
  • Frédéric Turpin, De Gaulle, les gaullistes et l'Indochine : 1940-1956, Paris, Les Indes savantes, , 666 p. (ISBN 978-2-84654-099-5, OCLC 61665914, présentation en ligne), [présentation en ligne].
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