Montigny-lès-Metz

Montigny-lès-Metz est une commune française située dans le département de la Moselle.

Pour les articles homonymes, voir Montigny.

Montigny-lès-Metz

Église Saint-Joseph.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Metz Métropole
Maire
Mandat
Jean-Luc Bohl (UDI)
2020-2026
Code postal 57950
Code commune 57480
Démographie
Gentilé Montignien(ne)s
Population
municipale
21 749 hab. (2018 )
Densité 3 246 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 02″ nord, 6° 09′ 14″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 190 m
Superficie 6,7 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Montigny-lès-Metz
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Montigny-lès-Metz
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Montigny-lès-Metz
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Montigny-lès-Metz
Géolocalisation sur la carte : France
Montigny-lès-Metz
Liens
Site web montigny-les-metz.fr

    Géographie

    Localisation

    Enlacée par la Moselle et son affluent droit, la Seille, traversée par le canal de Jouy-aux-Arches dans sa partie nord, Montigny-lès-Metz est urbanisée sur la quasi-totalité de son territoire. Sa densité de population est d’ailleurs supérieure à celle de Metz, sa voisine, préfecture de la Moselle et chef-lieu de la région Lorraine : 3 217 contre 2 804 habitants au km² ce qui en fait la quatrième ville du département avec 21 551 habitants après Thionville et Forbach qui ont le rang de sous-préfecture et juste devant Sarreguemines à population quasi-égale.

    Montigny-lès-Metz est située dans l’ouest de l’agglomération messine, dans laquelle elle se trouve totalement intégrée. Les limites avec les communes avoisinantes sont d’ailleurs imperceptibles, si ce n’est par les panneaux d’entrée et de sortie d'agglomération. La ville de Metz borde Montigny sur tout son côté est, Longeville-lès-Metz au nord, Marly au sud et Moulins-lès-Metz (quartier Saint-Pierre) au sud-ouest. À l’ouest se trouve la petite ville de Scy-Chazelles avec laquelle Montigny n’est reliée que par le pont de chemin de fer qui surplombe la Moselle.

    La commune est traversée par plusieurs artères de circulation importantes, comme la rue de Pont-à-Mousson (route nationale 57) se dirigeant vers Moulins-lès-Metz et Pont-à-Mousson ou la rue du Général-Franiatte allant vers Marly. Le centre de Metz n’est pas très éloigné et le quartier du jardin botanique de Metz situé sur le territoire de Montigny, n’en est distant que de moins de 2 km.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat de Montigny-lès-Metz est chaud et tempéré. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Montigny-lès-Metz, y compris lors des mois les plus secs. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé Cfb. En moyenne la température à Montigny-lès-Metz est de 9.8 °C. Il tombe en moyenne 754 mm de pluie par an[1].

    Hydrographie

    La rivière de la Moselle et la rivière de la Seille sont les 2 cours d'eau traversant le territoire de la commune de Montigny-lès-Metz.

    Habitat et quartiers

    C’est une banlieue aux caractéristiques variées, avec une dominance résidentielle, par un habitat soit individuel soit collectif. Le centre historique a été prolongé au sud par l’installation de nombreuses casernes (Colin, Raffenel, Reymond, Lizé). Les quartiers périphériques ont permis d’accueillir progressivement une population en forte croissance : Jérusalem à l’est, Saint-Ladre et Les friches à l’ouest.

    La ville de Montigny-lès-Metz est composée des quartiers suivants: Botanique, Blory, Centre, Courcelles, Îlot Saint-Symphorien, Jérusalem, La Horgne, Les Friches, Saint-André, Saint-Exupéry, Saint-Ladre, Saint-Victor et Haut-Rhêle, Vacons, Vacquinière et Vénizélos[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Montigny-lès-Metz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[6] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56 %), terres arables (13 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), prairies (2,1 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    • Montigni (1341)[13], Montigney devant Mes (1404), Montegney & Monteigney (1444), Montigneyum (1452), Monteigni le Metz (1552), Montigny au Sablon devant Metz (1648).
    • En lorrain roman : Montgneu.
    • Le nom allemand pendant la première annexion est Monteningen de 1915 à 1918, puis Montenich de 1940 à 1944.

    Saint-Privat

    • Saint-Privat (1792), Saint-Privat-lès-Metz.

    Histoire

    Préhistoire

    Les premières traces de civilisation de Montigny-lès-Metz remontent au paléolithique. Ces nomades chasseurs-cueilleurs sont issus de peuples venus de l’Est, il y a 10 000 ans. En 1882, un « coup de poing » ou biface vieux de 200 000 ans av. J.-C.[14] est découvert dans une sablière de Montigny-lès-Metz[15], et dans le lit de la Moselle, un polissoir de pierre et des bijoux.

    Protohistoire et antiquité

    Par la suite, ce sont les Proto-celtes, inventeurs du bronze et des alliages de cuivre et d’étain, qui occupent les lieux. Ils exploitent le sel dans le Saulnois et fondent sur cette prospérité le bourg où on a retrouvé des traces de leurs premières charpentes, datées de 1 200 ans av. J.-C.

    Moyen Âge

    En 1404, Montigny-lès-Metz compte uniquement 2 maisons de métayers, l'une avec 7 chevaux, 6 vaches, 235 brebis et 8 chèvres ; l'autre avec 4 chevaux et 2 vaches.

    Montigny dépend du Pays Messin et est une vouerie épiscopale jusqu’à la Révolution ; elle est gérée par les seigneurs de Varize. Les Templiers possèdent également des biens à Montigny. La seigneurie appartient au XVe siècle à la famille patricienne messine de Heux, puis au XVIIIe siècle à l’abbaye de Saint-Antoine-de-Padoue.

    Époque moderne

    Par la suite, après l'annexion du pays messin par la France (1552), Montigny fait partie de la province des Trois-Évêchés.

    Cette même année, lors du siège de Metz, Charles Quint souffrant d'une crise de goutte trouve un logis à la tour de la Horgne, ferme-château, possession de l'abbaye Saint-Clément de Metz[16].

    XIXe siècle

    Le village de Montigny sur la planche de l'Atlas de Trudaine consacrée à Metz, XVIIIe siècle
    (Archives nationales).

    La Révolution française en fait un village mosellan (1790).

    En 1817, Montigny-lès-Metz a pour annexes le village de Saint-Privat, le hameau de la Basse-Montigny, les fermes de Haute Saint-Ladre, Grange-d’Agneaux, la Vacquinière, la Grange-le-Mercier, la Horgne-au-Sablon, Blory, les maisons isolées de la Ferque, Jérusalem et de la Blanchirie. À cette époque, il y a 848 habitants répartis dans 108 maisons. Saint-Privat, à cette époque, compte 100 habitants répartis dans 16 maisons.

    Le développement de la commune commence au milieu du XIXe siècle : le village maraîcher devient alors une grande cité-faubourg de Metz.

    Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Montigny-lès-Metz est annexée à l’Empire allemand en 1871. À la fin du siècle, Metz est la première place forte d'Europe et Montigny-lès-Metz devient une importante ville de garnison. Le 145e régiment d'infanterie du roi (6e Lorrain), créé le 28 juillet 1890, a ses quartiers dans l'actuelle caserne Raffenel. Les troupes occupent alors le fort Prinz August von Württemberg, ainsi que le château de Frescaty[17], à l'emplacement actuel de la base aérienne 128. De nombreux Messins et Mosellans ont servi dans ce régiment prestigieux[18], souvent jusqu'à l'ultime sacrifice[19]. La base de dirigeables, qui est plus tard transformée en un terrain d’aviation militaire, reçoit en 1909 un hangar à zeppelins aux dimensions impressionnantes[20]. De nombreux édifices, comme le temple protestant (1894) ou l’église Saint-Joseph (1906) datent de l'époque wilhelmienne.

    XXe siècle

    Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tombent au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les Mosellans accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. Monteningen redevient Montigny et les Montigniens, Français.

    Montigny est de nouveau annexée de 1940 à 1944 au Troisième Reich allemand. Lors de la seconde annexion, le 1er octobre 1940, la commune de Montigny-lès-Metz est rebaptisée "Montenich", et intègre le Stadtkreis Metz, le district urbain de Metz. Beaucoup de jeunes gens incorporés de force dans les armées allemandes partent pour le front de l'Est d'où certains ne reviennent pas. À partir de mai 1944, les bombardiers américains se succèdent dans le ciel de Metz, obligeant les Montigniens à se terrer dans les caves et les abris. Malgré la combativité des troupes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l'armée de Knobelsdorff, Montigny est enfin libérée par la 5e DI de l'armée Patton le 19 novembre 1944[21], à la fin de la bataille de Metz.

    Montigny-lès-Metz a attiré l'attention des médias à la suite d'une des grandes affaires criminelles françaises de la fin du XXe siècle. Le 28 septembre 1986, deux jeunes garçons de 8 ans sont tués au bord d'une voie ferrée. Un jeune homme, Patrick Dils, est condamné à la perpétuité, puis reconnu innocent après 15 années de prison. Le vrai coupable, le tueur en série Francis Heaulme, ne sera condamné qu'en 2017, plus de 30 ans après les faits.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti : au premier de gueules au dextrochère de carnation vêtu d'azur mouvant d'une nuée d'argent, tenant une épée du même garnie d'or et accostée de deux cailloux aussi d'or, au second coupé : au 1 d'argent à la croix alésée potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au 2 de gueules à la bande d'argent surmontée d'une rose d'or.
    Commentaires : Ces armoiries sont délivrées par arrêté du préfet de la Moselle le 28 juillet 1949. Elles représentent l’histoire de Montigny : au Moyen Âge, la commune faisant partie du temporel de l’Évêché de Metz, les deux pierres rappellent le patron du diocèse, Saint Étienne (qui fut lapidé). La main tenant l’épée rappelle la mort de Saint Paul, patron du Chapitre, qui eut la tête tranchée. Les seigneurs de Varize assument l’administration du temporel, le quartier avec la rose romane représente leurs armes. Les Templiers possèdent également des biens à Montigny d’où la croix de Jérusalem.

    Le blason est complété par la Croix de guerre 1939-1945 avec palme[22], décernée à la ville par le ministre de la Défense nationale le 11 novembre 1948.

    Économie

    Commerces et entreprise

    Siège social de Demathieu & Bard.

    Le tissu a Montigny-lès-Metz est riche en artisans et commerçants[23], la commune, en 2012, dispose de 19 types de commerce ouverts[24].

    Dans Montigny-lès-Metz, 42 commerces sont vides sur environ 500, ce qui représente une vacance commerciale de 8,4%[25].

    Activité à Montigny-lès-Metz

    La ville de Montigny-lès-Metz est sous la zone d'emploi de Metz qui compte plus de 510 000 personnes en 2016[26], 155 entreprises ont été créées en 2018[27].

    Des opérations contre les cellules commerciales vides à Montigny-lès-Metz sont menées, comme six mois de loyers offerts pour attirer des commerçants[28].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Avec 65,32 % des voix au 2d tour de l'élection présidentielle à Montigny-lès-Metz, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Il devance Marine Le Pen (FN) qui obtient 34,68 % des suffrages exprimés.

    A l'issue du 1er tour à Montigny-lès-Metz, Emmanuel Macron (En Marche !) était également arrivé à la première place (23,48 % des votes) dans la commune de Montigny-lès-Metz.

    Sur l'ensemble des votants, 5,68 % ont voté blanc[29].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        François Woigard    
    1945 juillet 1981
    (décès)
    Joseph Schaff[30] MRP puis CDP Employé SNCF
    Député de la 2e circonscription de la Moselle (1962 → 1968)
    Conseiller général du canton de Pange (1954 → 1976)
    août 1981 mars 2001 Raymond Doerflinger UDF-CDS Haut-fonctionnaire
    Conseiller général du canton de Montigny-lès-Metz (1992 → 1998)
    mars 2001 En cours Jean-Luc Bohl DVD puis
    NC-UDI
    Cadre
    Conseiller général du canton de Montigny-lès-Metz (1998 → 2010)
    Conseiller régional de Lorraine (2010 → 2015) puis du Grand Est (depuis 2015)
    1er vice-président du conseil régional du Grand Est (depuis 2015)
    Président de Metz Métropole (depuis 2008)
    Les données manquantes sont à compléter.


    Conseil municipal de Montigny-lès-Metz (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Montigny avance » UDI Jean-Luc Bohl 31 Majorité
    « L'humain avant tout » PCF Irma Vollmer 2 Opposition
    « Rassembler pour Montigny-lès-Metz » RN Jean-François Somny 2 Opposition

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 21 749 habitants[Note 5], en diminution de 0,38 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    6987248609721 2921 3842 6142 6732 813
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    2 7343 1013 2723 9536 6458 53312 07910 26011 839
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    11 78213 43216 78913 08419 27122 38824 52024 51922 114
    1990 1999 2006 2011 2016 2018 - - -
    21 98323 43722 84322 35821 71321 749---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,6 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,4 %, 15 à 29 ans = 22,4 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 19,6 %) ;
    • 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 14,2 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 27,5 %).

    Enseignement

    Écoles maternelles et élémentaires

    • École maternelle et élémentaire Pougin
    • École maternelle et élémentaire Giraud
    • École maternelle et élémentaire Peupion
    • École maternelle et élémentaire Joseph-Cressot
    • École maternelle et élémentaire Marc-Sangnier
    • École maternelle et élémentaire Saint-Exupéry
    • École maternelle et élémentaire privée Jean-XXIII

    Collèges

    • Collège Georges-de-La-Tour
    • Collège privé Jean-XXIII

    Lycées

    • Lycée professionnel du bâtiment et des travaux publics
    • Lycée privé Jean-XXIII

    Enseignement supérieur

    • École normale d'instituteurs de Metz, actuel institut universitaire de formation des maîtres (IUFM Montigny-lès-Metz).
    • École de micro-kinésithérapeute
    • Metz Campus - Pôle supérieur Jean-XXIII

    Lieux et monuments

    • Trouvailles préhistoriques et gallo-romaines.
    • Cimetière mérovingien de la Lunette.
    • Statue de Jeanne d’Arc.
    • Monument aux morts.
    • Jardin botanique de Metz, 1866.
    • Piscine rue Pierre-de-Coubertin, architecte Jean Bigard, 1969.
    • Sud de l’île Saint-Symphorien et l'île aux Papillons sur la Moselle.
    • Bras de Longeville, ou bras-mort de la Moselle.
    • Canal de Jouy.
    • Terrains de tennis, football, boulodrome, archerie.
    • Centre nautique en construction (prévu pour 2014).

    Châteaux

    Vestiges du château de la Horgne.
    • Château Frescatelly fin XVIIIe siècle, dans le jardin botanique[34].
    • Château de la Grange-Le-Mercier XIVe siècle, belle façade intérieure XVIIIe siècle, en bord de Seille.
    • Château de la Horgne-au-Sablon XIVe siècle, brûlé en 1372 par le roi de Bohême, grosse tour d’angle qui servit de chambre à Charles Quint en 1552 lors du siège de Metz[35] ; plaque rappelant l’évènement, présence également de remparts et de deux autres tours en arrière des premières ruines ; situé sur le territoire du Sablon jusqu'à la fin du XIXe siècle, détruit en 1944.
    • Ancien château fort « Château-l’Evêque », détruit pendant le siège de Metz de 1552.

    Château de Courcelles

    Le château de Courcelles.

    Le château de Courcelles, (salle Europa) au 73 rue de Pont-à-Mousson, est édifié au début XVIIIe siècle dans un cadre de verdure sur la rive droite de la Moselle. Le château a une cour d'honneur, des toits en ardoise accompagnés de lucarnes, une statue rappelant le siège de 1552, son parc offre une vue ouverte sur les côtes, notamment le mont Saint-Quentin.

    L'édifice figure pour la première fois sur un plan de Nicolas Duchêne de 1716 comme appartenant à «monsieur de Courcelles[36].

    Le 1er septembre 1744, des festivités et réjouissances se déroulent dans la demeure « pour la convalescence du Roi » Louis XV qui est soudainement tombé gravement malade lors de sa visite et de son séjour à Metz.

    Le château passe de Charles Joseph de Courcelles (époux de Barbe Besser dont la famille possède la seigneurie), conseiller secrétaire du Roi au XVIIIe siècle à Pierre Charles Baudinet de Courcelles, capitaine du régiment de Bourbonnais, seigneur de Courcelles (Meurthe-et-Moselle) au début du XIXe siècle.

    Entre ces deux familles (sans aucun lien de parenté) qui doivent pérenniser leur homonymie pour le futur nom du château, se suivent au XVIIIe siècle, plusieurs maisons appartenant à la noblesse : les Gousseaud (1748), les Chastel de Villemont (1762), les Lecomte d'Humbepaire (1776), les Michelet, seigneurs de Vatimont (1781). Les Baudinet de Courcelles qui l'acquièrent en 1802, le conservent jusqu'en 1949, date à laquelle la ville de Montigny-lès-Metz en devient propriétaire.

    La ville n'en fait pas grand usage même si écoles, associations diverses et un cabinet d'architectes l'occupent. Très délabré, plusieurs projets se font jour sans trouver un début de réalisation. Il faut attendre 2002 pour que la volonté municipale affirme une restauration dans toute son ampleur[37]. Le château est réhabilité entre octobre 2003 et mai 2005 par les architectes Christian François et Patricia Henrion.

    Maison du Pays messin

    Le pavillon de garde du château est devenu la Maison du Pays messin qui accueille le Syndicat intercommunal à vocation touristique (SIVT), véritable vitrine du tourisme en pays messin[38]. Le syndicat compte 111 communes avec une population de 320 000 habitants et intervient en matière d’aménagement, d’animation, de promotion, d’aide et de conseils aux porteurs de projet qu’ils soient institutionnels ou privés. L’accueil du public est assuré à la Maison du pays messin, où il peut se renseigner sur l’offre touristique du territoire[39].

    Édifices religieux

    • Église Saint-Joseph, située 5 rue de l'Abbé-Châtelain. L'édifice, construit de 1901 à 1906 par Ludwig Becker en pierre de Jaumont, dans un style néo-roman-rhénan, caractéristique de l'architecture wilhelmienne est basé sur un plan basilical. Il est inauguré le 29 juillet 1906. Le clocher, haut de 72 m, a deux clochetons.
    • Église Sainte-Jeanne-d’Arc, 1 rue Nicolas-Hamant dans le quartier de Saint-Privat. Les architectes Georges Tribout (1884-1962) et Henri Drillien (1894-1975) ont terminé l'édifice en 1960[40]. Les vitraux sont signés Camille Hilaire.
    • Chapelle et couvent du Sacré-Cœur, aujourd'hui ensemble scolaire Jean-XXIII.
    • Chapelle de la Sainte-Famille aujourd'hui maison de retraite.
    • Chapelle de l'ancien petit séminaire actuel collège lycée pôle supérieur Jean-XXIII.
    • Croix de chemin : à la Horgne au Sablon.
    • Chapelle Saint-Privat, premier édifice religieux de Montigny-lès-Metz, IXe siècle[41] ; restaurée et inaugurée le 14 juin 2009[42].
    • Temple protestant réformé, situé à l'angle de la rue de Pont-à-Mousson et de la rue des Loges. L'édifice est construit en 1894 à l'époque wilhelmienne dans un style néo-gothique. Le clocher, haut de 50 mètres, est remarquable.
    • Ancienne synagogue : une synagogue fonctionne à partir de 1847[43] dans un bâtiment situé au fond d'une impasse donnant sur la rue de Pont-à-Mousson avant d'être aliénée en 1923, lors de travaux de rénovation du quartier.
    • Salle du Royaume, 149 chemin de Blory.
    • Cimetière Litaldus, sis à l'angle des rues Saint-Ladre et Litaldus.
    • Cimetière Grange-le-Mercier, sis rue Grange-le-Mercier.

    Personnalités liées à la commune

    Personnalités nées à Montigny-lès-Metz

    Personnalités liées à Montigny-lès-Metz

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    17. Le château construit en 1835 est connu surtout pour avoir reçu les plénipotentiaires français et allemands qui ont signé la capitulation de Metz, le 27 octobre 1870. Une plaque de marbre au rez-de-chaussée désignait le lieu exact de cet événement. Le château existait encore en 1936. (Grosdidier de matons, Guide de Metz, Metz,1936. p69)
    18. Le futur général de division Zimmermann, né à Metz pendant l'annexion, sert aussi dans ce régiment à partir de 1907 et jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Il y obtient ses premiers galons d'officier.
    19. Dans son roman "Die Katrin wird Soldat" (1930), dont l'action se situe à Metz, la romancière Adrienne Thomas évoque ce régiment à travers le personnage du lieutenant Olbrich.
    20. Le hangar à zeppelin mesurait 150 mètres de longueur, 50 mètres de largeur, et 25 mètres de hauteur
    21. 1944-1945:Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p.14:Recensement préfectoral sur les dates de libération)
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    39. Présentation du Syndicat intercommunal à vocation touristique. Consulté le 5 janvier 2010
    40. L’église Sainte-Jeanne-d’Arc, à Montigny-lès-Metz. 60 ans d’histoire
    41. Saint-Privat, première église de Montigny-lès-Metz
    42. Inauguration de la chapelle St-Privat à Montigny-lès-Metz
    43. Une communauté juive à Montigny-lès-Metz de 1755 à nos jours

    Voir aussi

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