Joachim-Friedrich Lang
Joachim-Friedrich Lang, (1899-1945) est un général de brigade allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il a reçu la très convoitée[note 1] Croix de chevalier de la Croix de fer en 1943 et fut tué au combat le à la tête de la 95e Infanterie-Division.
Joachim-Friedrich Lang | |
Naissance | Metz, Alsace-Lorraine |
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Décès | (à 45 ans) Baltiisk, Russie Mort au combat |
Origine | Allemagne |
Allégeance | Empire allemand (jusqu'en 1918), République de Weimar (jusqu'en 1933), Troisième Reich |
Arme | Heer |
Grade | Generalmajor |
Années de service | – 1945 |
Commandement | Kommandeur de la 95e Infanterie-Division |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Bataille de Königsberg |
Distinctions | Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes |
Biographie
Joachim-Friedrich Lang naît le , à Montigny-les-Metz dans la banlieue de Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 2]. Comme son compatriote Herbert Gundelach, le jeune Joachim se tourne naturellement vers une carrière militaire.
Première Guerre mondiale
Compte tenu de son jeune âge, il doit attendre 1918 pour intégrer l'armée allemande. Lang est promu Fähnrich en , peu avant la fin de la Première Guerre mondiale. Peu après la fin de la guerre, il est promu Leutnant, sous-lieutenant, en . Il quitte ensuite l'armée. Réserviste en , Lang est promu Hauptmann, capitaine, en .
Seconde Guerre mondiale
Après la campagne de France, Joachim-Friedrich Lang est promu Major, commandant, le . Il s'illustre ensuite sur le front de l'Est. Le commandant Lang reçoit la Croix allemande, le . Lang est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, le , puis Oberst le . C'est en tant que colonel au 481e Grenadier-Regiment, qu'il reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer, le [3]. Le , le colonel Lang est nommé Kommandeur de la 95e Infanterie-Division[4]. Après avoir subi de lourdes pertes face à l'Armée rouge, sa division est dissoute en . En , la Teufel-Division est reformée au sein du Korps-Abteilung H[4]. Le colonel Lang en prend le commandement le , commandement qu'il conservera jusqu'à la fin[4]. Joachim-Friedrich Lang est promu Generalmajor à la tête de sa division, dans la région de Königsberg, le .
Le général Lang meurt au combat dans la forêt de Lochstädter, près de Pillau (auj. Baltijsk en Russie) le , peu avant la capitulation des armées allemandes.
Commandements
- Kommandeur de la 95e Infanterie-Division (Teufel-Division)
États des services
- Fähnrich ();
- Leutnant ();
- Leutnant der Reserve ();
- Hauptmann ();
- Major ();
- Oberstleutnant ();
- Oberst ();
- Generalmajor ()[5]
Distinctions
- Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes, le [3].
- Deutsche Kreuz, le .
Sources
- Karl Knoblauch : Kampf und Untergang einer Infanterie Division: Die 95. Infanterie Division.
- Dermot Bradley : Die Generale des Heeres 1921-1945 Band 7 Knabe-Luz; Biblio Verlag, Bissendorf, 2004 (p. 370-371).
Liens externes
Notes et références
Notes
- Sur un effectif total de 18,2 millions de soldats mobilisés par le Troisième Reich, seulement 7 313 Croix de chevalier de la Croix de fer furent décernées pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références
- L’Express, n° 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p.350).
- Die Träger des Ritterkreuzes sur lexikon-der-wehrmacht.de.
- 95. Infanterie-Division sur axishistory.
- geocities.com
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