Dordogne (département)
La Dordogne (/dɔʁ.dɔɲ/[Note 1]) est un département français de la région Nouvelle-Aquitaine correspondant en grande partie au Périgord. Il doit son nom au cours d'eau du même nom qui le traverse. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 24. Sa préfecture est Périgueux.
Pour les articles homonymes, voir Dordogne.
Dordogne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Périgueux |
Sous-préfectures | Bergerac Nontron Sarlat-la-Canéda |
Président du conseil départemental |
Germinal Peiro (PS) |
Préfet | Frédéric Périssat[1] |
Code Insee | 24 |
Code ISO 3166-2 | FR-24 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR611 |
Démographie | |
Gentilé | Périgourdins, Périgordins, Dordognots, Dordognais |
Population | 413 418 hab. (2018) |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 9 060 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 4 |
Circonscriptions législatives | 4 |
Cantons | 25 |
Intercommunalités | 20 |
Communes | 505 |
Liens | |
Site web | www.dordogne.fr |
Histoire
Le département a été créé à la Révolution française, le , en application de la loi du , sur une partie des anciennes provinces, principalement du Périgord, mais aussi de l'Agenais, de l'Angoumois et du Limousin[2].
En 1793, les communes de Boisseuilh, Coubjours, Génis, Payzac, Saint-Cyr-les-Champagnes, Saint-Mesmin, Salagnac, Savignac, Saint-Trié et Teillots sont détachées du département de la Corrèze pour être réunies à la Dordogne.
La Dordogne a cédé, en 1793 ou 1794, Cavarc au Lot-et-Garonne[3].
Le 6 nivôse an III (), la commune de Parcoul est détachée de la Charente-Inférieure et réunie à la Dordogne[4].
En 1819, la commune de Beaurepos est soustraite du département et fusionne avec Souillac dans le Lot[5].
En , 80 000 Alsaciens originaires du Bas-Rhin, dont 60 000 Strasbourgeois et les habitants de dix-neuf villages du Grand Ried, au sud de Strasbourg, sont évacués vers la Dordogne[6],[7]. En , l'Alsace étant annexée par l'Allemagne, leur rapatriement est organisé mais 15 000 d'entre eux préfèrent rester en Dordogne[6].
À partir de l'armistice de , le département est divisé en deux : la zone occupée à l'ouest et la zone libre à l'est ; la ligne de démarcation passait approximativement par La Rochebeaucourt, Mareuil, Gout-Rossignol, Cherval, Verteillac, Bertric-Burée, Ribérac, Montpon-Ménestérol, Saint-Martin-de-Gurson, Carsac-de-Gurson, Villefranche-de-Lonchat, Montpeyroux et Lamothe-Montravel[8],[9]. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le et s'installent à Périgueux et Saint-Astier[9].
Jusqu'au , la Dordogne faisait partie de l'ancienne région Aquitaine.
Emblèmes
Blason
Blasonnement :
« De gueules aux trois lions d'or couronnés, armés et lampassés d'azur. »[réf. nécessaire] |
Drapeau
Politique
- Conseil départemental de la Dordogne
- Liste des intercommunalités de la Dordogne
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Liste des députés de la Dordogne
- Liste des sénateurs de la Dordogne
- Liste des conseillers départementaux de la Dordogne
- Liste des préfets de la Dordogne
Géographie
La Dordogne, 3e département français métropolitain par sa superficie, fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. C'est également, avec 40 % de son territoire boisé, le 3e département forestier de France avec 418 000 hectares[10]. Feuillus, conifères, prairies, nombreuses collines, vallons, vallées, vignes, truffières, falaises, cours d'eau, gorges et grottes apportent au département des paysages variés.
- La Dordogne à La Roque-Gageac, dans le sud-est.
- La Dordogne, vue depuis les hauteurs de Domme, dans le sud-est.
- Les tourbières de La Chapelle-Grésignac, dans le nord-ouest.
- Beaupouyet, dans l'ouest.
- La forêt de la Double, dans l'ouest.
Situation
La Dordogne est limitrophe des départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, du Lot, de Lot-et-Garonne, de la Gironde, de la Charente-Maritime et de la Charente.
- Longitude : entre 0°3' ouest et 1°25' est.
- Latitude : entre 44°35' et 45°43' nord.
Points extrêmes du département de la Dordogne :
- nord : Busserolles ;
- sud : Loubejac ;
- est : Nadaillac ;
- ouest : La Roche-Chalais.
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la Dordogne est constitué de plus de 5 000 km de cours d'eau[11] et comprend 96 cours d'eau de longueur supérieure à 10 km, dont 12 de longueur supérieure à 50 km. Il est situé entièrement dans le bassin administratif Adour-Garonne et est découpé dans le schéma départemental des rivières en huit bassins versants principaux appartenant à trois régions hydrographiques. Le découpage de ces bassins correspond aux unités hydrographiques de référence (UHR) définies dans le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) du bassin Adour-Garonne[12], seul le bassin de l'Isle a été divisé en deux (Isle amont et Isle aval) pour tenir compte de certaines spécificités[13] :
- au nord le bassin Bandiat-Tardoire appartient au bassin de la Charente ;
- au centre les bassins de la Dronne, de l'Isle amont, de l'Isle aval, de la Vézère et de la Dordogne appartiennent au bassin de la Dordogne ;
- au sud les bassins du Dropt et de la Lémance appartiennent au bassin de la Garonne.
Bassin de la Charente
Le bassin Bandiat-Tardoire est un sous-bassin du bassin de la Charente, le plus petit bassin versant d’Adour-Garonne (10 549 km2). Occupant une petite partie nord du territoire départemental, il est drainé par le Bandiat, la Doue, le Nauzon, le Trieux et le ruisseau de Varaignes[14].
Bassin de la Dordogne
Le bassin de la Dordogne est le second plus grand bassin versant d’Adour-Garonne (24 000 km2), après celui de la Garonne[15]. Dans le département il se partage dans les bassins suivants :
- le bassin de la Dronne, qui traverse le nord du département de la Dordogne selon une direction du nord-est au sud-ouest avant de rejoindre l'Isle en Gironde après un rapide parcours en limite des départements de la Charente et de la Charente-Maritime ;
- le bassin de l'Isle amont, drainé par la partie amont de l'Isle, la Loue et son affluent la Haute Loue, l'Auvézère ;
- le bassin de l'Isle aval, drainé par la partie aval de l'Isle et ses affluents en rive droite (la Beauronne de Chancelade, le Salembre, la Beauronne de Saint-Vincent, le Grolet, le Farganaud, la Duche) et en rive gauche (le Cerf, le Vern, la Crempse, la Beauronne des Lèches, le Martarieux et le Galant) ;
- le bassin de la Vézère, drainé par la Vézère et ses affluents en rive droite (l'Elle, le Cern, la Laurence, le Thonac, le Vimont et le Manaurie) et en rive gauche (la Couze, le Coly et la Grande Beune) ;
- le bassin de la Dordogne, drainé par la Dordogne et ses affluents en rive droite (la Borrèze, le ruisseau d'Énéa, le Caudeau, le ruisseau de Marmelet, la Gouyne, l'Eyraud et l'Estrop) et en rive gauche (le Tournefeuille, la Germaine, le Céou, la Nauze , la Couze, le Couzeau, la Conne et la Gardonnette).
Bassin de la Garonne
Le bassin de la Lémance appartient au bassin du Lot qui couvre un territoire de 12 000 km2, sous-bassin du bassin de la Garonne[16]. Il est drainé par la Lémance et ses affluents ainsi que l'amont du Laussou et le ruisseau de Clairfond (8,4 km), affluent de la Lède, drainant l'extrême sud du département.
Le bassin du Dropt, drainé par le Dropt et ses affluents (la Bournègue, la Banège et l'Escourou) appartient au bassin de la Garonne, qui est le plus grand bassin-versant d’Adour-Garonne (28 900 km2)[17].
Économie
Avec une superficie boisée de 4 183 km2 morcelée entre 90 000 propriétaires, la forêt occupe 45 % de la superficie du département[18]. Le secteur du bois est le second employeur industriel de Dordogne, avec nombre de scieries et de transformateurs[19], dans trois domaines d'utilisations : bois d'œuvre pour l'ameublement, l'emballage et la construction, bois d'industrie pour papeteries ou panneaux de particules, et bois énergie pour le chauffage[18].
La viticulture avec les vignobles de bergerac, de monbazillac et de pécharmant est aussi une grande pourvoyeuse d'emplois et de création de richesses, et une véritable attraction touristique.
Principalement établis au sud-est du département, 200 producteurs de tabac fournissent 15 % de la production nationale[20].
En 2012, le tourisme représente 21 % du PIB du département et a un potentiel encore fort à développer, notamment vers les visiteurs anglo-saxons, amateurs de gastronomie française[21].
Au niveau industriel, 3 271 entreprises réparties sur tout le département emploient environ 23 800 personnes[22].
Démographie
Les habitants de la Dordogne sont appelés Périgourdins ou Périgordins (par analogie entre le département actuel et l'ancienne province du Périgord qui lui correspondait)[réf. souhaitée]. Les appellations Dordognais, voire Dordognots, sont également usitées[23].
Les ressortissants du Royaume-Uni sont plus de 20 000 (en 2006) à y habiter mais la plupart font attention à ne pas séjourner plus de six mois et un jour pour éviter d'être considérés résidents en France. Officiellement, le nombre de Britanniques résidant en Dordogne s'élève à 6 300 en 2006, ce qui représente un Britannique sur deux vivant en Aquitaine[24].
Évolutions démographiques
En 2018, le département comptait 413 418 habitants[Note 2], en diminution de 0,84 % par rapport à 2013 (France hors Mayotte : +1,78 %).
Communes les plus peuplées
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Périgueux | 24322 | CA Le Grand Périgueux | 9,82 | 30 060 (2018) | 3 061 | |
Bergerac | 24037 | CA Bergeracoise | 56,10 | 26 823 (2018) | 478 | |
Boulazac Isle Manoire | 24053 | CA Le Grand Périgueux | 56,00 | 10 725 (2018) | 192 | |
Sarlat-la-Canéda | 24520 | CC Sarlat-Périgord noir | 47,13 | 8 793 (2018) | 187 | |
Coulounieix-Chamiers | 24138 | CA Le Grand Périgueux | 21,70 | 7 458 (2018) | 344 | |
Trélissac | 24557 | CA Le Grand Périgueux | 22,88 | 6 821 (2018) | 298 | |
Terrasson-Lavilledieu | 24547 | CC du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort | 39,34 | 6 234 (2018) | 158 | |
Montpon-Ménestérol | 24294 | CC Isle Double Landais | 46,34 | 5 602 (2018) | 121 | |
Saint-Astier | 24372 | CC Isle Vern Salembre en Périgord | 34,25 | 5 422 (2018) | 158 | |
Sanilhac | 24312 | CA Le Grand Périgueux | 59,90 | 4 576 (2018) | 76 | |
Bassillac et Auberoche | 24026 | CA Le Grand Périgueux | 103,26 | 4 456 (2018) | 43 | |
Chancelade | 24102 | CA Le Grand Périgueux | 16,23 | 4 257 (2018) | 262 | |
Prigonrieux | 24340 | CA Bergeracoise | 26,12 | 4 160 (2018) | 159 | |
Ribérac | 24352 | CC du Périgord Ribéracois | 22,79 | 3 862 (2018) | 169 | |
Brantôme en Périgord | 24064 | CC Dronne et Belle | 40,60 | 3 688 (2018) | 91 |
Culture
Langue
La langue traditionnelle du Périgord est l'occitan, de dialecte limousin au nord d'une ligne allant approximativement de Montazeau à Nadaillac, et de dialecte languedocien au sud de cette ligne. Seules les communes de Parcoul et de La Roche-Chalais (en partie) sont dans l'aire des langues d'oïl (saintongeais).
D'après Abel Hugo, en 1835 on distinguait dans ce département plusieurs dialectes différents, dont le limousin. À la même époque, la prononciation connaissait plusieurs variantes : elle était assez douce sur les frontières du département de Lot-et-Garonne, un peu moins sur celles de la Gironde et très dure dans l'arrondissement de Sarlat. Les finales étaient généralement prononcées d'une manière lente. Cette inflexion se faisait aussi remarquer dans la prononciation de ceux qui parlaient français[28].
Au milieu du XIXe siècle, la connaissance du français standard par la population était encore un fait minoritaire, comme en témoigne une citation recueillie par M. Ch. Robert[29] concernant la Dordogne : « L'usage du patois est tellement général, que les enfants qui viennent à l'école sont aussi étrangers à la langue française que le seraient de petits Chinois. »[30].
Gastronomie
Le foie gras d'oie et de canard, le caviar périgourdin de Montpon, l'escargot du Périgord, le tourin (ou tourain), le cassoulet du Périgord, le canard (magrets, aiguillettes, grattons, fritons, saucisses sèches, rillettes, pâtés, confits, gésiers, cous farcis, etc.), les demoiselles, le poulet fermier du Périgord, le coq fermier au vin de Bergerac, la poularde en estouffade, les confits de dinde, l'oie, les confits, les gésiers, les saucisses sèches d'oie, le pâté de Périgueux, le pâté de foie d'oie truffé, les pieds de cochons farcis aux cèpes, les miques, les cagouilles de Périgueux, les enchauds ou confits de viande de porc, la sauce Périgueux, le brochet aux lardons, la carpe au confit, les omelettes aux cèpes, aux morilles et à la truffe, les pommes de terre sarladaises, le trappe Échourgnac, le cabécou du Périgord, le monial, les champignons dont la truffe, le cèpe et la morille, les noix du Périgord, l'huile de noix, les tartes aux noix, les arlequins de Carlux, les nogailloux du Périgord, les merveilles de Sarlat, les kiwis, les mirabelles, les maras des bois, les gariguettes et les fraises précoces du Périgord, les framboises, les mûres, les châtaignes, les pommes, les prunes, les poires, les miels, les vins de Domme près de Sarlat, mais surtout le bergerac, le monbazillac ainsi que le pécharmant, le saussignac et le montravel, la bière et le vin de noix, les eaux-de-vie de prune, de poire, le ratafia, les liqueurs de framboise, de mûre, de mirabelle, de noisette sauvage, de châtaigne et de truffe.
Cinéma
Environ 120 films ont été tournés dans le département de 1928 à 2013[31].
Musique
Chaque été se tient à Montignac-Lascaux et alentour sur une quinzaine de jours le « Festival du Périgord noir » (39e édition en 2021[32]), festival de musique classique.
Un autre festival de musique classique, le festival du Périgord pourpre : « l'Été musical en Bergerac », se tient sur une douzaine de jours dans différents lieux du Bergeracois (33e édition en 2021[33]).
Sport
En juin, le tour cycliste du Périgord (22e édition en 2018)[34].
Chaque été, en vallée de la Dronne, autour de Douchapt, est organisé le « raid Val de Dronne », épreuve qui allie VTT, canoë, course d'orientation et parcours aventure (22e édition en 2021)[35].
À la même période se déroule sur quatre jours le « Raid Périgord aventure », une manifestation à l'attention des jeunes de quatorze à seize ans, par équipes de trois, où se mêlent la culture (énigmes à résoudre) et le sport : VTT, course, canoë, escalade, trail et course d'orientation (21e édition en 2016)[36].
Également en été, en forêt de la Double et en vallée de la Dronne, le raid Dronne Double Périgord associe canoë, run and bike, course à pied et parcours aventure par équipes de deux ou trois, sur des distances allant de 33 à 85 km (14e édition en 2016)[37].
À l'automne, la « Rand'Auvézère » accueille marcheurs, vététistes ou cavaliers pour une randonnée autour des gorges de l'Auvézère (30e édition en 2019[38]).
Symbole
- Le sculpteur allemand Jochen Gerz a réhabilité le monument aux morts de Biron, inauguré le . « Qu'est-ce qui est, selon vous, assez important pour risquer votre vie ? » est la question posée aux habitants du village. Les réponses sont retranscrites sur des plaques fixées sur le monument. Les messages parlent d'amour, de peur, de paix[39].
Religion
La Dordogne possède un important patrimoine religieux, qui peut trouver sa légitimité de par la concordance géographique entre le département et les différents chemins de Saint-Jacques de Compostelle[40]. Ainsi, entre cloîtres, abbayes, chapelles et même cathédrales, le Périgord offre un large éventail d'édifices religieux reflétant tous les styles architecturaux, souvent classés monuments historiques et parfois même inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO[41], comme l'abbaye de Cadouin, ou la cathédrale Saint-Front, à Périgueux. À titre d'exemple, on pourrait citer l'abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d'Échourgnac, qui allie patrimoine architectural et gastronomique avec notamment le Trappe Échourgnac, considéré comme étant le plus ancien fromage de Dordogne[42].
- Pour l'Église catholique, la Dordogne correspond au diocèse de Périgueux et Sarlat.
Transport
Réseau routier de la Dordogne
Au , la longueur totale du réseau routier du département de la Dordogne est de 19 633 kilomètres, se répartissant en 110 kilomètres d'autoroutes, 123 kilomètres de routes nationales, 4 942 kilomètres de routes départementales et 14 458 kilomètres de voies communales.
Accidents de la route
- 2008 : 39 morts
- 2009 : 41 morts
- 2010 : 37 morts
- 2011 : 33 morts
- 2012 : 45 morts
- 2013 : 32 morts
- 2014 : 39 morts (188 accidents, 39 tués, 255 blessés dont 165 hospitalisés)[43]
Véhicules électriques ou hybrides
Le Syndicat départemental de l'énergie (SDE 24) fait implanter, à partir de , un nombre important de bornes de recharge pour les voitures électriques ou hybrides sur l'ensemble de la Dordogne, de façon à faciliter leur autonomie[44]. Au total, ce sont 148 bornes (dont 142 en charge accélérée et 6 en charge rapide) qui vont être installées aussi bien en zones urbaines que rurales, ainsi que sur les aires de covoiturage et les zones touristiques du département[44]. Les recharges, gratuites en 2016 et 2017, ne deviendront payantes qu'à partir du [44]. Ce plan est couplé avec des opérations similaires sur les quatre autres départements aquitains (Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques, permettant un important maillage régional de 674 bornes[44].
Train
Le réseau ferroviaire de la Dordogne est composé de 42 gares et de cinq lignes desservant au moins une de ces gares :
Aérodromes
- Belvès, aérodrome de Belvès - Saint-Pardoux, usage restreint.
- Bergerac, aéroport Bergerac - Roumanière baptisé « Aéroport Bergerac Dordogne Périgord » (nom commercial).
- Condat-sur-Vézère, aérodrome Condat-sur-Vézère.
- Domme, aérodrome de Sarlat - Domme.
- Fougueyrolles, aérodrome de Sainte-Foy-la-Grande.
- Périgueux, aéroport Périgueux-Bassillac.
- Ribérac, aérodrome de Ribérac - Saint-Aulaye, usage restreint.
- Saint-Crépin-et-Carlucet, héliclub du Périgord.
Tourisme
détaillant les :
- Lieux les plus visités de la Dordogne
- Châteaux et demeures de la Dordogne
- Les Plus Beaux Villages de France
- Monuments historiques de la Dordogne
- Parc naturel régional Périgord-Limousin
- Forêt de Dordogne
- Sites Natura 2000 de la Dordogne
- Sites naturels remarquables
- Jardins remarquables
- Arbres remarquables
- Voies vertes
- Sentiers de grande randonnée
- Sites d'escalades
- Édifices religieux
- Lanternes des morts
- Ponts médiévaux
- Musées
- Écomusées
- Parc de loisirs
- Parc zoologique
- Chemin de fer touristique
- Tourisme gastronomique
Résidences secondaires
Selon les estimations de la population au , 14,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires[45].
Ce tableau indique les principales communes de la Dordogne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Ville | Population municipale |
Nb de logements | Nb de résidences secondaires |
% Résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Saint-Avit-de-Vialard | 141 | 280 | 213 | 75,9 |
Saint-Crépin-et-Carlucet | 488 | 513 | 311 | 60,5 |
Abjat-sur-Bandiat | 651 | 735 | 401 | 54,6 |
Calviac-en-Périgord | 523 | 478 | 238 | 49,8 |
Saint-Geniès | 948 | 675 | 276 | 40,8 |
Trémolat | 636 | 558 | 224 | 40,1 |
Plazac | 736 | 549 | 213 | 38,7 |
Domme | 1 004 | 742 | 267 | 36,0 |
Coux-et-Bigaroque | 975 | 704 | 235 | 33,4 |
Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil | 835 | 713 | 235 | 32,9 |
Saint-Saud-Lacoussière | 860 | 673 | 206 | 30,7 |
Beaumont-du-Périgord | 1 142 | 796 | 241 | 30,2 |
Cénac-et-Saint-Julien | 1 230 | 828 | 247 | 29,8 |
Carsac-Aillac | 1 473 | 908 | 271 | 29,3 |
Jumilhac-le-Grand | 1 240 | 908 | 250 | 27,5 |
Le Buisson-de-Cadouin | 2 168 | 1 521 | 414 | 27,2 |
Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac | 1 547 | 1 004 | 208 | 20,7 |
Saint-Cyprien | 1 557 | 1 086 | 203 | 18,7 |
Montignac-Lascaux | 2 852 | 1 884 | 312 | 16,5 |
Le Bugue | 2 793 | 1 770 | 250 | 14,1 |
Sarlat-la-Canéda | 9 331 | 5 736 | 717 | 12,5 |
Nontron | 3 444 | 1 983 | 200 | 10,1 |
- Source : Insee[46]
Santé
Le département comprend dix hôpitaux et trois cliniques[47] :
- Bergerac
- centre hospitalier Samuel Pozzi ;
- clinique Pasteur ;
- Belvès hôpital local ;
- Domme hôpital local ;
- Excideuil hôpital local ;
- Nontron hôpital local ;
- Périgueux
- centre hospitalier ;
- clinique Francheville ;
- clinique du Parc ;
- Ribérac hôpital local ;
- Saint-Astier hôpital local ;
- Saint-Aulaye hôpital local Chenard ;
- Sarlat-la-Canéda centre hospitalier Jean-Leclaire.
Représentant 6 020 lits, 74 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont recensés en Dordogne[48].
En , la Dordogne compte 355 médecins généralistes, soit 85,1 pour 100 000 habitants, contre 92,9 pour 100 000 au niveau national[47]. Sur le périmètre de l'ancien canton de Mareuil, il n'en subsiste plus qu'un seul, âgé de plus de soixante ans, et sur le département, 39 % des généralistes ont plus de soixante ans[49].
En , le département compte 241 médecins spécialistes, 202 dentistes, 705 infirmiers diplômés d'État, 285 masseurs-kinésithérapeutes et 22 sages-femmes[47].
Divers
- Presse quotidienne : Sud Ouest, Dordogne libre. L'Écho Dordogne, déclinaison locale de L'Écho du Centre, a édité son ultime numéro le après 76 années d'existence[50].
- Presse hebdomadaire : Le Démocrate, Réussir le Périgord et L'essor sarladais
- Presse bimestrielle : Le Journal du Périgord
Notes et références
Notes
- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Décret du 21 novembre 2018 portant nomination du préfet de la Dordogne - M. Perissat (Frédéric), Légifrance, 21 novembre 2018 (consulté le 23 novembre 2018).
- Adolphe Joanne, Géographie du département de la Dordogne, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1877, p. 1.
- Voir la page de discussion de Cavarc.
- Ldh/EHESS/Cassini, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Parcoul », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Ldh/EHESS/Cassini, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Beaurepos », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Ludivine Loncle, « Et le Périgord devint alsacien », Le Mag no 153, supplément à Sud Ouest du 7 mars 2015, p. 29-31.
- Jessica Guglielmi, « Retour sur l'évacuation de l'Alsace en Périgord », Sud Ouest, édition Dordogne, 8 avril 2015, p. 23.
- Hervé Chassain, « Les enfants de la ligne », Sud Ouest, édition Périgueux, 8 mai 2015, p. 11.
- Guy Penaud, préface de Roger Ranoux, Les crimes de la Division « Brehmer », éditions la Lauze, mars 2004 (ISBN 2-912032-65-2), p. 19-22.
- Pierre-Manuel Réault, « Il sonne l'alerte pour la forêt », Sud Ouest, édition Dordogne, 20 février 2018, p. 12-13.
- « Schéma départemental des rivières de Dordogne », sur dordogne.fr, (consulté le ), p. 2
- « Les unités hydrographiques de référence du SDAGE Adour-Garonne », sur http://cartographie.nature33.fr (consulté le )
- « Schéma départemental des rivières de Dordogne », sur dordogne.fr (consulté le ), p. 27
- « Bassin versant de la Charente », sur http://www.eau-adour-garonne.fr (consulté le )
- « Bassin versant de la Dordogne », sur eau-adour-garonne.fr (consulté le )
- « Bassin versant du Lot », sur http://www.eau-adour-garonne.fr (consulté le )
- « Bassin versant de la Garonne », sur eau-adour-garonne.fr (consulté le )
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Voir aussi
Bibliographie
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- « La Prison militaire de Mauzac : camps d’internements sous Vichy », no 5-6.
- « La poudrerie de Mauzac (1939-1945) », no 20.
- « Périgueux : siège du tribunal de la 12e région militaire », no 21.
- Jean-Louis Audebert et Hervé Couton, « Les fresques et graffiti de la caserne Chanzy en Dordogne », no 17-18.
- Guillaume Bourgeois, « Paul Loubradou, communiste rebelle », no 20.
- Frédéric Gontier, « Le barrage de Tuilières (1914-1944) », no 21.
- Articles publiés dans le bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord
- Pierre Colombé, « Les signaux télégraphiques optiques en Périgord », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 114, no 2, , p. 127-129 (lire en ligne)
- Pierre Colombé, « La carte du Périgord par de Belleyme (1781-1840) », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 114, no 2, , p. 130-134 (lire en ligne)
- Pierre Colombé, « La carte dite « Carte d'état-major » à 1/80.000. Les travaux en Périgord », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 114, no 2, , p. 135-143 (lire en ligne)
- Michel Genty, « Regards sur l'évolution des Industries du Périgord dans le troisième quart du XXe siècle », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 106, 1re livraison, , p. 79-88 (lire en ligne)
- René Larivière, « Enquête sur la truffe en Dordogne en 1835 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1970, tome 97, 2e livraison, p. 91-115 (lire en ligne)
- Guy Penaud, « Répertoire des loges maçonniques de la Dordogne », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1974, tome 101, 3e livraison, p. 199-236 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
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