Saint-Astier (Dordogne)

Saint-Astier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ne doit pas être confondu avec Saint-Astier (Lot-et-Garonne).

Saint-Astier

L'Isle à Saint-Astier.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
(siège)
Maire
Mandat
Élisabeth Marty
2021-2026
Code postal 24110
Code commune 24372
Démographie
Gentilé Astériens
Population
municipale
5 422 hab. (2018 )
Densité 158 hab./km2
Population
agglomération
6 742 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 47″ nord, 0° 31′ 45″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 222 m
Superficie 34,25 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Astier
(ville-centre)
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Astier
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Astier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Astier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Astier
Liens
Site web http://www.saint-astier.fr/

    De 1790 à 1801, puis de 1829 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Saint-Astier, puis à partir de 2015, son bureau centralisateur.

    Géographie

    Généralités

    Située à 100 km à l’est de Bordeaux et à 20 km à l’ouest de Périgueux, Saint-Astier s’inscrit au cœur de la vallée de l’Isle. La croissance de sa population prouve la vitalité de sa vie économique et associative. La commune est desservie par la ligne de Coutras à Tulle avec la gare de Saint-Astier. L'apport de l'autoroute A89 représente un atout majeur.

    La ville de Saint-Astier possède un riche patrimoine historique. Certaines constructions insolites en témoignent aujourd’hui : mottes féodales, cluzeaux, châteaux, église fortifiée, etc. Parfaitement intégrées au paysage, elles constituent autant de liens entre les lointains résidents du pays et ceux qui y vivent aujourd’hui. La campagne est également jalonnée de petites constructions : moulins à eau, pigeonniers, puits couverts, illustrent une économie et un mode de vie désormais disparus.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Astier et des communes avoisinantes.

    Saint-Astier est limitrophe de huit autres communes dont Annesse-et-Beaulieu au nord-est sur environ 270 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 861 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Astier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Astier, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 6 742 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,7 %), forêts (30,6 %), prairies (16 %), zones urbanisées (9,9 %), terres arables (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour l'Isle à Saint-Astier, qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant atteindre 600 mètres dans le méandre de Labatut[23],[24]. Ce PPRI a été révisé et intégré en 2014 dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de la vallée de l'Isle autour de Périgueux[25],[26].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    • Astier sur l'Isle
    • aux Courroies
    • Bellevue
    • Blanquine
    • Bonneval
    • Brouillaud
    • Brousset
    • Cabane de Cranillère
    • Chapelle des Bois
    • Chassaing
    • Château de Puy Ferrat
    • Chenevière
    • Crognac
    • Davalant
    • Excideuil
    • Fareyroux
    • Ferrière
    • Fontaneau
    • Fonvaleix
    • Gouraud
    • Jaffet
    • Jevah-Haut
    • Jevah-bas
    • la Basse Vaure
    • la Bassonie
    • la Bellonie
    • la Borie
    • la Chanterie
    • la Chapelle
    • la Civade
    • la Combette
    • la Floque
    • la Garmanie
    • la Grange
    • la Jarthe
    • la Jaurie
    • la Massoulie
    • la Mouline
    • la Passe
    • la Serve
    • la Turne
    • la Vaure
    • Labatut
    • Lautonie
    • le Fournet
    • le Lac Bleu
    • le Moulin de Puyolem
    • le Moulin du Puy
    • le Nicoulou
    • le Perrier
    • le Petit Puy
    • le Pigat
    • le Pontet
    • le Port
    • le Puy Saint-Astier
    • le Puyolem
    • le Roc
    • le Roudier
    • le Sausier
    • le Sol
    • le Verdier
    • le Zalat
    • l'Éperon
    • les Brandes
    • les Brousses
    • les Chapelles
    • les Chaumes
    • les Granges de Mangetout
    • les Moreloux
    • les Pichaux
    • les Quatre Routes
    • les Roches
    • les Veyssières
    • Leybardie
    • Leybarterie
    • Longuecôte
    • Merland
    • Merland du Puy
    • Monplaisir
    • Nouaillac
    • Puy de Merland
    • Puychaussat
    • Puyhonin
    • Puyolem
    • Rebière
    • Redondie
    • Redondie Basse
    • Reyterie
    • Rigole
    • Rougerie
    • Surbeyrol
    • Tamarelle
    • Theveny

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à l'ermite Astérius qui s'est installé dans une grotte au début du VIe siècle[27].

    En occitan, la commune porte le nom de Sench Astier[28].

    Histoire

    Statue représentant
    l'ermite saint Astier.

    Le territoire communal est habité dès le Néolithique puis à l'époque gallo-romaine[27].

    La ville et son nom sont liés à l’histoire d’un homme, Astérius, fils d’une famille romaine, né au VIe siècle à Puy-de-Pont, à l’embouchure de l’Isle et du Salembre, près de Neuvic sur l'Isle. La légende veut que, devenu ermite, il réalise de nombreux miracles donnant au lieu une certaine renommée. Après sa mort, son tombeau attirant la dévotion des fidèles, une abbaye est bâtie au VIIIe siècle, autour de laquelle s'établit une cité[27]. Sur les rives de l’Isle, la petite bourgade subit de plein fouet les invasions qui ravagent le Périgord, notamment par les Normands qui la dévastent en 849[27]. En 980, une église est bâtie. Les restes de saint Astier y sont transférés.

    L’église elle-même fera l’objet de fortifications successives, lui donnant son aspect massif actuel. Incendiée, elle sera reconstruite au XIe siècle et connaîtra plusieurs modifications jusqu’à nos jours. En 1219, Saint-Astier devient l’une des trente-quatre villes fortifiées du Périgord, se protégeant en particulier du côté de la rivière.

    La première mention écrite connue du lieu remonte au début du XIe siècle sous la forme latine Sanctus Astherius[27]. À la fin du XIVe siècle, ce nom se transforme en Chasterius, puis au XVIe siècle en Chastier et Chastey[27]. La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Astier-sur-l'Isle[29].

    L’évènement marquant du XIXe siècle fut la construction d’un pont permanent sur l’Isle, en remplacement des fragiles passerelles en bois, auxquelles chaque crue était fatale. Dès 1829, monsieur de Valbrune décide de se consacrer à la réalisation de cet ouvrage. Un appel à souscription est lancé. Les Astériens et les communes environnantes répondent pour une somme de 56 000 francs. Le pont, commencé en 1831, fut livré à la circulation le . Cette méthode de la souscription publique fut utilisée pour agrandir la place du marché aux bœufs mais aussi pour remplacer l’horloge du clocher.

    À proximité de la rivière, Saint-Astier fut concernée par le projet qui, en 1820, devait rendre l’Isle navigable de Périgueux à Libourne. Sur la commune, on établit trois écluses et un canal de dérivation de 1 300 mètres. Le , un bateau génois fit l’objet de la curiosité des Astériens.

    À partir de l'armistice de juin 1940, le département est divisé en deux : la zone occupée à l'ouest et la zone libre à l'est, dans laquelle se situait Saint-Astier[30]. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le et s'installent à Saint-Astier[30].

    De à , un détachement Jeunesse et Montagne, commandé par le futur général Méjean, travaille dans l'usine aéronautique souterraine de la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO)[31].

    Le , des combats opposent les résistants aux Allemands qui, en représailles, fusillent le soir même vingt-et-un otages, dont le curé de la paroisse, l'abbé Petithomme-Lafaye[32] au lieu-dit Les Quatre Routes. Sur place, deux stèles ont été érigées pour rendre hommage à ces victimes ainsi qu'aux dix résistants morts pour la France ce jour-là[33].

    La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[34].

    Population et société

    Évolution démographique

    Les habitants de Saint-Astier sont appelés les Astériens[35].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2018, la commune comptait 5 422 habitants[Note 6], en diminution de 1,36 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2161 9852 2632 5182 5462 6132 5612 7692 826
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9312 8792 9132 8912 9613 2803 5813 2013 073
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9423 0423 2042 9533 0533 0673 0733 4153 933
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    4 2564 0524 0934 4164 7805 0985 0245 4365 521
    2018 - - - - - - - -
    5 422--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2017, la population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (37,8 %) est en effet largement supérieur au taux national (25,5 %) et au taux départemental (35,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Son taux (52,9 %) est supérieur de plus d'un point au taux national (51,6 %) et au taux départemental (51,8 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2017, la suivante :

    •  % d’hommes = 47,1 % ;
    •  % de femmes = 52,9 %.
    Pyramide des âges à Saint-Astier en 2017 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,7 
    90 ans ou +
    3,4 
    12,3 
    75 à 89 ans
    15,8 
    20,6 
    60 à 74 ans
    21,6 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,2 
    15,2 
    30 à 44 ans
    15,1 
    13,5 
    15 à 29 ans
    11,1 
    16,8 
    0 à 14 ans
    13,8 
    Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2017 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ans ou +
    2,7 
    10,3 
    75 à 89 ans
    13,4 
    22,2 
    60 à 74 ans
    22,1 
    21,5 
    45 à 59 ans
    21,0 
    15,8 
    30 à 44 ans
    15,2 
    13,8 
    15 à 29 ans
    12,0 
    15,3 
    0 à 14 ans
    13,6 

    Agglomération de Saint-Astier

    L'unité urbaine (l'agglomération) de Saint-Astier regroupe deux communes : Montrem et Saint-Astier[41], et regroupe 6 742 habitants en 2017[42].

    Enseignement

    Pour les plus jeunes, Saint-Astier offre trois systèmes d’accueil, la crèche familiale, le service multi-accueil et le centre de loisirs maternel, ainsi qu’un centre de loisirs et une maison des jeunes.

    Saint-Astier dispose de trois écoles et un collège : l'école maternelle, située en centre-ville, l’école primaire Mounet-Sully et l’école Gimel, située à la périphérie de la ville à proximité des stades et de la piscine.

    Le collège Arthur Rimbaud a déménagé à la rentrée 2009 dans un nouveau bâtiment, construit sur le site de Gimel. Plus vaste, aéré et fonctionnel, il s’agit du premier collège conçu selon la norme HQE (Haute qualité environnementale) en Dordogne.

    Culture

    Lieu de vie et d'échanges, La Fabrique réunit toutes les activités qui font un centre culturel vivant et dynamique : salle de spectacles et de cinéma, hall d'exposition, espace de restauration avec cuisines équipées, salles de réunion, studio de danse, salles d'enseignement musical et d'arts plastiques, etc. Le bâtiment municipal abonde d'une vie associative ardente, pour tous les publics.

    Cinéma

    Un cinéma privé était déjà présent à Saint-Astier mais il a fermé ses portes en 1982. Rouvert comme cinéma municipal – ce qui en fit la première salle d'Aquitaine de ce statut – sa gestion et sa programmation furent abordées dans un esprit de service public, bien loin des préoccupations commerciales des réseaux de distribution.

    Il ne faut cependant pas confondre associatif et désuet : la salle de cinéma, d'une capacité de cinq-cents places assises, n'a rien à envier aux multiplexes : elle dispose d'un écran panoramique de 45 m2, du son Dolby Digital et est classée « Art et Essai ».

    Centre culturel

    Depuis 2015, le centre culturel n'est plus géré par l'association CRAC mais par un directeur culturel employé par la mairie.

    La Vallée

    Chaque année, au mois de mai, le festival La Vallée est le témoignage de la vitalité de ce territoire avec l'accueil de plus de vingt artistes sur treize communes. Depuis 1994[43], ce projet culturel mêle création théâtrale, spectacles de rues, concerts de musiques amplifiées, spectacles pour enfants durant le temps scolaire, rencontres conviviales autour d’une équipe artistique dans les villages et projets en direction des familles.

    Médiathèque

    La médiathèque permet d’emprunter gratuitement de nombreux documents écrits, audiovisuels et multimédia et propose un poste d’accès à Internet. Elle dispose d’un fonds de 24 000 livres, 960 périodiques, 1 700 enregistrements sonores, 600 vidéos et 50 cédéroms. Une partie de ces documents provient de la bibliothèque départementale de prêt et est régulièrement renouvelée.

    Parallèlement, la médiathèque organise régulièrement des expositions, conférences, lectures.

    École de danse

    L’école de danse Art & Mouvement accueille les enfants à partir de quatre ans. Plusieurs disciplines et niveaux sont proposés, ainsi que des cours pour adultes, des stages et des soirées.

    La ville de Saint-Astier accueille également près d’une vingtaine d’associations et structures à vocation culturelle dont certaines à vocation départementale : Ciné-Passion en Périgord et le Conservatoire de musique.

    Festivités et manifestations culturelles ou sportives

    • JSA d’Or, janvier.
    • Festival La Vallée, mai / juin.
    • Prix du muguet (cyclisme), mai (37e édition en 2019)[44].
    • Le mois du Théâtre, en été.
    • Nuit des bandas, fin juillet (22e édition en 2019[45]).
    • Itinéraire baroque, juillet.
    • Académie de la Couleur, juillet.
    • Fête du Cheval, août.
    • Comice agricole, septembre.
    • Journées du patrimoine, septembre.
    • Fête votive, octobre.
    • La Valentin Huot (course cycliste), octobre.
    • La 98e félibrée du Périgord a eu lieu en 2017 à Saint-Astier[46], qui avait déjà accueilli cette fête de l'Occitanie en 1939[47].

    Sports

    Saint-Astier, par la richesse de ses infrastructures et le nombre important de ses associations sportives, encourage les pratiques sportives par le biais d’un service des sports qui coordonne les activités et gère les installations : deux stades, deux gymnases, quatre courts de tennis (dont un couvert), une salle de musculation, une piscine couverte.

    Des éducateurs interviennent dans les écoles et auprès des clubs. Ils encadrent également les jeunes à travers le centre de loisirs et le club ados.

    Rugby à XV

    Santé

    La ville possède un centre hospitalier, ainsi qu'un EHPAD[48].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Astier a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[29].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton dont elle devient le bureau centralisateur[49].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Saint-Astier intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern dont elle est le siège. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle, Vern, Salembre en Périgord dont elle est également le siège.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

    Liste des maires

    La mairie en 2016.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1800 de Valbrune    
    1800 1816 Poulard    
    1816 1823 de Valbrune    
    1823 1831 Nogué    
    1831 1834 Gadaud    
    1834 1840 Albin    
    1840 1846 Baldou    
    1846 1848 Albin    
    1848 1864 Gadaud    
    1864 1865 Dubet    
    1865 1870 Maréchal    
    1870 1873 Mauriac    
    1873 1908 Maréchal    
    1908 1920 Pareuil    
    1920 1935 Astarie    
    1935 1941 Chanraud    
    1941 1945 Bru    
    1945 1947 Maurice Laurent    
    1947 1948 Aubin Lacore    
    1948 1952 Maurice Crebet    
    1952 1953 Pierre Astarie    
    1953 1956 Léopold Delbary    
    1956 1959 Louis Guichard    
    1959 1977 Raymond Dupuy Rad.-RGR Conseiller général du canton de Saint-Astier (1958-1964)
    mars 1977 mars 2014 Jacques Monmarson PS[52] Retraité de la SNCF
    Vice-président du conseil général[Quand ?]
    Conseiller général du canton de Saint-Astier (1994-2015)
    Président de la CC Astérienne Isle et Vern (2003-2008)
    mars 2014[53] juin 2021[Note 7],[54] Élisabeth Marty DVD-LR[55] Assistante commerciale
    Conseillère départementale du canton de Saint-Astier (2015-2021)
    juillet 2021 septembre 2021 Délégation spéciale[56]    
    septembre 2021[57] En cours Élisabeth Marty LR[55] Assistante commerciale

    Le résultat des deux tours des élections municipales de 2020 est annulé par le tribunal administratif de Bordeaux le pour un tract diffusé en fin de campagne électorale dans les boîtes aux lettres[58]. Élisabeth Marty  dont la liste avait été élue avec 17 voix de plus par rapport à celle de Daniel Benoist  a fait appel de cette décision auprès du Conseil d'État qui a confirmé la décision du tribunal administratif. De nouvelles élections seront organisées et, dans l'attente de celles-ci, la gestion municipale est confiée à une délégation spéciale[59].

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Astier relève[60] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[61].

    Jumelages

    Timbre du Laos émis en 1971 pour le jumelage de Keng-Kok et Saint Astier.
    • En 1969, Saint Astier s'est jumelé avec la ville de Keng-Kok (province de Savannakhet, dans le sud du Laos). En 1971, le collège de Saint-Astier a initié un jumelage avec le collège de Keng-Kok au Laos.
    •  Annone Veneto (Italie) depuis 2018[62].

    Économie

    Emploi

    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Saint-Astier ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

    Emploi des habitants

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 2 234 personnes, soit 40,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (378) a fortement augmenté par rapport à 2010 (243) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,9 %.

    Emploi sur la commune

    En 2015, la commune offre 2 384 emplois pour une population de 5 530 habitants[64]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 48,2 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 31,7 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale Total
    Nombre d'emplois 15 220 243 757 1 149 2 384
    Pourcentage 0,6 % 9,2 % 10,2 % 31,7 % 48,2 % 100 %
    Source des données[64].

    Établissements

    Au , la commune compte 427 établissements[65], dont 249 au niveau des commerces, transports ou services, 81 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quarante-six dans la construction, trente-cinq dans l'industrie, et seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[66].

    Entreprises

    Carrière souterraine de chaux (Chaux et enduits de Saint-Astier).

    Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Saint-Astier se classent parmi les cinquante premières en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[67] :

    • Beauty Success (commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé) 4e avec 113 004 k€ ;
    • Saint-Astier distribution (hypermarché) : 40e avec 26 334 k€.

    Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, cinq sociétés implantées à Saint-Astier se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

    • dans le commerce[68] :
      • Beauty Success est 2e ;
      • Saint-Astier distribution est 19e ;
      • BCB Business coiffure beauté (commerce de gros interentreprises de parfumerie et de produits de beauté) est 46e avec 13 484 k€ ;
    • dans le secteur agroalimentaire[69] :
      • Picandine SAS (fabrication de fromage) se classe 7e avec 15 811 k€ ;
      • Bétail viande astérienne Debrégeas (transformation et conservation de la viande de boucherie) est 32e avec 2 255 k€.

    En 2016, Beauty Success, entreprise de distribution de parfumerie et de produits de beauté, implante dans la zone d'activités communautaire de Saint-Astier son siège social et sa logistique, auxquels s'ajouteront un centre de formation et un centre de recherche et de développement[70]. Sa logistique emploie 90 personnes sur le site[70]. L'entreprise, créée en 1995 à Périgueux et dont le précédent siège était à Marsac-sur-l'Isle, est à la tête de 345 parfumeries en France et en Afrique[70].

    Zones d'activité

    La commune possède sur son territoire trois zones d’activités : Mallebay, la Serve et le Roudier. Celles-ci comportent plusieurs entreprises d’importance : fromagerie Picandine (groupe Rians), Chausson matériaux, Point P, Signature F (fauteuils de spectacle), Colas, etc. Le développement économique de la commune n'est pas pour autant terminé, puisqu'une ZAC intercommunale est actuellement en développement, avec l’implantation de la société ISOA.

    Chaux blanche

    Sac de chaux naturelle hydraulique (NHL) utilisée dans la construction, fabriquée par Chaux et enduits de Saint-Astier.

    À l’heure où la chaux retrouve ses lettres de noblesse dans le bâtiment, la chaux de Saint-Astier a su prendre une place essentielle et incontournable sur le marché national et européen de la restauration.

    En 1850, Louis Vicat, ingénieur des ponts et chaussées, prospectait les ressources du pays en pierre à chaux. Il mit en évidence les propriétés du calcaire du bassin de Saint-Astier. Ses recherches géologiques lui permirent d’assurer que le calcaire de Saint-Astier pouvait convenir à la fabrication d’une chaux naturelle pure[71], dont la faible hydraulicité permettait son emploi en milieu humide.

    Le banc calcaire de dix kilomètres de long appartient à l’ère secondaire, groupe crétacé supérieur, étage Campanien (75 millions d’années). Ce calcaire provient de dépôts marins constitués de coquillages, coraux, marnes et autres animaux infiniment petits et nombreux. La mer ayant été très calme, cela forme des couches d’une grande régularité sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur et une composition chimique et minéralogique du calcaire constante. La carrière, souterraine, s’étend sur plus de trente hectares[72].

    Même au plus fort de la conquête du ciment, vers 1900, alors que la plupart des chaufourniers disparaissaient, les chaux de Saint-Astier ont résisté grâce à la qualité de ce calcaire et à la modernisation des sites de production[71].

    Le bassin de Saint-Astier, unique en Europe par l’homogénéité de son gisement calcaire, regroupe trois usines de production qui distribuent les chaux naturelles de Saint-Astier et des enduits prêts à l’emploi : Safa (créée en 1923), Cimchaux (créée en 1930[73]) et la Dordognaise.

    Schématiquement, les chaux pures résultent de la calcination d’une pierre calcaire à environ 900 °C suivie d’une extinction (hydratation) sans aucun additif.

    Les trois usines dépendent d'une entreprise unique « Chaux et enduits de Saint-Astier » (CESA), premier producteur français de chaux indépendant[71], qui emploie 130 personnes pour un chiffre d'affaires annuel de 28 millions d'euros[74].

    Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG)

    L'entrée du CNEFG à Saint-Astier.

    Parmi les institutions astériennes, le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) tient une place notable. Créé suite aux évènements de mai 68, sur un ancien site de l'Armée de l'air, il fut Centre de perfectionnement de la gendarmerie mobile, Centre d'Instruction de la Gendarmerie puis Centre d'Instruction des Gendarmes Auxiliaires.

    Le CNEFG fournit les moyens et les infrastructures adaptés à la formation et au perfectionnement des gendarmes mobiles et gardes républicains qui viennent acquérir à Saint-Astier les techniques élémentaires au maintien de l'ordre. Le Centre permet aussi la formation et le perfectionnement du Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), des gendarmes moniteurs d'interventions professionnelles (MIP et MIPFO), les diplômes d'armes (DA), des Équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) de l'administration pénitentiaire, des personnels des douanes aux techniques d'intervention professionnelle (IP) qui sont en perpétuelles évolutions.

    Le centre accueille également les unités similaires de nombreux pays (Espagne, Italie, Maroc, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suisse ou Turquie...). Cette dimension internationale permet les échanges de compétences dans les domaines du maintien de l'ordre et de l'intervention professionnelle. Le CNEFG est le plus grand centre de ce type en Europe.

    Marchés

    « Saint-Astier, petite ville, grand clocher. »

    Le rendez-vous privilégié pour rencontrer les producteurs, goûter les produits du terroir, écouter les anciens discuter en patois, découvrir la ville autrement, chaque jeudi matin :

    • marché au gras de novembre à mars ;
    • marché aux truffes ;
    • marché de produits régionaux sous la halle de la ville durant tout l'été.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil ou militaire

    • Château de Bruneval, propriété privée
    • Manoir de Brouillaud, propriété privée, sur un site inscrit depuis 1979[75].
    • Château de Crognac, XIXe siècle, propriété privée
    • Manoir d'Excideuil, propriété privée
    • Repaire de Fareyrou ou Chartreuse de Fareyrou[Note 8], XVIe siècle, inscrite aux monuments historiques en 2008[76], propriété privée
    • Manoir des Ferrières, propriété privée
    • Château de la Batud (ou de Labatut), XVe siècle et plus récent, propriété privée
    • Manoir de Petit-Puy, propriété privée
    • Château de Puyferrat[77], classé monument historique en 1862[78], propriété privée, visitable

    Patrimoine religieux

    Patrimoine naturel

    Plusieurs zones de protection liées aux cours d'eau sont délimitées sur le territoire communal.

    Natura 2000

    Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site Natura 2000 très important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[85].

    ZNIEFF

    Trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sont constituées sur le territoire communal :

    Personnalités liées à la commune

    Blason

    Blason
    De gueules à une cloche d'or
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Devises

    La devise de la ville traditionnellement utilisée est Pito vilo, grand cluchié, signifiant en occitan « Petite ville, grand clocher ». Cette devise fut popularisée par le livre éponyme de 1933 de l'abbé Édouard Nogué[93].

    On peut aussi retrouver la devise latine Ex virtute nobilitas, signifiant « La noblesse est dans le courage »[93].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • La prise de la ville de Saint-Astier par les Frondeurs en 1652, dans Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin 1856, p. 50-54
    • Édouard Nogué, Saint-Astier : pito vilo, grand cluchié [contient aussi : « Les Allemands à Saint-Astier, 1940-1945 »], Saint-Astier, Syndicat d'initiative de Saint-Astier, , 220-20 p. (ISBN 2-9509496-0-6, notice BnF no FRBNF35784290). Consultable à la bibliothèque de Périgueux.
    • Anne-Josette et Serge Avrilleau, Saint-Astier : mille ans d'histoire, 2014, Éd. Les Livres de l'îlot, Neuvic (ISBN 979-10-92474-05-3).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. Les élections de juillet 2020 ont été annulées par le tribunal administratif de Bordeaux, décision confirmée par le Conseil d'État.
    8. Contrairement à ce qui est noté dans le Dictionnaire des châteaux du Périgord de Guy Penaud (Éditions Sud Ouest, 1996 (ISBN 2-87901-221-X)), la Chartreuse de Fareyrou (qui est le côté ouest du repaire de Fareyrou) n'est pas située sur la commune de Léguillac-de-l'Auche mais sur Saint-Astier.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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