Saint-Astier (Dordogne)
Saint-Astier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ne doit pas être confondu avec Saint-Astier (Lot-et-Garonne).
Saint-Astier | |||||
![]() L'Isle à Saint-Astier. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord (siège) |
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Maire Mandat |
Élisabeth Marty 2021-2026 |
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Code postal | 24110 | ||||
Code commune | 24372 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Astériens | ||||
Population municipale |
5 422 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 158 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
6 742 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 47″ nord, 0° 31′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 222 m |
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Superficie | 34,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Astier (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Astier (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-astier.fr/ | ||||
De 1790 à 1801, puis de 1829 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Saint-Astier, puis à partir de 2015, son bureau centralisateur.
Géographie
Généralités
Située à 100 km à l’est de Bordeaux et à 20 km à l’ouest de Périgueux, Saint-Astier s’inscrit au cœur de la vallée de l’Isle. La croissance de sa population prouve la vitalité de sa vie économique et associative. La commune est desservie par la ligne de Coutras à Tulle avec la gare de Saint-Astier. L'apport de l'autoroute A89 représente un atout majeur.
La ville de Saint-Astier possède un riche patrimoine historique. Certaines constructions insolites en témoignent aujourd’hui : mottes féodales, cluzeaux, châteaux, église fortifiée, etc. Parfaitement intégrées au paysage, elles constituent autant de liens entre les lointains résidents du pays et ceux qui y vivent aujourd’hui. La campagne est également jalonnée de petites constructions : moulins à eau, pigeonniers, puits couverts, illustrent une économie et un mode de vie désormais disparus.
Communes limitrophes
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Saint-Astier est limitrophe de huit autres communes dont Annesse-et-Beaulieu au nord-est sur environ 270 mètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Astier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Astier, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 6 742 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,7 %), forêts (30,6 %), prairies (16 %), zones urbanisées (9,9 %), terres arables (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Prévention des risques
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2000 pour l'Isle à Saint-Astier, qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest, impactant ses rives jusqu'à une largeur pouvant atteindre 600 mètres dans le méandre de Labatut[23],[24]. Ce PPRI a été révisé et intégré en 2014 dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de la vallée de l'Isle autour de Périgueux[25],[26].
Villages, hameaux et lieux-dits
- Astier sur l'Isle
- aux Courroies
- Bellevue
- Blanquine
- Bonneval
- Brouillaud
- Brousset
- Cabane de Cranillère
- Chapelle des Bois
- Chassaing
- Château de Puy Ferrat
- Chenevière
- Crognac
- Davalant
- Excideuil
- Fareyroux
- Ferrière
- Fontaneau
- Fonvaleix
- Gouraud
- Jaffet
- Jevah-Haut
- Jevah-bas
- la Basse Vaure
- la Bassonie
- la Bellonie
- la Borie
- la Chanterie
- la Chapelle
- la Civade
- la Combette
- la Floque
- la Garmanie
- la Grange
- la Jarthe
- la Jaurie
- la Massoulie
- la Mouline
- la Passe
- la Serve
- la Turne
- la Vaure
- Labatut
- Lautonie
- le Fournet
- le Lac Bleu
- le Moulin de Puyolem
- le Moulin du Puy
- le Nicoulou
- le Perrier
- le Petit Puy
- le Pigat
- le Pontet
- le Port
- le Puy Saint-Astier
- le Puyolem
- le Roc
- le Roudier
- le Sausier
- le Sol
- le Verdier
- le Zalat
- l'Éperon
- les Brandes
- les Brousses
- les Chapelles
- les Chaumes
- les Granges de Mangetout
- les Moreloux
- les Pichaux
- les Quatre Routes
- les Roches
- les Veyssières
- Leybardie
- Leybarterie
- Longuecôte
- Merland
- Merland du Puy
- Monplaisir
- Nouaillac
- Puy de Merland
- Puychaussat
- Puyhonin
- Puyolem
- Rebière
- Redondie
- Redondie Basse
- Reyterie
- Rigole
- Rougerie
- Surbeyrol
- Tamarelle
- Theveny
Toponymie
Le nom de la commune fait référence à l'ermite Astérius qui s'est installé dans une grotte au début du VIe siècle[27].
Histoire
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l'ermite saint Astier.
Le territoire communal est habité dès le Néolithique puis à l'époque gallo-romaine[27].
La ville et son nom sont liés à l’histoire d’un homme, Astérius, fils d’une famille romaine, né au VIe siècle à Puy-de-Pont, à l’embouchure de l’Isle et du Salembre, près de Neuvic sur l'Isle. La légende veut que, devenu ermite, il réalise de nombreux miracles donnant au lieu une certaine renommée. Après sa mort, son tombeau attirant la dévotion des fidèles, une abbaye est bâtie au VIIIe siècle, autour de laquelle s'établit une cité[27]. Sur les rives de l’Isle, la petite bourgade subit de plein fouet les invasions qui ravagent le Périgord, notamment par les Normands qui la dévastent en 849[27]. En 980, une église est bâtie. Les restes de saint Astier y sont transférés.
L’église elle-même fera l’objet de fortifications successives, lui donnant son aspect massif actuel. Incendiée, elle sera reconstruite au XIe siècle et connaîtra plusieurs modifications jusqu’à nos jours. En 1219, Saint-Astier devient l’une des trente-quatre villes fortifiées du Périgord, se protégeant en particulier du côté de la rivière.
La première mention écrite connue du lieu remonte au début du XIe siècle sous la forme latine Sanctus Astherius[27]. À la fin du XIVe siècle, ce nom se transforme en Chasterius, puis au XVIe siècle en Chastier et Chastey[27]. La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Astier-sur-l'Isle[29].
L’évènement marquant du XIXe siècle fut la construction d’un pont permanent sur l’Isle, en remplacement des fragiles passerelles en bois, auxquelles chaque crue était fatale. Dès 1829, monsieur de Valbrune décide de se consacrer à la réalisation de cet ouvrage. Un appel à souscription est lancé. Les Astériens et les communes environnantes répondent pour une somme de 56 000 francs. Le pont, commencé en 1831, fut livré à la circulation le . Cette méthode de la souscription publique fut utilisée pour agrandir la place du marché aux bœufs mais aussi pour remplacer l’horloge du clocher.
À proximité de la rivière, Saint-Astier fut concernée par le projet qui, en 1820, devait rendre l’Isle navigable de Périgueux à Libourne. Sur la commune, on établit trois écluses et un canal de dérivation de 1 300 mètres. Le , un bateau génois fit l’objet de la curiosité des Astériens.
À partir de l'armistice de juin 1940, le département est divisé en deux : la zone occupée à l'ouest et la zone libre à l'est, dans laquelle se situait Saint-Astier[30]. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le et s'installent à Saint-Astier[30].
De à , un détachement Jeunesse et Montagne, commandé par le futur général Méjean, travaille dans l'usine aéronautique souterraine de la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO)[31].
Le , des combats opposent les résistants aux Allemands qui, en représailles, fusillent le soir même vingt-et-un otages, dont le curé de la paroisse, l'abbé Petithomme-Lafaye[32] au lieu-dit Les Quatre Routes. Sur place, deux stèles ont été érigées pour rendre hommage à ces victimes ainsi qu'aux dix résistants morts pour la France ce jour-là[33].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[34].
Population et société
Évolution démographique
Les habitants de Saint-Astier sont appelés les Astériens[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2018, la commune comptait 5 422 habitants[Note 6], en diminution de 1,36 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
En 2017, la population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (37,8 %) est en effet largement supérieur au taux national (25,5 %) et au taux départemental (35,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Son taux (52,9 %) est supérieur de plus d'un point au taux national (51,6 %) et au taux départemental (51,8 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2017, la suivante :
- % d’hommes = 47,1 % ;
- % de femmes = 52,9 %.
Agglomération de Saint-Astier
L'unité urbaine (l'agglomération) de Saint-Astier regroupe deux communes : Montrem et Saint-Astier[41], et regroupe 6 742 habitants en 2017[42].
Enseignement
Pour les plus jeunes, Saint-Astier offre trois systèmes d’accueil, la crèche familiale, le service multi-accueil et le centre de loisirs maternel, ainsi qu’un centre de loisirs et une maison des jeunes.
Saint-Astier dispose de trois écoles et un collège : l'école maternelle, située en centre-ville, l’école primaire Mounet-Sully et l’école Gimel, située à la périphérie de la ville à proximité des stades et de la piscine.
Le collège Arthur Rimbaud a déménagé à la rentrée 2009 dans un nouveau bâtiment, construit sur le site de Gimel. Plus vaste, aéré et fonctionnel, il s’agit du premier collège conçu selon la norme HQE (Haute qualité environnementale) en Dordogne.
Culture
Lieu de vie et d'échanges, La Fabrique réunit toutes les activités qui font un centre culturel vivant et dynamique : salle de spectacles et de cinéma, hall d'exposition, espace de restauration avec cuisines équipées, salles de réunion, studio de danse, salles d'enseignement musical et d'arts plastiques, etc. Le bâtiment municipal abonde d'une vie associative ardente, pour tous les publics.
Cinéma
Un cinéma privé était déjà présent à Saint-Astier mais il a fermé ses portes en 1982. Rouvert comme cinéma municipal – ce qui en fit la première salle d'Aquitaine de ce statut – sa gestion et sa programmation furent abordées dans un esprit de service public, bien loin des préoccupations commerciales des réseaux de distribution.
Il ne faut cependant pas confondre associatif et désuet : la salle de cinéma, d'une capacité de cinq-cents places assises, n'a rien à envier aux multiplexes : elle dispose d'un écran panoramique de 45 m2, du son Dolby Digital et est classée « Art et Essai ».
Centre culturel
Depuis 2015, le centre culturel n'est plus géré par l'association CRAC mais par un directeur culturel employé par la mairie.
La Vallée
Chaque année, au mois de mai, le festival La Vallée est le témoignage de la vitalité de ce territoire avec l'accueil de plus de vingt artistes sur treize communes. Depuis 1994[43], ce projet culturel mêle création théâtrale, spectacles de rues, concerts de musiques amplifiées, spectacles pour enfants durant le temps scolaire, rencontres conviviales autour d’une équipe artistique dans les villages et projets en direction des familles.
Médiathèque
La médiathèque permet d’emprunter gratuitement de nombreux documents écrits, audiovisuels et multimédia et propose un poste d’accès à Internet. Elle dispose d’un fonds de 24 000 livres, 960 périodiques, 1 700 enregistrements sonores, 600 vidéos et 50 cédéroms. Une partie de ces documents provient de la bibliothèque départementale de prêt et est régulièrement renouvelée.
Parallèlement, la médiathèque organise régulièrement des expositions, conférences, lectures.
École de danse
L’école de danse Art & Mouvement accueille les enfants à partir de quatre ans. Plusieurs disciplines et niveaux sont proposés, ainsi que des cours pour adultes, des stages et des soirées.
La ville de Saint-Astier accueille également près d’une vingtaine d’associations et structures à vocation culturelle dont certaines à vocation départementale : Ciné-Passion en Périgord et le Conservatoire de musique.
Festivités et manifestations culturelles ou sportives
- JSA d’Or, janvier.
- Festival La Vallée, mai / juin.
- Prix du muguet (cyclisme), mai (37e édition en 2019)[44].
- Le mois du Théâtre, en été.
- Nuit des bandas, fin juillet (22e édition en 2019[45]).
- Itinéraire baroque, juillet.
- Académie de la Couleur, juillet.
- Fête du Cheval, août.
- Comice agricole, septembre.
- Journées du patrimoine, septembre.
- Fête votive, octobre.
- La Valentin Huot (course cycliste), octobre.
- La 98e félibrée du Périgord a eu lieu en 2017 à Saint-Astier[46], qui avait déjà accueilli cette fête de l'Occitanie en 1939[47].
Sports
Saint-Astier, par la richesse de ses infrastructures et le nombre important de ses associations sportives, encourage les pratiques sportives par le biais d’un service des sports qui coordonne les activités et gère les installations : deux stades, deux gymnases, quatre courts de tennis (dont un couvert), une salle de musculation, une piscine couverte.
Des éducateurs interviennent dans les écoles et auprès des clubs. Ils encadrent également les jeunes à travers le centre de loisirs et le club ados.
- L'Union Saint-Astier Neuvic engagée en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2020-2021.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Saint-Astier a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[29].
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton dont elle devient le bureau centralisateur[49].
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Astier intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern dont elle est le siège. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle, Vern, Salembre en Périgord dont elle est également le siège.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].
Liste des maires
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Le résultat des deux tours des élections municipales de 2020 est annulé par le tribunal administratif de Bordeaux le pour un tract diffusé en fin de campagne électorale dans les boîtes aux lettres[58]. Élisabeth Marty — dont la liste avait été élue avec 17 voix de plus par rapport à celle de Daniel Benoist — a fait appel de cette décision auprès du Conseil d'État qui a confirmé la décision du tribunal administratif. De nouvelles élections seront organisées et, dans l'attente de celles-ci, la gestion municipale est confiée à une délégation spéciale[59].
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Astier relève[60] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[61].
Jumelages
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- En 1969, Saint Astier s'est jumelé avec la ville de Keng-Kok (province de Savannakhet, dans le sud du Laos). En 1971, le collège de Saint-Astier a initié un jumelage avec le collège de Keng-Kok au Laos.
Annone Veneto (Italie) depuis 2018[62].
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Saint-Astier ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
Emploi des habitants
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 2 234 personnes, soit 40,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (378) a fortement augmenté par rapport à 2010 (243) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,9 %.
Emploi sur la commune
En 2015, la commune offre 2 384 emplois pour une population de 5 530 habitants[64]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 48,2 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 31,7 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 15 | 220 | 243 | 757 | 1 149 | 2 384 |
Pourcentage | 0,6 % | 9,2 % | 10,2 % | 31,7 % | 48,2 % | 100 % |
Source des données[64]. |
Établissements
Au , la commune compte 427 établissements[65], dont 249 au niveau des commerces, transports ou services, 81 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quarante-six dans la construction, trente-cinq dans l'industrie, et seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[66].
Entreprises
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Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Saint-Astier se classent parmi les cinquante premières en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[67] :
- Beauty Success (commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé) 4e avec 113 004 k€ ;
- Saint-Astier distribution (hypermarché) : 40e avec 26 334 k€.
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, cinq sociétés implantées à Saint-Astier se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :
- dans le commerce[68] :
- Beauty Success est 2e ;
- Saint-Astier distribution est 19e ;
- BCB Business coiffure beauté (commerce de gros interentreprises de parfumerie et de produits de beauté) est 46e avec 13 484 k€ ;
- dans le secteur agroalimentaire[69] :
- Picandine SAS (fabrication de fromage) se classe 7e avec 15 811 k€ ;
- Bétail viande astérienne Debrégeas (transformation et conservation de la viande de boucherie) est 32e avec 2 255 k€.
En 2016, Beauty Success, entreprise de distribution de parfumerie et de produits de beauté, implante dans la zone d'activités communautaire de Saint-Astier son siège social et sa logistique, auxquels s'ajouteront un centre de formation et un centre de recherche et de développement[70]. Sa logistique emploie 90 personnes sur le site[70]. L'entreprise, créée en 1995 à Périgueux et dont le précédent siège était à Marsac-sur-l'Isle, est à la tête de 345 parfumeries en France et en Afrique[70].
Zones d'activité
La commune possède sur son territoire trois zones d’activités : Mallebay, la Serve et le Roudier. Celles-ci comportent plusieurs entreprises d’importance : fromagerie Picandine (groupe Rians), Chausson matériaux, Point P, Signature F (fauteuils de spectacle), Colas, etc. Le développement économique de la commune n'est pas pour autant terminé, puisqu'une ZAC intercommunale est actuellement en développement, avec l’implantation de la société ISOA.
Chaux blanche
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À l’heure où la chaux retrouve ses lettres de noblesse dans le bâtiment, la chaux de Saint-Astier a su prendre une place essentielle et incontournable sur le marché national et européen de la restauration.
En 1850, Louis Vicat, ingénieur des ponts et chaussées, prospectait les ressources du pays en pierre à chaux. Il mit en évidence les propriétés du calcaire du bassin de Saint-Astier. Ses recherches géologiques lui permirent d’assurer que le calcaire de Saint-Astier pouvait convenir à la fabrication d’une chaux naturelle pure[71], dont la faible hydraulicité permettait son emploi en milieu humide.
Le banc calcaire de dix kilomètres de long appartient à l’ère secondaire, groupe crétacé supérieur, étage Campanien (75 millions d’années). Ce calcaire provient de dépôts marins constitués de coquillages, coraux, marnes et autres animaux infiniment petits et nombreux. La mer ayant été très calme, cela forme des couches d’une grande régularité sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur et une composition chimique et minéralogique du calcaire constante. La carrière, souterraine, s’étend sur plus de trente hectares[72].
Même au plus fort de la conquête du ciment, vers 1900, alors que la plupart des chaufourniers disparaissaient, les chaux de Saint-Astier ont résisté grâce à la qualité de ce calcaire et à la modernisation des sites de production[71].
Le bassin de Saint-Astier, unique en Europe par l’homogénéité de son gisement calcaire, regroupe trois usines de production qui distribuent les chaux naturelles de Saint-Astier et des enduits prêts à l’emploi : Safa (créée en 1923), Cimchaux (créée en 1930[73]) et la Dordognaise.
Schématiquement, les chaux pures résultent de la calcination d’une pierre calcaire à environ 900 °C suivie d’une extinction (hydratation) sans aucun additif.
Les trois usines dépendent d'une entreprise unique « Chaux et enduits de Saint-Astier » (CESA), premier producteur français de chaux indépendant[71], qui emploie 130 personnes pour un chiffre d'affaires annuel de 28 millions d'euros[74].
Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG)
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Parmi les institutions astériennes, le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) tient une place notable. Créé suite aux évènements de mai 68, sur un ancien site de l'Armée de l'air, il fut Centre de perfectionnement de la gendarmerie mobile, Centre d'Instruction de la Gendarmerie puis Centre d'Instruction des Gendarmes Auxiliaires.
Le CNEFG fournit les moyens et les infrastructures adaptés à la formation et au perfectionnement des gendarmes mobiles et gardes républicains qui viennent acquérir à Saint-Astier les techniques élémentaires au maintien de l'ordre. Le Centre permet aussi la formation et le perfectionnement du Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), des gendarmes moniteurs d'interventions professionnelles (MIP et MIPFO), les diplômes d'armes (DA), des Équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) de l'administration pénitentiaire, des personnels des douanes aux techniques d'intervention professionnelle (IP) qui sont en perpétuelles évolutions.
Le centre accueille également les unités similaires de nombreux pays (Espagne, Italie, Maroc, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Suisse ou Turquie...). Cette dimension internationale permet les échanges de compétences dans les domaines du maintien de l'ordre et de l'intervention professionnelle. Le CNEFG est le plus grand centre de ce type en Europe.
Marchés
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Le rendez-vous privilégié pour rencontrer les producteurs, goûter les produits du terroir, écouter les anciens discuter en patois, découvrir la ville autrement, chaque jeudi matin :
- marché au gras de novembre à mars ;
- marché aux truffes ;
- marché de produits régionaux sous la halle de la ville durant tout l'été.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil ou militaire
- Château de Bruneval, propriété privée
- Manoir de Brouillaud, propriété privée, sur un site inscrit depuis 1979[75].
- Château de Crognac, XIXe siècle, propriété privée
- Manoir d'Excideuil, propriété privée
- Repaire de Fareyrou ou Chartreuse de Fareyrou[Note 8], XVIe siècle, inscrite aux monuments historiques en 2008[76], propriété privée
- Manoir des Ferrières, propriété privée
- Château de la Batud (ou de Labatut), XVe siècle et plus récent, propriété privée
- Manoir de Petit-Puy, propriété privée
- Château de Puyferrat[77], classé monument historique en 1862[78], propriété privée, visitable
Le château de Bruneval. La chartreuse de Fareyrou. Les tours du
château de Labatut.Le Château de Puyferrat.
- Château du Puy-Saint-Astier, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1988[79], propriété privée
- Deux maisons avec tourelles du XVIe siècle sont également inscrites depuis 1948[80],[81]
- Maisons anciennes à pans de bois
Le château du Puy-Saint-Astier. Maison à tourelle,
passage du Marché.Maison à tourelle,
angle rue du Lieutenant Dupuy.Maison à pans de bois,
rue La Fontaine.
Patrimoine religieux
- Église Saint-Astier, fortifiée[82], XIe et XVe siècles, classée monument historique en 1910[83]
- Chapelle des Bois, XVIIe et XIXe siècles, inscrite aux monuments historiquesen 2007[84]. Elle abrite la grotte où vécut l'ermite Astérius qui deviendra saint Astier.
L'église Saint-Astier. Les vitraux du chœur. Le portail de l'église. La chapelle des bois.
En bas, l'entrée de la grotte.
Patrimoine naturel
Plusieurs zones de protection liées aux cours d'eau sont délimitées sur le territoire communal.
Natura 2000
Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site Natura 2000 très important pour une plante, l'angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d'Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d'Europe (Emys orbicularis) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[85].
ZNIEFF
Trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sont constituées sur le territoire communal :
- au nord-est, la vallée du ruisseau le Jouis (ou le Jouy)[86],[87], notamment bordée, côté Léguillac-de-l'Auche, par des anciennes carrières d'où l'on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux ;
- également au nord-est et un peu plus au sud de cette première ZNIEFF, la zone de bocage et de prairies humides ou inondables que représente la vallée de l'Isle depuis son entrée sur la commune en limite d'Annesse-et-Beaulieu et jusqu'au nord du lieu-dit le Lac Bleu[88],[89] ;
- la bordure sud-est de la haute vallée du Salembre limitrophe de Chantérac et Saint-Aquilin, au niveau du moulin de Landry[90],[91].
Personnalités liées à la commune
- Jacqueline Robin (1917-2007), née à Saint-Astier, pianiste
- Roger Ranoux (1921-2015), résistant et homme politique, est mort à Saint-Astier.
- Pierre Besson, né à Saint-Astier en 1940, rugbyman
- Claude Besson, né à Saint-Astier en 1942, rugbyman, frère du précédent
- Alain Besson, né à Saint-Astier en 1943, rugbyman, cousin des deux précédents
- Kendji Girac (1996-), chanteur, vainqueur de la saison 3 de The Voice, a vécu plusieurs années à Saint-Astier.
- Astier Nicolas, cavalier, médailles d'or et d'argent aux JO de Rio en 2016[92]
Blason
![]() |
Blason | De gueules à une cloche d'or |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Devises
La devise de la ville traditionnellement utilisée est Pito vilo, grand cluchié, signifiant en occitan « Petite ville, grand clocher ». Cette devise fut popularisée par le livre éponyme de 1933 de l'abbé Édouard Nogué[93].
On peut aussi retrouver la devise latine Ex virtute nobilitas, signifiant « La noblesse est dans le courage »[93].
Voir aussi
Bibliographie
- La prise de la ville de Saint-Astier par les Frondeurs en 1652, dans Le Chroniqueur du Périgord et du Limousin 1856, p. 50-54
- Édouard Nogué, Saint-Astier : pito vilo, grand cluchié [contient aussi : « Les Allemands à Saint-Astier, 1940-1945 »], Saint-Astier, Syndicat d'initiative de Saint-Astier, , 220-20 p. (ISBN 2-9509496-0-6, notice BnF no FRBNF35784290). Consultable à la bibliothèque de Périgueux.
- Anne-Josette et Serge Avrilleau, Saint-Astier : mille ans d'histoire, 2014, Éd. Les Livres de l'îlot, Neuvic (ISBN 979-10-92474-05-3).
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Les élections de juillet 2020 ont été annulées par le tribunal administratif de Bordeaux, décision confirmée par le Conseil d'État.
- Contrairement à ce qui est noté dans le Dictionnaire des châteaux du Périgord de Guy Penaud (Éditions Sud Ouest, 1996 (ISBN 2-87901-221-X)), la Chartreuse de Fareyrou (qui est le côté ouest du repaire de Fareyrou) n'est pas située sur la commune de Léguillac-de-l'Auche mais sur Saint-Astier.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- Carte de synthèse des aléas - Saint-Astier, DREAL Aquitaine, consulté le 31 mars 2019.
- [PDF] Arrêté no 2014337-0002, 3 décembre 2014, DREAL Aquitaine, consulté le 31 mars 2019.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 299-300.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Guy Penaud, préface de Roger Ranoux, Les crimes de la Division « Brehmer », éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN 2-912032-65-2), p. 19-22.
- Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 [Texte imprimé] : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6), p. 277-291..
- Texte présenté à la presse le 16 août 1991 au nom du Comité départemental de liaison de la Résistance, et publié dans le no 82 de septembre 2006 de La Voix de la Résistance en Dordogne (archive)
- Anne-Josette et Serge Avrilleau, Saint-Astier, mille ans d'histoire, 2014.
- [PDF] Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), p. 14-15.
- Annuaire des maires de la Dordogne 2009, p. 225.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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- « La 22e Nuit des bandas se prépare », Sud Ouest édition Périgueux, 20 juillet 2019, p. 20a.
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- Hervé Chassain, « La chaux au frais », Sud Ouest édition Dordogne, 24 juillet 2015, p. 11.
- DIREN Aquitaine - Site du Brouillaud
- « Chartreuse de Fareyrou », notice no PA24000069, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le Château de Puyferrat sur le site La passion des châteaux
- « Château de Puyferrat », notice no PA00082803, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château du Puy », notice no PA00082802, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no PA00082806, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no PA00082805, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, p. 142-145, Picard, Paris, 1992 (ISBN 2-7084-0421-0).
- « Église Saint-Astier », notice no PA00082804, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle des Bois », notice no PA24000061, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne sur le réseau Natura 2000 (consulté le 4 novembre 2009).
- « DIREN Aquitaine - Vallée du Jouis »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le 4 novembre 2009).
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- « DIREN Aquitaine - Vallée de l'Isle entre Razac-sur-l'Isle et Saint-Astier »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le 4 novembre 2009).
- « Carte de la ZNIEFF 26690000 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la DIREN Aquitaine (consulté le 4 novembre 2009).
- DIREN Aquitaine - Haute vallée du Salembre [PDF] (consulté le 15 janvier 2012).
- Carte de la ZNIEFF 26080000, sur le site de la DIREN Aquitaine (consulté le 15 janvier 2012).
- Benjamin Fontaine, « JO 2016 : Astier Nicolas... un prénom inspiré par le Périgord ! », sur Francebleu.fr, (consulté le ).
- « Armes et devises », sur saint-astier.fr.
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